Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 22 mai 2014

Israël courtise les chrétiens arabes face au monde musulman | The Times of Israël

Israël courtise les chrétiens arabes face au monde musulman | The Times of Israël

Israël courtise les chrétiens arabes face au monde musulman

Mgr Michel Sabbah (Crédit : capture d'écran Daily Motion)

Israël, qui s'apprête à recevoir le pape François, cultive sa minorité arabe chrétienne pour la convertir à sa cause face aux musulmans, majoritaires dans un Moyen-Orient en proie à des conflits confessionnels.

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Cette offensive de charme s'est récemment cristallisée sur les appels à la conscription volontaire lancés pour la première fois par l'armée auprès des jeunes Arabes chrétiens. Les chrétiens seulement, pas les musulmans.

Elle s'est aussi traduite par une loi controversée qui, initiative sans précédent en Israël, établit une subdivision entre citoyens arabes de confession musulmane et chrétienne face aux discriminations à l'emploi.

« Nous avons beaucoup en commun avec les chrétiens. Ils sont nos alliés naturels, un contrepoids aux musulmans qui veulent détruire le pays de l'intérieur », a expliqué le parrain de cette législation, Yariv Levin, député du parti Likud du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Un discours qui s'inspire de la rhétorique néo-conservatrice du « choc des civilisations », à laquelle est sensible Benjamin Netanyahu, proche de la droite républicaine aux Etats-Unis et ami des évangélistes sionistes.

Ce n'est pas la première fois qu'Israël tente de s'allier aux minorités dans une région dominée par l'islam, comme en témoigne son soutien passé, au Liban, aux phalangistes maronites et à l'Armée du Liban Sud (ALS). La venue du patriarche maronite libanais Bechara Raï, pour accueillir le pape François, a d'ailleurs déclenché l'ire du Hezbollah chiite.

« Il y a de fait une dégradation significative de la condition des chrétiens au Moyen-Orient », remarque le professeur Gabriel Ben-Dor, directeur du Centre d'études de sécurité nationale à l'Université de Haïfa.

« C'est donc le bon moment pour Israël d'améliorer le sort de sa minorité chrétienne, car celle-ci est aujourd'hui davantage motivée à coopérer avec l'Etat juif. Et cela améliorerait grandement la réputation internationale d'Israël », dit-il à l'AFP.

Diviser pour régner

La réaction des Eglises ne s'est pas fait attendre, au moment où le Saint-Père –soucieux du sort des chrétiens d'Orient– accomplit son premier pèlerinage, œcuménique mais aussi politique, en Terre sainte.

Au nombre d'1,4 million de personnes, dont 130.000 chrétiens, la minorité arabe représente 20% de la population.

Le Patriarcat latin (catholique romain) de Jérusalem est également monté au créneau contre la décision de l'armée qui espère attirer bientôt un millier de recrues chrétiennes dans ses rangs, contre une centaine actuellement.

« Le principal problème, c'est que ces chrétiens sont palestiniens », a souligné le patriarche émérite Mgr Michel Sabbah, premier Palestinien à diriger l'Eglise catholique de Jérusalem (1988-2008).

« Si on s'accepte comme palestinien, on ne va pas dans une armée qui maintient l'occupation ou qui tue des Palestiniens », a jugé Mgr Sabbah.

« Il faut être un bon citoyen à l'intérieur d'Israël, mais être un bon citoyen n'implique pas d'obéir à un ordre de tuer ses frères, qui sont palestiniens », a-t-il tranché.

La droite nationaliste au pouvoir en Israël joue la carte du « sectarisme » au sein d'un même peuple, entre chrétiens et musulmans, dans le conflit israélo-palestinien, selon ses opposants.

« Il s'agit clairement d'une tentative de diviser la minorité arabo-palestinienne en Israël », déclare à l'AFP l'analyste politique Wadie Abou Nassar, qui prédit « un succès très limité » de cette politique.

Quant à la « stabilité dans un Moyen-Orient agité » que fait miroiter Israël aux chrétiens, tentés par l'exil, elle repose sur une fausse sécurité, argue cet ancien porte-parole de l'épiscopat catholique de Terre sainte.

« Israël fait une erreur stratégique en ne répondant pas à l'instabilité régionale par des gestes positifs », plaide M. Abou Nassar: « Faire la paix avec les Palestiniens et offrir la pleine égalité à tous ses citoyens sont les meilleures garanties pour l'avenir d'Israël dans la région ».



Envoyé de mon Ipad 

mardi 20 mai 2014

France: mobilisation du Quai d'Orsay pour Maryam Yahya

Appel à la liberté religieuse

Anita Bourdin

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Au nom de la liberté de conscience, de la liberté religieuse et du refus de la peine de mort, le Quai d'Orsay se mobilise en faveur de la jeune femme médecin condamnnée à la pendaison au Soudan pour s'être déclarée chrétienne.

"La France condamne la décision de la justice soudanaise d'infliger la peine de mort à une jeune femme pour apostasie. Notre ambassade à Khartoum a suivi ce procès et assisté au verdict. Nous continuerons de suivre avec la plus grandeattention la suite de la procédure judiciaire", dit un communiqué du porte-parole du Ministère français des Affaires étrangères ce 19 mai.

Il insiste sur la liberté de conscience: "Cette décision, qui heurte les consciences, suscite une émotion légitime au sein de la communauté internationale."

"La France, continue le comuniqué, appelle les autorités soudanaises à garantir la liberté de religion ou de conviction, principe fondamental contenu dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Soudan."

