Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 7 février 2014

Bkerké publie une charte nationale pour sortir de la crise - L'Orient-Le Jour

5/2014-Bkerké publie une charte nationale pour sortir de la crise

L'église maronite, la plus influente du Liban, a publié mercredi une charte nationale ayant pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales, au moment où le pays est plongé dans une grave crise politique.

Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais.

"Le but de la charte nationale est d'aider à sortir de la crise politique et l'élection d'un nouveau président", a déclaré le patriarche Béchara Raï lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion mensuelle des évêques à Bkerké, siège du patriarcat maronite.

"Alors que le Liban traverse des crises graves et qu'il subit les répercussions des développements régionaux, le patriarcat appelle toutes les parties à œuvrer pour la consolidation et l'édification d'un État fort et capable", a ajouté Mgr Raï, en présentant la charte nationale.

Cette charte se base sur les constantes nationales qui consacrent la vie en commun et le pacte national.

"La situation actuelle est très grave et menace l'essence même du Liban. L'Église ne peut rester les bras croisés face à cette crise. L'édification d'un État conformément à la Constitution peut nous aider à sauver le Liban", a souligné le patriarche.

"Les Libanais doivent savoir que tout projet national ne peut réussir que s'il met en place un État capable et fort", a-t-il dit, mettant en garde contre toute forme de lutte pour le pouvoir, qui mènera "le Liban à sa perte".

La charte met par ailleurs en garde contre la paralysie des institutions constitutionnelles et le non respect des échéances électorales, "à l'instar de l'échec de l'adoption d'une nouvelle loi électorale et la peur d'un vide à la présidence de la République".

L'Église maronite a par ailleurs condamné les ingérences dans les crises étrangères et la politique des axes. "La meilleure solution pour préserver la diversité est la neutralité du Liban, sous la protection de l'armée et des forces de sécurité", rappelle la charte lue par Mgr Raï, qui a appelé à l'application de la Déclaration de Baabda.

"Il faut privilégier l'intérêt national supérieur pour sortir de la crise, à travers un dialogue transparent. L'élection d'un président est une nécessité pour le Liban", affirme encore encore le document.

Pour l'Église maronite, "la construction d'un État fort et capable, au sein duquel les armes sont détenues par les forces légales, le respect de la justice, l'application de la loi à tous les Libanais, l'arrêt du clientélisme et la redynamisation de l'économie", constituent une issue de secours pour le Liban.

Bkerké établit enfin une liste des priorités : la construction de l'État, une nouvelle loi électorale juste, la décentralisation, l'application de Taëf, la formation de gouvernements efficaces qui respectent les déclarations ministérielles, le renforcement du rôle de la femme notamment dans la politique et une réforme administrative.

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Envoyé de mon Ipad 

mercredi 5 février 2014

Protocole national de Bkerké: Rahi appelle à ne pas rester muets face aux dangers qui menacent l'avenir du Liban - iloubnan.info

5/2/2014-Protocole national de Bkerké: Rahi appelle à ne pas rester muets face aux dangers qui menacent l'avenir du Liban - iloubnan.info

"Nous sommes à un moment décisif de l'histoire du Liban. L'église maronite, engagée dans la cause libanaise à travers les siècles, ne peut rester les bras croisés devant les périls qui guettent l'avenir du Liban", a déclaré le Prélat maronite.

"Poursuivre l'édification de l'Etat pourrait sauver le pays", a-t-il affirmé, soulignant que les Libanais devraient être conscients que tout projet national ne pourra être établi qu'à travers l'édification d'un état juste, capable et productif.

Le chef de l'église maronite a mis également en garde contre l'intransigeance et la soif de pouvoir, lesquelles risqueront de conduire le Liban vers le gouffre, dénonçant les actions visant à entraîner le Liban vers le brasier régional.

Le protocole national a braqué les projecteurs sur la neutralité positive du Liban, basée sur le soutien de l'armée et les forces de sécurité et a affirmé l'engagement du Liban envers les causes de la nation arabe, notamment à celle palestinienne, ainsi qu'à la justice, la coexistence, l'unité, le droits à la citoyenneté et à l'édification de la paix.

Elle a ensuite insisté sur l'intérêt à mettre le Liban à l'écart des conflits entre les axes régionaux et internationaux, comme mentionné dans la "Déclaration de Baabda", à ne pas l'utiliser comme passage ou scène pour tout acte susceptible de l'impliquer dans les conflits en cours, ainsi que sur l'intérêt à réaliser la stratégie de défense désirée.

"Sortir de la crise récente ne pourrait avoir lieu qu'en prévalant le haut intérêt national, sur base de la Constitution", a-t-elle précisé, jugeant l'intérêt du dialogue national qui devrait avoir lieu dans le cadre des institutions publiques, afin qu'il puisse consacrer la paix réelle.

La charte nationale a ensuite confirmé le respect de la constitution et l'engagement sérieux à l'établissement d'un Etat juste, capable et productif à travers la sauvegarde de la souveraineté, la détention par l'Etat de tout armement, l'équipement de l'armée, la protection de l'indépendance de la justice, l'attachement à la redynamisation du travail des institutions constitutionnelles, l'octroi du droit de vote aux émigrés et l'élaboration d'une loi pour la récupération de la nationalité libanaise.

Elle a également souligné la nécessité de l'élection d'un nouveau président de la République, dans le cadre du délai déterminé par la Constitution, ainsi que de la mise en place de gouvernements qui respectent leurs déclarations ministérielles et qui pourraient booster l'économie nationale, assurer l'équité et la justice sociale et élaborer de nouvelles loi pour le secteur de l'information.

Le Patriarche Rahi a d'autre part appelé à accorder un intérêt majeur aux jeunes, la plus grande richesse du pays, ainsi qu'à renforcer la contribution de la femme dans les responsabilités générales et dans sa participation à la vie politique.

"Le Liban est une expérience humaine unique dans le monde. Pour ces raisons, l'église maronite poussera davantage les Libanais, notamment les responsables, à faire de cette expérience un pari réussi par le biais de l'édification réelle de l'Etat, basé sur le pacte et la productivité", a conclu Mgr Rahi.


Envoyé de mon Ipad 

Eglises orientales : rencontre avec le pape émérite


La prière de Benoît XVI pour l'Irak, la Syrie et l'Orient

Rédaction

ROME, 2 décembre 2013 (Zenit.org) - Après l'Assemblée plénière de la Congrégation des Églises orientales catholiques (19-22 novembre), les patriarches présents à Rome ont rendu visite au pape émérite Benoît XVI, le 23 novembre.

Cette rencontre, qui a eu lieu à sa résidence, Mater Ecclesiae, au Vatican, selon l'agence missionnaire italienne de l'Institut pontifical des Missions étrangères (PIME, de Milan), AsiaNews.

« Sainteté, nous sommes venus de notre hôtel sous la pluie comme des pèlerins et nous méritons donc une bénédiction particulière et une prière particulière pour l'Irak », a déclaré le patriarche chaldéen catholique et archevêque de Bagdad, Raphael Louis Sako Ier.

Le pape émérite lui a répondu : « Je prie tous les jours pour l'Irak, la Syrie et pour le reste de l'Orient ».

« Nous avons eu une rencontre amicale, nous lui avons demandé comment il allait et lui nous a demandé des nouvelles du Moyen-Orient et de la situation des chrétiens d'Orient », raconte également le patriarche.

Mgr Sako a invité Benoît XVI en Irak mais ce dernier a répondu : « Je vieillis, et je suis un moine qui a décidé de passer le reste de son temps dans la prière et le repos ».

Après la messe solennelle du 24 novembre, qui a conclu l'Année de la foi, le patriarche chaldéen a aussi invité le pape François : « Je lui ai dit que le temps était venu de venir nous rencontrer. Il a souri et il a promis une visite ».

