Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 16 juillet 2015

Les coptes d’Égypte encore discriminés au quotidien | La-Croix.com - Monde

Les coptes d'Égypte encore discriminés au quotidien | La-Croix.com - Monde
Les coptes d'Égypte encore discriminés au quotidien

Le président Sissi multiplie pourtant les gestes symboliques à l'égard des chrétiens.

Le site de l'église des Martyrs d'Al-Aour est déjà cerné de hauts murs. À leur sommet, des tiges en métal doivent accueillir du fil barbelé. Le chantier est à peine commencé mais le lieu a déjà l'air d'un camp retranché. À quelques dizaines de mètres, les premières maisons de ce village pauvre du gouvernorat de Minya, en Moyenne-Égypte, apparaissent. La route qui y mène longe la future église, plantée au milieu des champs verdoyants.

Pour les Égyptiens, Al-Aour est associée au massacre de 21 coptes par Daech en Libye en février dernier : 13 d'entre eux en étaient originaires. Dans la cour de l'ancienne église, une immense photographie tirée de la vidéo diffusée par Daech rappelle le drame. Une petite dizaine de policiers armés de kalachnikovs gardent l'entrée. « Je suis heureux que l'État ait décidé la construction d'une nouvelle église : nous pourrons commémorer la mémoire des martyrs, et l'ancienne église était bien trop petite », assure le P. Makkar, le prêtre du village.

> À lire : En Égypte, dévoilement de la première icône des 21 martyrs coptes de Libye

Comité de conciliation avec chrétiens et musulmans

En Égypte, la construction d'églises est soumise notamment à un décret présidentiel. Le président Sissi a autorisé la construction de l'église des Martyrs à Al-Aour juste après le massacre. Un geste contesté par des islamistes locaux dès le mois de mars. « Des musulmans venus d'autres villages ont manifesté. C'étaient surtout des jeunes peu éduqués, estime le P. Makkar. Ils disaient qu'une église était suffisante. La police est arrivée rapidement pour calmer la situation. »

Craignant que les troubles n'empirent, le gouverneur a établi un comité de conciliation réunissant notables chrétiens et musulmans. « Ils ont décidé de déplacer l'église », indique le prêtre copte-orthodoxe, qui assure ne plus avoir peur pour la sécurité des chrétiens, qui représentent presque la moitié du village. Pourquoi, alors, des murs et des barbelés ? Le P. Makkar reste vague : « Pour prévenir d'éventuels problèmes ». La présence policière l'empêchant de parler librement, difficile de savoir si les troubles se poursuivent.

Forte influence des salafistes et Frères musulmans

« Nous prions le même Dieu ! Comment un lieu de mémoire peut-il énerver autant ces gens ? », déplore Malak Choukri, frère d'un des martyrs. « Mais avec l'aide de Dieu, cette église sera construite ». L'armée est chargée du chantier, elle doit finir l'église pour le premier anniversaire du drame. Un pèlerinage y sera organisé chaque année.

Contrairement à ce qui se passe dans les grandes villes du pays, la police et l'armée sont peu présentes à la campagne et les islamistes – salafistes et Frères musulmans – y conservent une forte influence. « Ils ont attisé les frustrations des résidents locaux de ces zones pauvres. Ils leur ont dit que de plus en plus d'églises étaient construites », explique Mohamed Hamdouli. Ces derniers mois, ce dirigeant d'une ONG locale de droits de l'homme a recensé dans la région quatre incidents confessionnels aux conséquences graves.

> À lire : « En Égypte, nous, chrétiens, ne nous sentons plus citoyens de seconde zone »

Deux ans presque jour pour jour après la destitution du président islamiste Mohamed Morsi par l'armée, et malgré les gestes du président Sissi, les chrétiens d'Égypte sont toujours sur le fil du rasoir. « L'État veut montrer qu'il soutient les chrétiens. Mais les autorités travaillent au cas par cas. Il n'y a aucune stratégie pour s'attaquer à la discrimination sociale : la faute supposée d'un chrétien retombe toujours sur l'ensemble de la communauté », explique Ishak Ibrahim, spécialiste des violences sectaires à l'ONG Initiative égyptienne pour les droits individuels.

