Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 2 février 2013

Sondage : 51% des Libanais seraient favorables au mariage civil facultatif | À La Une | L'Orient-Le Jour

1/2/2013- Sondage : 51% des Libanais seraient favorables au mariage civil facultatif

Une majorité de Libanais souhaiteraient la légalisation du mariage civil au Liban, selon un sondage publié par le centre de recherche "Information International", basé à Beyrouth.

Le sondage a été réalisé les 29 et 30 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 500 personnes - toutes confessions confondues - présenté comme représentatif de la population libanaise âgée de 18 ans et plus.

 Près de 51% des personnes interrogées affirment soutenir le mariage civil au Liban s'il est facultatif, alors que 46% disent préférer que seul le mariage religieux soit possible au Liban. Les sunnites représentent la communauté la plus opposée à la légalisation de l'union civile (66%), suivis des minorités chrétiennes (chaldéens, assyriens, coptes-orthodoxes…, avec 60%), des chiites (55%), des alaouites (50%), des orthodoxes (41%), des druzes (30%), des maronites (28%), des catholiques (22%), et des arméniens (20%).

 Par ailleurs, parmi ceux qui souhaitent que le mariage civil soit rendu obligatoire au Liban (18% des sondés), les catholiques viennent en tête avec 41% de "oui", suivis par les druzes (37%), les orthodoxes (31%), les alaouites et les arméniens (25%), les maronites (23%), les chiites (13%) et les sunnites (5%).

 Toujours selon l'étude du centre "Information International", les chrétiens sont plus nombreux que les musulmans à soutenir le mariage civil au Liban avec 42% contre 27%.

 42% des sondés dénoncent les menaces proférées par le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, contre tout fidèle soutenant la légalisation du mariage civil, alors que 26% des personnes interrogées ont salué ces propos. 22% des personnes interrogées se disent indifférentes, alors que 10% ont refusé de répondre.

 Lundi, cheikh Kabbani a affirmé que "tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil au Liban serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane". "Il ne sera ni lavé (après sa mort), ni mis dans un linceul, et ne recevra pas les prières après son décès, et il ne sera pas enterré dans les tombes des musulmans", a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion extraordinaire portant sur le mariage civil à Dar el-Fatwa, en présence d'ulémas.

 L'Orient-Le Jour a également posé la question de la légalisation du mariage civil au Liban à ses internautes. Sur les 1.791 personnes ayant répondu à ce sondage mis en ligne le 21 janvier dernier, 85,5% sont pour le mariage civil au Liban, 11,4 contre et 3,1 sans opinion.

 Dans un Liban comprenant 18 communautés religieuses, les mariages, divorces et questions d'héritage sont du ressort des autorités religieuses propres à chaque communauté. La loi libanaise n'autorise que les unions religieuses mais reconnaît les mariages civils contractés à l'étranger. Quand les couples sont mixtes, l'un des deux époux se convertit à la religion de l'autre, ou les deux fiancés optent pour le mariage civil à l'étranger, souvent dans l'île de Chypre voisine, puis font reconnaître leur union au Liban.

L'ancien président Elias Hraoui avait proposé en 1998 une loi qui aurait permis le mariage civil au Liban. Acceptée par le gouvernement, elle avait néanmoins été retirée face à la levée de boucliers des autorités religieuses.

 Le centre "Information International" rappelle qu'en moyenne, plus de 35.650 mariages sont enregistrés au Liban chaque année. Près de 800 de ces unions, soit 2,2%, ont été conclues sur la base d'un mariage civil à l'étranger.

 Le débat sur le mariage civil a été récemment relancé après que Khouloud Sukkarieh et Nidal Darwiche, un jeune couple chiite et sunnite, se sont symboliquement mariés civilement au Liban et ont officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de reconnaître leur union, une première au Liban. Le ministère a toutefois rejeté cette demande.

 L'affaire a pris de l'ampleur quand le président de la République, Michel Sleiman, a indiqué dans un tweet être favorable à l'instauration du mariage civil au Liban. Autre son de cloche du côté du Premier ministre, Nagib Mikati, qui a déclaré que "la question n'a pas à être soulevée actuellement". Il a même ajouté qu'elle ne le serait pas "tant que je serai Premier ministre".

