Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 14 juillet 2015

Première réponse de l’Église assyrienne à la proposition d’unité avec les Chaldéens | La-Croix.com - Monde

Première réponse de l'Église assyrienne à la proposition d'unité avec les Chaldéens | La-Croix.com - Monde
13/7/2015-Première réponse de l'Église assyrienne à la proposition d'unité avec les Chaldéens

Dans un communiqué rendu public jeudi 25 juin 2015 et intitulé « L'unité de l'Église d'Orient », le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphaël Ier Sako, a tendu la main à ses deux Églises « sœurs » : l'Église assyrienne d'Orient, et l'ancienne Église d'Orient qui s'en est séparée en 1968. Il leur proposait de reconstituer l'antique Église d'Orient, dont elles sont toutes les trois héritières.

» Lire aussi : Le patriarche Sako propose de réunifier l'antique « Église d'Orient »

Le site orthodoxe OCP News publie deux réponses, toutes deux défavorables : l'une est une lettre de deux pages signée du secrétaire et porte-parole de l'OCP, George Alexander et adressée au métropolite d'Inde et membre du Saint-Synode de l'Église assyrienne ; l'autre – intitulée « L'Authenticité dans l'unité » – est une « longue réflexion personnelle » signée de Mar Awa Royel, évêque du diocèse de Californie de l'Église assyrienne.

Un réel amour

Dans cette déclaration de 7 pages, Mar Awa Royel « remercie » Mgr Sako pour sa proposition qui « procède d'un réel amour et d'un authentique désir d'unité » mais la rejette fermement, non sans avoir rappelé que l'histoire de l'Église regorge « d'exemples de tentatives d'union prématurée qui ont entraîné des divisions plus profondes encore ».

« Nous sommes l'Église d'Orient », répond-il plus fondamentalement au patriarche de Babylone des Chaldéens. « Par une volonté divine qui dépasse la compréhension humaine, l'Église d'Orient est la continuation autocéphale et canonique de l'ancienne Église (NDLR : de Perse), d'Inde, d'Asie centrale et de Chine. Ce serait une violation de la foi orthodoxe et catholique, manifestée à travers les âges, que de considérer que cette tradition appartient au Siège romain ou à tout autre siège ou juridiction étranger ».

Ce n'est que lors du déménagement aux États-Unis du siège du Patriarcat – sous le mandat de Mar Eshai Shimoun XXIII, mort en 1975 – que son Église a ajouté l'adjectif « assyrienne » (et ce, alors qu'une partie non négligeable de ses fidèles se trouve aujourd'hui hors d'Irak). Il n'en reste pas moins qu'à ses yeux, le Saint-Synode de l'Église assyrienne a « seul la prérogative et le devoir de défendre » cet héritage qu'il a reçu « des apôtres eux-mêmes ».

Une « latinisation » de l'Église chaldéenne

Plus que tout, c'est donc l'union avec Rome que l'évêque de Californie refuse catégoriquement. « Toute union authentique et acceptable ne peut se faire sous la juridiction d'un évêque occidental », écrit-il, semblant confondre Église latine et Occident. Aujourd'hui, l'Église chaldéenne est « administrée par la curie romaine », écrit-il plus loin, évoquant aussi la « latinisation dont elle a souffert comme d'une persécution spirituelle ».

« Si une telle union se produit, je crains que l'Église assyrienne ne passe sous l'autorité du pontife romain », écrit également le secrétaire général de l'OCP dans sa lettre. Or, cette « fausse union » avec Rome, menant en réalité à « la communion », serait selon lui synonyme de « destruction de l'histoire, des traditions et de la foi de l'Église assyrienne ». Et au passage, affirme ce responsable, elle « n'améliorera pas la situation des chrétiens en Irak ».

Selon le modèle apostolique ancien

Dans la deuxième partie de son texte, l'évêque californien inverse finalement la proposition, invitant les Chaldéens à « une vraie renaissance spirituelle de leur liturgie, de leur droit canonique, de leur vie spirituelle et de leur théologie » à la lumière des pères de l'Église d'Orient. Une fois ceci réalisé seulement, l'union pourrait être envisagée mais sous la bannière de l'Église assyrienne, écrit en substance Mar Awa Royel, autrement dit « selon le modèle apostolique ancien », celui d'Églises autocéphales, et non pas selon le modèle latin.

En tout état de cause, conclut-il, aucune décision ne devrait être prise avant l'élection d'un nouveau patriarche en septembre, le successeur de Mar Dinkha IV décédé en mars.

La déclaration de Mar Awa Royel ne vaut « certainement celle d'un Synode », avance l'auteur du blog Baghdadhope, très bien informé sur les Églises d'Orient. Mais il sera difficile pour l'un des évêques de l'Église assyrienne de s'opposer au « poids de la tradition » représentée par l'évêque de Californie, estime-t-il.



Envoyé de mon Ipad 

Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéréRadio Vatican

Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéréRadio Vatican
10/7/2015-Syrie : le frère Dhiya Aziz a été libéré

Le frère Dhiya Aziz, franciscain irakien de 41 ans, enlevé le 4 juillet dernier. - RV

(RV) Une bonne nouvelle qui arrive de Syrie : le frère Dhiya Aziz, franciscain irakien enlevé le 4 juillet dernier, à Yaacoubiyé, dans le nord--ouest de la Syrie, par des hommes armés, a finalement été libéré, c'est ce qu'annonce ce vendredi la Custodie de Terre Sainte, dont dépend le religieux de 41 ans.

Plusieurs sources avaient indiqué que l'enlèvement avait été opéré par le front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda ; mais le groupe avait démenti toute implication. « Il y a pléthore de groupes opérant dans cette région », a expliqué la custodie de Terre sainte, ajoutant que le frère Aziz aurait été « bien traité durant sa captivité ».

Rappelons que le sort de plusieurs chrétiens enlevés en Syrie depuis le début de la guerre reste inconnu, parmi eux : Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe d'Alep, Youhanna Ibrahim, le métropolite syriaque orthodoxe de la même ville, et le prêtre italien jésuite Paolo Dall'Oglio.



Envoyé de mon Ipad 

Synode des évêques arméniens catholiques au LibanRadio Vatican

Synode des évêques arméniens catholiques au LibanRadio Vatican
13/7/2015-Synode des évêques arméniens catholiques au Liban

Le Patriarche Nerses Bedros XIX Tarmouni dans la salle du synode au Vatican, en octobre 2014 - L'Osservatore Romano

(RV) - Le Synode des évêques arméniens catholiques doit se réunir ce mardi 14 juillet au Liban. A l'ordre du jour, l'élection du nouveau Patriarche qui devra succéder à Sa Béatitude Nerses Bedros XIX Tarmouni, mort le 25 juin d'une crise cardiaque à l'âge de 75 ans. Ses obsèques se sont déroulées le 30 juin à Beyrouth. A cette occasion, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a lu un message du Pape François. Le Saint-Père évoquait notamment l'importante célébration du 12 avril dernier dans la basilique Saint-Pierre, en mémoire des arméniens massacrés sous l'empire ottoman.