Au village de Kafr Darwish

Dans le gouvernorat de Beni Suef, entre Minya et Le Caire, le village de Kafr Darwish vit toujours sous haute tension. Au mois de mai, Ayman, un jeune originaire du village qui travaille en Jordanie, postait sur son compte Facebook une image interprétée comme une insulte au prophète Mohammed. « Nous l'avons tout de suite appelé : il nous a assuré que ça ne pouvait être lui, qu'il avait perdu son portable au moment du post », indique Emad Youssef, son frère. Un comité de conciliation a été établi : la famille a dû payer 50 000 livres (5 800 €) pour des projets communs dans le village.

La famille a aussi été expulsée temporairement, sur demande de la sécurité d'État. « C'est injuste, proteste le P. Hator, prêtre copte-orthodoxe à Kafr Darwish. Chacun doit être considéré comme innocent jusqu'à preuve du contraire. L'Église a proposé de payer la somme, pas pour le crime, mais pour calmer les esprits. » Comme à Al-Aour, c'est la peur des représailles qui a fait céder les chrétiens.

Comme l'Église ne parvenait pas à réunir l'argent, des manifestants ont attaqué les maisons chrétiennes dont celle du prêtre avec des cocktails Molotov. « Ils brisent les vitres de nos voitures, volent notre bétail, ravagent nos champs », décrit-il. Plusieurs habitants auraient été blessés. Les habitants déplorent le fait que la police ne fasse rien pour arrêter les suspects des violences, apparemment connus de tous. À Kafr Darwish comme Al-Aour, l'État égyptien est encore loin d'avoir tenu ses promesses d'égalité entre chrétiens et musulmans.



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mercredi 15 juillet 2015

Fwd: Chrétiens de la Méditerranée » Actualités



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Chrétiens de la Méditerranée » Actualités

Voici votre sélection hebdomadaire

Radio Vaticana – Syrie : le cri désespéré de religieuses trappistes

14/07/15

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AFP – OLJ : La citadelle d'Alep endommagée par une explosion

13/07/15

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L'Orient Le Jour – « Chrétiens d'Orient : victimes collatérales de logiques qui les dépassent »

12/07/15

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AFP – Le pape demande la fin du « génocide » des chrétiens au Moyen-Orient

11/07/15

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Le Monde – Mgr Sako : « Il ne faut pas vider l'Irak de ses chrétiens »

10/07/15

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La Croix – Crise grecque, les évêques appellent à plus de démocratie

09/07/15

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RV – Une réunion dédiée aux Chrétiens d'Orient au Parlement européen

08/07/15

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Raï invite les chrétiens à se départir de leurs « positions obstinées » - L'Orient-Le Jour

Raï invite les chrétiens à se départir de leurs « positions obstinées » - L'Orient-Le Jour

13/7/2015-Raï invite les chrétiens à se départir de leurs « positions obstinées »

Dans une allusion évidente aux événements de la semaine dernière, et pour empêcher « la paralysie du gouvernement, ultime institution constitutionnelle active », le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a invité les camps politiques en présence, qu'il n'a pas nommés, à abandonner leurs « positions obstinées et régler leurs différends « dans un esprit de justice et d'équité (...) plaçant l'intérêt du pays et le bien commun au-dessus de toute autre considération », et « évitant toute confrontation religieuse ». Autant d'allusions, croit-on savoir, aux positions en flèche prises par le Courant patriotique libre.
S'exprimant à Dimane (Liban-Nord), dans le cadre de son homélie dominicale, le patriarche a jugé qu'il est proprement « scandaleux » que « les camps politiques chez nous (au sein du camp chrétien) prétendent chacun que lui seul a raison, faute d'une instance de recours absolue qui donnerait la mesure de leurs droits relatifs ».
« Cette instance de recours, a-t-il expliqué, c'est l'État et ses institutions, avec à leur tête le président de la République, le bien commun et les affaires touchant au peuple. »

