Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 14 mai 2014

La colère du patriarche... - Scarlett HADDAD - L'Orient-Le Jour 14/5/2014-

La colère du patriarche... - Scarlett HADDAD - L'Orient-Le Jour

La colère du patriarche...

Avis de tempête à Bkerké. À mesure que la fin du mandat de l'actuel président se rapproche, la colère du patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est en train de monter. Il voit le vide arriver à grand pas en dépit de toutes ses déclarations pour le condamner et de ses tentatives de le rayer du dictionnaire, alors que les autres composantes du pays ne cessent de lui rappeler que la balle est dans le camp des chrétiens qui ne parviennent pas à s'entendre.

Les visiteurs du siège patriarcal maronite rapportent ainsi que lors de sa rencontre lundi avec le chef de cabinet de Saad Hariri, son cousin Nader, Mgr Raï était très embarrassé, notamment lorsque son interlocuteur lui a affirmé que le courant du Futur est pour la tenue de l'élection présidentielle dans les délais constitutionnels mais il attend que les pôles chrétiens se mettent d'accord sur un même candidat et il sera alors prêt à l'adopter. Le même embarras a été ressenti avec le patriarche maronite en recevant une délégation du Hezbollah qui lui a pratiquement tenu le même langage. Tout comme d'ailleurs le président de la Chambre Nabih Berry lorsqu'il l'a rencontré à Aïn el-Tiné. Seul le mufti Mohammad Rachid Kabbani a été plus en mesure de comprendre la gêne du patriarche, lui qui n'a pas réussi à réunir les pôles sunnites qui ne se sont entendus que pour le déloger de son poste. En vain par ailleurs, mais c'est une autre histoire.

Toujours selon ses visiteurs, le patriarche maronite estime avoir tout essayé pour pousser les pôles chrétiens à s'entendre, en leur faisant prendre conscience de l'importance de l'enjeu présidentiel, mais il n'a visiblement pas réussi à les convaincre. Au contraire, chacun campe sur ses positions et se cache derrière le bloc sunnite ou chiite pour clamer son impuissance, alors que ces deux blocs se déclarent prêts à accepter tout candidat sur lequel les parties chrétiennes seraient d'accord.

Qui utilise l'autre ? La question ne se pose même plus pour le patriarche qui, selon ses visiteurs des deux derniers jours, fait assumer la responsabilité du blocage de l'élection présidentielle aux pôles chrétiens. Selon lui, cette bipolarisation est en train d'anéantir la participation chrétienne effective à l'appareil de l'État et à l'exercice du pouvoir provoquant une sorte de désespoir chez les chrétiens. Si le blocage présidentiel se poursuit, le patriarche songerait sérieusement à dénoncer publiquement les pôles chrétiens alors que ses visiteurs, en tête desquels l'ancien ministre Abdallah Farhat qui ne souhaite pas que le linge sale maronite soit lavé publiquement, cherchent à le calmer et lui demandent de patienter et de continuer à déployer des efforts en vue de parvenir à une entente.

Toutefois, les visiteurs du patriarche maronite rapportent son peu d'espoir de provoquer un sursaut chez les pôles candidats, déclarés ou non. D'autant qu'il est convaincu que la division verticale entre 14 et 8 Mars n'a plus de raison d'être et, selon lui, il ne s'agit plus de la victoire d'un camp politique sur l'autre, mais de la marginalisation définitive des chrétiens, sous couvert de projet politique. Les visiteurs de Bkerké révèlent ainsi que le patriarche Raï serait pratiquement hors de lui et il reviendrait sur les conséquences négatives pour les chrétiens de l'attitude de ces pôles depuis presque un quart de siècle. Leurs dissensions et la lutte ouverte à laquelle ils se sont livrés depuis la fin des années 80 ont permis aux autres communautés de marquer des points et de marginaliser les chrétiens.

