Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 17 avril 2017

Fillon: la France doit "défendre" les chrétiens d'Orient

Le candidat de la droite à la présidentielle a assisté ce samedi soir à une célébration de la fête de Pâques dans une église copte. 

François Fillon a estimé que la France devait "défendre" les chrétiens d'Orient, après avoir assisté ce samedi soir à la célébration de la fête de Pâques dans une église des Hauts-de-Seine, à l'invitation  de la communauté copte orthodoxe."Je suis venu pour présenter mes condoléances aux coptes égyptiens qui vivent en France, par solidarité après les attentats qui ont été perpétrés en Egypte" la semaine dernière et "dire mon attachement aux chrétiens d'Orient", a-t-il déclaré sur le parvis de l'église Sainte-Marie Saint-Marc de Châtenay-Malabry.

45.000 coptes en France - Selon le candidat de la droite à la présidentielle, il y a "nécessité pour la France de les défendre, pas seulement parce qu'ils sont des chrétiens mais parce qu'ils représentent au Proche-Orient la diversité".  "Le jour où il n'y aura plus de diversité au Proche-Orient, c'est la paix qui sera plus fragile et encore plus menacée", a estimé François Fillon, qui se présente lui-même comme fervent catholique.

 
http://www.bfmtv.com/politique/fillon-la-france-doit-defendre-les-chretiens-d-orient-1143578.html

Raï appelle les responsables libanais à respecter le vivre-ensemble


LIBAN
OLJ 15-4-2017
15/04/2017
Le patriarche maronite, Béchara Raï, a appelé samedi, à l'occasion de la fête de Pâques, les responsables libanais à respecter le vivre-ensemble, alors que la tension interconfessionnelle était récemment montée sur fond de désaccords autour des législatives prévues en juin prochain.
"La fête de Pâques appelle les responsables à saisir la réalité du vivre-ensemble et l'esprit de la Constitution", a dit le chef de l'Eglise maronite, lors de son message aux fidèles. 
Il a appelé les politiques libanais à "cessez leurs petits calculs qui se font aux dépens de l'essence du Liban". 
"Les groupes politiques ne peuvent plus continuer à se diviser les fonds publics, les richesses et les postes de l'Etat en fonction des personnes détenant le pouvoir, a prévenu Mgr Raï. Nous ne pouvons poursuivre le blocage de toute chose en prétextant du consensus, sans se soucier des dommages que cela engendre (...)", a-t-il ajouté.
Jeudi soir, le patriarche maronite avait mis en garde contre une éventuelle prorogation de la législature en l'absence d'accord sur une nouvelle loi électorale, estimant que le texte dit de 1960 est toujours en vigueur.
https://www.lorientlejour.com/article/1046889/rai-appelle-les-responsables-libanais-a-respecter-le-vivre-ensemble.html

Raï appelle les responsables libanais à respecter le vivre-ensemble - L'Orient-Le Jour

Raï appelle les responsables libanais à respecter le vivre-ensemble - L'Orient-Le Jour

Raï appelle les responsables libanais à respecter le vivre-ensemble

Le patriarche maronite, Béchara Raï, a appelé samedi, à l'occasion de la fête de Pâques, les responsables libanais à respecter le vivre-ensemble, alors que la tension interconfessionnelle était récemment montée sur fond de désaccords autour des législatives prévues en juin prochain.

"La fête de Pâques appelle les responsables à saisir la réalité du vivre-ensemble et l'esprit de la Constitution", a dit le chef de l'Eglise maronite, lors de son message aux fidèles. 

Il a appelé les politiques libanais à "cessez leurs petits calculs qui se font aux dépens de l'essence du Liban". 

"Les groupes politiques ne peuvent plus continuer à se diviser les fonds publics, les richesses et les postes de l'Etat en fonction des personnes détenant le pouvoir, a prévenu Mgr Raï. Nous ne pouvons poursuivre le blocage de toute chose en prétextant du consensus, sans se soucier des dommages que cela engendre (...)", a-t-il ajouté.

Jeudi soir, le patriarche maronite avait mis en garde contre une éventuelle prorogation de la législature en l'absence d'accord sur une nouvelle loi électorale, estimant que le texte dit de 1960 est toujours en vigueur.



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lundi 10 avril 2017

Raï appelle les responsables à « se réconcilier avec Dieu » - L'Orient-Le Jour

Raï appelle les responsables à « se réconcilier avec Dieu » - L'Orient-Le Jour

Raï appelle les responsables à « se réconcilier avec Dieu »

Les communautés catholique et orthodoxe du Liban ont célébré hier la fête des Rameaux, l'occasion pour les dignitaires religieux d'adresser des messages aux responsables politiques.
À Bkerké, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a ainsi appelé les dirigeants à « se réconcilier avec Dieu en se repentant », comme à « se réconcilier avec leurs responsabilités (...) au plan politique en étant au service de l'intérêt général, et avec l'État en renforçant le travail de ses institutions ». Mgr Raï a souligné que « la réconciliation avec le peuple sous-entend de lui faire preuve de respect et de le sortir de la pauvreté dans laquelle il se trouve ». Le respect du peuple, selon le patriarche, consiste à « donner une vraie valeur à la voix de chaque électeur lors des prochaines législatives, d'accorder à ces électeurs le droit à demander des comptes en élaborant une nouvelle loi électorale qui soit à la dimension du pays et de son peuple ».
Le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, qui a célébré la messe en la cathédrale Saint-Georges à la place de l'Étoile, a élevé ses prières pour la paix au Liban et dans la région.
L'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, s'est adressé, de son côté, aux responsables politiques leur rappelant qu'ils ne doivent pas être des ennemis. « Vous êtes les fils d'un même pays », a-t-il insisté lors de la messe présidée en la cathédrale Saint-Georges au centre-ville, soulignant que lorsque les frères se réunissent, ils font des concessions les uns pour les autres. « C'est ce qui doit se passer demain (aujourd'hui, lors du Conseil des ministres) », a affirmé Mgr Matar, appelant les fidèles à élever leurs prières à l'intention de l' « entente » et pour que « l'intérêt du Liban et des Libanais soit préservé ».
Le patriarche grec-catholique, Grégoire III Laham, a quant à lui insisté dans son homélie sur la guerre qui se poursuit en Syrie et sur les derniers massacres au gaz chimique. Il a, dans ce cadre, appelé toutes les parties « au dialogue, à la réconciliation et à la paix ». Mgr Laham a affirmé que « la solution n'est pas militaire » et que « les armes ne pourront jamais triompher ».
À Nabatiyé, l'évêque grec-catholique de Saïda et Deir el-Qamar, Mgr Élie Haddad, a célébré la messe en l'église Notre-Dame. Critiquant l'exercice politique au Liban, il a mis l'accent sur la nécessité d'aboutir à « une loi électorale juste qui respecte la présence libanaise sur l'ensemble du pays ». « Nous constatons des surenchères entre les communautés, a-t-il ajouté. Les plus grandes d'entre elles essaient de phagocyter les plus petites. Cela n'est pas éthique et cela est injuste. Nous réclamons une loi qui tiendrait compte des minorités. »
Notons dans ce cadre que des processions communes ont été organisées à Tripoli, Achrafieh et Dhour Choueir.



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dimanche 9 avril 2017

Égypte : deux explosions près de deux églises coptes, au moins 28 morts

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Mis à jour le 09/04/2017 à 13h17

Un attentat à la bombe près d’une église copte, au nord du Caire, a fait au moins 22 morts et 59 blessés, dimanche 8 avril, à trois semaines de la visite du Pape. Une deuxième explosion, encore près d’une église, à Alexandrie, a fait 6 morts.

