Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 25 août 2015

ASIE/LIBAN - Vers la béatification de S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique, martyr du Génocide assyrien

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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 25 août 2015 13:58:59 UTC+3
ASIE/LIBAN - Vers la béatification de S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique, martyr du Génocide assyrien
Beyrouth (Agence Fides) – S.Exc. Mgr Flavien Michel Melki, Evêque syro-catholique martyrisé durant le Génocide assyrien, sera proclamé bienheureux le samedi 29 juin au soir dans le cadre d'une liturgie solennelle prévue au Couvent patriarcal de Notre-Dame de la Libération à Harissa (Liban) à laquelle participeront de nombreux Patriarches et chefs des Eglises chrétiennes d'Orient provenant du Liban, de Syrie et d'Irak. La cérémonie de béatification sera présidée par le Patriarche d'Antioche des Syriens, S.B. Ignace Youssef III Younan. Le Décret de béatification sera lu au début de la Divine Liturgie par S.Em. le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints.
Flavien Michel Melki fut tué in odium fidei le 29 août 1915 à Djézireh, sur le territoire de l'actuelle Turquie, au cours des massacres perpétrés à l'encontre des arméniens et des membres d'autres communautés chrétiennes à l'instigation des Jeunes Turcs.
« Cela fait très longtemps qu'aucun bienheureux de notre Eglise n'est proclamé – indique à l'Agence Fides le Père Nizar Semaan, prêtre syro-catholique – et Mgr Melki sera le premier des martyrs syro-catholiques de ce Génocide à être élevé à l'honneur des autels. Mais sa béatification constitue un don pour tous les chrétiens d'Orient. En ces temps de nouvelles tribulations – ajoute le Père Semaan – sa figure nous indique la foi lumineuse avec laquelle il vécut les terribles persécutions du siècle dernier et peut porter espérance et courage à tous les baptisés. Prions pour que, par son intercession, tous soient aidés à confesser la foi au Christ dans les pays du Proche-Orient et aussi pour que les responsables politiques et militaires soient illuminés jusqu'à entreprendre les chemins qui portent à la paix ».
Mgr Melki est né en 1858 à Kalaat Mara, village sis à l'est de Merdin. Ordonné Evêque de Gazarta en 1913, il vivait dans une extrême pauvreté et avait vendu jusqu'à ses parements liturgiques pour secourir les pauvres. Au cours de l'été 1915, alors qu'il se trouvait loin de son Diocèse, il décida d'y retourner rapidement après avoir su que, dans cette ville, les violences se seraient bientôt abattues également sur ses fidèles. Il fut arrêté par les autorités ottomanes le 28 août en compagnie de l'Evêque chaldéen de cette même ville. Selon des témoignages oculaires recueillis par des sources musulmanes, les deux Evêques durent tués après qu'ils aient refusé d'abjurer la foi et de se convertir à l'islam. Mgr Flavien Michel Melki fut torturé à mort et enfin décapité. (GV) (Agence Fides 25/08/2015

lundi 24 août 2015

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence - L'Orient-Le Jour

Raï : Oui aux manifestants, non à la violence

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est dit hier « très peiné » par « la manière dont les jeunes manifestants pacifiques ont été réprimés » à Beyrouth.
S'exprimant dans le cadre d'une homélie qu'il a prononcée à Aïtou (Zghorta), le patriarche a « salué et félicité les manifestants à Beyrouth et dans tout le Liban pour leur sens des responsabilités ». « Nous apprécions à leur juste mesure les sacrifices qu'ils consentent – la faim, la soif, la fatigue, le manque de sommeil – et nous adhérons à leur exigence d'un pays propre de toute pollution matérielle, morale et politique », a-t-il dit.
« En fait, nous souhaitons que leurs revendications soient redirigées vers ce qui nous semble le plus urgent : l'élection immédiate d'un président de la République », a-t-il renchéri. « Mais ce qui nous a peiné encore plus, a repris Mgr Raï, c'est que la manifestation pacifique (...) a dégénéré en affrontement sanglant avec les forces de l'ordre et a ainsi dévié de son noble objectif initial, que tous les Libanais soutiennent. »
Le dossier des déchets est « une honte » pour les responsables politiques qui « prennent à la légère les affaires du pays et des Libanais », a martelé le chef de l'Église maronite. « Cet état d'anarchie générale, où aucun compte n'est demandé aux responsables, est la conséquence naturelle du fait qu'ils se sont abstenus d'élire un président de la République », a jugé le patriarche. Et de préciser que s'il demande l'élection d'un président, c'est pour que soit mis fin « à la cupidité des gens du pouvoir, de ceux qui abusent du bien public ».



ASIE/IRAQ - Institution d’un comité ad hoc contre les abus et les violences contre les chrétiens



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 24 août 2015 14:08:52 UTC+3
ASIE/IRAQ - Institution d'un comité ad hoc contre les abus et les violences contre les chrétiens
Bagdad (Agence Fides) – Un comité ad hoc des forces de sécurité a été institué dans le but de recueillir des informations et de prendre des mesures concrètes à propos des violences et abus ciblés subis par les chrétiens en Irak et en particulier dans la capitale. C'est ce qu'indiquent des sources irakiennes consultées par l'Agence Fides. Le comité a été institué à l'initiative du Premier Ministre, Haydar al-Abadi, et vise à lutter en particulier contre l'augmentation du nombre des enlèvements de personnes et des expropriations abusives de maisons et de terrains qui, au cours de ces derniers mois, ont eu pour cibles les chrétiens irakiens, dans le cadre d'un acharnement ciblé. Les responsables du Comité ont déjà rendu visite au Patriarcat chaldéen à Bagdad pour rencontrer S.B. Louis Raphaël I Sako et commencer à recueillir des données et informations utiles à propos des abus subis par les chrétiens. En particulier, la première étape consiste à recenser les biens immobil ier soustraits abusivement aux familles chrétiennes, recueillant les titres de propriété et indiquant les personnes, les groupes et les organismes collectifs qui bénéficient actuellement des immeubles expropriés illégalement. Les Paroisses et les communautés chrétiennes pourront également fournir au comité de sécurité des informations concernant des cas de chrétiens enlevés, y compris les indices utiles pour identifier les auteurs de ses enlèvements.
Au cours de ces derniers mois, tant à Bagdad que dans d'autres villes irakiennes, les cas d'habitations et de terrains soustraits illégalement à leurs légitimes propriétaires chrétiens au travers de la production de faux documents légaux rendant de facto impossible leur récupération de la part de leurs propriétaires se sont multipliés. Le phénomène a pu prendre pied également grâce à des connivences et à des couvertures fournies par des fonctionnaires corrompus et malhonnêtes. En outre, à Bagdad, entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et deux d'entre eux retrouvés sans vie par la police, alors même que leurs familles avaient payé la rançon exigée par leurs ravisseurs. Le 13 juillet dernier, le Patriarche de Babylone des Chaldéens avait adressé un appel public aux autorités politiques et institutionnelles du pays, demandant au gouvernement davantage de protection contre les bandes de délinquants qui portent attein te aux biens et aux personnes. (GV) (Agence Fides 24/08/2015)

