Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 4 mai 2014

Visite du Patriarche maronite à la Cité Saint Pierre - Lourdes

Visite du Patriarche maronite à la Cité Saint Pierre - [ Site d'informations en ligne, sur Lourdes et le Pays de Lourdes]

Visite du Patriarche maronite à la Cité Saint Pierre

Le Patriarche maronite Béchara Boutros Rahi se rendra pour la première fois à la Cité Saint Pierre, antenne du Secours catholique à Lourdes, lundi 5 mai, de 10h à 11h45, dans le cadre de son pèlerinage dans la ville mariale avec l'Ordre de Malte.

Cardinal et président de la Congrégation pour les églises orientales au Vatican, le Patriarche Rahi sera accueilli à la Cité Saint Pierre par l'équipe des permanents de la Cité, par l'évêque émérite Mgr Lacrampe, ainsi que par des représentants de la délégation de Pyrénées-Gascogne et du pôle Moyen-Orient du Secours catholique.

Il retrouvera aussi le père Pierre Grech, ancien secrétaire du Patriarche latin de Jérusalem, et Raymond Abboche, bénévole libanais de la Cité Saint Pierre, qu'il a côtoyés au Proche Orient.

Le Patriarche visitera la Cité, se recueillera sur la tombe de Jean Rodhain, fondateur du Secours catholique, et présidera un temps de prière à la chapelle Sainte Bernadette.



Envoyé de mon Ipad 

Visite de Raï en Terre Sainte : les points sur les Ï ,L'Orient-Le Jour4/5/2014-

Visite de Raï en Terre Sainte : le centre catholique d'information met les points sur les "i" - L'Orient-Le Jour

Visite de Raï en Terre Sainte : le centre catholique d'information met les points sur les "i"

Deux journaux libanais proches du Hezbollah ont critiqué samedi la visite prévue du patriarche maronite Béchara Raï en Terre Sainte, et en particulier à Jérusalem, l'un d'eux la dénonçant comme un "péché historique". Face à ce tollé, le centre catholique d'information (CCI) est intervenu pour clarifier la position de l'Eglise maronite. Dans un communiqué, le directeur du centre, le père Abdo Abou Kasm, a tenu à préciser que le patriarche ne rencontrera aucun responsable israélien au cours de sa visite, démentant les informations rapportées par les journaux as-Safir et al-Akhbar sur une possible "normalisation" entre l'Eglise maronite et l'Etat israélien.

Vendredi, Mgr Raï, patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient, a annoncé à l'AFP qu'il accompagnerait du 24 au 26 mai le pape François en Terre Sainte, une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948.

Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Des dérogations existent cependant pour les hommes de religion, selon un proche de Mgr Raï.

Le patriarche a expliqué que sa visite était religieuse et non politique : "Le pape va dans le diocèse du patriarche, c'est normal que le patriarche l'accueille".

(Lire aussi : Le Patriarche de Jérusalem espère que la visite du pape ne virera pas au "show")

Sous le titre "Péché historique : Raï se rend en Israël", le journal as-Safir écrit que "la visite du patriarche des maronites, le poste spirituel le plus important en Orient, dans les territoires palestiniens occupés (...), ne sert ni les intérêts du Liban et des Libanais, ni ceux de la Palestine et des Palestiniens, ni ceux des chrétiens et du christianisme". "C'est un précédent dangereux", ajoute le quotidien, se demandant si le patriarche va "serrer la main des dirigeants israéliens qui seront au premier rang pour accueillir le pape François à Jérusalem". Même si Mgr Raï ne veut pas rencontrer les dirigeants israéliens, il devra coordonner son déplacement avec eux, souligne le quotidien. Cette visite "s'inscrit dans le cadre de la normalisation entre la tête de l'Eglise catholique et l'occupant israélien", s'insurge as-Safir, un journal nationaliste arabe.

Selon le journal al-Akhbar, "un groupe d'hommes politiques libanais va demander à rencontrer Mgr Raï pour tenter de le dissuader d'aller à Jérusalem alors que la ville est sous occupation israélienne, car cela signifierait une normalisation avec l'occupant".

(Lire aussi : Juifs, musulmans et catholiques argentins en Terre Sainte avant le pape)

Selon le centre catholique d'information au Liban, Mgr Raï devrait visiter les paroisses maronites en Terre Sainte et rencontrer également le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Il y a 10.000 maronites en Terre Sainte, précise le centre.

Vendredi, Mgr Boulos Sayyah, qui accompagnera le patriarche dans sa visite, a précisé que "depuis l'armistice en 1949, il a été convenu que l'évêque maronite de Terre sainte peut se déplacer entre le Liban et la Palestine en passant par la ville frontalière de Naqoura". Par ailleurs, "un accord tacite existe avec les autorités libanaises permettant aux (autres) hommes et femmes de religion d'aller en mission en Terre sainte soit par les frontières terrestres (via la Jordanie), soit par l'aéroport de Tel-Aviv car il y a là-bas des fidèles et nous devons poursuivre notre mission", a-t-il ajouté.


