Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 5 mars 2015

Mgr Khazen dénonce les ingérences étrangères dans le conflit syrienRadio Vatican

Mgr Khazen dénonce les ingérences étrangères dans le conflit syrienRadio Vatican

4/3/2015-Mgr Khazen dénonce les ingérences étrangères dans le conflit syrien

L'évêque Georges Abu Khazen, vicaire apostolique d'Alep des latins

Le refus opposé par l'opposition syrienne à la trêve humanitaire à Alep, proposée par l'envoyé spécial de l'Onu, Staffan de Mistura, représente « un fait grave et démontre une nouvelle fois que le conflit syrien n'aura pas de fin, tant que voudront le faire durer toutes les forces qui sont en train de l'alimenter de l'extérieur », C'est ainsi que l'évêque Georges Abu Khazen, vicaire apostolique d'Alep pour les catholiques de rite latin, considére le refus des groupes armés (y compris ceux soutenus par l'Occident) qui ont rejeté l'hypothèse d'un cessez-le-feu qui puisse apporter une aide à la population de cette ville, martyre depuis des années de conflit.

L'envoyé spécial de l'Onu, Staffan de Mistura, avait déclaré que le gouvernement de Damas s'était dit disponible à une trêve de six semaines. Sur l'autre front, la galaxie des oppositions militaires, qui comprend des groupes djihadistes comme le Front Al-Nosra et des rebelles soutenus par des pays occidentaux, a répondu ne pas être disposée à prendre en considération ce plan, s'il ne comporte pas aussi le départ de Bachar El-Assad et des hommes de son appareil, en vue d'un procès pour crimes de guerre.

Les groupes d'oppositions reliés à la Commission révolutionnaire d'Alep ont jusqu'à présent refusé de rencontrer Staffan de Mistura, soutenant qu'une trêve prolongée aura pour seul effet de renforcer les positions du gouvernement. « La netteté du refus, a confié Mgr Khazen, confirme le fait qui est bien clair pour nous depuis longtemps : la guerre continuera jusqu'à ce que les puissances étrangères voudront l'alimenter. Les Américains et les Turcs ont déclaré avoir un plan de soutien aux groupes rebelles pour les trois prochaines années. Donc ils ont déjà programmé le fait que la guerre durera trois ans, et que les gens continueront à souffrir et à mourir pour trois autres années. Avant la révolution, les 900 kilomètres de frontière avec la Turquie étaient surveillés, et si par hasard un berger se promenait dans le coin pour récupérer une brebis perdue, ils le visaient et le menaçaient. Aujourd'hui des milliers de miliciens entrent en Syrie avec des armes lourdes, alors que les réfugiés qui viennent de la Syrie pour fuir la violence des djihadistes, eux, sont refoulés. »

Devant cette tragédie, a expliqué l'évêque, il reste seulement l'espérance qui nait de la foi. « Comme Saint-Paul, nous espérons contre toute espérance. Parce que nous savons, par expérience, que notre Seigneur est grand et bon. Notre destin est entre ses mains, et non dans les manoeuvres intéressées de l'une ou l'autre des puissances du monde, si grande quelle soit. »



Envoyé de mon Ipad 

Élias Murr examine avec le pape la situation des chrétiens d’Orient - L'Orient-Le Jour

Élias Murr examine avec le pape la situation des chrétiens d'Orient - L'Orient-Le Jour

5/3/2015- Murr examine avec le pape la situation des chrétiens d'Orient

L'ancien ministre Élias Murr, président de la Fondation Interpol, a été reçu hier au Vatican par le pape François. L'entretien a porté sur la situation des chrétiens d'Orient et sur les moyens de sauvegarder le patrimoine religieux, quel qu'il soit.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion, M. Murr a déclaré que l'entrevue avait porté sur « les dangers et les menaces à caractère existentiel auxquels les chrétiens d'Orient sont confrontés ». « L'entretien a également été axé sur la coopération avec le Saint-Siège en vue de la protection du patrimoine religieux dans le monde par le biais d'un plan stratégique établi par Interpol à cette fin ». « J'ai transmis au Vatican un projet exhaustif à l'échelle internationale mis au point par Interpol afin de protéger le patrimoine religieux, a déclaré Élias Murr. Ce projet sera examiné dans les plus brefs délais afin d'établir un mécanisme commun entre le Vatican, d'une part, et Interpol et des officiers de liaison, d'autre part. »
Et M. Murr d'ajouter : « Le projet en question ne concerne pas une communauté déterminée. Il vise à protéger le patrimoine religieux de toutes les communautés partout dans le monde. Interpol accorde une grande importance à cette question. L'entretien a porté aussi sur la situation des chrétiens d'Orient et sur les moyens de faire face à ce qu'endurent les habitants de la région, plus particulièrement les chrétiens d'Orient, au niveau des menaces terroristes et des dangers qui planent sur leur vie et leurs biens, ce qui les pousse à l'exode. »
M. Murr a en outre indiqué qu'il avait évoqué avec le Saint-Père la situation au Liban « et le danger de la vacance à la présidence de la République ».



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Mgr Ignace Joseph III Younan : "Les chrétiens ne peuvent pas assurer seuls leur avenir au Moyen-Orient" - Catholicisme - La Vie

Mgr Ignace Joseph III Younan : "Les chrétiens ne peuvent pas assurer seuls leur avenir au Moyen-Orient" - Catholicisme - La Vie
4/3/2015-Mgr Ignace Joseph III Younan : "Les chrétiens ne peuvent pas assurer seuls leur avenir au Moyen-Orient"

Quel est selon vous l'objectif de Daech dans cette région du Khabour ?

Je pense que l'objectif principal de l'État islamique est d'imposer la charia islamique poussée à l'extrême. Ses hommes cherchent donc à convertir par la force les croyants d'autres religions et plus généralement tout ceux qui n'adhèrent pas à leur vision de l'islam.

Dans cette région du Khabour où se trouvent de nombreux villages chrétiens, des troubles laissaient augurer le pire. Une partie importante de la province de Hassaké avait été envahie par les fanatiques de l'État islamique et les chrétiens avaient déjà commencé à fuir devant le danger. Au dire des témoins, pas plus du quart des habitants des deux rives de la rivière Kahbour restaient encore dans leurs villages au moment de l'offensive de l'État islamique du 23 février au petit matin.

En plus des dizaines de chrétiens enlevés par l'État islamique, y a-t-il eu des morts ?

Je ne dispose toujours pas du nombre exact de personnes tuées à la suite de la razzia de Daech. La situation est chaotique avec des déplacés qui se sont réfugiés dans plusieurs endroits. On ne sait pas comment sont traitées les personnes qui ont été enlevées. Mais on peut concevoir que ces attaques ont été meurtrières étant donnée la haine que nourissent ces fanatiques contre les minorités chrétiennes. Mgr Jacques Behnan Hindo, évêque syriaque catholique d'Hassaké, et Mgr Afrem Nathanael, évêque de l'Église assyrienne d'Orient, m'ont dit qu'ils avaient présidé la semaine dernière aux funérailles d'une douzaine de personnes décédées à la suite de l'invasion de Daech.

> A lire aussi : L'histoire se répète pour les assyriens


Comment se passe l'accueil des réfugiés de la région du Khabour dans les villes de Hassaké et Kameshli ?

La population fuyant les villages dévastés n'avait d'autre refuge que la ville de Hassaké à une quinzaine de km à l'est. Au moins deux mille personnes y ont été accueillies le 23 février dans des salles paroissiennes, des églises et des écoles privées. D'autres familles ont fui vers Kameschli au nord.

Les habitants et le clergé de ces villes se sont mobilisés pour ces réfugiés en majorité assyriens. Il n'y a aucune dissension entre les différentes confessions catholique, orthodoxe, arménienne ou assyrienne. Les deux évêques de Hassaké cités plus haut sont restés sur place. À l'image du vrai bon pasteur, ils se sont fait messagers d'amour et de justice sans aucune discrimination, faisant face au mieux aux drames que subissent leurs communautés.