Ces explosions meurtrières intervienent au moment où la communauté chrétienne célèbre la semaine sainte qui débute aujourd’hui avec la fête des Rameaux.
La communauté copte d’Égypte a une nouvelle fois été prise pour cible par des terroristes. Dimanche 8 avril, au moment de la messe des Rameaux, au moins 22 personnes ont été tuées par un attentat qui aurait également blessé une soixantaine de fidèles présents dans l’église Mar Girgis de Tanta, une ville au nord du Caire.
Il n’y a pas encore d’informations précises sur la nature de l’attaque. « Soit une bombe a été placée dedans, soit quelqu’un s’est fait exploser », a indiqué le gouverneur de Gharbiya (delta du Nil), le général Ahmad Deif. Selon lui « l’explosion a eu lieu à l’intérieur de l’église ». Les services de sécurité ont ratissé la zone de l’église pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’autres engins explosifs dans les environs.

Deuxième explosion à Alexandrie

Une deuxième explosion a eu lieu dimanche près d’une église en Egypte, dans la ville d’Alexandrie, ont indiqué des médias étatiques, quelques heures après un attentat contre une église à Tanta. Au moins 6 personnes ont été tuées. Le pape copte Tawadros II y assistait en début de journée aux célébrations de la fête des Rameaux, selon une page officielle Facebook de l'Eglise copte orthodoxe.

L’ombre de Daech

Ces explosions interviennent, à moins de trois semaines d’une visite du pape François prévue les 28 et 29 avril en Égypte, alors que la branche locale de Daech a appelé à poursuivre les attaques contre « tout infidèle ou apostat en Égypte et partout ». Le groupe djihadiste avait déjà revendiqué l’attaque suicide de décembre dernier, qui avait tué 29 personnes en pleine célébration, dans deux églises coptes au Caire.
L’attaque du Caire a relancé les appels à durcir la lutte contre la mouvance djihadiste en Égypte, en particulier dans le Sinaï où elle a mené une série d’attaques sanglantes contre les forces de sécurité.

Les coptes, victimes de l’islamisme

Les coptes-orthodoxes d’Égypte représentent la communauté chrétienne la plus importante et la plus ancienne du Moyen-Orient – 10 % des 92 millions d’Égyptiens. Ils dénoncent régulièrement les discriminations à leur égard aussi bien de la part des autorités que de la majorité musulmane.
Lors de leur visite ad limina à Rome début février, les évêques égyptiens avaient exposé au souverain pontife quelques-unes de leurs difficultés dans un contexte politique et économique tendu en Égypte : montée de l’islamisme entraînant des tensions régulières sur la construction ou la rénovation d’églises, persistance du djihadisme dans le Sinaï. Ces derniers temps, plusieurs chrétiens ont été tués dans le nord de la péninsule contraignant de nombreuses familles à fuir leurs domiciles.
En août 2013, des partisans de l’ancien président, l’islamiste Mohamed Morsi, renversé par l’armée, avaient aussi incendié des dizaines d’églises et de propriétés coptes après une répression policière qui a coûté la vie à des centaines de manifestants islamistes au Caire.
Rodrigue Arnaud Tagnan (avec AFP)

http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Egypte-nouvel-attentat-sanglant-contre-Eglise-copte-2017-04-09-1200838247

lundi 3 avril 2017

Comment aider les chrétiens à rester en Irak ? - La Croix

Comment aider les chrétiens à rester en Irak ? - La Croix

Comment aider les chrétiens à rester en Irak ?

La Croix : Où en est la reconquête de Mossoul ? Pourquoi cause-t-elle la mort de tant de civils ?
Portrait de Louis Raphael SAKO, patriarche of Babylone. Paris (75), France. / Guillaume POLI/CIRIC
Portrait de Louis Raphael SAKO, patriarche of Babylone. Paris (75), France. / Guillaume POLI/CIRIC
Louis Raphaël Sako : Les opérations militaires dans la partie ouest de la ville sont très compliquées. 400 000 personnes habitent dans un quartier de maisons serrées les unes contre les autres, séparées par de petites ruelles. Quand nous étions enfants à Mossoul, nous pouvions sauter d'une terrasse à l'autre ! Le quartier est donc très dense. De surcroît, les djihadistes utilisent les habitants comme boucliers humains : ils sont prêts à se suicider à n'importe quel prix, en faisant le plus de morts possible pour semer la panique, partout dans le monde.
Dans quel état se trouvent les zones déjà libérées ?
L. R. Sako : La plaine de Ninive a été presque entièrement libérée, y compris les neuf villes ou villages chrétiens. Les plus au Nord – habités surtout par des chaldéens – ont été libérés par les peshmergas kurdes. Dans deux villages – Bashiqa et Teleskof – situés dans une zone assez sûre, environ 250 familles ont commencé à revenir et à reconstruire. À Batnaya, au nord de Mossoul, 80 % des maisons sont détruites mais 300 sont intactes : les familles désireuses d'y retourner se sont fait enregistrer.
A lire : En Irak, le patriarche Sako relève quelques « signaux positifs »
Le problème est surtout celui du sud de la plaine de Ninive, et donc des villages syriens-catholiques. Cette zone reste contestée entre sunnites, chiites et kurdes. Estimant qu'ils ont fait beaucoup de sacrifices, les Kurdes veulent rester dans les villages qu'ils ont libérés. Idem pour les chiites… Deux jours après la libération, je suis allé rencontrer les généraux irakiens pour leur dire que les chrétiens appartiennent à cette terre, qu'elle est en quelque sorte leur « terre promise ».
Quelle proportion des déplacés et réfugiés est susceptible de regagner leurs villages ?
L. R. Sako : Parmi les chaldéens, j'estime à 80 % la part des déplacés en Irak qui souhaiteraient rentrer chez eux. À Baqofah, près de Batnaya, une quarantaine de familles ont déjà regagné leurs maisons. D'autres attendent la fin de l'année scolaire pour le faire. Les obstacles restent encore nombreux : les destructions, mais aussi la désorganisation politique. Nous n'obligeons personne à rester, mais nous craignons, si les familles ne rentrent pas, que les équilibres démographiques dans la région soient bouleversés.
Comment aider à la reconstruction ?
L. R. Sako : L'urgence est d'abord de déminer les champs et les villages, de déblayer les routes. Nous avons besoin que des organismes comme l'Œuvre d'Orient et d'autres nous aident à financer la restauration des habitations. Il faut reconstruire tous les villages détruits par Daech, pas seulement les villages chrétiens ! Le soutien spirituel et humain est important aussi : il aide les Irakiens à persévérer et à espérer.
Sur le plan politique surtout, la communauté internationale doit soutenir la reconstruction du pays sur la base de la citoyenneté : il ne faut plus de lois sectaires qui font des chrétiens des citoyens de deuxième catégorie, des kouffars (NDLR : mécréants) ou des dhimmis (NDLR : protégés). Nous ne l'accepterons pas. Il faut un état civil, c'est-à-dire un État séparé de la religion. Certains politiciens commencent à tenir ce langage à la télévision, qui est aussi celui que j'ai entendu à Al-Azhar (1). Je le répète souvent aux hommes politiques que je rencontre à Bagdad : sans un état civil, l'islam n'a pas d'avenir, il n'y aura pas de progrès possible. Les musulmans ne peuvent pas continuer à vivre comme au désert au VIIe siècle : ils doivent accepter que le monde a changé, qu'il n'y a plus des « majorités » et des « minorités », que nous ne sommes plus un danger pour eux. Ils doivent reconnaître le pluralisme et la diversité comme une chance.
Comment sortir l'Irak de l'enfermement communautaire ?
L. R. Sako : Le chemin sera long ! Moi-même je le sens : les deux maisons qui appartenaient à ma famille à Mossoul ont été pillées par nos voisins. Psychologiquement, c'est difficile. Aujourd'hui, nous sommes tous contaminés par l'esprit « bédouin » : au lieu de nous sentir Irakiens, nous nous replions sur nos communautés « ethniques » où chacun veut être le chef. Nos communautés elles-mêmes sont divisées : les musulmans entre sunnites et chiites, les chrétiens entre assyriens, arméniens, chaldéens, etc. Cette mentalité doit changer.
Nous sentons d'ailleurs que les musulmans eux-mêmes sont fatigués de ces guerres absurdes qui ont fait des milliers de morts, d'innombrables ruines et plus de 4 millions de déplacés ou réfugiés. Certains chrétiens, en particulier ceux qui ont quitté le pays, ne sont pas réalistes : ils veulent une province, une région autonome, des casques bleus pour les protéger… C'est impossible ! Je pense que des observateurs envoyés par l'Union européenne dans les villages préviendraient le risque d'attaques et rassureraient les chrétiens. Au-delà, la seule voie possible est de recréer des amitiés avec nos voisins. Demain, je me rends à Mossoul pour apporter de l'aide à 4 000 familles de déplacés : nous ne devons pas rester indifférents aux souffrances les uns des autres.
(1) Les 28 février et 1er mars, Al-Azhar a réuni au Caire des responsables politiques et religieux du Moyen-Orient mais aussi d'Europe, pour une « conférence internationale sur la liberté, la citoyenneté ».


