Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 28 octobre 2012

Arabie saoudite : le Grand Mufti condamne les appels à des États laïques dans le monde musulman : Observatoire de l'islamisation


C'est ce même Grand Mufti qui a appelé à la destruction de toutes les églises de la Péninsule arabique.

Le mufti d'Arabie saoudite a appelé jeudi à se conformer à la charia (loi coranique), critiquant vivement les partisans d'un Etat civil, prôné face à la montée islamiste dans la foulée du Printemps arabe, à l'occasion du pèlerinage musulman de La Mecque. 

"La charia doit être pour la nation islamique la source de législation (...). Elle s'applique à tous les aspects de la vie, en tout lieu et en tout temps", a lancé cheikh Abdel Aziz Al-cheikh dans un prêche devant les 2,5 millions de pèlerins réunis sur le Mont Arafat, près de La Mecque, moment fort du hajj. 

Il a dénoncé "ceux qui prônent un Etat civil, une minorité qui cherche à asséner un coup à la religion (musulmane) sous des prétextes fallacieux et des slogans erronés". "Au nom de la liberté, ils prétendent que la religion n'est pas valable, s'opposent à la peine de mort et aux autres peines car elles sont contraires aux droits de l'Homme (...) et prétendent que la nation islamique, si elle applique la charia, se coupe des nations évoluées". "Ces prétentions désespérées font partie des campagnes menées par les ennemis de l'islam pour transformer la nation islamique, l'éloigner de sa religion et effacer son identité", a-t-il encore affirmé. 

Ses propos surviennent alors que des voix s'élèvent dans le monde arabe pour défendre un Etat civil après l'accession au pouvoir de mouvements islamistes dans des pays dont les dirigeants ont été renversés par le Printemps arabe, comme la Tunisie et l'Egypte. 

Source : RTL, 25 octobre 2012


http://www.islamisation.fr/archive/2012/10/27/arabie-saoudite-le-grand-mufti-condamne-les-appels-a-des-eta.html


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Fwd: [ZF121028] Le monde vu de Rome


Objet: [ZF121028] Le monde vu de Rome

Le synode remet au pape 58 propositions
Exhortation à la sainteté et initiatives pastorales

Anita Bourdin

ROME, dimanche 28 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le synode rappelle, dans le sillage de Vatican II la vocation de tous les baptisés à la sainteté.

Il recommande différentes initiatives pastorales comme la mise ne place d'une  Commission pour la liberté religieuse et d'un organisme pour la Nouvelle évangélisation dans les Eglises locales.

Une autre des 58 propositions présentées à Benoît XVI rappelle qu'il n'y a pas d'opposition entre la foi et la raison. Il recommande aussi un projet pastoral « organique » au niveau des diocèses, et des espaces de dialogue avec les non-croyants dans les universités catholiques.

Les 58 « propositions » finales de la 13e Assemblée générale ordinaire du synode des évêques consacrée à "la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne" ont été présentées aux pères synodaux samedi matin, 27 octobre, en salle du synode, puis elles ont été approuvées par vote.

C'est l'un des fruits de ces 3 semaines de travaux (7 octobre-28 octobre) : elles reflètent les réflexions menées en « cercles mineurs », les 12 « carrefours linguistiques ».

Le texte officiel en latin est réservé au pape en vue de la rédaction de son « exhortation apostolique post-synodale ». Mais Benoît XVI a autorisé la publication d'une version provisoire et non officielle en anglais.

Elles sont regroupées en une introduction, une conclusion (respectivement 3 et 2 propositions) et 4 grands chapitres (53 propositions):


I - Nature de la Nouvelle évangélisation (4-12)

II - Contexte du ministère de l'Eglise aujourd'hui (13-25)

III - Réponses pastorales (26-40)

IV - Acteurs de la Nouvelle évangélisation (41-56)

Le synode invite l'Eglise à redécouvrir sa dimension missionnaire permanente, voit dans le concile Vatican II un « instrument vital » pour transmettre la foi aujourd'hui, mais surtout souligne l'exigence de repartir de la rencontre personnelle de tout baptisé avec le Christ ressuscité, c'est-à-dire d'une conversion à Jésus.

Voici les titres et quelques extraits de ces « propositions » :

Introduction

1 – Liste des documents remis à Benoît XVI : Lineamenta, Instrumentum laboris, Rapports avant et après le débat, textes des interventions – orales et écrites -, Rapports des carrefours,  

2 – Gratitude du synode pour « l'héritage des enseignements » des papes et pour leur « ministère prophétique »: Evangelii nuntiandi de Paul VI, Catechesi tradendae, Redemptoris missio et Novo millennio ineunte de Jean-Paul II, et  Deus caritas est, Sacramentum caritatis et Verbum Domini de Benoît XVI, mais aussi pour l'Année de la foi.

3 – Les Eglises orientales catholiques se disent reconnaissantes pour la possibilité d'exprimer leur sollicitude pastorale envers les fidèles émigrés en territoires de traditions latine. Elles espèrent aussi une meilleure connaissance de leurs traditions.

I - Nature de la Nouvelle évangélisation

4 – La Sainte Trinité, source de la Nouvelle évangélisation

L'Eglise continue la mission de l'amour de Dieu dans le monde. La Nouvelle évangélisation doit être comprise dans ce large et profond contexte théologique et doctrinal.


