Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 16 juillet 2013

En Syrie, l’opposition en guerre avec ses groupes djihadistes | La-Croix.com

16/7/2013-En Syrie, l'opposition en guerre avec ses groupes djihadistes | La-Croix.com

Les heurts entre l'Armée syrienne libre (ASL) et d'autres groupes rebelles djihadistes, Jabat-Al-Nosra et les combattants de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), se multiplient dans toutes les zones « libérées » par l'opposition.

La population syrienne manifeste de plus en plus son exaspération face à ces groupes djihadistes qui veulent imposer la charia et pratiquent les arrestations arbitraires.

Tout a éclaté au grand jour avec l'assassinat, jeudi 11 juillet, de Kamal Hamami, un chef rebelle de l'Armée syrienne libre (ASL) par des combattants de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), liés à Al-Qaida. Les versions divergent. Selon certains, il aurait été tué par les hommes de l'EIIL qui voulaient détruire un barrage de l'ASL, au nord de la ville côtière de Lattaquié.

De son côté, Abou Ahmad, lieutenant-colonel de l'ASL, affirme avoir été présent lors de l'incident et rapporte sur Facebook que Kamal Hamami et ses hommes avaient été arrêtés à un barrage de l'EIIL. Le chef de l'ASL aurait demandé aux djihadistes : « Vous venez dans notre pays pour nous aider ou pour nous créer des problèmes ? » Le chef de l'EIIL à Lattaquié, Abou Aymane, serait alors arrivé et aurait menacé de tuer Hamami qui lui aurait lancé : « Vous n'avez rien à voir avec l'islam. » C'est à ce moment que le djihadiste l'aurait tué.

Une hostilité croissante

D'autres incidents avaient éclaté auparavant, montrant les dissensions croissantes entre groupes rebelles. Lors de la libération du village chrétien de Bourj-Al-Kassab (nord), un djihadiste avait détruit une croix. Une altercation a éclaté alors entre le chef de l'ASL, Kamal Hamami, et les djihadistes. Quelques jours auparavant, un chef de brigade de l'ASL avait été décapité et son frère égorgé par l'EIIL, dans la province d'Idleb (nord-ouest).

Dans cette même région, frontalière avec la Turquie, par où ont transité nombre de djihadistes étrangers rejoignant la révolte, des dizaines de rebelles de l'ASL ont été tués dans une bataille contre les groupes affiliés à Al-Qaida, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
 Les combats ont éclaté après que des rebelles avaient protesté contre l'arrestation par les djihadistes d'un garçon de 12 ans accusé de blasphème.


La multiplication de ces incidents témoigne d'une hostilité croissante entre l'Armée syrienne libre, qui représente la rébellion modérée soutenue par les pays arabes et occidentaux, et les groupes affiliés à Al-Qaida, Jabat-Al-Nosra et EIIL qui ont prêté allégeance à son chef Ayman Al Zawahiri. Au début de la révolte en Syrie, les insurgés avaient accueilli à bras ouverts les djihadistes, aguerris, prêts à se battre jusqu'à la mort et dotés d'armes sophistiquées. Ils ont acquis une influence qui dépasse leur nombre en remportant des victoires contre le régime.


« Leur but est de prendre le contrôle de régions stratégiques »

L'EIIL est né en avril 2013 d'une scission avec Jabat-Al-Nosra. Il est formé à plus de 80 % de combattants étrangers (irakiens, libyens, tunisiens, etc.), souvent très jeunes, des « desperados » certes peu nombreux, mais qui haïssent l'Armée syrienne libre, qu'ils accusent d'être liée aux Saoudiens et aux Américains. C'est une organisation sectaire dirigée par un émir à qui les membres doivent prêter allégeance.

 « Ils se battent très peu contre le régime, mais leur but est de prendre le contrôle de régions stratégiques en s'emparant des points de passages – celui de Jarablous, à la frontière turque, ou celui avec l'ouest de la ville à Alep. Dans les zones qu'ils détiennent, ils imposent la charia et font régner un ordre très strict », explique Thomas Pierret, maître de conférence à l'université d'Édimbourg, pour qui « ils sont toutefois assez efficaces pour organiser la gestion et la distribution de nourriture ». 

Avec le Jabat-Al-Nosra, créé en janvier 2012, ils forment le gros des bataillons islamistes. Mais le Jabat-Al-Nosra n'obéit pas à la même logique, selon le chercheur. Lors de la scission entre les deux, Al‑Nosra s'est « syrianisé », poursuit-il, « il est devenu plus pragmatique avec la population, moins idéologique. Et ses militants combattants sont en première ligne dans les combats contre l'armée régulière syrienne ». À la différence de l'EIIL, Jabat-Al‑Nosra opère partout. Il n'a pas de territoire, sauf la ville de Derra, dans le Sud, qu'il contrôle.

Rejetés en raison de la forme extrême de leur islam

Mais la population syrienne supporte de moins en moins les djihadistes. En juin, à Alep, des combattants de l'EIIL n'avaient pas hésité à tuer un jeune garçon de 15 ans qui avait prononcé ironiquement le nom de Mohammed. « Ils sont de plus en plus considérés comme des parasites », estime le chercheur.

Dans la ville de Raqqah (sur l'Euphrate, au nord), seule capitale provinciale aux mains des rebelles, les deux groupes affiliés à Al-Qaida sont accusés de détenir des dizaines de prisonniers et d'être à l'origine de la disparition d'un opposant de la première heure et militant des droits de l'homme, Abdallah Al ­Khalil, qui voulait organiser des élections générales à Raqqa. Al‑Nosra était contre. Depuis, le militant n'a plus réapparu.

L'engouement du début pour ces combattants a laissé progressivement la place au rejet, en raison de la forme extrême de leur islam et d'arrestations arbitraires, auxquelles s'ajoutent les combats réguliers entre les groupes rebelles pour des questions de racket, de partage de butin ou d'application de la charia.


« Il est clair que la colère contre l'EIIL et les autres djihadistes –
il existe une multitude de groupuscules –, est en train de monter en Syrie », note le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
 Sentiment qui risque de s'amplifier avec l'arrivée des talibans pakistanais du Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), mouvement lié à Al-Qaida qui lutte pour renverser le gouvernement d'Islamabad et imposer une vision rigoriste de l'islam – son siège est situé dans les zones tribales pakistanaises situées à la frontière avec l'Afghanistan.