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jeudi 30 mars 2017

Office de prières pour le retour des deux évêques d'Alep - Riposte-catholique

Office de prières pour le retour des deux évêques d'Alep - Riposte-catholique
Office de prières pour le retour des deux évêques d'Alep
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Le 22 avril 2013, les métropolites syriaque-orthodoxe Jean (Ibrahim) et grec-orthodoxe Paul (Yazigi) d'Alep avaient été enlevés dans leur diocèse. Depuis, il n'y a plus eu de nouvelles des deux évêques, toujours considérés comme disparus. Un office de prières pour le retour des deux évêques aura lieu le samedi 22 avril, à 17 h, à l'église Sainte-Hélène des grecs-orthodoxes d'Antioche de Vaucresson (Yvelines). Il aura lieu en présence des représentants des autorités civiles et religieuses, notamment des autres Églises orientales. Bref, ne les oublions pas dans nos prières !

Adresse: 12, avenue de la Celle-Saint-Cloud – 92 420 Vaucresson.

mercredi 29 mars 2017

Début d’un retour des coptes dans le Nord Sinaï et démenti de l’Evêque copte orthodoxe d’al Arish concernant de nouvelles attaque

EGYPTE - Début d’un retour des coptes dans le Nord Sinaï et démenti de l’Evêque copte orthodoxe d’al Arish concernant de nouvelles attaque contre des prêtres
 
Al Arish (Agence Fides) – Un certain nombre de familles coptes ayant fui en février le Nord du Sinaï et en particulier la ville d’al-Arish, chef-lieu du gouvernorat, après la série de violences et d’assassinats s’étant abattue sur la communauté chrétienne locale commence à retourner chez elles. Hier, Dimanche 26 mars, la nouvelle du début d’un contre exode des chrétiens du Nord Sinaï a été confirmé par l’Evêque copte orthodoxe d’al-Arish et du Sinaï du Nord, C. Kosman. L’Evêque a également indiqué qu’à al-Arish, des Messes sont célébrées chaque jour et que les prêtres se déplacent librement en ville, bien que bénéficiant de la protection assurée par les forces de sécurité. Il a démenti les rumeurs – ayant circulé ces jours derniers sur Internet – d’une présumée « chasse aux prêtres » mise en œuvre par des groupes terroristes dans le chef-lieu du gouvernorat, confirmant que la situation générale relative à la sécurité commence à se normaliser.
Selon des sources locales, plus de 300 familles chrétiennes avaient quitté précipitamment al-Arish en février, après la série de sept homicides s’étant abattue à compter de fin janvier sur les chrétiens coptes dans le Sinaï du Nord (voir Fides 23, 24 et 27/02/2017). La majorité des évacués avait trouvé refuge dans la ville d’Ismaïlia, à 120 Km à l’est du Caire. Au cours de ces semaines, ont été également enregistrées des prises de position significatives d’institutions islamiques à propos de la nouvelle spirale de violence s’étant abattue sur les coptes égyptiens. La Maison de la fatwa, organisme égyptien présidé par le grand mufti d’Egypte et chargé de diffuser des lignes directrices et de résoudre doutes et controverses sur l’application des préceptes coraniques, a diffusé un communiqué visant à condamner la série d’homicides, soulignant que la campagne orchestrée par des groupes djihadistes à l’encontre des chrétiens autochtones vise explicitement à saboter l’unité nationale. Les porte-parole d’al-Nur, parti salafiste ultraconservateur, avaient, eux aussi, exprimé publiquement leur condamnation des meurtres ciblés de chrétiens coptes ayant eu lieu dans le nord du Sinaï, réaffirmant qu’ils allaient « à l’encontre des enseignements de l’islam ».
Le Sinaï du Nord est, depuis des années, l’épicentre des opérations violentes perpétrées par des groupes djihadistes contre l’armée, les forces de police et la population civile.
Lorsque la série d’assassinats de chrétiens dans le Sinaï du Nord avait déjà commencé, de soi-disant affiliés égyptiens du prétendu « Etat islamique » avaient diffusé un message vidéo dans lequel ils revendiquaient la nouvelle campagne de violences ciblées contre les coptes, qualifiés par les djihadistes de « proie préférée ». Le message en question exaltait la figure d’Abu Abdullah al-Masri, le jeune responsable de l’attentat suicide du 11 décembre dernier contre l’église de Botrosiya, sise à l’intérieur du complexe d’édifices ecclésiastiques adjacent à la Cathédrale copte orthodoxe du Caire, qui avait fait 29 morts. (GV) (Agence Fides 27/03/2017

mardi 28 mars 2017

Sixième anniversaire de l’intronisation du patriarche Raï - L'Orient-Le Jour

Sixième anniversaire de l'intronisation du patriarche Raï - L'Orient-Le Jour

Sixième anniversaire de l'intronisation du patriarche Raï

28/3/2017

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a célébré par une messe, samedi dernier, fête de l'Annonciation, le sixième anniversaire de son installation comme patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient. Le patriarche émérite Nasrallah Sfeir a concélébré l'office, qui s'est tenu en l'église patriarcale extérieure, en présence notamment d'une délégation du Parti populaire européen (PPE).

À cette occasion, après avoir remercié les évêques pour la confiance qu'ils ont placée en lui « comme père et chef » de l'Église maronite, le patriarche a rendu publiques les grandes lignes du 5e message pastoral annuel qu'il a pris l'habitude de formuler à chacun des anniversaires de son intronisation patriarcale.
Il a précisé que son message est axé cette année « sur la situation économique et sociale difficile sous laquelle ploie et s'appauvrit de plus en plus le peuple ».
Le patriarche y affirme que « le service de la charité » (diaconie) est inséparable de l'annonce de l'Évangile (kérygme) et du service des mystères (liturgie).
Le document ne se limitera pas aux grandes lignes, mais comprendra des chiffres, des statistiques sur les opportunité de travail, les aides financières, les investissements dans les propriétés des Églises et ses biens waqfs, a-t-il précisé.
Le patriarche a encouragé par ailleurs les dirigeants à « user de leur autorité pour le bien public ». Il a donc énuméré les tâches qui les attendent : l'approbation du budget 2017, l'approbation de la grille des salaires, la lutte contre la corruption, le gaspillage et la contrebande, la dépolitisation des administrations et services publics, l'appui au secteur scolaire privé et public et enfin le vote d'un loi électorale qui épargnerait au pays une nouvelle crise constitutionnelle.


