Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 7 avril 2014

Raï : Parler de vide présidentiel, c’est faire affront à la dignité des Libanais - L'Orient-Le Jour

Raï : Parler de vide présidentiel, c'est faire affront à la dignité des Libanais - L'Orient-Le Jour

7/4/2014-Raï : Parler de vide présidentiel, c'est faire affront à la dignité des Libanais

Raï : Assurer le quorum et élire un président est un engagement à la fois national et éthique. Photo Émile Eid

Bkerké

Le chef de l'Église maronite exhorte à nouveau les députés à « ne pas jouer avec l'échéance présidentielle ».

Le chef de l'Église maronite, le patriarche Béchara Raï, a exhorté hier le président de la Chambre Nabih Berry « à convoquer l'Assemblée en collège électoral aussitôt que les séances consacrées au vote des projets et propositions de loi seront achevées, pour que se dégage, par des scrutins successifs et les consultations qui les accompagneront, la personne du futur chef de l'État ».
Quinze jours de la période constitutionnelle consacrée à l'élection d'un nouveau chef de l'État sont déjà passés, a noté au passage du patriarche Raï, qui a demandé aux députés « de ne pas jouer avec cette échéance qui est à la base des institutions de l'État libanais ».
« Parler de vide, insinuer que certains y travaillent à des fins inavouées, c'est faire affront à la dignité de la patrie et du peuple. C'est un aveu d'impuissance de la part des députés et des responsables. Assurer le quorum et élire un président est un engagement à la fois national et éthique », a dit le patriarche Raï.
Pour lui, le Liban a besoin d'un président qui soit « fort », « qui se distingue par sa moralité et l'exemplarité de sa conduite personnelle et professionnelle », d'un président « qui soit capable de consolider l'État et les institutions (...) de défendre la Constitution, le pacte national et les constantes ». Ce doit être aussi « un président capable de lutter contre la corruption, les détournements de fonds publics et le pillage du Trésor », a renchéri le chef de l'Église maronite. « Enfin un président qui soit fort de l'appui de sa propre communauté, exactement comme le décrit le Mémoire national publié par Bkerké. »

Pas d'effet rétroactif
Par ailleurs, le patriarche a répété dans son homélie que l'Église maronite déconseille l'octroi de tout effet rétroactif aux augmentations que la grille des traitements et salaires pourrait consentir aux enseignants dans le secteur privé. Tout en plaidant pour l'octroi de leurs « justes droits » aux catégories sociales concernées, le patriarche a demandé que le financement de la nouvelle échelle « ne grève par le Trésor ni les Libanais par un surcroît d'impôts, en pleine crise sociale ». Pour le patriarche, l'effet rétroactif mettra en difficulté certaines écoles et entraînera la fermeture d'autres, ce qui signifie des pertes d'emplois pour le corps enseignant.
Les écoles catholiques au Liban scolarisent presque le tiers des élèves enregistrés dans les écoles privées, soit quelque 190 000 élèves, précise-t-on.
Par ailleurs, le patriarche a réclamé que la loi 210 sur les communautés religieuses soit amendée pour éliminer l'inégalité fiscale qui règne en ce moment entre les communautés.

Critique sociale
Sur le plan social, le patriarche s'en est pris hier aux trois courants du relativisme, du consumérisme et de l'utilitarisme dont, a-t-il dit, « le monde est aujourd'hui la proie ». « Le relativisme, a-t-il précisé, met la vérité de côté et conduit l'être humain à n'accepter que les vérités qui lui conviennent (...) empêchant la liberté d'être au service de la vérité ; le consumérisme, lui, rend l'homme esclave du marché et de l'argent ; quant à l'utilitarisme, il assourdit l'homme à tout ce qui ne lui est pas immédiatement utile, et notamment à l'appel des nécessiteux. »

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Envoyé de mon Ipad 

Rahi se rend à Genève: Nous voulons un président fort connu pour ses valeurs morales et sa vie exemplaire - iloubnan.info

Rahi se rend à Genève: Nous voulons un président fort connu pour ses valeurs morales et sa vie exemplaire - iloubnan.info

7/4/2014-Rahi se rend à Genève: Nous voulons un président fort connu pour ses valeurs morales et sa vie exemplaire - iloubnan.info

Le patriarche maronite, Béchara Boutros Rahi, a quitté Beyrouth ce lundi matin pour Genève dans le cadre d'une visite qui s'étendra jusqu'à vendredi prochain durant laquelle il prononcera une conférence à l'invitation du représentant du Pape. Le patriarche rencontrera aussi le médiateur international Lakhdar Ibrahimi et la diaspora libanaise locale.

Avant son départ, le chef de l'église maronite a réitéré sa position concernant les élections présidentielles, remerciant le président de la Chambre, Nabih Berri, pour ses efforts et l'appelant à tenir une séance pour l'élection d'un nouveau président immédiatement après les séances législatives.