Le pape reçoit une délégation de l'Eglise catholique melkite


Syrie : appel au respect mutuel entre les religions
Le pape reçoit une délégation de l'Eglise catholique melkite

Anne Kurian

ROME, 2 décembre 2013 (Zenit.org) - Le pape François exhorte « au respect mutuel entre les différentes confessions religieuses » de Syrie, pour garantir à tous « un avenir fondé sur les droits inaliénables de la personne, y compris la liberté religieuse ».

Le pape a reçu le patriarche Gregorios III, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, accompagné de 15 membres du Synode de l'Eglise grecque-melkite catholique et de près de 500 laïcs du monde entier, à l'occasion de leur pèlerinage à Rome, samedi dernier, 30 novembre 2013.

Venus du Liban, de Syrie, de Jérusalem et de Galilée, d'Egypte, des Etats-Unis, du Canada, d'Australie, les membres de la délégation étaient accompagnés par Michel Pharaon, député et ancien ministre libanais, Nicolas Sehnaoui, ministre libanais des Télécommunications, Fawzi Khamis, procureur général auprès de la Cour des Comptes libanaise, Maria Saadeh, députée syrienne et Riad Sarji, président de la société Saint Vincent-de Paul à Damas.

« Nous ne nous résignons pas à penser au Moyen-Orient sans les chrétiens », a déclaré le pape, rendant hommage à l'Eglise melkite, qui « depuis des siècles, a su cohabiter pacifiquement avec d'autres religions et est appelée à jouer un rôle de fraternité au Moyen-Orient ».

Il a également souligné leur rôle dans l'unité de l'Eglise : « Vous êtes, pour tous nos frères d'Orient, un signe visible de cette communion que nous souhaitons avec le Successeur de Pierre... Prions le Seigneur qu'il nous aide à poursuivre le chemin œcuménique...  Qu'il nous aide à être toujours des coopérateurs de l'évangélisation, en cultivant la sensibilité œcuménique et interreligieuse ».

Sollicitude du pape pour la Syrie

Le pape a exprimé sa sollicitude pour les « frères et sœurs de Syrie, qui subissent depuis très longtemps une grande tribulation » : « je prie pour tous ceux qui ont perdu la vie et pour leurs proches ».

« Que le Seigneur sèche les larmes de ses enfants; que la proximité de toute l'Eglise les réconforte dans l'angoisse et les préserve du désespoir », a-t-il ajouté.

Le pape a aussi affirmé son espérance « dans la force de la prière et de la réconciliation », appelant les responsables à mettre fin à toute violence et à « trouver des solutions justes et durables » à travers « le dialogue ».

Il a exhorté en particulier « au respect mutuel entre les différentes confessions religieuses », pour garantir à tous « un avenir fondé sur les droits inaliénables de la personne, y compris la liberté religieuse ».

« Nous voulons rester dans ce Proche-Orient »

Le patriarche Gregorios III a présenté au pape son Eglise, « une Église de Communion et de Témoignage » mais qui est « aujourd'hui une Eglise en détresse ».

« Pour cette Eglise qui est dans une situation inédite dans son histoire, vous êtes Simon le Cyrénéen, qui portez sa croix avec elle, et cela avec compassion et amitié », a ajouté le patriarche, remerciant le pape François pour la prière qu'il a lancée en faveur de la paix au Moyen-Orient, le 7 septembre dernier.

« Malgré les malheurs et la situation tout à fait tragique que nous vivons depuis bientôt trois ans, nous voulons rester et aider nos fidèles à rester. Nous voulons rester dans ce Proche-Orient pour répondre à l'appel de Jésus… Nous voulons être martyrs sur cette terre, martyrs par le sang », a affirmé le cardinal.

Il a rendu hommage à trois hommes de Maaloula, au nord de Damas : Michel Thalab, Mtanios Thalab et Sarkis Zachem, « de vrais martyrs, qui ont été sommés d'abjurer et ont fièrement refusé ».

Le Père Paolo, otage en Syrie . Est-il enlevé par les rebelles qu'il soutenait?

4/2/2014- Causeur .Fr - Voici six mois que le père Paolo Dall'Oglio, jésuite italien installé en Syrie depuis plus de trente ans,  a été kidnappé à Raqqa, sur les bords de l'Euphrate, à 160 km à l'est d'Alep. Six mois qu'aucun indice, aucun élément, ne permet d'en savoir plus sur cet enlèvement. Six mois que le religieux est otage de ceux qu'il soutenait avec rage, aux mains d'une rébellion syrienne à plusieurs têtes.

« Nous n'avons aucune information sur son enlèvement, personne ne l'a revendiqué et nous ne savons pas s'il est en vie ou non. », explique Francesca Dall'Oglio, l'une des deux sœurs du prêtre. Certains disent pourtant tout bas qu'il « serait toujours détenu aux environs de Raqqa ». Le conditionnel interdit toute certitude.

Le père Dall'Oglio a ressuscité le monastère byzantin de Mar Moussa au nord de Damas. « Il s'était totalement fondu dans la réalité syrienne, dans la langue syrienne, et dans la vie de son peuple le plus pauvre. Il n'était plus un étranger en Syrie. » explique Jean-François Colosimo. Le jésuite a fait sienne cette grande tradition chrétienne  de l'inculturation et choisi de se donner entièrement au peuple syrien. Le monastère était un lieu de rencontre, où chrétiens et musulmans, hommes et femmes,  venaient converser en toute liberté, en toute confiance, autour du père Paolo pour qui le dialogue avec les musulmans était fondamental.  Pour ce fin connaisseur de l'Islam, les deux religions sœurs sont faites pour cohabiter dans le respect. «La société syrienne a toujours été pluraliste, ce n'est pas un cul de sac continental, mais un lieu de passage. La Syrie a dans son ADN une harmonie plurielle entre ses communautés qui est unique au monde » avait-il l'habitude de dire.

Dès le début de la guerre en Syrie, le père Dall'Oglio s'engage aux côtés de la rébellion contre le régime de Bachar Al Assad.  « Ce que le régime fait subir à la population est devenu indécent. » dit- il aux journalistes qui l'interrogent. Les conséquences de sa prise de position sont immédiates. Au printemps 2012, son permis de résidence est révoqué par les autorités syriennes et il est expulsé du pays. Il quitte Mar Moussa et s'installe en Irak. Il publie alors un livre sur le conflit syrien en France au printemps 2013 La rage et la lumière, aux éditions de l'Atelier. Il retournera plusieurs fois en secret sur le sol syrien.  En juillet 2013, il se rend à Raqqa. Cette ville du centre de la Syrie, à l'origine aux mains de l'armée syrienne libre, a subi de profonds changements en avril 2013 lorsqu'un  groupe dissident,  l'Etat islamique en Irak et au levant (EIIL), combattants ultra-radicaux liés a Al-Qaïda , jette l'ASL dehors. Le père décide d'y tenter une médiation entre les deux groupes. « Je suis venu pour rencontrer les chefs de groupes armés. Je voudrais qu'a Raqqa se fassent les premiers pas d'une réconciliation entre opposants. » déclare-t-il alors .

Il disparaîtra quelques heures plus tard.

« Cet homme est hors-série, il voit grand. À propos de cette guerre en Syrie, il propose la voie de l'espoir et du pluralisme religieux. » explique la journaliste Guyonne de Montjou, une proche du père Paolo. Car le jésuite est un habitué de la France où il nourrit de grandes amitiés, avec par exemple Régis Debray, qui préfaça La rage et la Lumière. Les deux hommes d'esprit se rencontrent souvent et parlent de l'avenir de la Syrie, de sa partition, mais n'abordent pas les questions spirituelles. Leur amitié n'empêche pas les désaccords, notamment sur la question d'une ingérence occidentale en Syrie. Le religieux considère en effet que la communauté internationale aurait dû intervenir et soutenir la révolution, qui n'a trouvé aucun appui, ce qui a permis l'irruption de djihadistes totalement étrangers à la cause syrienne. Ses engagements fiévreux envers et contre tous lui ont même valu une rupture totale avec les autorités religieuses chrétiennes en Syrie, qu'il accuse d'être à la botte du régime d'Assad.