Pour la peine de mort, le Quai d'Orsay rappelle: "Elle rappelle également son engagement déterminé et constant contre la peine de mort, en tous lieux et toutes circonstances."

"Je suis chrétienne", a déclaré Maryam Yahya Ibrahim, Soudanaise, médecin, 27 ans, enceinte de huit mois, devant un tribunal islamique de Khartoum, rapportent les agences et les télévisions internationales.

Elle a été condamnée hier, jeudi 15 mai, à la peine capitale pour apostasie, et auparavant à subir à 100 coups de fouet pour adultère. Son cas suscite un tollé en Italie.

Son père était musulman, mais il l'a abandonnée quand elle était encore enfant. Eduquée par une mère orthodoxe, Ethiopienne, elle a épousé un chrétien du Soudan du Sud. Pour cela, elle est accusée d'avoir renié la foi musulmane, ce qui est passible de mort, par pendaison.

A un représentant musulman entré derrière les barreaux pour essayer de la convaincre de « revenir à l'islam », elle déclare : "Je n'ai jamais été musulmane, je n'ai donc pas apostasié".

Et comme elle est considérée comme musulmane, son mariage avec un chrétien n'est pas reconnu par la loi, et elle est accusée d'adultère.

C'est un voisin qui a dénoncé son mariage avec un chrétien du Soudan du Sud, fondé en juillet 2011. Elle a été arrêtée en août 2013 pour « adultère » en vertu de l'article 146 du code pénal du Soudan.

Au cours du procès, en février dernier, elle s'est déclarée chrétienne : l'accusation d'apostasie aurait dû tomber selon l'article 126.

Son exécution est renvoyée pour lui laisser le temps de mettre au monde l'enfant qu'elle attend et de l'allaiter, soit deux ans, selon le droit islamique. Elle a déjà un autre enfant, âgé de 20 mois.

De nombreux Soudanais sont descendus dans la rue avec des calicots réclamant le respect de la liberté religieuse : "Non au procès aux religions", "Non à la contrainte en matière religieuse", "Respectez la liberté religieuse".

Des ambassades occidentales ont signé un communiqué conjoint réclamant le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme et sa libération immédiate. Des associations de défense des droits de l'homme nationales et internationales se sont mobilisées, ainsi que les étudiants des universités, qui ont été fermées. Des journalistes couvrant le procès ont été arrêtés.

Devant les pressions de l'opinion publique internationale, la sentence pourrait être commuée en détention à vie, ce qui ne respecterait pas davantage la liberté religieuse ni la liberté de conscience.


Terre Sainte : les trois dimensions du dialogue, par le card. Koch
Oecuménisme, dialogue avec le judaïsme et avec l'islam

Anne Kurian

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Le dialogue du pape François lors de son voyage en Terre Sainte (24-26 mai) aura trois dimensions : « œcuménisme, rencontre avec le judaïsme, et dialogue interreligieux avec les musulmans », explique le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, au micro de Radio Vatican. Il fera partie de la suite du pape.

« Le temps sera relativement court », cependant « tout est très important et doit être souligné », ajoute le cardinal. Il évoque trois « dimensions » de dialogue.

Tout d'abord, « la dimension œcuménique, à travers la rencontre avec le patriarche Bartholomaios et la célébration œcuménique, avec les autres patriarches : le patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem et celui de l'Église apostolique arménienne ».

Le cardinal souligne les « espérances » attendues de cette dimension oecuménique, qui est aussi « le premier motif de la visite », cinquante ans après la première rencontre entre le patriarche Athénagoras et le pape Paul VI à Jérusalem.

« J'espère que les bonnes relations que nous avons pu expérimenter ces cinquante dernières années, pourront être encore approfondies afin d'accomplir de nouveaux pas à l'avenir », poursuit-il. Si « le dialogue de la vérité n'est pas particulièrement simple sur les questions théologiques », cependant « il ne fonctionne pas sans le dialogue de l'amour et cette rencontre représente un événement très important dans ce sens ».

Deuxième dimension : « l'accent mis sur le judaïsme, avec les visites officielles. Et puis, naturellement, la visite au Mur des Lamentations, au Yad Vashem, la visite sur la tombe de Herzl… ce sont toutes des rencontres importantes. »

Le cardinal explique que ces rencontres « se situent sur deux plans » : « D'abord, les rencontres avec les représentants de l'État, le président, le premier ministre et les Autorités de l'État, qui ont pour objectif de consolider et d'approfondir les rapports entre le Vatican et Israël ; de l'autre côté, une rencontre est prévue avec le grand-rabbin à Jérusalem. Cela contribuera certainement aussi à l'approfondissement des relations avec le Grand-Rabbinat de Jérusalem. »

Enfin, il évoque « la rencontre avec le grand-mufti de Jérusalem », qui représente « la dimension interreligieuse » du voyage, en particulier « avec l'Islam ».


Bahreïn : le pape reçoit le roi Hamad bin Isa Al-Khalifa
Plaidoyer pour l'engagement en faveur de la paix au Moyen-Orient

Anne Kurian

ROME, 19 mai 2014 (Zenit.org) - Le pape François a reçu le roi du Bahreïn, Hamad bin Isa Al-Khalifa, ce lundi matin, 19 mai 2014, au Vatican. La rencontre a été l'occasion de plaider pour l'engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.

Le souverain a aussi rencontré le cardinal Secrétaire d'État Pietro Parolin, et Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations avec les États.

D'après un communiqué du Saint-Siège, les entretiens « cordiaux » ont évoqué « des thèmes d'intérêt commun », avec « un accent particulier sur l'engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, ainsi que sur la promotion du dialogue et de la coexistence pacifique entre toutes les composantes de la société ».