Cette commémoration avait été fortement voulue par le Patriarche arménien. Ce dernier souhaitait que le centenaire du martyre de 1915 pousse le peuple arménien à revendiquer le droit et la justice. Pendant la célébration au Vatican, le Pape François avait proclamé docteur de l'Eglise Saint Grégoire de Narek, le grand théologien et poète arménien du X° siècle. Actuellement l'intérim est assuré par l'éparque émérite de la Sainte Croix à Paris, Mgr Krikor Ghabroyan.

Selon le code de droit canon des Eglises orientales, c'est en effet le plus ancien des évêques membres du synode permanent qui, en cas de vacance, assure les fonctions d'administrateur de l'Eglise patriarcale et qui organise l'élection du prochain patriarche. Né à Alep en Syrie, l'ancien évêque des arméniens de France est âgé de 80 ans. Il s'est retiré en 2013.



Envoyé de mon Ipad 

Raï juge "inacceptable que chaque parti interprète la Constitution à sa manière" - L'Orient-Le Jour

Raï juge "inacceptable que chaque parti interprète la Constitution à sa manière" - L'Orient-Le Jour
12/7/2015- Raï juge "inacceptable que chaque parti interprète la Constitution à sa manière"

Liban

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a jugé dimanche "inacceptable que chaque parti politique interprète les articles de la Constitution à sa manière".

Le chef de l'Eglise maronite a tenu des propos en ce sens lors de son homélie dominicale, à Dimane.

"Le conflit actuel menace le gouvernement, nous appelons au compromis et à l'abandon des positions tranchées", a estimé Mgr Raï, rappelant que la priorité est d'élire un président de la République.

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Envoyé de mon Ipad 

« Comme les Cèdres du Liban » 1er Forum Mondial de la Jeunesse Maronite

Du 11/7/2015

Notre découverte de ce weekend diffère des précédentes ; nous allons faire un petit tour du Liban avec de jeunes pèlerins, des graines de cèdres venues d'ailleurs renouer avec la terre de leurs ancêtres, le temps d'une rencontrer inédite.

 « Comme les Cèdres du Liban », c'est autour de cet insigne que se sont rassemblés 150 jeunes maronites de la diaspora venus au Liban pour participer à la première édition du Forum Mondial de la Jeunesse Maronite qui s'est tenue au début du mois de Juillet, à l'initiative du bureau de la pastorale des jeunes à Bkerké présidé par le R. P. Toufic Bou Hadir, en collaboration avec le bureau des affaires de la diaspora.

Des jeunes libanais résidant en Afrique du Sud, en Argentine,  Australie, Brésil, Canada, Chypre, Égypte, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Jordanie, Mexique, Syrie, et Terre sainte, ont passé un séjour qu'ils seront loin d'oublier, rythmé de rencontres, de temps de prières, de conférences et d'initiatives sociales et culturelles.

Accueillis selon la tradition libanaise à l'aéroport par l'équipe organisatrice du Forum dirigée par Tania Chrabié, leur première escale fut au siège patriarcal maronite à Bkerké où ils ont été reçus par sa béatitude le Patriarche Mar Bechara Boutros Al Raï, pour ensuite se diriger à Zaarour vers le projet Hayda Lebanon, un village modèle conçu pour la promotion des traditions libanaises. Logeant tantôt chez des familles d'accueil tantôt à l'hôtel Bethania à Harissa où se sont déroulés les actes de ce symposium, ils ont sillonné le pays des cèdres, du sanctuaire de Maghdouché où la Vierge attendait le Christ , à Deir el Qamar, Beiteddine, Ksara, Baalbeck, Taanayel, Batroun, Dimane, Qannoubine, Zgharta, Jbeil, les Cèdres et Qozhaya, où ils ont effectué des activités variées, rencontré des ermites, marché sur les pas de leurs aïeuls, et même célébré un mariage religieux de deux d'entre eux selon le rite maronite.

Ce retour aux sources sur la terre de leurs ancêtres est un premier pas leur permettant de reprendre les liens avec leur patrimoine historique, culturel et spirituel. Le patriarcat les a exhortés à réclamer leur nationalité libanaise et a même mis à leur disposition des facilités pour engager ce genre de procédure.

Alors que la situation politique régionale révèle des inquiétudes et des appréhensions au Proche-Orient avec la montée en puissance d'un phénomène fondamentaliste et terroriste poussant les Chrétiens à immigrer, ce forum, symbolique certes, s'est quand même tenu envers et contre tout, afin de témoigner de l'espérance chrétienne et d'une lueur d'espoir pouvant exister à travers les jeunes de la diaspora capables d'insuffler un nouvel élan dans la société libanaise, et ceci, sur tous les plans. A l'image du cèdre que l'on coupe et qui repousse, vers cet Orient compliqué, ils ont décidé de venir avec une foi simple, et des idées pleines d'espérances. C'est vers cet Orient qui a tant besoin de leur énergie qu'ils sont attendus un jour pour vivre avec leurs compatriotes et marquer leur présence millénaire et éternelle, comme les Cèdres du Liban…

Par Marie-Josée Rizkallah




Envoyé de mon Ipad 

lundi 13 juillet 2015

Le chef de l’Église syrienne-orthodoxe aurait appelé des jeunes chrétiens à combattre | La-Croix.com - Monde

Le chef de l'Église syrienne-orthodoxe aurait appelé des jeunes chrétiens à combattre | La-Croix.com - Monde

« Les appels du patriarche de l'Église syrienne-orthodoxe demandant aux jeunes Syriens de rejoindre les milices chrétiennes pro-régime provoquent la colère d'un grand nombre de chrétiens considérant ces déclarations irresponsables », selon le site The Syrian Observer jeudi 9 juillet,qui juge qu'« elles risquent d'entraîner la communauté dans une guerre sectaire ».

Le patriarche Ignatius Aphrem II Karim, selon le site qui traduit en anglais des articles de publications syriennes, aurait fait ces déclarations au cours d'une visite à des familles syriennes orthodoxes d'Hassakeh déplacées à Qamishli, dans la province de Djézireh, et était accompagné de l'évêque Matta al-Khoury et du P. Gabriel Daoud.

Ce dernier, selon The Syrian Observer, est connu pour ses liens avec les services de sécurité de l'armée de l'air syrienne, visitant régulièrement la région et portant des messages aux responsables de la sécurité et aux milices syriaques dans la province de Djézireh.

Khoshaba Dankha, un enseignant âgé de 53 ans, est l'un des Assyriens des villages d'al-Khabur. Selon lui, la déclaration du patriarche appelant les jeunes hommes chrétiens à prendre les armes est irresponsable, « d'autant que Daech détient plus de 200 Assyriens et que les négociations pour leur libération sont en cours ».