Pour mémoire

La Knesset vote la distinction entre Arabes chrétiens et musulmans



Envoyé de mon Ipad 

samedi 3 mai 2014

Une première : Raï accompagnera le pape en Terre sainte - L'Orient-Le Jour3/5/2014

Une première : Raï accompagnera le pape en Terre sainte - L'Orient-Le Jour

Une première : Raï accompagnera le pape en Terre sainte

Le patriarche maronite Béchara Raï a affirmé hier à l'AFP qu'il accompagnera en mai le pape François en Terre sainte, notamment à Jérusalem, une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création de l'État d'Israël en 1948.
« Il ne s'agit en rien d'une visite politique mais religieuse. Le pape se rend en Terre sainte et à Jérusalem. Il va dans le diocèse du patriarche, et il est normal que le patriarche l'accueille », a déclaré le patriarche par téléphone depuis la France où il se trouve en visite. « Il est normal aussi que le patriarche aille visiter les paroisses de son diocèse », a-t-il ajouté. Mgr Raï est patriarche maronite d'Antioche, de Jérusalem et de tout l'Orient.
Selon le centre catholique d'information au Liban, il y a 10 000 maronites en Terre sainte.
« Mgr Raï ne participera à aucune rencontre politique en Israël mais rencontrera en revanche le président palestinien
Mahmoud Abbas », a expliqué le vicaire patriarcal général, Mgr Boulos Sayyah, qui l'accompagnera dans sa visite. Il a précisé que « depuis l'armistice en 1949, il a été convenu que l'évêque maronite de Terre sainte peut se déplacer entre le Liban et la Palestine en passant par la ville frontalière de Naqoura. Par ailleurs, un accord tacite existe avec les autorités libanaises permettant aux (autres) hommes et femmes de religion d'aller en mission en Terre sainte soit par les frontières terrestres (via la Jordanie), soit par l'aéroport de Tel-Aviv car il y a là-bas des fidèles et nous devons poursuivre notre mission », a-t-il ajouté.



Envoyé de mon Ipad 

As-Safir Newspaper - le pécher historique ,Raï en Israel الخطيئة التاريخية: الراعي إلى إسرائيل! :: الصفحة الرئيسة

As-Safir Newspaper - الخطيئة التاريخية: الراعي إلى إسرائيل! :: الصفحة الرئيسة

3/5/2014-As-Safir Newspaper -

 الخطيئة التاريخية: الراعي إلى إسرائيل! 