Elle reconnaît « le primat » de la grâce de Dieu. Elle insiste sur la « filiation divine » pour conduire le baptisé à « une vie de foi qui manifeste clairement leur identité ».

5 – Le Nouvelle évangélisation et l'inculturation

6 – La proclamation de l'Evangile

De la mort et de la résurrection du Christ

7 – La Nouvelle évangélisation comme dimension missionnaire permanente de l'Eglise

Evangélisation « ad gentes », dans la vie quotidienne, et auprès de ceux qui sont loin de l'Eglise. Une invitation à rendre visite « à toutes les familles » et à apporter « la vie du Christ dans toutes les situations humaines »

8 – Témoigner dans un monde sécularisé

9 – Nouvelle évangélisation et proclamation initiale

Et continuité entre la catéchèse et l'annonce initiale : enseignement systématique du kérygme, dans l'Ecriture et la Tradition ; enseignements et citations des saints missionnaires et martyres ; formation des évangélisateurs catholiques d'aujourd'hui.

10 – Droit « inaliénable » à proclamer et à entendre l'Evangile de Jésus-Christ, dans le respect des personnes.

11 – Nouvelle évangélisation et lecture priante de l'Ecriture Sainte, importance de la liturgie, de l'étude de la Bible, lectio divina dans les diocèses et les paroisses

12 – Documents de Vatican II

Les pères synodaux « reconnaissent les enseignements de Vatican II comme un instrument vital pour transmettre la foi dans el contexte de la Nouvelle évangélisation ». Ils invitent à les lire et à les interpréter « correctement », come le pape Benoît XVI l'a indiqué dans une « principe herméneutique de la réforme dans la continuité ».

II - Contexte du ministère de l'Eglise aujourd'hui (13-25)

13 – Défis de notre époque

Mondialisation et sécularisation, mais aussi persécution religieuse, indifférence, restriction ou harcèlement : « L'Evangile offre une vision de la vie et du monde qui ne eut pas être imposée mais seulement proposée, comme une bonne nouvelle d'amour gratuit de Dieu et de paix ».


 »Le message de la vérité et de la beauté peut aider les gens à échapper à la solitude et au manque de sens » de la société post-moderne.

14 – Nouvelle évangélisation et réconciliation

Dans un monde brisé par la violence et la guerre, blessé par l'individualisme.

15 – Nouvelle évangélisation et droits humains

L'accent est mis sur la dignité humaine. Avec un appel aux législateurs, aux professeurs, notamment.

16 – Liberté religieuse

Un droit humain « fondamental » qui inclut la liberté de conscience, et la liberté de choisir sa religion. Solidarité avec les chrétiens qui souffrent pour leur foi. Appel à diffuser l'enseignement de Dignitatis Humanae. Affirmer et promouvoir la liberté religieuse qui implique le droit à enseigner la foi chrétienne sans compromis aux enfants dans les familles et/ou à l'école.

Le synode propose au pape d'examiner la possibilité d'instituer une Commission de responsables de l'Eglise ou de charger Justice et Paix de le faire pour répondre aux attaques contre la liberté religieuse et obtenir des informations précises pour témoigner publiquement du droit fondamental à la liberté religieuse et à la liberté de conscience.

17 – Préambules de la foi et théologie de la crédibilité

« Il est nécessaire de montrer non seulement que la foi ne s'oppose pas à la raison, mais aussi de souligner un certain nombre de vérités et de réalités qui appartiennent à une anthropologie correcte éclairée par la raison naturelle ». Valeur de la Loi naturelle et de ses conséquences pour la société humaine tout entière.

18 – Nouvelle évangélisation et moyens de communication sociale

La communication la plus efficace : le témoignage de la vie.

19 – Nouvelle évangélisation et développement humain

Engagement pour la vie et pour la justice et le changement des situations qui engendrent la pauvreté et l'exclusion.

20 – Nouvelle évangélisation et voie de la beauté

Bonté et beauté de la vérité chrétienne.

21 – Migrants

Menaces contre la foi des migrants chrétiens. Nécessité de plans pastoraux pour les familles migrantes. Dignité de la personne. Aide aux réfugiés, aux personnes déplacées, les gens de la mer, les nomades, les personnes sans domicile fixe.

22 – Conversion au Christ

« Beaucoup d'évêques ont parlé de la nécessité d'un renouveau de sainteté dans leur propre vie, pour être des acteurs vrais et efficaces de la nouvelle évangélisation ».

Conversion personnelle et communautaire. Conversion pastorale : changements de structures pastorales si elles ne répondent plus aux exigences évangéliques actuelles.

23 – Sainteté et nouvelle évangélisation

Modèles de la vie des saints.

24 – Enseignement social de l'Eglise

Encyclique de Benoît XVI Caritas in veritate et Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise. Formation des laïcs dans ce domaine.

25 – Scenarios urbains de la nouvelle évangélisation

« Identifier et comprendre les expériences langages et styles de vie typiques ». Liturgie, vie communautaire et charité.

Face aux attaques contre « la dignité humaine » : violence, drogue, corruption, crimes de toute sorte. L'Evangile pour restaurer la dignité humaine.

III - Réponses pastorales (26-40)

26 – Paroisses et autres réalités ecclésiastiques

La paroisse, lieu de  dialogue et d'annonce de l'Evangile, de la catéchèse, de la charité, de l'adoration de « célébrations eucharistiques joyeuses ».