Aujourd'hui, ceux-ci étaient devant une chance rare de reprendre l'initiative et de se poser en partenaires effectifs des autres communautés, mais leurs divisions internes et leur ralliement les uns aux chiites et les autres aux sunnites sont en train de brader cette occasion. D'autant que le conflit ouvert entre les sunnites et les chiites, qui pourrait permettre aux chrétiens de jouer un rôle décisif dans la gestion du pays et comme facteur d'apaisement entre ces deux grandes communautés, ne va pas s'éterniser. Ce qui serait forcément bénéfique pour tout le monde certes et pour l'ensemble de la région en général. Mais si les chrétiens restent divisés, ils perdront toute influence sur les décisions importantes et sur la gestion du pouvoir au Liban, le seul pays de la région où ils ont encore un poids politique réel. Face à toutes ces appréhensions, le patriarche maronite estime qu'il faut à tout prix élire un nouveau président avant le 25 mai pour éviter le symbolisme négatif de la fermeture du palais de Baabda alors que les autres institutions du pays continueront à fonctionner normalement, au point que l'on pourrait presque oublier que le poste de président de la République est vacant...

Les échos de cette colère patriarcale sont certes parvenus aux pôles chrétiens qui n'ont pourtant pas modifié leurs positions. Le chef des Forces libanaises maintient sa candidature en n'acceptant de la retirer que s'il y a une entente sur un autre candidat du 14 Mars, sachant pourtant que dans le rapport actuel des forces, on voit mal pourquoi le 8 Mars et ses alliés accepteraient de voter pour un candidat qui leur est hostile. De plus, le CPL et ses alliés estiment qu'il existe une chance réelle pour le général Michel Aoun de convaincre le courant du Futur de l'accepter comme candidat d'entente, d'abord parce que les pourparlers entre les deux parties progressent sérieusement et ensuite parce que les relations régionales vont vers la détente.

D'une part, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil s'est rendu lundi soir à Riyad en principe pour participer à un forum, mais il a rencontré son homologue saoudien qui a confié combien le Liban lui manque (il faut rappeler à cet égard, qu'il y a deux semaines, Bassil a dû se rendre à Paris pour rencontrer le chef du courant du Futur, Riyad ayant souhaité que l'entretien entre les deux hommes n'ait pas lieu sur son territoire pour que cela ne soit pas interprété comme une position saoudienne sur le dossier présidentiel...) et ensuite le ministre saoudien des Affaires étrangères connu pour son hostilité à l'Iran a adressé hier une invitation à son homologue iranien Mohammad Jawad Zarif pour se rendre à Riyad. Or il est de notoriété publique qu'un dialogue entre Téhéran et Riyad ne peut qu'avoir des conséquences positives pour le Liban et pour le dossier présidentiel. Ce que le CPL et ses alliés considèrent comme un développement en faveur de leur candidat non déclaré, le général Aoun. Ils ne veulent donc pas laisser passer cette chance, même s'il faut pour cela attendre un peu, le temps que ces indices positifs se concrétisent... Pour toutes ces raisons, les deux camps ne sont pas prêts à répondre à l'appel du patriarche...

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Envoyé de mon Ipad 

mardi 13 mai 2014

Le Patriarche Yaziji pose la premiére pierre d.une eglise orthodoxe à Abou Dhabi




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Fwd: visite du patriarche Yaziji à Abou Dhabi


Objet: visite du patriarche Yaziji à Abou Dhabi




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le patriarche Yaziji poursuit sa visite pastorale à Dubai




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Sabbah : Le voyage du patriarche Raï en Terre sainte renforcera l’enracinement arabe des chrétiens d’Israël - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Sabbah : Le voyage du patriarche Raï en Terre sainte renforcera l'enracinement arabe des chrétiens d'Israël - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Sabbah : Le voyage du patriarche Raï en Terre sainte renforcera l'enracinement arabe des chrétiens d'Israël

Le patriarche émérite latin de Jérusalem, Mgr Michel Sabbah, a apporté dimanche sa caution à la décision prise par le patriarche maronite, Béchara Raï, d'accueillir en Terre sainte le pape, au cours du voyage qu'il effectue à la fin de cette semaine (24-26 mai). Par-delà son aspect pastoral et filial, a-t-il affirmé en substance, ce voyage est souhaitable pour confirmer les maronites en Israël, et les chrétiens en général, dans leur enracinement arabe.
Interviewé à Haïfa (nord d'Israël), par la correspondante de la chaîne libanaise LBCI, le patriarche Sabbah a estimé que le voyage pastoral du patriarche Raï « renforcera l'identité arabe des maronites de Terre sainte », par opposition à une tendance de plus en plus prononcée à se considérer comme étrangers à cette appartenance.


