Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 30 janvier 2013

ZENIT - Chaldéens: une Eglise souffrante, animée par l'Esprit-Saint

http://www.zenit.org/article-33291?l=french-29/1/2013
CHALDÉENS: UNE EGLISE SOUFFRANTE, ANIMÉE PAR L'ESPRIT-SAINT- 

Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly (85 ans) a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.
Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.
Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en Irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujourd'hui inversé les chiffres.
Lundi matin, Mgr Enrico Dal Covolo, recteur magnifique de l'Université pontificale du Latran, a proposé aux évêques électeurs une méditation sur la première communauté de Jérusalem, icône de l'Eglise et de toute communauté chrétienne.
Sergio Centofanti (Radio Vatican en italien) a recueilli les réflexions du cardinal Sandri.

Quel est le vœu du pape pour ce synode ?
Cardinal Sandri – Celui de réaliser dans la communion et dans la mission la vie nouvelle de l'Eglise chaldéenne, avec l'élection du nouveau patriarche. Le Saint-Père a envoyé sa bénédiction et il suit de près ce synode qui marquera l'avenir de l'Eglise catholique chaldéenne.
Dans ce synode, nous sommes en présence d'une petite mosaïque de la souffrance du Moyen-Orient : les évêques d'Irak, et nous savons bien tout ce qu'ils ont souffert et ce qu'ils souffrent encore ; deux évêques d'Iran, les évêques de la diaspora (aux Etats-Unis, au Canada, en Australie), un du Liban et enfin l'évêque de Syrie, pays dont nous touchons la souffrance chaque jour à travers les moyens de communication.
Cette Eglise souffrante est donc réunie, éclairée par le Saint Esprit, pour choisir le nouveau chef qui la guidera dans la collégialité et dans la synodalité pendant les prochaines années. Et le pape espère qu'en cette Année de la foi, ce sera un moment de croissance qui portera du fruit après tant de souffrances et de douleur.

Quels sont les principaux défis que devra affronter l'Eglise chaldéenne ?
Ce sont les mêmes défis que ceux de l'Eglise en général : la foi et, dans le cas particulier de l'Eglise chaldéenne, évidemment, une grande importance est réservée au dialogue œcuménique et au dialogue interreligieux. 
Le manque de foi, parce que les chrétiens sont peu nombreux et beaucoup des nôtres ont dû fuir, émigrer, aller ailleurs chercher cette paix et cette sécurité qui faisaient défaut dans leur patrie.
Dans cette situation de violence et de souffrance, la foi s'est affaiblie. En cette Année de la foi, le pape nous appelle précisément à la fortifier et à la vivre intensément de sorte que ce ne soit pas seulement une foi intellectuelle, une foi en paroles, mais une foi de vie qui se transmet à travers l'exemple et le témoignage personnels.

Vous êtes allé récemment en Irak : quelles impressions avez-vous rapportées ?
L'impression que malgré tout ce que nous apprenons par les nouvelles, sur la situation de violence et de terrorisme, il existe une Eglise vivante, l'Eglise d'Irak, qui se manifeste à travers l'Eglise chaldéenne, à travers l'Eglise syro-catholique ou à travers l'Eglise latine. Il y a nos frères qui vivent l'Evangile, qui cherchent à mettre toute leur vie entre les mains du Père, à travers Jésus-Christ, dans la communion de l'Esprit-Saint.
Et cela, je l'ai vu dans les liturgies auxquelles j'ai participé et qui m'ont vraiment encouragé dans l'espérance d'un avenir meilleur. Et puis la sensation de voir qu'ils appartiennent de tout leur cœur à l'Eglise universelle, à l'Eglise catholique ; ils sentent l'étreinte paternelle du pape, ils sentent sa proximité et la nôtre, nous qui, par la prière et l'affection, les suivons toujours avec tant d'admiration et tant de fraternité.
Dans les pays arabes, un vent islamiste souffle actuellement. 

Quel dialogue est possible, aujourd'hui, avec le monde musulman ?
C'est d'abord le dialogue auquel nous invite le concile Vatican II : après avoir parlé de nos frères juifs, il parle aussi, en premier lieu, des musulmans et de ceux qui appartiennent à d'autres religions. Avec les musulmans, nous partageons la foi dans le Dieu unique.
Mais il y a un engagement commun qui peut être associé aussi à ce qu'on appelle le printemps arabe et qui consiste à donner toute son importance à la dignité de la personne humaine, à cette dignité qui se manifeste dans sa liberté, spécialement dans la liberté religieuse, et dans la défense des droits fondamentaux des hommes et des femmes.

Mais il existe des craintes pour l'avenir parmi les chrétiens ?
Vivant dans un pays à majorité islamique, les chrétiens peuvent avoir des craintes, mais pas tant à cause de l'islam, parce que l'islam aussi est une religion qui veut la concorde et la paix; c'est tout ce qui est déformation de l'islam, comme la violence ou la volonté d'imposer sa religion par la force, ce qui n'a rien à voir avec l'islam. Avec l'islam authentique, il y a une possibilité de dialogue et d'entente.

Traduction d'Hélène Ginabat

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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Syrie/Liban: le Patriarche, des maronites, SB le Cardinal Béchara Boutros Rai interpelle l'ONU - Le blog de Père Patrice Sabater

556498_333918526683847_592836127_n.jpg ROME, 29 janvier 2013 (Zenit.org) - « Nous appelons les responsables des Etats qui font la guerre en Syrie par des renforts d'argent, d'armes et de matériel, soit pour le régime, soit pour l'opposition - cela est devenu manifeste -, à mettre fin à leur mauvaise action d'incitation, car se sont eux qui commettent les crimes d'assassinat, de destruction, d'agression et de déplacement des citoyens innocents. Ils en sont responsables devant le tribunal de la conscience et de l'Histoire », déclare le patriarche Béchara rai.

Le Cardinal Béchara Boutros Rai, Patriarche d'Antioche des Maronites, a fait cette vibrante dénonciation, recueillie par l'Agence vaticane Fides, dans une homélie prononcée au Siège Patriarcal de Bkerké au cours de la messe dominicale du 27 janvier, à l'occasion de la Journée de solidarité proclamée par l'Eglise maronite en faveur des réfugiés syriens accueillis au Liban (Fides 26/01/2013): le Patriarche a attribué aux fautes et aux omissions de la communauté internationale un poids décisif en ce qui concerne la continuation du conflit syrien. 

Citant l'Encyclique du Bienheureux Pape Jean XXIII, Pacem in Terris, le Cardinal interpelle l'ONU, lui demandant de « vivre la fidélité à sa responsabilité d'organisation ayant vu le jour au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale... « en vue d'un objectif fondamental et essentiel qui est la sauvegarde de la paix ... entre les peuples ».

Le Patriarche de l'Eglise maronite stigmatise également les effets déstabilisateurs que le conflit syrien menace d'avoir sur le Liban. Il appelle les différentes parties libanaises à « ne plus miser, les unes sur le régime, les autres sur l'opposition en Syrie, car en cMgr-Audo--Syrie---AED-.jpgela, ils entravent la vie publique au Liban et paralysent les décisions nationales dont, la stipulation d'une nouvelle loi électorale ». De la sorte, indique le Patriarche, sont renforcées les craintes d'une extension du conflit syrien au territoire libanais et la tendance des libanais à émigrer.