Le TTP a déclaré avoir établi des bases et envoyé des centaines d'hommes en Syrie à la demande d'« amis arabes » pour lutter aux côtés de la rébellion contre les forces du président Bachar Al Assad. Il promet la diffusion prochaine de vidéos de « victoires ».

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Un tournant en Egypte


Par le père Rafic Greiche

ROME, 15 juillet 2013 (Zenit.org) - En Egypte, mais une chose est sûre : le pays arrive à un tournant crucial. Comme si s'ouvrait un deuxième acte la révolution des libertés et du refus des dictatures.

Selon des sources proches de l'armée égyptienne, après le renversement du président Mohamed Morsi, l'Egypte a connu la plus grande manifestation de son histoire.

Pour connaître d'un peu plus près la situation qui prévaut sur place, Zenit s'est entretenu avec le père Rafic Greiche, directeur de la communication de l'Eglise catholique en Egypte.

Père Greiche est aussi le curé de la paroisse Saint-Cyrille pour les melkites à Misr Al-Jadida et directeur éditorial de la revue chrétienne Hamel Al-Risala, (Le Messager).

Zenit - Les opinions sur les événements de ces deux dernières semaines sont multiples et souvent diamétralement opposées. En tant qu'homme d'Eglise et citoyen égyptien, quelle lecture faites-vous de ce qui se passe en Egypte ? 

P. Rafic Greiche - Vous avez raisons. Les opinions sont nombreuses et opposées. Ce qui s'est passé en Egypte n'est pas un coup d'Etat militaire contre le président, car il y a coup d'Etat militaire quand des membres de l'armée prennent l'initiative et s'emparent du pouvoir, rencontrant ensuite la faveur populaire. Un phénomène de ce genre est arrivé en Egypte le 23 juillet 1952, quand le Mouvement des Officiers Libres a fait un coup d'Etat, destituant le roi Farouk et obtenant le soutien populaire, qui a déclenché la dite révolution de 1952.

Ce qui s'est passé le 30 juin 2013 est une révolution massive qui s'est emparée de toutes les régions de l'Egypte. Trente trois millions d'égyptiens de toutes les religions et extractions, hommes, femmes, enfants, personnes âgées, tous sont descendus dans la rue pour exprimer leur colère et leur désaccord contre le gouvernement des Frères Musulmans qui, en un an,  a privé la nation de tant de ressources et a appauvri divers secteurs, y compris celui du tourisme.

Un mandat qui a affaibli les infrastructures et attisé les dissensions et les rivalités interreligieuses. Le peuple s'est trouvé avec un président qui fomentait le feu de la guerre civile, qui a mis en liberté des terroristes et permis à d'autres d'entrer dans le pays.

Durant cette année de présidence, tant d'hommes de l'armée et de la police ont été tués. Les réserves pétrolifères ont connu plusieurs explosions. La sécurité civile était au plus bas, la sterling égyptienne à ses niveaux historiques les plus bas, et les tensions entre les divers pays arabes, occidentaux et africains s'aggravaient de manière inquiétante.

Face à un tel réveil populaire, l'armée a du répondre à l'appel de la population pour protéger la nation. Et ainsi l'armée, la police et le peuple sont devenus une seule main, et une seule réalité.

De quoi les chrétiens souffraient-ils le plus sous la présidence de Mohamed Morsi ?

Les chrétiens égyptiens, comme leurs compatriotes musulmans, ont souffert sous ce gouvernement dictatorial. Le niveau de pauvreté et de chômage est monté vertigineusement. L'ex président a reçu plusieurs fois les chefs chrétiens, prenant même des photos souvenirs avec eux, mais sur le terrain rien n'a changé, surtout en ce qui concerne les droits civils et les lois relatives aux lieux de culte. Au contraire, nous avons observé une aggravation des discriminations, de la marginalisation et une complicité dans les tensions interreligieuses qui s'est traduite par des incendies aux églises et des pillages.

Tant de familles ont du quitter leurs maisons et leurs biens, et un nombre préoccupant de jeunes chrétiennes ont été enlevées et forcées à quitter la religion chrétienne. L'attaque des hommes du mouvement des frères musulmans contre les scheiks d'Al-Azhar et contre la cathédrale Saint-Marc en Abbaseiah, a été le couronnement de tout.

Y a-t-il eu des restrictions qui ont frappé les catholiques de plus près ?

Les catholiques ont été frappés là où ils sont plus efficaces et actifs, c'est-à-dire l'école. Les programmes ont été changés et fortement islamisés. Les Frères musulmans sont devenus une partie des programmes.

Un autre coup dur a été subi par la Caritas et les associations de charité et de développement. Leurs fonds et les aides qu'elles reçoivent de l'étranger ont été congelés par le gouvernement. Nous parlons de sommes considérables, jadis réservées aux pauvres sans distinction de religion ou d'appartenance. Par ailleurs, des religieuses catholiques ont été agressées par ces fondamentalistes.

Maintenant que craignez-vous ?

Nous craignions que le pays ne glisse dans un cercle vicieux de luttes intestines causées par le courant religieux fondamentaliste, causant une situation d'instabilité pour le peuple égyptien en général, pour les chrétiens en particulier.

Mais les chrétiens doivent défendre leurs droits  de citoyens, les mêmes droits et devoirs de tous. Ils doivent aussi participer à la reconstruction  de la nation. Nous sommes tous plein de confiance et dans l'espérance que le calme revienne et que tous puissent vivre en liberté et dignité sans discrimination entre chrétien, musulman, homme et femme, ou entre les classes sociales.

Certaines factions qui soutiennent Mohamed Morsi manifestent en faveur de son retour. Peut-on s'attendre à une friction populaire qui peut dégénérer en guerre civile?

C'est exact. Il ya des courants islamiques, surtout les Frères Musulmans et leurs phalanges qui menacent la paix publique et la sérénité de la société. Nous l'avons vu, par exemple, le 5 juillet dans plusieurs régions comme Al-Gharbiya, Al-Daqhalia, Al-Sharqiya, Al-Manufiya. Mais ils  sont une minorité. 85 % du peuple est avec l'armée, et ils sont prêts à éteindre avec la police les feux de la discorde.

