Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 15 février 2013

Revenir à une Église fondée sur cinq patriarcats ?

 Revenir à une Église fondée sur cinq patriarcats ?

L'historien Jean-Luc Pouthier était jeudi 14 février l'invité de l'émission « Face aux chrétiens » animée par Jean-Michel Blier. Il répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Bernard Gorce (La Croix). Ils l'ont interrogé sur les conséquences institutionnelles de la démission de Benoît XVI.
« Sous l'Empire romain, l'Église minoritaire fonctionnait sous la forme de cinq patriarcats – Rome, Jérusalem, Alexandrie, Antioche ou Constantinople. Sachant que, sur 6 milliards d'humains, il y a 1,2 milliard de catholiques, pourquoi ne pas restaurer une institution qui avait bien fonctionné ?

Mais la question qui me semble d'abord se poser est celle du statut du Vatican. Toute l'administration de l'Église est rassemblée sur ce micro-État, sous la pression de l'entourage italien. La question de savoir si c'est le bon mode de gouvernement mérite d'être posée. Par ailleurs, la papauté hypertrophiée au sein de l'Église est un héritage du XIXe siècle. La perte du pouvoir politique du pape a été compensée par un accroissement de sa présence à la tête de l'Église.

Un siècle et demi plus tard, ce redéploiement de la fonction pontificale n'est plus adapté à la situation et Benoît XVI en avait certainement conscience. Il a insisté sur le fait qu'il démissionnait de sa charge d'évêque de Rome. L'alignement du statut du premier des évêques sur celui de ses frères évêques est une évolution qui pourrait se dessiner. »
Voir video:
La Croix -15/2/2013


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jeudi 14 février 2013

Le Veilleur de Ninive: Alep : Les Eglises et les quartiers chrétiens cernés et privés d'eau et d'électricité.

Alep : Les Eglises et les quartiers chrétiens cernés et privés d'eau et d'électricité.


Après toutes les atrocités qui nous sont rapportées de Syrie, à la suite des preuves attestant que ce sont des mercenaires qui s'opposent à l'armée arabe syrienne, qu'attendent les pays d'Europe et la France en particulier, pour lever l'embargo et condamner les pogroms qui s'y déroule contre les chrétiens de Syrie du Nord, avant de proclamer qu'elles ne soutiennent plus les bandes armées de cette "rébellion" païenne et barbare ?

Alep - 14 Février 2013 - 12h27 - Des sources proches d'un Archevêché, à Alep, nous informe que des éléments armés du Front Al-Nosra, se trouvent à quelques dizaines de mètres des différentes églises appartenant aux rites (maronite melkite catholique, grec orthodoxe et armenien) ; l'église évangelique arabe étant déjà complètement détruite... ; ces mêmes éléments lancent des cris de "Allah Akbar... ...L'armée arabe syrienne dépêche des renforts pour sauver les Eglises. Que Dieu protège les personnes abritées dans les bâtiments...et les soldats qui les défendent.

Alep - 14 Février 2013 - 12h10 - Aujourd'hui c'est "l'enfer". Hier le Front al-Nosra avait menacé par des tracts les chrétiens qui doivent payer cher la visite du Patriarche maronite al-Raï accusé d'être complice du régime et du Président Bachar.

Depuis ce matin les obus pleuvent sur nos quartiers, surtout sur Jdaydeh qui abrite les quelques églises de la ville.  La garde republicaine a recours aux armes lourdes et aux chasseurs, les Sukhoï qui déversent des barils d'explosif sur les rassemblements d'éléments armées du Front al-Nosra et de l'Armée Syrienne « dite Libre ». Demain vendredi après la prière, nous attendons à des voitures piegées en plus des bombardements.

Concernant les deux prêtres enlevés, des informations proches des éléments armées nous informent qu'une rançon de 15 millions de livres syriennes (160.000€) est demandée pour chacun en échange de leur libération. L'impossible sera fait pour les libérer.