ISIS ‘Beheading, Raping, Selling’ Christians - Obama Stands By

ISIS 'Beheading, Raping, Selling' Christians - Obama Stands By

ISIS IS 'BEHEADING, RAPING, SELLING' CHRISTIANS WHILE OBAMA DOES NOTHING, JUSTICE GROUP ASSERTS

genocide
The American Center for Law and Justice is urging President Barack Obama to defend Christians who are suffering intense persecution from Islamic State terrorists, especially by naming an ambassador to fill the vacant mission of Special Envoy to Promote Religious Freedom of Religious Minorities in the Near East and South Central Asia.
The ACLJ has drafted a petition appealing to the Obama Administration to act swiftly to stop the genocide of Christians and other minorities in the Middle East. The petition has already garnered more than 93,000 signatures.
The organization reminds the administration that ISIS is "beheading, raping, and selling Christians" and that hundreds of thousands of Christians have been forced to flee or die. But while ISIS tracks down Christians for sale and slaughter, the Obama Administration and other Western leaders stand by idle.
For more than a year, the justice group states in an article on Thursday, "President Obama has failed to appoint an Ambassador to lead a Special Envoy to Promote Religious Freedom of Religious Minorities in the Near East and South Central Asia."
"While Christians and other religious minorities are decimated in that region, the Obama administration leaves this vital position unfilled. This is why the ACLJ has urged them to fill this spot and will continue to do so," it said.
Just this week, in fact, the Catholic relief agency Aid to the Church in Need announced that "Christians have become a form [of] currency in this tragedy." They report that many Arab Christians are being abducted and held for ransom as a means of funding ISIS.  One priest's family managed to scrape together the $120,000 ransom put on his head, but once they paid the sum, they were mailed his cut-up body parts in a box, the ACLJ notes.
The Islamic State has seized significant territory across Iraq and Syria, and for more than a year now has been heavily targeting Christians and other religious minorities.
"Despite President Obama's insistence that there is no need for greater U.S. involvement with ISIS," the letters states, "these jihadists continue to gain more influence, money, and power.  Every day, we see new accounts of Christians & Yazidis begin captured, women being enslaved, and mass murders being committed by ISIS."
"If this is not the kind of evil that our government is established to stop, then one must ask what is," the ACLJ said. "This evil must be stopped."
When the Obama Administration when it intended to appoint a special envoy to protect religious minorities in the Middle East and South Central Asia—even though Congress passed legislation over a year ago creating the post—the White House responded that it does not know.
"We have no personnel announcement to make at this time," said Alistair Baskey, a spokesman for the White House's National Security Council told CNSNews.com in response to queries as to when the post will be filled and why there has been such a long delay in filling the position.
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samedi 22 août 2015

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican

Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père HilalRadio Vatican
21/8/2015-Destruction du monastère de Mar Elian : la douleur du père Hilal

Bulldozer en train de détruire le monastère - AP
(RV) Entretien - C'est une nouvelle tragédie pour les chrétiens de Syrie : des membres de l'Etat islamique ont détruit un monastère dans la ville d'Al-Qaryatayn, au-sud-est de Homs et au nord-ouest de Damas. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, le monastère de Mar Elian, construit il y a 1500 ans, a été rasé à coup de bulldozer comme on peut le voir sur une vidéo des islamistes mise en ligne sur internet. On estime qu'environ 1400 syriaques orthodoxes et 400 catholiques assyriens vivaient à Al-Qaryatain avant de tomber aux mains de l'EI.
Le père jésuite Ziad Hilal, qui est basé à Homs, connait bien ce monastère. Ce prêtre syrien évoque, depuis Londres où il est actuellement en études, son attachement au monastère de Mar Elian et ses inquiétudes face à la présence des djihadistes dans la région de Homs. Il est interrogé par Cyprien Viet

Après la destruction du monastère et l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les terroristes, l'Œuvre d'Orient publie une déclaration du patriarche syriaque catholique. Mgr Younan interpelle l'Occident face à des « aberrations commises par des barbares qui se réclament d'Allah et de la religion de la miséricorde »



Syrie : le patriarche syriaque catholique crie au secours


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 21 août 2015 20:50:30 UTC+3

Syrie : le patriarche syriaque catholique crie au secours
Dans une déclaration, le patriarche Ignace Y. III Younan exprime le désespoir et la peur des chrétiens syriens.
Marina Droujinina
Rome, (ZENIT.org)
Le patriarche syriaque catholique Ignace Youssef III Younan lance un appel au secours face aux « horreurs » commises par les « barbares » de Daech. Il a adressé une déclaration à L'Œuvre d'Orient suite à la destruction du monastère Mar Elian, dans la ville d'Al-Qaryatayn, et à l'enlèvement de plusieurs dizaines de chrétiens par les djihadistes de Daech ce vendredi 21 août.
Le patriarche syriaque appelle le « monde dit "civilisé" à cesser de garder un silence hypocrite » face aux « horreurs » commises par les djihadistes de Daech. « Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ? Est-ce que c'est ça la démocratie ? » s'exclame le patriarche Ignace Y. III Younan.
« Nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre », continue-t-il.
Dans sa déclaration, le patriarche constate la destruction du monastère de Mar Elian, « vieux d'au moins quinze siècles » par « les criminels de Daech et compagnie ».
« Le prêtre qui le desservait, le père Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah ! », continue le patriarche.
Il a exprimé sa crainte quant au sort de « dizaines de familles prises en otage » et a confirmé que la communication avec les lieux en question n'était pas établie pour le moment.

vendredi 21 août 2015

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde

Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech | La-Croix.com - Monde
21/8/2015-Le monastère syrien de Saint-Elian (Ve siècle) détruit par Daech
Daech a détruit un monastère syriaque catholique du Ve siècle dans le centre de la Syrie, a rapporté vendredi 21 août l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
« L'EI a détruit hier (jeudi) le monastère de Saint-Elian à al-Qaryataïne », localité de la province de Homs capturée par les djihadistes le 5 août. « Au moyen de bulldozers, ils ont détruit le monastère sous prétexte que les gens y adoraient un (autre) dieu que Dieu », a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire.
Le patriarche syrien-catholique Ignace Youssef III Younan a publié une déclaration vendredi 21 août, s'alarmant des « horreurs à n'en plus finir » commises par Daech. « Le prêtre qui desservait (le monastère de Saint-Elian, NDLR), le P. Jacques Mourad est toujours enlevé depuis trois mois, sûrement par ces mêmes terroristes qui se réclament de la religion de la miséricorde et commettent toutes sortes d'absurdités, au nom de leur Allah !, écrit-il. J'essaie de communiquer avec notre administrateur du diocèse de Homs, car nous craignons pour les dizaines de familles prises en otage, mais sans succès ! »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite ? »

