Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 5 octobre 2015

Les Églises d'Amérique latine invitées à soutenir les chrétiens du Moyen-OrientRadio Vatican

Les Églises d'Amérique latine invitées à soutenir les chrétiens du Moyen-OrientRadio Vatican

Les Églises d'Amérique latine invitées à soutenir les chrétiens du Moyen-Orient

Le cardinal Marc Ouellet en avril dernier - REUTERS

(RV) La Commission pontificale pour l'Amérique latine se mobilise pour les chrétiens persécutés du Moyen-Orient. Dans une lettre envoyée à tous les présidents des conférences épiscopales d'Amérique latine, le président de cette commission, le cardinal Marc Ouellet, demande aux Eglises locales de lancer des initiatives pour sensibiliser les fidèles sur les conditions de vie difficile des chrétiens du Moyen-Orient.

Cette initiative est surtout liée à la situation tragique des chrétiens de Syrie et d'Irak. Elle a aussi une dimension politique : le cardinal Ouellet invite les évêques à demander à leurs gouvernements de soutenir auprès des instances régionales et internationales la cause de la liberté religieuse, et à se montrer solidaires avec les victimes de ces violences.

Il appelle les Eglises d'Amérique latine à s'investir dans l'accueil des réfugiés. A l'ouverture de l'année jubilaire le 8 décembre prochain, toutes les communautés sont invitées à organiser des quêtes pour soutenir les communautés chrétiennes d'Irak et de Syrie.



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Les maronites de France au défi de l’enracinement | La-Croix.com - Actualité

Les maronites de France au défi de l'enracinement | La-Croix.com - Actualité

5/10/2015

Les maronites de France au défi de l'enracinement

Mgr Maroun-Nasser Gemayel poursuivait samedi 3 et dimanche 4 octobre à Lyon la démarche synodale entreprise au lendemain de son installation.

Si les parents de Jean-Paul se sont installés à Lyon, ça n'est pas seulement parce que Joseph y a décroché un emploi. Cet informaticien y cherchait aussi « une Église maronite vivante », en mesure de transmettre « ses racines » à son fils de 17 ans, né en France. Ce qui n'était pas le cas à Grenoble, où ce couple de Libanais est arrivé en pleine guerre civile. « La transmission de la foi a été réalisée au sein de l'Église universelle, dans une paroisse latine, rapporte Joseph. Mais Jean-Paul ne s'est pas imprégné du rite maronite », regrette son père. En revanche, depuis qu'il fréquente la paroisse Notre-Dame-du-Liban, entre Vénissieux et Lyon, l'adolescent semble vivre plus profondément sa « maronité ».

Une émigration stabilisée

C'est ce type de trajectoire que Mgr Maroun-Nasser Gemayel espère favoriser au cours des années à venir au sein de la communauté maronite de France. « Et non "en France" », souligne son premier évêque, installé en septembre 2012. Si des réfugiés continuent d'arriver en Europe, notamment de Syrie, précise celui qui est également visiteur apostolique en Europe occidentale et septentrionale, l'émigration s'est stabilisée. Mais la communauté de 85 000 fidèles est éparpillée sur le territoire français.

Dès lors, comment constituer une communauté ? « Il nous faut ériger des paroisses, répond Mgr Gemayel. Mais, pour cela, il nous faut des églises. Et, pour faire vivre ces églises, il nous faut des prêtres. » Voilà l'équation à résoudre, pour permettre aux maronites de transmettre aux jeunes générations une « identité » fragilisée par les mariages mixtes, et par la naissance d'enfants enracinés dans la culture et la langue françaises. « Nous ne voulons pas nous ghettoïser, insiste Mgr Gemayel. Mais nous pouvons conserver notre parfum propre. »

> A lire  : En Terre sainte, les évêques d'Europe se mobilisent pour la paix

Pas de moyens pour de grands chantiers

Pour l'heure, excepté à Marseille et à Meudon, où a été inauguré le siège de l'Église maronite au printemps dernier, le Patriarcat n'est propriétaire d'aucune des rares églises desservies. Et l'éparchie de France n'a guère les moyens de lancer de grands chantiers. Le denier versé par les fidèles, pour l'essentiel issus de la classe moyenne, est très faible.