Nous entendons beaucoup parlé, peut-être trop, de « printemps arabe », mais aussi et à juste titre d' « automne arabe ». Que manque-t-il pour que cette période de printemps se stabilise ?

Au printemps arabe ce qu'il manque c'est la vraie liberté du citoyen afin qu'il puisse être pleinement capable d'exprimer ses opinions, ses idées, son appartenance religieuse et politique. Il lui manque la vraie démocratie qui ne marginalise personne pour sa religion, sa race ou son sexe. Il lui manque la confiance en elle, le travail assidu et la programmation d'un développement qui permet une vraie renaissance et un avenir durable pour les pays arabes, en particulier pour les pauvres. Nous sommes ouverts à l'Islam politique s'il prend le chemin de la démocratie et de la civilisation et n'utilise pas de systèmes violents à divers niveaux : verbal, physique et moral.

Quels sont vos vœux pour la prochaine saison présidentielle ?

J'espère que les chrétiens ne s'enfermeront, apeurés dans leurs églises et qu'ils s'insèreront de plus en plus dans le travail social et politique, qu'ils s'ouvriront à tous comme levain et participeront aux élections, qu'ils pourront s'exprimer en toute liberté.

J'espère aussi que les Eglises arriveront à une plus grande unité et qu'après cette période,  le dialogue œcuménique se poursuivra afin qu'il ne soit pas seulement le fruit de la crise mais devienne un style de vie habituel et permanent chez les chrétiens.

Traduction d'Océane Le Gall

Syrie: lumière sur l'offrande du père François de l'Enfant Jésus Mourad | ZENIT - Le monde vu de Rome

Syrie: lumière sur l'offrande du père François de l'Enfant Jésus Mourad

"J'offre ma vie de grand coeur pour la paix"

Rome, (Zenit.org) | 231 clics

Depuis le 18 juin, la paix en Syrie, et le sort des chrétiens en particulier, à Homs et Alep, sont l'intention de prière proposée par Zenit. C'est pourquoi nous vous faisons part de ce témoignage.

Un courriel en date du 13 juillet, dont nous taisons la source pour ne pas la mettre en danger, nous fait parvenir ces lumières sur le martyre du père François Mourad, en Syrie, à Ghassanié, le dimanche 23 juin, à l'âge de 49 ans.

Son dernier SMS

Le P. François, après plusieurs essais de vie religieuse et monastique (entre autres chez les Franciscains et à la Trappe de Latroun, au Liban), avait fondé, sous l'obédience de l'évêque syriaque catholique de Hassaké, Mgr Behnam Hindo, un monastère à Saint Siméon le Stylite. Les constructions commençaient quand il dut quitter les lieux par prudence. Il recommença plus loin ; mais même résultat au bout de quelques mois. Finalement il avait construit un monastère près de Ghassanié, au nord ouest d'Alep, près de la frontière turque. Ce monastère avait été inauguré en août 2010. 
Il y a quelques mois, ce monastère fut envahi et pillé par l'armée libre qui a tout pris - même les portes -!  ou démoli.   Le P. François s'est alors réfugié à la paroisse latine de Ghassanié, tenue par des Franciscains. 
Le Père François aimait beaucoup – en plus de la Petite Thérèse -  le P. Charles de Foucauld : il vivait une même situation de solitude et d'échec et il est mort comme lui, de mort violente.  
Sa pauvre maman est effondrée. Elle avait déjà perdu un fils et une fille et un petit- fils mort d'un cancer il y a un an environ. 

Régulièrement, le Père François envoyait des messages à des religieuses pour lesquelles il venait parfois dire la messe.  Voici le dernier,  daté du 1er juin 2013, début du mois  du Sacré-Cœur :
"Chères Sœurs, Lorsque nous comprenons les étendues et le joyau que représente l'amour dans notre vie consacrée à l'Amour même, il nous est facile de comprendre la profondeur et le mystère de la souffrance  nous conduisant à son tour à la compréhension du Christ Crucifié. Celui-ci nous a appris que l'amour a un synonyme  qui s'appelle  la souffrance. Père François de l'Enfant Jésus Mourad "

Eclats de voix et coup de feu

Voici le témoignage que les Sœurs du Rosaire, qui tiennent la paroisse de Ghassanié depuis que leur école a été pillée, ont donné de sa mort lors de la messe célébrée le 25 juin dernier, à la cathédrale syriaque-catholique d'Alep, pour le défunt frère François. 
Les sœurs ont entendu des éclats de voix puis des coups de feu. Il semble que les agresseurs aient demandé quelque chose au Père François. Celui-ci ayant refusé, ils l'ont tué.  Ils avaient déjà pénétré dans le presbytère la veille, avaient proféré des menaces puis ils étaient partis. Bien des choses demeurent floues dans ce drame. Tout ne peut sans doute pas être dit. Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que le P. François de l'Enfant Jésus est bien mort martyr, au sens plénier et chrétien du mot.

Voici  des extraits de lettres que le P. François envoya ces derniers mois Mgr Behnan Hindo, évêque syriaque-catholique de Hassaké (Mgr Hindo avait sous sa juridiction le monastère de Saint Siméon fondé par le P. François). Elles montrent que le Père était conscient du danger mais qu'il "offrait de tout cœur sa vie pour la Paix". Ces lettres ont été communiquées à une émission de la chaîne de télévision catholique libanaise, Télé-Lumière.
"Le témoignage du P. François peut se résumer en ces mots : "J'offre ma vie avec joie" : ainsi le Père accueillit-il son martyre dans son couvent de Saint Siméon le Stylite à Ghassanié, le dimanche 23 juin  dernier, dans des conditions barbares et obscures, de la main d'un groupe islamiste extrémiste.

Les lettres de l'offrande
Première lettre, du 18 juin 2012 : "Monseigneur, "Barekh Mor" (expression syriaque d'usage qui signifie "Bénis, Seigneur"), nous sommes en danger. Nous ne pouvons ni sortir du village ni y entrer. Ils ont attaqué des églises et des insignes religieux. Chaque jour l'un de nous disparaît. Je ne sais pas quand viendra mon tour. De toutes façons, je suis prêt à mourir ; et que mon Eglise  se souvienne que j'ai offert ma vie avec joie pour chaque chrétien de ce cher pays. Priez pour moi."