Pour Jean-François Colosimo, « son engagement aux côté de l'Islam qu'il aime est emprunt d'une sincérité radicale et sans retour. On voit bien qu'à travers son enlèvement, c'est la Syrie et l'Islam traditionnel qui sont  prises en otage. » Conscient des risques démesurés qu'il prenait, le père s'est jeté dans la gueule du loup syrien en connaissance de cause.

Solidaire du peuple syrien jusqu'au sacrifice, convaincu viscéralement de la possibilité d'une démocratie tolérante en Syrie, l'histoire du père Paolo rappelle celle des moines de Tibhirine, et la lettre testament qu'il a laissé fait écho à celle du Père Christian de Chergé. De ceux qui l'enlèveront sans doute, le jésuite italien dit : « Ce sont mes frères en humanité », quand le moine français s'adresse à celui qui lui tranchera la tête quelques jours plus tard : « à toi aussi, l'ami de la dernière minute qui n'aura pas su ce que tu faisais, je dis merci ».




Envoyé de mon Ipad 

Syrie: dans le vieux Homs, un jésuite partage la misère des assiégés - Libération

Syrie: dans le vieux Homs, un jésuite partage la misère des assiégés

Capture d'écran d'une vidéo postée sur YouTube le 21 janvier 2014 du prêtre jésuite néerlandais Frans van der Lugt

Un vieux prêtre jésuite néerlandais a choisi de rester avec les assiégés de la Vieille ville de Homs, au centre de la Syrie, sans rien à manger et avec un espoir qui vacille.

Le Père Frans van der Lugt a passé près de cinq décennies en Syrie, un pays qu'il aime profondément, au point de le considérer comme le sien, même s'il est né aux Pays-Bas.

Bien que la situation soit terrible à Homs, où les habitants livrent un combat quotidien pour se procurer à manger et où la population chrétienne s'est réduite à quelques dizaines d'âmes, l'idée de quitter la ville ne lui a jamais traversé l'esprit.

«Je suis à la tête d'un monastère. Comment pourrais-je le quitter? Puis-je abandonner derrière moi les chrétiens? C'est tout à fait impossible», explique-t-il à l'AFP qui l'a joint par internet.

«Le peuple syrien m'a tant donné, tant de gentillesse, tant d'inspiration, et tout ce que je possède. Maintenant qu'il souffre, je dois partager sa peine et ses difficultés», ajoute-t-il.

Le Père Frans est arrivé en Syrie en 1966, après deux ans passés au Liban à apprendre l'arabe. A 75 ans, ses yeux sont vifs derrière ses lunettes quand il parle de son pays adoptif.

Il décrit sobrement la souffrance des quelque 3.000 personnes soumises à un siège impitoyable et à des bombardements quotidiens de l'armée loyale à Bachar al-Assad.

600 jours de siège

Les assiégés grappillent tout ce qu'ils trouvent pour se nourrir mais la situation est désespérée.

«Nous avons très très peu à manger. Les gens dans la rue ont le visage fatigué et jaune. Ils sont faibles, sans ressort».

Le sort de ce quartier assiégé depuis plus de 600 jours a été discuté entre le régime et l'opposition lors des pourparlers de Genève. Le régime a accepté de laisser sortir les femmes et les enfants, mais il n'y a eu aucun accord au sujet des hommes ou de l'entrée de l'aide dans ce réduit.

«C'est la famine ici mais les gens ont également soif d'une vie normale. L'être humain n'est pas seulement un estomac, il a aussi un cœur, et les gens ont besoin de voir leurs proches», dit-il.

La Vieille ville a été totalement détruite et des dizaines de milliers de chrétiens qui y vivaient, il n'en reste, selon l'ecclésiastique, que 66.

«Je suis le seul prêtre et le seul étranger à être resté. Mais je ne me sens pas comme un étranger, mais comme un arabe parmi les arabes», dit-il un sourire aux lèvres.

Il vit dans un monastère jésuite où une veuve lui fait la cuisine. Il fait ce qu'il peut pour les familles les plus pauvres du voisinage, qu'elles soient chrétiennes ou musulmanes.

«Je ne vois pas les gens comme des chrétiens ou des musulmans. Je les vois d'abord et avant tout comme des êtres humains».

Les délégations réunies dans les grands hôtels de Montreux ou de Genève «parlent de nous mais ne vivent pas avec nous. Ils devraient parler de ce que nous pensons et non pas de ce qui est bon pour eux», poursuit-il en référence aux pourparlers de paix de Genève II entre représentants du régime et de l'opposition qui se sont achevés sans résultat.

Mais aucune trace d'amertume n'est perceptible dans sa voix et il insiste sur le fait que le régime comme l'opposition doivent trouver un moyen d'établir la confiance entre eux.

«Si la confiance existe alors les négociations peuvent être productives. Dans le cas contraire, cela ne marchera jamais, que les pourparlers se tiennent à Genève, Paris, Honululu ou Londres».



Envoyé de mon Ipad 

Bkerké publie une charte nationale - L'Orient-Le Jour

5/2/2014-Bkerké publie une charte nationale 

L'église maronite, la plus influente du Liban, a publié mercredi une charte nationale ayant pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales, au moment où le pays est plongé dans une grave crise politique.

Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais.

"Le but de la charte nationale est d'aider à sortir de la crise politique et l'élection d'un nouveau président", a déclaré le patriarche Béchara Raï lors de la réunion mensuelle des évêques à Bkerké, siège du patriarcat maronite.

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mardi 4 février 2014

Les islamistes tueraient des chrétiens et rempliraient de leur sang, des bouteilles à des fins commerciales.

Posted: 03 Feb 2014 01:22 PM PST

Une religieuse orthodoxe qui réside en Allemagne a présenté un rapport très inquiétant sur les dangers effrayant provenant d'extrémistes musulmans qui menacent les chrétiens.

Elle y affirme que les salafistes tuent les chrétiens et conservent leur sang qu'ils embouteillent afin de le vendre en Arabie-Saoudite, au prix de 100.000$ la bouteille. Ce sang serait utilisé par les Saoudiens dans un rite du lavement des mains pour se purifier de ses péchés. 

Sœur Hatoune Dogan, chrétienne orthodoxe, qui s'est enfuie de Syrie afin de se refugier en Allemagne avec sa famille a décrit, au cours de sont interview, ses rencontres avec des victimes chrétiennes qui lui ont confirmé des actes de viols, de tortures, d'assassinats et de déformations des cadavres.

La sœur à tourné une vidéo qui montre la tète coupée d'un irakien originaire de Bagdad qui s'appellait Joseph. Elle affirme que l'un des agresseurs s'est converti au christianisme à la suite du traumatisme causé par la cruauté de l'acte. Cet homme a reconnu que ses actes avaient un but commercial au profit des intégristes wahhabites.

Cela n'est pas le premier rapport de ce genre qui est révélé sur le Moyen-Orient. Une autre religieuse a raconté comment les criminels avaient coupé les mains et les pieds d'une jeune fille chrétienne.