Ce sentiment d'aliénation est analysé par Rima Farah, une chercheuse universitaire, dans un récent numéro de la revue Levantine Review (Hiver 2013), où elle parle de « la résurgence des distinctions culturelles d'une minorité à l'intérieur d'une minorité ».
L'article analyse la manière dont les Israéliens chrétiens perçoivent leur différence par rapport aux juifs et aux musulmans, insistant en particulier sur la différence entre chrétiens et musulmans et son impact sur leurs rapports dans les villages mixtes de Galilée, en particulier à Nazareth, après l'apparition d'un plan de construction d'une mosquée devant l'église de l'Annonciation.
L'écart, apprend-on, tient au fossé de plus en plus large qui sépare musulmans et chrétiens arabes en Israël, à mesure que l'identité musulmane a commencé à supplanter l'identité arabe dans l'esprit d'une partie de la population, à partir des années 70 du siècle dernier.


Le patriarche Sabbah note aussi que l'État d'Israël approfondit à sa manière ce fossé en se prononçant en faveur de l'enrôlement des Arabes chrétiens au sein de l'armée israélienne, dont les musulmans sont écartés. L'idée que l'on cherche à propager dans les milieux concernés, c'est que « les chrétiens ne sont pas des Arabes ».

(Lire aussi : La Jordanie veut promouvoir son tourisme religieux grâce à la visite papale)

Les maronites en Israël
Les maronites en Israël sont au nombre de dix mille environ, précisent des sources patriarcales maronites. Leur poids démographique se fait sentir surtout en Galilée, en particulier à Haïfa. Ils sont répartis sur un diocèse, celui de Haïfa et de Terre sainte (créé le 8 juin 1996), et d'un vicariat patriarcal comprenant Jérusalem, la Palestine et la Jordanie, suivant un tracé géographique antérieur à la guerre de 1967. Le vicariat et le diocèse ont un seul titulaire, Mgr Moussa Hage.
À Jérusalem, l'Église maronite possède une église et un couvent, tandis qu'à Bethléem, elle possède une église, ajoute-t-on de même source. À Jérusalem, des travaux de restauration des bâtiments du vicariat de Jérusalem ont été réalisés et un étage supérieur y a vu le jour.
À Amman, première étape de la visite du pape François (24 mai), l'Église maronite a travaillé en vue de rassembler les fidèles maronites. Elle est en train de leur construire une église sous le patronage de saint Charbel, sur un terrain offert par le roi Abdallah de Jordanie.


Depuis la création du siège épiscopal de Haïfa et de Terre sainte, et dès lors que le titulaire réside effectivement dans son diocèse, l'Église maronite implantée dans le « pays natal » de Jésus semble promise à une vraie renaissance, souligne un récent article publié par le Maronite Research Institute (MARI) à Washington sous la plume du père Louis Wehbé, du monastère de Latroun en Terre sainte. Cet éclaircissement de la situation a déjà porté des fruits immédiats en matière de sentiment d'appartenance, souligne l'article.
D'autres Églises orientales éparpillées en Israël se sentent renforcées par cette visite, note le vicaire patriarcal général Boulos Sayah, premier évêque de Haïfa et Terre sainte. Les chrétiens de Bethléem et de Beit Sahour réclament aujourd'hui que le patriarche Raï célèbre la messe dans leurs églises, précise Mgr Sayah.

Mgr Sayah et l'œcuménisme
Évoquant le rôle joué par Mgr Sayah alors qu'il était évêque de Haïfa et Terre sainte, le P. Wehbé se félicite de ce que l'évêque et ses prêtres sont parvenus « à insérer le rôle de la communauté maronite dans celui de toute l'Église de Terre sainte ».
« C'est en fonction de cette réalité que leur contribution au synode de l'Église catholique en Terre sainte, en février 2000, a été remarquable, conclut le P. Wehbé. Bien qu'ils soient conscients de la spécificité spirituelle et culturelle de leur Église, les responsables maronites en Terre sainte évitent tout repli sur soi, tout esprit de ghetto. Il faut dire que la longue expérience œcuménique de l'évêque y est pour beaucoup. Toutefois, il faut admettre que l'avenir de l'Église maronite en Terre sainte n'en est pas moins fragile. Son devenir dépend essentiellement du sort du reste des chrétiens. Le tout étant viscéralement lié au contexte régional très instable : la présence chrétienne doit y joindre le don de l'enracinement au talent de la mobilité. Elle doit faire preuve à la fois de persévérance, mais aussi de souplesse. Son aptitude à l'adaptation doit l'immuniser face aux dangers des troubles politiques et économiques, comme ceux qui résultent d'une certaine recrudescence des courants fondamentalistes. »

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Envoyé de mon Ipad 

Jordanie : promouvoir une "pédagogie de la paix"


Invitation du card. Tauran aux responsables religieux

Anne Kurian

ROME, 12 mai 2014 (Zenit.org) - Travailler à la promotion d'une « pédagogie de la paix » : c'est l'invitation que le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, adresse aux responsables religieux. 