Le prélat a répété son refus du vide présidentiel, affirmant que le Liban a besoin d'un président "fort par ses valeurs morales, sa vie exemplaire, son objectivité et son histoire, un président qui croit en l'Etat et qui lui restitue sa dignité et aide les institutions à récupérer leur rôle."

Le patriarche a également souligné qu'un président fort c'est celui qui est "aimé par le peuple libanais et qui noue de fortes relations avec les pays occidentaux, régionaux et arabes."

Reste à savoir à quel candidat ce portrait peut correspondre.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 4 avril 2014

Persécution des Chrétiens au Moyen-Orient: Communiqué des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte - Patriarcat latin de Jérusalem

Persécution des Chrétiens au Moyen-Orient: Communiqué des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte - Patriarcat latin de Jérusalem

Persécution des Chrétiens au Moyen-Orient: Communiqué des Ordinaires Catholiques de Terre Sainte

logoACOHL

COMMUNIQUE- Le 2 avril 2014, les Ordinaires Catholiques de Terre Sainte et le Comité Justice et Paix ont publié un communiqué au sujet de la persécution des chrétiens au Moyen-Orient.

ASSEMBLEE DES ORDINAIRES CATHOLIQUES

DE TERRE SAINTE

COMITE JUSTICE ET PAIX

Les chrétiens sont-ils persécutés au Moyen-Orient ?

Persécution : Dans de nombreuses parties du monde occidental, ce mot est sur ​​toutes les lèvres. On ne cesse de dire qu'aujourd'hui les chrétiens sont persécutés au Moyen-Orient. Mais, que se passe-t-il réellement ? Comment, en tant que chrétiens et en tant qu'Eglise, parler en toute vérité et intégrité de la souffrance et de la violence qui sévit dans la région ?

Il ne fait aucun doute que les récents bouleversements du Moyen-Orient, d'abord appelés « printemps arabe », ont ouvert la voie à des groupes extrémistes et à de nouveaux rapports de force qui, au nom d'une interprétation politique de l'islam, font des ravages dans de nombreux pays , en particulier en Irak , en Egypte et en Syrie . Il ne fait aucun doute non plus que nombre d'extrémistes considèrent les chrétiens comme des infidèles, des ennemis, ou encore des agents de puissances étrangères hostiles ou comme une cible facile à extorquer.

Cependant, au nom de la vérité, nous devons souligner que les chrétiens ne sont pas les seules victimes de cette violence et de cette sauvagerie. Les musulmans laïques, tous ceux nommés «hérétiques», « schismatiques» ou simplement « non – conformistes » sont également attaqués et assassinés dans ce même chaos. Là où les extrémistes sunnites sont au pouvoir, les chiites sont massacrés. Là où les extrémistes chiites dominent, les sunnites sont tués. Oui, les chrétiens sont parfois touchés précisément parce qu'ils sont chrétiens, parce que leur foi est différente et parce qu'ils ne sont placés sous aucune protection. Cependant, en ces temps de violence où règnent la mort et la destruction, ils sont des victimes qui viennent s'ajouter à tous ceux, très nombreux, qui souffrent et qui meurent. Comme beaucoup d'autres, ils sont chassés de leurs maisons et deviennent réfugiés, partageant la même misère noire.

Ces soulèvements ont commencé parce que les peuples du Moyen-Orient rêvaient d'un nouvel âge de dignité, de démocratie, de liberté et de justice sociale. Les régimes dictatoriaux, qui auparavant garantissaient «l'ordre et la loi», mais au prix terrible de la répression militaire et policière, sont tombés. Avec eux, l'ordre qu'ils avaient imposé s'est écroulé. Les chrétiens vivaient dans une relative sécurité sous ces régimes dictatoriaux. Ils craignaient que, une fois le pouvoir autoritaire renversé, des groupes extrémistes semant le chaos prennent le dessus et s'emparent du pouvoir, au moyen de la violence et de la persécution. Par conséquent, certains chrétiens ont eu tendance à défendre ces régimes. Au lieu de cela, la fidélité à leur foi et leur préoccupation pour le bien de leur pays, auraient du peut-être les amener à parler beaucoup plus tôt, à dire la vérité et à en appeler aux réformes nécessaires, en vue de plus de justice et de respect des droits de l'homme, et à prendre position aux côtés de nombreux chrétiens et musulmans courageux qui ont su parler.

Nous comprenons parfaitement les peurs et les souffrances de nos frères et sœurs dans le Christ, qui ont perdu dans cette violence des membres de leur famille et ont été chassés de chez eux. Ils peuvent compter sur notre solidarité et nos prières. Pour certains, leur unique consolation et leur unique espérance se trouvent dans les paroles de Jésus : « Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la Justice : le Royaume des Cieux est à eux » (Mt 5,10). Néanmoins, la répétition du mot «persécution» dans certains milieux (pour désigner habituellement uniquement les souffrances endurées par les chrétiens aux mains de criminels qui se déclarent musulmans), sert aux extrémistes, chez nous comme à l'étranger, dont le but est de semer la haine et les préjugés, et de monter les peuples et les religions les uns contre les autres.