« Jusqu'à quand le monde dit "civilisé" gardera-t-il un silence hypocrite, quand tout le monde est au courant des horreurs commises par ces barbares ?, poursuit le patriarche. Comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'homme ferme-t-il les yeux devant des aberrations telles que décapiter, confiner en esclavage et violer enfants et femmes ?… Est-ce ça la démocratie ? En somme, nous devons le crier à haute voix : nous craignons Daech, parce que nous avons été abandonnés et nous n'avons pas les moyens de nous défendre comme c'est le cas au Liban ».
Daech a posté sur Internet des photos du monastère et celles de bulldozers opérant des destructions de parties du lieu. Le monastère, qui porte le nom d'un saint de Homs martyrisé par les Romains pour avoir refusé d'abandonner le christianisme, était un lieu de pèlerinage et de dialogue entre les religions à al-Qaryataïne, elle-même symbole de coexistence entre chrétiens et musulmans.
Le jour de la capture d'al-Qaryataïne, Daech a enlevé au moins 230 personnes, dont des dizaines de chrétiens. Selon l'Observatoire, 48 d'entre elles ont été relâchées et 110 ont été conduites vers le bastion de Daech à Raqqa (nord). Le sort des 70 autres reste inconnu.
En mai, un prêtre syriaque catholique du monastère, le P. Jacques Mourad, avait été enlevé par trois hommes masqués, au lendemain de la prise par Daech de la ville antique de Palmyre, proche de cette localité.
» Lire aussi : En Syrie, la communauté locale se mobilise pour la libération du P. Mourad



La situation des chrétiens d’Orient n’a jamais été aussi grave, s’alarme Mgr Pascal Gollnisch | La-Croix.com - France

La situation des chrétiens d'Orient n'a jamais été aussi grave, s'alarme Mgr Pascal Gollnisch | La-Croix.com - France

21/8/2015-La situation des chrétiens d'Orient n'a jamais été aussi grave, s'alarme Mgr Pascal Gollnisch
Dans un message publié jeudi 20 août, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, s'alarme de la situation des chrétiens d'Orient qui « n'a jamais été aussi grave ! » selon lui.
« Aujourd'hui on peut parler de persécution, de génocide, insiste-t-il. L'Irak et la Syrie traversent une crise historique ! Des peuples s'enfoncent dans un chaos profond et durable. Victimes de cette incroyable situation, des centaines de milliers de chrétiens ont dû abandonner leur maison et fuir dans les pays voisins. »
Le directeur de l'Œuvre d'Orient note que le « Liban notamment est devenu une terre d'accueil providentielle, mais à quel prix ». « L'aide internationale est largement insuffisante, le gouvernement ne verse plus ni aides sociales ni subventions depuis plusieurs années, énumère-t-il. Près de 30 % de la population est constituée de réfugiés, syriens surtout et irakiens. Imaginez 20 millions de réfugiés en France ! Le pays est au bord de l'implosion, avec la menace du Daech tout proche ».

« La situation risque d'empirer car on ne voit pas la fin des conflits ! »

Citant des religieux, il poursuit : « Les communautés religieuses, les prêtres font face, dans la mesure de leurs moyens, ils leur donnent tout ce qu'ils ont, mais c'est si peu ! Et la situation risque d'empirer car on ne voit pas la fin des conflits ! Le pape a récemment encore souligné combien les chrétiens d'Orient sont des artisans de paix. Combien leur présence est essentielle au maintien de liens entre les communautés. »
« Avec leur départ, ce sont aussi les sources de la culture chrétienne qui vont se tarir, poursuit Mgr Gollnisch. Les chrétiens d'Orient doivent rester non seulement car ce sont leurs pays mais aussi pour les musulmans qui aspirent à plus de modernité et pour les nations d'Europe.
Nous sommes présents au quotidien auprès de ces communautés. Nous travaillons en étroite collaboration avec chacune d'elles pour répondre le mieux possible à leurs demandes et témoigner de la solidarité des chrétiens de France.
Alors, je vous demande de continuer à soutenir les chrétiens qui veulent rester sur place ou ne peuvent partir ! Prions pour nos frères. Tendons-leur la main ! Ils en ont tellement besoin ! »



jeudi 20 août 2015

les évêques du CCEE en Terre Sainte


Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 19 août 2015 19:35:04 UTC+3

Europe: les évêques du CCEE en Terre Sainte

Le Conseil des Conférences Episcopales d'Europe tiendra son assemblée plénière en Terre sainte à l'invitation du Patriarche Twal.

Rédaction

Rome, (ZENIT.org)

Le Conseil des Conférences Episcopales d'Europe (CCEE), tiendra son Assemblée plénière annuelle en Terre sainte, du 11 au 16 septembre, à l'invitation de S. B. Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem, indique le patriarcat.

Cette Assemblée réunit les présidents de toutes les Conférences épiscopales d'Europe.

Les Ordinaires catholiques de Terre sainte invitent les chrétiens de Terre sainte à participer aux cinq événements majeurs qui se tiendront en marge de cette Assemblée plénière.

En Galilée d'abord, avec une célébration mariale en la basilique de l'Annonciation à Nazareth, le 12 septembre, et la fête de la Croix glorieuse, le 13 septembre, dans la paroisse melkite-catholique de Mi'lya, où l'on priera tout spécialement pour les chrétiens persécutés.

Trois événements se tiendront également à Jérusalem, avec l'entrée solennelle dans la basilique du Saint-Sépulcre le 14 septembre ; puis à Bethléem, avec la messe présidée par le Patriarche Fouad Twal en l'église Sainte-Catherine le 15 septembre, et enfin, la messe d'action de grâces, le 16 septembre, à Jérusalem, en la basilique du Saint-Sépulcre, présidée par le cardinal Peter Erdö, président de la CCEE.