La seule possibilité pour les maronites est de célébrer dans des édifices existants. Compréhensive, l'Église latine de France a mis à disposition plusieurs lieux de culte, comme à Lyon. Encore récemment, l'évêque de Créteil a accordé l'usage d'une église. Mgr Gemayel, qui compte sur l'accueil des autres diocèses, est également allé frapper à la porte de plusieurs municipalités, propriétaires d'églises désacralisées, qu'elles pourraient peut-être mettre à disposition.

Cours d'arabe

Pour desservir les églises, les maronites de France peuvent s'appuyer sur huit prêtres, dont la moitié, bien que libanais, sont incardinés à des diocèses de l'Église latine, qui les rémunèrent. Un nombre bien insuffisant au regard des besoins d'une communauté dispersée sur l'ensemble du territoire. « Nous devons produire nos propres prêtres », insiste Mgr Gemayel. L'horizon s'est éclairci depuis que le Vatican a autorisé l'an passé l'ordination d'hommes mariés au sein de la diaspora des Églises orientales vivant en Occident. Deux d'entre eux sont en route vers le sacerdoce.

Reste à célébrer en paroisse selon le rite maronite, malgré le moindre usage en famille de l'arabe – sans parler du syriaque. À son arrivée en 2010 à la paroisse Notre-Dame-du-Liban, le P. Robert Maamary a décidé d'employer largement le français. « Pour les lectures et l'homélie », précise-t-il. Et les chants en arabe sont traduits simultanément sur un écran géant. Mieux, à la demande de nombreux parents, il a décidé cette année de mettre en place des cours d'arabe, avec le soutien des autorités libanaises. Un apprentissage indispensable, pour que les maronites continuent de « témoigner du christianisme en arabe », insiste Mgr Gemayel.

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« Nous n'arriverons pas à créer une paroisse pour chaque rite dans chaque grande ville »

par Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'œuvre d'Orient et vicaire général de l'ordinariat des catholiques orientaux en France

« La première urgence vis-à-vis des réfugiés qui arrivent de Syrie et d'Irak, notamment, est pastorale : c'est la tâche des Églises maronite, melkite, grecque-orthodoxe, syrienne catholique ou orthodoxe, chaldéenne, arménienne ou éthiopienne aussi – les principales concernées – que de les rejoindre, de leur donner le sentiment d'appartenir à la communauté pour laquelle ils ont fui. Quant à la question liturgique, il est certain que nous n'arriverons pas à créer une paroisse pour chaque rite dans chaque grande ville de France. Les réfugiés peuvent donc se rapprocher de l'Église latine, qui doit les accueillir, les mettre en valeur et éventuellement organiser des célébrations régulières en arabe : célébrer le rite latin en arabe est une pratique courante au Maghreb ou dans les territoires du Patriarcat latin de Jérusalem !

Là où quelques familles d'une même Église orientale sont rassemblées, le bon sens voudrait aussi qu'un prêtre de celle-ci vienne célébrer la messe pour elles une fois par mois par exemple. Chaque patriarche a ses priorités, mais ils ne doivent pas non plus abandonner complètement leur diaspora, qui croît en nombre, pour que, à leur tour, elles aident leur Église dans leur pays d'origine. »

Propos recueillis par Anne-Bénédicte Hoffner



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L’Église chaldéenne catholique en synode à Rome du 24 au 29 octobre | La-Croix.com - Monde

L'Église chaldéenne catholique en synode à Rome du 24 au 29 octobre | La-Croix.com - Monde

L'Église chaldéenne catholique en synode à Rome du 24 au 29 octobre

Du 24 au 29 octobre, se tiendra à Rome l'Assemblée synodale de l'Église chaldéenne à laquelle sont convoqués les évêques des diocèses chaldéens d'Irak (9), Iran (4), Syrie (1), Liban (1), Turquie (1), Égypte (1) et des communautés chaldéennes de la diaspora : Canada (1) États-Unis (2), Australie (1).