S'adressant aux réfugiés syriens, le Patriarche les invite à « être reconnaissants vis-à-vis de l'Etat libanais, de son peuple et de ses institutions, pour leur accueil et leur attention, de les respecter et de les estimer en retour, loin de toute position destructrice du tissu social, du vivre en commun et de la paix civile, tout en s'engageant à mettre en œuvre la culture libanaise fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et l'unité dans la variété ». 

Pour le Cardinal maronite, l'Etat libanais a le devoir de « contrôler les frontières, de recenser les réfugiés et de prendre toutes les mesures pour empêcher l'infiltration des armes aux Liban ». Il faut, recommande-t-il, « déjouer, sur son territoire, toute éventualité de complot qui viserait aussi bien l'intérieur que l'extérieur, pour éviter toute exploitation religieuse, communautaire ou politique des réfugiés ». Le flux des réfugiés doit, lui aussi, être contrôlé : selon le Patriarche, il faut « œuvrer avec les Etats concernés et l'ONU pour éviter de surcharger le Liban d'un grand nombre de réfugiés qu'il ne saurait supporter socialement et économiquement ».

Source : Zenith.org



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mardi 29 janvier 2013

Syrie: les rebelles syriens détruisent des lieux saints chrétiens et chiites | Orthodoxie.com

Syrie: les rebelles syriens détruisent des lieux saints chrétiens et chiites

Des formations armées de l'opposition en Syrie détruisent des lieux de cultes appartenant à des communautés religieuses minoritaires. Deux églises chrétiennes ont été pillées dans les villages de Gasaniyeh et de Jdeideh dans la province de Lattaquié. 
Un lieu de culte chiite a été également détruit à  Zarzour dans la province d'Idlib. Selon les déclarations de témoins oculaires, les trois lieux de culte ont été détruits après que l'opposition s'est emparée de la région et le départ de l'armée gouvernementale. 
Des trois villages occupés par les rebelles, la quasi-totalité des habitants ont fuit. Certains leaders de l'opposition se sont certes engagés à protéger tous les Syriens, mais dans la pratique ils ne peuvent résoudre comme il se doit les problèmes liés aux attaques infondées contre les lieux de culte des minorités, comme le constate Human Rights Watch. L'opposition n'a pas non plus été en mesure de faire cesser les pillages et les enlèvements, ainsi que les autres sortes d'activités criminelles des combattants.
Source: Sedmitza, traduit du russe pour Orthodoxie.com

http://www.orthodoxie.com/actualites/syrie-les-rebelles-syriens-detruisent-des-lieux-saints-chretiens-et-chiites/


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Félicitation de l’AOCTS au nouveau Patriarche Arménien pour Jérusalem | Patriarcat latin de Jérusalem

25/1/2013- Félicitation de l'AOCTS au nouveau Patriarche Arménien pour Jérusalem

Manoughian aoctsL'Assemblée des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte adresse ses félicitations au nouveau Patriarche Arménien pour Jérusalem, Mgr Nourhan Manoogian.

logo AOCTS

Sa Beatitude

Patriarche Nourhan MANOOGIAN

Armenian Patriarchate

P.O.B. 14235

JERUSALEM

A Jérusalem, le 25 janvier 2013

Message de félicitations

L'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte est très reconnaissante au Dieu Tout-Puissant que ce jeudi 24 janvier 2013, les membres éminents du Saint-Synode vous aient désigné, vous, archevêque Nourhan Manoogian, en tant que quatre-vingt-dix-septième patriarche de l'Eglise arménienne en Terre Sainte.

Nous exprimons à Votre Béatitude nos vœux les plus sincères pour l'accomplissement de votre nouvelle mission en tant que chef d'une Église grande et ancienne de Jérusalem, pour votre engagement dans les efforts œcuméniques, et pour la gestion des affaires de la communauté arménienne.

Les Arméniens sont une composante dynamique d'une société plus vaste et plus diversifiée, visiblement présente ici en Terre Sainte, à Jérusalem et à Bethléem, à Ramallah, à Amman et à Haïfa.

Votre expérience en tant que Secrétaire exécutif du comité inter-ecclésial de Jérusalem et directeur général du Conseil des Eglises du Moyen-Orient vous rend à même de vous impliquer totalement  dans notre travail œcuménique et dans notre souhait à être « un en Christ ».

Les Arméniens du monde entier regardent Jérusalem comme leur seconde source la plus importante et enrichissante de régénération spirituelle et de renforcement. Vos Patriarches ont toujours eu plus d'influence dans les affaires religieuses universelles que le nombre relativement restreint de leurs membres méritants.

Votre Béatitude, nous sommes pleins d'espoir car nous pouvons travailler ensemble "main dans la main" pour le bien de nos fidèles et nous avons une responsabilité commune de témoigner de l'amour de Dieu par notre amour fraternel.

+  Fouad TWAL – Président

Patriarche de Jérusalem des Latins

+ Giorgio LINGUA

Nonce Apostolique en Jordanie

+ Giuseppe LAZZAROTTO

Délégué Apostolique à Jérusalem/Palestine

Nonce Apostolique en Israël et Chypre

+  Michel SABBAH

Patriarche de Jérusalem des Latins émérite

+  Elias CHACOUR – Vice président

Archev. Grec Melkite Catholique de Akka

+  Yaser Al-AYYASH

Archev. Grec Melkite Catholique de Amman

+  Joseph SOUEIF

Archev. Maronite de Chrypre

+ Mussa El-HAGE

Archev Maronite de Haifa et Terre Sainte

+  Boutros MOUALLEM

Archev. Grec Melkite Cath. émérite de Akka

+  Joseph Jules ZEREY

Vicaire Patr. Grec Melkite Cath. de Jérusalem

+  Gregoire Pierre MELKI

Exarque Syrien Catholique de Jérusalem

+ Maroun LAHHAM

Vicaire Patriarcal latin / Jordanie

+  Giacinto-Boulos MARCUZZO

Vicaire Patriarcal latin / Israël

+  William SHOMALI

Vicaire Patriarcal latin / Jérusalem et Palestine

+  Kamal-Hanna BATHISH

Evêque Auxiliaire émérite

+  Selim SAYEGH

Evêque auxiliaire émérite

Mgr. Joseph TELEKIAN

Exarque Arménien Catholique / Jérusalem

P.Pierbattista PIZZABALLA, O.F.M.,

Custode de Terre Sainte

P.David NEUHAUS, S.J.

Vicaire Patr. Vicariat expression hébraïque

P.Evencio HERRERA DIAZ, O.F.M.

Vicaire Patriarcal latin pour Chypre

P. Raymond MOUSSALLI

Vicaire Patriarcal Chaldéen pour la Jordanie

P.Pietro FELET, scj

Secrétaire général



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Benoît XVI présidera les célébrations de la Semaine sainte à Rome | La-Croix.com

DE JEUNES LIBANAIS POUR LES MÉDITATIONS DU CHEMIN DE CROIX

Le Saint-Siège a publié, mardi 29 janvier, le programme des célébrations pontificales jusqu'au dimanche de Pâques, 31 mars.