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GYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe concernant l’alarmisme relatif aux violences antichrétienne


EGYPTE - Déclarations du Patriarche copte orthodoxe concernant l'alarmisme relatif aux violences antichrétiennes
Le Caire (Agence Fides) – Les violences à l'encontre des chrétiens enregistrées dans le Sinaï du Nord représentent des exceptions, dans un pays où déjà la Sainte Famille fuyant Hérode, vint chercher refuge et protection. Au travers de ce rappel suggestif à la fuite en Egypte de la Sainte Famille, relatée dans l'Evangile selon Saint Matthieu, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, a voulu redimensionner les alarmismes concernant la condition des chrétiens en Egypte, rallumés récemment par les violences et les homicides ciblés ayant frappé la communauté copte. Dans un entretien télévisé transmis le 27 mars par la chaîne satellitaire CBC, le Patriarche de la plus nombreuse Eglise enraciné dans un pays arabe a voulu souligner que les attaques de groupes djihadistes frappent certes les chrétiens égyptiens mais également l'armée, les forces de sécurité et la magistrature. Derrière de tels actes terroristes des djihadistes liés au prétendu « Etat islamique » - a fait remarquer le Patriarche – se trouvent des forces et des organisations étrangères à la société égyptienne qui visent à diviser l'Egypte.
Au cours de l'entretien, Tawadros II a également mis en évidence les relations harmonieuses existant entre l'Eglise et les institutions civiles, répondant indirectement aux critiques d'excessif alignement de l'Eglise copte orthodoxe sur le bloc politique et social répondant au Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi. Le Patriarche copte orthodoxe a voulu réaffirmer que les bonnes relations entre l'Eglise et les institutions civiles « ne représentent pas un fait négatif » et que l'Eglise peut exercer avec plus de sérénité sa mission lorsque n'existe pas de polarisation entre l'Eglise et l'Etat et quand la concorde prévaut entre les différentes composantes de la société.
En ce qui concerne l'exode forcé de plus de 300 familles coptes ayant fui le Sinaï du Nord en février dernier après la série de violences et d'assassinats s'étant abattue sur la communauté chrétienne locale, le Patriarche a fait remarquer que leur transfert a représenté une mesure exceptionnelle et temporaire, prise pour préserver les vies de tous, confirmant que, bientôt, les familles évacuées pourront revenir chez elles.
La nouvelle du début du contre exode des chrétiens du Nord du Sinaï avait déjà été confirmée le 26 mars par l'Evêque copte orthodoxe d'al-Arish (voir Fides 27/03/2017). L'Evêque avait également indiqué qu'à al-Arish, des Messes sont célébrées chaque jour, démentant les rumeurs – ayant circulé ces jours derniers sur Internet – relatives à une présumée « chasse aux prêtres » mise en œuvre par des groupes terroristes dans le chef-lieu du gouvernorat et confirmant que la situation sécuritaire générale de la région est en voie de normalisation. (GV) (Agence Fides 28/03/2017)
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lundi 27 mars 2017

اسرائيل تعمل على انهاء الوجود المسيحي في سوريا والعراق ولبنان والاردن ومصر


الديار 27-3-2017 جورج عيد 

شعر مسيحيو سوريا وهم يتوثبون إلى الفصح الآتي، بشعور يمتزج فيه الخوف بإرادة البقاء، وينظرون إلى ما يحصل في محردة تلك القرية التي منها سطع نجم الراحل الكبير إغناطيوس الرابع هزيم وقد أمسى فيما بعد بطريرك أنطاكية وسائر المشرق للروم الأرثوذكس. من الظلم أن يتبنّى أي قارئ بأنّ المسيحيين في المشرق العربيّ وحدهم مستهدفون دون سواهم. بل إنّ الإسلام القرآنيّ الممثّل بنخب مميزة وراقية ومفكرين متطلعين إلى النور هو المستهدف من خلال محاولة استبداله بقوى تكفيريّة انطلقت في البدء «كمنظمات إحيائيّة» كما سمّاها المفكر رضوان السيد، وأصولية وكأنها تحاول العودة بالدين الحنيف إلى أصوله بحروفيات نافرة وبارزة فتحوّلت إلى مشروع إسلاموفوبيا عمّ العالم كلّه ومنه انطلقت الحركات التكفيريّة في اضطهادها للفكر المستنير داخل الدائرة الإسلاميّة ولمسيحيي المشرق العربيّ.
يجدر في الأصل وبناء على دراسات عديدة التأمّل بمسألة دقيقة للغاية، وقد تمّت إثارتها غير مرّة، بأنّ إسرائيل عامدة على إلغاء الوجود المسيحيّ في المشرق العربيّ بأدوات مختلفة ومتعددة، ومن تلك الأدوات تلك القوى التكفيريّة المتفرّعة من دوائر استخباريّة غربيّة وعربيّة وإسرائيليّة. وقد فضحت المرشحة السابقة للانتخابات الأميركيّة هيلاري كلينتون في كتاب مذكراتها وبخاصّة حين كانت وزيرة للخارحيّة تواطؤ الإدارة الأميركيّة في انبثاث حركات أصوليّة بهدف إعلان الدولة الإسلاميّة في مصر، على أمل وبناء على رؤيتها أن يعمّ هذا المشروع سوريا وليبيا مع إسقاط الرئيس بشار الأسد والعقيد معمّر القذافي. القذافي أسقط وأعدم والأسد لا يزال ثابتًا والمحاولات مستمرة لإسقاطه على الرغم من منعته وقوته.
يتضح من كلّ ذلك بأنّ الإسلامويّة كتيار راسخ ليس له علاقة بالإسلام المحب للمسيحيّة وهذا ثابت في القرآن الكريم، بل هي نتاج تخطيط تمّ درسه طويلاً ومليًّا، بهدف زرعه في منطقة شديدة الحساسيّة من مصر إلى سوريا، وثمارها توضحت كثيرًا من خلال ما يحدث في جنوب سيناء بتحريض إسرائيليّ مباشر، وما يحدث في محردة وهما منطقتان مسيحيتان حاويتان لتجمعات مسيحيّة كثيرة العدد وكثيفة النوع. 
وفي المعلومات الواضحة بأنّه لا يزال الأهالي في محردة يشعرون بالخطورة الفائقة، وفي ريف حماه يوجد تجمّع مسيحيّ كبير بالمعنى الديمغرافيّ بين قرى السقيلبيّة ومحردة وكفرحبو. وتلك القرى في ريف حماه تقع جغرافيًّا على حدود محافظة إدلب وهي تحت سيطرة تنظيم «داعش». وقد توضّح وبحسب معلومات دقيقة تسرّبت بأن ربط إدلب بحماه في الاستراتيجيا المتبعة عند التكفيريين أبعد بكثير من قيام مناطق عازلة، وقد رأت مصادر دبلوماسيّة بانّ الخطأ الاستراتيجيّ الكبير تبيّن من بعد تحرير حلب، إذ كان لزامًا على روسيا والمتحالفين معها الاتجاه المباشر نحو إدلب وتطهيرها وتحريرها بسبب موقعها الاستراتيجيّ الدقيق في واقع الحرب في سوريا، ولكونها تقع في وسط طريق حلب-اللاذقيّة بمحاذاة الحدود السوريّة التركيّة، فالامتداد من إدلب نحو ريف حماه يمنح للمسلحين ومن يدعمهم القدرة للاتجاه نحو وسط حماه وقطع الطريق ما بين حمص وحلب من وسط حماه بالذات، كما هي مقطوعة ما بين حلب واللاذقية عن طريق إدلب. وتقول تلك المعلومات بأنّ القوى التكفيريّة على تنوّعها تتحرّك وفق خطة مدروسة معدّة تحاول من خلالها هزّ العرش السوريّ من إدلب إلى دمشق، ذلك أن إدلب والرقة في الجيوبوليتيك الحاليّ المصطنع في سوريا يمثلان أكبر تجمّع شرس وخطير للقوى التكفيريّة. وفي معرض قراءة الأوضاع على أرض الواقع هناك طرحت مجموعة أسئلة أهمّها لماذا وبعد تحرير حلب ومناطق عديدة تمّ تهريب المسلحين إلى إدلب ولماذا إدلب بالذات وما هي الخطط والآفاق المتولّدة من رحم هذه المناطق؟ والسؤال الأخطر المطروح لماذا سمحت روسيا بتوجّه هؤلاء نحو إدلب، هل ثمّة اتفاق أميركيّ-روسيّ ودوليّ بالنسبة لمسألة إدلب، ولماذا وفور تهديد بلدة محرة خرج صوت من قاعد حميميم يقول بأن بلدة محردة خطّ أحمر؟
يجيب مصدر دبلوماسيّ رفيع المستوى وعلى علاقة بالصراع في سوريا، بأن الصراع بات وبعد وصول الإدارة الأميركية الجديدة ما بين مفهومين يخضع النقاش السياسيّ بحماوة فائقة لمعاييرهما وهما:
1-مفهوم تتبناه روسيا ولا تزال تسير عليه في كل انبثاث رؤاها على الأرض وهو استمرار الحرب الجذورية على الإرهاب بلا هوادة، وقد رأت روسيا مع رئيسها فلاديمير بوتين بأنّ أية مباحثات في جنيف أو سواها، يفترض ان تلفظ بالقدرة المتملّكة بها القوى التكفيريّة من جوفها بتأثيرها وهيمنتها. وقد صرّح غير مرّة بأنّ المسلحين على الأرض هم الطرف الآخر مع غياب معارضة موحدّة، فهل يسوغ التفاوض والتحاور معهم، وهم وعلى حسب قول السفير الروسيّ في بيروت ألكسندر زاسيبكين يعيشون خارج دائرة الكون وخارج إطار الزمن؟ والتسوية السياسيّة يجب وبالقراءة الروسيّة أن تنطلق من الحرب الجذوريّة على الإرهاب وتبيح المشاركة السياسيّة بين الطوائف كلّها وبين السلطة والمعارضة على صورة الطائف اللبنانيّ ومثاله. والقراءة الروسيّة بحد ذاتها استراتيجيّة، فهذا الحلّ يؤمّن حماية خاصرتها من سوريا، مثلما ركز الروس في لبنان في الاستقرار السياسيّ في لبنان مع انبثاق فجر هذا العهد، والضغط في سبيل إقرار قانون للانتخابات، فخاصرة روسيا في سوريا تحمى بدورها من لبنان بفعل الاستقرار السياسيّ والأمنيّ والاقتصاديّ.