La situation des dizaines de milliers de chrétiens ayant fui la plaine de Ninive, en Irak, et d'une manière générale la crise au Moyen-Orient seront au cœur des débats des évêques présidés par le patriarche Louis Raphaël I Sako.

Ils travailleront à établir les critères d'une gestion efficace et transparente des fonds destinés à la charité et à l'assistance aux réfugiés.

Ils traiteront aussi de la controverse concernant un groupe de prêtres et de moines qui ont quitté leurs diocèses et leurs communautés religieuses en Irak sans l'autorisation de leurs supérieurs et ont rejoint la diaspora chaldéenne aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux.

En octobre 2014, le patriarche Louis Raphaël I Sako avait publié un décret leur ordonnant de rentrer dans leurs diocèses d'origine ou de régulariser avec leurs évêques et leurs supérieurs leur transfert.

Participation des laïcs

La plus grande participation des laïcs à la vie ecclésiale, notamment au travers de la valorisation des conseils paroissiaux est inscrite également à leur programme.

Le Synode de l'Église chaldéenne, avait d'abord été convoqué pour le 22 septembre à Ankawa, faubourg d'Erbil (Kurdistan irakien), puis reporté.

Le patriarche de Babylone des Chaldéens, Louis Raphaël I Sako, se trouvera déjà à Rome, pour le Synode des évêques sur la famille.



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« La Rencontre des chrétiens d’Orient » visite l’Irak - L'Orient-Le Jour

« La Rencontre des chrétiens d'Orient » visite l'Irak - L'Orient-Le Jour

1/10/2015

« La Rencontre des chrétiens d'Orient » visite l'Irak

Une délégation de la « Rencontre des chrétiens d'Orient » comprenant Mgr Samir Mazloum (représentant le patriarche maronite Mgr Béchara Raï), le père Nabil Maamarbachi et MM. Fouad Abou Nader et Iskansar Saba, s'est rendue à Erbil (Irak) pour participer à la cérémonie d'intronisation du nouveau patriarche de l'Église assyrienne Kiorkis Slaywa III.
Par ailleurs, la délégation s'est entretenue avec les chefs des Églises d'Irak : Louis Raphaël Ier Sako, Ignace II Ephrem, et Kiorkis Saylwa III. Il a été décidé de créer un comité quadripartite (avec la collaboration de la Rencontre) pour coordonner les efforts afin de remédier à la situation des chrétiens d'Irak.
La délégation s'est également réunie avec les partis chrétiens. La discussion a porté sur les conditions de vie des chrétiens du pays. Un comité formé des représentants des partis a été créé pour étudier les propositions de la Rencontre des chrétiens d'Orient afin de mettre au point un plan d'action bien précis.
Notons enfin que la rencontre s'est également entretenue avec une délégation du Conseil mondial des Églises. La discussion a porté sur les aides qui pourraient être accordées aux réfugiés en Irak et au Liban (en particulier les chrétiens).



Jtk

mercredi 30 septembre 2015

Un monastère maronite incendié à Bethléem | La-Croix.com - Monde

Un monastère maronite incendié à Bethléem | La-Croix.com - Monde

Un monastère maronite incendié à Bethléem

Le monastère de Saint-Charbel, à Bethléem, a été incendié samedi 26 septembre, rapporte trois jours plus tard le Patriarcat latin de Jérusalem. Plusieurs pièces du second étage du bâtiment ont été entièrement détruites.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet incendie. La piste criminelle est privilégiée. Mais l'acte n'aurait cependant pas de motivation religieuse.

Depuis juin dernier, des travaux de restauration avaient débuté dans le monastère, après une fermeture de 15 ans pour des raisons administratives. Le fonds national palestinien, sous recommandation du président Mahmoud Abbas, avait fait un don de 200 000 dollars (180 000 €) à cette fin.

Le gouverneur et le maire de Bethléem, ainsi que le chef de la police, le directeur de la sécurité nationale et le directeur des renseignements se sont rendus sur place. Ils ont été accueillis par Mgr William Shomali, vicaire patriarcal pour Jérusalem, accompagné de nombreux prêtres de Bethléem, Beit Sahour et Beit Jala, des localités proches.

Une vengeance personnelle ?