Que pensez-vous de l'action de milices chrétiennes ? Est ce une solution pour les chrétiens de la région ? 

Ces milices chrétiennes sont de mon point de vue un moindre mal. Selon moi, elles doivent uniquement avoir une action d'auto-défense afin de protéger les familles et les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants... Il est vrai que le manque d'armement adapté pour repousser des bandes de criminels bien équipés et le nombre relativement restreint des combattants chrétiens font hésiter bien de personnes sur le sujet, parmi lesquelles beaucoup de responsables des différentes Églises d'Orient ! Mais quelle est l'alternative ? Voudrait-on que nos communautés soient massacrées et égorgées comme des moutons ? Personnellement, je soutiens ceux qui voudront se défendre et éventuellement mourir dans l'honneur de combattre le mal et défendre les innocents...

Les villes de Hassaké et Kameshli où se sont réfugiés beaucoup de chrétiens du Khabour sont-elles sécurisées où risquent-elles à leur tour de tomber aux mains de l'Etat islamique ?

Jusqu'à maintenant Hassaké et Kameshli sont protégées. C'est ce que me dit Mgr Hindo qui refuse absolument de quitter son poste à Hassaké et d'abandonner ses fidèles. Selon lui, l'armée syrienne et les défenseurs kurdes sont visiblement présents dans la ville. Des milices chrétiennes et celles de la défense populaire assistent leurs troupes.

Quelles sont les perspectives pour les chrétiens de cette région et plus généralement au Moyen-Orient? 

Concernant la survie des chrétiens au Proche-Orient, je l'ai dit et je le répète encore : il incombe aux démocraties occidentales de se réveiller pour repousser le danger de l'islam politique, lequel s'incarne à présent sous la forme de Daech et d'autres organisations terroristes se réclamant de l'islam.

Les chrétiens ne pourront pas s'assurer eux-mêmes un avenir sûr. Ils attendent que les pays de l'Ouest soient fidèles aux principes inscrits sur leurs frontons « Liberté, Egalité et Fraternité », pour tous les peuples et tous les pays, surtout ceux du bassin méditerranéen. Je pense que l'Union européenne doit particulièrement assumer cette mission avec courage et unité, car cette Méditerranée n'est pas l'obstacle mais c'est bien une voie qui relie le Moyen-Orient à l'Europe.



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Qui sont les nouveaux « chercheurs spirituels » ? | La-Croix.com - France

Qui sont les nouveaux « chercheurs spirituels » ? | La-Croix.com - France
« Des croyants malgré eux »

Pratiquants réguliers pour un tiers d'entre eux, ces « chercheurs spirituels » privilégient surtout les pratiques corporelles et artistiques et la méditation.

Ils sont plus nombreux à croire en Dieu que l'ensemble de la population française, mais pour eux, Dieu est surtout « une présence à l'intérieur de soi », « une force, une énergie ». Ils sont également plus nombreux à croire en une forme de vie après la mort que le reste des Français, mais il s'agit pour eux d'une « survivance de l'esprit » ou d'une « réincarnation dans un autre être vivant ».

Ils se disent très intéressés par le christianisme et le bouddhisme mais aussi par le chamanisme et l'hindouisme, l'islam les attirant en revanche très peu.

Ils, c'est-à-dire les nouveaux « chercheurs spirituels » tels qu'ils se révèlent dans la vaste enquête menée en 2013-2014 par le Gerpse, Groupe d'étude sur les recherches et les pratiques spirituelles émergentes, et pilotée par Philippe Le Vallois, chercheur associé à l'université de Strasbourg et responsable de l'Observatoire des nouvelles croyances au sein de la Conférence épiscopale.

Une démarche de développement personnel

Premier constat : ces nouveaux chercheurs spirituels – majoritairement des femmes âgées de 50 à 64 ans et diplômées d'études supérieures – tiennent beaucoup à la distinction entre spiritualité (qui rime pour eux avec unité, ouverture, aspiration) et religion (perçue comme division, fermeture, contrainte). Ce qui ne les empêche pas d'insister sur le discernement et sur les dispositions qui favorisent la quête spirituelle : la confiance en tête (69 %), suivie de peu par la persévérance, l'écoute et le silence.

Ils revendiquent en priorité, pour trois quarts d'entre eux, une démarche de développement personnel, puis une démarche thérapeutique au sens de « transformation progressive de soi » (47 %), et enfin une démarche explicitement qualifiée de religieuse (30 %).

Ce qu'ils cherchent ? D'abord « comprendre leur être profond et s'y relier » (71 %), « trouver un équilibre et s'unifier » (70 %) et « vivre en plénitude l'instant présent » (63 %). Des aspirations qui renvoient à « l'intime conviction qu'il existe un niveau de vérité de soi-même, souvent caché, toujours meilleur, dont la recherche personnelle permettrait de s'approcher », analyse le Gerpse.

Cette enquête éclaire également le parcours religieux des chercheurs spirituels  : parmi ceux qui se revendiquent chrétiens (62 % de l'échantillon), 81 % ont été élevés par des parents chrétiens avec un parcours fondé sur la « transmission » ; 12 % des enfants de parents sans religion témoignent d'un parcours de « découverte », et 6 % élevés dans une autre religion témoignent d'une « conversion ».

 « On peut revendiquer la même religion que celle dans laquelle on a été élevé mais lui donner des contenus très différents », précisent les enquêteurs en soulignant que, parmi ceux qui se présentent comme chrétiens, 37 % s'estiment loin de leur religion d'origine.

 « L'inverse d'un bricolage spirituel » 

Toujours selon l'enquête, près d'un tiers de ces nouveaux chercheurs sont des pratiquants réguliers dans leur tradition, un taux bien supérieur à la moyenne nationale (11 %). « On entend souvent parler de bricolage spirituel, de dilettantisme, de zapping ou même de syncrétisme… En fait, c'est l'inverse, car même lorsqu'ils s'intéressent à d'autres cultures religieuses que les leurs, ils s'investissent avec sérieux et persévérance ; et leur itinéraire, parfois peu linéaire, apparaît tout de même assez cohérent », constate Philippe Le Vallois.

Autre idée battue en brèche : la recherche spirituelle favoriserait l'individualisme, voire l'égocentrisme, ainsi que le désengagement sociétal. Bien au contraire, les personnes interrogées pratiquent la solidarité, l'ouverture aux autres, et ont le souci de s'informer comme le prouvent les titres de presse le plus souvent cités (La Vie, La Croix, Panorama, Études…), ce qui ne les empêche pas d'exprimer une méfiance vis-à-vis des institutions ecclésiales ou politico-sociales.

Des pratiques

 « La démarche spirituelle ne consiste pas à fuir le monde, mais à donner de l'épaisseur au monde, à s'en extraire pour y replonger ensuite, plus riche », écrivent les sociologues. Pour ces chercheurs spirituels, précise Philippe Le Vallois, « il faut d'abord travailler à se changer soi-même avant de militer pour changer le monde ».

Quant aux activités suivies par ce public, elles privilégient massivement l'expérience et consistent, pour près de deux tiers d'entre eux, en des pratiques corporelles et énergétiques (zen, yoga, respiration, qi gong, reiki, jeûne…), de la méditation (59 %) et des pratiques artistiques (mantras, danse biodanza, peinture d'icônes, calligraphie, stage de clown… pour 47 %).