Syrie : Mgr Audo lance un appel pour secourir les familles sinistrées


راهبات يسوع ومريم يهرعن لمساعدة العائلات المسيحية في سوريا
الأخت آني تؤكّد وجود أشخاص متمسكين ببلادهم بالرغم من كل الأوضاع

بقلم ألين كنعان

سوريا, 4 فبراير 2014 (زينيت) - أطلق المطران أنطوان أودو، أسقف حلب للكلدان الكاثوليك نداء لإغاثة العائلات المسيحية المتضررة وتأمين حاجات الأشخاص المصابين بحسب ما أفادت عون الكنيسة المتألمة التي تقوم بجمع التبرعات من أجل تزويد المصابين بالعلاجات المناسبة وإصلاح بيوت المسيحيين. كما وتسعى عون الكنيسة المتألمة جاهدة بتأمين الحاجات الأولية من مأكل ومشرب وتدفئة.

وتؤكّد عون الكنيسة المتألمة بأنها المرة الأولى التي تصل المبالغ إلى هذا الحد منذ بداية الأزمة السورية أي منذ ثلاثة أعوام تقريبًا. كما وقد طلب المطران أودو من الأخت آني وهي راهبة من راهبات يسوع ومريم بأن تساعد المسيحيين بألاّ يغادروا المنطقة. ومن جهتها، أفادت الأخت آني: "بالرغم من الظروف المأساوية التي تمرّ فيها البلاد، لا يزال الناس يرفضون مغادرة بيوتهم ونحن نساعدهم لكي يتخطّوا الأزمة التي نـأمل في أن تصل إلى نهايتها". 

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Un nouveau président pour Caritas Liban - L'Orient-Le Jour

3/2/2014-Un nouveau président pour Caritas Liban

Le père Paul Karam, prêtre maronite, a été nommé à la présidence de Caritas Liban suite à la réunion, vendredi dernier, du bureau de la présidence du conseil des patriarches catholiques au Liban, sous la direction du chef de l'Église maronite Béchara Raï, a annoncé l'Agence Fides lundi.

Le père Karam, 47 ans et natif de Jbeil, était déjà directeur national des œuvres pontificales missionnaires au Liban. Il prendra formellement ses fonctions le 1er avril prochain pour un premier mandat de trois ans.

"J'espère être à la hauteur de cette grande responsabilité", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "Je sais que m'attend un engagement important et j'espère être à la hauteur de cette mission au service de ceux qui souffrent et sont en difficulté. Les patriarches eux-mêmes, en donnant la nouvelle de la nomination, ont fait explicitement référence au drame des réfugiés syriens. Nous espérons pouvoir les aider et faire arriver à tous la paix et l'amour du Christ. Je demande pour tout cela les prières de tous. J'en ai vraiment besoin".

Le père Simon Faddoul, prédécesseur du père Karam à la tête de Caritas Liban, avait été nommé premier exarque apostolique maronite pour l'Afrique centrale et orientale le 13 janvier dernier.



Envoyé de mon Ipad 

samedi 1 février 2014

Nomination du père Paul Karam à la tête de Caritas Liban


لبنان: تعيين الخوري بول كرم رئيساً لرابطة كاريتاس
بيان إجتماع مجلس الرّئاسة لمجلس البطاركة والاساقفة الكاثوليك في لبنان – بكركي، الجمعة 31 كانون الثاني 2014

بكركي, 31 يناير 2014 (زينيت) - بدعوة من صاحب الغبطة والنّيافة الكردينال مار بشارة بطرس الراعي، رئيس مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان ، عقد مجلس الرّئاسة لمجلس البطاركة والاساقفة الكاثوليك في لبنان إجتماعاً عند الحادية عشرةَ من قبل ظهر اليوم الجمعة في 31 كانون الثاني 2014، في الصرح البطريركيّ في بكركي. ترأس البطريرك الراعي الإجتماع بحضور أصحاب الغبطة، غريغوريوس الثّالث لحام بطريرك أنطاكية وسائر المشرق والإسكندريّة وأورشليم للرّوم الملكيّين الكاثوليك، مار إغناطيوس يوسف الثّالث يونان بطريرك السّريان الكاثوليك الأنطاكيّ، ونرسيس بيدروس التّاسع عشر، كاثوليكوس بطريرك كيليكيا للأرمن الكاثوليك، وشارك في الإجتماع المطران بولس الصيّاح رئيس الهيئة التّنفيذية لمجلس البطاركة والأساقفة، والخوراسقف وهيب الخواجة أمين عام المجلس.

بدايةً رُفعَت الصّلاة، ثمّ رحّب رئيس المجلس بالحضور ودعاهم إلى مناقشة الموضوعين المطروحَيْن على جدول الأعمال.

بحث الآباء في مسألة تعيين رئيس لرابطة كاريتاس لبنان بعد شغور المنصب بتعيين رئيس الرّابطة الحاليّ الخوراسقف سيمون فضّول، إكسرخوسا على إفريقيا للموارنة وذلك وفقاً للمادّة 84 من نظام رابطة كاريتاس الدّاخليّ، فاطّلعوا على أسماء الأشخاص المقترحين مع سيَرهم الذّاتيّة، وتداولوا في دور الرّابطة في المرحلة الرّاهنة وما تفرضه من حاجات واهتمامات، خصوصاً وأنّ المتطلّبات الإجتماعيّة تتضاعف بوجود النّازحين السّوريّين على أرض الوطن.

وبعد التّداول قرّروا تعيين الخوري بول كرم المدير الوطنيّ للأعمال الرّسوليّة البابويّة، رئيساً لرابطة كاريتاس لبنان بدءاً من أوّل نيسان 2014 حتّى انعقاد دورة المجلس العاديّة للعام 2017.

بعد ذلك، نظر الآباء في المواضيع الّتي اقترحها أعضاء المجلس في استطلاع الرّأي المعمول به في ختام الدّورة الماضية بهدف اختيار موضوع الدّورة المقبلة. وبعد التّداول، قرّروا اختيار موضوع "العائلة" عنواناً لدورة المجلس العاديّة السّنويّة للعام 2014، وهو: "العائلة في لبنان: رسالتها واقعها وخدمة الكنيسة".

ألخوري بول كرم: هو من مواليد قرطبا قضاء جبيل في 24 شباط 1967.

درس الحقوق والعلوم السّياسيّة في جامعة الحكمة _ بيروت، والجامعة اللّبنانيّة – جلّ الدّيب.

أنهى دراسة اللاّهوت والفلسفة في المدرسة البطريركيّة المارونيّة – غزير، وفي جامعة الرّوح القدس – الكسليك. (1998_1994).

سيمَ كاهناً في 5 آب 1995. وخدم عدّة رعايا في أبرشيّة جبيل المارونيّة ثمّ في عدد من بلدان الإنتشار، وأسّس رعيّة الجاليات الشّرقيّة في نيجيريا والبنين، وفي السّويد.

حازَ على ماجيستير في التّعليم المسيحي ورعويّة الشّبيبة في الجامعة السّاليزيانيّة الحبريّة – روما (2001) ودراسات عليا للدّكتوراه في اللاّهوت الرّعويّ من المعهد الكاثوليكيّ – باريس (2003) وجامعة مارك بلوخ _ ستراسبورغ (2004).

أستاذ ومنسّق التّعليم المسيحي ومرشد روحي في عدّة مدارس

أستاذ محاضر في جامعة الحكمة – بيروت،  وفي العديد من مراكز التّنشئة المسيحيّة منذ 2006.

شغل عدّة مناصب في أبرشيّة جبيل، وانتُخبَ عضواً في عدّة لجان أسقفيّة، ومديراً وطنيّاً للأعمال الرّسوليّة البابويّة في لبنان. منذ 2006

Syrie : Hommage aux otages et appels à leur libération - Aleteia-31-1-2014

Syrie : Hommage aux otages et appels à leur libération


31/01/2014

Il y a un an, le 9 février, les prêtres Mikael Kayal, arménien, et Maher Mahfouz, syro-orthodoxe, étaient enlevés à Alep, où seront également enlevés deux archevêques orthodoxes deux mois plus tard, le Métropolite Boulos Yazge, et Mgr Youhanna Ibrahim (22 avril). En décembre dernier, c'est un groupe de 12 religieuses orthodoxes du monastère de sainte Thècle qui était kidnappé à Maaloula, au milieu des montagnes de Qalamun, entre Damas et Homs.
 