Le vicaire a assuré, mercredi 30 septembre, à l'agence d'information vaticane Fides que les forces de police palestiniennes menaient l'enquête « tambour battant et avec une grande sollicitude ».

Selon Mgr Shomali, les premiers résultats de l'enquête accréditent la piste de la rétorsion criminelle pour des motifs d'intérêt et non celle de l'intimidation basée sur des motivations religieuses. Il s'agirait d'une vengeance liée à l'usage des financements prévus pour les travaux de restauration du monastère.

« Cet épisode fait mal à l'image de Bethléem et à sa coexistence (interreligieuse, NDLR) », explique Mgr Shomali.

Le projet visant à réparer le bâtiment, en ruines depuis des années, avait été soutenu par le gouvernement palestinien au travers d'un financement relativement important. C'est aussi pour cela que les autorités palestiniennes désirent maintenant remonter rapidement à l'auteur ou aux auteurs de l'incendie vandale, assure-t-il.

Le couvent de Saint-Charbel, qui appartient à l'Église maronite en Terre Sainte, a été fondé en 1983. Il a accueilli de nombreux pèlerins et étudiants de l'Université de Bethléem.



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lundi 28 septembre 2015

ASIE/IRAQ - Installation du nouveau Patriarche assyrien

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 28 septembre 2015 14:06:17 UTC+3
ASIE/IRAQ - Installation du nouveau Patriarche assyrien

Erbil (Agence Fides) – Les discours politiques et religieux doivent servir à insuffler dans les cœurs l'esprit d'amour et de service et non pas, au contraire, à fomenter conflit et division. Tel est le concept clef exprimé par Gewargis III, nouveau Patriarche de l'Eglise assyrienne d'Orient (orthodoxe), dans le cadre de la liturgie marquant son installation et le début de son ministère patriarcal. La cérémonie, transmise en direct par les moyens de communication locaux, s'est déroulée en l'église Saint Jean Baptiste d'Ankawa, faubourg d'Erbil habité en majorité par des chrétiens et où sont concentrés une bonne partie des chrétiens de la plaine de Ninive contraints à abandonner leurs villages face à l'offensive des djihadistes du prétendu « Etat islamique ». A la liturgie, ont participé entre autres, le Premier Ministre de la Région autonome du Kurdistan irakien, Nechirvan Barzani, le Patriarche d'Antioche des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I° Sako, et le Patriarche syro -orthoxe Ignace Ephrem II. Le Saint-Siège était représenté par S.Em. le Cardinal Kurt Koch, Président du Conseil pontifical pour la promotion de l'Unité des chrétiens.
Gewargis III succède à Dinkha IV, décédé aux Etats-Unis en mars dernier après 39 ans passés à la tête de l'Eglise assyrienne (orthodoxe). Le Synode de l'Eglise assyrienne d'Orient avait choisi son nouveau Patriarche le 16 septembre dernier. Gewargis III Sliwa a 74 ans. Il était auparavant Métropolite d'Irak, de Jordanie et de Russie, le seul à résider encore en territoire irakien. Le siège patriarcal assyrien a quitté le Proche-Orient en 1933 suite à l'exil du Patriarche Eshai Shimun XXIII, et se trouve à Chicago (Etats-Unis) depuis 1940. Depuis 2006, le projet de construction d'une résidence patriarcale à Erbil a débuté et se poursuit encore à ce jour, ce qui fait penser à un possible transfert du siège patriarcal dans la capitale du Kurdistan irakien. (GV) (Agence Fides 28/09/2015)

EGYPTE - Visite du Patriarche copte orthodoxe à l’Eglise orthodoxe éthiopienne

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 28 septembre 2015 09:06:36 UTC+
AFRIQUE/EGYPTE - Visite du Patriarche copte orthodoxe à l'Eglise orthodoxe éthiopienne