Ce qui interroge Philippe Le Vallois : « Comment mieux montrer la place du corps et favoriser l'expérience dans nos centres spirituels catholiques ? Comment l'Église, si riche en outils spirituels, peut-elle les actualiser pour aider ces chercheurs à progresser ? » 

Près de 6 000 réponses analysées

Créé en 2010, le Groupe d'étude sur les recherches et pratiques spirituelles émergentes (GERPSE) a lancé en 2013, dans le cadre de l'université de Strasbourg, une grande enquête sur les nouveaux chercheurs spirituels. À partir de 24 centres spirituels, dont 17 d'origine confessionnelle – le Forum104, le Centre Assise et l'Espace bouddhiste tibétain à Paris, le Prieuré Saint-Augustin à Angers, etc. – et 7 d'origine non confessionnelle – Ateliers de croissance personnelle à Strasbourg, Terre du ciel (Saône-et-Loire), Centre Trimurti (Var), etc. – associés à l'enquête, 50 080 questionnaires ont été envoyés à toutes les personnes ayant suivi une activité au cours des cinq dernières années. Parmi les 7 931 questionnaires complets et validés, 5 764 ont été finalement retenus. Un échantillon considérable, sans doute le plus important pour une telle enquête (1).



Envoyé de mon Ipad 

Mgr Raï, patriarche maronite libanais : « Certains pays sont en train de jouer avec le feu ! » | La Tribune de Terre Sainte

Mgr Raï, patriarche maronite libanais : « Certains pays sont en train de jouer avec le feu ! » | La Tribune de Terre Sainte
3/3/2015-

MGR RAÏ, PATRIARCHE MARONITE LIBANAIS : « CERTAINS PAYS SONT EN TRAIN DE JOUER AVEC LE FEU ! »

Mgr Bechara Raï, le patriarche maronite libanais, était l'invité de la matinale « spéciale Beyrouth » de France Inter, le 2 mars 2015 (intégral de l'émission à retrouver ici). Il y a évoqué la situation des chrétiens d'Orient au Liban, mais aussi l'influence de « certains pays » dans l'émergence de Daech.  

Morceaux choisis :

« Cette force de Daech d'où vient-elle? Ils sont appuyés, soutenus, ils ont des liens avec des États de la région. »

« Quand vous dites État islamique, vous les respectez. »

Si la communauté internationale persiste dans cette politique, cela va vider le Moyen Orient des chrétiens. De tous ces habitants. Certains pays sont en train de jouer avec le feu ! Ce n'est pas mon rôle de dire qui, mais ce jeu politique menace le monde entier. »

« Je n'ai jamais cru aux Printemps arabes. Ces manifestations populaires ont été remplacées par des mouvements intégristes »

« Au Liban, nous sommes experts dans le respect des autres religions. Nous, chrétiens d'orient, avons créé la modération islamique. Nous voulons rester ici pour véhiculer ces valeurs de modernité. »

Retrouvez l'interview de Mgr Bechara Raï par Léa Salamé :




Envoyé de mon Ipad 

mercredi 4 mars 2015

Chrétiens d’Orient : actualité de la Croix - Témoins de la foi - Agir | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Chrétiens d'Orient : actualité de la Croix - Témoins de la foi - Agir | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

CHRONIQUE | L'éditorial de la semaine | 04/03/2015 | Numéro 1938 | Par Aymeric PourbaixChrétiens d'Orient : actualité de la Croix

Les images ont fait le tour du monde. En quelques heures, la nouvelle vidéo djihadiste a suscité des commentaires indignés. Une réunion de crise est envisagée à l'Onu, pour répondre au « sectarisme » et à « l'extrémisme violent ». De quoi s'agit-il ? D'une nouvelle décapitation d'otages ? Non, de la destruction de frises archéologiques en Irak : livres, bas-reliefs et statues de taureaux du VIIe siècle avant J.-C. Certes précieux, mais beaucoup moins que la vie de centaines de paysans chrétiens, femmes et enfants compris, enlevés dans le nord-est de la Syrie et dont dix-neuf ont été libérés après jugement par un tribunal islamique – pour quelle faute ?

Pourquoi ce peu d'empressement de la communauté internationale à protéger la diversité religieuse dans la région ? Seul parmi les États, le Saint-Siège soutient qu'il ne peut y avoir de Proche-Orient sans chrétiens. Qui d'autre pour dénoncer l'« intolérable brutalité » (dixit le pape François) qui fait d'eux, en Syrie et en Irak, une cible désormais privilégiée des islamistes ? Selon un jésuite syrien, le Père Mourad Abou-Seif, le message est clair : à travers les chrétiens d'Orient, c'est l'Occident qui est visé comme le « peuple de la Croix », mots utilisés lors de l'exécution des vingt et un Coptes égyptiens fin février.

À travers les chrétiens d'Orient, l'Occident est visé comme le « peuple de la Croix ».

En face, tout se passe comme si l'Occident nanti et sécularisé avait, par son inaction, tiré un trait sur l'Orient chrétien. Curieuse convergence de vues avec les djihadistes, pressés d'étendre le califat en vidant la région de ses minorités religieuses… Et combien les pétrodollars de la Péninsule arabique auront-ils pesé dans cette stratégie occidentale ?

En attendant des réponses claires, le mystère de la Croix s'actualise sous nos yeux. Dans cette région où le Christ est né, les chrétiens font mentir le choc des civilisations en se dévouant pour soulager les souffrances, sans distinction de religion. Bien qu'abandonnés de presque tous, ils souffrent pour leur foi, parfois jusqu'à en mourir. Et pardonnent à leurs bourreaux…

Combat dérisoire, diront certains, voire perdu d'avance au regard de l'histoire récente. Pourtant, à l'issue de ce combat prodigieux que fut la Passion du Christ, où la vie et la mort s'affrontèrent, la Croix seule a été capable de soulever l'Histoire, disait le théologien Louis Bouyer, et de lui donner un sens. En Égypte, l'évolution récente du régime en faveur des chrétiens en est un signe avant-coureur. La vraie révolution arabe ?

Mais si la victoire est acquise – telle est notre espérance –, le Christ est en agonie jusqu'à la fin du monde, écrivait Pascal. En l'Église et en chacun de nous. Il ne faut donc pas dormir pendant ce temps-là ! En donnant « la priorité à la foi », expliquait Mgr Louis Sako, patriarche chaldéen d'Irak, les martyrs sont ainsi « un appel à la conversion » pour l'Occident et sa culture de « l'individualisme, du plaisir et de l'argent ». 



Envoyé de mon Ipad 

SYRIE - Déclarations du Vicaire apostolique d’Alep après le refus des milices



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 4 mars 2015 14:09:09 UTC+2
ASIE/SYRIE - Déclarations du Vicaire apostolique d'Alep après le refus des milices de l'opposition syrienne d'accepter une trêve à Alep

Alep (Agence Fides) – Le refus opposé par les forces de l'opposition en ce qui concerne une trêve humanitaire à Alep proposée par l'envoyé de l'ONU, Steffan de Mistura, représente « un fait grave » et démontre, une fois encore, que le conflit syrien « ne s'achèvera que lorsque telle sera la volonté de toutes les forces qui l'alimentent de l'extérieur ». C'est ce qu'affirme S.Exc. Mgr Georges Abou Khazen OFM, Vicaire apostolique d'Alep pour les catholiques de rite latin, à propos du refus de l'hypothèse de cessez-le-feu visant à porter des aides à la population de la ville martyre opposé par ces groupes – y compris ceux soutenus par l'Occident.
L'envoyé de l'ONU a par ailleurs indiqué que le gouvernement syrien s'était déclaré disponible à une trêve de six semaines. Sur l'autre front, la galaxie des oppositions militaires – qui comprend des groupes djihadistes tels qu'al-Nusra et d'autres, minoritaires et sans influence, reconnus et soutenus par des pays occidentaux – a répondu ne pas être disposée à prendre en considération le plan s'il ne comporte pas également la sortie de scène finale de Bashar el-Assad et de son entourage, qui devraient être jugés pour crimes de guerre.
Les groupes d'opposition faisant partie de la Commission révolutionnaire d'Alep ont jusqu'ici refusé de rencontrer De Mistura, affirmant qu'une trêve prolongée aurait seulement pour effet de renforcer les positions de l'armée régulière. « La netteté du refus – souligne dans un entretien accordé à Fides le Vicaire apostolique d'Alep – confirme à sa manière le fait que nous tous avons sous les yeux depuis longtemps : la guerre se poursuivra tant que les puissances étrangères voudront l'alimenter. Américains et turcs viennent de déclarer avoir un plan de soutien et d'entraînement des groupes rebelles pour les trois prochaines années. Ils ont donc déjà prévu que la guerre durera encore trois ans et la population, ici, continuera à souffrir et à mourir pendant encore trois ans… Avant les révoltes, les 900 Km de frontière de frontière avec la Turquie étaient gardés et si par hasard un berger passait la frontière pour récupérer une brebis lui ayant échappé, ils tiraient et le tuaien t. Maintenant, des milliers de miliciens entre par là en Syrie avec des armes lourdes alors que les réfugiés qui, de Syrie, tentent d'aller de l'autre côté pour fuir les violences des djihadistes, sont refoulés ».
Face à ce scénario tragique – explique l'Evêque – il ne reste que l'espérance qui naît de la foi. « Comme Saint Paul, nous espérons contre toute espérance parce que nous savons par expérience que Notre Seigneur est grand et bon. Notre destin est entre Ses mains et non pas dans les manœuvres intéressées de l'un ou l'autre des puissances du monde, aussi grande qu'elle soit ». (GV) (Agence Fides 04/03/2015)