Missions paroissiales, programmes de renouveau paroissial, retraits paroissiales. Conversion pastorale. Communion visible autour de l'évêque.

Promouvoir « la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ », une « expérience de la richesse de la liturgie », formation chrétienne initiale et permanente, éduquer tous les fidèles à la fraternité et à la charité pour les pauvres.

27 – Education

Dimension « constitutive de l'évangélisation ».

Rôle des écoles et des universités catholiques appelées faire tout leur possible pour « préserver leur identité comme institutions ecclésiales ». Appel aux professeurs et enseignants à être des éducateurs chrétiens.

28 – Catéchèse des adultes

29 – Catéchèse, catéchistes et catéchisme

30 – Théologie

« Science de la foi ». Bonne formation des prêtres, des professeurs et des catéchistes.

« Les théologiens sont appelés à accomplir ce service comme une part de la mission salvifique de l'Eglise ».

Instituer un département d'étude de la Nouvelle évangélisation dans les facultés de théologie.

31 – Nouvelle évangélisation et option pour les pauvres



Avec les nouvelles formes de pauvreté : faim, sans-abri, malades, abandonnés, drogués, migrants, marginaux, réfugiés politiques et environnementaux, populations autochtones.

Les plus pauvres dans la société contemporaine : les victimes de la perte du respect de la dignité inviolables de la vie humaine innocente.

Option préférentielle pour les pauvres, acteurs et destinataires de la Nouvelle évangélisation.


32 – Les malades

Et les personnes handicapées. Une force missionnaire.

33 – Sacrement de pénitence et nouvelle évangélisation

Lieu privilégié pour recevoir la miséricorde de Dieu et du pardon, d'une rencontre nouvelle et personnelle avec Jésus-Christ, de rencontre avec l'Eglise. Réconciliation par le pardon des péchés.

« Les pères synodaux demande que ce sacrement soit à nouveau mis au centre de l'activité pastorale de l'Eglise ».

Concrètement : un lieu permanent de réconciliation dans chaque diocèse, avec une présence permanente des prêtres.

« Chaque prêtre soit considérer le sacrement de pénitence comme une partie essentielle de son ministère et de la nouvelle évangélisation et un temps convenable doit être réservé pour entendre les confessions ».

34 – Dimanche et jours de fête

L'eucharistie source et sommet de la Nouvelle évangélisation.

Amour de la célébration eucharistique. Retrouver l'importance du dimanche : « Dies Domini » de Jean-Paul II. La messe du dimanche : « centre de la vie catholique ». Appel à une participation « pleine, active et consciente » à la liturgie de la part de « toute la communauté ».

Année liturgique : un vrai programme d'évangélisation, spécialement à Noël et  Pâques.

35 – Liturgie

« La digne célébration de la sainte liturgie, don le plus précieux de Dieu, est la source de la plus haute expression de notre vie dans le Christ » (cf. Sacrosanctum concilium, 10), et donc elle est la « première et la plus puissante » expression de la nouvelle évangélisation.

« Une liturgique qui élève les cœurs des hommes et des femmes vers Dieu » : « La liturgie n'est pas seulement une action humaine, mais une rencontre avec Dieu qui conduit à la contemplation et à l'approfondissement de l'amitié avec Dieu. Dans ce sens, la liturgie de l'Eglise est la meilleure école de la foi ».

36 – Dimension spirituelle de la nouvelle évangélisation

Action de l'Esprit Saint. « Dimension contemplative » de la nouvelle évangélisation, à nourrir sans cesse par l'eucharistie. Un enseignement « dès l'enfance » : « Les enfants et les jeunes doivent être éduqués en famille et dans els écoles à reconnaître la présence de Dieu dans leur vies, le louer, lui rendre grâce pour les dons reçus de lui, et demander au Saint-Esprit de les guider ».

37 – Le sacrement de confirmation dans la nouvelle évangélisation

Nécessité d'une « catéchèse systématique » avant la réception de ce sacrement.

38 – Initiation chrétienne et nouvelle évangélisation

« Un élément crucial » de la nouvelle évangélisation : donner plus d'importance « à la mystagogie permanente » ; vraie initiation chrétienne par les sacrements (cf. General Directory of Catechesis, 91).

Référence à Sacramentum caritatis (18) : revoir à cette lumière les pratiques des diocèses et des conférences épiscopales.

39 – Piété populaire et nouvelle évangélisation

« Vrai lieu de la rencontre du Christ ».

Encourager les pèlerinages, importance des sanctuaires : occasions de « conversion » et de « grandir dans la foi ».

40 – Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation

Nécessité d'une commission dans les conférences épiscopales. Collaboration, efficacité.

IV - Acteurs de la Nouvelle évangélisation (41-56)

41 – Nouvelle évangélisation et Eglises particulières.



Développer le sens de la mission chez les fidèles.

42 – Activités pastorales intégrées

Coordonner les initiatives dans un « projet missionnaire organique ».

43 – Dons hiérarchiques et charismatiques

La responsabilité de l'évêque de discerner l'authenticité des dons  (Lumen gentium, 12). Pas de « compétition » entre ces deux dimensions dans l'Eglise, mais coopération pour l'action missionnaire (cf. Jean-Paul II, Message aux participants du Congrès mondial des mouvements ecclésiaux 27 mai 1998).

Place spéciale de la vie consacrée, nécessité de son insertion dans la communion ecclésiale.

Nouveaux mouvements et communautés : initiatives missionnaires remarquables et vocations.