Lettre du 20 février 2013 :"Monseigneur, "Barekh Mor". Les événements se précipitent et je pense que nous sommes entrés dans une étape décisive de notre combat. Après avoir brûlé l'église grecque (byzantine) et détruit le sanctuaire marial des Latins, ils ont tout pillé et détruit dans mon couvent et chez les protestants. Ils ont cassé et brûlé tous les insignes religieux dans le village et placardé des blasphèmes contre notre religion. Ils essaient de nous supprimer mais quoi qu'ils fassent, ils ne pourront rien contre  notre foi bâtie sue le Roc du Christ. Plaise à Dieu qu'Il nous accorde la grâce de prouver l'authenticité de notre amour pour Lui et pour les autres. Soyez assuré que j'offre ma vie de grand cœur pour le bien de l'Eglise et la paix dans le monde et spécialement dans notre Syrie bien-aimée".

Lettre du 17 mars 2013 :"Monseigneur, "Barekh Mor". Les jours passent lentement et chaque journée est plus sombre que la précédente. Le temps approche où nous devrons chercher un lieu de refuge contre les bombardements. La nuit, nous essayons de demeurer éveillés par crainte de ceux pour qui tout ce qui porte le nom de chrétien est anathème. Mais malgré toutes ces ténèbres, je perçois la présence mystérieuse du soleil. Tout ce que j'espère de Dieu est que sa Présence soit victorieuse des ténèbres qui font que nous en sommes arrivés là. Priez pour nous."

Le Père François de l'Enfant Jésus naquit en 1964 à Alep, d'Antoine Mourad et Mouna Salloum. Il avait cinq sœurs et un frère décédé tout jeune. Il fut ordonné diacre le 17 janvier 1999 et prêtre le 30 mai 1999. Il présenta la "Règle des Frères de Saint Siméon le Stylite" le 1er septembre 1998. Le 27 août 2010 eut lieu l'inauguration du monastère de Saint Siméon le Stylite à Ghassanié.



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lundi 15 juillet 2013

Raï : Toutes les armes illégales consacrent la loi de la jungle | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

15/07/2013



Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a appelé hier au « dialogue de la franchise et de la réconciliation ». « Toute arme illégale entraîne l'émergence d'autres armes illégales, consacrant ainsi la loi de la jungle, propice à la multiplication des crimes », a-t-il déclaré dans son homélie, lors de la messe de la jeunesse célébrée en la basilique Notre-Dame de Harissa.
« L'Église vous soutient et fonde de grands espoirs en vous », a-t-il lancé à l'adresse des jeunes, les appelant à « offrir au Liban et à la société un nouveau visage de la dignité humaine », qui relance « la protection des institutions constitutionnelles ». Il les a appelés à entamer « le chantier de la renaissance sociale et spirituelle du Liban ». C'est en s'adressant ainsi aux jeunes que Mgr Raï a dénoncé implicitement la conjoncture politique présente au Liban. « Le Liban a besoin de vous (jeunes) pour tourner la page des accusations de trahison mutuelles (...), a-t-il souligné. Le Liban a besoin de vous pour répandre la modération et saper l'extrémisme politique et religieux. Soutenez les forces armées telles que prévues par l'article 49 de la Constitution, dont le commandant est le président de la République », a-t-il ajouté, critiquant « toutes les armes illégales qui en entraînent d'autres ».
« J'appelle les parties politiques en conflit, dont les mésententes prolongées et grandissantes détruiront le Liban, à entamer un dialogue fondé sur la franchise et la réconciliation, afin d'établir un nouveau contrat social, à partir du pacte national qui a fondé la vie commune des Libanais au sein du même pays », a ajouté le patriarche maronite. Il a également appelé à consacrer, dans ce nouveau contrat social, « le détachement du Liban de tout État étranger, oriental ou occidental, tout en maintenant son engagement international et régional pour la paix, la justice, le dialogue des religions, des cultures et des civilisations, et surtout l'évolution de l'être humain et de la société ».
Il a appelé les jeunes à réclamer la formation au plus vite d'un nouveau gouvernement, « capable de répondre aux demandes nationales et de relever les défis économiques, sécuritaires et institutionnels ». Le patriarche maronite a incité en outre la jeunesse libanaise à réclamer « le vote d'une nouvelle loi électorale, à la mesure des intérêts de la nation et non de gains personnels ou sectaires, afin d'assurer le déroulement des législatives au plus vite sur la base de cette nouvelle loi ».


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L'observatoire de la Christianophobie | Une statue de la Vierge décapitée en Syrie ?

Une statue de la Vierge décapitée en Syrie ?

Selon un article de la rédaction d'Infos d'Al-Manar (Groupe Libanais d'Information Al-Manar appartenant au Hezbollah) du 13 juillet, « dans le village Kaniyyé, à Deir Ezzor, dans le gouvernorat d'Idleb, la statue de la Sainte vierge a été décapitée. Selon des sources locales, des miliciens étaient venus dans l'après-midi de vendredi dernier [12 juillet ?], en compagnie d'activistes civils. A l'aide d'une hache, ils ont coupé la tête de la statue. » L'article est illustré d'une photo de la statue décapitée et aux mains brisées, avec le crédit syriatruth.org, un site en langue arabe où je n'ai pu retrouver cette image faute de savoir y naviguer. Ce même article indiquant à la suite de cette information : « Le 23 juin dernier, c'est un religieux chrétien, Père François Mourad qui avait été décapité ainsi que deux autres Chrétiens », une information douteuse et démentie par la Custodie de Terre Sainte (voir ici, ici, et encore).

Source : Al-Manar


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samedi 13 juillet 2013

La théologie à l'heure d'Internet- la Cyberthéologie ou penser le christianisme à l’heure d’internet ».



Nouveau cours à l'Université grégorienne

Nicola Rosetti

ROME, 12 juillet 2013 (Zenit.org) - Si des personnalités du monde ecclésiastique ne cachent pas leur réserve, voire même leur désapprobation, vis-à-vis  d'Internet,  beaucoup d'autres voient dans la toile une grande opportunité.