Une lecture arabe du pontificat du pape François



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 3 mars 2015 20:53:46 UTC

Une lecture arabe du pontificat du pape François
Par la journaliste libanaise Hala Homsi

Robert Cheaib

ROME, 3 mars 2015 (Zenit.org) - « Le pape François est très populaire au Moyen-Orient, surtout au Liban. Il est aimé par le peuple et sa figure est omniprésente ». Même « d'un point de vue musulman, c'est un chef très respecté pour sa parole et ses positions », affirme la journaliste libanaise Hala Homsi.

Deux ans après la renonciation du pape Benoît XVI et l'élection du pape François, la journaliste, spécialiste en questions religieuses pour le journal libanais Annahar depuis 1995, offre aux lecteurs de Zenit sa lecture de cette page d'histoire de l'Église catholique.

Zenit - Quelle est votre lecture de l'événement historique de la renonciation de Benoît XVI, deux ans après cet événement ?

Hala Homsi - La renonciation du pape Benoît XVI est un événement plus qu'historique. Le pape a suscité un vent de réformes dans l'Église, plus que n'importe quel discours réformateur, incarnant un courage sans précédent. Par cette renonciation, il a ouvert une nouvelle pratique, changeant une tradition qui touche la position même du pape, à travers un geste qui ne s'était pas produit depuis des siècles.

Le moins que l'on puisse dire est que son choix a manifesté sa personnalité : l'humilité d'un grand théologien, le courage du penseur, le caractère de l'écrivain prolifique qui a préféré se retirer avec ses livres plutôt que de poursuivre ce rythme fatiguant pour lui et pour l'Église. Il a agi dans le sillage des hommes libres. C'est un pape libre.

D'après vous, les raisons de cette renonciation ont-elles été comprises ?

Peut-être la renonciation a-t-elle été faite pour des raisons de santé. Mais ce qu'il a fait n'était pas facile. Sa renonciation à mis à l'épreuve la solidité de l'Église avec une situation inhabituelle : celle de la présence de deux « papes » au Vatican. Avec la présence de nostalgiques qui célèbrent encore le pape démissionnaire.

Un autre aspect intéressant de la renonciation du pape Benoît est que, bien qu'elle ait eu lieu il y a plus de deux ans, elle est loin d'être archivée. Ce fait a poussé son secrétaire, Mgr Georg Gänswein, à affirmer, le 12 février 2015, que la renonciation de Ratzinger « a été faite sans aucune pression extérieure », répondant à des rumeurs selon lesquelles le pape aurait renoncé sous des pressions. Ces soupçons sont naturellement soulevés avec des intentions malveillantes, venant du mécontentement de certains envers le pontificat de François.

Mais il reste que la renonciation a été faite par un homme fort, et non par un homme faible.

Le pontificat du pape François représente pour certains un « printemps évangélique » dans l'Église. Êtes-vous de cet avis ?

La force du pape François consiste dans sa capacité à rapprocher la papauté des croyants et à approcher l'Église de son peuple et des pauvres. Et ceci s'est produit dès le premier instant de son élection. C'est une révolution dans la papauté. Le pape François vit ce qu'il croit, même si cela nécessite une rupture du protocole et des pratiques. Cela s'est manifesté dès le début et les croyants ont touché du doigt la manière dont le pape agit et dont il incarne l'Évangile devant eux.

La force de François est d'être proche des pauvres. C'est un pape qui réconcilie l'Église avec le peuple et qui rappelle aux ecclésiastiques « la Parole » et les ramène aux sources. C'est pourquoi il est le pape qui nettoie le visage de l'Église après les scandales qui l'ont souillé.

Un printemps évangélique ? Pour beaucoup, oui. Et dans une perspective journalistique, je vois que le pape François inscrit dans le corps ecclésial un grand esprit de renouveau. La question qui demeure cependant : Jusqu'où le laissera-t-on faire ? Réussira-t-il à mener à bien son entreprise réformatrice ? Sa mission ne sera sans doute pas du tout facile.

Que pensez-vous, en revanche, de ceux qui accusent le pape François d'être « communiste » ?

Ce ne sont que des commérages nocifs. Puissent les communistes avoir été comme le pape François ! On les aurait appelés « évangéliques » (en référence à l'Évangile) ! C'est un fait que le pape a des partisans et des opposants. Il a des ennemis dans la curie, dans l'Église et en dehors d'elle. Son style réformateur ne plaît pas à tout le monde. Les accusations qui le concernent, comme celle d'être communiste, chaotique ou « destructeur de la dignité de la papauté » sont des tentatives nocives qui trahissent une reconnaissance de la bataille réformatrice que mène le pape.

Le pape François a porté une attention particulière au Moyen-Orient, notamment avec la prière pour la paix en Syrie, la visite en Jordanie et en Palestine (reconnaissant de facto l'État palestinien), la prière avec le président palestinien et le président israélien au Vatican. Comment résumez-vous l'image qui s'en dégage au Moyen-Orient ?

Le pape François est très populaire au Moyen-Orient, surtout au Liban. Il est aimé par le peuple et sa figure est omniprésente. Sur le plan chrétien, ses homélies quotidiennes et toutes ses activités sont très suivies, en particulier grâce à la couverture des médias chrétiens qui ne tardent pas à rapporter ses activités et les célébrations qu'il préside.

D'un point de vue musulman, c'est un chef très respecté pour sa parole et ses positions. Si les Libanais pouvaient exprimer un désir, ce serait que le pape François vienne en visite au Liban, comme l'ont fait le pape Benoît et saint Jean-Paul II. Une telle visite porterait beaucoup de fruit pour la nation.

Considérant les drames qui se vivent au Moyen-Orient et ailleurs, quelles initiatives espérez-vous de la part du pape ?

Il y a dans les cœurs une grande peur vis à vis de l'avenir, à cause de l'expansion de daesh et de sa férocité. Les chrétiens sont devenus des « projets » de martyre prêts à être exécutés. Ils ont été dispersés, pillés dans leurs maisons, leurs terres. Est-il normal que les chrétiens aient besoin de protection sur leurs terres d'origine ?

Le Saint-Père a eu de grandes initiatives. Il continue à être la voix forte des chrétiens devant la communauté internationale. Il est important aussi qu'il soutienne les chrétiens de langue arabe sur leurs terres d'origine, à travers des projets et des initiatives qui renforcent leur présence. Un exemple pourrait être la promotion des médias chrétiens qui ont un grand rôle dans la diffusion de la Parole, dans l'affermissement des chrétiens et dans leur croissance. C'est sans aucun doute le moment de travailler, et il y a beaucoup de travail.