44 – Nouvelle évangélisation dans la paroisse

Visites pastorales aux familles. Attention aux touristes, aux malades, aux prisonniers, ouvriers, centres de jeunes.

45 – Rôle des fidèles laïcs dans la nouvelle évangélisation

Transformer les structures temporelles.

Importance d'un profonde connaissance du Christ.

Témoignage de la vie, œuvres de charité et de miséricorde, renouveau de l'ordre temporel et évangélisation directe.

46 – Collaboration entre hommes et femmes dans l'Eglise

La proposition dit notamment, après avoir souligné les dons spécifiques des femmes : « Le synode reconnaît qu'aujourd'hui les femmes (laïques et religieuses) contribuent avec les hommes à la réflexion théologique à tous les niveaux et partagent des responsabilités pastorales de manières nouvelles, faisant ainsi progresser la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi ».

47 – Formation pour les évangélisateurs

Nécessité de créer des Centres de formation.

Insistance sur le « Christocentrisme trinitaire ».

48 – La famille chrétienne

La famille chrétienne est une Eglise domestique, fondée sur le sacrement du mariage, premier lieu du don de la vie et de la transmission de la foi.

« Toute l'Eglise doit se consacrer au soutien des familles dans la catéchèse des enfants et des jeunes ».

Importance du rôle des grands-parents.

« La Nouvelle évangélisation doit s'efforcer de répondre à des problèmes pastoraux concernant le mariage, le cas des personnes divorcées et remariées, la situation de leurs enfants, le  sort des époux abandonnés, les couples qui vivent ensemble sans mariage, et la tentative de la société de redéfinir le mariage ».

« Chaque plan pastoral d'évangélisation devrait aussi inclure une invitation aux personnes qui vivent seules de faire l'expérience de Dieu dans la famille de l'Eglise ».

L'importance d'éduquer « à vivre la sexualité humaine selon l'anthropologie chrétienne, à la fois avant le mariage et dans le mariage ».

49 – Dimension pastorale du ministère ordonné

« Les pères du synode encourage les évêques et les prêtres à connaître de façon plus personnelle les vies du peuple qu'ils servent. Les gens attendent des témoins authentiques et crédibles dans la personne de leurs évêques et de leurs prêtres ».

Ils encouragent aussi les évêques à « développer un plan qui anime et accompagne (…) le travail pastoral du presbytérat ».

Et ils souhaitent un « renouveau authentique de la vie et du ministère des prêtres, premiers agents de la Nouvelle évangélisation ».

Cette proposition insiste aussi sur leur formation dans tous les domaines et sur la formation des diacres.

50 – Vie consacrée

Le synode invite tous les consacrés, hommes et femmes, en communion avec les « pasteurs de l'Eglise », à poursuivre leur participation à la Nouvelle évangélisation, en co-responsabilité avec les laïcs.

Il lance un appel aux ordres et congrégations religieuses spécialement et salue l'importance de la vie contemplative pour la nouvelle évangélisation.

51 – Les jeunes et la nouvelle évangélisation

Les jeunes « en sont pas seulement l'avenir mais le présent ( et un don) dans l'Eglise ».

Le synode insiste sur les exemples des saints et des jeunes saints.

Il cite l'importance des Journées mondiales de la jeunesse et de YOUCAT comme des instruments de la nouvelle évangélisation.

52 – Dialogue oecuménique

Ce dialogue s'appuie sur la prière du Christ : « Que tous soient un » et il en va de la « crédibilité de l'Evangile ».

Ils saluent les progrès du dialogue comme l'ont montré notamment la présence au synode de Bartholomaios Ier et du Rév. Rowan Williams, mais aussi des « délégués fraternels ».

« Les pères du synode expriment leur désir que l'Eglise poursuive ses efforts sur cette voie de l'unité et de la charité ».

53 – Dialogue interreligieux

Ce dialogue « fait partie de la Nouvelle évangélisation ». Il s'appuie notamment sur la Déclaration conciliaire « Nostra Aetate ».

54 – Dialogue entre la foi et la science

C'est un « domaine vital » pour la nouvelle évangélisation. Il suppose une « ouverture de la raison au mystère » et une « conscience des limites fondamentales de la connaissance scientifique ».

Il requiert aussi « une foi qui est ouverte à la raison et aux résultats de la recherche scientifique ».

55 – Le Parvis des gentils

Le dialogue entre croyants et non-croyants a pour domaines : les grandes valeurs de l'éthique, de l'art et de la science, et la recherche transcendante ».

Les structures catholiques d'éducation ont la vocation de susciter un tel dialogue.

56 – Au service de la création

C'est une façon de promouvoir l'évangélisation : « C'est un témoignage de notre foi dans la bonté de la création de Dieu. Cela manifeste un sens de la solidarité avec tous ceux qui dépendant des biens de la création pour leur vie et leur subsistance. Cela manifeste une solidarité intergénérationnel avec ceux qui viennent après nous, et c'est un témoignage clair de l'usage responsable et équitable des biens de la terre, notre maison commune ».

Conclusion



57 – La transmission de la foi chrétienne

La transmission de la foi par la nouvelle évangélisation s'inscrit dans la tradition apostolique. Elle implique la foi et la vie de chaque chrétien.

« Cette foi ne peut pas être transmise dans une vie qui n'est pas modelée par l'Evangile, ou une vie qui ne trouve pas sa signification, sa vérité et son avenir sur la base de l'Evangile ».