Pour tous ces « chers frères et sœurs », la communauté du Collège pontifical arménien à Rome souhaite une libération immédiate et  invite les chrétiens à une journée de prière, le 16 février prochain,  pour marquer leur soutien à « toutes les victimes innocentes » du conflit syrien. Une messe sera célébrée ce jour-là à l'église arménienne saint-Nicolas-de-Talentino, à Rome, à l'initiative du Collège pontifical arménien (cf. Zenit).
 
Mais en juillet dernier, disparaissait aussi en Syrie le père jésuite italien Paolo Dall'Oglio, symbole du dialogue entre chrétiens et musulmans. Celui-ci était parti dans le nord de la Syrie pour tenter, entre autres, de négocier la libération des deux évêques. Mercredi dernier, une journée de prière a été organisée pour sa libération et celle de tous les autres détenus en Syrie : à Paris, Lyon, Marseille, Rome, Milan, Bologne, Beyrouth, Souleymanié (nord de l'Irak), Dubaï et Doha, Berlin, Londres, La Haye, Genève, Grenoble, Strasbourg, Bruxelles, Montréal, selon les organisateurs, membres du collectif formé d'anciens de sa communauté, Al-Khalil.
 
Très connu en Syrie pour ses prises de positions courageuses, Paolo Dall'Oglio y avait fondé une communauté dans un ancien monastère à Mar Moussa, avant d'être invité par le régime Assad à quitter la Syrie en 2012. Mais à la demande de sa famille, cette journée de veille et de prière devait commémorer l'activité humanitaire du prêtre, sans mettre l'accent sur son engagement politique.
 
« Nous n'avons pas de nouvelles du père Dall'Oglio. Tant de voix circulent dont on ne peut vérifier la véracité. D'ici quelques semaines, douze mois auront passé depuis l'enlèvement de deux autres prêtres, près d'Alep, catholique arménien et grec catholique. Dans trois mois, cela fera un an que deux évêques orthodoxes ont été enlevés. De toutes ces personnes, nous n'avons hélas aucune nouvelle », a commenté mercredi sur Radio Vatican le nonce à Damas, Mgr Mario Zenari, soulignant que « des milliers de personnes sont kidnappées » en Syrie pour des motifs souvent crapuleux.
 
« La libération des otages, une exigence pour la paix » : c'est le cri lancé, au nom de  toute l'Église orthodoxe russe, par le patriarche Cyrille de Moscou aux  participants à la conférence de Genève II pour la paix en Syrie, qui s'est ouverte le 22 janvier 2014 à Montreux, en Suisse. Selon lui, le premier pas vers la paix et la stabilité doit être « la libération des otages et l'empêchement de toute profanation des sanctuaires religieux, des monuments culturels et historiques », rapporte Radio Vatican. Pour lui « leur libération immédiate serait un témoignage probant de la bonne volonté de l'opposition dans la recherche de la paix et de la concorde sur le sol syrien ».
 
« Rappelez-vous, a-t-il lancé aux participants, il est facile de détruire un monde, mais panser les blessures d'une guerre peut durer des décennies, et les vies humaines ne seront jamais rendues. Tout pas vers la réconciliation, vers le rétablissement de l'ordre et la mise en place d'une nouvelle prospérité sera béni de Dieu ».
 
La Syrie, a-t-il insisté, « doit rester un Etat où les droits et la dignité des représentants de tous les groupes nationaux, ethniques et religieux sont respectés », et donc un pays où « la sécurité et la liberté religieuse des chrétiens qui vivent au Moyen-Orient depuis plus de deux mille ans et qui font partie intégrante de la société syrienne, doit leur être absolument garantie, au même titre que celles des autres habitants du pays ».
 
Le patriarche Cyrille de Moscou a prié les participants à la conférence de Genève II de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir « l'arrêt immédiat et inconditionnel des opérations militaires et la mise en place d'un dialogue entre tous les Syriens », et appelé « tous les hommes de bonne volonté à faire leur possible pour arrêter l'escalade de la violence en Syrie" en à cesser d'apporter un soutien financier ou militaire extérieur à ces groupes. « J'appelle, a-t-il conclu,  à laisser le peuple syrien décider lui-même la voie qu'il souhaite prendre ».
 
Rappelons que parmi les otages en Syrie, figurent aussi quatre journalistes français : Didier François (grand reporter à Europe 1) et Edouard Elias (photographe) sont retenus en Syrie depuis 240 jours. Nicolas Hénin (Le Point, Arte) et Pierre Torres (photographe indépendant) depuis plus de 200 jours.



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vendredi 31 janvier 2014

Bkerké publiera une charte nationale début février - L'Orient-Le Jour-29-1-2014

Bkerké publiera une charte nationale début février

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a annoncé hier que « Bkerké publiera une charte nationale à l'issue de la réunion mensuelle des évêques maronites et qui se tiendra le mardi 5 février ». « Cette charte, a-t-il dit lors de ses entretiens, aura pour base les constantes, les appréhensions et les priorités nationales ». « Le travail pour l'élaboration de ce document a commencé en août, à l'issue de longues réunions avec les leaders libanais », a-t-il poursuivi.
Mgr Raï, qui a qualifié la situation interne libanaise « d'extrêmement dangereuse », a mis l'accent sur « le rôle qui devrait être joué par les chrétiens dans la région ».
Le patriarche maronite a eu par ailleurs une longue journée d'audiences hier.
Il s'est ainsi réuni avec l'ancien ministre Farid Haïkal el-Khazen, qui était accompagné d'Élias el-Khazen. Mgr Raï a souhaité que « les leaders libanais aient comme priorité les intérêts du Liban et puissent former rapidement un nouveau gouvernement ».
Il s'est également entretenu avec le député Henri Hélou qui a mis l'accent sur « le dialogue et la coordination entre toutes les parties afin d'épargner au Liban le pire ».
Également parmi les visiteurs de Bkerké, le président du conseil municipal de Byblos, Ziad Hawat, l'ancien ministre Roger Dib et le président de la Fondation du patriarche Sfeir, le Dr Élias Sfeir.



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La France est le premier fournisseur de jihadistes pour la Syrie

http://conso.webmanagercenter.com/2014/01/30/jihad-en-syrie-une-aventure-qui-commence-sur-internet/
Le phénomène inquiète: la France est le premier fournisseur de jihadistes pour la Syrie

Jihad en Syrie: une aventure qui commence sur internet

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Le jihad en Syrie suscite de nombreuses vocations parmi de jeunes Français qui, au terme d'un processus d'autoradicalisation sur le net, lâchent famille et école pour tenter une aventure individuelle et souvent improvisée, déconnectée des filières de recrutement, selon des experts.

L'affaire des deux Toulousains de 16 et 15 ans qui avaient quitté début janvier l'école pour aller faire la guerre en Syrie, avant d'être récupérés en Turquie, a mis en lumière le nombre croissant de candidats européens au jihad.

Le phénomène inquiète: la France est le premier fournisseur de jihadistes pour la Syrie, devant la Grande-Bretagne, la Belgique et l'Allemagne, selon Alain Rodier, directeur de recherche chargé du terrorisme et du crime organisé au Centre français d'études sur le renseignement (CF2R).