ASIE/IRAQ - Témoignage de l’Archevêque d’Erbil à propos de la situation vécue sur place



Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 20 août 2015 10:16:44 UTC+3
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org
ASIE/IRAQ - Témoignage de l'Archevêque d'Erbil à propos de la situation vécue sur place par l'Eglise

Erbil (Agence Fides) – Fides a reçu de la Congrégation du Très Saint Rédempteur le témoignage de S.Exc. Mgr Bashar Matti Warda, C.SS.R., Archevêque d'Erbil (Irak) à propos de la situation terrible que connaît l'Eglise dans cette partie du monde.
Voici le texte complet tel qu'envoyé à Fides :
Pour l'Eglise chaldéenne et pour nos églises sœurs de l'Est, la persécution que notre communauté subit actuellement est doublement pénible et grave. Nous sommes personnellement touchés par le besoin et par la réalité que notre vie d'Eglise vibrante se dissout actuellement sous nos yeux. L'immigration massive qui intervient actuellement laisse mon Eglise très affaiblie. Il s'agit d'une réalité douloureusement profonde. Nous qui faisons partie de la hiérarchie de l'Eglise, nous sommes très souvent tentés d'encourager nos paroissiens à rester – à maintenir la présence du Christ vivante sur cette terre particulière mais en réalité moi et mes frères Evêques et prêtres, nous ne pouvons rien faire d'autre que de conseiller aux jeunes mères et aux pères de familles de tenir compte de tous les aspects nécessaires et de prier avant de prendre une décision, momentanée et peut-être dangereuse. L'Eglise est incapable d'offrir et de garantir la sécurité fondamentale nécessaire pour se développer. Ce n'est pas un secret que la haine envers les minorités s'est intensifiée dans certains quartiers au cours de ces dernières années. Il est difficile de comprendre cette haine. Nous sommes hais parce que nous nous obstinons à exister en tant que Chrétiens. En d'autres termes, nous sommes hais parce que nous nous obstinons à demander un droit fondamental de base.
Il y a ensuite deux choses que nous, en tant qu'Eglise, pouvons faire : la première est de prier pour tous les réfugiés du monde et d'Irak, la seconde consistant à utiliser les relations et les réseaux sociaux pour partager en tant que partie de l'Eglise du Christ comme une chaire pour sensibiliser à la réalité de notre survie en tant que peuple. Je ne peux pas ne pas répéter à haute voix que notre bien-être, en tant que communauté historique, n'est plus entre nos mains. L'avenir viendra, d'une manière ou d'une autre et pour nous cela signifie attendre de voir quelle sorte d'aide (militaire, secours) arrivera.
Jusqu'à présent, plus de 5.000 familles ont quitté le pays depuis l'été 2014. Certaines ont été accueillies en Europe, aux Etats-Unis ou en Australie mais nombreuses sont les familles qui attendent simplement que leur numéro soit appelé. Elles se trouvent en Jordanie, au Liban et en Turquie et leur avenir est une attente indéfinie.
Au travers de l'appui de personnes généreuses, nous avons cherché au cours de cette crise à soulager les besoins de nos familles et à leur assurer les besoins de base pour la survie où qu'elles se trouvent. Nous avons fait des abris dans les jardins de l'église et dans les salles de catéchismes, dans les écoles publiques, nous avons monté des tentes dans des structures incomplètes et loué des maisons où nous avons logé environ 20 à 30 personnes par immeuble.
En réalisant que la crise durera longtemps et du moment que l'hiver est à nos portes, nous avons fait immédiatement le nécessaire pour louer des maisons au profit des réfugiés des différentes parties de la province d'Erbil de manière à pouvoir y loger 2.000 familles et à installer 1.700 caravanes. Maintenant, tous nos évacués chrétiens ont pour le moins une demeure semi permanente. Ceci est bien loin d'être l'idéal mais il s'agit certainement d'une amélioration par rapport aux tentes originaires et aux constructions incomplètes et représente que ce nous pouvions faire de mieux pour le plus grand nombre.
Nous avons également ouvert deux centres médicaux afin d'offrir des services médicaux gratuits à la communauté des réfugiés. Les Sœurs du Sacré-Cœur (provenant) de l'Inde oeuvrent au sein de la clinique Saint Joseph où elles sont assistées par 12 jeunes médecins qui travaillent bénévolement pour offrir des services médicaux à ceux qui souffrent de maladie chronique. La clinique en question dessert quelques 2.000 patients, leur fournissant des médicaments pour un coût mensuel de 42.000 USD.
Actuellement, nous relevons un édifice afin qu'il puisse servir de maternité et d'hôpital pédiatrique. Nous avons également ouvert un centre traumatologique pour répondre aux besoins de nombre de personnes qui ont été blessées grièvement par la crise.
En nous basant sur la conviction que l'analphabétisme et l'ignorance sont l'ennemi le plus dangereux à long terme que nous affrontons ici au Moyen-Orient, et poussés par le désir de guérir les blessures dans les cœurs et les âmes de nos fidèles, nous travaillons actuellement afin d'aider nos jeunes en âge scolaire et universitaire à porter à termes leurs études.
S.Exc. Mgr Bashar WARDA CSsR
Pour les photographies de ce témoignage
http://www.cssrredemptoristi.com/italian/scalanews/arcivescovo-bashar-warda-cssr-parla-delle-sfide-dellimmigrazione-a-erbil-iraq/
(CE) (Agence Fides 08/08/2015)

mercredi 19 août 2015

L’Etat islamique détruit un monastère catholique du IVè siècle en Irak, autre conséquence de la trahison de Mossoul en 2014…

L'Etat islamique détruit un monastère catholique du IVè siècle en Irak, autre conséquence de la trahison de Mossoul en 2014…
18/8/2015-L'Etat islamique détruit un monastère catholique du IVè siècle en Irak, autre conséquence de la trahison de Mossoul en 2014…

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L'Islam est arrivé 7 siècles après le christianisme au Moyen-Orient, c'est pourquoi durant les 7 siècles précédents, des églises et des monastères ont été bâtis dans ce pays, dont les traces ont déjà été très largement effacées par la domination brutale de l'Islam. L'Etat islamique ne fait que poursuivre le travail commencé.

« L'État Islamique à commencé la destruction du monastère des Saints Behnam et Sarah construit au IVe siècle après J.-C. sur l'ordre du roi assyrien Sennacherib II (vers 372) ». Le site AraMic TV, « la voix des chrétiens d'Orient » annonce à la date du 17 août 2015, hier, que le début de la destruction du monastère, alors que son dynamitage par l'État Islamique avait été signalé sur certains réseaux sociaux en mars de cette année 2015. Ce monastère catholique syriaque, situé dans le nord de l'Irak près de Qaraqosh, était tombé aux mains des islamistes en juillet de l'an passé, précise l'Observatoire de la Christianophobie

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Ces photos datent probablement de la restauration du monastère en 1986

Le Monastère des Saints Behnam et Sarah (en arabe : دير مار بهنام ; en syriaque : ܕܝܪܐ ܪܡܪܝ ܒܗܢܡ ܘܡܪܬ ܣܪܐ) est un monastère de l'Église catholique syriaque situé dans le nord de l'Irak, non loin de la ville de Bakhdida.