« L'Église n'est pas dans son rôle »

« L'Église doit rester dans son rôle. Ce message contredit les principes de la foi chrétienne et dégrade le prestige de l'Église qui a pour rôle d'annoncer la paix et l'amour », commente un prêtre chrétien dont The Syrian Observer ne donne pas le nom.

L'Église syrienne-orthodoxe rejetait la violence depuis le début de la crise syrienne, écartant également l'idée de former des comités de protection du peuple (ou shabeeha), arguant que la sécurité des chrétiens est du ressort de l'État et non des citoyens.

Le patriarche Ignatius Aphrem II Karim a succédé au patriarche Zakka Iwas le 31 mars 2014.



Envoyé de mon Ipad 

En Bolivie, le pape nomme le « génocide » contre les chrétiens d’Orient | La-Croix.com - Rome

En Bolivie, le pape nomme le « génocide » contre les chrétiens d'Orient | La-Croix.com - Rome
En Bolivie, le pape nomme le « génocide » contre les chrétiens d'Orient

Le pape François a plaidé jeudi 9 juillet en Bolivie pour que cesse le « génocide » contre des chrétiens au Moyen-Orient et ailleurs, au cinquième jour de sa tournée en Amérique du Sud.

« Aujourd'hui, nous voyons avec horreur comment au Moyen-Orient et ailleurs sont persécutés, torturés, beaucoup de frères chrétiens pour leur foi en Jésus », a déclaré le pape lors d'une Rencontre mondiale des Mouvements populaires à Santa Cruz.

« Cela aussi, nous devons le dénoncer : dans cette troisième guerre mondiale par morceaux que nous vivons, il y a une espèce de génocide en marche qui doit cesser », a déclaré le premier pape jésuite et latino-américain de l'Histoire.

Ce n'est pas la première fois que le pape se réfère en termes aussi forts à la situation des chrétiens au Moyen-Orient, notamment en Irak et en Syrie, victimes de persécutions du fait de la progression des djihadistes du groupe État islamique (EI).

En septembre 2014, le pape avait pour la première fois évoqué une « troisième guerre mondiale ». Il avait notamment déploré la violence anarchique que vivait le monde et avait fait référence à une « troisième guerre mondiale par morceaux ».

Lire aussi  : Le pape François dénonce un « crime inacceptable » contre les chrétiens



Envoyé de mon Ipad 

Fwd: [Agence Fides] Fides News



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 10 juillet 2015 13:41:19 UTC+3
ASIE/IRAQ - Chrétiens enlevés et tués à Bagdad malgré le paiement d'une rançon

Bagdad (Agence Fides) – En l'espace de deux semaines, à Bagdad, quatre chrétiens irakiens ont été enlevés et le séquestre de deux d'entre eux s'est achevé tragiquement. Après le paiement de la rançon, ils ont été retrouvés sans vie par la police. Le corps de Quais Abdul Shaya a été remis à sa famille bien que cette dernière ait payé aux ravisseurs une rançon équivalent à 25.000 USD. Le même sort a été réservé à Saher Hanna, qui travaillait au Ministère de l'Intérieur. Un autre chrétien a été libéré par ses ravisseurs après que les membres de sa famille leur aient versé l'équivalent de 50.000 USD alors que seul le Dr. Bashar al-Ghanem Akrawi a retrouvé sa liberté grâce à une opération de police effectuée dans son lieu de détention.
L'escalade de crime visant les chrétiens de la capitale irakienne est l'un des facteurs contribuant à rendre leur condition douloureuse et précaire. Le parlementaire chrétien Imad Youkhana Yako a publié le 9 juillet un communiqué de presse – parvenu à l'Agence Fides – pour solliciter ses collègues et les forces de sécurité à prendre leurs responsabilités en ce qui concerne un phénomène qui « fait partie des intimidations subies par la composante chrétienne de la population et contribue à miner l'unité de la société irakienne ». (GV) (Agence Fides 10/07/2015)

Mgr Sako : « Appuyer cette Eglise en difficulté est un devoir spirituel et moral » - Église catholique en France

Mgr Sako : « Appuyer cette Eglise en difficulté est un devoir spirituel et moral » - Église catholique en France

Du 9/7/2015-Mgr Sako : « Appuyer cette Eglise en difficulté est un devoir spirituel et moral »

louis raphaël sako
A l'occasion de sa visite en France (4-10 juillet 2015), le Patriarche des Chaldéens (Irak), Mgr Louis Raphaël Sako, a participé à un temps de prière et présidé une ordination. Il fait le point sur la situation des Chrétiens d'Orient et exhorte l'Occident à donner de l'espoir aux jeunes.

Que retenez-vous du temps de prière et de l'ordination d'un prêtre de rite chaldéen ?

Ce temps de prière a manifesté la solidarité et la proximité de l'Eglise qui est en France avec les Chrétiens d'Irak et du Moyen Orient qui doivent faire face à de nombreux défis. La prière est une expression très forte de la communion des chrétiens et de leur unité. C'est ce dont nous avons besoin aujourd'hui ! L'église Saint-Thomas Apôtre à Sarcelles était pleine, avec plus de 2000 personnes. Le Père Narsay Soleil est issu de la diaspora : son ordination représente un espoir pour cette communauté. Mais quel est son avenir ? Avec le temps, elle ne doit pas seulement s'intégrer mais s'assimiler, être dissoute dans son pays d'accueil. Avec le temps, elle oubliera sa langue, sa liturgie… Ou bien le risque est de tomber dans le nationalisme, le « chaldéisme », à la recherche d'un lien avec son histoire. Mais la réalité est maintenant différente en Irak. Nous avons mené une réforme de la liturgie. On ne peut plus se concentrer pendant deux heures. Je reste toujours après la messe pour écouter les remarques. Une femme m'a dit qu'elle voulait une liturgie plus courte, avec des mots forts qui ont du sens pour les fidèles, des homélies brèves. Moi, je ne peux pas prier quand je ne comprends pas. Quand je prie, je veux utiliser un langage qui me touche au cœur. Je suis allé embrasser cette femme !

Pourquoi avoir proposé aux autres Eglises catholiques d'Irak de former « l'Eglise d'Orient » ?

Nous sommes trois rites de la même Eglise catholique : Chaldéens, Assyriens de l'Eglise d'Orient et l'ancienne Eglise d'Orient, née il y a 50 ans. L'un des patriarches est mort et l'autre est un peu âgé. Les deux groupes ont essayé de faire l'unité en se référant au Synode. J'ai saisi l'occasion car nous sommes tous catholiques. Ce n'est qu'une question formelle de vocabulaire. Celui-ci est lié à la culture, à la langue… Il existe un Comité mixte pour le dialogue avec le Saint-Siège. Ce n'est qu'un problème administratif. Je pense que ce sera possible, surtout avec le Pape François. Jusqu'à présent, nous sommes divisés. Querelles de tribus… Cela nous donnera beaucoup plus de forces au plan politique ou social. Nous pourrions faire un Synode commun en septembre. Nous, les deux patriarches, pourrions donner notre démission, à condition de ne pas être choisi. Pour qu'on puisse élire un nouveau leader.