Le samedi 2 février, lors de la fête de la Présentation du Seigneur, et à l'occasion de la 17e journée mondiale de la vie consacrée, Benoît XVI célébrera l'Eucharistie à 17 h 30 en la basilique Saint-Pierre, avec les religieux et religieuses présents à Rome.

Le lundi 11 février, à 11 heures, le pape présidera un consistoire en vue de plusieurs canonisations.

Deux jours plus tard, à l'occasion du mercredi des Cendres, 13 février, Benoît XVI se rendra en fin d'après-midi, comme de coutume, à la basilique Saint-Anselme, sur l'Aventin, pour une célébration pénitentielle. De là, il se rendra en procession à la basilique voisine de Sainte-Sabine, pour la messe et l'imposition des cendres.

Le premier dimanche de Carême, 17 février, débuteront à 18 heures en la chapelle Redemptoris Mater, au Vatican, les Exercices spirituels destinés à la curie Romaine. Cette année, ils seront prêchés, en présence de Benoît XVI, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la Culture. Durant toute la semaine suivante, jusqu'au samedi 23 février, l'ensemble des audiences pontificales, publiques et privées, seront suspendues.

Un mois plus tard, Benoît XVI présidera, le 24 mars, la célébration du dimanche des Rameaux à 9 heures à Saint-Pierre. Cette célébration est traditionnellement précédée de la longue procession des Rameaux sur la place Saint-Pierre.

Le Jeudi saint, 28 mars, le pape célébrera la messe chrismale à 9 h 30 à Saint-Pierre. Le soir même, à 17 h 30, le pape ouvrira le triduum pascal à la basilique Saint-Jean-de-Latran, avec la messe de la Cène du Seigneur. Le lendemain, vendredi 29 mars, Benoît XVI présidera à 17 heures la Passion du Seigneur à Saint-Pierre de Rome et, dans la soirée, à 21 h 15, il se rendra au Colisée pour le Chemin de Croix.

Cette année, le pape a confié la rédaction des méditations rythmant les quatorze stations au Patriarche maronite libanais Bechara Raï. Sous sa supervision, les jeunes Libanais qui avaient accueilli Benoît XVI à Beyrouth, le 15 septembre 2012, ont été chargés de cette mission.

Le lendemain, samedi 30 mars, à 20 h 30, se déroulera dans la basilique Saint-Pierre, sous la présidence de Benoît XVI, la célébration de la Vigile pascale. Enfin, le dimanche de Pâques sera marqué, selon la tradition, par deux événements. À 10 h 15, à Saint-Pierre, Benoît XVI présidera la messe du jour, et à midi, depuis la loge des bénédictions de la basilique, il donnera sa bénédiction Urbi et Orbi, à la Ville et au monde.



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Synode de l'Eglise chaldéenne pour l'élection du patriarche

Synode de l'Eglise chaldéenne pour l'élection du patriarche
A Rome, sous la présidence du card. Sandri

ROME, 28 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI a convoqué le Synode des évêques de l'Église chaldéenne ce 28 janvier au Vatican pour l'élection de leur nouveau patriarche, et non à Bagdad, pour des raisons de sécurité, précise Radio Vatican.

Le patriarche et cardinal Emmanuel III Delly a en effet présenté sa démission en décembre 2012, pour raison d'âge.

Ce synode est présidé par le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri. Il est composé des dix-sept évêques représentant les communautés irakiennes d'Irak et de la diaspora, notamment d'Europe et d'Amérique du Nord.

Rappelons que les Chaldéens d'Irak représentaient quelque 550.000 personnes en irak, avant la Guerre du Golfe de 2003, et 150.000 dans la diaspora: l'exode a aujorud'hui inversé les chiffres.

L'Église chaldéenne, rappelle aujourd'hui Radio Vatican, est la branche catholique de l'Église d'Orient qui avait refusé le Concile d'Ephèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des Chaldéens. Mais l'union ne fut définitive qu'en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des Chaldéens. 

La richesse spirituelle des Maronites pour le monde entier


Méditations du Chemin du Croix du Colisée
Anita Bourdin
ROME, 28 janvier 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI confie les méditations du Chemin de Croix au Colisée pour le Vendredi Saint, 29 mars, au cardinal patriarche maronite Boutros Béchara Rai. Deux jeunes Libanais rédigeront les méditations des 14 stations de la Via Crucis sous sa conduite.
Traditionnellement, le Chemin du Croix du Colisée est transmis en mondovision, à 21 h 15 le vendredi saint, en présence de Benoît XVI qui s'adresse à la foule au terme de la célébration.
Le geste du pape manifeste sa volonté de prolonger les fruits son voyage au Liban de septembre 2012 et de faire partage à toute l'Eglise les richesses spirituelles de l'Eglise maronite

Benoît XVI demande au patriarche Raï de rédiger les méditations du chemin de croix au Colisée | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

29/1/2013- Les textes des 14 stations du chemin de croix au Colisée seront préparés, cette année, par le patriarche Béchara Raï, a annoncé hier une dépêche du Vatican.
« Le Saint-Père, en mémoire de son récent voyage au Liban (14-16 septembre) et pour inviter toute l'Église à inclure dans sa prière le Moyen-Orient, ses problèmes et les communautés chrétiennes vivant sur ses terres, a invité, par le biais du cardinal-secrétaire d'État Tarcisio Bertone, le patriarche Raï à rédiger les textes pour la Via Crucis du vendredi saint au Colisée », a indiqué un communiqué daté de Rome.
Les textes des 14 stations du chemin de croix « seront préparés par le patriarche », a-t-il précisé.
Le chemin de croix, suivi dans la nuit par des dizaines de milliers de personnes dans ce lieu symbolique de Rome où de premiers chrétiens avaient été martyrisés, a lieu chaque année deux jours avant Pâques, pour marquer la crucifixion de Jésus. Il est un moment fort de l'Église : les textes, les thèmes, les auteurs sont soigneusement choisis et significatifs des principales préoccupations de l'Église et du pape.

La guerre en Syrie et le drame des chrétiens d'Orient, qui sont nombreux à quitter leurs pays d'origine, préoccupent au plus haut point Benoît XVI et l'Église.
L'an dernier, deux laïcs avaient rédigé les méditations du chemin de croix. Il s'agissait d'un couple d'Italiens, Danilo et Anna Maria Zanzucchi, du mouvement Focolari.

