" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
D'un siècle à l'autre, l'histoire des chrétiens d'Orient a une fâcheuse tendance à se répéter. Ces vieilles civilisations, qui renferment encore quelques ...
Depuis le début de l'été, les chrétiens d'Irak vivent un calvaire : visés par les groupes islamistes, ils sont victimes de persécutions. Un tragique écho ...
Mais, par oubli de soi, il ignore le sort des chrétiens. ... tandis que les chrétiens d'Orient sont martyrisés en silence par un obscurantisme en marche.
Mgr Sako : Pour la première fois, je me suis adressé au pape François : il est le père de tous les chrétiens. Et ceux qui ont le plus besoin de lui, c'est le ...
Publié jeudi, un Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde attire notre attention sur les persécutions et les discriminations qu'ils subissent.
Chrétiens d'Irak : s'informer - prier - agir. « Les chrétiens d'Orient ne sont les ennemis de personne. Ils ont le droit que soit reconnue la richesse de ...
Une touchante manifestation de soutien aux chrétiens réfugiés d'Irak et de Syrie s'est déroulée le 19 octobre dernier à Phoenix (Arizona) en l'église ...
Acteurs · Chrétiens d'Orient en France · Bibliothèque · Église latine ... La reconnaissance pour les chrétiens des droits civils accordés aux autres ...
Trafic international d'héroïne: dix-sept prévenus devant la justice à ... Var-Matin Pas moins de dix-sept personnes doivent comparaître à partir de ce ...
Appelant « la prière constante » des chrétiens, le pape a aussi souhaité .... Bertrand Wallon, Géopolitique des Chrétiens d'Orient d'Antoine Fleyfel, ...
L'assignation à résidence du franciscain syrien le P. Hanna Jallouf a été levée
Le P. Hanna Jallouf, curé du village syrien de Knayeh enlevé dans son couvent de Saint-Joseph par des « brigades liées au Front Al-Nosra » dans la nuit du 5 et 6 octobre, libéré puis placé en résidence surveillée par les autorités de la vallée de l'Oronte, n'est plus assigné à résidence.
« J'ai parlé avec Mgr Abu Khazen, l'actuel vicaire apostolique d'Alep, lequel m'a confirmé que le frère Hanna n'est plus tenu à résidence dans son couvent, explique Mgr Nazzaro. les miliciens qui l'ont arrêté lui ont assuré qu'il peut maintenant décider de quitter ou de rester dans le village et se déplacer librement ».
Accusé de cacher des armes
Selon l'explication donnée par ces mêmes miliciens islamistes au P. Hanna, son arrestation a eu lieu à la suite d'une plainte l'accusant de cacher des armes dans le couvent.
C'est pour cette raison que des hommes armés ont perquisitionné le couvent, en vain. C'est aussi pour ce motif qu'il aurait été emmené au tribunal islamique de la ville voisine de Darkush.
Le P. Hanna y a été « transporté » avec vingt jeunes chrétiens de la paroisse, garçons et filles. « Quand les miliciens sont arrivés au couvent, accusant le frère Hanna de cacher des armes, le prêtre a demandé que la recherche se fasse devant des témoins, explique encore Mgr Nazzaro.
C'est ainsi que le curé a demandé à vingt jeunes de rester. À la fin de la perquisition et alors qu'ils n'avaient rien trouvé de concluant mais bien saccagés la paroisse ; les miliciens les ont tous arrêtés… »
Ce n'est que le 12 octobre que les cinq derniers membres du groupe ont été relâchés.
L'idée de les arrêter n'émanerait cependant pas de la plus haute autorité de la milice islamique mais d'un lieutenant, par la suite écarté en raison de ce méfait. «Une fois libre, le frère Hanna a réuni tous les chrétiens afin de leur parler, poursuit Mgr Nazzaro. Il leur a dit : vous pouvez décider de rester ou partir, mais moi je resterai aussi longtemps que l'un d'entre vous exprimera l'envie de rester. Et les chrétiens, protestant, lui ont répondu que pas un seul d'entre eux ne serait partis ! »
Ankawa, banlieue chretienne d'Erbil. 200 000 deplaces sont arrives depuis debut juin. La grande majoritŽ vienne de la plaine de Ninive et principalement de la ville chrŽtienne de Qaraqosh. Eglise Saint Joseph, Kurdistan irakien
Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde
Sous la direction de Jean-Michel di Falco, Timothy Radcliffe, Andrea Riccardi. Ouvrage coordonné par Samuel Lieven.