Filières afghanes, tchétchènes, irakiennes… les services de lutte antiterroriste ont déjà été confrontés à l'attrait de jeunes Français pour la Guerre sainte. Mais « aujourd'hui, il est très difficile de monter un réseau de recruteurs dans les mosquées ou dans les prisons en raison des surveillances » effectuées par le renseignement intérieur, assure Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université du Mirail, à Toulouse.

Dès lors, le conflit syrien suscite une nouvelle forme d'engagement: « les jeunes eux-mêmes se convainquent d'aller en Syrie. C'est une aventure individuelle – parfois avec quelques copains -, et souvent improvisée dans laquelle internet joue un rôle important dans leur fanatisation », explique Alain Rodier.

Au départ, la plupart des jihadistes en herbe ne sont pas des « islamistes convaincus », ils ne sont parfois même pas musulmans, souligne M. Guidère. Mais « à l'image d'ados obsédés par le foot ou un chanteur, ces jeunes s'intéressent de manière obsessionnelle au conflit syrien ».

Si les filières de recrutement sont donc hors-jeu, un agent de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) souhaitant garder l'anonymat estime toutefois que les écoles coraniques, certaines mosquées ou l'entourage peuvent orienter les jeunes vers Internet. L'un des deux Toulousains, qui a un oncle salafiste, était d'ailleurs guidé vers des sites radicaux par des membres de son entourage, précise une source proche du dossier.

Accès facile et pas cher

Au commencement, il y a des mots clés tapés sur les moteurs de recherche: Syrie, Alep. Les jeunes tombent sur des sites tels qu'Ansar Al-Haqq, référence de la mouvance islamiste radicale en France, qui explique notamment comment améliorer sa condition physique avant d'aller au combat. Il est à ce titre étroitement surveillé par les experts de la DCRI. La toile regorge aussi de milliers de vidéos montrant des cadavres d'enfants et des civils qui agonisent, avec parfois des appels à la Guerre sainte.

« Ces jeunes en questionnement identitaire veulent faire quelque chose par rébellion (…). Ils se sentent alors investis d'une mission », explique M. Guidère. Cette mission, c'est d'abord combattre « le pouvoir de Bachar Al-Assad désigné comme le mal absolu par les Occidentaux », commente M. Rodier.

Les jeunes sont encouragés dans leur projet par un accès facile et pas cher au théâtre de guerre. Avec 200 euros et une carte d'identité, ils se rendent en bus ou en avion en Syrie via la Turquie. Et pour les mineurs munis d'un passeport – comme ce fut le cas des deux Toulousains – il n'y a plus d'autorisation de sortie de territoire nécessaire sauf conflit et contestation familiale.

Les apprentis guerriers convergent ensuite vers la province du Hatay, zone frontalière où les passeurs les conduisent aux jihadistes. La contrepartie de leur enrôlement, « c'est leur endoctrinement et donc leur conversion au jihadisme », selon M. Guidère.

Les femmes sont-elles concernées? Une étudiante des Mureaux (Yvelines) serait récemment partie offrir ses services sexuels aux jihadistes, mais pour M. Rodier, il ne s'agit que « de cas isolés ».

L'agent de la DCRI estime à 450 le nombre des Français qui seraient allés combattre en Syrie, en seraient revenus ou seraient morts au combat. Parmi eux, une douzaine de mineurs ont effectué le voyage syrien.

Cet afflux représente un « grand danger », selon le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui concède que Français et Européens peuvent être « dépassés par ce phénomène », vu son ampleur.

« Beaucoup d'entre eux reviennent ou sont susceptibles de revenir en France, pour se faire soigner, pour les vacances ou parce qu'ils n'avaient pas réussi à s'acclimater au pays », s'alarme de son côté l'agent de la DCRI, confirmant l'importance du nombre des Français en Syrie, bien supérieur à celui constaté en Afghanistan.

A l'instar de Mohamed Merah qui avait à son retour du Pakistan tué sept personnes au nom du Jihad, ces Français peuvent-ils retourner les armes contre leur pays? « La France n'est pas, pour le moment, leur ennemi principal, car elle a soutenu la révolte contre le clan al-Assad, estime M. Rodier. Mais, cela pourrait rapidement changer, notamment si la rébellion se sent +trahie+ par la France ».

[30/01/2014 06:52:22] Paris (AFP)



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jeudi 30 janvier 2014

World Interfaith Harmony Week

World Interfaith Harmony Week

The World Interfaith Harmony Week was first proposed at the UN General Assembly on September 23, 2010 by H.M. King Abdullah II of Jordan. Just under a month later, on October 20, 2010, it was unanimously adopted by the UN and henceforth the first week of February will be observed as a World Interfaith Harmony Week.

The World Interfaith Harmony Week is based on the pioneering work of The Common Word initiative. This initiative, which started in 2007, called for Muslim and Christian leaders to engage in a dialogue based on two common fundamental religious Commandments; Love of God, and Love of the Neighbour, without nevertheless compromising any of their own religious tenets. The Two commandments are at the heart of the three Monotheistic religions and therefore provide the most solid theological ground possible.

The World Interfaith Harmony Week extends the Two Commandments by adding 'Love of the Good, and Love of the Neighbour'. This formula includes all people of goodwill. It includes those of other faiths, and those with no faith.

The World Interfaith Harmony Weekprovides a platform—one week in a year—when all interfaith groups and other groups of goodwill can show the world what a powerful movement they are. The thousands of events organized by these groups often go unnoticed not only by the general public, but also by other groups themselves. This week will allow for these groups to become aware of each other and strengthen the movement by building ties and avoiding duplicating each others' efforts.

With over 300 Letters of Support, and 200 registered events in over 40 countries, all organized in little over 3 months, the first World Interfaith Harmony Week was a success. The second year was an even greater success with over 300 events held worldwide.

It is hoped that this initiative will provide a focal point from which all people of goodwill can recognize that the common values they hold far outweigh the differences they have, and thus provide a strong dosage of peace and harmony to their communities.

World Interfaith Harmony Week Resolution UNGA A/65/PV.34

The General Assembly, Recalling its resolutions 53/243 of 13 September 1999 on the declaration and programme of action relating to a culture of peace, 57/6 of 4 November 2002 concerning the promotion of a culture of peace and non-violence, 58/128 of 19 December 2003 on the promotion of religious and cultural understanding, harmony and cooperation, 60/4 of 20 October 2005 on a global agenda for dialogue among civilizations, 64/14 of 10 November 2009 on the Alliance of Civilizations, 64/81 of 7 December 2009 on the promotion of interreligious and intercultural dialogue, understanding and cooperation for peace and 64/164 of 18 December 2009 on the elimination of all forms of intolerance and discrimination based on religion or belief,

Recognizing the imperative need for dialogue among different faiths and religions in enhancing mutual understanding, harmony and cooperation among people,

Recalling with appreciation various global, regional and subregional initiatives on mutual understanding and interfaith harmony including the Tripartite Forum on Interfaith Cooperation for Peace, and the initiative "A Common Word",

Recognizing that the moral imperatives of all religions, convictions and beliefs call for peace, tolerance and mutual understanding,

  1. Reaffirms that mutual understanding and interreligious dialogue constitute important dimensions of a culture of peace;
  2. Proclaims the first week of February of every year the World Interfaith Harmony Week between all religions, faiths and beliefs;
  3. Encourages all States to support, on a voluntary basis, the spread of the message of interfaith harmony and goodwill in the world's churches, mosques, synagogues, temples and other places of worship during that week, based on love of
    God and love of one's neighbour or on love of the good and love of one's neighbour, each according to their own religious traditions or convictions;
  4. Requests the Secretary-General to keep the General Assembly informed of the implementation of the present resolution.