Le cardinal, accompagné du P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du dicastère et de Khaled Akasheh, chef de service pour l'Islam, est actuellement en Jordanie, où il a participé à un séminaire interreligieux sur le thème "Religion et violence", ce lundi 12 mai, à l'Université de Petra, à Amman.

Au cours de ce congrès organisé par l'Ambassade d'Italie à Amman, l'Institut royal pour les études interreligieuses et la délégation de l'Union européenne en Jordanie, le cardinal Tauran est intervenu sur "Religions, sociétés et violence. Un regard sur les causes et les résultats. Le rôle des responsables religieux pour la paix et la cohésion sociale". Radio Vatican rapporte des extraits de son intervention.

Le cardinal a souligné que si « toutes les religions n'adoptent pas la même position sur des questions comme la guerre juste, la légitime défense », cependant « en général, elles sont toutes d'accord pour affirmer que la paix est une valeur à respecter et à promouvoir » et que « la violence n'a jamais été la réponse adéquate aux offenses ou aux injustices ».

« La violence n'est pas le courage mais l'explosion d'une fureur aveugle qui dégrade la personne » et qui est « encore plus perverse quand elle s'exprime au nom de Dieu », a-t-il poursuivi.

« Aucune situation ne peut justifier le terrorisme », a insisté le cardinal en encourageant la « promotion d'une pédagogie de la paix », rappelant notamment « que le pluralisme n'est pas synonyme de violence, mais qu'il peut être source d'un enrichissement mutuel ».

Il s'agit aussi d'ouvrir la voie « à la purification de la mémoire à travers le pardon et la réconciliation » et de se souvenir qu'« il est mieux d'avoir une paix difficile qu'une guerre victorieuse ».

Le cardinal a exprimé « solidarité et compassion » pour le peuple du pays voisin, la Syrie, « victime non seulement de violence armée, mais aussi de toutes sortes de violation des droits fondamentaux ». Dans ce contexte, l'engagement commun des religions pour « la prévention et la suppression de la violence » est essentiel, a-t-il estimé.

« L'amitié et le respect des divergences et des convergences, sont les seuls instruments capables d'éviter la destruction et la mort », les seuls qui « puissent contribuer à consolider la justice et la solidarité dans le monde », a conclu le cardinal.

Les 13 et 14 mai, les représentants du Conseil pontifical participeront à un colloque organisé en collaboration avec l'Institut royal pour les études interreligieuses d'Amman sur le thème : "Affronter les défis actuels à travers l'éducation". Une déclaration commune est prévue à l'issue des travaux.

Avec une traduction d'Hélène Ginabat

dimanche 11 mai 2014

Zahra : Le patriarche a été victime d’une « tromperie » politique - L'Orient-Le Jour 10/5/2014

Zahra : Le patriarche a été victime d'une « tromperie » politique - L'Orient-Le Jour

Zahra : Le patriarche a été victime d'une « tromperie » politique

Le député Forces libanaises de Batroun Antoine Zahra a affirmé hier que la transformation (par le 8 Mars) de la candidature du chef des FL Samir Geagea à la présidence en repoussoir signifie que le patriarche maronite a été victime d'une « tromperie politique ».
Interrogé par Radio Liban libre, M. Zahra a déclaré : « Nous tenions des réunions (à Bkerké) sur la base du principe selon lequel les quatre pôles maronites sont des candidats naturels à la présidence et que le mieux serait que l'un de ces quatre soit élu. Comment une telle idée s'est-elle transformée en un rejet total (de la candidature de M. Geagea) et en une présentation insistante de la candidature du général Michel Aoun comme étant consensuelle, faute de quoi il n'y aurait pas de président ? »
« Tout cela signifie que durant toutes ces réunions, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a été victime d'une tromperie politique. Cela s'est d'ailleurs avéré depuis le début du processus de l'élection présidentielle », a ajouté M. Zahra.
« La candidature de M. Geagea n'est face à personne, a dit le député. Le problème, selon lui, c'est que d'aucuns se sont habitués depuis le début de l'ère de la tutelle syrienne à faire passer l'élection présidentielle à la trappe et à la soustraire à l'action des parties libanaises. Or nous nous étions entendus sur la nécessité de contrer toute tentative visant à imposer un compromis insultant pour les pôles chrétiens, ces derniers étant en mesure d'y faire face rassemblés. »
Répétant ce que le chef des FL avait dit la veille, au sujet de sa disposition à se retirer de la course en faveur d'un autre candidat fort du 14 Mars, M. Zahra a déclaré : « Il n'y a pas de reculade dans cette position. Depuis l'annonce de sa candidature, M. Geagea avait adopté cette même position et cela est fondé sur notre conviction qui rejette le principe qui dit nous ou personne d'autre. »