La « contribution positive » de la minorité chrétienne du pays et l'attention du roi « pour les besoins de la communauté catholique locale » ont été soulignées.

Les chrétiens représentent près de 9% (et les catholiques 5%) de la population à majorité musulmane (84%), l'Islam étant religion d'Etat. D'après l'Aide à l'Église en détresse (AED), la conversion de l'Islam aux autres religions "est rendue très difficile par les discriminations sociales".

Le pape François avait écrit au roi en janvier dernier, encourageant à renforcer les relations bilatérales. Hamad bin Isa Al-Khalifa avait salué « le rôle du pape dans la promotion de l'esprit de tolérance et de coexistence dans le monde » (cf. Zenit du 5 février 2014).

Les relations bilatérales ont effectué en 2008 des progrès significatifs, après l'arrivée du premier ambassadeur et la rencontre entre Benoît XVI et le souverain du Bahreïn (cf. Zenit du 9 juillet 2008 et Zenit du 7 juillet 2009).

un nouveau livre sur l'Eglise Catholique en Jordanie

صدر صباح كتاب جديد يحمل عنوان "الكنيسة الكاثوليكية في الأردن"، عن المركز الكاثوليكي للدراسات والإعلام، وهو يتحدث عن الكنيسة الكاثوليكية في العالم ونبذة عن حياة قداسة البابا فرنسيس الذي يأتي حاجاً لأول مرة إلى الأرض المقدسة، وكذلك عن الكنائس الكاثوليكية في المملكة، ومدى إسهامها في حياة المواطنين الروحية والفكرية والصحية وغيرها من مظاهر الخدمة، والإسهام الذي يقدمه المسيحيون بأفرادهم ومؤسساتهم لمجتمعهم الأردني.

وتتحدّث صفحات الكتاب عن الكنائس الكاثوليكية المتواجدة في المملكة وهي اللاتين والروم الكاثوليك والسريان والموارنة والكلدان والأرمن الكاثوليك.

وفي الكتاب صفحات عن تواريخ العلاقات المميّزة بين المملكة الأردنية الهاشمية والكرسي الرسولي – الفاتيكان، بمناسبة مرور خمسين عاما على اول زيارة بابوية للبابا بولس السادس عام 1964، وكذلك مرور عشرين عاما على انشاء العلاقات الرسمية بين البلدين الصديقين .  بالإضافة إلى حديث حول الحوار الإسلامي المسيحي وصولا الى الحديث عن المواطنة الصالحة في الوطن العربي، وكلمة جلالة الملك عبدالله الثاني في مؤتمر التحديات التي تواجه المسيحيين العرب، والذي دعا إليه جلالته ورعاه في عمّان في أيلول الماضي.

وتعزز الصفحات الأخيرة صوراً للزيارات البابوية الثلاث السابقة إلى المملكة، وتختتم بحديث مطول عن موقع معمودية السيد المسيح – المغطس، من كتاب "الآثار المسيحية في الأردن" للمطران المتقاعد سليم الصائغ.

أشرف على الكتاب المطران مارون لحام ، النائب البطريركي للاتين في الاردن ، وقدم له الأب رفعـت بدر، بصفته مديراً عاماً للمركز الكاثوليكي للدراسات والإعلام وناطقاً رسمياً باسم الكنيسة لزيارة البابا إلى الأردن. ويقول في المقدمة: " تستعد الاسرة الاردنية الواحدة لاستقبلا قداسة البابا فرنسيس ، في اول زيارة يختارها بنفسه منذ اعتلائه الكرسي البابوي في آذار 2013، ضمن زيارة الحج الى الارض المقدسة التي تتخذ شعار " ليكنوا واحدا " وسيتراس قدساته قداسا حبريا سيحيي الحضور العربي المسيحي في الاردن وفي الشرق العزيز . وهو حضور مشرف في مستوايته الروحية والثقافية والخدماتية اليت تقدمها الكنيسة في الاردن لكل أطياف الشعب الاردني العزيز كما ان الوقفة التي سيقوم بها البابا فرنسيس قرب مياه نهر الاردن سوف تسلط اضواء العالم من من جديد على أهمية الموقاع الدينية السياحية في بلدنا العزيز وبخاصة الى موقع المعمودية – المغطس ، الذي يعد واحدا من أهم المواقع التاريخية المقدّسة"".

وكذلك هنالك كلمة لسعادة السفير البابوي لدى المملكة المطران جورجيو لينغوا، ويقول فيها : "ان قداسة البابا يأتي حاجا للمحبة ، لتعزيز روابط الصداقة مع جلالة الملك عبدالله الثاني ابن الحسين المعظم، ومن خلاله مع كل الشعب الاردني ، وبخاصة مع الذين يتألمون أكثر من غيرهم والذس يريد قدساته ان يجتمع معهم في موقع المعمودية – المغطس . ونيابة عن قداسة البابا يقدم السفير البابوي خاص الشكر الى الذين عملوا بتفان ومهارة لجعل هذه الزيارة ممكنة ، ولا سيما الى اللجنة المنظمة والديوان الملكي الموقر".

الكتاب متوفر في المركز الإعلامي المخصص لزيارة قداسة البابا في المركز الثقافي الملكي، وفي المركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام. وقال الأب بدر أنه يوزع بالمجان على كل الأخوة والزملاء الصحفيين والإعلاميين الراغبين بمواكبة حدث استقبال قداسة البابا فرنسيس، ليتم الحديث بالتواريخ والحقائق والأرقام عن إسهام المسيحيي جنباً إلى جنب مع إخوتهم في المواطنة ومن أجل رفعة مجتمعهم وتقدمه وازدهاره.