Le Caire (Agence Fides) – Le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II a quitté le Caire au soir du 25 septembre pour accomplir une visite de cinq jours en Ethiopie. Au cours de son séjour, il participera aux célébrations liturgiques solennelles de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie dédiées à la Sainte Croix et rendra également visite aux sanctuaires rupestres de Lalibela, antique site du Christianisme éthiopien.
Le voyage du Patriarche Tawadros II en Ethiopie revêt une signification tant ecclésiale que du point de vue des rapports entre l'Egypte et l'Ethiopie. Tawadros rend en effet la visite accomplie en janvier dernier en Egypte par Mathias I, Patriarche de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie (voir Fides 17/01/2015). A cette occasion, le Patriarche orthodoxe éthiopien avait également été reçu par le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, et par le grand imam d'al-Azhar, Ahmed al Tayyeb, ce qui confirmait la valeur non seulement ecclésiale de la visite patriarcale. Au cours des entretiens avec le Président et d'autres autorités politiques, Mathias I° avait discuté notamment de l'avenir de la question de la digue de la Grande Renaissance, l'œuvre hydraulique imposante sur le Nil commencée par l'Ethiopie et contestée par l'Egypte. Les égyptiens craignent en effet que le projet éthiopien de la grande digue puisse avoir un impact négatif sur le volume des eaux du Nil jusqu'à présent à disp osition de l'économie et des besoins primaires de la population.
L'Eglise orthodoxe d'Ethiopie a été liée au plan juridictionnel au Patriarcat copte d'Alexandrie jusqu'en 1959, lorsque lui a été reconnu le caractère d'Eglise autocéphale par le Patriarche copte orthodoxe Cyrille VI. Au cours de sa visite en Egypte, le Patriarche éthiopien avait repris les paroles de Jésus selon lesquelles l'homme ne peut séparer ce que Dieu a uni, habituellement référées au mariage et les avaient appliquées aux rapports entre les deux Eglises, réaffirmant ainsi la pleine unité entre l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie et l'Eglise copte orthodoxe. (GV) (Agence Fides 26/09/2015)

samedi 26 septembre 2015

«La coexistence entre les minorités est menacée au Moyen-Orient» - LeTemps.ch

«La coexistence entre les minorités est menacée au Moyen-Orient» - LeTemps.ch

«La coexistence entre les minorités est menacée au Moyen-Orient»

Aram Ier: «La montée de l'extrémisme concerne l'humanité tout entière.» (AFP)

Le chef spirituel des Arméniens Aram Ier, était de passage à Genève. Etabli au Liban, il craint qu'un «nouveau génocide» ne soit perpétré par les djihadistes

Le catholicos de Cilicie, Aram Ier, chef spirituel des Arméniens, est de passage en Suisse dans le cadre de commémorations liées au centenaire du génocide. Il pointe du doigt la Turquie et somme la Suisse, avec l'ensemble de la communauté internationale, de mettre en avant «les valeurs avant les intérêts» pour prévenir ce qui, selon lui, est en train de prendre la forme d'un «nouveau génocide» au Moyen-Orient.

Le Temps: Vous vivez au Liban, où est établi le siège de votre catholicosat, et non en Turquie. Quelles sont vos relations avec ce pays?

Aram Ier: La reconnaissance du génocide des Arméniens par la Turquie reste une condition sine qua non pour un rapprochement et une éventuelle réconciliation. En tant que chef spirituel suprême, je ne considère pas la Turquie comme un ennemi. Mais le génocide a été perpétré par les parents et les grands-parents des Turcs actuels contre mes parents et mes grands-parents. C'est une vérité historique. La Turquie elle-même doit se réconcilier avec son propre passé.

Cela vous paraît réaliste? Ces derniers temps, la politique turque ne donne pas beaucoup de preuves de souplesse…

– Probablement. Mais ce qui se passe actuellement dans la région est une nouvelle forme de génocide. Or, d'où viennent les extrémistes [de l'Etat islamique] qui combattent en Syrie et en Irak? Du ciel? La Turquie joue un rôle destructeur en encourageant et en soutenant ces extrémistes. Faute de s'être penchée sur son passé, elle n'a pas retenu les leçons de l'histoire.

Les chrétiens d'Orient vous semblent menacés par un génocide?