Chrétiens et musulmans doivent lutter ensemble contre les nouvelles forces de l'extrémisme et de la destruction. Tous les chrétiens et de nombreux musulmans sont menacés par ces forces qui cherchent à créer une société dépourvue de chrétiens et où seulement quelques musulmans agiront en maîtres. Tous ceux qui cherchent la dignité, la démocratie, la liberté et la prospérité sont attaqués. Nous devons être solidaires et parler haut et fort en vérité et en liberté.

Chacun d'entre nous, chrétiens et musulmans, doit également être conscient que le monde extérieur ne bougera pas réellement pour nous protéger. Les pouvoirs politiques locaux et internationaux cherchent leurs propres intérêts. C'est seuls que nous devons bâtir ensemble un avenir commun. Nous devons nous adapter à nos réalités, même face à la réalité de la mort, et nous devons apprendre ensemble à mettre fin à la persécution et à la destruction, afin de mener une vie nouvelle et digne dans nos propres pays.

Ensemble, nous devons unir nos voix à tous ceux qui rêvent comme nous d'une société dans laquelle musulmans, chrétiens et juifs seront citoyens égaux, vivant côte à côte, et construisant ensemble une société dans laquelle les nouvelles générations pourront vivre et prospérer.

Enfin, nous prions pour chacun, pour ceux qui joignent leurs efforts aux nôtres comme pour ceux qui cherchent à nous nuire ou même à nous tuer. Nous prions pour que Dieu leur permette de voir la bonté qu'Il a mise dans le cœur de chacun. Puisse Dieu transformer chaque être humain dans la profondeur de son cœur. Qu'Il nous permette d'aimer chaque être humain comme Dieu Lui-même l'aime,  Lui qui est le Créateur  et qui aime chacun. Notre seule protection est en notre Seigneur et comme Lui, nous offrons nos vies pour ceux qui nous persécutent, ainsi que pour ceux qui, avec nous, prennent position pour défendre l'amour, la vérité et la dignité.

Jérusalem, le 2 Avril 2014



Envoyé de mon Ipad 

Le siege patriarcal syriaque orthodoxe était et demeurera à Damas


Objet: telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne


telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo الكرسي البطريركي للسريان الارثوذكس كان وسيستمر في دمشق‏ ( تيلي لوميار). رسالتي بناء الانسان نحو محب...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo الكرسي البطريركي للسريان الارثوذكس كان وسيستمر في دمشق‏ ( تيلي لوميار).
telelumiere

jeudi 3 avril 2014

Les évêques maronites engagent les députés à respecter leur mandat constitutionnel - L'Orient-Le Jour

Les évêques maronites engagent les députés à respecter leur mandat constitutionnel - L'Orient-Le Jour

3/4/2014-Les évêques maronites engagent les députés à respecter leur mandat constitutionnel

Le collège épiscopal maronite réuni à Bkerké, sous la présidence du patriarche Raï, comme chaque premier mercredi du mois, a exhorté hier les députés à respecter leur mandat constitutionnel et à élire un nouveau président de la République dans le délai constitutionnel qui a commencé à courir, à partir du 25 mars.
Dans le communiqué qui a clôturé leur réunion, les évêques maronites ont commencé par dénoncer la tentative d'enlèvement de Semaan Atallah, évêque maronite de Deir el-Ahmar-Baalbeck, sur une route de la Békaa, et demandé au gouvernement, à l'armée et aux forces de sécurité « d'éradiquer le phénomène des prises d'otages crapuleuses ».
Ils se sont félicités ensuite de l'entrée en vigueur d'un plan de sécurité et de pacification de Tripoli, et pressé les hommes politiques « de l'appuyer pour en garantir le succès ». Parallèlement, ils ont interpellé les combattants et les ont exhortés « à ne plus servir de courroie de transmission à des combats extérieurs au Liban qui compromettent un long passé de convivialité », considérant que « toute allégeance mercenaire à l'étranger, aussi gagnante qu'elle apparaisse, est une perte irréparable pour la patrie et le peuple libanais ».
Les évêques ont exprimé leur estime pour les efforts déployés pour la remise en liberté des religieuses de Maaloula, et réclamé que l'on redouble d'effort pour obtenir la libération des deux évêques enlevés Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi, de tous les prêtres et otages de la guerre en Syrie, « ainsi que les détenus libanais dans les prisons syriennes », ce qui contribuera à « tourner une page pénible des relations libano-syriennes ».
Parallèlement, les évêques ont condamné les atteintes aux lieux de culte et aux vestiges archéologiques, « comme si l'on cherchait à effacer la mémoire de la Syrie ».