للاستفسار :

الاب رفعت بدر

المدير العام للمركز الكاثوليكي للدراسات والاعلام

الناطق الاعلامي الرسمي لزيارة قداسة البابا

0797551190- 0795573261

بهاء علمات 0797551187

نانسي طوباسي 0797551186

Abouna.org@gmail.com

L’esprit d’Assise à Bkerké - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour 19/5/2014-

L'esprit d'Assise à Bkerké - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

L'esprit d'Assise à Bkerké

À l'initiative des pères lazaristes et de la fondation Adyan, et sur le thème « Jean-Paul II et son message pour le Liban », une émouvante rencontre interreligieuse s'est tenue hier à Bkerké, autour d'une relique du nouveau saint , à laquelle le président Michel Sleiman a tenu à s'associer de bout en bout. Les discours y ont alterné avec des chants religieux exécutés par la chorale interreligieuse des enfants de Hammana.
Dans l'esprit de la rencontre interreligieuse d'Assise (1986), la rencontre a permis aux chefs religieux musulmans et chrétiens de réaffirmer, loin de la langue de bois politique, « la solidarité spirituelle » qui les lie entre eux, au sein d'une patrie nommée Liban. Une patrie que Jean-Paul II, dont le sang contenu dans une ampoule était le témoin silencieux de cette rencontre, a une fois pour toutes qualifiée de « message de tolérance et de pluralisme pour l'Orient et l'Occident ».


La rencontre a clôturé une « visite » de ces reliques au Liban, entamée vendredi dernier. La relique consiste en une ampoule contenant un sang recueilli la veille de sa mort, lors d'un examen sanguin.
Tour à tour, le mufti Mohammad Rachid Kabbani, le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, le cheikh Akl druze, Naïm Hassan, le pasteur Habib Badre , le provincial des pères lazaristes, Jacques Haddad, Mgr Kayyal, représentant du patriarche orthodoxe Youhanna X Yazigi, le représentant du patriarche des syriaques orthodoxes et le nonce apostolique, Gabriele Caccia, ont pris la parole pour redire en profondeur ce qu'ils doivent et ce que le Liban doit à l'action inlassable déployée par Jean-Paul II pour sauver le pays de la disparition et en préserver vivante la vocation historique.

(Repère : Les chrétiens de Terre sainte : communautés diverses dans une région troublée)

Vivant dans la conscience
C'est ainsi que le mufti a rappelé le souvenir d'un homme « toujours vivant dans nos consciences de Libanais et qui gardait le Liban dans sa conscience, sa raison et son cœur, aux jours les plus noirs de la discorde et de la guerre, et qui nous a rendu visite (1997) après s'être assuré que nos différends étaient retombés ».
« Le Liban est sans valeur sans la culture d'un partenariat véritable entre ses communautés respectueuses des droits, et parmi ces droits, celui de la liberté religieuse », a encore dit le mufti, en se référant explicitement à l'exhortation apostolique « Une espérance pour le Liban », qui semble plus vivante dans l'esprit de certains chefs musulmans que dans celui de beaucoup de chrétiens engagés.
Et d'appeler à un Liban « modèle de l'unité dans la diversité dans le monde arabe », qui doit servir de modèle à un projet de « pacte moral » islamo-chrétien qui doit commencer par le Liban et s'étendre au monde arabe.
Avec une éloquence qu'on ne lui connaissait pas, le mufti jaafarite devait affirmer que le Liban, ce n'est pas la pierre solide « mais l'homme, qui est relique de Dieu ».

(Repère : Les grandes étapes du pape François en Terre sainte)

Pacte entre l'Église et la Mosquée
« L'Église et la Mosquée doivent produire l'homme de l'amour, du partage et de la communion, c'est un pacte que le Liban doit sceller », a encore lancé avec beaucoup de profondeur cheikh Kabalan, qui a conclu ainsi : « La vie commune entre musulmans et chrétiens doit s'incarner dans l'élection d'un nouveau président qui doit en préserver l'esprit, avant même d'en préserver les institutions. »
Ce même attachement aux valeurs morales à dimension sociale et au Liban comme école du vivre-ensemble entre hommes de traditions religieuses différentes, était évident dans le discours de cheikh Naïm Hassan, qui a exalté avec force les valeurs de la famille.

(Lire aussi : « Les chrétiens du Moyen-Orient vivent leur période de déclin la plus spectaculaire, et c'est irréversible »)

Raï : Un nouveau président
Prenant la parole en dernier, le patriarche Raï a demandé, par l'intercession de Jean-Paul II, qu'un nouveau président de la République soit élu « avant la fin de la semaine ».
Et d'ajouter : « Le Moyen-Orient a un besoin urgent de réconciliation, a dit le pape Jean-Paul II. Mais une réconciliation véritable ne se fait pas aux dépens des droits. Un échec du Liban serait un échec dramatique de la liberté (...). Nous faisons à nouveau serment de protéger le Liban dans toutes ses composantes et d'y fortifier la convivialité et la coopération, sur la base du respect des libertés et des droits de l'homme, dans la conscience que le Liban est une valeur précieuse qui doit être mise au service du monde arabe et de la communauté internationale. »

Lire aussi
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Envoyé de mon Ipad 

Rencontre islamo-chrétienne à Bkerké en hommage à Jean-Paul II - L'Orient-Le Jour 19/5/2014

Rencontre islamo-chrétienne à Bkerké en hommage à Jean-Paul II - L'Orient-Le Jour

Rencontre islamo-chrétienne à Bkerké en hommage à Jean-Paul II

Une rencontre œcuménique a eu lieu lundi à Bkerké où se trouvaient les reliques du pape Jean-Paul II, canonisé fin avril, en présence du chef de l'État Michel Sleiman et des chefs de toutes les communautés chrétiennes et musulmanes.