Le 20 juillet 2014, suite à la prise de Mossoul par les barbares de l'Etat islamique, le père Anis Hanna, o.p., annonçait l'évacuation du monastère des martyrs Behnam et Sarah, un monument de foi et d'histoire, à la bibliothèque unique. D'après le père Charbel Issa, responsable du monastère, l'Etat islamique s'en est pris peu après aux symboles chrétiens, après avoir déjà meurtri les corps. Selon les informations communiquées au site Aleteia, des membres de l'organisation terroriste auraient abattu les croix du monastère en question, et brûlé des peintures et des manuscrits présents sur les lieux.

En juillet 2014 le site Aleteia annonçait, en même temps que la prise d'autres monuments chrétiens à Mossoul, la prise-en-main et l'évacuation des moines de cet antique monastère.

La ville de Mossoul, d'après le rapport d'une commission de députés irakiens, a été livrée à l'Etat islamique,  comme MPI l'annonçait hier, suite à la débandade organisée de l'armée irakienne, provoquant une véritable catastrophe humanitaire avec la tentative d'éradiquer toute présence chrétienne dans ce pays. Depuis la prise de l'irak par les Américains en 2003, les chrétiens étaient persécutés et beaucoup d'entre eux, parmi ceux qui le pouvaient, avaient commencé de fuir le pays. La livraison de Mossoul à l'Etat islamique, déguisée en débandade de l'armée irakienne, provoqua un massacre inouï,  crucifixions, égorgements, viols, esclavagisme, des chrétiens qui furent contraints de fuir sous une chaleur accablante, ayant du abandonner tous leurs biens au pillage des islamistes, dont les nombreux monastères, couvents et églises.

Dimanche 20 juillet 2014, les combattants de l'État islamique ont mis la main sur le monastère des martyrs Behnam et Sarah. Ils ont obligé les moines à quitter le monastère. Les terroristes de l'État islamique n'ont pas laissé les moines emporter quoi que ce soit. Exactement comme les familles chrétiennes expulsées de Mossoul le jeudi dernier, 17/07. Les moines ont pris la direction de Quaracoche qui n'est pas  loin du monastère, seulement à 19 km.

Dans une communication téléphonique le supérieur de la communauté monastique de saint Ephrem, le père Yakoub Hassou disait en quelques mots rapides : « Tout va très mal pour nous. »

Toute la communauté des moines se trouve actuellement à Quaracoche. Consternée, révoltée, triste et désemparée. Cette communauté laisse derrière elle un haut lieux de spiritualité, un monument historique de toute beauté, une bibliothèque pleine de manuscrits très anciens, des livres liturgiques et un lieu symbolique de la rencontre islamo-chrétienne. 

Ce monastère était le havre de paix, de spiritualité et de référence religieuse pour les chrétiens comme pour les musulmans ! 

Le vendredi 18 juillet dans la soirée, les terroristes de l'État islamique avaient brûlé l'Archevéché des Syriaques Catholiques qui était dans le centre-ville de Mossoul, dans le quartier de Al-Meidan. 

Le samedi 19 juillet dans l'après-midi les terroristes de l'État islamique se sont emparés du couvent de Saint-Georges au nord de Mossoul. L'unique lieu monastique à Mossoul des moines chaldéens appartenant à l'ordre de saint Antoine le Grand.

Il faut dire que dans la ville de Mossoul, il y avait beaucoup de paroisses, des églises et des couvents ! Une ville habitée par les chaldéens, les syriaques catholiques et les syriaques orthodoxes. Trois archevêchés existaient à Mossoul pour les trois obédiences. (Source)

« Le monastère a appartenu à l'Église orientale pendant 10 siècles au moins, ainsi qu'en témoignent des inscriptions turques laissées par des pèlerins mongols. Il passa ensuite à l'Église orthodoxe syriaque, lorsque la région se convertit au monophysisme et servit de résidence à plusieurs patriarches orthodoxes syriaques.

Les moines du monastère se rallièrent à Rome au XVIIIe siècle, ce qui entraîna la conversion graduelle des habitants de Bakhdida (Qaraqosh) au catholicisme syriaque.

Le monastère fut restauré en 1986 et visité depuis par des milliers de chrétiens et musulmans chaque année. » (Source)




Le patriarche Raï reçoit les 70 jeunes de l’Académie maronite - L'Orient-Le Jour

Le patriarche Raï reçoit les 70 jeunes de l'Académie maronite - L'Orient-Le Jour
19/8/2015-Le patriarche Raï reçoit les 70 jeunes de l'Académie maronite

Les 70 jeunes émigrés lauréats de la session 2015 de l'Académie maronite ont couronné hier la deuxième semaine de leur programme d'immersion dans la réalité libanaise, par une visite au siège patriarcal de Dimane (Liban-Nord), où ils ont été chaleureusement accueillis par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï.
Comme à son habitude, ce dernier a tenu à faire personnellement connaissance avec ses visiteurs, qui étaient accompagnés par Hyam Boustani, et à prendre des nouvelles de leurs familles et de leurs patries d'adoption. Le patriarche Raï a également rendu un vibrant hommage à la Fondation maronite dans le monde et à son président, Michel Eddé, à l'origine de ce fabuleux projet qui permet, chaque année, à une centaine de jeunes émigrés de prendre contact avec leur mère-patrie et de reprendre conscience de leurs racines libanaises.
Sur sa lancée, le chef de l'Église maronite les a encouragés à enregistrer au Liban leurs données d'état-civil et à postuler à la récupération de la nationalité libanaise, insistant notamment sur le fait que cette procédure est gratuite, que leur droit est imprescriptible, que leur inscription à l'état-civil libanais leur accorde des privilèges et des droits politiques et sociaux, comme les droits de vote, de propriété et d'héritage, sans oublier le grand avantage de maintenir l'équilibre démographique entre chrétiens et musulmans, renforçant ainsi le vivre-ensemble et la perpétuation du message de concorde du Liban.
Le patriarche a également demandé à ses jeunes visiteurs de briller dans leurs pays d'accueil et, par là, à porter haut le nom du Liban et à répandre ses traditions et principes. Il a annoncé qu'il va recommander à tous les évêques maronites dans le monde de s'équiper des outils technologiques nécessaires pour aider la Fondation maronite dans le monde à atteindre son principal objectif, le renforcement des liens entre Liban résidents et Liban émigrés.
À l'issue de leur visite à Dimane, les jeunes lauréats de l'Académie maronite se sont rendus au musée Gibran, à Bécharré, au couvent de Saint-Antoine Kozhaya et enfin à la forêt des Cèdres, où ils ont planté un jeune plant pour commémorer la session 2015 de l'Académie maronite.