كتب المحرر السياسي:
أن يزور بطريرك الموارنة الكاردينال بشارة الراعي، وهو صاحب أعلى منصب روحي في المشرق، الأراضي الفلسطينية المحتلة، برفقة رأس الكنيسة الكاثوليكية البابا فرنسيس، في نهاية أيار الحالي، فهذا أمر لا يصب لا في مصلحة لبنان واللبنانيين، ولا فلسطين والفلسطينيين، ولا المسيح والمسيحيين.
انها سابقة بكل معنى الكلمة، لا بل سابقة خطيرة، برغم محاولة غبطته التقليل من أهميتها عبر نزع الطابع السياسي عنها، لمصلحة تغليب الطابع الديني الرعوي واعتبارها مجرد زيارة للأراضي المقدسة والقدس.
مكمن الخطورة، هو في الشكل والمضمون والتوقيت. كل البابوات الذين احتلوا سدة الكرسي الرسولي منذ العام 1948 حتى الآن، زاروا الأرضي الفلسطينية المحتلة، وبالتالي، صار الأمر عرفا عندهم برغم تحفظ مرجعيات سياسية ودينية عربية واسلامية على هكذا زيارات. لكن هل حصل أن شارك بطريرك لبناني في هكذا زيارة أو استقبال؟
نعم، حصل ذلك في زمن البطريرك المعوشي، لكن هذا الرجل دخل القدس الشرقية في العام 1964 لاستقبال البابا بولس السادس، يوم كانت القدس تحت السيادة الأردنية، ولم يعبر حاجزا اسرائيليا واحدا من الأراضي الأردنية الى العاصمة الفلسطينية.
عندما تعبر طائرة الهليكوبتر التي تقل البابا فرنسيس والوفد المرافق له أجواء الأردن في طريقها من عمان الى بيت لحم، هل سيتأبط الراعي جواز سفره اللبناني أم جواز سفر فاتيكانيا؟ هل سيدخل أجواء الأراضي المحتلة، ثم برها، بصفته مواطنا لبنانيا أم حاملا للجنسية الفاتيكانية؟
واذا كان السؤال ظالما حول كيفية تصرف الراعي في حضرة رئيس السلطة الفلسطينية محمود عباس في بيت لحم، ثم في مخيم الدهيشة حيث سيخصه هناك بلقاء خاص، فان السؤال التالي: كيف سيتصرف لحظة نزول طائرته في القدس؟
وفق البرنامج الذي عممه الاسرائيليون، فإن البابا فرنسيس والوفد المرافق له، سيزور حائط المبكى ثم جبل هرتسل حيث يوجد قبر ديفيد بن غوريون و«عظماء اسرائيل»، ويضع اكليلا من الزهر، قبل أن يزور متحف ضحايا النازية (ياد فاشيم) ثم يلتقي على التوالي الرئيس شيمون بيريز وبنيامين نتنياهو والحاخامين الأكبرين في الكيان الاسرائيلي!
هل سيصافح بطريرك الموارنة هؤلاء القادة الاسرائيليين الذين سيكونون في طليعة مستقبلي البابا فرنسيس في القدس أم يعتذر منهم؟ وكيف سيتصرف مع الأمن الاسرائيلي الذي سيرافقه كما باقي أعضاء الوفد البابوي الى مقر اقامته؟
هذا في الشكل، الا اذا كان قد نظم للراعي برنامج مستقل (يحتاج الأمر تنسيقا مع وزارة الخارجية الاسرائيلية)، أما في المضمون، فإن الراعي آت من بلد يعتبر أنه في حالة حرب مع الكيان الاسرائيلي الغاصب، منذ العام 1948، ودرجت العادة أن كل من تطأ أقدامه أرض هذا الكيان، يصبح تحت طائلة الملاحقة القانونية بتهمة «التعامل مع العدو». صحيح أن هناك استثناءات تسري على رجال الدين المسيحيين ممن يزورون القدس الشرقية في اطار مهامهم الرعوية، منذ بدء العمل باتفاقية الهدنة في العام 1949، لكن المسألة لم تتعد حدود مطارنة ورهبان، كان بعضهم يعبر في مرحلة من الزمن عبر معبر الناقورة ثم تطور الأمر في فترة لاحقة، حتى أن بطريرك الروم الكاثوليك غريغوريوس الثالث لحام الذي أمضى أكثر من ربع قرن في القدس مطراناً، تعهد على نفسه بعد أن أصبح بطريركاً ألا يزور المدينة المقدسة إلا بعد تحريرها من محتليها الصهاينة، وهذا ما التزم به، وما يسجل له ولباقي بطاركة الشرق من مختلف المذاهب المسيحية.
وإذا كانت زيارة الكهنوتيين إلى الأراضي المقدسة، مسموحة، حيث أنّ لكل الكنائس المشرقية، بما فيها المارونية، أبرشيات يرأسها مطارنة، فانّ زيارة الكاردينال الراعي، ولو أعطيت وجهاً رعوياً، ستكون لها تداعيات سياسية كبيرة لا يمكن تجاهلها.
فعلى المستوى السياسي، تواجه الزيارة برفض لبناني شامل، لا يقتصر على طائفة دون أخرى ولا على فئة دون أخرى، الا لمن يريد استثمارها داخليا أو يريد التقليل من أهمية مشهد التطبيع بين رأس الكنيسة الكاثوليكية والاحتلال الاسرائيلي.
يصبح السؤال: لماذا يريد الراعي ربط وضع الموارنة في لبنان والمنطقة بهذه الزيارة، ولماذا يريد أن يحملهم تبعات موقف سياسي خلافي، ليس خافيا على أحد أن ثمة مرجعيات روحية وسياسية مسيحية معترضة عليه؟
هل قراره بالانفتاح على كل اللبنانيين وزياراته التي شملت كل المناطق وخاصة الجنوب والشمال والبقاع، ثم زيارته الرعوية المثيرة للجدل الى سوريا في شباط 2013، وانفتاحه على كل الكنائس وجولاته الخارجية الرعوية، تبيح له كلها زيارة القدس؟
اذا كان يريد أن يعطي للزيارة طابع الحرص على تجذير المسيحيين وجودهم في العاصمة الفلسطينية، هل يمكن للزيارة أن تؤدي غرضها، وهل استشار أهل القدس قبل اتخاذ قراره، وألا يمكن أن تستدرج هكذا زيارة ردود فعل من المجموعات التكفيرية الارهابية التي تكاد تفرغ دولا بكاملها من المسيحيين، خصوصا في ظل التوجه الأوروبي الفاضح لفتح أبواب الهجرة أمام المسيحيين؟ ألم يكن أجدر بالراعي أن يشارك في فضح عمليات بيع الأراضي المسيحية في القدس والتي تردد كلام عن تورط كرادلة وكهنة فيها؟
هل تشجع الزيارة المسيحيين على الصمود في أرضهم أم تعزز التوجه الاسرائيلي لتهويد القدس وبالتالي أن تصبح عاصمة أبدية للكيان الاسرائيلي الغاصب؟ وألا يؤدي هكذا نوع من التطبيع إلى تشجيع «مؤمنين» على الاقتداء بسيدهم وبالتالي زيارة الأراضي المحتلة ساعة يشاؤون، وكيف ستتصرف الدولة اللبنانية مع هكذا نموذج؟
وعلى المستوى الفلسطيني، لا بدّ من السؤال: ماذا يمكن لهذه الزيارة أن تقدّم للقضية الفلسطينية؟ ماذا ستكون ردة فعل الفلسطينيين؟ وما هو شعورهم؟ أي توقيت اختاره رأس الكنيسة الكاثوليكية في العالم ورئيس كنيسة أنطاكية وسائر المشرق؟ هل المطلوب اطلاق خطاب تصالحي عن السلاح وحل الدولتين وبالتالي منح عفو للموقف الاسرائيلي المحاصر برأي عام غربي، وخصوصا أوروبي، رافض للاستيطان ولأن تكون القدس عاصمة لدولة يهودية سيؤدي مسارها الى تهجير من بقي من المسيحيين فيها؟ الا يعني ذلك تكريسا لأمر واقع والا يعطي مشروعية للقرار الأخير الذي اتخذته سلطات الاحتلال والقاضي بفرض التجنيد الاجباري على المسيحيين العرب من أبناء المناطق المحتلة منذ العام 1948، بينما كان ذلك محصورا سابقا بأبناء الطائفة الدرزية؟
ألا يخشى الراعي من أفخاخ قد يخطط لها المضيفون برغم حرص المقربين منه على القول إن الزيارة «ستكون مضبوطة بالتنسيق مع الفاتيكان الذي لا يأخذ قراراً فيها إلا لأهداف بعيدة الأمد، تتعلق بكنيسة القيامة تحديداً، وإمكان وضعها تحت وصاية الكرسي البابوي، ممثلاً بالكنيسة المارونية»!.
لقد عرضت مثل هكذا زيارة على البطريرك الماروني السابق الكاردينال نصرالله صفير عندما زار البابا يوحنا بولس الثاني الأراضي الفلسطينية المحتلة، وكذلك عندما قام البابا بنديكتوس السادس عشر بزيارتها، لكنه رفض الانزلاق الى هكذا مطرح غير محسوب.
واذا كان صفير قد قاوم إرادة مشجعين كثر له، برفضه المشاركة في استقبال البابا يوحنا بولس الثاني في دمشق، بحجة أن سوريا «قوة احتلال» في لبنان، فان الحري بالبطريرك الحالي أن يقتدي به، لكن هذه المرة باعتبار اسرائيل دولة احتلال لجزء من أرضه اللبنانية ولكل أرضه المقدسة 