Le patriarche maronite Béchara Raï a rappelé à cette occasion que Jean-Paul II prônait toujours "la résolution des conflits libanais par le biais de la réconciliation et du dialogue". "Combien de fois a-t-il appelé à des solutions pacifiques au Liban", a-t-il demandé.

"Nous renouvelons notre engagement à conserver le Liban dans toutes ses composantes et à renforcer le vivre ensemble ainsi que la coopération inter-chrétienne ", a ajouté Mgr Raï. Il a en outre espéré l'élection avant la fin de la semaine d'un président "à la hauteur des espérances du peuple libanais".

"Les Libanais n'ont pas oublié les appels du pape Jean-Paul II à la coexistence", a de son côté déclaré le mufti de la République Cheikh Mohammad Rachid Kabbani présent à la cérémonie. "Les musulmans n'oublieront jamais ces positions à l'égard de l'islam en particulier lors des fêtes religieuses islamiques et son appel permanent au dialogue entre les religions", a-t-il ajouté.

Le mufti jaafari Ahmad Kabalan a, pour sa part, estimé que "la coexistence entre les chrétiens et les musulmans doit se concrétiser avec un président de la République qui les préserve". Il a en outre affirmé que le Liban est "le pays du partenariat religieux et de la solidarité politique".

Quant au cheikh Akl druze Naïm Hassan, il a rendu hommage au pape Jean-Paul II le décrivant comme "une personnalité exceptionnelle à plusieurs niveaux". "Il a dès le départ regardé l'être humain avec respect", a-t-il ajouté.

Les reliques du pape Jean Paul II sont arrivées au Liban le vendredi 16 mai. Elles ont été reçues à la Cathédrale St Georges des maronites au Centre Ville. Une procession a eu lieu du Centre ville jusqu'à la basilique de la Médaille miraculeuse à Achrafieh, où les reliques on été déposées durant deux jours.

Samedi, s'est tenue "la messe des malades". Dimanche, "la messe des jeunes" a rassemblé des milliers de Libanais. Lundi, les reliques ont été transportées à l'école des pères lazaristes à Zouk, puis à l'école Saint-Joseph Antoura. Elles ont ensuite été transférées au siège du patriarcat maronite à Bkerké.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 19 mai 2014

Raï : La présidence de la République confère leur légitimité aux autres pouvoirs - L'Orient-Le Jour

Raï : La présidence de la République confère leur légitimité aux autres pouvoirs - L'Orient-Le Jour

Raï : La présidence de la République confère leur légitimité aux autres pouvoirs

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a réitéré dimanche son appel aux députés pour qu'ils assument « leur grave devoir national » en élisant un nouveau président de la République dans les délais constitutionnels prévus.
Dans son homélie prononcée lors de la messe dominicale à Bkerké, le prélat a mis en garde les députés contre leur possible condamnation par l'opinion publique et les gouvernements des pays amis, leur assurant qu'ils s'exposeront à l'opprobre public en cas de vacance à la présidence. « Pour notre part et celle du peuple libanais fidèle à sa patrie, même un seul jour de vacance présidentielle est un jour de trop », a-t-il dit.
« Ce vide est une violation flagrante et condamnable du pacte national puisqu'il isole une composante essentielle du pouvoir au Liban, à savoir la composante chrétienne (...) », a encore expliqué le prélat. Et de rappeler, dans le même contexte, les résultats fâcheux du vide institutionnel entre les années 1988 et 1990.
Selon le patriarche, la présidence de la République confère leur légitimité au Parlement, au gouvernement et aux autres institutions. « Cette instance garantit aussi la stabilité du pays et lui assure sa légitimité internationale », a-t-il affirmé, insistant sur le fait qu'« aucune autre institution ne peut se substituer à la présidence, en faveur de laquelle toutes les considérations individuelles, partisanes et politiques doivent passer au second plan », a-t-il conclu.



Envoyé de mon Ipad 

Les reliques du pape Jean-Paul II au Liban, jusqu'à mardi - L'Orient-Le Jour 19/5/2014

Les reliques du pape Jean-Paul II au Liban, jusqu'à mardi - L'Orient-Le Jour

Les reliques du pape Jean-Paul II au Liban, jusqu'à mardi

Les reliques du pape Jean-Paul II, canonisé fin avril et qui se trouvent au Liban depuis vendredi, seront transférées lundi au siège du patriarcat maronite à Bkerké où une messe sera célébrée en présence du chef de l'État Michel Sleiman.

Les chefs de toutes les communautés chrétiennes et musulmanes ont été conviés à Bkerké pour cette rencontre œcuménique.

A l'arrivée vendredi des reliques, une messe solennelle a été célébrée à l'église de la Médaille miraculeuse (pères lazaristes) à Achrafieh. Les reliques quitteront le Liban mardi.

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Envoyé de mon Ipad 

dimanche 18 mai 2014

Messe de l'Oeuvre d'Orient à Notre Dame de Parsi ,présidée par le patriarche melkite Gregoire III


Objet: KTOTV vient de mettre une vidéo en ligne


KTOTV vient de mettre une vidéo en ligne KTOTV a mis en ligne la vidéo Messe de l'Oeuvre d'Orient. Messe à Notre-Dame de Paris...