« C'est pourquoi la Nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne appelle tous les croyants à renouveler leur foi et leur rencontre personnelle avec Jésus dans l'Eglise, à approfondir leur appréciation de la vérité de la foi et la partager joyeusement ».

58 – Marie, l'Etoile de la Nouvelle évangélisation

Le concile a parlé de la Vierge Marie dans le cadre du mystère du Christ et de l'Eglise (Lumen Gentium 8) et elle a été déclarée par Paul VI « l'Etoile de l'Evangélisation ».

« Elle est donc le modèle de la foi, de l'espérance et de la charité. Elle est la première aide qui conduit els disciples au Maître (cf. Jn 2). Dans la Chambre Haute, elle est la Mère des croyants (cf. Ac 1,14).
 En tant que Mère du Rédempteur, Marie devient un témoin de l'amour de Dieu. Elle accomplit librement la volonté de Dieu. Elle est la femme forte, qui, avec Jean, reste au pied de la croix. Elle intercède toujours pour nous, et accompagne les fidèles dans leur voyage jusqu'à la croix du Christ ; En tant que Mère et Reine, elle est un signe d'espérance pour les personnes qui souffrent ou dans le besoin. Aujourd'hui, elle est la « Missionnaire » qui va nous aider dans les difficultés de notre époque, et par sa proximité, elle ouvre les cœurs des hommes et des femmes à la foi. Nous fixons notre regard sur Marie. Elle va nous aider à proclamer le message du salut à tous les hommes et les femmes de façon à ce qu'ils deviennent des acteurs de l'évangélisation. Marie est la mère de l'Eglise. Par sa présence, puisse l'Eglise devenir la maison de beaucoup et la Mère de tous les peuples ».

samedi 27 octobre 2012

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Syrie : appel des évêques de Damas à la réconciliation
Le martyre du P. Haddad

Anita Bourdin

ROME, samedi 27 octobre 2012 (ZENIT.org) – Le Conseil des évêques catholiques et orthodoxes de Damas appellent à la paix et à la réconciliation, au lendemain de la mort du P. Haddad, martyr de la foi (cf. les deux articles de Zenit du 26 octobre 2012 sur la mort et sur les funérailles du P. Haddad).

"Nous rééditons notre appel pour la réconciliation, l'arrêt des violences, de la prolifération des armes et de l'effusion du sang, invitant au dialogue pour trouver une solution qui garantisse la paix, la liberté, la justice et l'égalité à tous les citoyens », écrivent les évêques qui dénoncent une ingérence étrangères en Syrie.

Les évêques de Damas (6 orthodoxes et 4 catholiques) réunis le jour des funérailles du P. Fady Haddad, jeudi 25 octobre 2012, ont lancé cet appel.

« Nous présentons, disent-ils, nos sincères condoléances à l'Eglise Grecque Orthodoxe - au Patriarche Ignace IV, au synode, au clergé et aux paroisses -, et nous prions le Seigneur d'accueillir dans son Royaume, le prêtre-martyr et tous les martyrs de Syrie ».

Ils condamnent ces violences en disant : « Nous déplorons  avec force les attaques qui visent les citoyens innocents,  les lieux de culte chrétiens et musulmans et les hommes de religion qui oeuvrent dans le service humanitaire et spirituel en ces jours de souffrance que traverse notre chère Syrie ».

Il dénonce l'ingérence de l'étranger dans le conflit syrien: «  Nous déplorons le complot étranger qui sème le mal et la destruction dans notre paisible pays. Car la violence et la division ne sont pas de la nature du peuple syrien et ses traditions pacifiques ».

Ils souhaitent une heureuse fête de l'Aïd el Kébir – dans la Genèse, épisode de la ligature d'Isaac - aux musulmans en ces termes : « Nous présentons nos meilleurs vœux à nos frères musulmans à l'occasion d'Aladha, leur disant: votre fête est notre fête, vos joies et vos peines sont les nôtres aussi. Frères nous avons vécu et Frères nous serons ».

Ils concluent en « rendant grâce pour le nouveau prêtre martyr couronné par le Seigneur qui saura seul consoler son Eglise, sa paroisse, sa famille et remettre la paix en Syrie ».

Ils rappellent qu'après avoir fait ses études au Séminaire St Jean Chrysostome à Balamand au Nord-Liban, le P. Fady Haddad avait été ordonné prêtre au patriarcat grec-othodoxe à Damas en 1995, et qu'il avait été nommé curé de la paroisse Saint-Elie à Catana, dans la banlieue Sud-Ouest de Damas, petite ville touchée par la crise.

C'est en tentant  une médiation pour libérer un paroissien enlevé par un groupe armé, que le P. Fady ( 43 ans) a été à son tour enlevé le 18 octobre dernier. Il a été retrouvé mort, tué d'une balle à la tête le 24 octobre 2012.

C'est le deuxième prêtre-martyr en Syrie depuis l'éclatement des violences : le P. Bassilios Nassar avait été tué en janvier 2012 à Hama (200 km au nord de Damas) en essayant de sauver un blessé.

vendredi 26 octobre 2012

À Erbil, au Kurdistan irakien, la première pierre de l’université catholique a été posée

« Un projet qui ne fera que du bien aux chrétiens d'Irak et à tout le pays », a souligné le nonce apostolique en Irak et en Jordanie, Mgr Giorgio Lingua, interrogé vendredi 26 octobre par L'Osservatore Romano, le quotidien édité par le Saint-Siège. Il y évoque la cérémonie au cours de laquelle vient d'être posée la première pierre de l'université catholique d'Erbil, dans le Kurdistan irakien. « Un acte de courage », à ses yeux, qui tranche avec « le pessimisme qui règne parfois », et « un grand défi, car il faut des ressources et surtout des moyens humains ».