XO Éditions, 811 p., 24,90 €
« Pour la première fois, un livre dresse un tableau complet des persécutions subies par les chrétiens dans le monde. » C'est à une tâche ambitieuse que se sont attelés Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap, le P. Timothy Radcliffe, ancien maître de l'ordre dominicain, et Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, sous la coordination de Samuel Lieven, journaliste à La Croix.
Pays par pays, grâce à l'aide de 70 journalistes et experts, ce livre noir ausculte la situation des chrétiens dans une trentaine de pays ou régions. Sous l'angle du témoignage personnel ou de la rétrospective historique, ils parviennent à ce constat accablant : les chrétiens sont « aux premières lignes des victimes de persécutions dans le monde ». D'abord en raison de leur nombre (plus de 2 milliards de croyants), mais pas seulement, affirment plusieurs auteurs.
« La persécution des chrétiens ne se prête pas à des réductions simplistes »
La liste des horreurs subies est longue, qu'il s'agisse de la torture infligée à ces femmes d'Érythrée ou du Soudan, des discriminations quotidiennes vécues par les chrétiens du Pakistan, de la répression policière qui empêche ceux de Chine ou d'Ouzbékistan de pratiquer leur culte, et bien sûr des attaques commises par les islamistes radicaux au Nigeria, en Syrie ou en Irak…
Toute la difficulté est là : synthétiser en un seul volume – même de plus de 800 pages – une immense diversité de situations. De précieuses contributions thématiques guident le lecteur au début de l'ouvrage et avant d'aborder chaque continent.
Toutes en nuances, elles contribuent aussi à la complexité du tableau général, rappelant ainsi le rôle « des conflits militaires, du sous-développement, de l'arbitraire et de l'incurie du pouvoir » (Bernard Heyberger) dans l'émigration et donc l'affaiblissement des communautés chrétiennes au Moyen-Orient. « La persécution des chrétiens ne se prête pas à des réductions simplistes et à des instrumentalisations idéologiques », souligne Andrea Riccardi.
Tordre le cou à la thèse du « conflit de civilisation »
Sur le plan géographique également, c'est une image contrastée que dessine cet ouvrage, entre d'un côté le Moyen-Orient où « l'existence même du christianisme est questionnée sous l'intolérance des fondamentalismes politico-religieux » (Jean-François Colosimo), et de l'autre l'Asie, notamment la Chine, où « selon nombre d'observateurs, le christianisme représente le plus grand mouvement social dans le pays » (Michael Kelly), et l'Afrique où « le nombre des chrétiens devrait dépasser celui des musulmans en 2020 » (J.-Fr. Colosimo).
L'ouvrage aura le mérite de sensibiliser les chrétiens – et les autres – aux réalités et aux fragilités du christianisme mondial.
Ainsi que de tordre le cou à la thèse du « conflit de civilisation », comme le relève André Comte-Sponville. « Le conflit majeur n'oppose pas des civilisations. Il oppose tous ceux qui essaient de bâtir la civilisation mondiale dont nous avons besoin – laïque, démocratique, respectueuse des droits de l'homme – à tous ceux qui la combattent en Orient comme en Occident », assure le philosophe, qui assume, dans sa contribution, son statut d'« athée de service », convaincu qu'il ne faut pas « laisser aux seuls chrétiens le soin de défendre leurs frères opprimés ou menacés ».
« Dans ce conflit désormais planétaire, il me semble que beaucoup de chrétiens, de par le monde, font aujourd'hui le même choix que moi, ou que nous. C'est une raison de plus pour se soucier de leur sort, lorsqu'ils sont victimes d'oppressions ou de discriminations. »
150 à 200 millions de chrétiens persécutés dans le monde
Un «livre noir» recense la dégradation de leur situation dans le monde à l'heure où le Vatican et le pape François s'inquiètent publiquement de leur sort au Proche-Orient.