Pour mémoire
Au cœur du vendredi saint, le chemin de croix




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Le mufti Kabbani jette l’anathème sur tout « responsable musulman qui soutient le mariage civil » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/798298/Le_mufti_Kabbani_jette_l%27anatheme_sur_tout_%3C%3C+responsable_musulman_qui_soutient_le_mariage_civil+%3E%3E.html
Le mufti Kabbani jette l'anathème sur tout « responsable musulman qui soutient le mariage civil » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-29/1/2013
Mariage civil
Il semblerait que la distribution par Dar el-Fatwa, il y a quelques jours, de prêches du vendredi dénonçant la légalisation du mariage civil n'était qu'un préambule à la position officielle de l'autorité sunnite, rendue publique hier par le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, qui a affirmé que « tout responsable musulman qui approuve la légalisation du mariage civil est considéré comme apostat et traître à la religion musulmane ». « Il ne sera ni lavé, ni mis dans un linceul et ne recevra pas les prières à sa mort, ni ne sera enterré dans les tombes des musulmans », a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion extraordinaire portant sur le mariage civil à Dar el-Fatwa, en présence de prélats et de ulémas. « Il est de notre devoir de nous opposer à ces tentatives de nous éloigner de notre religion par le biais de slogans qui prônent la réforme », a-t-il déclaré. Les propos du mufti Kabbani, qui a qualifié le mariage civil de « microbe », a suscité une vive réaction sur Internet et les réseaux sociaux. Les internautes se sont empressés d'exprimer leur désaccord face à cette déclaration qui pourrait faire tomber à l'eau définitivement le projet de loi pour légaliser le mariage civil.

Le débat sur le mariage civil avait récemment gagné en ampleur au Liban, après que Khouloud Sukkarieh et Nidal Darwiche, un jeune couple chiite et sunnite, s'est symboliquement marié civilement et a officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de reconnaître son union, une première au Liban.
Par ailleurs, le président et le Premier ministre libanais s'étaient répondu dimanche par tweets interposés sur la polémique. Le président Michel Sleiman s'est prononcé dimanche matin sur son compte Twitter « pour répondre à l'évolution et aux aspirations du peuple et pour préparer des lois appropriées sur la question du mariage civil ». « Des dignitaires s'opposent au mariage civil mais cela ne change rien à mes convictions et à ma quête pour aiguiller le train sur les bons rails », a-t-il expliqué. Après avoir rencontré M. Sleiman, le Premier ministre Nagib Mikati a répondu dans la nuit. « Les circonstances actuelles ne permettent pas d'aborder de nouveaux sujets controversés qui divisent », a-t-il écrit en arabe. « Je pense que la question du mariage civil ne peut pas être traitée du haut vers le bas », a-t-il ajouté en anglais, en évoquant la nécessité d'un consensus entre « toutes les parties prenantes du pays ».
Force est de noter que l'ancien président Élias Hraoui avait proposé en 1998 une loi similaire qui avait été acceptée par le gouvernement mais retirée devant une levée de boucliers des autorités religieuses. Et si les autorités chrétiennes ne se sont pour l'instant pas prononcées sur le débat actuel, les autorités sunnites ont été claires.
Pour mémoire
Civil ou religieux

L'avant-premier « mariage civil » au Liban d'un point de vue légal

Entre Sleiman et Mikati... pas de « mariage civil »






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lundi 28 janvier 2013

Le synode des évêques de l’Église chaldéenne s’est ouvert à Rome | La-Croix.com


Benoît XVI a convoqué le synode des évêques de l'Église chaldéenne à partir du lundi 28 janvier, en vue de l'élection d'un nouveau patriarche. La réunion de cette Église principalement irakienne, avec une importante diaspora aux États-Unis, ne se tient pas à Bagdad pour des raisons de sécurité. Mgr Jacques Ishaq, 74 ans, évêque émérite d'Erbil (Kurdistan irakien), a assuré la transition de son administration depuis décembre 2012.
Les 17 évêques présents à Rome viennent de Bagdad, Kirkouk ou Mossoul, mais aussi de la diaspora d'Amérique du Nord ou d'Europe, et représentent la diversité de cette communauté irakienne, dense de plus d'un million de fidèles. Ils vont élire un nouveau patriarche de Babylone, après la démission du Patriarche Emmanuel III Delly, figure historique des chrétiens d'Orient, le 19 décembre 2012, pour raisons d'âge et de santé. Avant la guerre, cette Église comptait plusieurs centaines de milliers de fidèles dans le pays et 150 000 dans la diaspora. Aujourd'hui, après un exode massif, les proportions sont presque inversées.

« Un chef pour voir l'avenir »

Cette Église chaldéenne, l'une des douze Églises orientales catholiques, que la tradition fait remonter à l'apôtre Thomas, se situe aujourd'hui à un tournant de son histoire. Dans un Moyen-Orient où les chrétiens sont inquiets pour leur avenir, les défis sont nombreux : Comment prendre part à la reconstruction de la société irakienne toujours marquée par la violence ? Faut-il s'exiler ou rester ? « Nous avons besoin d'un chef qui nous aide à voir l'avenir, et qui rapproche les gens entre eux », estimait il y a quelques jours l'évêque de Kirkouk, Mgr Louis Sako, qui appelle de ses vœux un patriarche apte à rassurer une communauté fragilisée.
L'intervention anglo-américaine en Irak, en mars 2003, avait imposé le choix d'une personnalité de compromis, à même de conduire l'Église chaldéenne dans cette période de turbulences. C'est ainsi que le cardinal Emmanuel Delly avait été élu en décembre 2003 pour être un patriarche « de transition », dans une Église en proie à des divisions internes, sur fond de rivalités entre communautés du Proche-Orient et diaspora.
Depuis dix ans, la minorité chrétienne n'a cessé de faire l'objet de menaces et d'attentats perpétrés par des groupes islamistes. Bon nombre de ses membres ont été enlevés ou assassinés. Plus de la moitié des chaldéens irakiens ont ainsi émigré vers le Liban, la Jordanie, la Syrie, mais aussi l'Amérique du Nord, l'Australie et l'Europe. Aujourd'hui, plus de 20 000 chaldéens vivent en France, pour la plupart en région parisienne (Val-d'Oise et Seine-Saint-Denis) où ils s'intègrent et tentent de préserver leur culture et leurs rites.
L'Église chaldéenne est la branche catholique de l'Église d'Orient qui avait refusé le concile d'Éphèse en 431. Le patriarche Jean Simon Soulaka, élu en 1551, fut reconnu par Rome comme patriarche des chaldéens. Mais l'union ne fut définitive qu'en 1830, lorsque Pie VIII confirma dans sa fonction le patriarche Jean Hormizd II avec le titre de patriarche de Babylone des chaldéens.


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لقاء صلاة في القبيات من أجل وحدة الكتائس - ميشال حلاق - النهار Priere pour l'unite chretienne a kobayat

لقاء صلاة في القبيات من أجل وحدة الكتائس - ميشال حلاق - النهار

27 كانون الثاني 2013 الساعة 10:36

ميشال حلاق

"النهار"

بدعوة من رعيّة سيّدة الانتقال – القبيّات الضهر المارونيّة وخادمها الخوري نسيم قسطون، عقد لقاء صلاة بمناسبة ختام أسبوع الصلاة من أجل وحدة الكنائس تحت عنوان "ماذا يطلب منّا الربّ؟" وشارك فيه كهنة موارنة وأورثوذوكس ورهبان وراهبات وجمعيّات ومؤمنون من رعايا منطقة الدريب\ عكار .
الخوري قسطون، افتتح اللقاء بكلمة قال فيها :
"قد شئنا، في هذه الرعيّة أن نكرّر، دعوتنا إلى كلّ الكهنة الموارنة والأورثوذوكس والكاثوليك في منطقة الدريب لمشاركة الجماعات الرهبانيّة الرجّاليّة والنسائيّة فيها إضافة إلى الجمعيات الرسوليّة والكشفيّة والإنسانيّة ومؤمني الرعايا، في صلاةٍ مستوحاة من التّراثَين الأنطاكي السّرياني المارونيّ والأنطاكي البيزنطي، لإيماننا بأنّ تراثنا الأنطاكي المشترك هو من المكوّنات الأساسيّة لوحدتنا المأمولة، لما تتشارك به كنائسنا على مستويات الليتورجيّا والإيمان".