Envoyé de mon Ipad 

vendredi 2 mai 2014

Fwd: telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne


Objet: telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne


En Syrie trois evenements religieux sont attendus par l'église grecque catholique: 
- le jubilé (150 ans ) de la cathedrale de NotreDame à Damas
- le 2ème synode diocesain patriarcal 
- la construction d'une nouvelle eglise ,à Jermania , dédiée à St  Paul
telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo ثلاث أحداث روحية تشهدها كنيسة الرم الملكيين في سوريا ( تيلي لوميار ). ثلاثة احداث روحية متتالية س...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo ثلاث أحداث روحية تشهدها كنيسة الرم الملكيين في سوريا ( تيلي لوميار ).
telelumiere

OLJ - La famille du jésuite Paolo Dall’Oglio exhorte ses ravisseurs à le libérer » Chrétiens de la Méditerranée

OLJ - La famille du jésuite Paolo Dall'Oglio exhorte ses ravisseurs à le libérer » Chrétiens de la Méditerranée


OLJ – LA FAMILLE DU JÉSUITE PAOLO DALL'OGLIO EXHORTE SES RAVISSEURS À LE LIBÉRER

Neuf mois après le rapt du jésuite italien Paolo Dall'Oglio, enlevé en Syrie, les membres de sa famille ont lancé un appel pour sa libération, a rapporté hier Radio-Vatican. « Nous demandons à ceux qui le détiennent de donner à Paolo la possibilité de reprendre sa liberté et de revenir à ses proches, et à toutes les institutions de continuer à travailler dans ce sens », affirme ce bref appel, qui est le premier de la famille Dall'Oglio. Une journée de prière avait été organisée en janvier dans diverses villes du monde pour le jésuite, personnalité symbole du dialogue entre chrétiens et musulmans, porté disparu depuis le 29 juillet 2013. Ce prêtre italien avait été enlevé près de Raqqa, alors qu'il était entré clandestinement dans le pays. Il serait détenu sans que nulle revendication ni preuve de vie n'ait été diffusée. Très connu en Syrie pour ses positions courageuses, Paolo Dall'Oglio y avait œuvré pour le dialogue interreligieux, en fondant une communauté dans un ancien monastère à Mar Moussa, avant d'être invité par le régime Assad à quitter la Syrie en 2012. Le père jésuite avait pris fait et cause pour l'opposition démocratique, dont il soutenait les revendications. Il craignait par-dessus tout une fermeture au dialogue qui entraînerait une radicalisation et ferait le jeu des extrêmes et de l'islamisme radical.

Aly El Samman, le plaisir du dialogue | La-Croix.com

Aly El Samman, le plaisir du dialogue | La-Croix.com

Le pape François et le dialogue interreligieux

Depuis le salon orientalisant de son appartement parisien, niché dans le 16e ­arrondissement au cœur de la bien nommée Villa Saïd, Aly El Samman tire quelques bouffées de sa pipe. Cet ancien journaliste et communicant, au service de son pays « sous Nasser, Sadate et Moubarak (1) », égrène ses souvenirs, parsemés des noms de quelques-unes des grandes personnalités religieuses et politiques qu'il n'a cessé de côtoyer… 

Dès l'âge de 7 ans, Aly El Samman a été sensibilisé à ce dialogue interreligieux auquel il a consacré une grande partie de sa vie. Sa grand-mère, qui l'élevait dans la religion musulmane, elle-même issue d'une grande lignée soufie de Tanta, dans le Delta du Nil, avait accédé à ses suppliques et l'avait inscrit dans la petite école copte-orthodoxe de la ville.

 « Lors des cours de religion, je restais dans le jardin. Un jour, un inspecteur de l'éducation a exigé que je reçoive un enseignement dans ma religion. Je me souviens encore de ce que m'a répondu le professeur lorsque je lui ai raconté que mes copains coptes parlaient de Dieu comme du "Père et du Fils" : "Ne t'occupe pas de ce qu'ils disent, ils iront en enfer"… » 

Une « modeste organisation interreligieuse »

L'affirmation ne le satisfit point. Aujourd'hui, à près de 85 ans, il se souvient encore des réflexions dans lesquelles elle le plongea, de même que des conversations qui suivirent avec le P. Guirguis – dont il retrouvera le fils, des dizaines d'années plus tard, prêtre de la paroisse copte de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). 

Après une longue carrière dans le service public égyptien de l'information et des médias, c'est par l'intermédiaire d'Adel Amer, grand défenseur de la cause arabe, côtoyé au sein de l'ambassade d'Égypte, qu'il rejoint en 1991 l'Association pour le dialogue islamo-chrétien (Adic). Créée deux ans auparavant avec l'appui du P. Michel Lelong, l'Adic n'est encore qu'une « modeste organisation interreligieuse ». 

« Le dialogue, une conviction et une action »

Mais, fort de ses appuis politiques et de ses amitiés par-delà les frontières et les religions, Aly El Samman l'ouvre au judaïsme. Surtout, par le biais des dominicains du Caire, il apprend le souhait du Vatican « d'établir une coopération avec Al‑Azhar », la plus haute instance religieuse égyptienne, qui rayonne dans tout le monde musulman. Il s'attelle à la tâche avec énergie. « Le dialogue, c'est une conviction, mais c'est aussi une action », maintient-il aujourd'hui.

Le 28 mai 1998, grâce à ses bons offices, un accord est signé entre le cardinal Francis Arinze, alors président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Michael Fitzgerald, son secrétaire (qui lui succédera avant d'être nommé nonce au Caire), et le cheikh Fawzi El Zefzaf, vice-chancelier d'Al‑Azhar. 