Traduction de Constance Roques

En Syrie, libération d’une vingtaine d’otages chrétiens assyriens | La-Croix.com - Monde

En Syrie, libération d'une vingtaine d'otages chrétiens assyriens | La-Croix.com - Monde
En Syrie, libération d'une vingtaine d'otages chrétiens assyriens

Les photos des chrétiens pris en otage le 23 février dernier diffusées par Daech sont soulignées de la mention : « Libération de chrétiens qui n'ont pas combattu l'État islamique ».

Pour les responsables religieux chrétiens, il est dangereux de voir se former des milices revendiquant leur combat contre Daech au nom de leur foi chrétienne.

« Il s'agit d'un petit groupe, si on le compare aux centaines de chrétiens encore prisonniers », a indiqué lundi 2 mars Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi, à propos de la libération de 19 chrétiens assyriens, dimanche 1er mars.

Ces 19 habitants du village de Tel Goran, enlevés le 23 février par Daech, comptent deux femmes. L'un d'elles, enceinte, a été contrainte de laisser sa fille de 6 ans aux mains des djihadistes.

« Les négociations se poursuivent afin de libérer également les autres et nous espérons que cela sera possible », a ajouté l'évêque. En effet, les responsables des Églises et communautés locales cherchent à négocier avec Daech, par le biais d'une médiation opérée par des responsables tribaux locaux musulmans.

« Le moment est délicat et toute initiative ou parole non calibrée et prise sans pondération peut augmenter les risques pour tous », a ainsi alerté Mgr Hindo.

Une critique des milices chrétiennes

Ce dernier a par ailleurs critiqué la réaction des milices d'autodéfense de l'Assyrian Democratic Movement (ADM) présentes en Irak. Celles-ci se sont déclarées prêtes à intervenir en territoire syrien pour défendre les chrétiens de Jézirah contre les attaques de Daech, dans un communiqué publié lundi 2 mars.

« En cette circonstance de guerre, citer les milices chrétiennes peut alimenter des équivoques et des instrumentalisations, en augmentant les risques pour les personnes enlevées », a ainsi commenté l'archevêque d'Hassaké-Nisibi.

« Si elles veulent combattre le califat, elles doivent s'enrôler dans les forces régulières ou dans les rangs des milices kurdes sans créer d'autres milices confessionnelles », a-t-il précisé, tout en reconnaissant que les milices kurdes et l'armée syrienne, qui « ont repris le contrôle de secteurs de la zone proche de Quamishli (…) n'ont pas encore tenté de reprendre les villages assyriens de la vallée de la rivière Khabur ».

Photos diffusées par l'État islamique

En effet, sur Twitter, le journaliste de France 24 et analyste Wassim Nasr annonçait dès le 1er mars la libération par l'État islamique de « 28 assyriens chrétiens », après, précisait-il, »un jugement du tribunal islamique de Chadadi ». Mardi 3 mars, il diffusait, toujours sur son compte Twitter, les photos de cette libération « d'un nombre de chrétiens assyriens de Tal Kouran ». Diffusées par Daech, celles-ci sont effectivement accompagnées de la mention « Libération de chrétiens qui n'ont pas combattu l'État islamique ». 

Parmi les commentaires accompagnant ces photos, la mention de l'existence de « milices chrétiennes » revient ainsi comme motif pour leur enlèvement.

En revanche, et toujours selon le journaliste Wassim Nasr, « les informations concernant le paiement de rançons sont invérifiables pour le moment » et « aucune information fiable » n'est encore disponible « sur le sort réservé au reste des otages assyriens chrétiens toujours entre les mains de l'État islamique ».



Envoyé de mon Ipad 

Moscou, apôtre des chrétiens d’Orient - LeTemps.ch

Moscou, apôtre des chrétiens d'Orient - LeTemps.ch
3/3/2015-Moscou, apôtre des chrétiens d'Orient
De passage au Palais des Nations, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s'est posé en défenseur des chrétiens d'Orient . (Mark Henley/Panos Pictures)

A Genève, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, se pose en défenseur des valeurs chrétiennes face à l'Etat islamique. Ases yeux, la «guerre des civilisations» passe aussi par l'Ukraine

C'est muni d'un bâton de pèlerin que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, est arrivé à Genève. En marge de l'ouverture de la session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, lundi, le Conseil connaît une activité diplomatique proprement ahurissante: le dossier nucléaire iranien, la guerre en Ukraine, la lutte contre le terrorisme, l'avenir de Cuba… Tous ces dossiers étaient au menu de la visite du Russe, un habitué de Genève. Mais à ces questions brûlantes, il en a ajouté une autre, qui a occupé l'essentiel de son séjour: la défense des chrétiens d'Orient.

«Nous sommes devant ce qui apparaît comme un réel génocide», en venait à dire Lavrov, au Palais des Nations de l'ONU, flanqué notamment de ses alter ego libanais Gebran Bassil, et arménien Edouard Nalbandian. Aux yeux du responsable russe, le monde est plongé dans une situation qui a tout à voir avec une «guerre des civilisations». En Irak, en Syrie, en Libye, les populations chrétiennes sont en première ligne de ce combat, suggère Lavrov, en faisant référence aux persécutions, aux massacres, aux déplacements forcés et aux autres «crimes atroces» dont elles sont les victimes face à l'organisation de l'Etat islamique, sous les yeux impassibles des Occidentaux.

Cette guerre de civilisations, dans laquelle le pouvoir de Moscou s'est assuré le soutien décidé de l'Eglise orthodoxe russe, a une origine claire, à en croire Sergueï Lavrov. Et elle est exclusivement politique: lors des Printemps arabes, soulignait-il, «la Russie a tout fait pour que le pouvoir ne soit pas remis aux mains des extrémistes». Elle n'a pas été écoutée. Le chef de la diplomatie russe en veut pour preuve, «la tragique situation qui règne actuellement en Syrie». Cette situation n'a rien à voir avec la brutalité démontrée par le régime syrien, dès les premières heures des soulèvements populaires, il y a bientôt quatre ans. Au contraire, le régime de Bachar el-Assad, un allié de la Russie, «était un modèle unique de coexistence pacifique», assure Lavrov.

Le message de la Russie lors de cette session du Conseil des droits de l'homme revient ainsi à lancer un appel à la communauté internationale afin que, au-delà des actions militaires entreprises par la coalition internationale contre l'Etat islamique en Irak et en Syrie, elle «se mobilise pour défendre les valeurs religieuses».

Mais le cadre de cette mobilisation espérée ne se limite pas à l'Orient. «En Ukraine aussi, depuis qu'a eu lieu un coup d'Etat anticonstitutionnel, des églises sont détruites, des prêtres orthodoxes sont tués, des gens sont discriminés à cause de leur religion», analyse un Sergueï Lavrov qui, peu avant, lors de son discours devant le Conseil, avait assimilé explicitement le pouvoir ukrainien aux ­crimes commis par le régime nazi.

Poursuivant sur sa lancée, le ministre russe voit d'ailleurs à l'œuvre d'autres ramifications de cette guerre, au sein même de l'Europe occidentale. «Il n'est plus politiquement correct d'affirmer les valeurs traditionnelles européennes, tandis que les cimetières sont vandalisés, et que les églises sont saccagées», assure-t-il. L'Europe, en un mot, «s'éloigne de ses idéaux moraux». Elle «trahit les idéaux des libérateurs du continent» lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Cette manière de placer les secousses proche-orientales sur le registre d'une guerre plus vaste a fait le miel de ceux qui entouraient le responsable russe. «Nous ne pouvons pas nous en tenir à de simples critiques verbales», enchaînait le Libanais chrétien Gebran Bassil, pour qui la stratégie de ceux qui financent et soutiennent l'Etat islamique – qui est «très subtile» – vise à reconfigurer l'ensemble du Proche-Orient sur des lignes confessionnelles, ce qui ferait disparaître de la carte l'ensemble des chrétiens d'Orient.