Il y en a en effet beaucoup qui ont leur profil sur facebook, tant d'associations laïques et simples fidèles engagés dans l'évangélisation qui ont acheté des domaines internet, des évêques et cardinaux qui sont sur Tweeter, sans compter le pape François en personne, sur les traces de son prédécesseurs, qui l'utilise aussi.

Mais celui qui s'est particulièrement distingué dans ce domaine c'est le père jésuite Antonio Spadaro, directeur de la célèbre revue italienne « La Civiltà Cattolica », qui donne beaucoup d'importance à internet aussi pour la sphère religieuse.

Père Spadaro, classe 1966, originaire de Messine, est le premier à avoir repenser la foi à l'heure d'internet, et lui avoir donné un nom : « cyberthéologie ».

Maintenant l'université Grégorienne, dirigée par les jésuites, a pris sérieusement en compte les intuitions de leur compagnon, au point d'avoir invité le père Spadaro, durant l'année académique 2013/2014, à tenir un cours intitulé « la Cyberthéologie : penser le christianisme à l'heure d'internet ».

Le cours TF2092, c'est son sigle. Entend préparer les futurs prêtres à relever le défi que propose le monde d'Internet.

Père Spadaro a aussi écrit un livre sur ce sujet qui a déjà été traduit en anglais et en portugais et bientôt en français, espagnol et polonais.

L'annonce ne pouvait qu'arriver à travers le profil internet du jésuite. En quelques heures à peine, celle-ci a été suivie de plus de 300 commentaires, de vœux et de félicitations, auxquelles s'ajoutent ceux de notre rédaction dans l'espoir de pouvoir l'avoir un jour parmi nous comme invité dans le diocèse!

Àncora Online, l'hebdomadaire du diocèse San Benedetto del Tronto: 


http://www.ancoraonline.it/2013/07/10/la-cyberteologia-diventa-una-disciplina-teologica/

Raï condamne la "violence sous toutes ses formes" au Liban | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


Objet: Raï condamne la "violence sous toutes ses formes" au Liban | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


11-7-2013-Raï condamne la "violence sous touted ses formes" au Liban
Le Patriarche maronite Mgr Béchara Raï a fermement condamné jeudi l'attentat de Bir el-Abed et "la violence sous toutes ses formes" sur le territoire libanais.

"J'appelle à plus de vigilance afin d'empêcher les tentatives visant à engendrer une dissension au Liban et de faire face aux dangers qui menacent notre pays", a affirmé Mgr Raï en marge de sa rencontre avec plusieurs personnalités à Dimane, siège d'été du patriarcat maronite.

Dans ce contexte, Mgr Raï a chargé Mgr Samir Mazloum, vicaire patriarcal maronite, de contacter les responsables des différents partis politiques du pays et de faire part de la solidarité du patriarche avec les blessés et leurs familles. 

"Je souhaite un rétablissement rapide aux blessés (...)", a-t-il encore dit.
53 personnes ont été blessées par l'explosion d'une voiture piégée mardi matin dans un parking à Bir el-Abed dans la banlieue sud de Beyrouth.

Cet attentat est intervenu à un moment d'extrême tension communautaire alors que le conflit en Syrie voisine divise profondément les Libanais entre partisans et opposants du président Bachar el-Assad, exacerbant les tensions confessionnelles.

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L'observatoire de la Christianophobie | Égypte : un chrétien décapité par des islamistes dans le Sinaï


12-7-2013-Égypte : un chrétien décapité par des islamistes dans le Sinaï

Encore une abomination en Égypte, encore un chrétien tué dans le Sinaï où les islamistes sont bien implantés depuis au moins deux ans.

Un chrétien d'Égypte  (copte) a été retrouvé mort, après avoir été décapité, aujourd'hui [11 juillet] dans le nord de la péninsule du Sinaï, plusieurs jours après son enlèvement par des hommes armés, ont affirmé des responsables de sécurité et des témoins. L'homme, dont l'âge n'a pas été précisé, avait les pieds et poings liés, ont-elles précisé. D'après une source de sécurité, il avait été enlevé par des "groupes extrémistes" samedi dernier, le jour même où un prêtre copte a été tué par des hommes armés.

Source : lefigaro.fr


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L'observatoire de la Christianophobie | Déjà trois Coptes assassinés par les amis de Morsi dans le Sinaï

Déjà trois Coptes assassinés par les amis de Morsi dans le Sinaï

Un lecteur (merci Sylvain) m'apporte quelques détails pénibles sur l'infortuné Copte assassiné et décapité par des islamistes dans le Sinaï, que j'ai évoqué ce matin. Il s'agirait d'un commerçant d'environ 60 ans du nom de Magdy Habschi enlevé samedi dernier. Son corps a été retrouvé pieds et mains liés dans le dos et la tête séparée du corps hier matin dans un cimetière. Mon correspondant me signale encore que le prêtre Copte assassiné le 6 juillet, a été abattu par ces sauvages de neuf balles ! Enfin, mon correspondant m'apprend qu'un autre Copte a été retrouvé mort dans une rivière du nord du Sinaï le 3 juillet dernier : il a été tué à coups d'armes blanches et de sabre, portés sur le crâne.

R.I.P. Magdy Habschi

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mercredi 10 juillet 2013

L'observatoire de la Christianophobie | Égypte : un prêtre copte assassiné par des islamistes dans le Sinaï

http://www.christianophobie.fr/breves/egypte-un-pretre-copte-assassine-par-des-islamistes-dans-le-sinai
Égypte : un prêtre copte assassiné par des islamistes dans le Sinaï

Le Père Mina Haroan Abboud, 39 ans, prêtre copte orthodoxe d'El-Arish (ville côtière et capitale du gouvernorat du Sinaï Nord), a été assassiné hier samedi en début d'après-midi. Alors qu'il marchait dans la rue, des islamistes circulant en voiture – selon Asia News – ou à moto – selon Egypt Independent – lui ont tiré dessus à bout portant avant de prendre la fuite. Transporté à l'hôpital, le prêtre est décédé quelques heures plus tard.