Quelles nouvelles des chrétiens d'Irak ?

A un an et un mois après l'épuration des chrétiens de Mossoul et de la plaine de Ninive, on ressent de l'inquiétude, la peur de l'avenir et pour leurs enfants, pour tout ce qu'ils ont dû quitter. C'est très lourd.

En France, après la messe, j'ai échangé avec des réfugiés. Ils croient que j'ai les clés pour tout résoudre ! Pour eux, un patriarche est une grande référence. Je fais tout ce que je peux mais les miracles, c'est le Seigneur qui les fait. Ici, les parents sont déracinés, en souffrance. Leurs enfants sont scolarisés en France. Si la paix revient, ils ne voudront pas retourner en Irak. C'est déjà trop tard. La situation en Irak et en Syrie est liée. L'Etat islamique occupe 50% du territoire syrien et plus d'un tiers du sol irakien : Il n'y a plus de frontière. Le conflit se durcit.

Vous avez plusieurs rendez-vous avec des personnalités politiques ?

L'accueil est très bon. Surtout que la France, par son histoire, est très proche du Moyen Orient et des minorités chrétiennes. La France, pays laïc, représente la liberté et la démocratie. C'est ce dont nous avons besoin aujourd'hui. Je ne suis pas contre une « laïcité positive ». La France peut faire pression pour la réforme de la constitution.

Comment se passe la collaboration avec l'œuvre d'orient ?

Au-delà du soutien moral et de l'aide matérielle, l'œuvre d'orient permet un accès auprès des politiques, afin de trouver une solution pour les Irakiens et favoriser la réconciliation. Pourquoi ne pas créer une fédération pour garder une certaine unité dans ce pays ?

Quel appel lancez-vous aux Français ?

Du point de vue ecclésial, je pense qu'il faut trouver une pastorale plus appropriée aux jeunes français, aux familles dont la sensibilité et la mentalité ont changé. Ces jihadistes qui viennent de France cherchent un idéal. Il existe un vide. Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de parler de la foi, de l'engagement religieux qui est un amour mystique très profond, face à cette culture de jouissance et de plaisirs. Certaines personnes ne sont pas satisfaites. Elles cherchent autre chose dans le jihadisme.

J'ajouterais que la politique doit respecter les religions et les valeurs religieuses. Celles-ci sont stables alors que les politiques changent, car elles dépendent des intérêts en jeu.

Par ailleurs, les chrétiens d'Occident pourraient être beaucoup plus proches des chrétiens d'Orient. Toute notre théologie est basée sur la grâce, pas sur le péché. Il n'y a pas d'appel à la Croix et à la souffrance, à la mortification. C'est une Bonne Nouvelle ! Où est la joie aujourd'hui ? Chez nous, la Croix est la Croix glorieuse, sans le corps, comme le tombeau vide. Notre Eglise est persécutée depuis toujours. Cela suscite beaucoup d'espoir : Si le Christ est ressuscité, nous connaîtrons le même sort. Il faut avoir courage et patience pour persévérer, ne pas renoncer.

L'archevêque de Lyon à Erbil

école erbil irak

Pour son troisième voyage à Erbil, le cardinal Barbarin, successeur de Saint Irénée – un Oriental – avait pour objectif d'inaugurer l'école du même nom. « C'est une manière de préparer l'avenir. Chrétiens et musulmans étudiant ensemble, ils vont connaître leurs différences » analyse Mgr Sako qui considère cet événement comme « un geste de solidarité important ». Le cardinal Barbarin a lancé l'idée du jumelage entre Lyon et Mossoul (Irak) en juillet 2014. « On dit que les catholiques sont le corps mystique du Christ, commente-t-il. Quel sens a-t-il si chacun est séparé ? Qu'est-ce que la communion ou l'unité ? Il faut l'incarner avec des faits. Appuyer cette Eglise en difficulté est un devoir spirituel et moral ».



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens du Liban, réveillons-nous et agissons... ! - L'Orient-Le Jour

Chrétiens du Liban, réveillons-nous et agissons... ! - L'Orient-Le Jour

10/7/2015-Chrétiens du Liban, réveillons-nous et agissons... !

Quelle triste et lamentable manipulation à laquelle les chrétiens du pays du Cèdre sont actuellement confrontés ? Jusqu'où certains de leurs leaders politiques iront-ils pour assouvir leur soif de pouvoir et de leadership ? Jusqu'à quand le citoyen chrétien acceptera de déléguer ses pouvoirs à des politiques qui leur imposent leurs décisions et leurs modes de gouvernance, en faisant fi de leurs avis, leurs choix où leurs intérêts au sein de la nation ? Quand enfin s'arrêtera cette dramatique mascarade, qui va entraîner la composante chrétienne du Liban à passer de « cru d'appellation contrôlée » à un « petit vin de cuisine »... ?
Pendant que le panorama régional brûle sous un déluge de feux, de flammes et de sang, et que les populations, principalement chrétiennes, y sont décimées et pourchassées pour finir balayées de chez elles ou assassinées odieusement par des forces du mal qui instrumentalisent l'islam tout entier pour assoir des intérêts et des objectifs dont on ignore là où les véritables identités le Liban bénéficie d'une ombrelle internationale qui le met à l'abri provisoirement et partiellement de l'enfer qui l'encercle.
N'aurait-il pas fallu se saisir de cette opportunité en or offerte par les décideurs internationaux à toutes les forces actives de ce pays et principalement à la composante chrétienne (incluse sa diaspora) pour libaniser les débats et les solutions... ? Au lieu de cela, certains de nos leaders se sont adonnés à des chantages honteux et ridicules pour mettre la main indûment sur le pouvoir. Profitant du chaos politique intérieur et régional, et de leur apparente force sur le terrain, ils tenteront d'imposer l'équation suivante : soit il faudra les suivre aveuglément et voter pour leurs hommes, leurs options et leurs projets, soit ils bloqueront les institutions, vulnérabiliseront les structures de l'État et brouilleront le panorama politique. Pour ce faire, et en attendant de réaliser leurs objectifs, ils chercheront à gagner du temps en proposant un chapelet de projets indéfendables sur le plan constitutionnel, tels qu'une élection présidentielle au suffrage universel, une élection présidentielle limitée obligatoirement et uniquement à deux candidats (démocratie oblige...), un « recensement » national autour du leader le plus fort chez les chrétiens, l'adoption d'un projet de fédération et bien d'autres idées saugrenues... en attendant et comme d'habitude dans cette République de pacotille l'arrivée du « mot de passe », le « sésame » qui leur signifiera la « fin de la récréation » et les décisions qu'ils devront prendre... !
Les partis politiques, la société civile et les représentants religieux tous confondus devraient former un Comité national civil des chrétiens du Liban pour se redéfinir et se restructurer de fond en comble, sans aucune condition préalable ni tutelle de la part d'aucune des autres composantes internes ou des forces étrangères ayant des intérêts au Liban. Ils proposeraient diverses recommandations et les soumettraient à un Congrès national des chrétiens du Liban, qui les agréerait ou les rejetterait après avoir débattu des titres suivants :
– Sujets identitaires et d'appartenances nationales.
– Différents sujets d'intérêts sociétaux internes (éducation, santé, Sécurité sociale, culture, développement économique...).
– Du rôle essentiel et incontournable de la composante chrétienne dans la gouvernance des institutions de la République et de son positionnement au sein de l'entité nationale.
– De son rapport avec les autres composantes nationales dans tous domaines confondus (politique, social, économique et culturel).
– De sa place sur l'échiquier régional en phase de reconstitution et sur celui de l'international.
– De la synergie entre les chrétiens résidents au Liban et ceux résidents dans les pays d'émigration, au travers de la construction de structures spécifiques permettant à ce tissu sociopolitique de profiter sur tout le territoire national, d'un réseau interactif efficace et utile dans tous secteurs confondus.
Il est bien entendu que la démarche ci-haut suggérée n'a rien à voir avec l'exemple d'Israël qui prône la consécration d'un État juif comme seul objectif et référence exclusive de son identité nationale. La composante chrétienne qui dans ce pays est une des composantes fondatrices de la « sigha » libanaise cherche loin de tout racisme, ségrégationnisme ou isolationnisme à juguler cette longue hémorragie qui risque de la laisser exsangue et hors de l'équation interne dans laquelle elle était partie prenante et agissante depuis l'indépendance de 1943. Elle se doit de retrouver à travers cette initiative sa place et son rôle sur l'échiquier interne, après des années de déstabilisation et de divisions profondes au sein de la nation. Elle souhaite surtout construire avec ses partenaires des modèles de gouvernance constitutionnelle et civile qui lui permettront de garantir la stabilité, l'indépendance et la souveraineté nationale, et de développer une économie équilibrée, solidaire, innovante et rentable, loin de toutes formes d'interventions étrangères, et pourquoi pas à travers un nouveau statut national, celui de la « NEUTRALITÉ DU LIBAN » !*
Ce défi, les chrétiens du Liban doivent le relever sans peur ni appréhension, pour que les citoyens de ce pays, toutes confessions confondues, retrouvent leur dignité et que le pays du Cèdre consolide sa vocation de terre message, de pays refuge et d'espace national et international de cohabitation multicommunautaire et multiculturel.