L'électricité nous est revenue 3 heures par jour mais nous sommes toujours coupés d'eau.

http://www.leveilleurdeninive.com/2013/02/alep-quatrieme-jour-sans-eau-ni.html


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Visite Du Patriarche Bechara Boutros El Raï... Plus Qu'une Visite, Un Message

Visite Du Patriarche Bechara Boutros El Raï... Plus Qu'une Visite, Un Message.Pour comprendre la visite du Patriarche maronite le Cardinal Béchara Raï en Syrie, il ne faut pas la regarder sous l'angle purement libanais, qui la fait entrer dans les dédales obscurs de la politique interne.
Selon des sources ecclésiastiques, elle s'inscrit pleinement dans le cadre de la politique du Vatican envers les chrétiens d'Orient, qui se résume en une phrase : maintenir leur présence au Moyen-Orient est une priorité, car ces chrétiens ne sont pas une pièce rapportée mais une composante essentielle du tissu social régional. Ce serait donc en toute connaissance de cause que le Vatican aurait encouragé l'élection de Mgr Raï à la tête de l'Église maronite, avant de lui donner le titre de cardinal très rapidement pour bien montrer qu'il bénéficie de l'appui total de l'Église catholique.
D'ailleurs, le Cardinal Béchara Raï est considéré comme l'un des dix cardinaux les plus influents du Vatican, et c'est sur ses épaules que repose la mission délicate et difficile de rassurer les chrétiens d'Orient pour les pousser à rester sur leur terre.
La participation du Patriarche Raï à l'intronisation du nouveau Patriarche orthodoxe à Damas n'est donc pas une décision impulsive. Des sources ecclésiastiques révèlent qu'elle a été précédée d'un échange de lettres entre le patriarche et le Vatican, et elle a trois objectifs :
1-elle est d'abord un message clair contre les takfiristes qui deviennent de plus en plus présents dans la région, pour leur rappeler que le Moyen-Orient est une terre de diversité et de coexistence.
2- Elle confirme ensuite le droit des chrétiens d'Orient sur cette terre,     3- et enfin, elle constitue un premier pas concret vers la réunification des Églises d'Orient voulue par le Vatican, en prévision de la reprise du contrôle de l'église de la Nativité à Bethléem actuellement sous contrôle de facto israélien. C'est dire qu'elle a une dimension qui dépasse de loin les considérations politiques internes.
Le Patriarche Raï a une mission à remplir, et il essaie de l'exécuter avec les moyens disponibles, même si cela doit faire grincer quelques dents. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il a évité d'annoncer à l'avance cette visite, se contentant d'en parler aux évêques quelques jours avant qu'elle n'ait lieu. Les Services concernés à Bkerké ont aussitôt contacté l'Ambassadeur de Syrie au Liban pour l'informer de la décision du patriarche et pour préparer la visite. Que cette décision ait réjoui l'Ambassadeur et le régime dont il relève ne constitue pas un facteur décisif qui pourrait la modifier.
Pour le Patriarche Raï, ce qui comptait, c'était d'être présent à cette cérémonie, en tant que composante essentielle des Églises d'Orient et au moment où les chrétiens de Syrie ont le plus besoin de soutien. C'est d'ailleurs un message d'espoir et de confiance dans l'avenir qu'il leur a délivré, et l'émotion avec laquelle les fidèles ont accueilli le patriarche maronite et se sont précipités pour communier est la plus grande preuve du succès de cette visite. Elle est d'ailleurs d'autant plus importante qu'elle intervient à une période cruciale pour la région, pour la Syrie et pour ses chrétiens,avec la montée des courants takfiristes.
Dans ce contexte, la visite du Patriarche maronite à Damas est un défi à ces courants et la réponse des chrétiens à ceux qui cherchent à déforment le tissu social et religieux de cette région. La scène ne leur sera donc pas laissée facilement.
D'ailleurs, des observateurs estiment que cette visite aurait été banale en d'autres temps, se contentant d'exprimer un tournant dans la relation des chrétiens du Liban avec la Syrie. Mais c'est son timing en cette période particulièrement tourmentée qui lui a donné une dimension historique. Voilà pour le symbole. Pour les détails pratiques, le Patriarche a veillé à ne pas avoir de rencontre avec le Président Bachar el-Assad, même si tout au long de sa présence en Syrie, il a fait l'objet d'une attention particulière de la part des autorités.
Raï a salué les ministres qui ont assisté à la cérémonie d'intronisation, et il a eu un aparté de quinze minutes avec le Vice-Ministre des Affaires étrangères Patriarche grec-orthodoxe Jean X. Mais il était en permanence en compagnie du nonce apostolique de Damas, avec lequel les préparatifs de la visite avaient été soigneusement étudiés, pour bien montrer que le Vatican appuie cette démarche.
Sur le plan des discours prononcés, certains ont reproché au Patriarche d'avoir déclaré que toutes les réformes du monde ne valent pas une goutte de sang innocent. Vue à partir du Liban, cette phrase peut être dérangeante. Mais en Syrie, elle n'est que le reflet de ce que pense une grande partie de la population, et surtout les chrétiens qui n'en peuvent plus de la violence et de la guerre. D'ailleurs, les Libanais eux-mêmes sont passés par des phases similaires lorsqu'à un moment donné, la grande majorité de la population rejetait les combats et aspirait au calme. C'est aussi dans cet esprit que le 13 avril dernier, des manifestations de la société civile ont été organisées pour rejeter les conflits armés. Mais de toute manière, depuis son élection, le Patriarche Raï n'a cessé de surprendre par ses positions. On se souvient de sa rencontre mouvementée avec l'ancien Président français Nicolas Sarkozy et de sa déclaration d'appui à la résistance alors qu'il effectuait une visite au Liban-Sud. Il dit ce qu'il pense et poursuit son chemin, convaincu de servir les intérêts des chrétiens, tous les chrétiens.
Source : OLJ.org - Scarlett HADDAD | 13/02/2013
http://www.chretiensdorient.com/article-syrie-visite-du-patriarche-bechara-boutros-el-rai-plus-qu-une-visite-un-message-115354124.html
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Les positions de Raï sur la Syrie et les armes de la Résistance bien réfléchies