                                             
KTOTV a mis en ligne la vidéo Messe de l'Oeuvre d'Orient.
KTOTV

Lettre ouverte au patriarche Raï - L'Orient-Le Jour

Lettre ouverte au patriarche Raï - L'Orient-Le Jour

OLJ- 17/5/2014-Lettre ouverte au patriarche Raï

Votre Éminence,
Fort du rôle de rassembleur que le patriarcat maronite a toujours assumé, spécialement dans les étapes délicates qui ont accompagné dans cette région du monde l'histoire des maronites en particulier et des chrétiens en général, et de sa profonde conviction, après la création de la République libanaise en 1943, de la nécessité de toujours respecter les différentes échéances constitutionnelles et de veiller à ce qu'elles se tiennent aux dates prévues, spécialement s'agissant de l'élection présidentielle, le patriarcat maronite a toujours appelé les députés chrétiens sans distinction à se présenter aux dates de convocation à l'Assemblée nationale pour choisir, selon leurs consciences, la personnalité la plus apte à remplir cette fonction de premier plan sur l'échiquier national, et ce en votant de façon effective et en respectant naturellement les choix démocratiques qui sont les leurs. Mais il a toujours été entendu que le blocage de cette élection par certains, par absentéisme ou par un refus prémédité de voter, va à l'encontre des orientations patriarcales fondamentales, et aucune interprétation pour justifier un telle attitude ne peut être tolérée car elle outrepasse les choix constitutionnels, met en danger la perduration de l'élection d'un président maronite et remet en question la solidarité interchrétienne dans son entreprise, bien que les différentes initiatives précédentes aient malheureusement échoué, et malgré la multiplicité des obstacles qui s'érigent face à lui systématiquement, chaque fois qu'il encourage le respect de la « libanisation » des choix constitutionnels.
Partant des considérations susmentionnées, je me permets de suggérer respectueusement et en toute humilité à Votre Éminence que le patriarcat maronite invite les députés chrétiens à se réunir dans les meilleurs délais possibles à Bkerké pour participer à une conférence de quarante-huit heures, à huis clos, afin de débattre exclusivement de l'échéance présidentielle. Le programme consisterait à :
1. choisir une liste exhaustive de candidats à l'élection en question (autant parmi ceux qui se déclarent candidats que parmi ceux qui pourraient être considérés comme présidentiables). Un premier tour choisirait quatre personnalités parmi celles-ci pour participer à un second tour ;
2. tenir ensuite un second tour de scrutin pour choisir deux candidats, les participants à cette conférence se prononçant ensuite, par voie de vote, sur l'une des deux alternatives suivantes :
– le maintien en lice des deux personnes élues au second tour, en leur demandant de se porter candidates officiellement à l'Assemblée nationale à la date prévue pour ladite élection ;
– le maintien uniquement de la personne qui aura obtenu le plus de voix au second tour en lui demandant de se porter candidate à la date prévue pour ladite élection.
J'espère que cette suggestion, bien que très circonscrite, aidera à dénouer les causes (du moins chrétiennes) de ce blocage institutionnel, « libanisera » véritablement l'échéance en question et perpétuera enfin le rôle historique du patriarcat maronite en tant que « conscience morale » et protecteur des valeurs démocratiques et nationales de l'entité du pays du Cèdre.
Respectueusement et filialement vôtre.



Envoyé de mon Ipad 

Sa Sainteté Aram Ier se rendra au Bahreïn et au Vatican

Sa Sainteté Aram Ier se rendra au Bahreïn et au Vatican

Sa Sainteté Aram I partira pour le Bahreïn, où il est le conférencier d'honneur de la conférence sur le « Dialogue des civilisations » lancée par Sa Majesté le Roi Hamad bin Al Khalifa.

La délégation comprendra, Son Excellence l'Archevêque Sebouh Sarkissian, le Père Mesrob Sarkissian, le représentant pour les États arabes Unis, et Mme Teny Pirri-Simonian, la vice-présidente du comité des relations œcuméniques qui présentera également un document.

Le Père Masis Choboyan, le Représentant du Catholicos pour le Koweït et les pays voisins, se joindra à Sa Sainteté pour les réunions avec la Communauté arménienne à Bahreïn.

Fin mai, le catholicos Aram Ier se rendra au Vatican et rencontrera sa Sainteté le Pape François.

samedi 17 mai 2014,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=99864


Envoyé de mon Ipad 

"L'identité melkite, entre deux mondes" Patriarche Gregorios III


L'identité chrétienne plus menacée en Occident qu'en Orient

ROME, 17 mai 2014 (Zenit.org) - L'identité chrétienne est plus menacée en Occident qu'en Orient, estime le patriarchr Grec Melkite Catholique d'Antioche et d etout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, Gregorios III.

Il est en effet intervenu sur ce thème dans le cadre de la deuxxième convention des Melkite d'Europe, qui se tient à Paris (15-18 mai).

Les travaux de la deuxième convention des Melkites d'Europe se sont poursuivis par une journée d'étude à l'Institut Catholique de Paris autour du thème de « L'Identité melkite, entre deux mondes », que le Gregorios III a développé dans sa conférence de clôture.