La propriété fait partie d'un plan de développement promu par le diocèse chaldéen d'Erbil. Annoncé en 2011, il comprend également la construction d'un hôpital. Le projet a été rendu possible grâce à la collaboration avec l'administration locale qui a fourni le terrain sur lequel seront construits les deux bâtiments.

JUSQU'À 3 000 ÉTUDIANTS

L'université accueillera des étudiants à la fois chrétiens et musulmans. Elle pourra accueillir jusqu'à 3 000 étudiants pour des cours et des cursus en sciences humaines, dans le domaine scientifique ou technique. L'objectif est d'achever la construction du complexe en 2015. Pour Mgr Bashar Warda, évêque chaldéen d'Erbil, cette initiative est une « traduction concrète déclenchée par l'assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient », réuni en 2010. « Ce Synode nous a appelés à rechercher des formes concrètes d'assistance à la présence et au témoignage des chrétiens au Moyen-Orient », rappelle-t-il dans un entretien à l'agence Fides.

L'université offrira « une bonne occasion de renforcer le réseau de contacts avec des institutions catholiques similaires dans le monde entier », espère-t-il.
C'est à Ankawa, quartier chrétien à la sortie d'Erbil, que s'est déjà implanté depuis 2008 le séminaire chaldéen, l'ancien Babel College de Bagdad.

Depuis la chute de Saddam Hussein, la zone kurde, au nord-est du pays, a accru son autonomie. Pour des raisons essentiellement stratégiques, elle a choisi d'accueillir les chrétiens fuyant le reste de l'Irak, en prise au conflit sanglant entre sunnites et chiites. La soumission des chrétiens à ce gouvernement kurde revendiquant son autonomie par rapport à Bagdad pose toutefois question, alors que les relations n'ont pas été toujours idylliques par le passé entre Kurdes et chrétiens. D'autres évêques font le choix de rester ailleurs en Irak et d'y plaider pour une pleine citoyenneté pour les chrétiens.

La Croix 26-10-2012- http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/A-Erbil-au-Kurdistan-irakien-la-premiere-pierre-de-l-universite-catholique-a-ete-posee-_NG_-2012-10-26-869210

Armee du Christ dans le district ouest de Damas

Armee du Christ dans le district ouest de Damas

"لواء السيد المسيح عليه السلام" في ريف دمشق الغربي!! (فيديو)

أظهر مقطع فيديو نشر اليوم الأحد على "يوتيوب" بياناً باسم الجيش الحر أعلن فيه المقاتلون عن تشكيل لواء "السيد المسيح عليه السلام".

وقال البيان المصور "بسم الله والوطن بسم ثورة الحرية والكرامة بسم الدماء السورية التي امتزجت على اختلاف طوائفها وقومياتها بسم الدستور، نعلن عن تشكيل (( لواء السيد المسيح عليه السلام )) من احرار الريف الغربي لمدينة دمشق ونعلن انضواءنا تحت القيادة العسكرية للمجالس الثورية العسكرية التابعة لمدينة دمشق وريفها.

وأضاف البيان "كما نعلن انضواءنا تحت المظلة القانونية لدستور عام (1950) والتزامنا بجميع المعاهدات والاعراف الدولية التي يعمل بها في النزعات العسكرية كما نعلن تبنينا لبيان البرلمان السوري المؤقت كوثيقة مبادئ تحكم عملنا حتى تحقيق اهدافنا بتحرير بلدنا من قوات الاحتلال الاسدية، عشتم وعاشت سوريا كما كانت وطنا للجميع وواحة للتعايش وملتقى الحضارات والثقافات والاديان. (انتهى البيان).

تعليق : فاتهم ان المسيح لم يكن قائدا عسكريا ولم يقترح القتال وسيلة لحل النزاعات بين الناس، بل دعا الى المحبة والسلام والاخاء بين الجميع ، لا بل امر بواجب  محبة الاعداء . حمل صليبا ومات فوقه مفضلا الموت على حمل السلاح .
اذا كانت الكنيسة في ايامنا قد تبرات من الحروب الصليبية  واعتذرت عنها ، فكيف يخطر ببال البعض ان يخوضوا حربا داخلية باسم السيد المسيح . 
يبدو واضحا ان هذه اللغة وهذا الاسلوب لا يمتان الى السيد المسيح  وتعاليمه باي صلة . بل هما من صنع وتركيب اعداء المسيح والسلام للزج بالمسيحيين السوريين في حرب اهلية لا يريدونها، بل ان المسيحيين يفضلون حل الخلافات داخل الوطن السوري بالحوار الاخوي ، من اجل اقامة نظام ديمقراطي يساوي بين جميع المواطنين من دون  تفرقة ولا تمييز،  لا في الدين ولا في العرق ولا في اللغة ولا في المنطقة.
كفى استغلالا للمسيحيين وتشويها لمعتقداتهم ولرموزهم ولصورتهم امام مواطنيهم والعالم. لا حرية ولا كرامة ولا سيادة لاي شعب، ولا نجاح لاي  ثورة في ظل  مثل هذا التضليل الذي لا ينطلي على الراي العام . 
 