Sources : Asia News, Assist News Service



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Fwd: Passion Arabe et Chrétiens d'Orient - Idées - France Culture



PASSION ARABE ET CHRÉTIENS D'ORIENT



Gilles Kepel nous offre avec Passion Arabe son journal de voyage en Orient pour les années de 2011 à 2013. Il renoue avec une tradition littéraire française. Surtout, il nous montre avec talent la complexité de cette mosaïque religieuse orientale qui plonge ses racines dans une histoire riche et mouvementée. Le jeune étudiant en arabe qu'il est à l'époque découvre l'hospitalité monastique dans le désert syrien... Il découvre un univers auquel il ne s'attendait pas...

 

http://www.franceculture.fr/emission-foi-et-tradition-passion-arabe-et-chretiens-d-orient-2013-07-07


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En Egypte, les coptes sont victimes de la crise politique | La-Croix.com

7/7/2013-En Egypte, les coptes sont victimes de la crise politique | La-Croix.com

Des partisans des Frères musulmans s'en prennent ouvertement aux coptes.


Les attaques contre les chrétiens se multiplient depuis l'éviction de Mohamed Morsi par l'armée.

Avec cet article

Les premières violences contre les coptes ont eu lieu juste après la déclaration d'Abdel Fattah Al Sissi, le chef des forces armées, annonçant que Mohamed Morsi n'était plus président. 

 « C'est à Delga, une petite ville près de Minia, en Haute-Égypte, où 20 % de la population est chrétienne, que la première attaque a eu lieu. Des hommes ont pris d'assaut le centre social de l'église catholique. Ils l'ont saccagé, pillé, puis ont incendié le bâtiment », décrit Isaac Ibrahim, chargé de la question des minorités au sein de l'Initiative égyptienne pour les droits de la personne, une association de défense des droits de l'homme. « Le prêtre de Delga a immédiatement appelé l'armée et la police, mais ils ne sont arrivés sur les lieux que le lendemain matin », précise-t-il.

Les violences ne se sont pas limitées à des dégâts matériels : le 4 juillet, alors que des hommes étaient en train de piller son magasin, un habitant copte de Delga a ouvert le feu sur les assaillants, tuant l'un d'entre eux. En représailles, ils ont tiré à leur tour et blessé la femme du propriétaire du magasin et deux autres chrétiens.

 « On ne sait pas si les assaillants sont membres des Frères musulmans ou de partis salafistes qui les soutiennent, mais ce sont très certainement des partisans de Mohamed Morsi, furieux de son éviction », affirme Isaac Ibrahim.

Des victimes faciles

 Cette flambée de violences est loin d'être isolée. Depuis que l'ex-président islamiste a été chassé du pouvoir par les militaires, les attaques contre les coptes se multiplient dans tout le pays. À Marsa Matrouh, le 3 juillet, une église a été attaquée à coups de cocktails Molotov. À Dabawiya, un village près de Louxor, des affrontements entre chrétiens et musulmans ont fait quatre victimes coptes et un musulman, tandis que vingt-cinq maisons appartenant à des chrétiens ont été brûlées. Tous les coptes du village sont, depuis, réfugiés dans l'église. 

Et à El-Arich, dans le nord du Sinaï, un prêtre copte a été tué samedi : des hommes armés ont obligé le P. Mina Aboud Charouine, 39 ans, à sortir de sa voiture, avant de le tuer et de s'enfuir au volant du véhicule. Un copte a aussi été kidnappé à Rafah, près de la frontière avec Gaza.

Dans le Sinaï, où des groupes islamiques armés attaquent chaque jour l'armée ou la police depuis mercredi – cinq policiers et un soldat ont jusqu'ici été tués –, les chrétiens, peu nombreux, sont des victimes faciles. « Pendant les périodes de transition, les minorités sont toujours prises pour cibles, elles deviennent un outil de pression sur le pouvoir, analyse Isaac Ibrahim. D'autant que ceux qui soutiennent Morsi savent que les Occidentaux sont particulièrement sensibles aux attaques contre les chrétiens. » 

Théorie du complot

Même si les Frères musulmans prônent une résistance « pacifique » au coup d'État et n'appellent pas leurs partisans à attaquer les coptes, ils sont indirectement responsables, par leurs discours, de ces violences. Plusieurs leaders du mouvement ont ainsi affirmé, ces dernières semaines, que les coptes étaient derrière le mouvement de protestation contre Mohamed Morsi.

 « Au moins 50 % de ceux qui sont descendus dans les rues le 30 juin sont chrétiens, affirmait ainsi très sérieusement Adel Shalaby, un Frère présent jeudi au rassemblement des pro-Morsi, dans le nord du Caire. Ils ont peur de notre projet islamiste, c'est pour cela qu'ils se sont alliés au complot de l'armée et de l'ancien régime contre les Frères musulmans. » Une théorie du complot où les coptes ont un rôle central, et à laquelle beaucoup d'islamistes pro- Morsi croient dur comme fer.

Parmi la communauté copte, on s'inquiète désormais de la tournure des événements. « Lorsqu'ils ont entendu qu'il allait y avoir des manifestations pro-Morsi, les Coptes ont fermé leurs magasins et sont restés chez eux », témoigne Bola Abdou, un habitant de Nag Hammadi, en Haute-Égypte. 

De grandes manifestations des pro-Morsi étaient prévues dimanche dans tout le pays et on redoutait de nouvelles violences. Vendredi, à l'issue d'une journée de mobilisation massive des partisans des Frères musulmans contre le coup d'État, des affrontements ont éclaté au Caire, à Alexandrie et dans plusieurs villes de province. 38 personnes auraient été tuées et plus de 1 500 blessées, souvent par balle : des armes à feu ont été utilisées dans les deux camps.



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Chrétiens d'Orient citoyens de seconde zone en Turquie | Atlantico

6/7/2013- Quand les Chrétiens d'Orient se considèrent comme des citoyens de seconde zone en Turquie
"Erdogan tolère à grand-peine les religions non musulmanes parce qu'il les perçoit comme étrangères."

Une Histoire aussi contrastée et chaotique induit forcément une politique incertaine et peu lisible : cette laïcité de façade irriguée par un Islam vigoureux donne lieu non pas à une « christianophobie », comme le déclare le Vatican, mais à une forme plus nuancée de maltraitance. Pas de persécutions ouvertes, mais une propension à traiter les fidèles des religions non musulmanes, les chrétiens en l'occurrence, comme des citoyens de seconde zone.