Le gouvernement
Les Libanais « placent leurs espoirs dans le nouveau gouvernement en cette étape délicate de l'histoire du Liban », poursuit le communiqué, et « jugent regrettables les manifestations qui paralysent les institutions et le cours normal de la vie, faute de solutions satisfaisantes pour tous à des problèmes comme la violence domestique contre les femmes, l'échelle des traitements et salaires, les journaliers d'EDL, etc. ».
Par ailleurs, ajoute le texte, le collège épiscopal réclame « la promulgation de la loi relative à l'égalité fiscale entre toutes les communautés, le plus vite possible ».

L'élection présidentielle
« L'entrée en vigueur du délai constitutionnel pour l'élection d'un nouveau chef de l'État, à six ans du centenaire de la proclamation du Grand Liban, engage la responsabilité de toutes les personnes concernées à respecter les dispositions de la Constitution et l'esprit du pacte national, ainsi que l'exercice de la démocratie et le respect du principe de l'alternance », souligne enfin le communiqué.
L'Assemblée épiscopale « exhorte les responsables, députés en tête, à accomplir ce devoir le plus rapidement possible, et à hisser le Liban au niveau de ses responsabilités historiques internes et externes », conclut le texte.



Envoyé de mon Ipad 

Message pascal du patriarche grec catholique


Objet: telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne sur le message pascal du patriarche Lahham


telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo رسالة البطريرك لحام لمناسبة عيد الفصح والقيامة ( تيلي لوميار ). القيامة أساس إيماننا, هذا م...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo رسالة البطريرك لحام لمناسبة عيد الفصح والقيامة ( تيلي لوميار ).
telelumiere

كيف يصف المطران بيدروس أوضاع أرمن مدينة كسب السورية S.B Bedrossian decrit le drame des armeniens de Kassab


Syrie : "Le Saint Père ressent dans son cœur la souffrance de ce peuple" | Radio Notre Dame

Syrie : "Le Saint Père ressent dans son cœur la souffrance de ce peuple" | Radio Notre Dame

Syrie : "Le Saint Père ressent dans son cœur la souffrance de ce peuple"

Les-chretiens-syriens-dans-la-tourmente_article

Lundi 31 mars au matin, Mgr Zenari est venu porter aux pieds du pape François les espoirs de la population syrienne, endeuillée depuis 3 ans par un conflit meurtrier.

Mgr-Mario-ZenariNonce apostolique à Damas, Mgr Zenari a été reçu en audience au Vatican hier : une rencontre "extraordinaire, touchante et émouvante dont il est ressorti encouragé". Pendant une demi-heure d'entrevue privée, Mgr Zenari et le pape François se sont entretenus sur la situation alarmante que connaît la population syrienne, une "nation martyre" dont le pontife se soucie énormément. En septembre 2013, le pape avait fait l'unanimité en demandant de prier pour la paix et en condamnant les violences des parties prenantes du conflit. Il avait déclenché une formidable union de prière et de jeûne internationale pour la Syrie.

Mgr Zenari a confié au Saint Père sa crainte principale : voir le drame syrien devenir progressivement le grand oublié de la communauté internationale. "Je suis venu le voir, car je me rends compte que, même à l'échelle internationale, le conflit en Syrie est sur le point d'être oublié et cela fait très mal". Pour Mgr Mario Zenari, "voir que le Saint Père ressent dans son cœur la souffrance de ce peuple est encourageant".

Le conflit syrien, qui est entré dans sa quatrième année le 15 mars dernier, a coûté la vie à plus de 140.000 personnes. Au-delà des tensions politiques, le pays est confronté à des urgences sanitaires et humanitaires et en proie à un appauvrissement croissant. Mgr Mario Zenari s'est fait l'interprète des "angoisses, souffrances et espoirs" des syriens. Il a d'ailleurs rappelé qu'il s'agissait de la souffrance d'une nation toute entière et pas seulement de quelques uns.

Le pape François est très apprécié en Syrie, tant par les chrétiens que par les musulmans. Profitant de cette rencontre, il a chargé le nonce apostolique en Syrie de témoigner de toute sa sympathie, sa solidarité et sa proximité à ce peuple dans la tourmente.

Sources : Radio Vatican, Infocatho.be

Lire également :

>> Syrie: le Vatican appelle tous les acteurs régionaux à contribuer au cessez-le-feu



Envoyé de mon Ipad 

Présidentielle : une délégation du Vatican se trouverait au Liban - L'Orient-Le Jour

2/4/2014-Présidentielle : une délégation du Vatican se trouverait au Liban

Une délégation du Vatican mène des pourparlers avec le patriarche maronite, Béchara Raï, et les dirigeants politiques maronites libanais afin d'assurer l'élection de la personnalité la plus représentative parmi cette communauté à la tête de l'Etat, rapporte mercredi le journal al-Joumhouria.

Le quotidien a indiqué que la délégation, qui a été dépêchée au Liban par le pape François, veut éviter à tout prix la vacance à la présidence de la République.

"S'il est difficile d'élire un président qui jouit d'une forte représentativité, les discussions se concentreront alors sur l'élection d'un centriste", a déclaré la source du Vatican.