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jeudi 25 octobre 2012

Pourquoi le Saint-Siège hésite à envoyer une délégation à Damas | La-Croix.com


25/10/12 - 16 H 41 MIS À JOUR LE 25/10/12 - 16 H 46

25/10/12 - 16 h 41LA CROIX - ROME lacroix
Pourquoi le Saint-Siège hésite à envoyer une délégation à Damas

À visée humanitaire, ce geste se heurte à des contraintes sécuritaires et politiques importantes

Manifestation contre le régime syrien, dimanche 21 octobre à Beyrouth (Liban).

AP/Bilal Hussein

Manifestation contre le régime syrien, dimanche 


21 octobre à Beyrouth 

Le 16 octobre, durant les travaux du Synode pour la nouvelle évangélisation, le Secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, avait annoncé l'envoi prochain à Damas d'une délégation du Vatican en signe de « solidarité fraternelle » du pape avec les populations syriennes éprouvées par la guerre civile.

Cette initiative, proposée au pape par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, avait été très positivement accueillie par les Pères synodaux, et rapidement mise en œuvre par la Secrétairerie d'État, dont le Secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Dominique Mamberti, devait mener la délégation.

Celle-ci devait être composée du cardinal Jean-Louis Tauran, du président délégué du Synode, le cardinal congolais Laurent Monsengwo, du cardinal américain Timothy Dolan, archevêque de New York, de l'évêque aux Armées colombien Mgr Fabio Suescun Mutis, et de Mgr Joseph Nguyen Nang, évêque de Phat Diem, au nord du Vietnam. La visite devrait s'accompagner d'un don du pape et des Pères synodaux à la communauté catholique syrienne.

LA SITUATION AU LIBAN ET EN SYRIE S'EST SINGULIÈREMENT DÉGRADÉE

Il s'agissait là d'une première sous le pontificat de Benoît XVI, qui a pris de court la plupart des diplomates accrédités près le Saint-Siège. Depuis l'élection de Benoît XVI, en effet, la diplomatie pontificale fonctionne plus volontiers dans le cadre d'actions discrètes que de coups d'éclats à forte teneur symbolique. Or, la délégation envisagée devait largement dépasser le cadre synodal. La charge symbolique de l'annonce par le Secrétaire d'État, le 16 octobre, a été forte. L'annonce par le cardinal Bertone, le 22 octobre, du report sine die  de cette mission a donc fait l'effet d'une douche froide.

De fait, la situation au Liban et en Syrie s'est singulièrement dégradée. Deux jours après l'attentat meurtrier survenu dans un quartier chrétien de Beyrouth, c'était au tour de Damas, le 21 octobre, d'être le théâtre d'un autre attentat. Une voiture piégée a explosé dans le quartier de la place Bab-Touma, où vivent de nombreux chrétiens, faisant 13 morts. Beaucoup ont interprété ces gestes comme un signal programmé par les ultras du régime s'opposant à toute tentative d'ouverture.

LE SAINT-SIÈGE EST CONSCIENT DES RISQUES D'INSTRUMENTALISATION PAR DAMAS

Parmi les nombreuses questions qui restent sans réponses : quels seraient les interlocuteurs à Damas d'une éventuelle délégation ? Certes, l'objectif affirmé par le cardinal Tauran, le 18 octobre sur Radio Vatican, est « d'abord d'exprimer notre solidarité humaine à ceux qui souffrent, en particulier les enfants, les malades, les personnes âgées, les familles déplacées ». Mais aussi, a ajouté le cardinal français, « d'exprimer notre solidarité spirituelle avec nos frères chrétiens, et ensuite encourager tous ceux qui essaient d'aider à la solution du conflit en rappelant les normes du droit humanitaire, du droit international ».

Sur ce point, on ne sait pas si la délégation pourra rencontrer des représentants de l'opposition. Et si oui, lesquels ? Par ailleurs, le Saint-Siège est parfaitement conscient des risques d'instrumentalisation par Damas d'une telle visite. Sur ce terrain miné, à tous les sens du terme, le cardinal Tauran rappelle la position constante de la diplomatie pontificale : « La violence engendre la violence. Il faut faire prévaloir la force du droit sur le droit de la force. »

Rome pourrait aussi revenir sur la présence envisagée dans la délégation du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York. Tout Américain est en effet perçu par le régime syrien comme un soutien à Israël. En outre, avant que ne se produise l'attentat dans la capitale syrienne, le patriarche Grégoire III Laham, primat de l'Église grecque-melkite, avait plongé les responsables romains dans l'embarras, en exprimant son soutien au régime lors d'une rencontre, à Rome, le samedi 20 octobre, en marge du Synode. Enfin, les conditions de sécurité nécessaires à l'envoi d'une délégation semblent loin d'être réunies, tant pour parvenir à Damas par voie aérienne ou terrestre, que pour y séjourner.