وتوجه بالشكر لكلّ من لبى الدعوة ولكلّ من" سيشترك معنا بالرّوح لتعذّر مشاركته بالجسد". كما شكر كلّ من عمل من أجل إنجاح هذا اللقاء وتنظيمه. 



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Crime de Wata el-Joz : retour au calme, le tueur remis aux autorités | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/1/2013- Crime de Wata el-Joz : retour au calme, le tueur remis aux autorités

Tout est enfin rentré dans l'ordre hier dans l'affaire du double crime de Wata el-Joz, qui a mis en émoi la région de Kesrouan-Jbeil pendant plus de trois jours et a failli déboucher sur une grave crise confessionnelle.
Jeudi, un accident de la route avait en effet donné suite à une dispute entre deux habitants originaires de Lassa (jurd de Jbeil), Ghassan et son fils Hadi Saifeddine, d'une part, et Anthony Khalil, originaire de Hrajel (Kesrouan), de l'autre. Pris de panique, Anthony Khalil avait ouvert le feu sur les deux Saifeddine lorsque ces derniers ont brandi des sabres contre lui. Les deux hommes sont morts sur-le-champ.
Au terme d'un week-end particulièrement tendu, durant lequel des menaces de guerre et le discours confessionnel ont foisonné, le tueur en fuite, Anthony Khalil, a finalement été remis hier soir aux services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), sous la supervision du ministre de l'Intérieur, Marwan Charbel, et du directeur des FSI, le général Achraf Rifi. 
La décision a été prise au terme d'une réunion au domicile du responsable de la paroisse de l'église de Wardieh à Hrajel, le père Hareth Khalil, en présence de plusieurs notables du Kesrouan et du chef de la police, le brigadier Joseph Douayhi.
Parallèlement, les funérailles de Ghassan et Hadi Saifeddine se sont déroulées dans l'après-midi à Lassa en présence de plusieurs personnalités politiques libanaises, dont les députés de Jbeil du Courant patriotique libre (CPL), Simon Abiramia et Walid Khoury. 
Une délégation des députés du Kesrouan emmenée par Farid Élias el-Khazen avait par ailleurs présenté ses condoléances à la famille. 

Pourtant, l'affaire a failli sérieusement déraper samedi, lorsque, sous le coup de la colère, un groupe d'habitants de Lassa a bloqué la route de Hrajel-Meyrouba pour protester contre l'assassinat des deux Saifeddine. S'exprimant au nom des protestataires, qui portaient des portraits des deux victimes, cheikh Mohammad Itawi a menacé la région d'une « guerre civile et confessionnelle » si les autorités politiques concernées ne faisaient pas le nécessaire pour qu'Anthony Khalil soit remis à la justice. « Notre objectif immédiat n'est pas de bloquer la route, mais de transmettre un message à travers les médias, a-t-il affirmé. Lorsque nous voudrons bloquer les routes, nous ne serons pas 20 ou 30. Nous savons que nous sommes aux portes de Hrajel, de Meyrouba, de Ouyoune el-Simane, de Faraya et de tous les centres touristiques et de ski. Si la situation reste telle quelle, les pistes de ski vont être paralysées. Si l'État souhaite que tout le monde – et pas seulement certains (allusion à la visite de cheikh Ahmad el-Assir jeudi dans la région) – pratique le ski, qu'il s'active. 
Sinon, nous allons tout paralyser. Par ailleurs, j'appelle les FSI et l'armée à prendre toutes leurs dispositions dans cette région si cet homme n'est pas livré aux autorités, car nous ne savons pas ce qui pourrait se produire... Notre sang bouillonne! Qu'on ne nous pousse pas à assouvir nous-mêmes notre vengeance ! Nous pouvons atteindre celui que nous voulons ! Même Israël, nous n'en avons cure ! Livrez cet homme à la justice, et qu'elle prenne son cours. Sinon, nous enverrons cet homme au cimetière ! » avait lancé cheikh Itawi durant un message de quinze minutes retransmis en direct par les médias.
Le dignitaire religieux s'en était également pris dans son message à « la mafia des carrières », l'accusant de protéger le fuyard. « Si je dois accuser quelqu'un, j'accuse le ministre Nazem el-Khoury et le président Sleiman de protéger cet homme », a-t-il notamment dit. Il avait menacé de s'en prendre aux carrières sur la route de Lassa si Anthony Khalil n'était pas livré. Il avait également mis en exergue la volonté des protestataires de se rendre au palais de Baabda pour réclamer l'arrestation d'Anthony Khalil. Cheikh Itawi avait enfin souligné que les corps des frères Saifeddine – « qui ont été exécutés », a-t-il dit – ne seraient pas mis en terre avant que justice soit faite.
Les menaces de cheikh Itawi ont fait leur effet, puisque plusieurs municipalités et groupes de municipalités du Kesrouan, ainsi que plusieurs personnalités politiques du Kesrouan et de Jbeil ont aussitôt multiplié samedi leurs appels au calme et déployé leurs efforts pour empêcher la violence de prendre le dessus. Dans ce cadre, les députés Abiramia et Khoury ont tenu une conférence de presse à Jbeil en présence de l'ancien député Chamel Mouzaya, durant laquelle ils ont indiqué que le député Abbas Hachem avait été délégué à Lassa pour calmer la situation et que le chef du CPL, le député Michel Aoun, avait initié des contacts en coordination avec les ministres de l'Intérieur et de la Justice, les services de renseignements de l'armée et les FSI pour trouver un dénouement heureux à cette affaire. Les anciens députés Farid Haykal el-Khazen et Mansour el-Bone ont également lancé des appels au calme et à l'intervention des autorités étatiques, condamnant « les provocations » et estimant « injuste » que le Kesrouan doive « payer le prix d'un acte individuel ». Enfin, une délégation du Hezbollah s'est rendue à Lassa pour apaiser le climat et présenter ses condoléances à la famille des victimes. C'est d'ailleurs le parti islamiste qui aurait aussitôt convaincu les habitants de ne pas recourir à l'escalade et d'organiser les funérailles des deux victimes.
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Raï dénonce l’exploitation politique et communautaire du dossier des réfugiés syriens | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Raï dénonce l'exploitation politique et communautaire du dossier des réfugiés syriens
Dans son homélie dominicale qu'il a prononcée à Bkerké, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a souligné son soutien à l'association Caritas qui a organisé hier une journée portes ouvertes pour aider les réfugiés syriens ayant trouvé refuge au Liban. 
Il a appelé dans ce cadre les Libanais à se solidariser avec les réfugiés syriens et les aider sur le double plan matériel et social, les invitant à faire preuve d'humanisme et de spiritualité en ces temps difficiles.
« Le christianisme est la religion de la charité par excellence », a-t-il souligné, rappelant les souffrances que ressentent actuellement les peuples de la région qui « ont plus que jamais besoin de cette culture de charité ."