Selon cette même source, le premier round de discussions de la délégation se terminera le 10 avril.

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Envoyé de mon Ipad 

mercredi 2 avril 2014

Violences contre les femmes au Liban : la société civile fait pression sur le parlement - iloubnan.info

Violences contre les femmes au Liban : la société civile fait pression sur le parlement - iloubnan.info
La loi contre la violence domestique envers les femmes doit être votée ce matin au parlement. Ce vote des députés libanais intervient alors que plusieurs Libanaises sont récemment décédées sous les coups de leurs conjoints. L'association KAFA ("Assez de violence et d'exploitation"), a lancé le mouvement #NoLawNoVote, visant à faire pression sur les parlementaires pour qu'ils fassent passer cette loi attendue depuis des années dans un pays où la législation sur la violence contre les femmes demeure ambiguë.
Le projet de loi interdisant la violence conjugale contre les femmes a été placé à l'ordre du jour de la séance législative plénière de ce mardi. Hier après-midi, un communiqué de l'association KAFA est parvenu à de nombreux médias libanais : le texte fait pression sur les parlementaires libanais qui doivent ce matin voter sur le texte de loi tel qu'amendé par l'ONG.

"Nous, les femmes du Liban et les défenseurs de l'égalité des droits, sommes fatigués de voir des femmes être battues, abusées, violées et tuées, et de constater que nos protestations restent sans effet depuis des années.

"Alors nous allons vous dire les choses simplement.

"Chers députés, nous représentons la majorité de la population résidant au Liban. Nous sommes la plus importantes force électorale. Vous voulez notre vote lors des prochaines législatives pour être élus? Vous l'aurez uniquement si vous faites passer la Loi pour la protection des femmes contre les violences domestiques, avec les amendements nécessaires !"
dit le texte de la campagne, accompagné d'un visuel montrant un pouce peint en rouge, "la couleur de nos blessures", précise le texte de KAFA.

Un premier projet de loi avait été présenté au parlement en 2010. Un comité parlementaire a commencé à l'étudier et l'amender en mai 2011, finalisant les amendements en août 2012. Ces amendements, selon KAFA, supprimait la référence explicite à la protection de la femme. Ils affaiblissaient aussi la criminalisation du viol conjugal, qui avait provoqué une levée de bouclier de la part de certains députés et figures religieuses conservateurs.

Le projet de loi avait été soutenu en 2012 par 43 députés sur 128, membres notamment des Forces libanaises de Samir Geagea, du Courant patriotique libre de Michel Aoun, du Courant du futur de Saad Hariri et du Parti Kataeb d'Amine Gemayel.

Hier, le leader du Courant du futur, Saad Hariri, dont le bloc parlementaire est le plus important de la Chambre, a fait savoir qu'il soutiendrait le projet de loi amendé par KAFA. "Je ferai de mon mieux pour que le projet de loi contre la violence conjugale soit approuvé," a-t-il dit dans un communiqué diffusé hier en fin d'après-midi.

"Je me souviens avec fierté que le gouvernement que j'ai présidé a approuvé le 6 avril 2010 un projet de loi qui détermine les sanctions pour toute violence perpétrée contre les femmes, et prévoit à cette fin la mise en place d'un bureau spécial du procureur général et d'une unité spécialisée au sein des forces de sécurité intérieures, et qui établit des mesures pour la protection des victimes de cette violence" a-t-il ajouté en référence au précédent texte. "Ce projet de loi figure à l'ordre du jour de la séance parlementaire de demain, et je déploierai évidemment tous les efforts possibles afin qu'il soit approuvé, non seulement parce qu'il a été transmis par le gouvernement que je présidais, mais parce qu'il constitue un saut qualitatif et civilisé dans l'histoire du Liban, et qu'il constitue un premier pas sur la voie visant à garantir ses droits à la femme libanaise, dans l'espoir de pouvoir compléter le reste des procédures législatives et juridiques pour lui octroyer tous ses droits, notamment celui de transmettre sa nationalité à ses enfants."

Un sit-in est organisé ce mercredi matin non loin du parlement pour ajouter une pression supplémentaire sur les députés. La séance plénière du parlement s'est ouverte ce mardi pour trois jours, avec environ 70 questions à discuter.


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mardi 1 avril 2014

Raï condamne les attaques menées contre l’armée et les forces de sécurité - L'Orient-Le Jour

Raï condamne les attaques menées contre l'armée et les forces de sécurité

liban

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a condamné dimanche l'attentat suicide perpétré la veille contre un barrage de l'armée dans les environs de Ersal. Lors d'une messe en la basilique Notre-Dame du Liban à Harissa, le patriarche a également dénoncé les attaques contre l'armée et les forces de sécurité menées par des groupes armés à Tripoli. Il a dans ce cadre appelé le gouvernement à appliquer le plan sécuritaire adopté afin de traduire les criminels et ceux qui se tiennent derrière eux en justice. Mgr Raï a enfin salué le dialogue qui doit reprendre demain au palais de Baabda à l'invitation du chef de l'Etat Michel Sleiman.