Question d'interprétation
Le chef de l'Église maronite a également jugé « malheureux et honteux » que « chaque camp politique interprète des articles de la Constitution à sa guise, que ce soit au service de ses intérêts ou pour masquer une entorse à la Loi fondamentale ».
L'interprétation de la Constitution a ses principes (...) qui se résument en deux règles essentielles : premièrement, comprendre la Constitution « suivant la terminologie propre du texte et à la lumière du texte tout entier », et deuxièmement, si le sens demeure incertain ou obscur, l'interpréter à la lumière de textes analogues, s'ils existent, et surtout « conformément à l'intention du législateur et aux circonstances qui ont dicté les dispositions en question ».
Le siège patriarcal de Bkerké, en prévision du centenaire de la naissance du Grand Liban (1920-2020), a élaboré deux mémorandums destinés à servir de feuille de route, un mémorandum politique et un mémorandum économique, a poursuivi en substance Mgr Raï, qui a invité les dirigeants à s'en inspirer, sachant que l'élection d'un nouveau chef de l'État a la priorité absolue, sinon le Liban « serait comme un homme qui a bâti une maison sans toit ».
Le patriarche a ensuite invité chaque camp « à désigner clairement son candidat sur la base d'un programme bien défini, à charge qu'il soit accepté par l'autre et ne soit pas un candidat de défi imposé par la force ». Et de rappeler enfin qu'au moment où la Chambre avait voté pour la prorogation de son mandat pour la deuxième fois, les députés s'étaient engagés, toutes affaires cessantes, à élire un président et élaborer une nouvelle loi électorale dans un délai de 6 mois. « Et nous voilà toujours sans président, et, hélas, toujours sans initiative claire, alors que le délai de six mois est passé depuis longtemps », a-t-il déploré.



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mardi 14 juillet 2015

Les évêques latins des régions arabes appellent au dialogue et à la réconciliation | La-Croix.com - Monde

Les évêques latins des régions arabes appellent au dialogue et à la réconciliation | La-Croix.com - Monde
12/7/2015-Les évêques latins des régions arabes appellent au dialogue et à la réconciliation

« Nous, évêques, participons aux souffrances de notre peuple de la région, où règne une grande instabilité politique. Plus d'un an a passé depuis la guerre de Gaza, la prise de Mossoul, et un conflit au Yémen déclaré par la coalition arabe dure depuis cinq mois sans nous laisser entrevoir une lueur d'espoir ».

C'est dans un contexte critique que les évêques de Syrie, du Liban, de la Jordanie, de Palestine, d'Israël, de la Péninsule arabique, de Chypre, de Djibouti et de Somalie se sont réunis, du 6 au 9 juillet 2015, pour l'assemblée annuelle de la Conférence épiscopale des évêques latins des régions arabes (CELRA). Leur soixante-cinquième rencontre s'est tenue au couvent franciscain de Sainte-Croix à Nicosie (Chypre).

Le site Internet du Patriarcat latin de Jérusalem publie le texte de leur déclaration finale, datée du 9 juillet. Elle porte sur les quatre thèmes placés à l'ordre du jour : la vie consacrée, l'avenir de la communauté chrétienne au Moyen-Orient, la famille et le Jubilé de la miséricorde.

Meilleure coexistence avec nos frères musulmans

« Malgré la situation de désespoir de notre communauté en Syrie et en Irak, nous insistons sur le fait que notre avenir dépend de la qualité de notre foi et de notre confiance dans le dialogue interreligieux qui peut contribuer à une meilleure coexistence avec nos frères musulmans », écrivent les évêques, rappelant que « de nombreuses personnes de bonne volonté s'élèvent contre le fondamentalisme et l'intolérance en respectant la liberté de conscience et le pluralisme religieux ».

> À lire aussi : Les évêques latins des régions arabes réunis au Vatican

Dans une région en proie à la violence, ils réaffirment dans ce texte qu'« il est impossible de tuer au nom de Dieu, (et que) la religion ne peut pas être instrumentalisée à des fins politiques et économiques », et réitèrent leur « appel de l'an dernier » : « Il n'y a pas de paix sans justice et pas de justice sans respect des droits humains, sociaux et religieux. Il n'y a pas de paix sans pardon et sans réconciliation. »

Apprendre davantage la langue locale

À propos de la vie consacrée, célébrée cette année par l'Église universelle, les évêques des régions arabes soulignent que leurs membres « réalisent un travail très apprécié », en particulier dans « les communautés qui continuent d'opérer pour la paix et la réconciliation dans les zones de conflit ».

Au passage, ils les appellent toutefois « en vue d'offrir un meilleur apostolat, à apprendre davantage la langue locale, à entrer dans la culture des peuples qu'elles désirent servir et s'adapter avec amour à la pastorale locale »…

Enfin, ils s'engagent, au cours de ce Jubilé de la miséricorde annoncé par le pape François et qui s'ouvrira le 8 décembre prochain, à faire « un effort particulier pour redécouvrir pleinement et valoriser la beauté du sacrement de la réconciliation et la pratique des œuvres de miséricorde ».