Le prélat maronite a exhorté « les responsables des États qui prennent part à la guerre en Syrie de cesser leurs actes criminels et provocateurs qui, a-t-il dit, les rend complices et responsables des crimes, des destructions et des agressions contre les citoyens innocents qui sont poussés à l'exil ».
Et Mgr Raï d'en appeler à la conscience des combattants en Syrie,     « qui sont derrière les atrocités et les dégâts » les exhortant à cesser « les vexations à l'encontre des citoyens innocents », et « la destruction des vestiges du pays en anéantissant son histoire ».
« Le recours aux armes d'une manière systématique et sans aucune limite au niveau de la conscience de la part de ceux qui cherchent à en tirer une certaine force est un acte de lâcheté », a asséné le patriarche.
« Mgr Raï a exhorté le peuple syrien à s'asseoir à la table de dialogue pour entamer des négociations afin de trouver une solution à la crise, par le biais de l'entente. »
Il a également lancé un appel à l'adresse de la communauté internationale, plus particulièrement les Nations unies, en vue d'une pacification de la Syrie.
S'adressant ensuite aux Libanais, le prélat maronite les a priés de « cesser de miser, les uns sur le régime en place, les autres sur l'opposition, car ils contribuent de cette manière à bloquer les rouages de la vie publique et paralyser les décisions nationales, dont notamment l'adoption d'une nouvelle loi électorale », a-t-il dit, rappelant que cette situation a fini par pousser les citoyens libanais à l'exode après avoir perdu confiance en leur propre pays.
Mgr Raï n'a pas manqué non plus de lancer un message aux réfugiés eux-mêmes, les appelant à faire preuve de « reconnaissance envers l'État libanais, son peuple et ses institutions », et à s'abstenir d'afficher « des prises de position qui risquent de porter atteinte au tissu social, à la convivialité et à la paix civile ». Il les a invités à respecter « la culture libanaise, fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et la diversité ».
Le chef l'Église maronite a saisi l'occasion pour exhorter les responsables libanais à contrôler les frontières, effectuer des statistiques rigoureuses relatives aux réfugiés et prendre toutes les mesures nécessaires afin d'empêcher la circulation des armes à travers les frontières. Et Mgr Raï d'insister sur la nécessité pour les différentes parties politiques libanaises d'éviter d'exploiter le dossier des réfugiés syriens sous l'angle de leur appartenance communautaire ou politique. Il les a également encouragés à œuvrer en vue de la répartition des réfugiés dans les pays avoisinants ou dans les zones sécurisées en Syrie.
Le patriarche maronite a tenu à rappeler sur ce plan que l'association Caritas a lancé hier à partir des églises du Liban une journée portes ouvertes sous le signe de la solidarité avec les réfugiés syriens au Liban.
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Caritas Liban est venue en aide à près de 10 500 familles syriennes au Liban | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/1/2013
Caritas Liban est venue en aide à près de 10 500 familles syriennes au Liban
Le président de Caritas Liban, le père Simon Faddoul, a tenu samedi une conférence de presse afin de donner le coup d'envoi de la journée de solidarité avec les réfugiés syriens, organisée hier, dimanche, par Caritas dans toutes les églises et institutions religieuses chrétiennes du pays.
Le père Faddoul a rappelé sur ce plan que c'est à l'initiative du Conseil des patriarches et des évêques catholiques du Liban que cette journée a été organisée. Parallèlement aux prières dans les églises, hier, en signe de soutien et de solidarité avec les réfugiés syriens, les montants des collectes récoltées durant les messes dominicales ont été entièrement consacrés aux réfugiés, en sus des donations reçues par diverses associations catholiques.
Évoquant le problème qui se pose sur ce plan, le président de Caritas Liban a tiré la sonnette d'alarme, indiquant qu'entre avril 2011 (début de la révolution en Syrie) et septembre 2012, le commissariat pour les Affaires des réfugiés de l'ONU a enregistré 35 000 réfugiés syriens au Liban. « Mais depuis le mois de septembre (2012) et jusqu'à aujourd'hui, a précisé le père Faddoul, le nombre s'est élevé à 221 189 réfugiés, auxquels viennent s'ajouter près de 20 000 Palestiniens qui ont fui le camp de Yarmouk. Ce chiffre n'est-il pas alarmant ? » s'est-il interrogé.
Le président de Caritas Liban a ensuite exposé la nature de l'aide fournie par Caritas au cours des derniers mois. Il a notamment indiqué que l'association catholique est venue en aide à 10 367 familles de réfugiés syriens, soit près de 51 175 personnes. 
« Entre le 7 et le 20 janvier, a encore précisé le père Faddoul, non moins de 967 nouvelles familles se sont inscrites dans les centres de Caritas afin d'obtenir une aide. »
Et d'ajouter : « L'aide fournie a englobé des produits alimentaires, des détergents et des produits pour la toilette personnelle, des matelas, des couvertures, des chaufferettes, des habits, sans compter une contribution au paiement de loyers dans certains cas, ainsi qu'un soutien psychologique, une assistance médicale, un soutien juridique et une aide pédagogique, à la demande de l'Unicef. »
Le père Faddoul a d'autre part souligné qu'à la suite de la récente tempête qui a frappé le Liban, Caritas Liban, avec l'aide du commissariat pour les réfugiés et de Caritas Suisse, a fourni aux réfugiés syriens près de 1 000 tentes dans les camps de Marj, Delhamieh, Bar Élias et Faour, de même que 553 chaufferettes ont été distribuées aux familles.
Le président de Caritas Liban a indiqué en outre que 4 552 consultations médicales ont été assurées, notamment aux femmes et aux enfants, en plus de l'octroi de médicaments et de vaccins, entre juin 2012 et janvier 2013. Des cliniques ambulantes ont permis de couvrir cette assistance médicale dans plusieurs régions.
Enfin, en collaboration avec l'association « Save the Children », un soutien scolaire a été organisé afin de permettre aux enfants syriens de s'adapter aux programmes libanais, notamment au niveau de l'apprentissage du français et de l'anglais.

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dimanche 27 janvier 2013

Nasrallah : Oui au projet de loi électorale orthodoxe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-26-1-2013

Le Hezbollah a levé hier l'ambigüité qui pouvait encore planer au sujet de ses options législatives en annonçant qu'il votera en faveur du projet de loi électorale dite orthodoxe élaboré par Élie Ferzli et appuyé par le Courant patriotique libre du général Michel Aoun.
Le projet de loi prévoit que chaque communauté votera pour ses propres députés, dans le but de réaliser une parité absolue entre les deux corps electoraux chretien et musulman.