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Jordanie :Semaine de l'harmonie entre les religions -zenit 29/1/2014


اطلاق فعاليات أسبوع الوئام بين الأديان
الأب بدر : هذا الأسبوع : هاشمي الفكر ، أردني المنشأ ، عالمي التطبيق

بقلم نانسي طوباسي

الأردن, 29 يناير 2014 (زينيت) - قال مدير المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام في المملكة الأب رفعت بدر : انه عندما شاهد العالم جلالة الملك عبدالله الثاني ابن الحسين، ترافقه جلالة الملكة رانيا العبد الله، يقفان مع قداسة البابا بندكتس السادس عشر في أيار 2009 ، على مطل نهر الأردن المبارك، لوضع حجر الأساس لكنيسة معموديّة السيّد المسيح، عرف العالم أجمع أنّ الأردن حالة فريدة، وأنّ إطلالة قائد عربي لتدشين كنيسة هو علامة ودلالة ملموستان على أنّ حريّة العبادة في الأردن ، والمكفولة في الدستور، هي ليست حبراً على ورق ، بل هي واقع يومي معاش، ينعم تحت مظلته جميع المواطنين، بحريّة أداء الشعائر الدينية ، وبحريّة بناء المساجد والكنائس، وبالتالي فإنّهم يعملون بعيشهم المشترك على خدمة مجتمعهم وقيادتهم ووطنهم.

واضاف الاب بدر في كلمة له في اطلاق فعاليات الاسبوع العالمي للوئام بين الاديان ، في ندوة في كنيسة الفادي الانجيلية الاسقفية في عمان، بالتعاون مع المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام، ليس على الأردن بجديد أن نقول بأنّه راعي المبادرات الخلاقة والفريدة في عالم الحوار والتقارب بين الأديان ، أو بين أتباع الديانات، على مستوى الأردن ، وكذلك في العالم أجمع. فمنذ زيارة البابا بولس السادس عام 1964، اي قبل خمسين عاما،  إلى المملكة واستقباله من الملك الحسين بن طلال رحمه الله ، متزامنا مع استقبال شعبي حاشد ، كان الأردن وما زال فاتحا ذراعيه ليكون قدوة وأنموذجاً يُحتذى في كل أصقاع الأرض.

وقال الاب بدر هذه السنة نحيي الاسبوع الرابع للوئام بين الاديان ، في الأسبوع الأوّل من شهر شباط الذي جاء بعد الاقتراح الذي تقدم به جلالة الملك عبدالله الثاني المعظم على منبر الأمم المتحدة، في الثالث والعشرين من أيلول 2010، فتبنّته الدول الأعضاء في الجمعية الأممّية بالإجماع وأقرّته في العشرين من تشرين ثاني 2010 ، وهكذا نشأ الأسبوع الأول من شباط أسبوعاً سنوياً للوئام بين الأديان ، هاشميّ الفكر وأردنيّ المنشأ وعالميّ التطبيق، وهو سيؤسس بإذن الله لعلاقات طيبة متميّزة بين أتباع الديانات الذين يتعاونون معاً لتنمية المجتمعات ولخدمة الإنسانية.

وقال الاب رفعت بدر  انّ هذه السنة 2014 مميزة لاحياء هذا الاسبوع، بمناسبة عدة مصادفات وذكريات تاريخية هامة ، تستوجب التوقف عندها ، وهي : مرور  50 عاماً على زيارة البابا بولس السادس الى المملكة ، و 20 عاماً على إنشاء العلاقات الدبلوماسية بين الأردن والفاتيكان، و 50 عاماً على إنشاء المجلس البابوي للحوار بين الأديان الذي يدير فيه المكتب المختص للحوار بين المسلمين والمسيحيين ، الكاهن الاردني خالد عكشة .واشار كذلك الى ان هذا العام يحتفل الاردن بمرور  10 سنوات على إطلاق رسالة عمّان التي اعطت للعالم الصورة الصحيحة عن الاسلام والمسلمين ، مشيرا في الوقت ذاته الى ذكرى  5 سنوات على زيارة البابا بندكتس السادس عشر. وكذلك الى 10 سنوات على تأسيس مركز سيدة السلام للأشخاص ذوي الإعاقة والذي يهتم بخدمة الانسان بدون تمييز. وعبّر عن أمله، كناطق اعلامي رسمي، لزيارة قداسة البابا فرنسيس،  في ان تسهم الزيارة البابوية المعلنة في ايار المقبل، الى الاردن والاراضي المقدسة، في دفع عجلة الحوار والوئام ، من اجل السلام والعدالة وكذلك للتخفيف من الفقر العالمي ، الامر الذي يركز عليه قداسة الضيف الكبير.

وكان القس الكنن فائق حداد، راعي الكنيسة قد رحب باشماركين في الندوة ، واشار الى اهمية هذا الاسبوع الذي يصدر للعالم الانموذج الاردني الراقي والمميز في التعامل بين اتباع الديانات، ليس في الاردن فحسب ، بل وفي العالم اجمع ، واشار الى عدد من المبادرات التي اطلقها الاردن واصبحت عالمية ، مثل رسالة عمان واسبوع الوئام ، ورسالة كلمة سواء.

بدروه، تحدّث في الندوة الدكتور عامر الحافي ، استاذ الشريعة في جامعة ال البيت ، ونائب مدير المعهد الملكي للدراسات الدينية ، وقال بانّ المحبة هي السبيل للعيش المشترك ،  وإنّ الاختلاف لا يعني الخلاف ، وهنالك أساس الوحدة والحكمة من إيجاده وهي التعارف والرحمة والوئام، مبينا ان جوهر الدين أن يكون محبة وسلاما وتفاهما بين اتباع الاديان المتعددة التي تشكل فسيفساء واحدة في النسيج الاجتماعي ، على المستويات المحلية والعالمية . واشار الى الرسالة السمحة التي يحملها الدين ، ولا يجوز نسبة اي اعمال قتل وتدمار الى الدين، كون الدين رحمة وسلام ووئام ، وما كان ابدا عامل خصام وفرقة بين الناس.

وعرضت السيدة سهيلة حباشنة، مدرّسة الاجتماعيات والدين الاسلامي في مدرسة البطريركية اللاتينية في الوسية – الكرك، بعض قصص التلاحم والعيش المشترك بين السكان، مشيرة الى كون الكرك صورة عن الأردن الكبير ، في تلاحم سكانه وتعاضدهم وعملهم المشترك  في خدمة مجتمهم الاردني الواحد، في ظل القيادة الهاشمية الحكيمة .

وجرى حوار بين الحضور والمتحدثين ، اشاروا الى ضرورة البدء باصلاح المناهج التربوية ، لتتلاءم مع اسباب الوئام بين اتباع الديانات، وكذلك طالبوا ان يقوم الاعلام بمسؤوليات اكبر ، في مجال التوعية على الاحترام المتبادل . ورفع المشاركون بطاقة تهنئة الى جلالة الملك ، بمناسبة عيده الميمون، مقدرين خطوة جلالته الحكيمة في اعلان اسبوع الوئام بين الاديان ، ليكون عالميا . 

mercredi 29 janvier 2014

Appel du Patriarche GrégoireXIII Lahham aux réfugiés syriens de ne pas quitter la région



البطريرك غريغوريوس الثالث يدعو اللاجئين السوريين الى البقاء في المنطقة
خوفًا من عدم عودتهم اليها

بقلم نانسي لحود

سوريا, 28 يناير 2014 (زينيت) - أعلن البطريرك غريغوريوس الثالث أن نقل اللاجئين السوريين الى الغرب ليس هو الحل للمشكلة، وبرأيه يمكن القيام بالكثير من أجل مساعدة النازحين أينما كانوا. متعاطفًا مع اللاجئين الذين يبحثون عن حياة في الغرب حث البطريرك على إنشاء برامج مساعدة سواء داخل سوريا أو خارجها لتمكينهم من البقاء في المنطقة.