> À lire aussi : Le pape annonce un « Jubilé de la Miséricorde »



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Première réponse de l’Église assyrienne à la proposition d’unité avec les Chaldéens | La-Croix.com - Monde

Première réponse de l'Église assyrienne à la proposition d'unité avec les Chaldéens | La-Croix.com - Monde
13/7/2015-Première réponse de l'Église assyrienne à la proposition d'unité avec les Chaldéens

Dans un communiqué rendu public jeudi 25 juin 2015 et intitulé « L'unité de l'Église d'Orient », le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphaël Ier Sako, a tendu la main à ses deux Églises « sœurs » : l'Église assyrienne d'Orient, et l'ancienne Église d'Orient qui s'en est séparée en 1968. Il leur proposait de reconstituer l'antique Église d'Orient, dont elles sont toutes les trois héritières.

» Lire aussi : Le patriarche Sako propose de réunifier l'antique « Église d'Orient »

Le site orthodoxe OCP News publie deux réponses, toutes deux défavorables : l'une est une lettre de deux pages signée du secrétaire et porte-parole de l'OCP, George Alexander et adressée au métropolite d'Inde et membre du Saint-Synode de l'Église assyrienne ; l'autre – intitulée « L'Authenticité dans l'unité » – est une « longue réflexion personnelle » signée de Mar Awa Royel, évêque du diocèse de Californie de l'Église assyrienne.

Un réel amour

Dans cette déclaration de 7 pages, Mar Awa Royel « remercie » Mgr Sako pour sa proposition qui « procède d'un réel amour et d'un authentique désir d'unité » mais la rejette fermement, non sans avoir rappelé que l'histoire de l'Église regorge « d'exemples de tentatives d'union prématurée qui ont entraîné des divisions plus profondes encore ».

« Nous sommes l'Église d'Orient », répond-il plus fondamentalement au patriarche de Babylone des Chaldéens. « Par une volonté divine qui dépasse la compréhension humaine, l'Église d'Orient est la continuation autocéphale et canonique de l'ancienne Église (NDLR : de Perse), d'Inde, d'Asie centrale et de Chine. Ce serait une violation de la foi orthodoxe et catholique, manifestée à travers les âges, que de considérer que cette tradition appartient au Siège romain ou à tout autre siège ou juridiction étranger ».

Ce n'est que lors du déménagement aux États-Unis du siège du Patriarcat – sous le mandat de Mar Eshai Shimoun XXIII, mort en 1975 – que son Église a ajouté l'adjectif « assyrienne » (et ce, alors qu'une partie non négligeable de ses fidèles se trouve aujourd'hui hors d'Irak). Il n'en reste pas moins qu'à ses yeux, le Saint-Synode de l'Église assyrienne a « seul la prérogative et le devoir de défendre » cet héritage qu'il a reçu « des apôtres eux-mêmes ».

Une « latinisation » de l'Église chaldéenne

Plus que tout, c'est donc l'union avec Rome que l'évêque de Californie refuse catégoriquement. « Toute union authentique et acceptable ne peut se faire sous la juridiction d'un évêque occidental », écrit-il, semblant confondre Église latine et Occident. Aujourd'hui, l'Église chaldéenne est « administrée par la curie romaine », écrit-il plus loin, évoquant aussi la « latinisation dont elle a souffert comme d'une persécution spirituelle ».

« Si une telle union se produit, je crains que l'Église assyrienne ne passe sous l'autorité du pontife romain », écrit également le secrétaire général de l'OCP dans sa lettre. Or, cette « fausse union » avec Rome, menant en réalité à « la communion », serait selon lui synonyme de « destruction de l'histoire, des traditions et de la foi de l'Église assyrienne ». Et au passage, affirme ce responsable, elle « n'améliorera pas la situation des chrétiens en Irak ».

Selon le modèle apostolique ancien

Dans la deuxième partie de son texte, l'évêque californien inverse finalement la proposition, invitant les Chaldéens à « une vraie renaissance spirituelle de leur liturgie, de leur droit canonique, de leur vie spirituelle et de leur théologie » à la lumière des pères de l'Église d'Orient. Une fois ceci réalisé seulement, l'union pourrait être envisagée mais sous la bannière de l'Église assyrienne, écrit en substance Mar Awa Royel, autrement dit « selon le modèle apostolique ancien », celui d'Églises autocéphales, et non pas selon le modèle latin.