La rencontre avec l'autre

Le Vatican aurait souhaité la signature du cheikh Tantawi lui-même, et il faut des trésors de diplomatie à Aly El Samman pour expliquer aux cardinaux romains combien cette requête était impensable, dans la mesure où le grand imam d'Al‑Azhar « était sur le même rang que le pape ». L'accord comporte la « création d'un comité conjoint pour le dialogue entre le Vatican et Al‑Azhar », celui-là même qui doit prochainement reprendre ses travaux, après quelques années de tensions…

À cheval entre Paris – où se trouve toujours le siège de l'Adic – et Le Caire, cet homme d'ouverture garde son bâton de pèlerin. L'an dernier, il a décidé d'élargir son objet au « dialogue interculturel », convaincu que, « sans dialogue des cultures, les problèmes persisteront dans le dialogue interreligieux ». 

Il publie également un nouvel ouvrage, qui présente et explique – sous la plume d'un représentant de chaque religion – les textes fondateurs de chacune d'entre elles sur « le dialogue, la paix et la rencontre avec l'autre (2) ». Déjà publié en Grande-Bretagne, il est sorti simultanément en Égypte et en France fin février, et devrait être traduit en hébreu.

 Son inspiration : l'héritage d'Abraham 


 « Dans les années 1990, il était rare que les musulmans, les chrétiens et les juifs de France se retrouvent pour réfléchir ou agir ensemble », souligne Aly El Samman. Il y avait certes la Fraternité d'Abraham, créée en 1967 dans la foulée du concile Vatican II par l'écrivain André Chouraqui. Mais la conférence organisée par l'Association pour le dialogue islamo-chrétien (Adic) à la Sorbonne le 13 juin 1994 a été perçu comme un moment important : le grand rabbin Samuel Sirat y participa, ainsi que le charismatique cardinal Franz König, ancien archevêque de Vienne. « Il ne faut plus jamais séparer les enfants d'Abraham », conclut alors Aly El Samman, devant un parterre de journalistes et de responsables des trois religions.

Anne-Bénédicte Hoffner


Envoyé de mon Ipad 

mercredi 30 avril 2014

Le patriarche Raï accompagnera le pape François en Terre sainte - L'Orient-Le Jour

Rappel :

le printemps de l'Eglise est en marche

http://www.chretiensdelamediterranee.com/olj-le-printemps-de-leglise-est-en-marche/
30/4/2014
OLJ – LE PRINTEMPS DE L’ÉGLISE EST EN MARCHE !

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, accompagnera le pape François du 24 au 27 mai dans son pèlerinage en Terre sainte. La délégation de l’Église catholique de Rome, à laquelle appartient l’Église maronite, va visiter la terre où le Christ est né, où il a été crucifié, où il est ressuscité. Nous nous trouvons face à un tournant fondamental dans l’histoire, qui va probablement poser les jalons d’une nouvelle approche du dialogue des cultures, et tout particulièrement pour la paix, sous le parrainage d’une Église dynamique, qui n’en finit pas de nous épater. Après le dogmatisme de Benoît XVI, nous voici face à un pape initiateur, courageux, humble et entrepreneur.

Lors de la visite du pape Benoît XVI au Liban, en septembre 2012, celui-ci avait en personne initié, à travers les chrétiens de la région, une dynamique de paix. Le pape nous avait en effet confié deux missions, qui à l’époque étaient passées inaperçues. Il avait encouragé les chrétiens à dynamiser un dialogue non seulement islamo-chrétien, mais aussi avec les juifs! Pris dans le tourbillon de leurs soucis politiques, les Libanais n’avaient pas perçu l’importance de ce message. Le pape avait également mis en exergue une deuxième mission, en l’occurrence la nécessité de trouver les moyens d’assurer le pèlerinage de tous les chrétiens d’Orient vers la Terre sainte. Il avait enfin relevé un point d’ordre dogmatique et relativement nouveau dans notre culture chrétienne, affirmant que le Christ était né, avait vécu et était mort juif. Ces trois points, le dialogue islamo-chrétien et juif, le pèlerinage en Terre sainte et la nature humaine du Christ, ont ouvert la porte à un pèlerinage de l’Église maronite, qui aura lieu le mois prochain, officiellement le mois de la Vierge Marie, selon le calendrier chrétien.

Depuis la guerre des Six-Jours en 1967, aucun patriarche maronite ne s’était rendu à Jérusalem. Le dernier à faire le pèlerinage était le patriarche Meouchi, avant « la défaite ». Je salue l’initiative de l’Église catholique, je salue le dynamisme du pape François et surtout le courage de l’Église maronite, qui, portée par sa fidélité à l’Église de Rome, ouvre la voie au pèlerinage de tous les croyants musulmans, chrétiens et juifs à Jérusalem. Cette Église agit pour que « Jérusalem Portes ouvertes » soit la capitale mondiale de l’humanité, et le carrefour de toutes les religions. Elle permet de réaliser le rêve de Charbel, Mohammad et Salomon !

Dans cette perspective je retiens les points suivants : D’abord, l’Église catholique est de retour en force en Terre sainte et dans cette partie du monde. Elle a choisi la voie de la paix et de la spiritualité. Cette voie est incompatible avec l’attitude de l’État d’Israël, qui défend la théorie du conflit des différences et considère, à tort, que le caractère exclusivement juif de son État n’est pas source d’inquiétude. Cette voie est en opposition avec ceux qui considèrent qu’il faudrait que les chrétiens s’abstiennent de prendre position sur les sujets conflictuels de la région, sous prétexte que notre situation ne nous permet aucun positionnement. Cette voie nous donne la possibilité de nous présenter comme partenaires avec les autres pour la paix de la région. Elle nous aide à dépasser notre « provincialisme » politique et à devenir de nouveau « nécessaires » et « utiles ». Cette voie est en opposition avec ceux qui défendent la théorie de l’agrégation des minorités et nous donne la possibilité de traiter sur le même pied l’égalité avec les grandes communautés monothéistes de la région.