Envoyé de mon Ipad 

Congressmen, Christian Coalition Want Special Envoy for Persecuted Christians - Aleteia

Congressmen, Christian Coalition Want Special Envoy for Persecuted Christians - Aleteia

Congressmen, Christian Coalition Want Special Envoy for Persecuted Christians

Two U.S. congress members and a coalition of Christian leaders are requesting that the Obama Administration appoint a special envoy on Middle East religious minorities.

In a "Pledge of Solidarity and Call to Action on Behalf of Christians and Other Small Religious Communities in Egypt, Iraq and Syria," the coalition is calling for a "high caliber envoy of stature who has the ear of the president" to pay special attention to the plight of Christians in those three countries, where reports of violence against churches have increased significantly in recent years.

Rep. Frank Wolf (R-VA) and Rep. Anna G. Eshoo (D-CA), co-chairpersons of the bipartisan Religious Minorities in the Middle East Caucus, hosted presented the pledge at a May 7 press conference in Washington. Wolf, author of the 1998 International Religious Freedom Act, plans to enter the new document into the Congressional Record next week. He and Eshoo, who is of Armenian and Assyrian heritage, last year introduced legislation for a special envoy for Middle East religious minorities, but while the bill passed easily in the House of Representatives, it has languished in the Senate.

"I regularly meet with beleaguered Christians from this part of the world," Wolf said at the press conference.  "Their stories are eerily similar: believers kidnapped for ransom; churches–some full of worshippers–attacked; clergy targeted for killing. In the face of this violence, Christians are leaving in droves."

Over 20 special envoy posts exist to protect a range of groups and interests, but none is dedicated to the plight of Middle East religious minorities, the pledge said.

The pledge also calls for a review of foreign aid and refugee and reconstruction assistance.

Foreign aid reviews should consider, among other criteria, a government's national identity card policy, as the inclusion of one's religious identity is often used to deny rights, the pledge says.

A request for comment from the White House has not yet been answered.

Wolf said at the press conference that Christians in Egypt, Syria and Iraq, whose communities trace their roots to the early years of the Church, now "are facing an existential crisis which threatens their very survival." 

George Marlin, chairman of the board of Aid to the Church in Need, who also spoke at the press conference, seconded that. "Events of recent days, weeks, months and even years in Syria, Iraq and Egypt have revealed an increasingly blatant and violent campaign of Christian religious targeting and persecution that has provoked an unprecedented exodus of faithful from the region," said Marlin, whose international Catholic charity supports the persecuted and suffering Church around the world.

"This is not a matter of pitting Christianity against Islam," said Marlin, "but to put a halt to the abuses perpetrated by extremist Islamic factions bent on the destruction of Christianity—groups which inflict suffering on the general population as well."

The pledge notes that Egypt, Syria and Iraq are the three Middle Eastern countries with the largest Christian communities remaining. All have "seen scores of churches deliberately destroyed, many clergy and laypeople targeted for death, kidnapping, intimidation and forcible conversion, and hundreds of thousands of believers driven from their countries."

So far, the pledge has over 200 signatories, including several Catholic bishops, among them Washington Cardinal Donald Wuerl and Philadelphia Archbishop Charles Chaput.


John Burger is a freelance writer covering mostly topics in Catholicism. He has worked as a reporter and editor at the National Catholic Register and Catholic New York, the newspaper of the Archdiocese of New York, and his articles have appeared in Human Life Review, Legatus and Family Foundations, as well as online at Fathers for Good and Catholic World Report.