Gregorios III a commencé par un long développement sur les défis qui se lèvent devant cette identité melkite qu'il définit selon le résumé qu'en avait donné en son temps Mgr Neophytos Edelby (1920-1995) : « Nous sommes une Eglise, nous sommes des chrétiens ; Arabes, mais non musulmans ; Orientaux, mais non orthodoxes ; Catholiques, mais non latins. C'est notre identité spécifique. » ; avant de conclure :

« Nous sommes très jaloux de notre orientalité et de notre catholicité, de notre autonomie intérieure et de notre ecclésiologie, qui a des caractéristiques orientales (nous pourrions dire orthodoxes) et catholiques. On se rappelle les discussions, à la veille de Vatican II, aujourd'hui dépassées: catholicisme ou latinisme? (…)

« Nous sommes ici, en Occident, plus interpellés par notre identité que dans nos pays d'origine au Proche-Orient. Cette identité est, à mon avis, plus menacée en Occident qu'en Orient. (…)

« C'est vraiment une identité, non seulement entre deux mondes, mais aussi entre plusieurs mondes. C'est ce qu'exige le tissu de nos Eglises, de nos institutions, de notre vie quotidienne. C'est à travers tout cela que nous devons mettre à l'épreuve notre identité, qui est notre pain quotidien et notre habit. C'est ainsi que nous chantons: "Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ".

« Mes frères les prêtres, dans ces pays d'émigration de nos fidèles, ont une mission très difficile à cet égard. Ils sont, en effet, les vrais gardiens de notre identité melkite. « En effet, il est plus facile de préserver notre identité melkite dans nos pays d'origine que dans notre nouvelle patrie.

« Je dois exprimer ma profonde reconnaissance à nos prêtres présents en Europe, pour tout le travail qu'ils accomplissent. Ils ont toujours été des pionniers.

« De même, je dois remercier nos fidèles dans les pays d'émigration pour leur fidélité à leur identité. Merci ! Bon courage ! Surtout, je prie pour vous, afin que vous puissiez faire partager cette identité par vos enfants, par la nouvelle génération, par les jeunes qui n'ont pas eu de contacts avec l'Église-Mère dans les pays d'origine.

Comment s'y prendre? Notre Convention est l'expression de notre volonté de travailler à mettre sur pied une certaine stratégie, avec un plan et quelques jalons pour atteindre ce but. »

Les principaux jalons énoncés par Gregorios III sont :

Que les prêtres soient des prêtres missionnaires qui ne cantonnent pas  à leur paroisse

Que dans chaque paroisse soient désignés des laïcs missionnaires qui vont vers les familles qui ne connaissent pas ou ne fréquentent pas la paroisse grecque-melkite catholique la plus proche

Unifier les livres liturgiques selon les traductions validées par la commission liturgique patriarcale

Dresser les listes d'adresse des fidèles et les envoyer au patriarcat pour que chacun puisse recevoir les lettres patriarcales directement

Prévoir des fiches d'inscription

Organiser des conférences régulières sur l'héritage des Eglises orientales et l'Eglise melkite en particulier

Dresser et garder disponible – si possible en ligne sur les sites internet des paroisses – une bibliographie d'ouvrages permettant à chacun de découvrir et d'approfondir l'histoire et l'identité melkite

Créer au sein de chaque paroisse une confrérie. Si possible sous le même vocable… 

La journée d'études à l'Institut catholique a rassemblé une assemblée nombreuse et attentive qui a pu écouter les témoignages d'un panel de conférenciers venus d'horizon divers avec chacun une expérience et un regard différent :

« Le berger, l'usufruitier et le vendeur de souvenirs. Réflexions sur l'appartenance, l'héritage et l'affiliation ». Ramzi Geadea. Professeur universitaire de philosophie morale et directeur du C.I.C.E.R.F

« Témoignage d'un père de famille oriental en France : chrétien entre deux rives ». Farid Aractingi, président de Renault Consulting, président de l'IFACI et paroissien.

« L'Eglise melkite : origine et rôle oecuménique. Expérience d'un évêque dans la diaspora ». S.E. Mgr Issam Darwish, archevêque de Zahlé et de Fourzol, (Liban).

« Parcours d'un diocèse oriental en Europe : Défis, difficultés et visions ». S.E. Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l'éparchie Notre-Dame du Liban de Paris des Maronites. Visiteur apostolique des Maronites pour l'Europe septentrionale et occidentale.

« Les Melkites d'Egypte, d'un siècle à l'autre : enracinement et rayonnement ». Robert Sole. Journaliste et écrivain.

« Peut-on reconnaître une identité melkite à travers les interventions de Sa Béatitude Maximos IV au concile Vatican II ? » Maître François Sureau, écrivain et membre du conseil paroissial.

« L'identité melkite : une identité de tension ». Archimandrite Charbel Maalouf b.c., exarque patriarchal, cure de Saint-Julien-le-Pauvre (Paris)

Le texte intégral de l'intervention de S.B. Gregorios III est disponible sur le site internet du patriarcat http://pgc-lb.org/

Melkites: Ni l'Eglise sans les jeunes ni les jeunes sans l'Eglise


Melkites: Ni l'Eglise sans les jeunes ni les jeunes sans l'Eglise
Journée des jeunes de la convention des Melkites d'Europe

Anita Bourdin

ROME, 18 mai 2014 (Zenit.org) - "Ne laissez jamais mourir en vous la flamme de l'espérance!": c'est le message aux jeunes du patriarche grec melkite d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, Gregorios III, à l'occasion de la Deuxième convention des Melkites d'Europe, qui s'est tenue à Paris (15-18 mai). Il insiste sur la place et la responsabilité des jeunes: "Une Eglise sans jeunes est une Eglise sans avenir. Et des jeunes sans Eglise sont des jeunes sans avenir."

La dernière journée a commencé par la Divine Liturgie à Saint-Julien-le-Pauvre, la paroisse grecque-melkite de Paris qui célébrait les 125 ans de son affectation à l'Eglise grecque-melkite catholique.

Elle s'est poursuivie par un rallye-paper à la découverte des églises orientales de Paris avant de s'achever par une rencontre avec le patriarche Gregorios.