En tout état de cause, conclut-il, aucune décision ne devrait être prise avant l'élection d'un nouveau patriarche en septembre, le successeur de Mar Dinkha IV décédé en mars.

La déclaration de Mar Awa Royel ne vaut « certainement celle d'un Synode », avance l'auteur du blog Baghdadhope, très bien informé sur les Églises d'Orient. Mais il sera difficile pour l'un des évêques de l'Église assyrienne de s'opposer au « poids de la tradition » représentée par l'évêque de Californie, estime-t-il.



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Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéréRadio Vatican

Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéréRadio Vatican
10/7/2015-Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéré

Le frère Dhiya Aziz, franciscain irakien de 41 ans, enlevé le 4 juillet dernier. - RV

(RV) Une bonne nouvelle qui arrive de Syrie : le frère Dhiya Aziz, franciscain irakien enlevé le 4 juillet dernier, à Yaacoubiyé, dans le nord--ouest de la Syrie, par des hommes armés, a finalement été libéré, c'est ce qu'annonce ce vendredi la Custodie de Terre Sainte, dont dépend le religieux de 41 ans.

Plusieurs sources avaient indiqué que l'enlèvement avait été opéré par le front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda ; mais le groupe avait démenti toute implication. « Il y a pléthore de groupes opérant dans cette région », a expliqué la custodie de Terre sainte, ajoutant que le frère Aziz aurait été « bien traité durant sa captivité ».

Rappelons que le sort de plusieurs chrétiens enlevés en Syrie depuis le début de la guerre reste inconnu, parmi eux : Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe d'Alep, Youhanna Ibrahim, le métropolite syriaque orthodoxe de la même ville, et le prêtre italien jésuite Paolo Dall'Oglio.



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Synode des évêques arméniens catholiques au LibanRadio Vatican

Synode des évêques arméniens catholiques au LibanRadio Vatican
13/7/2015-Synode des évêques arméniens catholiques au Liban

Le Patriarche Nerses Bedros XIX Tarmouni dans la salle du synode au Vatican, en octobre 2014 - L'Osservatore Romano

(RV) - Le Synode des évêques arméniens catholiques doit se réunir ce mardi 14 juillet au Liban. A l'ordre du jour, l'élection du nouveau Patriarche qui devra succéder à Sa Béatitude Nerses Bedros XIX Tarmouni, mort le 25 juin d'une crise cardiaque à l'âge de 75 ans. Ses obsèques se sont déroulées le 30 juin à Beyrouth. A cette occasion, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a lu un message du Pape François. Le Saint-Père évoquait notamment l'importante célébration du 12 avril dernier dans la basilique Saint-Pierre, en mémoire des arméniens massacrés sous l'empire ottoman.

Cette commémoration avait été fortement voulue par le Patriarche arménien. Ce dernier souhaitait que le centenaire du martyre de 1915 pousse le peuple arménien à revendiquer le droit et la justice. Pendant la célébration au Vatican, le Pape François avait proclamé docteur de l'Eglise Saint Grégoire de Narek, le grand théologien et poète arménien du X° siècle. Actuellement l'intérim est assuré par l'éparque émérite de la Sainte Croix à Paris, Mgr Krikor Ghabroyan.

Selon le code de droit canon des Eglises orientales, c'est en effet le plus ancien des évêques membres du synode permanent qui, en cas de vacance, assure les fonctions d'administrateur de l'Eglise patriarcale et qui organise l'élection du prochain patriarche. Né à Alep en Syrie, l'ancien évêque des arméniens de France est âgé de 80 ans. Il s'est retiré en 2013.



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Raï juge "inacceptable que chaque parti interprète la Constitution à sa manière" - L'Orient-Le Jour

Raï juge "inacceptable que chaque parti interprète la Constitution à sa manière" - L'Orient-Le Jour
12/7/2015- Raï juge "inacceptable que chaque parti interprète la Constitution à sa manière"

Liban

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a jugé dimanche "inacceptable que chaque parti politique interprète les articles de la Constitution à sa manière".

Le chef de l'Eglise maronite a tenu des propos en ce sens lors de son homélie dominicale, à Dimane.

"Le conflit actuel menace le gouvernement, nous appelons au compromis et à l'abandon des positions tranchées", a estimé Mgr Raï, rappelant que la priorité est d'élire un président de la République.