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Chrétiens d’Orient : un colloque international fin mars à Lyon - Aleteia

Chrétiens d'Orient : un colloque international fin mars à Lyon

La Faculté de Théologie de l'Université Catholique de Lyon organise fin mars un colloque consacré à la situation précaire des chrétiens d'Orient. Qu'il s'agisse des zones du bassin méditerranéen ou du Moyen-Orient, la position minoritaire de ces chrétiens vient encore compliquer un quotidien déjà marqué par des conflits incessants. Certains thèmes revêtent une importance capitale à leurs yeux, ou en constituent tout bonnement une question de survie : le rapport aux musulmans dans leur diversité, la montée des intégrismes, l'exode d'une grande partie des chrétiens, sans oublier la cristallisation autour du conflit israélo-palestinien…

Cette rencontre internationale a pour objectif d'apporter des réponses aux principaux enjeux actuels, étant donné la réalité des chrétiens d'Orient durant ces 30 dernières années- la diaspora notamment-, et de réfléchir à la façon de soutenir les chrétiens pour une présence significative vis-à-vis des musulmans.

Au programme de ce colloque : des matinées de conférences et de témoignages, suivies d'ateliers de 45 minutes, et de tables rondes venant clore les discussions en fin de journée. 

La soirée d'ouverture se tiendra le 26 mars à 18 h, avec les interventions de S.E. Cyril Vasil secrétaire de la Congrégation des Églises Orientales, S.B. Louis Raphaël Ier Sako patriarche de l'Église chaldéenne catholique, et S.Em. Philippe Cardinal Barbarin, archevêque de Lyon et chancelier de l'Université Catholique de Lyon. 

Pour en savoir plus ou pour vous inscrire aux ateliers, rendez-vous ici ou contactez la Faculté de Théologie :
25 rue du Plat - 69002 Lyon
Tel:  04 72 32 50 63 
E-mail: theo@univ-catholyon.fr



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lundi 31 mars 2014

Pascal Gollnisch : “Le rayonnement social des chrétiens d’Orient va bien au-delà de leur nombre” - Aleteia

Pascal Gollnisch : "Le rayonnement social des chrétiens d'Orient va bien au-delà de leur nombre"
31/03/14

Interrogé par Aleteia lors du grand colloque qui s'est déroulé à Lyon du 26 au 29 mars, Pascal Gollnisch, directeur général d'Oeuvre d'Orient, a rappelé ce qu'est la réelle vocation des chrétiens d'Orient.

Ainsi selon lui, les chrétiens d'Orient  sont avant tout appelés à être fidèles à l'Evangile: "Ce n'est pas simplement une formule, l'Evangile. C'est parfois aussi renoncer à certains moyens, avoir un regard sur chaque être humain qui est un regard d'estime et de dignité, et c'est avoir une espérance : il n'est pas chrétien d'être dans la désespérance. La catholicité, c'est l'universalité. Par conséquent, les chrétiens doivent vivre toutes ces qualités qu'ils possèdent, non pas seulement pour eux-mêmes mais pour les apporter à la société dans laquelle ils sont. Et je crois que c'est ce qu'ils font, d'ailleurs : le rayonnement social des communautés chrétiennes en Orient va bien au-delà de leur nombre."

Il faut néanmoins les accompagner dans ce processus et à cet effet le soutien financier est capital. Car, comme le fait justement remarquer le père Gollnisch, les chrétiens d'Orient et les catholiques en particulier, ne perçoivent l'aide d'aucune puissance. 
En effet, tandis que les communautés sunnites sont soutenues par le Katar et l'Arabie Saoudite, les communautés chiites par l'Iran, les communautés orthodoxes par la Russie, et les protestants par des institutions anglo-saxonnes, les catholiques orientaux, eux, ne sont soutenus par aucune institution nationale ou internationale.  "Cet apport est un geste de communion, affirme le directeur d'Oeuvre d'Orient, mais si nous apportons un soutien financier de la part de la France, pour le reste c'est bien d'un échange qu'il s'agit, car nous recevons aussi beaucoup de ces chrétiens d'Orient. Si nous voulons bien nous mettre à leur écoute, ils peuvent offrir beaucoup à la vie ecclésiale et culturelle française".  

Mais ces faiblesses de l'Orient constituent précisément leur grande force, explique le PèreGollnisch : "Les chrétiens au Moyen-Orient ne représentent plus une force militaire- Dieu merci- ni une force politique, ni même une force financière. Par conséquent, au coeur de cette fragilité, c'est une sorte de défi qui se forme, un défi auquel nous pourrions, nous, chrétiens d'Europe, réfléchir. Leur fragilité leur fournit un crédit pour pouvoir parler aux uns et aux autres, et contribuer à l'avancée de ces différents pays vers la modernité. De leur faiblesse, ils tirent par conséquent une force nouvelle et un défi nouveau, ainsi qu'une nouvelle chance d'accomplir leur mission."