mardi 18 août 2015

Raï s’en prend à la classe politique et dénonce la paralysie générale dans le pays - L'Orient-Le Jour

Raï s'en prend à la classe politique et dénonce la paralysie générale dans le pays - L'Orient-Le Jour
17/8/2015-Raï s'en prend à la classe politique et dénonce la paralysie générale dans le pays

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'en est pris encore une fois à la classe politique, lui demandant quels intérêts publics assure-t-elle au peuple libanais et quel avenir garantit-elle aux générations futures, alors qu'elle se dispute, qu'elle s'accuse respectivement et qu'elle s'abstient d'élire un président de la République.
« Vous avez paralysé le Parlement, vous menacez d'en faire autant avec le gouvernement, a-t-il ajouté dans son homélie durant la messe célébrée au siège patriarcal d'été à Dimane. Vous facilitez la propagation de la corruption et des pots-de-vin dans les administrations, vous ligotez les mains des juges, vous portez atteinte aux lois et vous polluez le Liban avec les déchets. »
Le cardinal Raï a rappelé que « le système politique libanais est basé sur l'égalité et l'équilibre dans l'exercice du pouvoir tout comme dans l'administration entre toutes les composantes » du pays. « Si nous ne rétablissons pas ce concept, le Liban n'aura pas de président, ni d'institutions, ni de vie et ni d'avenir », a encore insisté Mgr Raï.
Et le patriarche de lancer un appel aux personnes de « bonne volonté » afin qu'elles se livrent à « un sursaut de conscience et à un dialogue profond et commun qui n'exclurait personne, pour penser sérieusement aux moyens de rétablir l'équilibre et le vrai partenariat entre les deux composantes chrétienne et musulmane du Liban, en se basant sur le pacte national, sa formule exécutive et sur la Constitution ». Cela permettra, selon le patriarche, de sortir le pays de cette « tragédie nationale qui démantèle les composantes du pays, paralyse son rôle et son message » dans la région.
Le patriarche a également dénoncé les crimes et les rapts répétés, appelant les autorités concernées à arrêter les meurtriers de Sobhi et Nadimé Fakhri (tués en automne 2014, à Btedii, caza de Deir el-Ahmar, par des hors-la-loi, originaires du village voisin de Dar el-Wassaa, qui avaient fait irruption à leur domicile), et tous les criminels.
Mgr Raï a aussi appelé les juges à prononcer les peines les plus sévères à l'encontre des meurtriers de Georges Rif (assassiné en juillet dernier dans un quartier de Saïfi, à Beyrouth, en raison d'une priorité de passage) et du commandant Rabih Kahil (officier des commandos de l'armée, atteint par plusieurs balles fin juillet sur la route de Qmatiyé-Bdédoun).
Le cardinal Raï a enfin salué l'armée et toutes les forces de l'ordre, mettant l'accent sur leurs réalisations, leurs sacrifices et les efforts qu'elles déploient pour « préserver la frontière et la sécurité sur la scène locale ». Il a dans ce cadre déclaré sa solidarité avec les familles des militaires otages, appelant à leur libération.

Tournée à Qnat
Samedi, le cardinal Raï avait célébré la messe à l'occasion de la fête de l'Assomption à Qnat, caza de Hadath Jebbé (Liban-Nord), en présence notamment de M. Élie Keyrouz, membre du bloc parlementaire des Forces libanaises. Dans son homélie, Mgr Raï avait dénoncé la paralysie qui règne dans les différents secteurs. Il a, en outre, mis l'accent sur « notre culture chrétienne » qui consiste à respecter « la vie humaine et la dignité de tout homme » et par conséquent refuser d'agresser un autre homme, quel que soit le motif.
Après la messe, le patriarche et M. Keyrouz ont levé le voile sur la plaque commémorative de la rue qui relie l'église Saint-Georges au couvent Saint-Michel, qui a été baptisée au nom de Mgr Baissari.




lundi 17 août 2015

Syrie : libération du prêtre grec-catholique Tony BoutrosRadio Vatican

Syrie : libération du prêtre grec-catholique Tony BoutrosRadio Vatican

Syrie : libération du prêtre grec-catholique Tony Boutros

(RV) Après quelques mois de séquestration en Syrie, le père Tony Boutros a été libéré samedi. Il était responsable de la paroisse Saint-Philippe dans la ville de Shahba, dans le sud-ouest de la Syrie, non loin de la frontière jordanienne. Le nonce apostolique à Damas, Mgr Mario Zenari, a confirmé la bonne nouvelle au service italien de Radio Vatican.

Cette nouvelle a été accueillie « comme un beau cadeau de la Madonne en ce jour de l'Assomption », selon les termes de Mgr Zenari. Il a toutefois déclaré ne pas avoir beaucoup d'informations sur les circonstances de cette libération ni sur l'état de santé de ce prêtre, en raison des communications difficiles.

Six hommes d'Église sont toujours otages en Syrie, parmi lesquels deux évêques orthodoxes. « Chaque cas est particulier, ils ne sont pas tous égaux » a rappelé le nonce, qui a toutefois dit espérer que des bonnes nouvelles puissent advenir aussi pour les autres écclésiastiques enlevés, « certains depuis deux ans et demi ».




samedi 15 août 2015

Raï : Que nos prières pour l’élection d’un président et la paix s’élèvent jusqu’à Dieu - L'Orient-Le Jour

Raï : Que nos prières pour l'élection d'un président et la paix s'élèvent jusqu'à Dieu - L'Orient-Le Jour
15/8/2015-Raï : Que nos prières pour l'élection d'un président et la paix s'élèvent jusqu'à Dieu