Commentant l'épître du jour (actes des apôtres 12) relatant la libération de Saint-Pierre, le patriarche a insisté sur l'importance vitale de la prière: "Ils étaient en prière pour Pierre…  La prière n'est pas facile: c'est difficile. "Que Ta volonté soit faite". Mais acceptons-nous la volonté de Dieu ? Et quelle est cette volonté ?"

Relatant sa visite à Maaloula, ou ailleurs en Syrie dans l'une ou l'autre des 91 églises détruites, Gregorios III a témmoigné: "Nous ne marchions pas sur des dalles ou sur des pavés mais sur des débris…" C'est pourquoi il a insité sur la force de la prière, source d'espérance: "Ne laissez jamais la flamme de l'espoir et de l'espérance s'éteindre en vous… N'ayez pas peur petit troupeau… N'ayez pas peur d'être sel et levain pour vos pays, pour le grand troupeau…"

La rencontre de l'après-midi avec les jeunes, samedi, a commencé par une brève intervention du patriarche autour d'un thème qui lui est cher : "Une Eglise sans jeunes est une Eglise sans avenir. Et des jeunes sans Eglise sont des jeunes sans avenir."

La journée a été marquée par un déjeuner donné en l'honneur de Gregorios III par l'OEuvre d'Orient, ce qui a permis au patriarche de saluer le travail de cette institution des « Chrétiens de France au service des Chrétiens d'Orient ».

Il a spécialement félicité Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'OEuvre d'Orient qui vient d'être nommé vicaire général de l'ordinaire des Catholiques orientaux en France, par le cardinal André Vingt-Trois.

Le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris et ordinaire des Catholiques orientaux en France, s'est adressé à l'assemblée.

Ce dimanche 18 mai, à 15h30, le patriarche préside la messe annuelle de l'OEuvre d'Orient à Notre-Dame de Paris. La Divine liturgie est retransmise en direct par KTO.

La réconciliation scellée à Brih - L'Orient-Le Jour

La réconciliation scellée à Brih - L'Orient-Le Jour

La réconciliation scellée à Brih

Une cérémonie pour marquer la réconciliation et le retour des chrétiens à Brih, dans le Chouf, a eu lieu aujourd'hui samedi sous le patronage du chef de l'État Michel Sleiman, une occasion de rappeler la nécessité d'une réconciliation politique au Liban et celle de l'élection d'un nouveau président dans les délais constitutionnels.

De nombreux responsables politiques, dont le chef du Parti socialiste progressiste (PSP) Walid Joumblatt, ont assisté à la cérémonie en présence du patriarche maronite Béchara Raï.

La ministre des Déplacés, Alice Chaptini, avait pris le 9 mai une décision visant à évacuer les maisons occupées dans le village de Brih, l'une des dernières localités de la Montagne qui n'était pas englobée dans le processus de retour des déplacés chrétiens du Chouf, à la suite de la "guerre de la Montagne" qui avait opposé les chrétiens aux druzes au début des années 1980.

La Caisse centrale pour les déplacés avait aussi été chargée de payer les indemnités qui reviennent aux occupants, afin que les biens-fonds soient restitués à leurs propriétaires chrétiens. Le village compte quelque 25 à 30 familles chrétiennes.

"Les Libanais ont toujours été les victimes de la guerre des autres. Nos expériences passées nous ont appris à nous tenir à distance des conflits régionaux. Je réitère mon attachement à la Déclaration de Baabda pour protéger le Liban des conflits régionaux et internationaux", a déclaré M. Sleiman dans son discours pour l'occasion.

"Conformément au pacte national, j'appelle au retour au Liban et à la fin de toute ingérence dans les guerres d'autrui. J'appelle aussi à l'application des décisions du dialogue national durant lequel nous avons souligné la nécessité de poursuivre l'application de l'accord de Taëf en respectant la parité au Parlement", a-t-il ajouté.

Le chef de l'État, dont le mandat expire le 25 mai, a souligné que "seul l'État, notamment l'armée libanaise, a le monopole des armes et peut défendre la patrie".

Prenant la parole, le député Walid Joumblatt a salué le rôle national du président Sleiman.

"Nous refermons la dernière blessure de la guerre des autres sur nos terres, nous tournons une page noire de notre histoire et ouvrons celle de l'avenir, avec vous nous ouvrons une nouvelle page de la coexistence", a indiqué le leader druze.

"En ce jour, vous clôturez un mandat plein de succès, malgré tous les défis et les problèmes. Vous avez fait face aux défis pour empêcher la vacance au Liban et que le pays ne glisse vers l'anarchie", a-t-il dit, soulignant que "le centrisme permet de faire face aux divisions radicales entre les camps politiques".

M. Joumblatt a par ailleurs souligné la nécessité et l'importance de la présence chrétienne dans la région.

Le patriarche maronite a de son coté salué le retour "d'une grande importance" à Brih. "La réconciliation est la meilleure des réalisations pour clore un mandat présidentiel, nous saluons aussi les efforts de M. Joumblatt dans ce but", a affirmé Mgr Raï.

"Nous attendons que le Parlement élise un président avant le 25 mai, conformément à la Constitution. Nous appelons aussi tous les Libanais à renouveler leur volonté de coexistence. Nous voulons un président qui poursuive la route de M. Sleiman, qui sache unir les protagonistes, protéger les institutions de l'État. Un président capable de guider les réconciliations entre les politiques, et de réconcilier les responsables avec la politique", a-t-il martelé.

À cette occasion, la première pierre de deux églises a été posée.

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