Irak, Syrie… l'actualité est sombre pour les chrétiens. Et la publication cette semaine du Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde, ouvrage collectif sous la direction du Français Mgr di Falco, de l'Anglais Timothy Radcliffe, ancien supérieur mondial des Dominicains, et de l'Italien Andréa Riccardi, et coordonné par notre confrère de La Croix Samuel Lieven, est très utile parce qu'il livre un panorama jusque-là seulement réalisé par des associations caritatives - les rapports annuels de l'Aide à l'Église en détresse, catholique, et de la Porte ouverte, protestante - ou par l'institut Pew Forum aux États-Unis.
De l'Irak à l'Arabie saoudite, du Nigeria au Soudan, de la Corée du Nord à la Chine, ce livre noir donne donc à voir où et comment «150 à 200 millions de chrétiens» subissent chaque année «une persécution», même si le mot ne figure pas en couverture, pour le seul fait de croire au Christ. L'ouvrage aborde ainsi ce que l'un des contributeurs américains, John Allen, dénonce comme «la guerre mondiale faite aux chrétiens». Ce tour du monde est magistral. Même s'il manque toutefois à cette œuvre, qui se veut constructive et bâtie dans l'esprit du dialogue entre les religions, une analyse sérieuse des racines de l'intolérance et de la violence contre les chrétiens nourries par une partie des musulmans.
Cette persécution fait sentir ses effets à tous les niveaux. Le Vatican a ainsi confirmé, mardi, le voyage de François en Turquie du 28 au 30 novembre prochain. Deux villes au programme, Ankara, la capitale, puis Istanbul. Un voyage qui a tardé à être confirmé en raison de la guerre et de la terreur semées par l'État islamique en Syrie et dans la zone kurde du nord de l'Irak, aux frontières sud-est de la Turquie.
Rien, donc, dans le programme officiel sur un projet d'incursion du Pape dans cette zone un moment envisagé. Il souhaitait se rendre dans cette région pour y affirmer symboliquement le soutien de l'Église catholique aux populations chassées et persécutées par les islamistes. On sait, depuis cet été, que le pape François attend la première occasion pour faire un tel geste.
À son retour de Corée, le 18 août dernier, son avion aurait d'ailleurs dû s'arrêter quelques heures à Erbil, dans le nord de l'Irak, où il aurait alors salué des réfugiés. Cette étape jusqu'au dernier moment envisagée fut jugée trop dangereuse. De ce point de vue, il est d'ores et déjà certain que ce sixième voyage de François, risqué, hors d'Italie s'accomplira sous très haute surveillance. Il a même failli être reporté à des jours meilleurs.
Des jours meilleurs… Beaucoup de chrétiens en Irak, en Syrie mais aussi dans tous les pays à dominante musulmane ne croient plus à ce retour-là. Ou n'osent plus y croire, comme au Liban, par exemple, stable mais très fragilisé. Avant le début du désormais étrange «printemps arabe», les chrétiens de Terre sainte avaient tiré la sonnette d'alarme à Rome devant la montée croissante du fondamentalisme musulman.
Depuis tout a empiré pour les chrétiens. Et partout. Pas seulement pour les catholiques. S'ils ne devaient pas être si discrets, les évangéliques protestants, très présents dans le Maghreb mais aussi jusqu'en Iran, parleraient. Pour un musulman, une conversion au christianisme est passible de mort. Et le climat s'est tendu.
La confiance, elle aussi, s'est perdue. Combien de familles chrétiennes, qui ont dû quitter Mossoul, en Irak, cet été, ont raconté les actes héroïques de voisins musulmans qui ont cherché à les protéger mais aussi les trahisons subites après des décennies d'apparente bonne entente?
«Atrocité inouïe»
Les chrétiens dans ces pays ressemblent au pape François qui voudrait s'avancer en homme de paix et de réconciliation en Irak mais que la violence extrémiste oblige à renoncer et à se tenir loin de cette terre martyre.
Profitant de la fin du synode sur la famille, François a réuni, lundi à Rome, tous les patriarches et archevêques du Moyen-Orient en «consistoire» pour faire le point sur la situation. Son désir est d'«apporter la plus grande aide possible aux communautés chrétiennes pour soutenir leur maintien dans la région» parce que «nous ne pouvons pas nous résigner à penser le Proche-Orient sans les chrétiens qui, depuis deux mille ans, confessent le nom de Jésus».