2-مفهوم آخر تتبناه الولايات الأميركيّة المتحدة مع إدارة دونالد ترامب والتي في البداية توافقت مع الروس حول دعم الرئيس الأسد في حربه على الإرهاب، غير أن المصادر الدبلوماسية القريبة منها أفادت بأن وجود عديدها في محيط دير الزور لا يهدف لحرب ساخنة على الإرهاب بقدر ما يهدف لترسيخ حلّ قائم على مفهوم بعض الدويلات كتبنّي دويلة كردية في المدى الرابط ما بين سوريا وتركيا والعراق، وتقود بعض القراءات إلى أن التبني بحد ذاتها يزلزل ويزعزع كيانات الجوار السوريّ من تركيا إلى العراق ولبنان والأردن وصولاً إلى روسيا حيث ستتمرد الجمهوريات الانفصالية لتعلن وحدتها وتشن حربها على موسكو بالذات. والنتيجة حينئذ تتمثّل بزعزعة الأمن العالميّ بشقوقه السياسيّ والاقتصاديّة. فمنذ الاتحاد السوفياتيّ وصولاً إلى روسيا الحالية، الأميركيون يحاولون شلّ حراكها بوسائل ووسائط عديدة طورًا بقطع طرائق النعاون بينها وبين أوروبا وطورًا بخلق مشكلة لعا في أوكرانيا، وقمّة الحرب تحصل في سوريا مستخدمة شعبها وأمنها واستقرارها.
بالعودة إلى محردة وإدلب والواقع المسيحيّ بصورة عامّة، فإن إدلب عرفت بحضورها المسيحي المتنوع بالتجاور مع المسلمين وشكلوا مع بعضهم وصالاً وطنيًّا متينًا حفظ لمنطقتهم ولسوريا بهاءها. وبلدة محردة بدورها ما كان عصيّة على العيش مع الآخرين. ومسيحيو سوريا سواء كانوا في إدلب أو محردة أو وادي النصارى أو معلولا مدركون تمام الإدارك أنه ليس من مشكلة مع المسلمين، القضية هي مع هذا التحوير عينًا للنظرة الإسلامية بتملك تلك القوى ناصية القرار وإبعاد المستنيرين، هذا يعني بأن مسيحيي سوريا على الرغم من وحدتهم وقد تجلّت بقوّة وبخاصّة حين تحولت قرى وادي النصارى وبيوت الأهالي والكنائس وبخاصّة دير القديس جاورجيوس الحميراء إلى مراكز آوت وتأوي اللاجئين من محردة ولقد لاحظ كثيرون كيف أن الناس فتحوا بيوتهم وأمّنوا على الرغم من الضائقة المادية والمعيشيّة الخبز والطعام والماء والمأوى لهم، وأهل محردة والسقيلبية لا ينسون في الوقت عينه كيف أنّ شباب الحواش والمشتاية ومرمريتا قد توجهوا إلى بلدتهم للقتال هناك والدفاع عنهم دفاعًا مستميتًا وشرسًا.
أما ذلك يطرح مصدر مسيحيّ ما يلي:
- إنّ الكنائس المسيحية الأنطاكية مدعوّة إلى وثبة مضيئة، جذرية وحازمة، في قراءة الأنـور واستنــباطها. لا يسوغ الوقوف مكتوفي الأيدي امام ما يحاك، هناك استهداف عميق لمسيحيي سوريا مثلما هناك استهداف مماثل لمسيحيي مصر، والمشكلة أن مواقف معظم الكنائس لا يزال ملتبسًا، والشرارة قد ابتدأت لحظة اختطاف المطرانين بولس يازجي ويوحنا إبراهيم وما أدركت تلك الكنائس بأن منسوب الخطورة على الوجود المسيحيّ قد ارتفع وهذا امر متوقع وسيزداد مع الوقت.
قد يطرح السؤال التالي ماذا يمكن أن يفعله الروحيون؟ يجيب المصدر المسيحيّ، المسألة حتمًا غير محصورة بالروحيين بل بالأفرقاء السياسيين المسيحيين وبخاصّة في لبنان. في سوريا ومصر لا توجد قيادات فعلية، في حين ان رئيس الجمهوريّة اللبنانية العماد ميشال عون يبقى الزعيم المسيحيّ المشرقيّ الأوحد، وفي الوقت عينه معظم القيادات المسيحيّة السياسيّة في لبنان مع النخب مدعوّة لمعالجة الخطورة بوضع الإصبع على الجرح والحراك نحو المراجع الدولية والإقليميّة والعربيّة العليا وليس استهلاك ما يحصل للشعر والترف. وفي الوقت عينه أشار المصدر المسيحيّ بأن على الكنائس كلّها مارونية وأرثوذكسيّة وكاثوليكيّة وسريانيّة أن تتجنّد في إصدار موقف صارم وصارخ فيما يحصل لمسيحيي سوريا. لقد فرغ العراق من مسيحييه والعائدون قلّة عزيزة، فهل ينتظر بفعل الصراع الدائر أن تفرغ سوريا من مسيحييها وسيناء في مصر أيضًا للتباكي على أطلالهم الدارسة والقول بأنه في إدلب أو محردة أو حماه كانت توجد كنيسة وكان فيها اناس نزحوا. ويصرخ هذا المصدر عاليًا: «أيها البطاركة والأحبار ماذا تنتظرون لتتحركوا أينكم من الرسالة الإنجيليّة في هذا الزمن العصيب، فبدلاً من التلهي بالقشور تنادوا إلى قمة روحية وأصدروا مجموعة مقررات لا تنحصر في إغاثة النازحين بل في احتضانهم والدفاع عنهم وعن قضيتهم، إقرعوا أبواب الأمم لتفتح لكم، قفوا بين البؤساء والتعساء وفي زمن الصيام قدموا لهم الحب والحنان والموقف المضيء والساطع.
إن لم يتمّ ذلك، فإن المؤامرة ستستكمل وستعبّر عن رسوخها اكثر بعملية التهجير المتعمدة والإفناء الممنهج. إسرائيل لا تريد وجودًا مسيحيًّا لا في سوريا ولا في العراق ولا في لبنان ولا في الأردن ولا في مصر، وهي متحالفة مع أميركا وعدد من دول الخليج العربيّ لتحقيق هذا الهدف، إسرائيل بتحالفاتها واندراجها العبثيّ والوهميّ والقاتل، مستمرة في قتل يسوع المسيح وتمزيق جسده وإخفاء قيامته من بين الأموات فتثبت وجودها وارثة لأرض الميعاد بلا منازع لها. فقيامة المسيح هي المحطة الوجوديّة التي أنهت وتنهي حصرية كيانها كشعب الله المختار، وتكشف هزالة قتلها للمسيح. فيا كنائس المسيح ويا أيها السياسيون ألا هبّوا من أجل خلاص مسيحيي المشرق ونجاتهم وعودتهم إلى مسرى التوازن ومسار الاستقرار  