 Jeudi, le ministre libanais de l'Intérieur Marwan Charbel a annoncé avoir demandé à des experts juridiques d'oeuvrer pour une solution consensuelle à la question de la législation sur le mariage civil, une solution qui "satisferait toutes les parties". Selon Marwan Charbel, changer le système politique confessionnel au Liban pourrait ouvrir la voie à une solution aux crises qui rongent actuellement le pays.

 Sur les réseaux sociaux, les Libanais en faveur d'une loi pour le mariage civil se mobilisent. Un groupe créé il y a deux jours sur Facebook appelle à la tenue d'un sit-in, lundi 4 février, pour soutenir la cause. Jusqu'à présent, plus de 1.000 personnes ont confirmé leur présence au rassemblement qui se tiendra Place de l'Étoile, au centre-ville de Beyrouth à 15 heures précises.

 Pour mémoire

Khouloud Succariyeh Darwiche : Notre mariage est légal "à 100%"

 

L'avant-premier « mariage civil » au Liban d'un point de vue légal

 

Dossier

À quand une loi libanaise sur le statut personnel ?

 

 





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Le siège patriarcal de Bkerké se dote de structures administratives | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le siège patriarcal maronite s'est doté de structures administratives, conformément à des orientations prises par le patriarche Béchara Raï au moment de son élection. L'inauguration des bureaux de la nouvelle administration patriarcale a eu lieu jeudi soir, à Zouk Mikaël, au cours d'une cérémonie placée sous la présidence du patriarche.
Les bureaux occupent une aile d'un bâtiment jouxtant les tribunaux religieux maronites et abritant déjà le Centre maronite de développement et de la recherche (CMDR), une institution qui a déjà plusieurs publications à son actif, dont la Revue patriarcale maronite, une publication de niveau universitaire présente dans les principales bibliothèques universitaires et les « think tanks » du monde.

La cérémonie d'inauguration s'est tenue en présence d'un grand nombre de personnalités religieuses, laïcs et chercheurs associés à Bkerké, et notamment des chefs des différents bureaux dépendant de Bkerké, qui travailleront sous la supervision de Mgr Boulos Sayah, numéro deux du siège patriarcal, assisté sur le plan exécutif par l'abbé Antoine Khalifé.
Nous en sommes encore à la période d'installation, a affirmé Mgr Sayah dans une courte allocution, mais nous nous engageons à concrétiser ces structures, conformément à la vision qui a été dessinée pour eux par le synode patriarcal maronite (2003-2006).
Les bureaux inaugurés abriteront les responsables des commissions suivantes : synode patriarcal maronite, pastorale de la famille, pastorale des jeunes, pastorale des affaires de la femme, commission des affaires liturgiques, du dialogue œcuménique, du dialogue interreligieux, du travail et du développement, de l'émigration, commission sacerdotale, commission des rapports entre les diocèses et les ordres religieux, commission des biens culturels, commission des affaires internes et externes, commission des relations avec l'État libanais et les ambassades accréditées. Ces bureaux sont appelés à incarner la dimension collégiale du travail de l'Église maronite.
Présent à la cérémonie, Mgr Camille Zeidan, ancien directeur du CMDR, a rendu hommage au Dr Nizar Younès pour sa contribution à l'équipement du bâtiment. Mgr Zeidan, apprend-on, a passé la main à Mgr Saïd Saïd, ancien directeur du Foyer franco-libanais de Paris, après son élection et son affectation au diocèse d'Antélias.
Sur un autre plan, on apprend que le patriarche Raï vient d'être nommé par Benoît XVI dans quatre institutions de la curie romaine : la Congrégation des Églises orientales, le Tribunal de la signature ecclésiastique, la Congrégation pour la pastorale des migrants et enfin la Congrégation pour les communications sociales. Ces engagements ne font que confirmer l'engagement pris par le patriarche Raï à assister le pape dans la conduite des affaires de l'Église universelle, ce qui rendra normalement plus fréquentes ses absences du pays.


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Le Vatican parle de l'«État de Palestine» pour la première fois | Europe

Le Vatican parle de l'«État de Palestine» pour la première fois- 1/2/2013

Pour la première fois, le Saint-Siège a employé officiellement le terme d'«Etat... (Photo archives Reuters)

Évoquant les négociations qui se sont tenues à Ramallah le 30 janvier entre des délégations de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Saint-Siège, un comuniqué officiel du Saint-Siège, publié jeudi, a évoqué à trois reprises «l'État de Palestine».