Ensuite, une Palestine indépendante qui vit « côte à côte » avec l’État d’Israël, aurait besoin d’un visage catholique qui pourrait lui assurer une ouverture sur le monde occidental, voire un « tourisme religieux » sur une échelle internationale. Le couvent Saint-Charbel à Annaya reçoit à peu près 5 millions de pèlerins par an, selon les moines (cinq millions de pèlerins par an y communient, ce qui voudrait dire que le nombre de visiteurs peut être plus grand). Imaginons ensemble le nombre de pèlerins chrétiens, musulmans et juifs à Jérusalem par an si la voie du pèlerinage était ouverte pour tous, sous l’égide des Nations unies…

Il faut que les chrétiens, libanais et arabes, cessent de « peindre le diable sur les murailles », d’avoir une vision pessimiste, défaitiste, fataliste, « minoritariste » d’eux-mêmes. Car, aux côtés du printemps arabe, c’est à un véritable « printemps » de l’Église catholique que nous assistons actuellement. La sanctification des bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II, et le pèlerinage du pape, accompagné du patriarche maronite, ouvrent de belles perspectives, et devraient nous inciter à envisager l’avenir avec plus de confiance, de courage, de détermination et de sérénité.



Envoyé de mon Ipad

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http://www.lorientlejour.com/article/865113/le-patriarche-rai-accompagnera-le-pape-francois-en-terre-sainte.html


OLJ-29/4/2014-Le patriarche Raï accompagnera le pape François en Terre sainte

Liban
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, va accompagner la pape François lors de son voyage en Terre sainte du 24 au 26 mai, rapporte mardi le quotidien al-Joumhouria.
Mgr Boulos Sayyah qui accompagnera le patriarche maronite lors du voyage a souligné qu'il s'agit d'une "visite pastorale" et que "Mgr Raï ne voyage pas pour une raison politique ou pour normaliser les relations avec Israël". "Tout chrétien du Moyen-Orient a le droit de se rendre en Terre sainte", a-t-il estimé.
Les chrétiens représentaient plus de 18% de la population de Terre sainte lors de la création de l'État d'Israël en 1948, mais ils sont désormais moins de 2%, pour la plupart des orthodoxes.
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mardi 29 avril 2014

L'observatoire de la Christianophobie | Iran : des chrétiens arrêtés lors d’un culte privé

Iran : des chrétiens arrêtés lors d'un culte privé

Mohabat News, agence iranienne d'information chrétienne, vient d'annoncer que plusieurs convertis chrétiens ont été arrêtés alors qu'ils célébraient un culte vendredi Saint 18 avril dans une maison privée d'une ville du sud de l'Iran (l'agence ne précise pas le nom ce cette ville). Des policiers armés ont procédé à cette descente, perquisitionné la maison et transféré tous les assistants dans deux camionnettes vers une destination inconnue. On ne connaît l'identité que de cinq de ces chrétiens arrêtés au mépris du droit des gens. Mais nous sommes en Iran, le droit des gens…

Source : Mohabat News (28 avril)

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lundi 28 avril 2014

Raï : Pour un président tout aussi patient et sage que Sleiman - L'Orient-Le Jour

Raï : Pour un président tout aussi patient et sage que Sleiman - L'Orient-Le Jour

Raï : Pour un président tout aussi patient et sage que Sleiman

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a célébré samedi la messe à l'église Saint-Maron à Rome, à l'occasion de son centenaire, en présence du chef de l'État Michel Sleiman, du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, du ministre de la Défense Samir Mokbel, du cardinal Leonardi Sandri, du cardinal Antonio Maria Vegliò, du patriarche des syriaques-catholiques Ignace Younan, et de nombreuses figures religieuses et diplomatiques libanaises et italiennes. Dans son homélie, Mgr Raï a repris les importantes étapes de l'histoire des maronites à Rome, notamment la construction de l'église Saint-Maron en 1904 par le patriarche Élias Hoyek, qui s'est également attelé à l'achat du terrain pour la construction de l'École maronite nouvelle à Rome en 1893.
« Nous sommes tous venus à Rome avec ces millions de visiteurs pour assister à la canonisation du pape Jean XXIII qui a créé le printemps de l'Église en organisant le concile Vatican II, et le pape Jean-Paul II qui a réalisé ce printemps, détruit le mur de Berlin et libéré les pays d'Europe de l'Est de l'occupation communiste, a déclaré Mgr Raï. Nous sollicitons leur intervention pour la paix dans notre pays et au Moyen-Orient, en Palestine, en Syrie en Irak et en Égypte. » Et le patriarche d'ajouter, à l'adresse du président Sleiman : « Nous demandons également l'intercession des deux papes pour que le Parlement élise un nouveau président de la République qui soit capable de prendre la relève, vous qui avez pu, avec votre patience et votre sagesse, conférer au Liban une place importante à l'échelle arabe et internationale. »
Michel Sleiman avait été reçu au siège de l'Institut maronite de Rome par Mgr Raï et le vicaire patriarcal à Rome, l'évêque François Eid, samedi soir vers 18h30. Après une brève présentation artistique, dans la rue menant à l'Institut, une rencontre s'est tenue entre le chef de l'Église maronite et M. Sleiman. Ce dernier a ensuite écrit un mot sur le registre d'or de l'église : « Il y a plus d'un siècle que l'église Saint-Maron à Rome est le témoin vivant de l'esprit de nos aïeux et des valeurs de notre Orient, berceau de la foi et des civilisations au cœur de la capitale du catholicisme. Aujourd'hui, alors que je partage la joie des Libanais en général, et surtout des maronites, pour la célébration de son centenaire, je prie pour qu'elle reste un phare de résurrection continue pour de nombreux centenaires à venir. »
Au terme de la célébration eucharistique, le patriarche Raï a présenté au président Sleiman une statuette de saint Maron, à l'image de celle placée dans la cour de la basilique Saint-Pierre et bénie par le pape émérite Benoît XVI. M. Sleiman et son épouse Wafa' ont par ailleurs assisté hier, accompagnés par la délégation libanaise, à la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Ils ont également pu saluer le pape François.