« Le gouvernement nous surveille de près, me dit un orthodoxe, qui ne souhaite pas être cité. Si nous voulons que nos titres de séjour soient renouvelés, nous ne devons pas faire de vagues. » Pour l'instant, les élèves relevant des minorités religieuses peuvent être dispensés de cette obligation d'Islam. Mais pour combien de temps ? L'État semble louvoyer entre tentation religieuse et durcissement constitutionnel.

À titre d'exemple, la question du port du voile au sein de l'Université. Le 9 février 2008, ce sujet sensible faisait l'objet d'un amendement de la Constitution : les jeunes filles étaient autorisées à porter le foulard islamique à la Faculté. Revirement le 5 juin de la même année : la Cour annule la réforme en question sur la base de l'article 2 qui garantit la laïcité. Depuis 2010, le voile a cependant fait son entrée officielle dans les universités en dépit des protestations des milieux anticléricaux, qui considèrent ce recul de la « république laïque » comme dangereux.

Ces volte-face manifestent l'opposition fondamentale, la lutte de pouvoir évidente entre laïcité et religion, entre l'État et l'Islam. Le gouvernement actuel semble moins soucieux de juguler la religion que de limiter les pouvoirs de l'armée, qui se pose en vigile de l'ordre républicain.

Par ailleurs, Erdogan tolère à grand-peine les religions non musulmanes parce qu'il les perçoit comme étrangères, exogènes. Comme les reliquats des anciens envahisseurs. Livrer une guerre ouverte à des adversaires aussi influents, maltraiter de manière visible les chrétiens turcs alors que le respect de leurs droits est posé comme l'une des conditions tacites de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, serait malvenu.

En revanche, une politique de marginalisation qui « ménage la chèvre et le chou » semble d'autant plus facile à mettre en oeuvre que les chrétiens sont déjà très discrets. Difficile de leur appliquer le vocable de « communauté ». De leur propre aveu, les chrétiens se confondent avec les murs, par nécessité et par peur. Au chiffre officiel de 1 % de la population, des messieurs chagrins, en général issus de l'administration turque, opposent même celui de 0,32 %. Les statisticiens expliquent cette baisse des effectifs par le génocide arménien – que le gouvernement refuse de reconnaître – et par la guerre entre les Grecs et les Turcs. Une blessure de l'Histoire peu connue en Occident, mais encore à vif en Turquie.

« La guerre d'indépendance » turque contre la Grèce a commencé en 1920 et s'est achevée en 1922. Après le traité de Sèvres signé en 1920, qui réduisait l'ancien Empire ottoman à un confetti en Anatolie, Mustafa Kemal et ses troupes se lèvent pour défendre leur patrie. En 1922, ils repoussent les forces expéditionnaires grecques et les chassent. La Turquie affirme alors son indépendance et les puissances européennes à l'unanimité reconnaissent la république de Turquie. Mustafa Kemal a remporté la victoire.

Il parvient à un accord consacré par le traité de Lausanne le 24 juin 1923 : les Turcs renoncent à toute revendication sur les terres non majoritairement peuplées par eux, mais, en échange, les populations grecques de Turquie et turques de Grèce sont contraintes de quitter leurs demeures ancestrales pour rejoindre leurs États respectifs. Un échange douloureux obligea un million de chrétiens qui parlaient le grec à plier bagages et s'installer en territoire hellène.

Extrait de "Chrétiens d'Orient : Voyage au bout de l'oubli", Marie de Varney, (François Bourin Editeur), 2013. Pour acheter ce livre, cliquez ici.

 


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Grecs-melkites : Mgr Edouard Daher archevêque de Tripoli | Chrétienté Info

9/7/2013-Grecs-melkites : Mgr Edouard Daher archevêque de Tripoli

Election confirmée par le pape François

Rome, 9 juillet 2013 (Zenit.org) 0 clics

Le pape François a confirmé l'élection du nouvel archevêque de Tripoli (Liban) par le Saint Synode de l'Eglise grecque-melkite catholique, ce 9 juillet 2013 : il s'agit de de l'archimandrite Edouard Daher.

Il était jusqu'à présent président de chambre au sein du tribunal patriarcal d'appel et supérieur du couvent Saint-Elie à Zahlé.

Le nouvel archevêque succède à Mgr Georges Riachi d'heureuse mémoire, préciseun communiqué du patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem.

Mgr Edouard Daher, 40 ans, est diplômé de théologie et de philosophie à l'Institut Saint-Paul de Harissa (Liban) et en droit canonique à l'université de la Sagesse (Beyrouth-Liban).

Membre de l'Ordre basilien choueirite, il est nommé en 2004 supérieur du couvent de Saint-Antoine Karkafé de Kfarchima(Liban) et en 2010 supérieur du couvent Saint-Elie (Mar Elias al-Touwaq) à Zahlé (Békaa-Liban).

Greffier au tribunal patriarcal d'appel (première instance) depuis 2001 il est nommé en 2010 président de chambre au sein du même tribunal.

Les dates de la cérémonie, de son ordination épiscopale et de son installation seront annoncées ultérieurement.

( 9 juillet 2

Foyer d'étudiantes à Paris


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L'observatoire de la Christianophobie | Syrie : appel urgent pour l’évacuation de la vieille ville d’Homs

9/7/2013- Syrie : appel urgent pour l'évacuation de la vieille ville d'Homs

Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur général de L'Œuvre d'Orient, vient de publier un communiqué urgent appelant à l'évacuation sans délai de la vieille ville d'Homs sous contrôle international.

L'Œuvre d'Orient  souhaite attirer l'attention des autorités internationales sur la situation dramatique de certains quartiers de la ville de Homs. L'Œuvre d'Orient dénonce la situation insupportable de la vieille ville où au moins un millier de civils sont encerclés et bombardés. Parmi eux, 74 chrétiens et un père jésuite. L'Œuvre d'Orient demande que tout soit fait pour obtenir des autorités de Damas la possibilité d'une évacuation, sous contrôle international.

Source : courriel de L'Œuvre d'Orient 


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Syrie : appel à une évacuation de la ville de Homs


Sous contrôle international

ROME, 9 juillet 2013 (Zenit.org) - L'Œuvre d'Orient lance un appel pour évacuer la vieille ville de Homs, en Syrie, sous contrôle international.