*Le projet de « Neutralité du Liban » a amorcé, grâce à la foi de nombreuses personnalités libanaises, les premiers pas de son long et difficile parcours. Le Mouvement pour la neutralité et la paix du Liban verra juridiquement et officiellement incessamment le jour, et les citoyens libanais seront prochainement tenus au courant de tout le programme de développement y relatif.


Envoyé de mon Ipad 

Mgr Sako : « Il ne faut pas vider l’Irak de ses chrétiens »

Mgr Sako : « Il ne faut pas vider l'Irak de ses chrétiens »
Mgr Sako : « Il ne faut pas vider l'Irak de ses chrétiens »
Le 28 juin, le patriarche Louis Sako (à droite) s'est rendu en Irak pour inaugurer l'école Saint-Irénée qui accueillera des enfants irakiens qui ont fui les violences de Mossoul.

Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako est en France pour rencontrer les responsables politiques et parler de la situation des chrétiens d'Irak et notamment des réfugiés chrétiens irakiens accueillis par Paris. Né en 1948 à Zakho, en Irak, ordonné prêtre en 1974, il est depuis le 1er février 2013 le patriarche de Babylone des chaldéens. Parfaitement francophone, diplômé d'un doctorat en théologie de l'université de la Sorbonne, il a publié en 2015, avec Laurence Desjoyaux, Ne nous oubliez pas ! Le SOS du patriarche des chrétiens d'Irak (éditions Bayard). En septembre, il participera à Paris à la réunion interministérielle de suivi sur la Charte sur les minorités persécutées, promue en mars devant le Conseil de sécurité des Nations unies par le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius. Mgr Sako a répondu, mercredi 8 juillet, aux questions de la presse.

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Quelle est la situation actuelle en Irak ?

En 2003, il y avait en Irak 1,5 million de chrétiens. Aujourd'hui, il n'en reste que 400 000 à 500 000, les autres étant réfugiés en Occident et dans les pays voisins. Notre présence est menacée, alors que nous sommes un élément du dialogue et de la réconciliation entre les communautés.

Le phénomène Daech [acronyme de l'Etat islamique] est extérieur à la société irakienne, qui s'est construite sur un régime séculier. Le sectarisme est arrivé après la chute du régime de Saddam Hussein, en 2003. Les combats entre les sunnites et les chiites sont fomentés par les axes que sont l'Iran et le Hezbollah d'un côté, l'Arabie saoudite et la Turquie de l'autre. Ils exploitent la religion pour mener une guerre politisée.

Les chrétiens sont les victimes de cela, tout comme les autres communautés qui paient le prix fort. Les familles déplacées ont besoin d'aide spirituelle, car elles sont inquiètes pour leur futur et leurs biens. Elles sont coupées de leur mémoire, déracinées. Ceux qui sont réfugiés en France ne parlent pas la langue et auront beaucoup de mal à s'intégrer. Nous avons besoin de votre solidarité et que vous fassiez pression sur vos gouvernements pour qu'ils imposent une solution politique aux belligérants. L'Etat islamique est de plus en plus fort. Il a des armes, du pétrole. Qui achète son pétrole ? Il faut arrêter cela.

Vous avez appelé à la réconciliation entre communautés et religions en Irak. Que préconisez-vous ? Pensez-vous que l'unité nationale irakienne soit toujours une réalité ?

La réconciliation est possible. Les responsables du gouvernement irakien sont des gens éduqués, qui ont fait des études à l'étranger. Le problème est le mur qui s'est dressé entre les communautés. Il faut trouver le moyen de lier à nouveau sunnites, chiites et kurdes dans un dialogue ouvert. On ne parle plus d'une réconciliation artificielle mais d'une conversion de cœur. La partition de l'Irak est déjà là, idéologique, géographique. Le gouvernement irakien ne contrôle plus l'ensemble du pays. Chaque groupe cherche à avoir son canton. Le fossé est si profond que la solution ne peut-être qu'une fédération. Le sentiment national irakien a disparu.

Soutenez-vous l'intervention de la coalition internationale en Irak ?

Oui, j'ai le droit de me défendre, et le devoir de me protèger et de défendre les autres. Je rejette en revanche la guerre faite pour les profits et les intérêts économiques. La communauté internationale a le devoir de protèger ces villes. Il faut plus de frappes, car il n'y a pas d'autres solutions. L'armée irakienne est faible et non professionnelle, les milices sont plus fortes. Les Américains ont envahi l'Irak en 2003, ils ont la responsabilité de réparer le chaos qu'ils ont laissé.