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dimanche 27 avril 2014

À son arrivée à Rome, Sleiman s’entretient avec Raï - L'Orient-Le Jour

À son arrivée à Rome, Sleiman s'entretient avec Raï - L'Orient-Le Jour

26/4/2014-À son arrivée à Rome, Sleiman s'entretient avec Raï

Le président de la République, Michel Sleiman, est arrivé hier à Rome en début d'après-midi, accompagné de la Première dame, Wafa' Sleiman, à la tête d'une délégation, pour assister aux canonisations des papes Jean XXIII et Jean-Paul II au Vatican.
À son arrivée dans la capitale italienne, le chef de l'État a présidé une réunion avec les membres de la délégation pour passer en revue les préparatifs de la participation de la délégation libanaise aux deux cérémonies, qui promettent d'être les plus importantes, en termes de participation, dans l'histoire de l'Église.
En début de soirée, le président Sleiman s'est rendu avec le vcie-président du Conseil et ministre de la Défense, Samir Mokbel, au lieu de résidence du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, à Rome. L'entretien a eu lieu en présence de l'évêque François Eid et du père Tony Gebran.

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Envoyé de mon Ipad 

Les Libanais présents en masse à la cérémonie de canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II - CITÉ DU VATICAN, de notre envoyé spécial Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Les Libanais présents en masse à la cérémonie de canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II - CITÉ DU VATICAN, de notre envoyé spécial Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Olj26/4/2014-Les Libanais présents en masse à la cérémonie de canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II

Plusieurs milliers de Libanais, dont le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, et le président de la République, Michel Sleiman, assisteront demain, dimanche, au milieu d'une foule compacte de plusieurs centaines de milliers d'autres pèlerins, à la double canonisation de Jean-Paul II et du pape Jean XXIII, place Saint-Pierre, au Vatican.

Évidemment, pour des Libanais, c'est Jean-Paul II, qu'ils connaissent personnellement depuis sa visite au Liban en 1997, qui tient la vedette. Le patriarche Béchara Raï était, ne l'oublions pas, le coordinateur du synode spécial sur le Liban tenu en 1995, et à ce titre, il a pu travailler avec l'équipe du pape polonais et l'approcher de près.

Si beaucoup de jeunes et de retraités ont fait le déplacement à Rome, les couples mariés ne manquent pas non plus, malgré le coût élevé du voyage et l'encombrement.
Venus de Amchit (Jbeil), Tony Sacre, un chef d'entreprise, et son épouse Amal étaient fiancés quand Jean-Paul II est venu au Liban, en 1997. Mariés la même année, ils ont aujourd'hui quatre enfants, qui les accompagnent en pèlerinage. Le souvenir de la visite et de la messe en plein air qui avait réuni la moitié des chrétiens du Liban, sur le front de mer, est toujours vivace dans son esprit. Il dit être à Rome, avec son épouse, dans l'esprit de l'hospitalité libanaise. Ils rendent à Jean-Paul II la visite qu'ils ont reçue.
C'est un peu le cas de Hanna Sacre, employé au Casino du Liban, dont le mariage est lui aussi placé sous le signe de la visite de 1997. Il est là avec sa femme Liliane et leur fils Jean-Marc.
Les deux couples et leurs enfants font partie d'un groupe d'une quarantaine de pèlerins venus pour la canonisation. Ils sont plusieurs dizaines de groupes à sillonner les rues de Rome et les sanctuaires qui entourent la ville, en attendant dimanche.

Effusion spirituelle sur la tombe de Jean-Paul II
Carmen Zogheib, présidente du Mouvement de la femme arabe, membre du bureau pastoral de la femme à Bkerké, est toujours émue. L'effusion spirituelle qui l'habite depuis la veille, lorsqu'elle s'est rendue sur la tombe de Jean-Paul II, installée à l'entrée de la basilique du Vatican, l'a empêchée de dormir. Ce matin, elle baigne toujours dans cette grâce. Elle en est convaincue, Jean-Paul II est « un saint libanais ». « Comme Charbel et Rafqa », précise-t-elle. Et comme beaucoup de pèlerins, elle n'est pas loin de penser que le Liban devrait le prendre pour « patron secondaire », après la Vierge.

Comme elle, une de ses amies, Maguy Bassil, a été émue jusqu'aux larmes. « Je n'ai jamais autant pleuré », confie-t-elle, confuse de n'avoir trouvé au moment où elle a pu s'approcher de la tombe, à part son propre chapelet, avec lequel elle a poursuivi la neuvaine à la Divine Miséricorde, entamée le vendredi saint, que... des biscuits et un paquet de chewing-gums. Qu'à cela ne tienne, ses victuailles ont aussi effleuré la tombe du grand pape. « Je suis là d'abord pour rendre grâce, dit-elle, puis pour demander. Ma liste est longue. »

Le père Robert Daccache, qui conduit le groupe, s'était promis d'assister à la cérémonie de canonisation quand Jean-Paul II avait été béatifié. Il aime Jean-Paul II « depuis toujours ». Originaire de Ghadir, il est directeur de l'école Saint-Jean à Akaïbé (Kesrouan). Il était présent, le 10 mai 1997, à la veillée de prière avec les jeunes du Liban que Jean-Paul II a tenue à Harissa, au cours de laquelle il avait signé son Exhortation apostolique « Une espérance pour le Liban ».

