Raï dénonce l'exploitation politique et communautaire du dossier des réfugiés syriens
Dans son homélie dominicale qu'il a prononcée à Bkerké, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a souligné son soutien à l'association Caritas qui a organisé hier une journée portes ouvertes pour aider les réfugiés syriens ayant trouvé refuge au Liban.
Il a appelé dans ce cadre les Libanais à se solidariser avec les réfugiés syriens et les aider sur le double plan matériel et social, les invitant à faire preuve d'humanisme et de spiritualité en ces temps difficiles.
« Le christianisme est la religion de la charité par excellence », a-t-il souligné, rappelant les souffrances que ressentent actuellement les peuples de la région qui « ont plus que jamais besoin de cette culture de charité ."
Le prélat maronite a exhorté « les responsables des États qui prennent part à la guerre en Syrie de cesser leurs actes criminels et provocateurs qui, a-t-il dit, les rend complices et responsables des crimes, des destructions et des agressions contre les citoyens innocents qui sont poussés à l'exil ».
Et Mgr Raï d'en appeler à la conscience des combattants en Syrie, « qui sont derrière les atrocités et les dégâts » les exhortant à cesser « les vexations à l'encontre des citoyens innocents », et « la destruction des vestiges du pays en anéantissant son histoire ».
« Le recours aux armes d'une manière systématique et sans aucune limite au niveau de la conscience de la part de ceux qui cherchent à en tirer une certaine force est un acte de lâcheté », a asséné le patriarche.
« Mgr Raï a exhorté le peuple syrien à s'asseoir à la table de dialogue pour entamer des négociations afin de trouver une solution à la crise, par le biais de l'entente. »
Il a également lancé un appel à l'adresse de la communauté internationale, plus particulièrement les Nations unies, en vue d'une pacification de la Syrie.
S'adressant ensuite aux Libanais, le prélat maronite les a priés de « cesser de miser, les uns sur le régime en place, les autres sur l'opposition, car ils contribuent de cette manière à bloquer les rouages de la vie publique et paralyser les décisions nationales, dont notamment l'adoption d'une nouvelle loi électorale », a-t-il dit, rappelant que cette situation a fini par pousser les citoyens libanais à l'exode après avoir perdu confiance en leur propre pays.
Mgr Raï n'a pas manqué non plus de lancer un message aux réfugiés eux-mêmes, les appelant à faire preuve de « reconnaissance envers l'État libanais, son peuple et ses institutions », et à s'abstenir d'afficher « des prises de position qui risquent de porter atteinte au tissu social, à la convivialité et à la paix civile ». Il les a invités à respecter « la culture libanaise, fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et la diversité ».
Le chef l'Église maronite a saisi l'occasion pour exhorter les responsables libanais à contrôler les frontières, effectuer des statistiques rigoureuses relatives aux réfugiés et prendre toutes les mesures nécessaires afin d'empêcher la circulation des armes à travers les frontières. Et Mgr Raï d'insister sur la nécessité pour les différentes parties politiques libanaises d'éviter d'exploiter le dossier des réfugiés syriens sous l'angle de leur appartenance communautaire ou politique. Il les a également encouragés à œuvrer en vue de la répartition des réfugiés dans les pays avoisinants ou dans les zones sécurisées en Syrie.
Le patriarche maronite a tenu à rappeler sur ce plan que l'association Caritas a lancé hier à partir des églises du Liban une journée portes ouvertes sous le signe de la solidarité avec les réfugiés syriens au Liban.
« Le christianisme est la religion de la charité par excellence », a-t-il souligné, rappelant les souffrances que ressentent actuellement les peuples de la région qui « ont plus que jamais besoin de cette culture de charité ."
Le prélat maronite a exhorté « les responsables des États qui prennent part à la guerre en Syrie de cesser leurs actes criminels et provocateurs qui, a-t-il dit, les rend complices et responsables des crimes, des destructions et des agressions contre les citoyens innocents qui sont poussés à l'exil ».
Et Mgr Raï d'en appeler à la conscience des combattants en Syrie, « qui sont derrière les atrocités et les dégâts » les exhortant à cesser « les vexations à l'encontre des citoyens innocents », et « la destruction des vestiges du pays en anéantissant son histoire ».
« Le recours aux armes d'une manière systématique et sans aucune limite au niveau de la conscience de la part de ceux qui cherchent à en tirer une certaine force est un acte de lâcheté », a asséné le patriarche.
« Mgr Raï a exhorté le peuple syrien à s'asseoir à la table de dialogue pour entamer des négociations afin de trouver une solution à la crise, par le biais de l'entente. »
Il a également lancé un appel à l'adresse de la communauté internationale, plus particulièrement les Nations unies, en vue d'une pacification de la Syrie.
S'adressant ensuite aux Libanais, le prélat maronite les a priés de « cesser de miser, les uns sur le régime en place, les autres sur l'opposition, car ils contribuent de cette manière à bloquer les rouages de la vie publique et paralyser les décisions nationales, dont notamment l'adoption d'une nouvelle loi électorale », a-t-il dit, rappelant que cette situation a fini par pousser les citoyens libanais à l'exode après avoir perdu confiance en leur propre pays.
Mgr Raï n'a pas manqué non plus de lancer un message aux réfugiés eux-mêmes, les appelant à faire preuve de « reconnaissance envers l'État libanais, son peuple et ses institutions », et à s'abstenir d'afficher « des prises de position qui risquent de porter atteinte au tissu social, à la convivialité et à la paix civile ». Il les a invités à respecter « la culture libanaise, fondée sur l'ouverture, l'hospitalité et la diversité ».
Le chef l'Église maronite a saisi l'occasion pour exhorter les responsables libanais à contrôler les frontières, effectuer des statistiques rigoureuses relatives aux réfugiés et prendre toutes les mesures nécessaires afin d'empêcher la circulation des armes à travers les frontières. Et Mgr Raï d'insister sur la nécessité pour les différentes parties politiques libanaises d'éviter d'exploiter le dossier des réfugiés syriens sous l'angle de leur appartenance communautaire ou politique. Il les a également encouragés à œuvrer en vue de la répartition des réfugiés dans les pays avoisinants ou dans les zones sécurisées en Syrie.
Le patriarche maronite a tenu à rappeler sur ce plan que l'association Caritas a lancé hier à partir des églises du Liban une journée portes ouvertes sous le signe de la solidarité avec les réfugiés syriens au Liban.
Envoyé de mon iPad jtk
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