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« Comme les Cèdres du Liban » 1er Forum Mondial de la Jeunesse Maronite

Du 11/7/2015

Notre découverte de ce weekend diffère des précédentes ; nous allons faire un petit tour du Liban avec de jeunes pèlerins, des graines de cèdres venues d'ailleurs renouer avec la terre de leurs ancêtres, le temps d'une rencontrer inédite.

 « Comme les Cèdres du Liban », c'est autour de cet insigne que se sont rassemblés 150 jeunes maronites de la diaspora venus au Liban pour participer à la première édition du Forum Mondial de la Jeunesse Maronite qui s'est tenue au début du mois de Juillet, à l'initiative du bureau de la pastorale des jeunes à Bkerké présidé par le R. P. Toufic Bou Hadir, en collaboration avec le bureau des affaires de la diaspora.

Des jeunes libanais résidant en Afrique du Sud, en Argentine,  Australie, Brésil, Canada, Chypre, Égypte, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Jordanie, Mexique, Syrie, et Terre sainte, ont passé un séjour qu'ils seront loin d'oublier, rythmé de rencontres, de temps de prières, de conférences et d'initiatives sociales et culturelles.

Accueillis selon la tradition libanaise à l'aéroport par l'équipe organisatrice du Forum dirigée par Tania Chrabié, leur première escale fut au siège patriarcal maronite à Bkerké où ils ont été reçus par sa béatitude le Patriarche Mar Bechara Boutros Al Raï, pour ensuite se diriger à Zaarour vers le projet Hayda Lebanon, un village modèle conçu pour la promotion des traditions libanaises. Logeant tantôt chez des familles d'accueil tantôt à l'hôtel Bethania à Harissa où se sont déroulés les actes de ce symposium, ils ont sillonné le pays des cèdres, du sanctuaire de Maghdouché où la Vierge attendait le Christ , à Deir el Qamar, Beiteddine, Ksara, Baalbeck, Taanayel, Batroun, Dimane, Qannoubine, Zgharta, Jbeil, les Cèdres et Qozhaya, où ils ont effectué des activités variées, rencontré des ermites, marché sur les pas de leurs aïeuls, et même célébré un mariage religieux de deux d'entre eux selon le rite maronite.

Ce retour aux sources sur la terre de leurs ancêtres est un premier pas leur permettant de reprendre les liens avec leur patrimoine historique, culturel et spirituel. Le patriarcat les a exhortés à réclamer leur nationalité libanaise et a même mis à leur disposition des facilités pour engager ce genre de procédure.

Alors que la situation politique régionale révèle des inquiétudes et des appréhensions au Proche-Orient avec la montée en puissance d'un phénomène fondamentaliste et terroriste poussant les Chrétiens à immigrer, ce forum, symbolique certes, s'est quand même tenu envers et contre tout, afin de témoigner de l'espérance chrétienne et d'une lueur d'espoir pouvant exister à travers les jeunes de la diaspora capables d'insuffler un nouvel élan dans la société libanaise, et ceci, sur tous les plans. A l'image du cèdre que l'on coupe et qui repousse, vers cet Orient compliqué, ils ont décidé de venir avec une foi simple, et des idées pleines d'espérances. C'est vers cet Orient qui a tant besoin de leur énergie qu'ils sont attendus un jour pour vivre avec leurs compatriotes et marquer leur présence millénaire et éternelle, comme les Cèdres du Liban…

Par Marie-Josée Rizkallah




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lundi 13 juillet 2015

Le chef de l’Église syrienne-orthodoxe aurait appelé des jeunes chrétiens à combattre | La-Croix.com - Monde

Le chef de l'Église syrienne-orthodoxe aurait appelé des jeunes chrétiens à combattre | La-Croix.com - Monde

« Les appels du patriarche de l'Église syrienne-orthodoxe demandant aux jeunes Syriens de rejoindre les milices chrétiennes pro-régime provoquent la colère d'un grand nombre de chrétiens considérant ces déclarations irresponsables », selon le site The Syrian Observer jeudi 9 juillet,qui juge qu'« elles risquent d'entraîner la communauté dans une guerre sectaire ».

Le patriarche Ignatius Aphrem II Karim, selon le site qui traduit en anglais des articles de publications syriennes, aurait fait ces déclarations au cours d'une visite à des familles syriennes orthodoxes d'Hassakeh déplacées à Qamishli, dans la province de Djézireh, et était accompagné de l'évêque Matta al-Khoury et du P. Gabriel Daoud.