C'est énigmatique que la réponse à ce fondamentalisme ne soit pas plus forte. Cela soulève beaucoup de questions en Irak. Y a-t-il un plan pour négocier avec Daech et diviser le Moyen-Orient ? Il y a beaucoup de questions et peu de réponses.

Quel est le message que vous entendez adresser aux autorités françaises ?

C'est un double message. Il faut accroître l'aide humanitaire pour les chrétiens irakiens qui ont besoin de médicaments, d'un toit, d'un refuge. Il y a aussi urgence à lutter contre Daech et contre la division sunnite-chiite. Il faut une véritable intervention militaire pour libérer les villages qui sont sous l'emprise de Daech, car bombarder ici et là ne sert à rien.

Souhaitez-vous que la France accueille davantage de chrétiens d'Irak ?

Non, il ne faut pas vider l'Irak de ses chrétiens, sinon l'Irak deviendra l'Afghanistan. Nous sommes un élément qui favorise la convivialité, le pluralisme et l'ouverture. Au lieu d'accueillir des familles en France, il faut les encourager et les soutenir sur place. J'avais demandé au Conseil de sécurité des Nations unies en mars le déploiement de casques bleus. Les chrétiens sont pillés par leurs voisins et ont besoin de garanties et de sécurité même si cette présence est symbolique.

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En Syrie, l’enlèvement du P. Dhiya Aziz confirmé par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme | La-Croix.com - Monde

En Syrie, l'enlèvement du P. Dhiya Aziz confirmé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme | La-Croix.com - Monde
En Syrie, l'enlèvement du P. Dhiya Aziz confirmé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme

L'Œuvre d'Orient a publié un communiqué mardi 7 juillet, se joignant à la « vive inquiétude » de la Custodie de Terre Sainte après l'enlèvement en Syrie, samedi 4 juillet du P. Dhiya Aziz, franciscain irakien de la Custodie de Terre Sainte, curé à Yacoubieh de la province d'Idlib (dans le district de Jisr al Chougour en Syrie). La Custodie de Terre Sainte avait annoncé sa disparition lundi 6 juillet.

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Mardi 7 juillet, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a annoncé que cet enlèvement était dû au Front Al-Nosra, branche d'Al-Qaida.

«'L'émir'd'Al-Nosra dans la zone, un Égyptien, a convoqué le P. Aziz pour des 'consultations' mais ce dernier n'est plus rentré chez lui », a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. L'Observatoire assyrien des droits de l'Homme a précisé de son côté mardi sur sa page Facebook qu'Al-Nosra avait enlevé le prêtre de 41 ans « du couvent de l'Immaculée Conception où il résidait dans le village à majorité chrétienne de Yaacoubiyé ».

Cette localité est située dans la province d'Idleb contrôlée quasi totalement depuis mars par Al-Nosra et ses alliés rebelles après avoir chassé les troupes du régime de Bachar Al Assad de plusieurs villes et bases militaires.

Les chrétiens représentent 5 % de la population syrienne

Le P. Dhiya Aziz est né à Moussoul (Irak), le 10 janvier 1974. Après des études de médecine, il est entré chez les franciscains et a prononcé ses premiers vœux le 1er avril 2002. De 2003 à 2010, il a été envoyé en Égypte, avant de se retrouver en Syrie, d'abord à Lattaquié. Puis il s'est porté volontaire pour se rendre à Yacoubieh, dans une zone particulièrement dangereuse de la Syrie, d'après la Custodie de Terre Sainte.

Les chrétiens représentent 5 % de la population syrienne mais nombre d'en eux ont fui depuis le début de la crise en 2011 et la montée en puissance des groupes djihadistes.

Plusieurs religieux chrétiens ont été enlevés, dont Mgr Yohanna Ibrahim, évêque syrien-orthodoxe d'Alep, ainsi que Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville dans la localité de Kafar Daël, le 22 avril 2013. Aucune information n'a filtré depuis.

Le prêtre italien jésuite Paolo Dall'Oglio a été kidnappé fin juillet 2013 dans la province de Raqa, bastion du groupe extrémiste État islamique et son sort reste inconnu.

En outre, le P. Jacques Mourad, prêtre syrien-catholique et membre de la communauté Al Khalil – fondée par le P. Paolo Dall'Oglio – a été enlevé jeudi 21 mai 2015 par les islamistes à Qaryatayn en Syrie, petite ville située à 40 km au sud-est de Homs, sur la route de Palmyre qui venait d'être investie par les troupes de Daech.

>> Lire aussi : Le supérieur du monastère Mar Elian, en Syrie, enlevé par Daech



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Mgr Sako : « La présence historique des chrétiens d’Orient est menacée » | La-Croix.com - Monde

Mgr Sako : « La présence historique des chrétiens d'Orient est menacée » | La-Croix.com - Monde
Mgr Sako : « La présence historique des chrétiens d'Orient est menacée »

La Croix : Il y a quelques jours, vous avez proposé à vos deux Églises « sœurs » – l'Église assyrienne, et l'ancienne Église d'Orient (séparées en 1968) – de vous réunifier et de reformer l'antique Église d'Orient. Pourquoi ? 

Louis Raphaël Ier  Sako : En septembre, nos trois Églises ont prévu un synode : je leur ai donc proposé de n'en faire qu'un seul et d'élire un patriarche commun, après que Mar Addaï II et moi-même aurons démissionné. Être divisé, c'est une grande faiblesse. L'unité, elle, est un signe de vie, qui redonnerait de l'espoir même aux chrétiens irakiens réfugiés. Ce serait aussi un témoignage à donner aux musulmans qui souvent m'interpellent sur cette division entre Églises chrétiennes.

Avec l'Église assyrienne et l'ancienne Église d'Orient, nous partageons la même doctrine, la même foi : seul nous sépare le vocabulaire. Le patriarche de l'Église assyrienne récemment décédé, Mar Dinkha IV, avait d'ailleurs signé avec le pape Jean-Paul II une déclaration christologique rétablissant la communion de foi.

 > À lire  : Un an après la prise de Mossoul, le patriarche Sako appelle l'Irak à la réconciliation  

Pourquoi faire cette proposition aujourd'hui ? 

L. R. S. : Nos Églises sont extrêmement fragilisées en Irak : nous sommes encore 300 000 chaldéens, mais l'Église assyrienne et l'ancienne Église d'Orient ne comptent que quelques milliers de membres, la majorité ayant émigré. Nous unir nous donnera davantage de force. Les membres de nos Églises pourront aussi nous aider matériellement, humainement et politiquement depuis les pays où ils vivent. D'ailleurs, l'Église assyrienne a tout récemment proposé l'unité à l'ancienne Église d'Orient, et elle attend sa réponse pour élire son nouveau patriarche…

Justement, quelles sont les réactions de vos deux Églises sœurs qui, elles, ne sont pas unies à Rome ? 