«Après la session de l'Assemblée générale (de l'ONU) qui a reconnu le nouveau statut de la Palestine, c'est sa dénomination officielle, le Saint-Siège l'accepte et l'utilise», a déclaré vendredi le porte-parole du Saint-Siège, le jésuite Federico Lombardi, interrogé par des journalistes.

La négociation portait sur un projet d'accord en discussion depuis des années entre l'Autorité palestinienne et le Vatican.

La délégation du Saint-Siège était emmenée par Mgr Ettore Ballestrero, sous-secrétaire pour les relations avec les États, qui s'était réuni la veille avec ses partenaires israéliens à Jérusalem dans le cadre des négociations visant à parvenir à la signature d'un accord juridico-financier.

Le Saint-Siège a offert à la Palestine une contribution de 100 000 euros pour la restauration du toit de la Basilique de la Nativité à Bethléem.

En novembre, le Vatican avait «salué» la décision de l'ONU d'accorder un statut d'observateur non membre à la Palestine tout en jugeant que ce n'était «pas une solution suffisante aux problèmes de la région».



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vendredi 1 février 2013

Plan en quatre points de Hariri pour contrer le projet orthodoxe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/798883/Plan_en_quatre_points_de_Hariri_pour_contrer_le_projet_orthodoxe.html
Plan en quatre points de Hariri pour contrer le projet (électoral) orthodoxe | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-1/2/2013

Invité hier soir à Paris de l'émission Kalam el-Nass de Marcel Ghanem, sur la LBCI, l'ancien Premier ministre Saad Hariri a créé la surprise en annonçant qu'il était en faveur de l'adoption du mariage civil optionnel au Liban, mais après un dialogue avec les hiérarchies religieuses qui s'y opposent.

 Sur le plan politique, M. Hariri a proposé un chantier institutionnel sans précédent depuis Taëf, destiné essentiellement à rassurer les communautés chrétiennes tout en contrant la proposition de loi électorale présentée par le Rassemblement orthodoxe.

« Je suis né politiquement le jour où une religieuse chrétienne faisait le signe de la croix aux côtés d'un musulman récitant le Coran devant le mausolée de Rafic Hariri », a lancé le chef du courant du Futur aux yeux duquel le projet orthodoxe ramène le Liban à l'an 1840 (Les deux caïmacamats). « C'est la politique du diviser pour régner », a-t-il dit, avant de s'interroger : « En 2020, le Grand-Liban célèbrera son centenaire. Est-ce ainsi que nous allons aborder cette commémoration.

« Certes, il y a une injustice dans la représentation chrétienne et je trouve que les chrétiens ont raison d'être inquiets. Mais il faut traiter ces inquiétudes par la bonne solution, pas par la mauvaise. Notre devoir est de pousser l'opinion dans le sens de la modération et non pas vers l'extrémisme », a-t-il souligné. 

 (Pour mémoire : A la recherche d'une parité sans sectarisme)


M. Hariri a lancé à cet égard un plan en quatre points incluant une loi électorale et un chantier institutionnel allant largement dans le sens des doléances chrétiennes telles qu'exprimées depuis la fin de la guerre civile.
En vertu de ce plan, M. Hariri propose en premier lieu que « les élections à la Chambre des députés se déroulent dans les délais prévus sur la base des petites circonscriptions » et à la majoritaire. Ce point est pour lui une « priorité », en ce sens que les autres points peuvent être convenus dès à présent, mais mis en œuvre avant ou après le scrutin.
Le deuxième point porte sur la création du Sénat pour représenter les familles confessionnelles du pays, à élire selon le projet orthodoxe. À ce stade, M. Hariri propose un amendement de la Constitution supprimant la simultanéité voulue par Taëf entre la création du Sénat et le déclenchement du processus de déconfessionnalisation, de sorte que la mise en place de la Commission nationale pour l'abolition du confessionnalisme soit ajournée.
Le troisième point proposé est la mise en œuvre de la décentralisation administrative poussée, également prévue par Taëf et défendue par les milieux politiques chrétiens.
Enfin, dans le quatrième point, M. Hariri propose l'inclusion de la déclaration de Baabda dans le préambule de la Constitution. Cette déclaration avait été mise au point par le président de la République au printemps dernier. Elle insiste principalement sur la neutralité du Liban dans la politique des axes régionaux. 

