Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 22 octobre 2014

Un coup de projecteur inédit sur les discriminations contre les chrétiens dans le monde | La-Croix.com

Un coup de projecteur inédit sur les discriminations contre les chrétiens dans le monde | La-Croix.com

Ankawa, banlieue chretienne d'Erbil. 200 000 deplaces sont arrives depuis debut juin. La grande majoritŽ vienne de la plaine de Ninive et principalement de la ville chrŽtienne de Qaraqosh. Eglise Saint Joseph, Kurdistan irakien

Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde

Sous la direction de Jean-Michel di Falco, Timothy Radcliffe, Andrea Riccardi. Ouvrage coordonné par Samuel Lieven.

XO Éditions, 811 p., 24,90 €

 « Pour la première fois, un livre dresse un tableau complet des persécutions subies par les chrétiens dans le monde. » C'est à une tâche ambitieuse que se sont attelés Mgr Jean-Michel di Falco, évêque de Gap, le P. Timothy Radcliffe, ancien maître de l'ordre dominicain, et Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant'Egidio, sous la coordination de Samuel Lieven, journaliste à La Croix. 

Pays par pays, grâce à l'aide de 70 journalistes et experts, ce livre noir ausculte la situation des chrétiens dans une trentaine de pays ou régions. Sous l'angle du témoignage personnel ou de la rétrospective historique, ils parviennent à ce constat accablant : les chrétiens sont « aux premières lignes des victimes de persécutions dans le monde ». D'abord en raison de leur nombre (plus de 2 milliards de croyants), mais pas seulement, affirment plusieurs auteurs.

« La persécution des chrétiens ne se prête pas à des réductions simplistes »

La liste des horreurs subies est longue, qu'il s'agisse de la torture infligée à ces femmes d'Érythrée ou du Soudan, des discriminations quotidiennes vécues par les chrétiens du Pakistan, de la répression policière qui empêche ceux de Chine ou d'Ouzbékistan de pratiquer leur culte, et bien sûr des attaques commises par les islamistes radicaux au Nigeria, en Syrie ou en Irak…

Toute la difficulté est là : synthétiser en un seul volume – même de plus de 800 pages – une immense diversité de situations. De précieuses contributions thématiques guident le lecteur au début de l'ouvrage et avant d'aborder chaque continent.

Toutes en nuances, elles contribuent aussi à la complexité du tableau général, rappelant ainsi le rôle « des conflits militaires, du sous-développement, de l'arbitraire et de l'incurie du pouvoir » (Bernard Heyberger) dans l'émigration et donc l'affaiblissement des communautés chrétiennes au Moyen-Orient. « La persécution des chrétiens ne se prête pas à des réductions simplistes et à des instrumentalisations idéologiques », souligne Andrea Riccardi.

Tordre le cou à la thèse du « conflit de civilisation »

Sur le plan géographique également, c'est une image contrastée que dessine cet ouvrage, entre d'un côté le Moyen-Orient où « l'existence même du christianisme est questionnée sous l'intolérance des fondamentalismes politico-religieux » (Jean-François Colosimo), et de l'autre l'Asie, notamment la Chine, où « selon nombre d'observateurs, le christianisme représente le plus grand mouvement social dans le pays » (Michael Kelly), et l'Afrique où « le nombre des chrétiens devrait dépasser celui des musulmans en 2020 » (J.-Fr. Colosimo).

L'ouvrage aura le mérite de sensibiliser les chrétiens – et les autres – aux réalités et aux fragilités du christianisme mondial.

Ainsi que de tordre le cou à la thèse du « conflit de civilisation », comme le relève André Comte-Sponville. « Le conflit majeur n'oppose pas des civilisations. Il oppose tous ceux qui essaient de bâtir la civilisation mondiale dont nous avons besoin – laïque, démocratique, respectueuse des droits de l'homme – à tous ceux qui la combattent en Orient comme en Occident », assure le philosophe, qui assume, dans sa contribution, son statut d'« athée de service », convaincu qu'il ne faut pas « laisser aux seuls chrétiens le soin de défendre leurs frères opprimés ou menacés ». 

 « Dans ce conflit désormais planétaire, il me semble que beaucoup de chrétiens, de par le monde, font aujourd'hui le même choix que moi, ou que nous. C'est une raison de plus pour se soucier de leur sort, lorsqu'ils sont victimes d'oppressions ou de discriminations. » 



Envoyé de mon Ipad 

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