C'est à l'intercession de la Vierge Marie, en l'une de ses plus grandes fêtes, celle de l'Assomption, que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a confié hier l'intention de prière qui lui tient le plus à cœur, celle de l'élection d'un nouveau chef de l'État.
Cette supplication s'est élevée du fond de la vallée sainte, dans l'église qui, entre 1340 et 1840, a servi de lieu de prière aux patriarches maronites. Le patriarche Raï s'y est rendu de bon matin, à pied, en compagnie d'une petite foule de fidèles comprenant notamment Jean Fahd, le président du Conseil supérieur de la magistrature, ainsi que les évêques Maroun Ammar (Joubbé) et Edgar Madi (Brésil).
« Nous prions aujourd'hui pour chaque responsable chargé du règlement de la crise que vivent le Liban et le Moyen-Orient, a notamment dit le patriarche maronite. Nous prions pour que les dirigeants libanais donnent au Seigneur l'occasion de faire parmi eux des merveilles, afin qu'ils élisent un président de la République, qu'ils dialoguent entre eux, descendent des trônes de leurs opinions personnelles, et se dégagent des liens de leurs pensées et prises de position. Nous ne condamnons pas. Nous prions pour que les consciences soient remuées et que les dirigeants assument leur suprême responsabilité, sachant que celle-ci est grave et que nul homme n'a le droit de se jouer d'une responsabilité aussi lourde, sachant que c'est en fin de compte Dieu qui la lui confie. Que nul ne gaspille les charges qui lui ont été confiées, et rendons au Liban la beauté que lui attribuent les Écritures saintes et que le pape Pie XII, en l'année mariale 1954, nous avait chargés de préserver. »
« Nous souhaitons aussi prier pour les responsables politiques régionaux et internationaux, a ajouté le patriarche. Ainsi que pour les seigneurs de la guerre en Syrie, en Irak, en Palestine et au Yémen, pour que leurs consciences soient touchées, et que la gloire du Seigneur se manifeste dans la paix et dans l'arrêt de la guerre. Le grand défi qui nous est lancé n'est pas de faire la guerre et de détruire, mais de faire la paix ; d'élever l'humaine condition, non de l'avilir. Nous sommes là aujourd'hui pour élever vers le Très Haut l'hymne d'exaltation de l'Église pour toutes les merveilles qu'il fit et continuera de faire, et nous souhaitons que le monde entier chante les gloires de Dieu. Que ces prières soient jointes aujourd'hui à l'offrande eucharistique, et qu'elles parviennent au trône de Dieu et soient entendues. »




Cinq ans d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient

Cinq ans d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient

14/8/2015

Cinq ans d'inquiétude pour les chrétiens d'Orient

Déplacées chrétiennes qui ont fui Mossoul, le 31 mai 2015 à Erbil en Irak.

CHRONOLOGIE - Retour sur les dates qui ont marqué l'histoire récente de cette communauté.

10 octobre 2010: Synode des évêques pour le Moyen-Orient

Réunis à Rome pour faire le point sur la situation des Chrétiens d'Orient, les évêques remettent 44 propositions et un message final en 12 points au Pape Benoît XVI. Leur volonté: défendre les droits de l'homme au Moyen-Orient. L'accent est mis sur la liberté religieuse, la liberté de conscience et l'égalité des citoyens.

31 octobre 2010: al-Qaida fait 53 morts dans une église de Bagdad

Cette attaque, l'une des plus meurtrières contre les chrétiens d'Irak, fait suite à une prise d'otages d'une centaine de fidèles dans une église de la capitale irakienne. Les cinq assaillants sont tués lors de l'assaut donné par l'armée irakienne.

1 mars 2011: Début de la guerre civile en Syrie

Si les Chrétiens d'Orient ne sont pas directement visés par les combats opposant les partisans de Bachar al-Assad aux forces de l'opposition, ils sont souvent victimes du conflit. Beaucoup d'entre eux fuient le territoire.

14 - 16 septembre 2012: Benoît XVI au Liban

Lors de son voyage, le souverain pontife appelle à la fin des violences et au renouvellement du dialogue entre chrétiens et musulmans. L'exemple libanais est souvent cité comme modèle de coexistence dans la région.

29 juin 2014: Proclamation du califat de l'Etat Islamique

Les islamistes de l'EI proclament l'établissement du califat islamique. Au pouvoir entre l'Irak et la Syrie, les troupes armées menacent les populations yézidies et chrétiennes de la région.

10 juin 2014: Prise de Mossoul par l'Etat Islamique

Après la vaste offensive lancée le 9 juin par Daech, le groupe djihadiste s'empare de Mossoul. Les djihadistes ordonnent aux chrétiens de la deuxième ville irakienne de se convertir à l'islam, de payer un impôt spécial, la djizya, ou de quitter leur maison. Une grande partie de ces derniers décident de fuir, pour la plupart en direction de Qaraqosh, dans la pleine de Ninive, et du Kurdistan irakien.

29 juillet 2014: La France se dit prête à accueillir les Chrétiens d'Irak

Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, et Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur se disent prêts à accorder l'asile aux chrétiens d'Orient. «Nous venons en aide aux déplacés qui fuient les menaces de l'Etat islamique et se sont réfugiés au Kurdistan. Nous sommes prêts, s'ils le souhaitent, à en favoriser l'accueil sur notre sol au titre de l'asile», écrivent-ils dans un communiqué commun.

7 août 2014: Prise de Qaraqosh par l'Etat Islamique

Proche de Mossoul, Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne d'Irak. Prise par les djihadistes de l'Etat Islamique, elle est rapidement vidée de tous ses habitants.

9 septembre 2014: les musulmans de France défendent les Chrétiens d'Orient

Dans un appel solennel prononcé à la Grande Mosquée de Paris, le Conseil français du Culte Musulman (CFCM) dénonce la violence des djihadistes de l'Etat Islamique et prend la défense des chrétiens d'Orient.

12 septembre 2014: François Hollande en Irak et au Kurdistan

Accompagné de Laurent Fabius et du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, le Président de la République se rend à Bagdad pour affirmer son soutien au nouveau gouvernement irakien. À Erbil, au Kurdistan, il annonce une intensification de l'aide militaire aux Kurdes, menacés par l'Etat Islamique.

8 décembre 2014: Mgr Barbarin se rend pour la seconde fois à Erbil, en Irak

Présent pour la deuxième fois sur le territoire irakien, l'évêque de Lyon est porteur d'un message enregistré du Pape François dans lequel il évoque le sort des chrétiens d'Orient. «Les chrétiens sont en train d'être chassés du Moyen-orient, dans la souffrance» a-t-il exprimé avant d'ajouter à propos des djihadistes de l'Etat Islamique: «Il semble que ces gens ne veuillent pas que nous soyons chrétiens».

27 février 2015: l'Eglise de France soutient les Chrétiens d'Orient

L'archevêque de Marseille, président de la Conférence des évêques de France, et l'archevêque de Paris, cosignent un communiqué en soutien aux Chrétiens d'Orient. «Profondément choqués et attristés face au drame vécu par des milliers de chrétiens en Syrie, nous voulons manifester notre entière solidarité avec les Eglises locales et les assurer des prières ferventes des catholiques de France», peut-on lire.

27 mars 2015: la France convoque le Conseil de Sécurité de l'ONU

Alors que la France tient la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, Laurent Fabius convoque le 27 mars une réunion «consacrée à la situation des Chrétiens d'Orient et des autres minorités». Une première dans l'histoire de l'ONU. Le ministre des Affaires étrangères défend une charte avec quatre volets, humanitaire, sécuritaire, politique et judiciaire.