Envoyé de mon Ipad 

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Le pape François a reçu jeudi le patriarche des Arméniens Karékine II, appelant à ne jamais oublier le sang versé par les chrétiens arméniens au siècle dernier et en soulignant que le sacrifice des martyrs doit permettre de renforcer l'unité entre leurs différentes communautés.

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Le pape a fait indirectement allusion aux grands massacres des Arméniens sous l'empire Ottoman au début du XXe siècle : "Le nombre des disciples qui ont versé leur sang pour le Christ dans les tragédies du siècle dernier est certainement supérieur à celui des martyrs des premiers siècles" de l'Eglise.

"Dans ce martyrologue, les enfants de la nation arménienne ont une place d'honneur", a-t-il relevé, devant le patriarche de cette Eglise orthodoxe très ancienne de sept millions de fidèles, dispersés entre l'Arménie et la diaspora, notamment en Amérique du nord.

Le témoignage des Arméniens "ne doit pas être oublié. Commme dans l'Eglise antique, le sang des martyrs devient semence de nouveaux chrétiens, de même que, de nos jours, le sang de nombreux chrétiens est devenu semence de l'unité" entre les Eglises, a-t-il estimé.

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"L'oecuménisme de la souffrance et du martyre est une exhortation puissante à arpenter la route de la réconciliation entre les Eglises. Nous ressentons le devoir de parcourir cette route de fraternité".

Cette notion de "l'oecuménisme du martyre" est revenue à plusieurs reprises dans la bouche du pape ou de hauts responsables de l'Eglise, notamment à propos de la tragédie syrienne ou des actions terroristes de Boko Haram au Nigeria. Des chrétiens de différentes confessions ayant été tués ou enlevés par des groupes islamistes dans ces pays.

L'appel à l'unité des Eglises, catholiques et orthodoxes, souvent divisées par des querelles anciennes, devrait être un point fort du message de François, quand il se rendra en Jordanie, Palestine et Israël du 24 au 26 mai.

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Le Catholicos, déjà présent lors de la messe d'inauguration du pontificat de François en mars 2013, a ensuite eu un temps de prière oecuménique avec le pape, dans une chapelle du Vatican.

En 1999, Karékine avait été élu 132e patriarche des Arméniens, et a eu plusieurs rencontres avec les derniers papes.

Arrivé mercredi pour un séjour de plusieurs jours à Rome avant de se rendre aux Etats-Unis, il avait au programme une rencontre au Conseil Pontifical pour l'unité des Chrétiens, et une entrevue avec le pape émérite Benoit XVI.

AFP

ADDRESS OF POPE FRANCIS TO HIS HOLINESS KAREKIN II SUPREME PATRIARCH AND CATHOLICOS OF ALL ARMENIANS WITH HIS ENTOURAGE

Thursday, 8 May 2014

Your Holiness, Dear Brothers in Christ,

I gladly offer a most heartfelt welcome to you and to the distinguished delegation accompanying you. Through Your Holiness, I also extend respectful and affectionate greetings to the members of the Catholicate family and to all Armenians around the world. It is a particular grace to greet you here so close to the tomb of the Apostle Peter and to share this moment of fraternity and prayer.

With you, I praise the Lord, because in recent years relations between the Armenian Apostolic Church and the Church of Rome have been strengthened, thanks to the events which are so dear to our memory. Here I recall the visit of my sainted predecessor to Armenia in 2001, and the welcome presence of Your Holiness in the Vatican for the official visit toPope Benedict XVI in 2008 and for the inauguration of my ministry as Bishop of Rome last year.

Here I wish to recall another occasion full of meaning in which Your Holiness participated : the commemoration of the witnesses to the faith of the twentieth century, which took place in the context of the Great Jubilee of the Year 2000. In truth, the number of disciples who shed their blood for Christ during the tragic events of the last century is certainly greater than that of the martyrs of the first centuries, and in this martyrology the children of the Armenian nation have a place of honour. The mystery of the Cross, precious to the memory of your people and depicted in the splendid stone crosses which adorn every corner of your land, has been lived as a direct participation in the chalice of the Passion by so many of your people. Their witness, at once tragic and great, must not be forgotten.