L. R. S. : Avant sa mort, j'étais allé voir le patriarche Mar Dinkha IV pour parler de ce projet. Il était plus favorable à l'unification de la « nation assyrienne », rassemblant les peuples assyrien, syriaque et chaldéen, considérant que celle des Églises suivrait. Il m'a aussi répondu que son Église était libre vis-à-vis du Saint-Siège et qu'il ne voyait pas l'intérêt de s'y soumettre…

De mon côté, je pense que nous pouvons demander à Rome de respecter nos traditions, notre liturgie et les décisions de notre synode, comme c'était le cas au premier millénaire : ainsi, nous resterions une Église catholique mais avec notre particularisme oriental.

Vous venez aussi d'organiser à Erbil, au Kurdistan irakien, la première Conférence internationale de fondation de la Ligue chaldéenne et celle-ci a élu son président, Safah Hindi, un pharmacien de Kirkouk très engagé dans votre Église. Qu'en attendez-vous ? 

L. R. S. : L'objectif est de réunir des laïcs désireux de promouvoir les traditions et la culture chaldéenne partout dans le monde, d'aider les réfugiés et aussi de nous appuyer sur le plan politique. Nous avons publié les statuts de cette ligue et une soixantaine de laïcs se sont portés volontaires. Ils ont beaucoup de projets : collecter de l'argent, ouvrir des centres culturels, développer des cours de langue pour les chaldéens de la diaspora…

Dans quel état est votre Église aujourd'hui, un an après la conquête de Mossoul par Daech ? 

L. R. S. : La présence historique des chrétiens d'Orient est aujourd'hui menacée : à l'étranger, les chrétiens ne vont pas seulement s'intégrer mais s'assimiler, se dissoudre dans la culture des pays où ils vivent, et en Irak, nous faisons face à une véritable hémorragie. Lors de l'invasion de Daech, l'été dernier, nos fidèles se sont enfuis en pensant retrouver leur maison, leur ferme une semaine plus tard, peut-être deux… Et cela fait un an !

Daech aura-t-il une fin ? Qu'y aura-t-il après ? Personne ne le sait et n'a de vision claire pour l'Irak. Beaucoup de chrétiens sont fatigués moralement, psychologiquement, économiquement. Même si nous louons des maisons, nous ne pouvons donner qu'une pièce par famille : comment même imaginer une vie conjugale ?

Qu'attendez-vous de cette Année de la miséricorde, proposée par le pape François, et que vous avez proposée aux musulmans de vivre aussi en Irak ? 

L. R. S. : Cette Année peut créer des changements très positifs : la miséricorde est liée à la confiance, à la réconciliation… Nous devons montrer cette bonté qui éduque, qui construit la personne. En arabe, le mot (« al-rahma ») désigne le sein maternel, celui qui accueille l'enfant. Même dans leur situation difficile, nos fidèles sont capables de pardonner : ils sont pétris de l'Évangile, des paroles de Jésus nous demandant de pardonner « 77 fois 7 fois »

Les musulmans aussi insistent sur la miséricorde de Dieu. J'ai donc invité les responsables musulmans de Bagdad à se joindre à nous pour cette Année de la miséricorde, et suggéré au gouvernement irakien, à titre de symbole, de libérer les prisonniers politiques. Aujourd'hui, en Irak, c'est la vengeance qui est sacrée, et la tribu passe avant la religion. Nous devons aider le monde musulman à penser la miséricorde, qui est beaucoup plus forte que la tolérance.



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Montfermeil soutient les chrétiens d’Orient - Le Parisien

Montfermeil soutient les chrétiens d'Orient - Le Parisien
Montfermeil soutient les chrétiens d'Orient
Cette banderole frappée de la lettre arabe Noun a été accrochée sur la façade de l'hôtel de ville de Montfermeil. (Mairie de Montfermeil.)

La ville de Montfermeil a adopté un vœu lors de son conseil municipal du 4 juillet de soutien aux chrétiens d'orient et à toutes les minorités persécutées. Ce lundi, une banderole a été déployée sur la façade de l'hôtel de ville, frappée sur fond tricolore de la lettre arabe Noun ن, peinte sur les maisons Chrétiennes en Irak et Syrie par le groupe terroriste de l'État Islamique. Xavier Lemoine, le maire (LR) de Montfermeil précise que sa ville adhère à l'association « les mairies avec les chrétiens d'orient » qui vise à multiplier les initiatives de soutien.


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La mobilisation de Aoun cherche-t-elle à contrer l’inéluctable ? - Philippe Abi-Akl - L'Orient-Le Jour

La mobilisation de Aoun cherche-t-elle à contrer l'inéluctable ? - Philippe Abi-Akl - L'Orient-Le Jour
Du 7/7/2015La mobilisation de Aoun cherche-t-elle à contrer l'inéluctable ?

Lors d'une rencontre avec quatre diplomates occidentaux visant à procéder à une évaluation de la situation en général et des facteurs qui bloquent toujours l'élection présidentielle, un vétéran de la diplomatie libanaise, invité par ses hôtes à faire sa propre lecture des événements, a répondu ce qui suit : la priorité absolue du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est la lutte contre le terrorisme, et non la présidentielle. Partant, les députés du Hezbollah boycottent les séances électorales et se cachent, pour justifier leur positionnement, derrière la posture du chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun. Le député du Kesrouan refuse lui-même de prendre part aux séances, ayant fixé des conditions à sa participation, en l'occurrence le retrait de la candidature du député Henri Hélou, de sorte qu'un face-à-face l'oppose strictement au président des Forces libanaises, Samir Geagea. Michel Aoun souhaite imposer aux leaders musulmans l'élection d'un chef maronite fort et d'un président fort, d'où l'idée du sondage proposé par le CPL pour confirmer la popularité de son chef. Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, aurait proposé que le sondage se limite à la rue maronite, et les contacts vont bon train pour trouver des sociétés crédibles afin de mener cette entreprise, et pour se mettre d'accord sur un mécanisme et sur la manière de poser les questions.

Des sources proches de Rabieh affirment que le chef du CPL mise sur les mutations attendues dans la région après la signature de l'accord sur le nucléaire iranien. Michel Aoun pense, selon ces sources, que la région s'oriente vers une nouvelle voie, en l'occurrence vers un marché politique américano-iranien qui se mettrait en place au lendemain de la signature de l'accord. Or ce marché, estime-t-il, devrait nécessairement aboutir à l'élection du candidat soutenu par le Hezbollah, celui qui aurait adopté la ligne et le projet de la résistance. Sleiman Frangié n'a-t-il pas déclaré, lors d'un récent entretien télévisé, que « tout le monde attend les résultats des développements »? N' a-t-il pas clairement annoncé qu'au final, l'un des deux projets, 14 ou 8 Mars, doit l'emporter sur l'autre, et que c'est cela qui déterminera l'identité du prochain président de la République ? Quant aux autres composantes, 14 Mars, centristes et indépendants, elles participent aux séances, sans pouvoir assurer le quorum des deux tiers. Tout le monde attend donc les développements et l'accord sur le nucléaire pour que la situation se débloque.