L'Oeuvre d'Orient, au service des Eglises d'Orient depuis 150 ans, constitue aujourd'hui un réseau de pas moins de 60 000 donateurs. Et une nouvelle branche tout juste créée pour les jeunes, Antiokia, permet désormais de rassembler des étudiants et de jeunes professionnels des deux poumons de l'Eglise, l'Orient et l'Occident : Pascal Gollnisch rapporte que l'initiative rencontre déjà un certain écho, car les jeunes ont précisément ce souci de la vie du Proche-Orient, qui est à notre porte: "c'est la Méditerranée, c'est nous, c'est chez nous, et donc je pense que cela éveille un véritable intérêt, même chez les jeunes générations!" 


Envoyé de mon Ipad 

dimanche 30 mars 2014

Moyen-Orient - Notre-Dame de Paris prie pour les chrétiens d'Orient qui "meurent en silence" - France 24

28/3/2014-France 24-

Notre-Dame de Paris prie pour les chrétiens d'Orient qui "meurent en silence"

À l'appel de l'Église catholique s'est tenue, vendredi 28 mars, une veillée en la cathédrale de Notre-Dame de Paris pour rendre hommage aux chrétiens d'Égypte, de Syrie ou encore d'Irak dont le nombre est en constante diminution.

Ils sont environ 11 millions au Moyen-Orient. Et leur nombre devrait être divisé par 2 d'ici 2020. Les chrétiens d'Orient, persécutés dans une certaine indifférence, vivent de sombres heures. Victimes des Frères musulmans en Égypte, pris en otage entre le régime de Bachar al-Assad et les islamistes en Syrie, assassinés pour leur appartenance confessionnelle en Irak, les chrétiens d'Orient "meurent en silence", déplore l'archevêque chaldéen de Mossoul en Irak, Amel Nona.

Dans ces régions, la présence du christianisme est pourtant bien antérieure à celle de l'islam, qui n'apparut qu'au VII siècle. Alors pour ne pas oublier ces chrétiens dont le nombre se réduit comme peau de chagrin au Proche et Moyen-Orient, l'association AED (Aide à l'Église en détresse) a organisé vendredi 28 mars, sa sixième "Nuit des Témoins", à Notre-Dame de Paris. À cette occasion, trois personnalités chrétiennes d'Orient sont venues témoigner des brimades et des exactions que subissent leurs ouailles au quotidien. Ibrahim Isaac Sidrak, patriarche de l'Église copte en Égypte, Amel Nona, archevêque chaldéen de Mossoul, la sœur Raghida Al Khoury et une religieuse syrienne ont tous accepté d'être les "Témoins" et les visages, pour une soirée, de ces chrétiens persécutés.

À leur côté, Dieudonné Nzapalaïnga, l'archevêque de Bangui, en Centrafrique, a également fait acte de présence pour témoigner de la situation religieuse complexe qui prévaut dans son pays.

"Le problème est toujours le même, se lamente le patriarche copte Ibrahim Sidrak, quand un groupe de fanatiques estiment détenir 'La' vérité divine. Ils s'arrogent alors le droit de vie et de mort sur les autres communautés". Ils refusent tous de sombrer dans le désespoir. "Je suis chrétien, je crois donc en l'espérance. Quel que soit la durée de la nuit, le jour finira toujours par se lever", glisse Dieudonné Nzapalaïnga avant de s'engager sourire aux lèvres dans la nef de la cathédrale parisienne.

  • "La situation des chrétiens d'Irak est un désastre. Nous sommes une minorité. Nous ne sommes que 600 000 dans le pays. Nous n'avons aucune protection. Oui, les Irakiens ont peur mais ils ont une foi forte. Ils sont courageux". Amel Nona, archevêque chaldéen de Mossoul.
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  • "Les Frères musulmans nous rendent responsables de la chute de Morsi. Ils nous reprochent de soutenir le maréchal Sissi. Quand vous êtes chrétien en Égypte, vous avez deux choix : vous exiler ou être discriminé". Ibrahim Sidrak, patriarche de l'Église catholique copte.
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  • "Les chrétiens de Syrie vivent dans la peur. Ils redoutent les attaques de djihadistes qui sont souvent Turcs, Saoudiens, Belges et Français. Ils kidnappent les civils et parfois même les exécutent". Sœur Raghiba Al Khoury, religieuse en Syrie.
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  • "Personne n'est en sécurité en Centrafrique. Ni les chrétiens, ni les musulmans. Les milices se battent par désespoir. Derrière un problème religieux il y a toujours une tension politique et sociale". Dieudonné Nzapalaïnga, l'archevêque de Bangui, en Centrafrique.
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  • Le cardinal André Vingt-Trois était présent à la "Nuit des Témoins". "Dans beaucoup de pays, les luttes politiques, ethniques et économiques se transforment en guerre de religion", a-t-il déploré.
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  • On recense plus de deux milliards de chrétiens sur la planète. Cinq à huit millions en Égypte, 1,5 million au Liban, 850 000 en Syrie, 600 000 en Irak, 60 000 en Territoires palestiniens...
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Première publication : 28/03/2014



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Syrie : la fuite des chrétiens de Kassab menacés de génocide - Aleteia

28-3-2014-Syrie : la fuite des chrétiens de Kassab menacés de génocide

Le village de Kassab était  l'un des deux derniers postes frontières officiels avec la Turquie encore aux mains de Damas. Mais surtout il était le seul village arménien de l'ancien Empire Ottoman situé hors des frontières de la Turquie actuelle. Le village est tombé ces jours-ci aux mains des rebelles islamistes syriens, provoquant aussitôt la fuite de ses habitants.