Pour l'Imperial Orthodox Palestine Society, qui dit œuvrer depuis 130 ans en faveur des chrétiens d'Orient, l'entrée en matière de Sergueï Lavrov permettait d'aller plus loin, lors de la même ­conférence. Les sanctions internationales (qui frappent des dignitaires russes en rapport avec la guerre en Ukraine) «se trompent de cible», affirmaient ses dirigeants, puisqu'elles font le lit des «barbares terroristes».

Ancienne membre de la Douma, le parlement russe, Natalia Narotchnitskaïa, brandissait ainsi la vraie menace: en Europe occidentale, soulignait-elle, «les prêtres affichent aujourd'hui leurs doutes plutôt que leurs convictions, au contraire des musulmans qui offrent une vision du monde bien plus attractive». Ainsi, il y a de bonnes raisons de croire, concluait-elle, que l'Europe (de l'Ouest) deviendra, tôt ou tard, «un territoire musulman».



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Aoun appelle à venir en aide aux chrétiens d'Orient - L'Orient-Le Jour

Aoun appelle à venir en aide aux chrétiens d'Orient - L'Orient-Le Jour
3/32015-Aoun appelle à venir en aide aux chrétiens d'Orient

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a appelé mardi matin à venir en aide aux chrétiens d'Orient persécutés par les jihadistes islamistes.

A l'issue d'une rencontre à Rabieh avec les évêques Issam Darwiche, Georges Saliba, Boulos Safar et Roueiss al-Orachalimi, le leader chrétien a dénoncé l'exode des chrétiens de la région. La crise régionale "provoque un exode constant des chrétiens, dont certains se dirigent vers le Liban", a souligné le général Aoun. Nous appelons le monde à contribuer à trouver des solutions à cette crise".

La semaine dernière, plus de 200 chrétiens assyriens ont été enlevés par les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) dans la province de Hassaké au nord de la Syrie.

"Nous ne voulons pas qu'on nous trouve des abris en Europe où ailleurs, a martelé le chef du CPL. Ce peuple qui a vécu pendant des milliers d'années au Levant ne doit pas être traité de la sorte, surtout au moment du centenaire du drame arménien de 1915". Le leader chrétien a toutefois fait remarquer que "les maronites du Liban qui ont subi la famine (sous l'empire ottoman) cette même année, ne font même pas l'objet d'une commémoration".

M. Aoun en a ainsi appelé à la "conscience mondiale (qui ne doit pas) délaisser le Levant". Il a dans ce contexte annoncé qu' "au plan local, une commission verra le jour. Elle agira (...) pour venir en aide aux familles réfugiées, notamment en facilitant leur présence au niveau administratif, auprès des autorités libanaises. Car souvent, ce sont les administrations qui les poussent à rebrousser chemin".

Et de conclure : "Nous ne voulons pas des paroles (...). Nous voulons des actes. Nous appelons les Etats à nous aider en allégeant le fardeau de la guerre (qui sévit dans la région)".



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Sarkozy au Patriarche maronite : « Que les chrétiens de Syrie et du Liban émigrent pour l'Europe, ils n'ont plus leur place au Proche Orient » - Google Groupes

Rappel : Le Président Sarkozy au Patriarche maronite, Monseigneur Raï : << Que les chrétiens de Syrie et du Liban émigrent pour l'Europe, ils n'ont plus leur place au Proche Orient >> 

Lors de l'entrevue du Patriarche maronite, Mgr. Bechara Boutros Raï avec le Président français Nicolas Sarkozy (5 septembre 2011) ce dernier lui aurait demandé : << Puisque les chrétiens ne sont plus que 1,3 million au Liban et 1,5 million en Syrie, pourquoi ne viendraient-ils pas vivre en Europe, sachant que 2 millions de chrétiens irakiens y sont d'ores et déjà réfugiés ? >>. 

D'après le quotidien << Al-Dyar >> citant un membre de la délégation qui accompagnait Mgr. Raï à Paris, le Président Sarkozy lui aurait expliqué que, dans le contexte du choc des civilisations, notamment entre l'Islam et la Chrétienté, il n'y a plus de place pour les chrétiens dans le Machrek Arabe. Il serait donc préférable qu'ils émigrent vers l'Union Européenne composée de 27 États. 

Frappé de stupeur, le Patriarche aurait demandé comment une telle chose pouvait être envisagée. Le Président Sarkozy aurait alors produit un document précisant que plus de 3 millions de chrétiens avaient quitté le Liban les 20 dernières années, et que la région du Moyen-Orient est à la veille de rencontrer de nombreux problèmes. 

De retour au Liban, le Patriarche a tenu des propos contraires à la position de la France. Il a affirmé qu'il avait le devoir d'entreprendre une action à l'échelle du monde arabe tout entier pour la sauvegarde des chrétiens. C'est ainsi qu'il a rencontré le Patriarche Grec Orthodoxe Hazim qui, de son côté, s'était rendu à Moscou pour rencontrer le Patriarche Orthodoxe de Russie. À la suite d'un entretien entre ce dernier et le premier ministre Poutine, le Patriarche Hazim a rencontré le ministre adjoint des Affaires étrangères, qui lui a assuré que la Russie soutiendra le Président Bachar el-Assad jusqu'au bout, qu'elle protégera la communauté des Grecs Orthodoxes et que, de concert avec l'Iran, la Turquie, l'Arabie Saoudite, et la Syrie, elle fera en sorte qu'on ne porte pas atteinte aux chrétiens de Syrie. 

En conséquence, le Patriarche El-Raï, maronite, et le Patriarche orthodoxe se sont mis d'accord pour poursuivre ensemble une politique arabe qui assurerait la protection des chrétiens du Machrek. 

Dans la même veine, le Président Sarkozy aurait expliqué au Patriarche maronite que les Frères Musulmans allaient bientôt prendre le pouvoir en Syrie, qu'ils signeront la paix avec Israël, suivis en cela par le Liban. Et qu'ainsi sera réglée la question du Proche-Orient. 

Le Patriarche lui a alors demandé : <<  Qu'en sera-t-il des réfugiés palestiniens au Liban et ailleurs ? >>. Le Président Sarkozy lui aurait répondu quelque chose comme : << ils resteront là où ils sont ! >>. 

À ces propos, le Patriarche Raï n'a pas pu réprimer son mécontentement, au point que Sarkozy a failli mettre fin à la rencontre. Mais il se serait ravisé en réalisant les conséquences d'un tel comportement sur les relations historiques entre les deux pays. 

C'est donc cette rencontre qui éclaire les propos tenus à Paris par Mgr Raï au sujet des liens étroits entre le désarmement du Hezbollah, la solution du problème au Moyen-Orient et le droit des réfugiés au retour dans leur pays d'origine. Mais aussi le rôle du régime syrien dans la protection des minorités religieuses en général, et des minorités chrétiennes en particulier. 

Et c'est dans ce contexte qu'il faut situer les propos de Denis Pietton, Ambassadeur de France à Beyrouth, quant à la déception suscitée en France par la position du Patriarche, en contradiction avec celle de la France. C'est alors que le Patriarche Raï a exigé des excuses, à défaut de quoi, l'ambassadeur ne serait pas reçu au patriarcat. Des excuses ont probablement été présentées, puisque l'Ambassadeur s'est effectivement rendu à Bkerké (siège du patriarcat) où il a exprimé sa compréhension pour les propos tenus par le patriarche et réaffirmé les relations historiques entre la France et le Patriarcat maronite qui demeurent une importante référence nationale au Liban. 