– Je ne parle pas uniquement des chrétiens, mais de toutes les minorités, sunnites modérés, chiites, etc. Une coexistence a régné ici pendant des siècles. Ce n'est pas seulement la présence des chrétiens qui est en jeu, mais c'est aussi cette coexistence même. Tout le monde y perdrait.

Quelle solution prônez-vous?

– La montée de l'extrémisme n'est pas seulement notre problème à nous, c'est celui de l'humanité tout entière. On ne peut pas déraciner le terrorisme par des seuls moyens militaires. Il faut empoigner le problème dans une perspective globale.

La diplomatie s'y attelle sans succès depuis quatre ans…

– Chaque pays doit prendre sa place. Mais malheureusement, certains pays donnent la priorité à leurs stricts intérêts géopolitiques. Or, c'est sur des valeurs, et non sur des intérêts, que doivent être basées les sociétés et les nations. La géopolitique est provisoire. C'est l'humanité qui est essentielle.

Concrètement, cela veut-il dire que vous soutenez le plan de la Russie qui consiste, en gros, à proclamer «tous contre l'Etat islamique»?

– Si l'initiative vient de Russie, les Etats-Unis y seront opposés… Mais au moins, le but affiché est clair: venir à bout du terrorisme. Notez bien qu'il ne s'agit pas de mener le combat avec l'esprit des Croisades. Au fond, beaucoup de facteurs expliquent ce qui se passe aujourd'hui dans la région. Le conflit entre chiites et sunnites ne peut pas être ignoré. Mais s'ajoute aussi la présence de régimes totalitaires, la pauvreté, les injustices. J'ajouterais aussi l'irruption de la laïcité dans des environnements religieux traditionnels. Tout cela a un rôle. Mais encore une fois, l'Occident doit prendre ces problèmes très sérieusement, faute de quoi les conséquences seront très lourdes.

Les chrétiens d'Orient, en tant que minorité souhaitant être protégée, ne se sont-ils pas montrés trop accommodants envers ces régimes totalitaires dont vous parlez?

– Nous sommes devant un choix. D'un côté, la protection des minorités, de l'autre, le terrorisme et le chaos. Pour nous, la protection physique est fondamentale, mais cela doit naturellement s'accompagner de régimes démocratiques qui permettent la participation de chacun à la vie politique. En réalité, les chrétiens étaient bien souvent marginalisés par ces régimes dictatoriaux.