Une « nouvelle Pentecôte »
Comme beaucoup, le P. Daccache s'identifie volontiers à ce qu'on a appelé « la génération Jean-Paul II », fruit de la prière pour une « nouvelle Pentecôte » élevée par Jean XXIII à l'ouverture du concile Vatican II, en 1962. La floraison de nombreux groupes de prière et de communautés chrétiennes nouvelles, après le concile, avait été perçue comme une réponse à cette prière. Jean-Paul II en cueillera les fruits sous la forme des Journées mondiales de la jeunesse, lancées au début des années 90. Le synode patriarcal maronite de 2005 avait demandé que l'on « n'éteigne pas l'Esprit » qui habite ces mouvements dont certains, à leur apparition, ont soulevé parfois la méfiance d'une partie du clergé maronite.

Une « nuit blanche » de prières
La cérémonie de canonisation commencera le samedi soir. Une nuit blanche de prières aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche dans plus d'une dizaine d'églises du centre de Rome. Les pèlerins pourront y prier, se confesser et se rassembler selon leur langue. Ce temps de prière conduira à la cérémonie de canonisation place Saint-Pierre. Dès 9h, les fidèles réciteront le chapelet de la Divine Miséricorde, entrecoupé de la lecture de cinq textes des deux futurs saints. À 10h environ, débutera la procession qui portera le pape François sur le parvis de la basilique Saint-Pierre avec la litanie des saints.

Le rite de canonisation aura lieu au tout début de la cérémonie. Le préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal Angelo Amato, demandera par trois fois au pape d'inscrire Jean XXIII et Jean-Paul II sur le catalogue des saints. À l'issue du rite, les reliquaires des deux papes, identiques, seront portés et déposés à côté de l'autel. La messe suivra.

Autour du pape François, seront présents entre 140 et 150 cardinaux, mille évêques, six mille prêtres, ainsi que deux cents diacres. De nombreuses délégations officielles assisteront à la cérémonie sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. Non moins de 93 pays seront ainsi représentés par 24 chefs d'État, dont le président de la République Michel Sleiman, et par 35 chefs de gouvernement. Le pape François les saluera à l'issue de la messe sur le parvis.


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samedi 26 avril 2014

Réactions mitigées après la déclaration d’Erdogan aux Arméniens  | La-Croix.com

Réactions mitigées après la déclaration d'Erdogan aux Arméniens  | La-Croix.com

Réactions mitigées après la déclaration d'Erdogan aux Arméniens

Le premier ministre turc a présenté, mercredi 23 avril, ses condoléances aux descendants des Arméniens massacrés de 1915 à 1917.

La France et l'Arménie regrettent qu'il ne reconnaisse toujours pas le génocide.

Recep Tayyip Erdogan a créé la surprise, mercredi 23 avril, en présentant les condoléances de la Turquie « aux petits-enfants des Arméniens tués en 1915 ». Il s'agit d'un geste inédit, mais incomplet.

Pour la France, une déclaration insuffisante

Durant les commémorations du génocide à Paris, jeudi 24 avril, François Hollande a déclaré : « C'est un mot qu'il faut entendre mais qui ne peut pas encore suffire ». Il a toutefois concédé qu'il s'agissait d'une « évolution » de la part de la Turquie.

« Cette tragédie porte un nom, un seul nom c'est le génocide, il n'y en a pas d'autres, c'est la raison pour laquelle la République française l'a officiellement reconnu par une loi » en janvier 2001, a-t-il rappelé.

Il a aussi annoncé qu'il se rendrait à Erevan pour la célébration du centenaire du génocide, le 24 avril 2015 : « Pourquoi cette présence ? Non pas pour faire la leçon, non pas pour être le seul et le premier, (mais) parce que nous devons continuer jusqu'au bout le devoir de mémoire et donc la reconnaissance par le monde entier du génocide arménien ».

Les États-Unis voient une « étape positive »

Outre-Atlantique, la porte-parole du département d'État, Jen Psaki, a salué cette « étape positive », en y voyant une « reconnaissance publique historique de la souffrance des Arméniens en 1915 ».

« Nous croyons qu'il s'agit d'un signe positif indiquant qu'il peut y avoir une reconnaissance complète, franche et juste des faits, qui, nous l'espérons, fera avancer la cause de la réconciliation entre Turcs et Arméniens », a-t-elle ajouté.

Barack Obama, en voyage en Asie du Sud-Est, a appelé à une « reconnaissance pleine, franche et juste des faits », dans un communiqué.

Pour l'Arménie, une « opération de communication »

Dans un communiqué dévoilé jeudi 24 avril, le président arménien, Serge Sarkissian, a déclaré que la Turquie « poursuit sa politique de déni total ». Il a invité la Turquie à « se repentir et (à) se libérer de cette lourde charge ».

« Le déni d'un crime constitue sa continuation directe. Seule la reconnaissance et la condamnation (du génocide) peuvent empêcher la répétition d'un tel crime à l'avenir », a-t-il poursuivi.

« On ne présente pas des condoléances 99 ans après un génocide », a fait valoir Mourad Papazian, coprésident du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF). Selon lui, le chef du gouvernement turc « montre un visage ouvert de séduction au monde entier, mais en réalité il est dans la tradition officielle de la Turquie. »

L'Allemagne, où vit une importante communauté turque n'a pas officiellement réagi aux propos du premier ministre. Aucun représentant de l'Union européenne ne s'est exprimé.



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