samedi 25 mars 2017

الراعي في قداس عيد البشارة: عندما يحرر المسؤولون الإدارة من قبضة السياسيين يستطيعون تعطيل عمليات الفساد والهدر

tayyar.org - News - Detail

tayyar.org 25/3:3017

الراعي في قداس عيد البشارة: عندما يحرر المسؤولون الإدارة من قبضة السياسيين يستطيعون تعطيل عمليات الفساد والهدر


 ترأس البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي قداس عيد البشارة في كنيسة السيدة في الصرح البطريركي في بكركي، عاونه فيه المطارنة: حنا علوان، بولس مطر، عاد ابي كرم وسمعان عطاالله، بمشاركة الكاردينال نصر الله بطرس صفير، السفير البابوي المونسينيور غابريال كاتشيا ومجلس المطارنة والرؤساء العامين والرئيسات العامات ولفيف من الكهنة والراهبات. 

حضر القداس وفد البرلمان الاوروبي الذي يزور لبنان برئاسة جورجي هلسمي، وفد من تجمع "موارنة من أجل لبنان" برئاسة المحامي بول يوسف كنعان، رئيس الرابطة المارونية في بلجيكا المهندس مارون كرم، القاضي في مجلس شورى الدولة كوبرت عطيه، رجل الاعمال بيار موسى فتوش، المحامي جوزف ابو شرف، وفد من مستشفى اللبناني الجعيتاوي برئاسة رئيسة المستشفى الأخت هاديا شبلي وحشد من الفاعليات والمؤمنين. 

العظة
بعد الانجيل المقدس، ألقى الراعي عظة بعنوان "ها أنا أمة الرب فليكن لي بحسب قولك"، (لو1: 38)، قال فيها:"بعد مسيرة طويلة من الإنتظار قادها الأنبياء على رأس شعب الله الذي كان ينتظر تحقيق العهد الخلاصي الجديد الموعود لجميع الأمم، وقوامه الفداء الشامل وغسل جميع الخيانات، حل ملء الزمن. فكانت بشارة الملاك لمريم، عذراء الناصرة، المخطوبة ليوسف من سلالة داود. فقبلت البشرى والوعد، مؤمنة إيمانا راسخا بأن "لا شيء مستحيل عند الله" (لو1: 37). وبطاعة الإيمان أجابت:"ها أنا أمة الرب فليكن لي بحسب قولك" (لو1: 388).

أضاف: "طيلة حياتها، حتى المحنة الأخيرة العظمى، عندما مات ابنها على الصليب، ظل إيمانها راسخا، من دون أن يتزعزع. ولم تكف ابدا عن الإيمان بتحقيق كلام الله. فكانت للكنيسة المثال بامتياز للإيمان وطاعة الإيمان. ونحن في عيد بشارتها نلتمس من الله، بشفاعتها، هاتين النعمتين الضروريتين واللاغنى عنهما في مسيرة حياتنا اليومية:الإيمان بكلام الله والطاعة لما يوحيه لنا". 

وتابع: "يسعدني أن أحتفل معكم بهذه الليتورجيا الإلهية، إكراما لأمنا وسيدتنا مريم العذراء في عيد بشارتها. وهي بشارة شع نورها على الكون وما زال يضيء جميع ظلمات الحياة، لكونها حدثا بدل مصير الجنس البشري بأسره. كما يطيب لي أن أحيي معكم الذِكرى السادسة لبداية خدمتي البطريركية، باختيار من الروح القدس ومن المطارنة الأجلاء أعضاء سينودس كنيستنا المقدس. فإنني أرفعها معكم ذبيحة شكرٍ لله على ما أنعم على كنيستنا وعلينا من نِعم، وما حقق من خير، في أبنائها وبناتها والمؤسسات. كما نقدمها ذبيحة إستغفار عن كل الأخطاء والنواقص، ملتمسين منه نعمة الإصلاح والمصالحة. ونجدد في هذه الذبيحة المقدسة، إلتماس أنوار الروح القدس الذي يهدينا إلى إدراك الحقيقة، وعيش المحبة، ونشر ثقافتهما. فالحقيقة والمحبة حاجة جيلنا".

أضاف: "في هذه الذكرى السنوية، أجدد شكري ومحبتي لإخواني السادة المطارنة الذين أولوني ثقتهم وأقاموني "أبا ورأسا" لكنيستنا الأنطاكية. وأؤكد لهم امتناني على موآزرتهم لي طيلة هذه السنوات الست، بكل محبة ووحدة في الرأي والروح والتطلعات. وإني أجدد لهم محبتي واحترامي وصلاتي، وأعرب عن تقديري وشكري للرؤساء العامين والرئيسات العامات ولأبناء وبنات ورهبانياتنا وسائر الرهبانيات، على كل ما يقومون به من نشاطات روحية وراعوية واجتماعية وإنمائية. 


وأود أن أذكر معكم إخواننا المطارنة رعاة أبرشياتنا في النطاق البطريركي وبلدان الانتشار، وأولئك الغائبين عن هذا الاحتفال لدواعٍ راعوية أو لأسباب صحية. فإننا نذكرهم بصلاتنا ولاسيما المسنين منهم والمرضى، مع ذكر خاص لأخينا المطران شربل مرعي الذي يعيش حبيسا في محبسة دير سيدة طاميش. ونصلي معا لراحة نفوس إخواننا المطارنة الذين غادرونا إلى البيت السماوي، ملتمسين لهم الراحة الأبدية، وراجين تشفعهم من أجلنا ومن أجل كنيستنا لدى عرش الآب".

وتابع: "من دواعي السرور أن يشارك معنا عدد من النواب الأعضاء في مجموعة EPP في "البرلمان الأوروبي"، من مختلف الجنسيات. وهم في زيارة إلى لبنان، للاطلاع على الأوضاع في لبنان وفي بلدان الشرق الأوسط، وبخاصة على واقع المسيحيين ودورهم في المحافظة على العيش المشترك بين المسيحيين والمسلمين، وتعزيز ثقافة الإعتدال في المجتمع الشرق أوسطي. وتندرج هذه الزيارة في إطار روابط الصداقة والتعاون بينهم وبين هذه البطريركية، وتجمعنا بهم لقاءات متنوعة خارج لبنان، بالإضافة إلى المؤتمر السنوي الثابت الذي تعقده مجموعة المشترعين الكاثوليك في مدينة Frascati بإيطاليا. 


أود أن أرحب بهم باسمكم وأشكرهم على هذه الزيارة وعلى ما يقومون به من خدمة للحقيقة والعدالة في البرلمان الأوروبي".