(Lire aussi : Session extraordinaire : oui sur le principe, non au projet actuel, souligne Geagea)


Un consensus général se serait dégagé de la réunion avec les quatre diplomates après cet exposé : le pari de certains chefs politiques sur le résultat des développements extérieurs est faux. Ces chefs œuvrent au service de parties extérieures et accordent la priorité à ces parties au lieu de songer d'abord à l'intérêt national. C'est une mauvaise tactique que de se mettre au service d'un agenda extérieur en pensant que la victoire de l'une des deux options permettra au candidat de l'option triomphatrice d'arriver au pouvoir, selon ces diplomates. Au contraire, le candidat à la présidentielle devrait être consensuel et représenter le résultat d'une entente, pas d'un choc. Sans compter que dans le pays, disent-ils, il y a énormément de capacités humaines, et que nombreux sont ceux qui peuvent assumer les responsabilités les plus importantes, hors du cercle politique. Dans les milieux diplomatiques, l'on s'étonne en effet de la capacité des leaders locaux à manquer l'opportunité internationale qui se présente à eux de libaniser l'échéance, à l'heure où la planète entière invite les responsables à élire un président au plus vite.
Selon un responsable occidental citant le secrétaire d'État US, John Kerry, après la signature de l'accord sur le nucléaire, l'attention devrait se reporter essentiellement sur la crise libanaise et l'élection présidentielle. Le Liban ne peut plus attendre indéfiniment, et certainement pas la résolution des crises syrienne, irakienne et yéménite, qui ne sont pas pour demain. En tout état de cause, la solution à la crise libanaise ne saurait être liée à la crise syrienne. Au contraire, les efforts se concentrent actuellement sur la nécessité de séparer le Liban des autres crises de la région, notamment de la guerre en Syrie.

Une autorité financière révèle de son côté que cette position américaine est le résultat d'une dynamique menée par le Vatican d'une part et par des efforts communs franco-russes de l'autre, visant à débloquer l'échéance présidentielle. Ces efforts sont venus s'ajouter au soutien saoudien à l'élection, sur base du fait que le Liban n'en peut plus, et que le vide commence à se répercuter négativement sur la stabilité, désormais précaire compte tenu de la situation à la frontière est. Il est donc plus que jamais nécessaire d'élire un président et de redynamiser les institutions, notamment la Chambre des députés et le Conseil des ministres. Le cri lancé par les instances économiques le 25 juin dernier au Biel est suffisamment expressif : le pays n'est plus loin de l'effondrement, et nombre d'institutions sont en train de fermer leurs portes en raison de la crise économique. Le coupable est la paralysie institutionnelle, qui se répercute à tous les niveaux de l'État.

Des sources bien informées indiquent que l'émissaire français Jean-François Girault devrait se rendre à Téhéran après la signature de l'accord sur le nucléaire pour tenter de palper les orientations du directoire iranien pour l'étape à venir. La République des mollahs maintiendra-t-elle des positions en flèche ou bien prendra-t-elle le chemin de l'ouverture et des négociations, notamment vis-à-vis de Riyad? Des sources diplomatiques font état, dans ce cadre, d'efforts menés par Moscou pour rapprocher l'Arabie et l'Iran, et provoquer une rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux puissances régionales, Adel Jubeir et Mohammad Javad Zarif, auxquels pourrait se joindre Laurent Fabius. Cette médiation russe pourrait déterminer une nouvelle voie dans la région, et la présidentielle au Liban pourrait marquer le premier signe de l'ouverture iranienne. À la lumière des résultats de sa visite à Téhéran, Jean-François Girault devrait décider de se rendre au Liban ou de renvoyer sa visite à une date ultérieure. Des sources diplomatiques bien informées assurent qu'il existe une volonté nette de débloquer la présidentielle avant le mois de septembre. Une décision aurait été prise dans ce sens, selon plusieurs autorités qui reviennent de visites dans multiples capitales occidentales. L'escalade du général Aoun serait liée à ces données : en mobilisant sa rue, le chef du CPL chercherait à coincer son allié, le Hezbollah, ses alliés chrétiens du 8 Mars et son nouvel « ami », Samir Geagea, et torpiller tous les efforts de solution actuellement menés. Une initiative fortement déplorée par Bkerké, qui aurait déconseillé au député du Kesrouan de se lancer dans cette entreprise.

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Patriarcats de Jérusalem et d’Antioche : l’orthodoxie divisée - FilInfo | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Patriarcats de Jérusalem et d'Antioche : l'orthodoxie divisée - FilInfo | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Du 7/7/2015-Patriarcats de Jérusalem et d'Antioche : l'orthodoxie divisée

Alors qu'approche le Concile pan-orthodoxe prévu en 2016, une nouvelle division vient d'affecter les orthodoxes.

Au cœur de la discorde, la juridiction sur le Qatar. En 2013, le Patriarcat de Jérusalem a nommé un archevêque pour le siège de ce pays de la Péninsule arabique. Pourtant, d'un point de vue canonique, l'autorité sur ce territoire revient au Patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient, dont le siège se trouve à Damas (Syrie). Aussi, après plusieurs mises en garde et tentatives de conciliation, ce dernier a acté la rupture entre les deux Églises sœurs « jusqu'à nouvel ordre ». Une décision rendue publique par le synode du patriarcat d'Antioche au terme de la réunion qu'il tenait, à Balamand (Liban), du 23 au 26 juin.

Pour le Père Nicolas Karazian, professeur à l'Institut de théologie Saint-Serge, cette compétition intra-orthodoxe est avant tout politique. Elle s'inscrit dans un contexte de « perte d'influence » de Jérusalem et d'Antioche sur leurs territoires respectifs, d'où une volonté accrue d'assoir leur autorité au sein du monde arabe en ces temps troublés par les conflits en cours dans la région.

Ce différend envenime l'unité de l'orthodoxie, composée de nombreuses Églises autocéphales, alors qu'approche le très attendu Concile pan-orthodoxe annoncé pour la Pentecôte 2016 et dont la préparation remonte au début des années 1960. L'objectif de cette assemblée est de réunir l'ensemble des composantes de l'orthodoxie : « Il s'agit pour nos Églises de réactualiser notre discours et de parler d'une seule voix face aux défis du monde contemporain », explique Carol Saba, porte-parole de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, qui regroupe les représentants d'une dizaine de Patriarcats

Le principe de fonctionnement du Concile étant celui de l'unanimité, la présence de toutes les Églises est un préalable pour la tenue de cet événement. Autant dire que toute nouvelle dissension au sein de l'orthodoxie peut faire reculer des années de travail. Mais pour l'heure, le Patriarcat d'Antioche compte être partie prenante de ce rendez-vous historique et espère en un prompt règlement du conflit.



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