La population « a commencé à faire ses bagages dès les premiers coups de feu », le samedi 22 mars, premier jour de l'offensive, a expliqué à France 24 un commandant rebelle ayant pris part aux combats.

Le 24 octobre 2013,  dans un article du Monde, un rebelle turkmène (syrien d'origine turque) avait lancé un avertissement très clair à la population arménienne de la bourgade: « Je préviens nos frères arméniens à Kassab : qu'ils partent avant l'offensive de l'Armée syrienne libre, sinon ils vont avoir des pertes civiles et encore se plaindre d'un génocide perpétré par des Turcs ».
 
La bataille menée par des centaines de combattants islamistes, dirigés par le Front Al-Nosra visait soi-disant à s'emparer d'un poste frontière. Or beaucoup y voient le prétexte bien « dissimulé » d'une « stratégie d'épuration ethnique » à l'égard des chrétiens arméniens, comme Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie et directeur du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO) : « les rebelles n'ont pas besoin de passer par ce poste frontière pour faire venir des armes et des munitions, ils traversent facilement par les collines boisées du Djebel turkmène plus au sud, explique-t-il. La prise du poste frontière n'est qu'un prétexte, nous sommes face à une stratégie d'épuration ethnique à l'égard de la population arménienne de Kassa », a-t-il confié à France 24. Kassab est en effet peuplé très majoritairement de rescapés du génocide des Arméniens de Turquie, en 1915.
 
En savoir plus sur le site de France 24: ICI.
 
I.C


Envoyé de mon Ipad 

Les arméniens du monde prêts à en découdre pour sauver Kessab en Syrie


Le Veilleur de Ninive




Posted: 28 Mar 2014 01:49 AM PDT

Des arméniens du monde et du Liban sont en route vers la Syrie pour une confrontation avec Al-Qaïda et la Turquie à Kessab.  

Un groupe de citoyens arméniens a organisé aujourd'hui, devant le siège de l'ONU à Erevan, la capitale de l'Arménie, un sit-in pour demander la condamnation des actions de la Turquie et de son soutien aux extrémistes armés dans la ville syrienne de Kessab, qui est confronté à une agression takfiriste et turque.

Kessab, une ville à majorité arménienne, est considérée comme la dernière ville arménienne du Moyen-Orient. Selon les médias arméniens, les participants au sit-in ont annoncé que des volontaires arméniens étaient prêts à aller en Syrie pour protéger les Arméniens qui y vivent là-bas. L'un des participants a par ailleurs déclaré à des médias d'information arméniens : « Nous sommes déterminés à former des bataillons et nous annonçons cette intention au gouvernement arménien. Nous condamnons le silence de l'Organisation des Nations Unies, parce que ce qui s'y passe est un crime et qu'il traduit l'approbation silencieuse des actions de la Turquie ».

Les manifestants ont remis une lettre à la représentation de l'ONU à Erevan dans lequel ils affirment que la Turquie a violé les règles et obligations internationales lors de son attaque du 21 mars sur la région de Kessab, habitée par les arméniens.

Une délégation parlementaire arménienne s'est rendue en Syrie mardi dernier pour en apprendre davantage sur la situation de la ville. En outre, le Président arménien Serge Sarkissian, qui est actuellement en visite de travail aux Pays-Bas, a exprimé sa préoccupation au sujet des événements en cours à Kessab. Le président a rappelé que les habitants de Kessab sont venus s'y installer après avoir été expulsés à deux reprises de l'Empire ottoman, une première fois en 1909 et une deuxième en 1915, faisant allusion à l'action de l'armée turque de l'époque ; il a par ailleurs remercié les autorités syriennes pour leurs efforts dans la protection des Arméniens de Kessab.

Il a ensuite appelé, sur les réseaux sociaux, les arméniens du Liban, à agir pour arrêter le renouvellement de la « farce » turque à l'égard des Arméniens et de la Syrie, et a exprimé sa reconnaissance aux jeunes Arméniens de Bourj Hammoud et Zahlé au Liban pour leur volonté de défendre, par  tous les moyens disponibles, les arméniens de Kessab, y compris par la force des armes, pour répondre à la nouvelle agression et parce que la loi et les principes appellent à faire face à l'obscurantisme et l'oppression.