أضاف: "يسعدني أن أوقع بتاريخ اليوم، ككل سنة، رسالتي الراعوية العامة الخامسة التي تشكل برنامج السنة السادسة من خدمتي البطريركية، وهي بموضوع: "خدمة المحبة الاجتماعية". وستوزع عليكم بعد هذه الليتورجيا الإلهية، وعلى الرأي العام.

ثلاثة دواعٍ اقتضت إصدار الرسالة بهذا الموضوع، وهي: الأوضاع الراهنة الاقتصادية والاجتماعية والمعيشية التي تضغط على شعبنا، وتجعله فقيرا أكثر فأكثر؛ ومرور عشر سنوات على الرسالة العامة "الله محبة" للبابا بندكتوس السادس عشر[1]؛ وتوجيهات قداسة البابا فرنسيس في الإرشاد الرسولي "فرح الإنجيل"[2]، والبراءة الرسولية الافتتاحية ليوبيل سنة الرحمة: "وجه الرحمة"[3].

وتابع: "إن أهمية الرسالة ظاهرة في فصولها الثلاثة: فالفصل الأول يذكِرنا بارتباط خدمة المحبة (diakonia)، بخدمة الكرازة بالإنجيل (Kerygma)، وبخدمة الأسرار الخلاصية (liturgia)، ارتباطا لا ينفصم. ما يعني أن خدمة المحبة هي من صميم طبيعة الكنيسة ورسالتها. والفصل الثاني يعرض قطاعات خدمة المحبة الاجتماعية التي تقوم بها كنيستنا المارونية: البطريركية والأبرشيات والرهبانيات والمؤسسات. وهي قطاعات تشمل بالأرقام فرص العمل والمساعدات المالية والاستثمارات لممتلكات الكنيسة وأوقافها.

أما الفصل الثالث فيضعنا أمام "خطة مستقبلية" تمكن "خدمة المحبة الإجتماعية" من مضاعفة تقديماتها فيما الحاجات تتكاثر عند شعبنا، وتفعل ذلك بالإتكال على عناية الله وجودته".

وقال:"ها أنا أمة الرب فليكن لي بحسب قولك". بهذا الجواب تلتقي مريم مع إعلان إبنها الذي سيقول عند دخوله إلى العالم: "ها أنذا آتٍ لأعمل بمشيئتك، يا ألله" (عبرا 10: 7). وبجوابها هذا وضعت ذاتها في تصرف الله بشكلٍ مطلق، وتكرست لشخص ابنها ورسالته. فامتدحتها أليصابات: "طوبى للتي آمنت بأن ما قيل لها من قِبل الرب سيتم" (لو1: 45)[4].

أضاف: "بجوابها أخضعت ذاتها لقدرة الله ولوساطة إبنها يسوع الوحيدة بين الله والإنسان. وقدمت ذاتها عطية كاملة لله من أجل تحقيق تدبيره الخلاصي، فأشركها الله في وساطة إبنها بحكم امومتها التي استمرت بعد صعوده إلى السماء، كوساطة بالشفاعة من أجل أبنائها جميعا. يعلم المجمع المسكوني الفاتيكاني الثاني: "إن شفاعة مريم المتواصلة تستنزل علينا وعلى البشرية، المفتداة بدم ابنها على الصليب، النعم التي تضمن لنا خلاصنا الأبدي. لقد ظهرت وساطتها لأول مرة في عرس قانا الجليل، وتتواصل، عبر تاريخ الكنيسة والعالم بضراعتها. أنها بمحبتها الوالدية تتنبه لإخوة ابنها الذين لم تنتهِ بعد مسيرتهم، أو الذين يتخبطون في المخاطر والمحن، حتى يبلغوا إلى الوطن السعيد"[5].

وتابع: "تمثل السيدة العذراء المثل الحي لكل إنسان لجهة دوره الخاص في تحقيق تصميم الله الخلاصي عبر تاريخ البشر. وبما أن الخلاص يشمل الشخص البشري بكل أبعاد هذا الخلاص: الروحي والاقتصادي والمعيشي والثقافي، فتتضافر جهود الكنيسة والدولة من أجل تأمين هذا الخلاص. رسالتي الراعوية "خدمة المحبة الاجتماعية" تتوسع في دور الكنيسة.

وقال: "أما الآن فنوجه النداء إلى المسؤولين في الدولة اللبنانية فندعوهم إلى استعمال سلطتهم الشرعية من أجل تأمين الخير العام الذي يشمل "مجمل أوضاع الحياة الاجتماعية والاقتصادية والثقافية والسياسية، التي تمكن الأفراد والعائلات والمجموعات من تحقيق ذواتهم تحقيقا أكمل" [6]. وندعوهم إلى أداء واجب مسؤوليتهم المختص بتنظيم الدولة، إدارة وأجهزة ومخططات ومشاريع إنمائية في ميادين الاقتصاد والاجتماع والمعيشة والتشريع والثقافة، وإبراما لاتفاقيات مع الدول بهدف التبادل التجاري استيرادا وتصديرا، مع خلق متزايد لفرص عمل".

أضاف: "عندما يؤدي المسؤولون في الدولة هذا الواجب ويجرون الإصلاحات الإدارية اللازمة، ويحررون الإدارة من قبضة السياسيين، يستطيعون عندئذ تعطيل عمليات الفساد والهدر والتهريب، فيسهل إقرار موازنة تستمد مواردها الأساسية والكبرى من مال الخزينة، وإقرار سلسلة الرتب والرواتب التي تتأمن مدفوعاتها في القطاع العام من مال الدولة، وفي القطاع الخاص وبخاصة المدارس من دعم الدولة لها ماليا كما في المدارس الرسمية. ذلك أن الدولة قيمة على الخير العام، والمدارس الخاصة ولا سيما منها الكاثوليكية، تشاركها في تأمينه. وعندما يتحلون بفضيلة التجرد، يتمكنون من إصدار قانون للانتخابات عادل وشامل، ويجنبون البلاد أزمة سياسية ودستورية جديدة".

وختم الراعي:"إذا التزمنا كلنا الاقتداء بمثل أمنا وسيدتنا مريم العذراء في الإيمان بالله وطاعته، نؤهل لتسبيح الثالوث القدوس، الآب والابن والروح القدس، الآن وإلى الأبد، آمين".

استقبالات
بعد القداس، تقبل الراعي التهاني بعيد البشارة من المشاركين في الذبيحة الالهية. 


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mercredi 22 mars 2017

Le Liban, « nation la plus généreuse du monde » ? - Scarlett HADDAD - L'Orient-Le Jour

Le Liban, « nation la plus généreuse du monde » ? - Scarlett HADDAD - L'Orient-Le Jour
Le Liban, « nation la plus généreuse du monde » ?
22/03/2017

Les étudiants et leurs professeurs, notamment Scarlett Haddad et Carole Charabaty, entourant le ministre.