Prenant la parole à l'occasion de la fête du Maouled (la naissance du Prophète), le secrétaire général du Hezbollah a affirmé « comprendre les appréhensions » qui animent les courants chrétiens et les poussent à rechercher une parité parfaite avec les candidats musulmans ».
« Le choix d'une loi électorale dans les circonstances actuelles est très délicat, plus délicat que jamais auparavant, en raison des circonstances que traversent le pays et la région et affectent tout particulièrement le Liban, a dit Hassan Nasrallah. Et tout naturellement, les appréhensions des chrétiens sont plus fortes, en particulier quand ils voient ce qui se passe dans la région, ce qui s'est passé avec les chrétiens d'Irak. Ils ont le droit d'avoir peur et de considérer que les événements sont déterminants et loin d'être ordinaires. C'est pourquoi ils abordent ces élections avec des idées fondatrices. »

(Lire aussi : Loi électorale : ne surtout pas se tromper de bataille ni d'adversaire)


En ce qui concerne la loi électorale, le secrétaire du Hezbollah a déclaré que ce qu'il considère « fondamental », c'est le scrutin proportionnel. Ce mode de scrutin est le plus à même de donner aux forces politiques en présence « leur véritable poids électoral » et de permettre au maximum de forces « significatives » d'accéder au Parlement, a-t-il dit.
Pour Nasrallah, le découpage des circonscriptions importe peu, pourvu que le mode de scrutin proportionnel soit adopté. Et d'ajouter que le parti acceptera tous les projets basés sur ce mode de scrutin, que le Liban soit adopté comme circonscription unique où que le découpage soit au niveau des mohafazats ; il a dit accepter aussi le projet avancé par le ministère de l'Intérieur prévoyant l'élection d'une partie seulement de la Chambre grâce à ce mode de scrutin.
« Une fois que la Chambre sera convoquée, a-t-il indiqué, nous le disons sans détour, nous voterons pour le projet de loi orthodoxe.
Les chrétiens affirment que le projet orthodoxe leur donnera l'occasion d'être représentés pleinement. Offrons-leur, comme musulmans, cette occasion et élisons un Parlement où personne ne pourra affirmer qu'il n'est pas équitablement représenté en fonction de son véritable poids électoral, et ce Parlement offrira peut-être au Liban l'occasion de corriger le système en place. »
Hassan Nasrallah avait rappelé, auparavant, qu'il avait été critiqué pour avoir parlé, il y a quelques mois, d'un « congrès constitutif ».
Il avait par ailleurs protesté contre ceux qui affirment que le projet de loi orthodoxe est « le projet du Hezbollah », y votant « une insulte aux chrétiens et à Bkerké ».

 

(Lire aussi : Une proposition bête, méchante et... dangereuse pour les chrétiens)


Les armes et l'argent
Après avoir contesté que les armes aient été utilisées pour influer sur l'issue du scrutin, en 2009, et avancé que le type d'arme qui peut influer sur un vote « ce ne sont pas les missiles, mais les kalachnikovs qui sont aux mains de tous », Hassan Nasrallah a affirmé qu'il existe, par contre, une arme bien plus significative qui peut fausser le scrutin : celle de l'argent.
Et de préciser avoir entendu « de ma propre oreille » un haut responsable, dont il a tu le nom, affirmer que lors de la campagne de 2009, « l'autre camp a dépensé 3 milliards de dollars ».
Le secrétaire général du Hezbollah a demandé qu'un débat soit ouvert sur la question, ajoutant qu'il doit également comprendre le rôle des médias.
Sur un autre plan, Hassan Nasrallah a demandé aux forces politiques de prendre garde au discours confessionnel et de ne plus parier sur un effondrement du régime syrien.
Nasrallah estime que les conflits qui secouent le monde arabe sont politiques avant tout. « Ne jouons pas avec le feu, ne prenons pas le risque de libérer le génie de la discorde confessionnelle de sa lampe ; nous ne pourrions plus l'y faire rentrer ! »

 

Lire aussi:

Les méfaits des systèmes électoraux de liste, la tribune de Carlos Eddé


Ils ont (encore) dit...

 

Pour mémoire

Un microscope et des ciseaux..., l'analyse d'Elie Fayad

 

Pas très catholique..., le coup dépingle d'Elie Fayad





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samedi 26 janvier 2013

Egypte : un nouveau Patriarche pour les coptes-catholiques - Le blog de Père Patrice Sabater

L'Eglise copte catholique a un nouveau Patriarche

 Il s'agit de S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, 57 ans, jusqu'ici Evêque de l'Eparchie de Minya. Le Synode des Evêques coptes catholiques, qui s'était réuni au Caire du 12 au 16 janvier, a accueilli la renonciation pour motifs de santé présentée par S.B. le Cardinal Antonios Naguib et, après une journée de retraite spirituelle, a procédé à l'élection de son successeur, qui a ensuite reçu l'Ecclesiastica Communio accordée par Benoît XVI. Patriarche-copte-catholique-SB-Ibrahim-Isaac-Sidrak.jpg

S.B. Ibrahim Isaac Sidrak est né le 19 août 1955 à Beni-Cliker, dans l'Eparchie d'Assiout. Il a étudié la philosophie et la théologie au Grand Séminaire Maadi, au Caire, recevant l'ordination sacerdotale en février 1980. Il a poursuivi ses études à l'Université pontificale grégorienne, obtenant en 1988 une Licence en Théologie dogmatique. Il a été Professeur de Théologie dogmatique puis – de 1990 à 2000 – Recteur du Grand Séminaire Maadi du Caire. Il a également exercé les fonctions de Directeur du Bureau catéchétique de Sakakini, devenant en 2002 Curé de la Cathédrale copte catholique du Caire. En septembre de cette même année, le Synode copte catholique l'a élu Evêque de l'Eparchie de Minya. Dans ce cas également, S.B. Sidrak avait succédé à S.B. Antonios Naguib. Il a été ordonné Evêque le 15 novembre 2002.

L'intronisation du nouveau patriarche se déroulera le 12 mars 2013.

Le Père Andrzej Halemba, responsable des projets au Proche-Orient pour l'AED a évoqué le nouveau patriarche comme un « visionnaire ». « Je le connais comme étant un évêque dynamique, qui pense à l'avenir et voudrait le forger. C'est un bon organisateur. Dans les nouveaux lotissements construits sur le territoire de son diocèse, il s'est par exemple fortement impliqué pour qu'y soient prévus des espaces pour une infrastructure de l'Église. Outre la construction d'églises, il s'engage aussi en faveur de projets sociaux, par exemple pour des jeunes filles en difficultés. Nous avons tout autant soutenu

ses activités sociales que la formation de ses jeunes séminaristes. » (Source/AED)


Voir aussi le Documentaire sur:

http://www.chretiensdelamediterranee.com/article-egypte-entretien-avec-le-nouveau-patriarche-d-alexandrie-des-coptes-catholiques-je-travaillerai-114544058.html


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Lettre de solidarité du patriarche Fouad Twal pour la Syrie souffrante

« Il existe sûrement une issue de sortie »

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - « A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude » : c'est ce qu'écrit Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, dans une lettre de solidarité pour la Syrie souffrante publiée au nom de l'Assemblée des Ordinaires catholiques de Terre Sainte (AOCTS) le 24 janvier.

Un message rempli de compassion qui est aussi un appel vibrant à « cesser toute violence » et un appel « à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif » car « il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts ».

« Le drame des uns et des autres est immense et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation », écrit le patriarche : « notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes ».