Ce dernier, selon The Syrian Observer, est connu pour ses liens avec les services de sécurité de l'armée de l'air syrienne, visitant régulièrement la région et portant des messages aux responsables de la sécurité et aux milices syriaques dans la province de Djézireh.

Khoshaba Dankha, un enseignant âgé de 53 ans, est l'un des Assyriens des villages d'al-Khabur. Selon lui, la déclaration du patriarche appelant les jeunes hommes chrétiens à prendre les armes est irresponsable, « d'autant que Daech détient plus de 200 Assyriens et que les négociations pour leur libération sont en cours ».

« L'Église n'est pas dans son rôle »

« L'Église doit rester dans son rôle. Ce message contredit les principes de la foi chrétienne et dégrade le prestige de l'Église qui a pour rôle d'annoncer la paix et l'amour », commente un prêtre chrétien dont The Syrian Observer ne donne pas le nom.

L'Église syrienne-orthodoxe rejetait la violence depuis le début de la crise syrienne, écartant également l'idée de former des comités de protection du peuple (ou shabeeha), arguant que la sécurité des chrétiens est du ressort de l'État et non des citoyens.

Le patriarche Ignatius Aphrem II Karim a succédé au patriarche Zakka Iwas le 31 mars 2014.



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En Bolivie, le pape nomme le « génocide » contre les chrétiens d’Orient | La-Croix.com - Rome

En Bolivie, le pape nomme le « génocide » contre les chrétiens d'Orient | La-Croix.com - Rome
En Bolivie, le pape nomme le « génocide » contre les chrétiens d'Orient

Le pape François a plaidé jeudi 9 juillet en Bolivie pour que cesse le « génocide » contre des chrétiens au Moyen-Orient et ailleurs, au cinquième jour de sa tournée en Amérique du Sud.

« Aujourd'hui, nous voyons avec horreur comment au Moyen-Orient et ailleurs sont persécutés, torturés, beaucoup de frères chrétiens pour leur foi en Jésus », a déclaré le pape lors d'une Rencontre mondiale des Mouvements populaires à Santa Cruz.

« Cela aussi, nous devons le dénoncer : dans cette troisième guerre mondiale par morceaux que nous vivons, il y a une espèce de génocide en marche qui doit cesser », a déclaré le premier pape jésuite et latino-américain de l'Histoire.

Ce n'est pas la première fois que le pape se réfère en termes aussi forts à la situation des chrétiens au Moyen-Orient, notamment en Irak et en Syrie, victimes de persécutions du fait de la progression des djihadistes du groupe État islamique (EI).

En septembre 2014, le pape avait pour la première fois évoqué une « troisième guerre mondiale ». Il avait notamment déploré la violence anarchique que vivait le monde et avait fait référence à une « troisième guerre mondiale par morceaux ».

Lire aussi  : Le pape François dénonce un « crime inacceptable » contre les chrétiens



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Fwd: [Agence Fides] Fides News



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Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 10 juillet 2015 13:41:19 UTC+3
ASIE/IRAQ - Chrétiens enlevés et tués à Bagdad malgré le paiement d'une rançon

Bagdad (Agence Fides) – En l'espace de deux semaines, à Bagdad, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et le séquestre de deux d'entre eux s'est achevé tragiquement. Après le paiement de la rançon, ils ont été retrouvés sans vie par la police. Le corps de Quais Abdul Shaya a été remis à sa famille bien que cette dernière ait payé aux ravisseurs une rançon équivalent à 25.000 USD. Le même sort a été réservé à Saher Hanna, qui travaillait au Ministère de l'Intérieur. Un autre chrétien a été libéré par ses ravisseurs après que les membres de sa famille leur aient versé l'équivalent de 50.000 USD alors que seul le Dr. Bashar al-Ghanem Akrawi a retrouvé sa liberté grâce à une opération de police effectuée dans son lieu de détention.
L'escalade de crime visant les chrétiens de la capitale irakienne est l'un des facteurs contribuant à rendre leur condition douloureuse et précaire. Le parlementaire chrétien Imad Youkhana Yako a publié le 9 juillet un communiqué de presse – parvenu à l'Agence Fides – pour solliciter ses collègues et les forces de sécurité à prendre leurs responsabilités en ce qui concerne un phénomène qui « fait partie des intimidations subies par la composante chrétienne de la population et contribue à miner l'unité de la société irakienne ». (GV) (Agence Fides 10/07/2015)