Traduit de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal 

Date de l'article : 23/9/2011 
Sources (en langue arabe) : 
- Le fil des événements d'après le quotidien libanais Al -Dyar 
http://www.lebanondebate.com/details.aspx?id=55649 

https://groups.google.com/forum/m/#!msg/fr.soc.politique/dMmziySQ1kg/qj1tjk0woBIJ


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/LIBAN - Appel du responsable du Mouvement patriotique libre en faveur de l’accueil des chrétiens fuyant la Syrie



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 3 mars 2015 14:07:15 UTC+2

ASIE/LIBAN - Appel du responsable du Mouvement patriotique libre en faveur de l'accueil des chrétiens fuyant la Syrie

Beyrouth (Agence Fides) – Le Général (2S) Michel Aoun, responsable du Mouvement patriotique libre (MPL), a lancé un appel aux autorités libanaises afin que l'entrée sur le territoire libanais soit facilitée aux nouveaux réfugiés chrétiens assyriens, chaldéens et syriens qui fuient les zones de la province syrienne de Jézirah actuellement attaquées par les djihadistes du prétendu « Etat islamique ». Selon le responsable politique libanais, les dynamiques caractérisant actuellement le Proche-Orient causent l'exode systématique des communautés chrétiennes autochtones de la région où elles sont présentes depuis l'époque apostolique.
« Nous ne voulons pas – a déclaré le Général – que les chrétiens trouvent refuge en Europe ou ailleurs. C'est un crime que de traiter de cette manière des communautés qui vivent en Orient depuis des siècles. Aujourd'hui, est en cours une éradication systématique des chrétiens en Orient ». Les propos en question ont été prononcés au terme d'une rencontre – à laquelle participaient également des représentants de l'Eglise maronite – organisée afin de mettre au point des initiatives de soutien aux familles de réfugiés assyriens et visant à faciliter leur séjour au Liban. Les autorités compétentes ont été invitées à ne pas opposer d'obstacles bureaucratiques à l'entrée des nouveaux réfugiés chrétiens sur le territoire libanais.
Selon ce qu'indique la presse libanaise, plus de 20 chrétiens assyriens en fuite de la province syrienne de Jézirah se trouvent actuellement au poste frontière de Masnaa, à la frontière syro-libanaise, dans l'attente d'obtenir le permis d'entrer. Ces jours derniers, à Beyrouth, des chrétiens assyriens et chaldéens ont organisé une manifestation pour montrer leur solidarité envers les chrétiens enlevés par les djihadistes dans leurs villages de la vallée de la rivière Khabur et pour revendiquer leur identité de « peuples indigènes de la Mésopotamie ».
Les dernières vagues d'immigration assyrienne, syrienne et chaldéenne provenant de Syrie en direction du Liban se sont vérifiées dans les années 1970 puis en 2011, au début des révoltes contre le régime syrien. La question de l'accueil des chrétiens fuyant la Syrie a déjà fait l'objet de confrontation entre les membres du gouvernement libanais après que de récentes mesures gouvernementales aient réduit les possibilités d'accès au territoire libanais pour les réfugiés provenant de Syrie. Ces derniers jours, selon ce qu'indiquent des organisations d'aide locales, les chrétiens assyriens et syriens arrivés au Liban du nord-est de la Syrie, seraient au nombre d'environ 500 mais ce nombre semble destiné à augmenter au cours des prochaines semaines. (GV) (Agence Fides 03/03/2015

EGYPTE - Rencontre du Patriarche copte orthodoxe avec les familles des 21 martyrs et annonce de la décapitation d’un autre copte en Libye



Envoyé de mon Ipad 

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 3 mars 2015 14:07:15 UTC+2
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>
Objet: [Agence Fides] Fides News
Répondre à: no-reply@fides.org

AFRIQUE/EGYPTE - Rencontre du Patriarche copte orthodoxe avec les familles des 21 martyrs et annonce de la décapitation d'un autre copte en Libye

Le Caire (Agence Fides) – Le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II rencontre ce jour, 3 mars, les familles des 21 coptes trucidés en Libye par des terroristes se réclamant du prétendu « Etat islamique ». C'est ce qu'indiquent les sources officielles du Patriarcat copte orthodoxe consultées par l'Agence Fides. La rencontre a lieu dans le village de Samalot, à 25 Km de Minya, dans la province dont était originaire la majorité des victimes des djihadistes. Au cours de la rencontre, le Patriarche orthodoxe remettra aux familles les certificats de décès des victimes, qui attestent leur décapitation.
Dans la journée d'hier, débutant sa première visite dans la province de Minya, le Patriarche copte orthodoxe a affirmé dans une homélie que les martyrs de Libye « ont enrichi l'Eglise de leur sang » et qu'ils ont confessé et témoigné, par leur martyre, la foi au Christ devant le monde entier.
Ces jours derniers, Tawadros II avait déjà réaffirmé que les 21 coptes massacrés en Libye seront célébrés comme martyrs de l'Eglise copte orthodoxe. Entre temps, parvient de Libye la nouvelle du énième assassinat d'un égyptien copte, dont le cadavre a été retrouvé, sans sa tête, à la périphérie de la petite ville de Mechili, en Cyrénaïque. La victime, Mansour Saad Awad, travaillait dans un élevage de volaille de la zone. (GV) (Agence Fides 03/03/2015

Le Point - "France, entends mon cri": rassemblement de soutien aux chrétiens d'Orient à Sarcelles » Chrétiens de la Méditerranée

Le Point - "France, entends mon cri": rassemblement de soutien aux chrétiens d'Orient à Sarcelles » Chrétiens de la Méditerranée
2/3/2015« France, entends mon cri »: rassemblement de soutien aux chrétiens d'Orient à Sarcelles

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Sarcelles (Val-d'Oise) pour dénoncer un « génocide » des chrétiens d'Orient et demander à la France et la communauté internationale d'agir, a constaté une journaliste de l'AFPTV.

A l'appel du Comité de soutien des chrétiens d'Irak, les manifestants, 1.500 selon les organisateurs, 700 selon la police, se sont rassemblés vers midi, peu après la messe, devant l'église Saint-Thomas de cette ville de banlieue parisienne qui compte une importante communauté assyro-chaldéenne.

Munis de pancartes « Votre indifférence me tue », « Je meurs en silence » ou « France, entends mon cri », ils ont défilé jusqu'à la sous-préfecture.

« Je suis là pour dénoncer le génocide qui est en train d'être commis contre les Assyriens, parce qu'on n'en parle pas assez, on a l'impression que ça passe inaperçu », a déclaré dans le cortège Kevin Lapert, 20 ans, Français d'origine chaldéenne.

Au début de la semaine, les jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) ont lancé une attaque contre des villages et hameaux dans le nord-ouest de la province syrienne de Hassaké et enlevé 220 chrétiens assyriens, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

« Nous estimons que ce sont les pays occidentaux, les pays des libertés et des démocraties qui doivent intervenir. Nous, ce que nous faisons, c'est alerter l'opinion publique française d'abord, puis internationale sur le sort tragique des chrétiens d'Orient dont la voix n'est pas entendue », a expliqué Antoni Yalap, président du Comité de soutien des chrétiens d'Irak.

Sur la place de l'église, les manifestants ont déposé une gerbe et lâché des ballons sur lesquels étaient inscrits les noms de quelques villages martyrs tels que Tal Tawil, Tal Arbouch, Tal Hormuz ou Tal Tamen.

« Il faut tout faire pour pouvoir libérer ces villages, pour que les chrétiens puissent rester sur place et que la seule solution ne soit pas l'exil », a souhaité le Père Sabri Anar, curé de Saint-Thomas.

Selon François Pupponi, maire PS de Sarcelles qui les accompagnait, ce rassemblement visait à « soutenir les chrétiens d'Orient qui aujourd'hui, en Syrie et en Irak, vivent un drame terrible ». « On a vu aussi ce qui s'est passé à Mossoul avec la destruction des statues. (…) Malgré les efforts qui sont faits, il faut encore renforcer la lutte contre Daech », a-t-il déclaré à l'AFP.