Jtk

jeudi 24 septembre 2015

Raï au Chouf et à Aley. Tournée dans quarante-cinq villages

Raï au Chouf et à Aley. Tournée dans quarante-cinq villages
25/9/2015

Raï au Chouf et à Aley. Tournée dans quarante-cinq villages

A force d'avoir le sentiment de n'être ni lus, ni surtout compris, les journalistes finissent par avoir le syndrome de la page blanche. Mais peut-on ne pas décrire et décrier ce que vit le citoyen libanais, qui n'a pas eu l'occasion ou la chance de se trouver une vie meilleure ou du moins un abri ailleurs? Alors que les pays riches d'Europe, dans un élan de «générosité», nourri et ému par la seule vue d'un petit Aylan syrien, la tête enfoncée dans le sable d'une plage turque, se rendent compte, soudain, après les avoir si longtemps ignorées, que des familles sont chassées de leurs terres, par l'agressivité des assaillants. Ils ont, à contrecœur, recueilli, sur leurs vastes territoires, quelques milliers de réfugiés avant de se rétracter sous la pression de la peur populaire et décider de prendre des mesures pour freiner, sinon interdire, le refuge aux migrants. Pourtant, les Européens comme d'autres populations occidentales, ont tous, plus ou moins, souffert, à travers les décennies, des affres des nombreuses guerres violentes.Aujourd'hui, sur les 10452 km2 si difficiles à protéger, quelque 450000 Palestiniens ont été accueillis en 1948, suivis d'un second flux au lendemain du Septembre Noir de Jordanie, pour être, de toute évidence, définitivement implantés au Liban. S'ajoutent maintenant un million et demi de Syriens qui, fuyant la guerre dans leur pays après avoir provoqué la nôtre dans les années 70, subissent le même destin. C'est ainsi que, selon les chiffres avancés, pour une population nationale de 4 millions et demi de Libanais, nous aurions quelque 2 millions d'étrangers vivant sur notre terre. Nos frontières continuent à rester largement ouvertes à tous vents et l'affluence des nouvelles arrivées ne semble guère inquiéter les responsables du pays. Pourtant, les nationaux, s'ils ne crient pas misère, comprennent qu'elle est à nos portes. Ils se révoltent avec une violence qui se renforce au fil du temps et une unanimité quasi populaire que le pays n'a jamais connue. Terre d'accueil par excellence, le Liban paie le prix fort de ce qui pourrait être de la générosité, mais qui découle surtout de la mauvaise gestion, de l'absence de prévoyance ou, plus simplement, de la corruption.Les dons promis à l'Etat libanais à l'intention des réfugiés, ou par l'Arabie saoudite, à l'adresse de l'Armée libanaise, qui n'en a pas encore vu la couleur, ont-ils été versés dans les caisses de l'Etat? Peuvent-ils être acceptés sans l'aval du Parlement dont chacun connaît le sort actuel et même passé? Est-il permis que les «élus» du peuple qui, mis à part certains, hélas rares, guidés par quelque scrupule, continuent à recevoir leurs émoluments, alors que les salariés de l'Etat et les enseignants sont privés de leurs justes dus? Ils en ont pourtant tant besoin, en cette période de rentrées scolaires. Pourquoi les représentants du peuple refusent-ils de se réunir? N'est-ce pas par une sorte de lâcheté? Pour n'avoir pas à prendre position dans l'élection d'un président de la République contre ceux qui continuent à appeler leurs partisans à prendre, sans réticence, le chemin de Baabda, en raccourci de la place de l'Etoile? Le président de la Chambre, comble d'humour noir, porte plainte, dit-on, contre un manifestant qui aurait eu l'audace de le mettre dans le même panier que ses compères. La justice réagira-t-elle? Peut-on imaginer en être arrivé à ce point de la déchéance politique?Les journalistes, dont la profession est à la fois d'informer et d'orienter, ont, pour la plupart, le syndrome de la page blanche. Ils savent qu'ils ont beau tirer la sonnette d'alarme et décrier sur tous les tons ce qui se passe au pays du Cèdre, rien n'y fait. Les citoyens en ont ras le bol, et la colère les a jetés dans la rue avec l'espoir d'obtenir, par des rassemblements et des slogans, ce qu'ils n'avaient pas obtenu à travers leurs représentants place de l'Etoile. Ils n'ont, hélas, pas encore réalisé les succès escomptés. Bien au contraire, les revendications se multiplient jour après jour, rendant plus sourds encore ceux qu'ils accusent de tous les maux, présents et passés, tandis que les «dialogues» se poursuivent avec toujours le même objectif et qui, pour d'aucuns, ne sont qu'une perte de temps. Chacun campe sur des positions que rien ne semble ébranler. Pour redorer le blason du Liban, il suffirait que des dirigeants renoncent à leurs ego et que leurs partisans arrêtent de les prendre pour des dieux.



Jtk

mercredi 23 septembre 2015

Au lieu de pleurer sur le sort des migrants économiques, aidons les réfugiés chrétiens - Nouvelles de France Portail libéral-conservateurNouvelles de France Portail libéral-conservateur

Au lieu de pleurer sur le sort des migrants économiques, aidons les réfugiés chrétiens - Nouvelles de France Portail libéral-conservateurNouvelles de France Portail libéral-conservateur

Au lieu de pleurer sur le sort des migrants économiques, aidons les réfugiés chrétiens

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Pour convaincre les masses, le message le plus efficace est celui qui correspond au niveau intellectuel du plus stupide parmi le public visé, disait le docteur Goebbels, le grand maître de la propagande du IIIe Reich.

Cette recette, aussi simple qu'efficace, reste toujours de mise.

La publication de la photo de petit Aylan, photo qui a fait le tour des média européens, est, de toute évidence, une grossière opération de communication visant à susciter l'empathie de l'opinion publique envers les migrants et à préparer ainsi la décision des gouvernements européens d'ouvrir leurs frontières au flot d'immigrés.