4 avril 2015: Le Pape François dénonce les persécutions

Lors de la veillée pascale, le souverain pontife condamne fermement la brutalité du massacre des Chabab contre les étudiants de Garissa, qui faisait 148 victimes quelques jours plus tôt. Les assaillants armés avaient attaqué un campus universitaire kenyan, tuant 152 personnes. Ils avaient admis avoir trié leurs victimes pour n'assassiner que les chrétiens.

10 août 2015: L'archevêque de Lyon lance un appel aux églises de France

Dans une vidéo publiée sur le site internet du Figaro, le cardinal Barbarin lance, aux côtés de l'évêque d'Alep en Syrie, un appel à sonner les cloches de toutes les églises de France, samedi 15 août, en soutien aux Chrétiens d'Orient.

7 septembre 2015: Laurent Fabius convoque une conférence internationale

Le ministre des Affaires étrangères convoque une réunion internationale qui devrait réunir plus de 60 Etats et établir la «charte de Paris», une série de mesures qui doivent traduire en actes les engagemements pris en mars lors de la réunion du Conseil de sécurité.




La France mobilise le monde pour les chrétiens d'Orient

La France mobilise le monde pour les chrétiens d'Orient

La France mobilise le monde pour les chrétiens d'Orient

Il y a un an exactement, une partie de la population yazidie de la ville de Sinjar, dans le nord-ouest de l'Irak, fuyaient vers la montagne, pour échapper à la violence des djihadistes de l'État islamique.

INFOGRAPHIE - Le Quai d'Orsay organise une conférence internationale le 8 septembre à Paris pour arrêter une série de mesures humanitaires, politiques et pénales en faveur des chrétiens et de toutes les minorités persécutées par Daech en Irak et en Syrie.

Première à s'être mobilisée sur le dossier des chrétiens d'Orient après la chute de Qaraqosh en août 2014, la France entend garder l'initiative. Laurent Fabius abat une nouvelle carte, six mois après avoir provoqué une réunion du Conseil de sécurité pour sensibiliser la communauté internationale au sort des minorités depuis l'arrivée de Daech en Syrie et en Irak. Le ministre des Affaires étrangères présidera le 8 septembre prochain à Paris une conférence internationale sur les victimes de violences ethniques et religieuses au Moyen-Orient: yazidis, Shabaks, mandéens et chrétiens, qui subissent de plein fouet la progression des djihadistes en Syrie et en Irak.

Près de 60 États seront représentés, dont les États-Unis, la Russie, l'Irak, l'Arabie saoudite ou la Turquie, ainsi que plusieurs organisations internationales, au premier rang desquelles l'ONU et ses différentes agences. La conférence sera coprésidée par le ministre des Affaires étrangères jordanien, Nasser Judeh. Elle s'articulera autour de trois volets dégagés par la charte adoptée à l'issue du débat au Conseil de sécurité: le premier, humanitaire, concerne l'aide d'urgence à apporter aux déplacés. L'objectif étant à terme de leur permettre de retourner chez eux, dans des conditions matérielles et sécuritaires satisfaisantes. Le second volet, pénal, vise à engager des poursuites contre les auteurs de persécutions. Le troisième volet, politique, engagera les parties sur la promotion du respect du pluralisme ethnique et religieux, surtout en Irak où de plus en plus de voix s'élèvent pour réformer la Constitution, jugée trop sectaire. La question militaire, en revanche, ne sera pas à l'ordre du jour. À l'issue de cette conférence, un «plan de Paris» sera adopté, à charge pour chacun des États participants de le mettre en œuvre.

Pour sa part, la France explore plusieurs pistes pour renouveler son aide humanitaire. Outre le déblocage d'une nouvelle aide financière, l'un des projets les plus aboutis concerne la réhabilitation du camp de réfugiés de Bardarash, ville kurde située à mi-chemin entre Erbil et Dohuk, dans le nord de l'Irak. Dans ce camp de plus de 7 000 personnes, plus de la moitié des déplacés ont moins de 16 ans. L'accès de ces enfants à l'éducation est considéré comme prioritaire. Le Quai d'Orsay projette d'y faire construire deux écoles - primaire et secondaire - qui pourront accueillir tous ces jeunes. D'autres programmes sont étudiés dans ce camp, comme la construction d'un espace communautaire et d'un terrain de jeux. Paris projette également d'équiper un centre de santé, d'assurer son approvisionnement en médicaments, d'acheter une à deux ambulances. Ces installations seraient alimentées en énergie par panneaux solaires, afin de limiter la charge sur le réseau existant.

La prise en charge de ce camp de Bardarash permettrait d'anticiper les critiques, qui arguent que la mobilisation française est essentiellement axée sur l'aide aux communautés chrétiennes. En effet, Bardarash accueille une grande communauté shabake. Cette minorité chiite, qui se considère comme kurde, a dû fuir Mossoul et toute la plaine de Ninive au même titre que les chrétiens en juillet 2014, pourchassés par les djihadistes sunnites de l'État islamique. Mais le sort de ces communautés a moins mobilisé que celui des chrétiens.

En France, l'aide aux minorités chrétiennes rassemble toujours autant. Pour preuve, la dernière initiative lancée début juillet par une laïque de Toulouse: faire sonner les cloches des églises de France le 15 août pour les chrétiens d'Orient.«On prie, on donne de l'argent, mais on se sent démunis pour leur témoigner de notre soutien, explique Anne de Ladoucette, à l'origine de l'appel. C'était un projet aussi simple que démonstratif pour leur montrer qu'on ne les oublie pas.» L'idée a été reprise par Mgr Rey, du diocèse de Toulon-Fréjus. Il a ensuite été suivi par Mgr Di Falco, évêque de Gap, qui a mobilisé son diocèse. Très vite, l'appel s'est répandu à Bayonne, Avignon, Ajaccio, Digne, Nancy, Quimper, Vannes, Nantes, Beauvais, Nancy… Au total, une cinquantaine de diocèses feront sonner les cloches ce samedi à midi, avant que les fidèles se rassemblent sur les parvis pour prier à leur intention. Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, s'est lui-même joint à l'appel, en demandant à prier spécialement pour les chrétiens d'Orient lors de l'Assomption et à lire à la fin de la messe la lettre qu'il a adressée aux patriarches catholiques chaldéen Mgr Sako et syriaque Mgr Younan. L'appel sera même suivi au Luxembourg, en Belgique, en Espagne et à Québec. En cette fête patronale principale de la France, un simple appel à la prière pour les chrétiens d'Orient aura dépassé les frontières.



Joseph T Khoreich