Lettre de solidarité du Patriarche Fouad Twal

A toutes les communautés religieuses, à tous les prêtres, à tous ceux qui en Syrie, au péril de leur vie, rendent un service généreux envers les pauvres, les souffrants, les blessés, ceux qui ont besoin d'aide, nous exprimons du fond du cœur notre proximité spirituelle, notre solidarité dans la prière, et toute notre gratitude pour l'infatigable témoignage de charité et de sollicitude fraternelle au milieu de la désolation et de circonstances si difficiles.

Nous sommes conscients que la Syrie et ses habitants vivent en ce moment tragique le drame de la Croix qui peut trouver une lumière seulement dans la Croix et la Passion de notre Seigneur. Notre voix s'élève en mémoire des défunts et pour la défense des vivants, de ceux qui continuent à rester sur leur terre et à tant de ces réfugiés qui ont tout perdu et ont dû quitter leur pays. Le drame des uns et des autres est immense – un drame que j'ai pu ressentir aussi de près lors de ma récente visite pastorale à Mafraq au nord de la Jordanie – et ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis longtemps, depuis trop longtemps, dure cette situation. Notre humiliation et notre grande souffrance est de se sentir impuissants et incapables d'intervenir pour mettre immédiatement fin à cette violence et aider davantage les victimes.

Notre appel à cesser toute violence, et à s'armer au contraire de miséricorde, de pitié et de compassion envers nos chers frères syriens souffrants, se joint à celui du Saint Père. Benoît XVI continue à demander, et nous avec lui, de prier pour la paix afin que "dans les différents conflits hélas en acte, cessent les massacres des civils sans défense, que soit mis fin à tout violence, et que l'on trouve le courage du dialogue et de la négociation."

Je lance un appel à ceux qui peuvent intervenir pour promouvoir un dialogue qui soit enfin constructif. Parce qu'il existe sûrement une voie de sortie, si nous avons le courage et la volonté de l'entreprendre par amour de la paix et non pour d'autres intérêts.

Que la Très Sainte Vierge Marie intercède auprès de son Fils pour ces intentions.

+ Fouad Twal, Patriarche latin,

Moyen Orient: les chrétiens appelés à travailler ensemble,rappelle le Pape



La commission catholique-orthodoxe reçue par le pape

ROME, 25 janvier 2013 (Zenit.org) - Au Moyen Orient, spécialement, les chrétiens sont appelés à travailler ensemble, pour un "avenir de justice et de paix durable" a rappelé le pape Benoît XVI aux membres de la Commisson catholique-orthodoxe.

Le pape a en effet reçu les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et les Eglises orthodoxes orientales, ce 25 janvier 2013, au Vatican.

La commission, qui célèbre cette année ses 10 ans, a été fondée en janvier 2003, à l'initiative des autorités ecclésiales de la famille des Eglises orthodoxes orientales et du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens.

La réunion entendait entre autres « explorer plus en profondeur la communion et la communication qui existait entre les Eglises dans les cinq premiers siècles de l'histoire chrétienne ».

« Beaucoup d'entre vous viennent de régions où les chrétiens, en tant que personnes et communautés, font face à des épreuves douloureuses et à des difficultés qui sont une source de profonde préoccupation pour nous tous », leur a dit Benoît XVI.

Le pape a donc tenu à transmettre à « tous les fidèles du Moyen-Orient » sa « proximité spirituelle » et sa « prière pour que cette terre, si importante dans le plan de salut de Dieu, puisse être amenée, à travers le dialogue constructif et la coopération, vers un avenir de justice et de paix durable ».

Il a encouragé tous les chrétiens à « travailler ensemble dans l'acceptation et la confiance mutuelle, au service de la cause de la paix et de la justice, dans la fidélité à la volonté du Seigneur ».

Il s'agit notamment de « grandir dans la communion et témoigner devant le monde de la vérité salvifique de l'Évangile », a-t-il ajouté, encourageant « le développement d'un dialogue théologique » entre catholiques et orthodoxes.

Le pape a également souhaité que « l'exemple et l'intercession des innombrables martyrs et saints qui au cours des siècles ont été des témoins courageux du Christ dans toutes nos Eglises, soutiennent et renforcent chacun d'entre nous afin de relever les défis du temps présent avec confiance et espoir en l'avenir que le Seigneur ouvre devant nous ».

Benoît XVI a rendu hommage par ailleurs à des personnalités proches de la Commission, décédées en 2012 : Shenouda III, pape copte orthodoxe d'Alexandrie et patriarche du Siège de Saint-Marc, Abbouna Paulos, patriarche de l'Église éthiopienne orthodoxe Tewahedo, et Mgr Jules Mikhael Al-Jamil, procurateur du patriarcat syro-catholique à Rome.

Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

25/1/2013
Liban : les habitants de Lassa ont bloqué pendant plus d'une heure la route Mayrouba-Faraya
Les habitants du village de Lassa, dans le caza de Jbeil, ont bloqué, vendredi pendant une heure et demi, la route de Mayrouba-Faraya dans les deux sens pour protester contre l'assassinat, jeudi, de deux habitants du village lors d'une dispute dans la région de Wata el-Joz, dans le Kesrouan, a rapporté la chaîne de télévision MTV.
Deux personnes ont été tuées jeudi lorsqu'un accident de la route a dégénéré en dispute entre Ghassan Saïfeddine et son fils Hadi (originaires du village de Lassa, ndlr) d'une part, et Anthony Khalil de l'autre. Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), Anthony Khalil a tiré sur Ghassan et Hadi lorsque ces derniers ont brandi des bâtons. Les deux hommes sont morts sur le champ. Les policiers se sont rendus immédiatement sur les lieux, ont ouvert une enquête et sont à la recherche de l'assaillant.

L'ancien ministre Farid Haykal el-Kazen a dénoncé le blocage de la route et appelé les forces de sécurité à la rouvrir "comme elles ont fait jeudi, lors de la visite de cheikh Assir à Kfardebian".





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Liban : Les islamistes détenus à Roumieh acceptent de livrer des assassins présumés | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour

Le cheikh Nabil Rahim, chargé de négocier avec les islamistes détenus à la prison de Roumieh, a annoncé vendredi que ces derniers ont accepté de remettre aux autorités les accusés dans le meurtre du prisonnier palestinien Ghassan al-Kandakli. 

"Les négociations étaient positives, il s'agissait d'un malentendu. Les prisonniers nous ont assuré être prêts à coopérer avec les autorités", a affirmé le cheikh lors d'un point de presse devant la prison de Roumieh.
Et d'ajouter : "Les prisonniers nous ont assuré qu'ils ne sont pas responsables du décès du prisonnier en question. Ils seront demain à la disposition de la justice pour les interrogatoires".

 Ghassan el-Kandakli a été retrouvé mort dans sa cellule le 22 janvier dernier. Dans un premier temps, des médias locaux avaient annoncé qu'il s'était suicidé, mais le quotidien as-Safir a révélé quelques jours plus tard qu'il avait été battu à mort par des prisonniers membres du groupuscule extrémiste Fateh el-Islam.

 Jeudi, l'armée libanaise avait menacé de lancer l'assaut contre le bâtiment B de Roumieh, contrôlé par les islamistes de Fateh el-Islam, si ces derniers ne remettaient pas aux autorités les détenus accusés du meurtre d'el-Kandakli.

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