Les positions de Raï sur la Syrie et les armes de la Résistance bien réfléchies

Ceux qui ont été choqués par la visite de Mgr Béchara Raï à Damas sont incapables de sortir de la logique de la comparaison entre l'attitude de l'actuel patriarche et celle de son prédécesseur Nasrallah Sfeir. Ils ignorent les profondes différences non seulement entre les deux personnalités mais aussi entre deux périodes politiques dissemblables.

Si l'obsession de la politique du régime syrien au Liban a habité les chrétiens du Liban pendant des années, les changements dramatiques dans la région ont fait en sorte que le régime syrien ainsi qu'une large frange de chrétiens au Liban et en Syrie partagent la même crainte, celle du devenir, face à la vague salafiste et des Frères musulmans.

Certains membres du 14-Mars ont essayé de se convaincre que les positions affichées par le patriarche Raï au sujet de la crise syrienne et des armes de la Résistance sont passagères, ou ont été mal comprises en raison d'une mauvaise interprétation. Cependant, sa visite à Damas montre qu'il n'en est rien et que ces positions reflètent une approche bien réfléchie, adoptée avec «préméditation».

Des personnes ayant participé à la cérémonie d'intronisation de Jean X Yazigi estiment que la visite de Mgr Raï à Damas sert trois objectifs:
1-Le rejet de l'extrémisme et des agissements takfiris.
2-L'enracinement dans cette terre, pour endiguer l'hémorragie humaine et la vague d'émigration.
3- A plus long terme, la réalisation de l'unité des Eglises orientales afin qu'elles soient habilitées, le moment propice à récupérer l'Eglise de la Résurrection à Jérusalem, au cas où des négociations sur les affaires religieuses dans la ville sainte ont lieu.
Ces mêmes sources estiment que ceux qui critiquent la visite de Raï à Damas sous prétexte qu'elle suscite une animosité des musulmans envers les chrétiens sont eux-mêmes en train de soulever les extrémistes contre les chrétiens. D'autant qu'il n'y a aucune raison à percevoir une quelconque provocation dans une visite effectuée par Mgr Raï à ses ouailles à Damas, sa participation à l'intronisation de Mgr Yazigi et son appel à l'arrêt de la violence et des tragédies.