 (Lire aussi: La République ajournée, l'analyse d'Elie Fayad)

Sur la loi électorale, M. Hariri s'est montré assez souple. « Nous n'allons pas nous disputer avec nos alliés (chrétiens). Nous sommes d'accord avec le projet des 50 circonscriptions ou toute autre formule similaire. Nous sommes disposés à faire des sacrifices, a-t-il dit, mais il faut aussi tenir compte des inquiétudes de Walid Joumblatt. » Il a rappelé que le chef du CPL, le général Michel Aoun, affirmait lui-même il y a quelques années que les petites circonscriptions étaient les meilleures pour la représentation chrétienne.
À l'argument selon lequel le projet orthodoxe réunit d'ores et déjà une majorité à la Chambre, contrairement à toutes les autres formules, l'ancien Premier ministre a répliqué : « Et alors ? À quoi cela servirait-il puisque le président de la République a d'ores et déjà annoncé que si ce projet devenait loi, il l'attaquerait devant le Conseil constitutionnel ? »
Tout en reconnaissant que les divergences de vues sur la loi électorale entre les composantes du 14 Mars sont « importantes », M. Hariri a assuré que « nul ne pourrait semer la zizanie entre alliés ». 

 (Lire aussi: Gemayel minimise les divergences au sein du 14 Mars et plaide pour la neutralité positive)

À la question de savoir ce qu'il fera si le 14 Mars remporte à nouveau le scrutin, M. Hariri a dit : « Si nous gagnons, nous tendrons la main parce que je crois que le pays ne peut voler que de ses deux ailes. Mais que personne ne s'avise à croire que nous accepterons des tiers de blocage ou des unions nationales à la manière précédente », a-t-il souligné, assurant que l'équation « armée-peuple-résistance » n'aura plus droit de cité.
« Tout ce que fait le gouvernement actuel, nous ferons exactement le contraire. Je n'ai pas de bâton magique, mais notre histoire est une histoire de croissance économique. Que ceux qui sont contents de ce gouvernement votent pour ces gens. Je respecte le verdict des urnes », a-t-il dit.
Il a en outre accusé le Hezbollah d'être devenu un parti spécialisé dans la « dissimulation des prévenus et des témoins ».
Interrogé sur la date de son retour au Liban, il a déclaré : « J'y serai certainement avant les élections. Mais je choisirai le moment. »


Sur la polémique au sujet du mariage civil, l'ancien Premier ministre s'est déchaîné contre la position du mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani. « Jeter l'anathème sur les gens est inacceptable. En Indonésie, en Turquie et ailleurs, il y a 700 millions de musulmans qui vivent avec le mariage civil. Le mufti voudrait-il en faire des apostats ? »
« Moi je représente tous les Libanais, pas seulement ceux qui pensent comme moi. C'est pourquoi je suis d'accord avec l'adoption du mariage civil, mais après un vrai dialogue entre ses défenseurs et les hiérarchies religieuses musulmanes et chrétiennes qui le rejettent », a lancé M. Hariri.

Lire aussi

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Vers un accord historique Israël-Vatican - La Matinale - La Vie

-Vers un accord historique Israël-Vatican

Aymeric Christensen
Créé le 31/01/2013 /


  Ce sont des négociations longues de 14 ans qui pourraient bientôt prendre fin entre Israël et le Saint-Siège. Les deux Etats seraient en effet sur le point d'aboutir à un accord sur les contentieux relatifs aux biens de l'Eglise catholique en Terre sainte, selon des déclarations du vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, rapportées par le Jerusalem Post. Celui-ci a toutefois précisé que, si les deux parties étaient bien « sur le point de signer », la concrétisation de l'accord serait de la responsabilité du prochain gouvernement issu des élections législatives du 22 janvier dernier en Israël.

« Au cours des quatre dernières années, nous avons couvert beaucoup de terrain, et après de longues, intensives et sérieuses négociations, nous avons surmonté presque tous, sinon tous, les obstacles qui ont empêché la signature de cet accord pendant si longtemps », a-t-il ajouté.

Le Vatican réclame la reconnaissance des droits juridiques et patrimoniaux de l'Eglise et des congrégations religieuses catholiques en Israël, ainsi que le rétablissement des exemptions fiscales dont elles bénéficiaient au moment de la naissance de l'Etat hébreux en 1948. Les deux Etats avaient repris des négociations en 1999.


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