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lundi 2 mars 2015

Fwd: [Agence Fides] Fides News



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 2 mars 2015 14:34:01 UTC+2
ASIE/SYRIE –– Réflexions de l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké Nisibi à propos de la libération de 19 chrétiens précédemment aux mains des djihadistes

Hassakè (Agence Fides) – Dans l'après-midi du Dimanche 1er mars, 19 chrétiens assyriens ont été relâchés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui les avaient enlevés au cours de l'offensive du 23 février dans la zone de villages chrétiens sis le long de la rivière Khabur, et sont arrivés à Hassaké. « Il s'agit d'un petit groupe, si on le compare aux centaines de chrétiens encore prisonniers du Daesh (le prétendu « Etat islamique » NDT) mais les négociations se poursuivent afin de libérer également les autres et nous espérons que cela sera possible » indique à l'Agence Fides l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo.
Les chefs des églises et des communautés locales cherchent à maintenir des contacts et à mener des négociations avec les miliciens du prétendu « Etat islamique » grâce à la médiation d'un certain nombre de responsables tribaux musulmans locaux. « Le moment est délicat – explique l'Archevêque – et toute initiative ou parole non calibrée et prise sans pondération peut augmenter les risques pour tous ». A ce propos, Mgr Hindo commente négativement le communiqué publié hier dans lequel les milices d'autodéfense présentes en Irak et liées à l'Assyrian Democratic Movement se sont déclarées prêtes à intervenir en territoire syrien pour défendre les chrétiens de Jézirah des attaques des djihadistes. « En cette circonstance de guerre – continue l'Archevêque – citer les milices chrétiennes peut alimenter des équivoques et des instrumentalisations, en augmentant les risques pour les personnes enlevées. Si elles veulent combattre le califat, elles doivent s'enrôler dans les forces réguli ères ou dans les rangs des milices kurdes sans créer d'autres milices confessionnelles ».
Les 19 personnes relâchées Dimanche sont des habitants du village de Tel Goran. Au sein du groupe, se trouvent deux femmes, dont l'une est enceinte. Cette dernière a dû laisser sa fille de 6 ans aux mains des djihadistes. Entre temps, les milices kurdes mais aussi l'armée syrienne ont repris le contrôle de secteurs de la zone proche de Quamishli mais n'ont pas encore tenté de reprendre les villages assyriens de la vallée de la rivière Khabur. « Depuis le début de l'offensive djihadiste sur ces villages – répète l'Archevêque – les incursions aériennes de la coalition internationale contre les positions de l'Etat islamique ont étrangement été suspendues ». (GV) (Agence Fides 02/03/2015)

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ASIE/JORDANIE - Réponses des Conseils pastoraux des Paroisses aux questions posées en vue de l'Assemblée ordinaire du Synode des Evêques sur la famille

Amman (Agence Fides) – Les membres des Conseils pastoraux des Paroisses présentes en Jordanie se sont réunis le 27 février au Centre Notre-Dame de la Paix d'Amman, afin de dialoguer sur les thèmes et les problèmes au centre du prochain Synode sur la famille et de répondre aux 46 questions envoyées à toutes les Eglises locales par le Secrétariat du Synode en tant qu'instrument de préparation et de discernement en vue de la prochaine Assemblée ordinaire du Synode des Evêques, prévue à Rome pour octobre prochain. La réunion a été présidée par S.Exc. Mgr Maroun Lahham, Vicaire patriarcal pour la Jordanie du Patriarcat latin de Jérusalem et a vu la participation de prêtres, de diacres, de religieux et de laïcs appartenant aux Conseils pastoraux de Misdar, Jabal Luweibdeh, Jabal Al Hussein, Tla 'Al-Ali, Jubaiha, Irbid, Husun, Smakieh, et Zarqa.
Au cours de la rencontre, les participants se sont longuement confrontés sur chacune des questions et y ont ensuite apporté des réponses, remettant les questionnaires remplis à l'Archevêque. (GV) (Agence Fides 02/03/2015

Le Pape:Tout faire pour soulager les victimes en Syrie et en Irak



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 1 mars 2015 19:07:52 UTC+2

Tout faire pour soulager les victimes en Syrie et en Irak
Le pape dénonce une "brutalité intolérable"

Anne Kurian

ROME, 1 mars 2015 (Zenit.org) - Le pape François appelle tous les hommes de bonne volonté, « selon leurs possibilités, à tout mettre en œuvre pour soulager les souffrances de ceux qui sont dans l'épreuve », victimes d'une « brutalité intolérable », en Irak et en Syrie.

Le pape a en effet exprimé sa préoccupation pour la situation de ces deux pays, lors de l'angélus de ce dimanche 1er mars 2015 : « Les nouvelles dramatiques de la Syrie et de l'Irak ne cessent malheureusement de nous parvenir, faisant état de violences, d'enlèvements de personnes et d'abus contre les chrétiens et d'autres groupes », a-t-il déclaré.

« Nous voulons assurer à ceux qui sont touchés par ces situations que nous ne les oublions pas, que nous sommes proches d'eux et que nous prions instamment pour qu'il soit mis fin au plus vite à l'intolérable brutalité dont ils sont victimes », a-t-il ajouté.

Le pape a également lancé un appel aux hommes de bonne volonté : « Je demande à tous, selon leurs possibilités, de tout mettre en œuvre pour soulager les souffrances de ceux qui sont dans l'épreuve, souvent pour la seule raison de la foi qu'ils professent.... »

« Prions en silence », a-t-il demandé à la foule présente place Saint-Pierre. Le pape a aussi rappelé qu'il avait « offert la dernière messe de retraite de carême, vendredi dernier [27 février], à cette intention », avec les membres de la Curie Romaine.

Selon les dernières informations de l'agence vaticane Fides, 350 chrétiens des villages de la vallée du Khabur ont été faits prisonniers par les djihadistes de daesh dans la province syrienne de Jézirah, dans le nord-est du pays.

Les djihadistes ont en effet rasé différents villages chrétiens assyriens le long de la rivière Khabur : Tel Tamar, Tel Shamiran et tous les autres villages plus petits, jusqu'à Tel Hermuz. Des milliers de réfugiés ont fui en direction des villes d'Hassaké et de Qamishli.

L'archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi, Mgr Jacques Behnan Hindo, a précisé que les otages – hommes, femmes, enfants, miliciens kurdes – ont été déportés en direction des zones contrôlées par les djihadistes dans la zone de Sheddadi, à 40 Km au sud d'Hassaké.

dimanche 1 mars 2015

Le Liban facilite l'entrée des réfugiés assyriens sur son territoire - L'Orient-Le Jour

Le Liban facilite l'entrée des réfugiés assyriens sur son territoire - L'Orient-Le Jour
1/3/2015-Le Liban facilite l'entrée des réfugiés assyriens sur son territoire

Le ministre libanais de l'Intérieur Nouhad Machnouk a affirmé au quotidien al-Mustaqbal de dimanche avoir demandé aux services de sécurité de faciliter l'entrée des réfugiés assyriens au Liban.

En début de semaine, plus de 220 assyriens ont été enlevés par les jihadistes du groupe État islamique (EI) dans le gouvernorat de Hassaké, au nord de la Syrie. Près de 1 000 familles d'assyriens, soit quelque 5 000 personnes, ont fui leur domicile pour trouver refuge dans les villes de Hassaké et Qamichli, tenues par les forces kurdes.

M. Machnouk a précisé avoir pris cette décision en consultation avec le Premier ministre Tammam Salam. Il a estimé que cette décision ne contredit pas les mesures prises il y a plusieurs mois pour limiter le flux de réfugiés syriens, sachant qu'il s'agit d'une situation humanitaire. 

Le ministre de la Réforme administrative Nabil de Freige a pour sa part estimé que quelque 5 000 assyriens pourrait trouver refuge au Liban.

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