ضم البطريرك صوته لصوت العديد من القادة المسيحيين مطالبًا ببقاء النازحين في المنطقة، مسلمًا جدلا بأنهم قد لا يعودون ان أتيح لهم اللجوء في المملكة المتحدة وأستراليا مثلا... ففي مقابلة له مع عون الكنيسة المتألمة عاد البطريرك وأكد أنه من الأفضل مساعدة المحتاجين داخل البلد أو داخل المنطقة وليس دعوتهم الى الخروج منها." واضاف "بالطبع، لا يمكننا أن نقرر بأنفسنا كيف ستكون استجابة شعبنا، فالمعاناة كبيرة جدا، ولكن الجواب الحقيقي هو توفير مزيد من المساعدة في البلد وليس خارجه. ولكن إن أرادوا الرحيل فنحن بالطبع نتفهم ذلك."

جاء حديث البطريرك هذا بعيد تصريح وزير الخارجية البريطاني الذي أعلن فيه أن الحكومة البريطانية تعمل على خطة قبول اللاجئين السوريين في البلاد، ولكن يبقى الجهد الرئيسي في محاولة مساعدتهم في سوريا وحولها. وقال البطريرك غريغوريوس أنه على الرغم من الضغوط الساحقة على الأردن وتركيا والدول الأخرى المجاورة، فإنه لا يزال من الممكن تكثيف برامج المساعدات هناك.

ناشد البطريرك المزيد من المساعدة شارحًا أن الوضع يزداد سوءًا ومستوى المعاناة يفوق ما يتم تقديمه من مساعدات...وشدد البطريرك، الذي أطلق في وقت سابق من هذا الشهر حملة الصلاة الدولية لنجاح جنيف 2 على أنه من المهم "الحفاظ على الصلاة والتسلح بالأمل" على الرغم من النكسات في المناقشات. وزاد على ذلك قائلا: "انه حقا لأمر مهم أن يكون للولايات المتحدة وروسيا وأوروبا رؤية مشتركة واحدة، وهذا يمكن أن يساعد المجموعتين [الحكومة السورية والمعارضة] على المضي قدما."

Raï annonce le prochain lancement d'une charte nationale - L'Orient-Le Jour-28/1/2014

Raï annonce le prochain lancement d'une charte nationale

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a annoncé mardi le lancement le 5 février prochain d'une charte nationale, basée sur les constantes nationales.

Cette charte sera émise à l'issue de la réunion mensuelle des évêques maronites à Bkerké. Elle sera basée sur les "constantes nationales, les appréhensions et les priorités" des Libanais.

"Cette charte était en préparation depuis août dernier. Elle est le résultat de longues rencontres avec tous les responsables libanais, et après avoir entendu leurs appréhensions, leurs souhaits et les avoir discutés", a affirmé le patriarche Raï.

"La situation libanaise est très grave. Les chrétiens doivent jouer leur rôle surtout à la lumière des développements dans la région", a-t-il ajouté.

Mgr Raï a par ailleurs appelé les responsables politiques à faciliter la formation d'un gouvernement rassembleur.



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Une journée de prière pour le Père Dall'Oglio - Radio Vaticana

Une journée de prière pour le Père Dall'Oglio - Radio Vaticana

Une journée de prière sera organisée le 29 janvier à travers le monde pour soutenir le prêtre italien Paolo Dall'Oglio, porté disparu depuis le 30 juillet 2013 en Syrie. Cette initiative émane de nombreuses associations proches du Père jésuite, qui a œuvré de nombreuses années entre la Syrie et l'Irak. Aucun rassemblement de prière n'est prévu au Vatican.

Six mois après son enlèvement, le Père Paolo Dall'Oglio sera au cœur d'une journée de prière internationale, à l'initiative de la communauté Al-Khalil, fondée par le jésuite italien en Syrie, avant la guerre civile. Le projet de prière a été repris par plusieurs groupes proches d'Al-Khalil et des rassemblements sont prévus partout dans le monde à Paris, Rome, Beyrouth ou encore à Sulaymānīyah en Irak.

Rien de prévu au Vatican

A la demande des amis et de la famille du Père Dall'Oglio, cette journée de prière en solidarité avec toutes les personnes enlevées en Syrie commémorera l'activité humanitaire et apostolique du prêtre italien. Il ne devrait aucunement être fait référence au combat politique du Père jésuite.

Le Père Dall'Oglio aurait été enlevé près de Raqqa, dans le Nord de la Syrie, le 30 juillet 2013, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays pour soutenir la rébellion. L'information n'a jamais été confirmée officiellement par le régime syrien ou le Vatican. (Apic/Imedia)


Photo: le Père Dall'Oglio


Envoyé de mon Ipad 

mardi 28 janvier 2014

Syrie: un jésuite néerlandais appelle à l'aide sur YouTube depuis Homs - La Libre.be

Syrie: un jésuite néerlandais appelle à l'aide sur YouTube depuis Homs

AFP Publié le - Mis à jour le 

VIDÉO
INTERNATIONAL Découvrez la vidéo sur le site de nos confrères de RTL Nieuws.

Un religieux néerlandais a lancé un appel à l'aide sur internet depuis Homs assiégée, assurant que la situation y est devenue "intolérable" et que la ville syrienne avait un besoin urgent de nourriture et de matériel médical.

"Le plus grand problème est la faim car les gens ne trouvent pas à manger", a assuré dans une vidéo placée sur YouTube le père Frans van der Lugt, dont l'identité a été confirmée à l'AFP par le secrétariat des provinces jésuites des Pays-Bas et de Flandre.

Souvent considéré comme le foyer de la contestation en Syrie, Homs a payé au prix fort son opposition à Bachar al-Assad. Les quartiers rebelles sont assiégés depuis juin 2012 par l'armée qui les bombarde régulièrement et des milliers de Syriens y vivent dans des conditions épouvantables.

"Musulmans et chrétiens, nous vivons dans des conditions difficiles et pénibles, nous souffrons beaucoup mais surtout de la faim", souligne le religieux néerlandais de 75 ans.

Lors des négociations de paix à Genève, le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi, a obtenu dimanche du régime la promesse de laisser les femmes et les enfants quitter le centre de Homs où ils sont assiégés depuis des mois.

La vidéo, d'une durée de deux minutes et 40 secondes, représente M. Van der Lugt, dans ce qui semble être une église, au milieu de panneaux jaunes sur lesquels on lit : "huit cas de personnes mortes de faim", "100 cas de personnes ayant besoin d'opérations urgentes", "250 familles sur le point de mourir de faim" et "mourir de faim est plus douloureux que les armes chimiques".

Ces pancartes jaunes sont identiques à celles utilisées dans une campagne récente lancée par des militants afin d'attirer l'attention sur la situation dans la ville.

"Il est impossible de continuer comme cela, nous avons besoin d'une aide véritable et nos problèmes doivent être pris en compte, nous sommes enfermés depuis un an et demi", a également déclaré Frans van der Lugt, qui réside en Syrie depuis 1966.

Bien connu des habitants de Homs, "Père Francis" est resté à Homs "pour aider les chrétiens à continuer leur vie religieuse, dirigeant dans la prière des chrétiens de tous bords", a assuré à l'AFP un activiste de Homs, Yazan.

"Il est l'unique prêtre à être resté à Homs et il aide les chrétiens à résoudre leurs problèmes quand quelque chose leur arrive", a ajouté Yazan, via internet.

Frans van der Lugt, également psychothérapeute, a notamment créé en 1980 un centre pour le développement de l'agriculture qui aura accueilli en 2000 une quarantaine de jeunes gens souffrant d'un handicap mental, indique le site des Jésuites.

"Nous aimons la vie et nous ne voulons pas mourir ou nous noyer dans un océan de mort et de douleur", affirme également Frans van der Lugt.




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