Your Holiness, dear Brothers, the sufferings endured by Christians in these last decades have made a unique and invaluable contribution to the unity of Christ's disciples. As in the ancient Church, the blood of the martyrs became the seed of new Christians. So too in our time the blood of innumerable Christians has become a seed of unity. The ecumenism of suffering and of the martyrdom of blood are a powerful summons to walk the long path of reconciliation between the Churches, by courageously and decisively abandoning ourselves to the working of the Holy Spirit. We feel the duty to follow this fraternal path also out of the debt of gratitude we owe to the suffering so many of our brothers and sisters, which is salvific because it is united to the Passion of Christ.

In this regard, I wish to thank Your Holiness for the effective support given to ecumenical dialogue, and in particular to the work of the joint commission for theological dialogue between the Catholic Church and the Oriental Orthodox Churches, and for the skillful theological contributions offered by representatives of the Catholicate of All Armenians.

"Blessed be the God and Father of our Lord Jesus Christ, the Father of mercies and the God of all consolation, who consoles us in all our affliction, so that we may be able to console those who are in any way afflicted with the consolation with which we ourselves are consoled by God" (2 Cor 1 : 3-4). Full of trust, may we walk the path that lies ahead of us, sustained by so great a cloud of witnesses (cf. Heb 12:1), and implore the Father for the unity which Christ himself prayed for at the Last Supper (cf. Jn 17:21).

Let us pray for each other : may the Holy Spirit enlighten us and lead us to that day, so greatly desired, in which we can share the Eucharistic table. We praise God in the words of Saint Gregory of Narek, "Accept the song of blessing from our lips and deign to grant to this Church the gifts and graces of Zion and of Bethlehem, so that we can be made worthy to participate in salvation". May the all-holy Mother of God intercede for the Armenian people now and always.



Envoyé de mon Ipad 

Raï ne fera pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican - L'Orient-Le Jour

Raï ne fera pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican - L'Orient-Le Jour

oLJ 9/5/2014- Raï ne fera pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican

Alors que la visite du patriarche maronite Béchara Raï fin mai en Terre sainte suscite des remous au Liban, le porte-parole du Vatican Federico Lombardi a rappelé à Reuters que le religieux libanais ne fait pas partie de la délégation officielle du souverain pontife.

La visite à Jérusalem du patriarche maronite est une initiative personnelle, a souligné le porte-parole du Vatican.

Mgr Raï a annoncé, il y a quelques jours, qu'il accompagnerait le souverain pontife lors de sa visite en Terre Sainte du 24 au 26 mai, une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création de l'État d'Israël en 1948.

"Le Pape François se rend en Terre Sainte et à Jérusalem. Il va dans le diocèse du patriarche, c'est normal que le patriarche l'accueille", a déclaré le patriarche maronite, précisant qu''il ne s'agit en rien d'une visite politique mais religieuse".

Depuis l'annonce de cette visite à Amman (Jordanie) et en Terre sainte, une campagne visant à dissuader le patriarche d'accompagner le pape François dans son voyage pastoral a été lancée. Deux journaux libanais proches du Hezbollah ont critiqué samedi cette visite prévue de Mgr Raï l'un d'eux la qualifiant de "péché historique".

Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Des dérogations existent cependant pour les hommes de religion, selon un proche de Mgr Raï.

Le directeur du Centre catholique d'information (CCI), le père Abdo Abou Kasm, a précisé que le patriarche ne rencontrera aucun responsable israélien au cours de sa visite, démentant les informations rapportées par les journaux as-Safir et al-Akhbar sur une possible "normalisation" entre l'Église maronite et l'État hébreu.

Mgr Raï a, pour sa part, dénoncé mardi ces campagnes, indiquant que "Jérusalem est notre ville et c'est une Terre sainte. Il est inconcevable de ne pas recevoir le pape qui visite notre terre, le diocèse du patriarche". "Que personne ne me dicte ma conduite", a-t-il martelé. "Nous dirons au président palestinien Mahmoud Abbas que nous soutenons l'émergence d'un État palestinien et que Jérusalem est une terre arabe", a-t-il ajouté.

A L'Orient-Le Jour, le patriarche a également souligné que cette visite en Terre Sainte "sera une occasion pour visiter les fidèles de notre éparchie". Mgr Raï a également regretté la polémique suscitée autour de cette visite pastorale. "Nous reconnaissons qu'il y a des hostilités entre le Liban et Israël, mais nous n'allons pas pour faire de la politique. C'est là l'affaire de l'État libanais", a-t-il noté.

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