Dans un communiqué signé par son directeur général, Mgr Pascal Gollnisch, l'Œuvre d'Orient dénonce « la situation insupportable de la vieille ville où au moins un millier de civils sont encerclés et bombardés ».

Parmi eux, 74 chrétiens et un père jésuite, rapporte la note. Depuis le 18 juin dernier, ces 75 chrétiens et les civils de la vieille ville de Homs sont l'intention de prière de Zenit (cf. Zenit du 18 juin 2013).

L'Œuvre d'Orient « demande que tout soit fait pour obtenir des Autorités de Damas la possibilité d'une évacuation, sous contrôle international ».

Le communiqué souligne « la situation dramatique de certains quartiers de la ville de Homs » : assiégés ils ne peuvent sortir. Les combats les plus violents ont eu lieu dans la vieille ville, et 25 % de la ville est détruite: églises, mosquées, habitations (cf. Zenit du 20 juin 2013).

Grecs-melkites : Mgr Daher élu archevêque de Tripoli


Confirmation du pape François

ROME, 9 juillet 2013 (Zenit.org) - Le pape François a confirmé l'élection du nouvel archevêque de Tripoli (Liban) par le Saint Synode de l'Eglise grecque-melkite catholique, ce 9 juillet 2013 : il s'agit de de l'archimandrite Edouard Daher.

Il était jusqu'à présent président de chambre au sein du tribunal patriarcal d'appel et supérieur du couvent Saint-Elie à Zahlé.

Le nouvel archevêque succède à Mgr Georges Riachi d'heureuse mémoire, préciseun communiqué du patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem.

Mgr Edouard Daher, 40 ans, est diplômé de théologie et de philosophie à l'Institut Saint-Paul de Harissa (Liban) et en droit canonique à l'université de la Sagesse (Beyrouth-Liban).

Membre de l'Ordre basilien choueirite, il est nommé en 2004 supérieur du couvent de Saint-Antoine Karkafé de Kfarchima(Liban) et en 2010 supérieur du couvent Saint-Elie (Mar Elias al-Touwaq) à Zahlé (Békaa-Liban).

Greffier au tribunal patriarcal d'appel (première instance) depuis 2001 il est nommé en 2010 président de chambre au sein du même tribunal.

Les dates de la cérémonie, de son ordination épiscopale et de son installation seront annoncées ultérieurement.

mardi 9 juillet 2013

Hommage à la famille chrétienne, à Bkerké | Agenda Liban | L'Orient-Le Jour

8/7/2013-Hommage à la famille chrétienne, à Bkerké


À l'occasion de la fête des Pères, le bureau de la pastorale du mariage et de la famille au siège patriarcal maronite a organisé, pour la seconde année consécutive, une messe et une cérémonie d'hommage à des familles maronites qui se sont distinguées par le nombre de leur progéniture, la consécration religieuse de
leur enfant unique, leur foi chrétienne ou leur fortitude devant le handicap physique ou mental de leurs enfants. La cérémonie, placée sous le patronage du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a été marquée par un mot du P. Semaan Abou Abdo, président du bureau de la pastorale du mariage.
Le P. Semaan Abou Abdo a souligné en particulier la valeur du mariage comme sacrement et non seulement comme contrat, et les bénédictions que les Écritures attachent aux rôles que jouent les différents membres de la famille, quand ils sont accomplis dans la piété. La cérémonie était destinée à offrir aux familles maronites des modèles d'exercice de la paternité et de la maternité non seulement responsables, mais croyantes.
En marge de la cérémonie, coordonnée par Salim et Rita Khoury, auxiliaires laïcs du bureau de la pastorale du mariage, des hommages ont été rendus à deux journalistes, Claude Abounader Hindi et Maged Abou Hadir, pour leur précieuse aide au bureau de la pastorale du mariage et à la diffusion du message chrétien sur la famille.

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Raï : Ce qui se passe en politique est inacceptable ! | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

8/7/2013-Raï : Ce qui se passe en politique est inacceptable !

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a jugé « inacceptable » ce qui se passe en ce moment au Liban, sur le plan politique, où « les conduites politiques qui aggravent les divisions paralysent les institutions, violent la loi, justifient les agressions armées déstabilisatrices et mettent en échec l'essence même de ce qui fait l'Église, la communion et le témoignage » chrétiens.
La messe dominicale du patriarche a été célébrée à Dimane, siège d'été du patriarcat maronite, où le patriarche s'installe deux mois durant.
La présence chrétienne au Liban « ne saurait se limiter à une présence sociologique, économique ou politique », a précisé le chef de l'Église maronite, devant les fidèles des villages avoisinants, venus lui souhaiter la bienvenue.
Dans son homélie, le patriarche a dressé un court historique de la présence chrétienne dans la Vallée sainte, précisant que la région a été évangélisée au VIe siècle par saint Semaan, l'un des disciples de saint Maron. « Les croix ont été élevées sur les monts entourant la vallée, pour protéger les villages des bêtes sauvages », a-t-il précisé.
Et de rappeler que le siège patriarcal s'est installé dans la Vallée sainte de Qannoubine en 1440, au temps du patriarche Youhanna Jaji, après une errance de quelque cinq cents ans, de siège en siège, dans la région de Jbeil. C'est pour se mettre à l'abri des Mamelouks, puis des Ottomans, que le patriarcat maronite a établi son siège dans la Vallée jusqu'en 1832, année à partir de laquelle il s'est transporté à Dimane, au temps du patriarche Youhanna Hélou.


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samedi 6 juillet 2013

Objet: Chrétiens Orient



Les Chrétiens d'Orient à l'honneur tout l'été
Portail - Église Catholique en France
Depuis 1856, son rôle est de faire mieux connaître les chrétiens d'Orient. Témoigner de leurs difficultés auprès de tous est également au cœur de ses missions. Dans ce cadre, trois expositions sont proposées par l'Œuvre d'Orient, dans toute la France.
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Un évêque pro-terroriste Grand Officier de la Légion d'honneur
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Chrétiens de Terre Sainte, "vous êtes le sel de la Terre" (Mt, 5, 13 ...
Mgr Fouad Twal, en visite d'Etat en France, nous parle de la situation des chrétiens du Proche et Moyen-Orient dont il a la charge.
radionotredame.net/.../chretiens-terre-sainte-patriarcat-jerusale...