Il est affligeant de voir à quel point l'opinion publique, ou du moins une grande partie de celle-ci, se laisse asservir intellectuellement par les média politiquement corrects. L'émotion véhiculée par les politiques et leurs relais médiatiques prime sur le raisonnement. La raison disparaît, écrasée par le poids du message unique. C'est sans doute l'une des principales faiblesses de la démocratie.

Bien avant la naissance de la propagande de masse, Alexis de Tocqueville l'avait déjà compris : le bon fonctionnement de la démocratie exige le discernement et la compréhension du monde par les citoyens. Avec des citoyens incapables de raisonner et de comprendre, la démocratie se transforme en tyrannie.

Mais il est encore plus affligeant de voir que ceux qui versent des larmes de crocodile sur le sort des migrants clandestins détournent pudiquement leurs yeux du sort des chrétiens persécutés au Proche Orient. Les chrétiens sont pourtant les premières victimes de la violence des islamistes et la cible désignée de l'Etat islamique.

Pour les islamistes, les chrétiens doivent se convertir à la religion musulmane ou mourir. Ils le disent ouvertement et ils le mettent en pratique. En Syrie, en Irak et dans d'autres régions où sévissent les islamistes, les chrétiens sont aujourd'hui victimes d'un véritable génocide, sous le regard indifférent du monde.

Ils subissent une violence et une barbarie inouïes. Ce sont eux, les chrétiens, qui paient le prix le plus lourd du chaos au Proche Orient et non pas les migrants, majoritairement musulmans et motivés par la recherche d'une vie meilleure.

Et pourtant, rares sont ceux qui parlent du drame des chrétiens et qui essaient de faire quelque chose pour leur venir en aide.
Même dans nos églises, les prêtres et les fidèles, aussi abrutis que la moyenne des Français par la propagande bien-pensante, ne prient que très rarement pour leurs frères soumis au martyre.

Car le sujet est politiquement gênant. Parler du génocide des chrétiens, c'est attirer l'attention sur la cruauté de l'islam et sur l'incompatibilité des valeurs occidentales avec les valeurs islamiques. C'est la porte ouverte vers « l'islamophobie ». Car, selon la version officielle, les crimes commis par ceux qui se réclament de l'islam « n'ont rien à voir avec la religion musulmane ». Une telle affirmation est un non-sens qui défie la raison. Les Français et les Européens sont-ils vraiment des moutons prêts à tout gober ?

Merkel et Hollande évoquent « les valeurs de l'Europe » pour défendre leur politique d'ouverture à l'invasion musulmane de notre continent. Ils oublient que la civilisation européenne prend ses racines dans la foi chrétienne, que cela plaise ou non. Ils oublient aussi que les pères fondateurs de l'Europe : le général de Gaulle, Robert Schuman et Alcide de Gasperi étaient tous les trois des fervents catholiques.

Il y a aujourd'hui des milliers de familles chrétiennes réfugiées à Erbil, qui vivent dans une grande misère et sont à peinte tolérées par les Kurdes. Des milliers d'autres familles de réfugiés chrétiens qui ont fui l'enfer cherchent à survivre au Liban, dans des conditions dramatiques, en attendant désespérément de trouver un pays d'accueil.

Ces gens-là ont préféré d'affronter l'exil et le danger de mort plutôt que d'abandonner leur foi chrétienne. Ils ont prouvé leur grandeur d'âme à l'épreuve du glaive. Ils forcent l'admiration. Ne méritent-ils pas-ils pas davantage notre aide et notre compassion que ceux qui frappent à nos portes pour améliorer leur quotidien ?

Aidons les chrétiens d'Orient, accueillons ceux qui ont dû fuir les bourreaux, laissons nos cœurs et notre compassion se porter vers les vraies victimes. Ils sauront nous manifester leur reconnaissance et ils deviendront de bons et loyaux citoyens. Ils ne seront jamais des poseurs de bombes et ils ne brandiront jamais de kalachnikovs contre des gens innocents.

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Au lieu de pleurer sur le sort des migrants économiques, aidons les réfugiés chrétiens, 4.8 sur 5 basé sur 53 votes

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