Abordant la question concrète de l'Irak et de la Syrie, le Pape a dit sa vive préoccupation. «Nous assistons à un phénomène terroriste d'une dimension jusqu'alors inimaginable». Ajoutant: «Tant de nos frères sont persécutés et ont dû laisser leurs maisons de manière même brutale. On a l'impression que toute conscience de la valeur de la vie humaine a été perdue, que la personne ne compte plus et que l'on peut la sacrifier à d'autres intérêts. Et tout cela dans l'indifférence de tant de monde.»
Lapidaire, son premier ministre, le cardinal Parolin, a dénoncé publiquement devant le même auditoire les exactions d'une «atrocité inouïe» commise par «l'État islamique»: «meurtres de masse, décapitation de ceux qui pensent différemment, vente des femmes sur le marché, enrôlement des enfants pour les combats, destruction des lieux de cultes». Rappelant qu'«il est licite d'arrêter l'agresseur injuste» pour l'Église «mais dans le respect du droit international», il a une nouvelle fois appelé à l'urgence de l'engagement de la communauté internationale pour une solution politique.
ROME, 21 octobre 2014 (Zenit.org) - La rencontre annuelle des évêques catholiques orientaux d'Europe aura lieu à Lviv, en Ukraine, à l'occasion du 25ème anniversaire de la légalisation de l'église gréco-catholique ukrainienne, du 23 au 26 octobre 2014.
Les participants, qui représentent quatorze Églises catholiques orientales en Europe, aborderont le thème du rôle et de la mission de leurs Églises, dans le mouvement œcuménique, mais aussi dans les sociétés européennes.
L'événement est organisé par le Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) et il verra la présence de Mgr Cyril Vasil, secrétaire de la Congrégation pour les Églises orientales.
Parmi les intervenants, Mgr Dimitrios Salachas, exarque apostolique pour les catholiques de rite byzantin en Grèce et Mgr Virgil Bercea, évêque de Oradea-Mare en Roumanie.
Mgr Borys Gudziak, exarque apostolique pour les ukrainiens de rite byzantin résidant en France, proposera une réflexion sur le rôle des Églises dans la société ukrainienne depuis la légalisation de l'Église gréco-catholique en 1993 jusqu'à la toute dernière "Révolution de la dignité" amorcée il y a un an avec les événements de la place Maïdan.
Les participants visiteront par ailleurs l'Université catholique ukrainienne et rencontreront le maire de Lviv, Andriy Sadovyi.
Une cérémonie solennelle décernera un prix en l'honneur du bienheureux martyr Omelian Kovch décédé dans le camp de concentration de Majdanek, et ouvrira les célébrations pour l'année consacrée au métropolite Andrej Sheptytskyi, archevêque de Lviv (1900-1944), le 25 octobre au Théâtre de l'Opéra de la ville.
Raï de retour au Liban : "Je ne bénirai pas la prorogation du mandat du Parlement"
Le patriarche maronite Béchara Raï a souligné mardi qu'il ne bénirait pas une prorogation du mandat du Parlement, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
De retour de Rome après avoir assisté au synode pour la famille, Mgr Raï a souligné que lors de son entretien avec l'ancien Premier ministre Saad Hariri en Italie, il a fait valoir que "les députés violaient la Constitution en prorogeant le mandat de la Chambre, précisant qu'il ne bénirait pas une telle prorogation et une telle violation de la Constitution". Le patriarche maronite avait néanmoins affirmé à M. Hariri préférer la prorogation au vide.
Évoquant par ailleurs l'élection présidentielle, le dignitaire maronite a souligné que "par respect pour les députés et les blocs politiques, nous n'avons pas de candidats et n'imposons de veto à personne, de même que nous ne soutenons ou écartons aucun des postulants".
"Alors chers députés, élisez un président de la République, du 14, du 8 Mars, ou d'un autre camp, et nous bénirons cette élection", a-t-il ajouté.
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Le président du Parlement Nabih Berry avait convoqué les députés à une première séance plénière le mercredi 23 avril. Celle-ci n'a pas débouché sur l'élection d'un nouveau président, aucun des candidats n'ayant obtenu le nombre de voix nécessaires. Tous les tours suivants ont tourné court, faute de quorum. La quatorzième séance a été fixée au 29 octobre.