Le vicaire patriarcal Samir Mazloum souligne que les circonstances sont aujourd'hui différentes de celles qui prévalaient à l'époque du patriarche Sfeir. Dans le passé, dit-il, l'armée syrienne était présente au Liban et Damas exerçait une hégémonie politique sur ce pays. raison pour laquelle Mgr Sfeir refusait de se rendre en Syrie afin que sa visite ne soit pas interprétée comme une acceptation du fait accompli. Aujourd'hui, le paysage a changé, les craintes et les priorités aussi, à la lumière des dangers qui guettent les chrétiens dans l'ensemble de la région.

Imad Marmal, journaliste libanais proche de la majorité
As Safir-13/2013

Le roi de Bahreïn débloque un terrain pour la construction d’une deuxième église | La-Croix.com

« Le Bahreïn aura bientôt une nouvelle église ! » 
C'est ce qu'a annoncé Mgr Camillo Ballin, combonien, vicaire apostolique d'Arabie du Nord, mercredi 13 février 2013 à l'agence Fides.

Il se trouvait au Koweït lorsque lui est parvenu l'appel téléphonique du secrétaire de Cheikh Ahmed Bin Ateytallah Al Khalifa, ministre chargé du suivi de l'application des décisions prises par le roi ou par le gouvernement, lui annonçant le désir de ce dernier de le rencontrer. « Revenu au Bahreïn, je me suis rendu immédiatement auprès du ministre et c'est avec grande émotion qu'il m'a remis l'acte de propriété d'un terrain de 9 000 m² sur lequel nous construirons la nouvelle église », écrit Mgr Ballin.

Le terrain est situé à Awali, au sud du pays. Selon l'agence Apic, des islamistes sont intervenus en septembre 2012 pour tenter de faire annuler la concession de ce terrain, mais le ministre du développement avait pris position officiellement. « Pour lui, le Bahreïn est ouvert à tous et c'est son devoir de donner des terrains aux Églises par respect pour toutes les personnes vivant dans le pays », indique l'agence. Pour l'heure, l'Église catholique ne disposait que de la petite église du Sacré-Cœur, construite en 1939 à Manama, cathédrale du royaume de Bahreïn, et siège du vicariat apostolique d'Arabie du Nord.

Lors de leur rencontre, le ministre a invité Mgr Ballin au palais royal en vue d'y rencontrer le roi Hamad bin Issa al-Khalifa « avec toutes les autorités religieuses ». Mgr Ballin devait y être « placé à côté du roi, en qualité d'invité d'honneur », ce qui lui donnera « la possibilité de le remercier pour le terrain qui a été donné sur son ordre ». Le document est daté du 11 février, souligne-t-il, fête de Notre-Dame de Lourdes, mais aussi de Notre-Dame d'Arabie à Bahreïn, à laquelle sera dédiée la nouvelle église.

Un redécoupage décidé en 2011

Le royaume de Bahreïn occupe une petite île du golfe Persique, située entre l'Arabie saoudite et le Qatar. Depuis une réforme géographique décidée par le Saint-Siège en 2011 « pour distribuer plus équitablement la charge pastorale », le vicariat apostolique d'Arabie du Nord s'étend également sur le Koweït, le Qatar et l'Arabie saoudite. Mgr Ballin a choisi de fixer son siège à Bahreïn en raison des facilités qu'accorde le royaume à l'octroi de visas aux prêtres, catéchistes et autres responsables en cas de réunion commune à l'ensemble du vicariat. Le royaume est relié au continent par un pont.

Le vicariat apostolique d'Arabie du Sud couvre, lui, les Émirats arabes unis, Oman et le Yémen. Il est dirigé par un capucin suisse, Mgr Paul Hinder.

Même s'il n'existe a pas de statistiques officielles, le nombre des catholiques est estimé à 

1,5 million en Arabie saoudite, 

à 350 000 au Koweït et au Qatar, 

et à 100 000 à Bahreïn. 

Il s'agit essentiellement de travailleurs migrants venus des Philippines, d'Inde, du Bangladesh, du Pakistan et du Sri Lanka, sans compter les chrétiens des pays du Moyen-Orient – Libanais, Palestiniens, Irakiens, Syriens ou Égyptiens.