Réfugiés syriens
Le ministre d'État pour les Affaires des réfugiés, Mouïn Merhebi, expose à des étudiants de l'USJ les défis auxquels est confronté son ministère.
Scarlett HADDAD | OLJ
C'est un message d'espoir et un appel à s'impliquer concrètement dans l'aide aux réfugiés que le ministre d'État pour les Affaires des réfugiés, Mouïn Merhebi, a adressé aux étudiants en master de sciences politiques et droits de l'homme de l'USJ, accompagnés de la directrice de l'institut, Carole Charabati, dans le cadre d'un débat au siège du ministère.
Les conditions de vie des déplacés syriens au Liban étant l'un des principaux sujets étudiés dans le cadre de ce master, la quinzaine d'étudiants (appartenant à plusieurs nationalités : libanaise, espagnole, française, allemande, vénézuélienne, pakistanaise et bangladaise) qui a participé à la rencontre était particulièrement motivée. Il faut dire aussi que Mouïn Merhebi a tout fait pour mettre les jeunes à l'aise. La petite équipe du ministère, payée par le PNUD puisque ce ministère d'État, comme les cinq autres, n'est pas prévu dans le budget public, était mobilisée pour l'accueil et la logistique, et très vite le débat a été entamé.
Diplômé de l'AUB, M. Merhebi s'exprime en anglais, n'hésitant pas, cependant, à placer quelques phrases en français, USJ oblige. Il commence par affirmer que le Liban est la nation « la plus généreuse du monde », en raison du nombre de déplacés étrangers qu'elle accueille et qui représentent actuellement un peu moins de 50 pour cent de la population. Il précise que son ministère est aussi en charge des Palestiniens (surtout ceux venus de Syrie) et des Irakiens. Son rôle est à la fois de mettre en place une politique globale du gouvernement à l'égard de ce dossier et d'organiser la coordination entre les différents ministères concernés par ce dossier (Santé, Affaires sociales, Éducation et Enseignement supérieur, Intérieur et Affaires étrangères).
Selon le ministre, le gouvernement a adopté le point de vue que lui-même défend depuis plusieurs années sur la nécessité d'enregistrer les déplacés syriens. Certaines parties politiques y étaient opposées, notamment au sein du cabinet Mikati (2011-2013), considérant qu'il s'agissait d'une façon détournée de leur donner un statut officiel, d'où la décision d'alléger les frais d'enregistrement auprès de la Sûreté générale pour l'obtention de permis de séjour. Pour M. Merhebi, il s'agit d'une démarche indispensable si l'État veut avoir affaire à des chiffres précis. Mais il continuera à y avoir des clandestins, auxquels il faut ajouter le problème que posent les nouveau-nés syriens et la nécessité de leur octroyer des papiers. Ils seraient autour de 300 000. À cet égard, le ministre relève qu'il est difficile de vérifier les liens de parenté. Procéder à des tests ADN serait extrêmement coûteux pour le Liban (chaque test coûte 600 dollars).
Toutefois, parmi le million et demi de déplacés dont on parle officiellement, il faut compter quelque 200 000 travailleurs syriens qui ont amené leurs familles au Liban, dit-il.
Député du Akkar, M. Merhebi, voyant comment les soldats du régime syrien traitaient les civils, fut l'un des premiers à appeler à l'accueil des déplacés syriens à Wadi Khaled. Toutefois, au fil du temps et en l'absence quasi totale d'infrastructures, cette présence est devenue pesante, surtout que la communauté internationale presse le Liban de fournir aux déplacés de meilleures conditions de vie et même du travail alors que de nombreux Libanais vivent sous le seuil de pauvreté et sont au chômage.
(Lire aussi : Le Liban appelé à rejoindre l'Organisation internationale pour les migrations)
 L'« avarice » de la communauté internationale à l'égard des réfugiés

Était-ce donc une erreur d'accueillir ces déplacés ? Le ministre est catégorique : « Non, il fallait préserver leurs vies. Même s'ils étaient des Israéliens pourchassés par une armée, je les aurais accueillis ! » Il raconte comment il voyait les enfants se cacher des tirs derrière les vaches. Ces images insupportables sont gravées dans sa mémoire. Mais en même temps, le souci de préserver la vie des déplacés syriens ne doit pas être en contradiction avec l'intérêt du Liban. Ainsi, il déplore qu'aujourd'hui, selon les statistiques, les déplacés vivent en moyenne avec deux dollars par jour alors que de nombreux habitants du Akkar vivent avec 1,5 dollar par jour.
Sur le rôle des pays du Golfe, M. Merhebi indique que l'Arabie saoudite accueille près d'un million de déplacés syriens. Mais, rappelle-t-il, la situation économique des pays du Golfe n'est plus la même qu'il y a quelques années. il n'empêche : « Nous demandons à tous les pays, arabes et autres, de nous aider dans la gestion de la présence des déplacés syriens », car le poids est trop lourd pour le Liban.
Pour donner un exemple, 8 % des maisons du Akkar ont de l'eau courante. De même, la production électrique du Liban est destinée à fournir 12 heures de courant à 4 millions de Libanais. C'est dire qu'aujourd'hui, les Libanais et les Syriens se disputent les faibles services de l'État. Il faut donc établir un plan pour trouver des solutions équitables pour les déplacés mais aussi pour les Libanais. C'est sur ce volet que planche actuellement son ministère qui se prépare à participer à la conférence de Bruxelles les 4 et 5 avril, dans la lignée de la conférence de Londres en février 2016.
Et d'épingler la communauté internationale pour son « avarice » à l'égard des réfugiés. Sauf que sur le point de savoir pourquoi cette communauté a été plus généreuse avec la Jordanie qu'avec le Liban, il répond que c'est un peu la faute du Liban qui n'a pas soumis des projets bien étudiés et cohérents. Selon lui, au sein du gouvernement précédent, chaque ministre a voulu placer un projet concernant son ministère et le résultat n'a pas convaincu les donateurs.
Concernant le retour chez eux des déplacés, M. Merhebi souligne qu'en principe, nul n'empêche un Syrien souhaitant rentrer chez lui de le faire. Mais il préfère que ce retour relève de la responsabilité de l'ONU, car, selon lui, les Libanais ne veulent pas être responsables d'un éventuel massacre. Le gouvernement libanais n'a pas de prise sur le cours des événements en Syrie, tout comme il ne peut même pas demander au Hezbollah de retirer ses troupes de Syrie. D'autre part, en cas de problème humanitaire, le Liban ne peut pas fermer ses frontières, même si la souveraineté nationale est en jeu.
Toujours est-il que la priorité libanaise est aujourd'hui à la sécurité, insiste le ministre, qui conclut en appelant les jeunes à faire des pétitions pour demander à leurs gouvernements respectifs d'aider le Liban. « Nous sommes noyés sous les problèmes du quotidien, leur dit-il. Nous avons besoin de votre regard neuf et de vos idées », avant de proposer une coopération entre son ministère et les universités du pays.
Pour mémoire
Mouïn Merhebi : Pour en finir avec la marginalisation du Akkar

En Irak, les fantômes de Qaraqosh la chrétienne

En Irak, les fantômes de Qaraqosh la chrétienne

La cour de la cathédrale de l'Immaculée-Conception, située dans le centre de Qaraqosh, utilisée comme stand d'exercice  de tirs par les djihadistes,  n'a pas changé depuis leur départ.

La cour de la cathédrale de l'Immaculée-Conception, située dans le centre de Qaraqosh, utilisée comme stand d'exercice  de tirs par les djihadistes,  n'a pas changé depuis leur départ. Crédits photo : Quentin Bruno pour le Figaro

REPORTAGE - Sécurisée par des paramilitaires, la ville est en ruine. Une partie de ses anciens habitants espèrent pouvoir se réinstaller dans les prochains mois.

Quatre mois après sa délivrance du joug de l'État islamique,

Qaraqosh, ex-capitale de 50.000 habitants des chrétiens de la plaine de la Ninive, reste une ville fantôme. Une cité sans femmes, ni enfants, ni vieillards. Une cité déserte parcourue par quelques poignées d'hommes en armes, les miliciens chrétiens des unités paramilitaires. Aucune famille ne s'est, pour l'instant réinstallée. Seuls quelques épiciers et cafetiers tiennent boutique pour satisfaire une clientèle de paramilitaires chrétiens qui effectuent des rotations. Ils dorment sur place une semaine, puis rejoignent leur domicile au Kurdistan irakien ou à Kirkouk.

«Qaraqosh était vivante et joyeuse avant sa ...

http://www.lefigaro.fr/international/2017/03/21/01003-20170321ARTFIG00274-en-irak-les-fantomes-de-qaraqosh-la-chretienne.php?een=197ec60227781c490e5f147c1975ad4f&seen=6&m_i=8UY8sMznyq_ngzqvdCYFahWbRS60HNfl_LOwzkdWg2A%2BclIJ2m57hqpO4WRe1X2X9eGf3wKpCOJbpjnxMJkISVFZ0_kty40888#xtor=EPR-300-%5Bactualites%5D-20170322


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