Frédéric Mounier Un prêtre grec-orthodoxe assassiné en Syriehttp://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Rome/Pourquoi-le-Saint-Siege-hesite-a-envoyer-une-delegation-a-Damas-_NP_-2012-10-25-868703

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Un pretre grec-orthodoxe assassiné en Syrie


Un prêtre grec-orthodoxe assassiné en Syrie


Le 16 octobre, durant les travaux du Synode pour la nouvelle évangélisation, le Secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Tarcisio Bertone, avait annoncé l'envoi prochain à Damas d'une délégation du Vatican en signe de « solidarité fraternelle » du pape avec les populations syriennes éprouvées par la guerre civile.
Cette initiative, proposée au pape par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, avait été très positivement accueillie par les Pères synodaux, et rapidement mise en œuvre par la Secrétairerie d'État, dont le Secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Dominique Mamberti, devait mener la délégation.
Celle-ci devait être composée du cardinal Jean-Louis Tauran, du président délégué du Synode, le cardinal congolais Laurent Monsengwo, du cardinal américain Timothy Dolan, archevêque de New York, de l'évêque aux Armées colombien Mgr Fabio Suescun Mutis, et de Mgr Joseph Nguyen Nang, évêque de Phat Diem, au nord du Vietnam. La visite devrait s'accompagner d'un don du pape et des Pères synodaux à la communauté catholique syrienne.

La situation au Liban et en Syrie s'est singulièrement dégradée

Il s'agissait là d'une première sous le pontificat de Benoît XVI, qui a pris de court la plupart des diplomates accrédités près le Saint-Siège. Depuis l'élection de Benoît XVI, en effet, la diplomatie pontificale fonctionne plus volontiers dans le cadre d'actions discrètes que de coups d'éclats à forte teneur symbolique. Or, la délégation envisagée devait largement dépasser le cadre synodal. La charge symbolique de l'annonce par le Secrétaire d'État, le 16 octobre, a été forte. L'annonce par le cardinal Bertone, le 22 octobre, du report sine die  de cette mission a donc fait l'effet d'une douche froide.
De fait, la situation au Liban et en Syrie s'est singulièrement dégradée. Deux jours après l'attentat meurtrier survenu dans un quartier chrétien de Beyrouth, c'était au tour de Damas, le 21 octobre, d'être le théâtre d'un autre attentat. Une voiture piégée a explosé dans le quartier de la place Bab-Touma, où vivent de nombreux chrétiens, faisant 13 morts. Beaucoup ont interprété ces gestes comme un signal programmé par les ultras du régime s'opposant à toute tentative d'ouverture.

Le Saint-Siège est conscient des risques d'instrumentalisation par Damas

Parmi les nombreuses questions qui restent sans réponses : quels seraient les interlocuteurs à Damas d'une éventuelle délégation ? Certes, l'objectif affirmé par le cardinal Tauran, le 18 octobre sur Radio Vatican, est « d'abord d'exprimer notre solidarité humaine à ceux qui souffrent, en particulier les enfants, les malades, les personnes âgées, les familles déplacées ». Mais aussi, a ajouté le cardinal français, « d'exprimer notre solidarité spirituelle avec nos frères chrétiens, et ensuite encourager tous ceux qui essaient d'aider à la solution du conflit en rappelant les normes du droit humanitaire, du droit international ».
Sur ce point, on ne sait pas si la délégation pourra rencontrer des représentants de l'opposition. Et si oui, lesquels ? Par ailleurs, le Saint-Siège est parfaitement conscient des risques d'instrumentalisation par Damas d'une telle visite. Sur ce terrain miné, à tous les sens du terme, le cardinal Tauran rappelle la position constante de la diplomatie pontificale : « La violence engendre la violence. Il faut faire prévaloir la force du droit sur le droit de la force. »
Rome pourrait aussi revenir sur la présence envisagée dans la délégation du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York. Tout Américain est en effet perçu par le régime syrien comme un soutien à Israël. En outre, avant que ne se produise l'attentat dans la capitale syrienne, le patriarche Grégoire III Laham, primat de l'Église grecque-melkite, avait plongé les responsables romains dans l'embarras, en exprimant son soutien au régime lors d'une rencontre, à Rome, le samedi 20 octobre, en marge du Synode. Enfin, les conditions de sécurité nécessaires à l'envoi d'une délégation semblent loin d'être réunies, tant pour parvenir à Damas par voie aérienne ou terrestre, que pour y séjourner.

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Le Figaro - France : Moussaoui : « L'islam est devenu un sujet politique »

INTERVIEW - Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), réagit à la dégradation de l'image de l'islam en France.

LE FIGARO.- Pourquoi l'image de l'islam tend à se dégrader?

Mohammed MOUSSAOUI.- De nombreux amalgames ont attisé des peurs, souvent irrationnelles, de tout ce qui est musulman. Certains associent l'islam à l'immigration et réagissent à la croissance forte d'une population d'origine étrangère.

 D'autres se disent convaincus que la présence musulmane en France est le début d'une «invasion» qui sera suivie par une domination d'un système légal basé sur des «valeurs islamiques». Il y a aussi l'image de l'islam renvoyée par les attentats terroristes et les violences commises par des individus se réclamant de lui. L'islam a été sorti de la sphère spirituelle pour devenir un sujet politique.

La construction de mosquées et le port du voile suscitent un rejet massif. De quoi est-il symptomatique?

L'amalgame entretenu entre ces pratiques marginales et la pratique religieuse musulmane nourrit le rejet de tout ce qui est visible en islam. Face à cela, même ceux qui ne revendiquaient pas leur différence culturelle ou cultuelle se trouvent acculés à affirmer l'identité qu'on ne cesse de leur renvoyer.

Voyez-vous un moyen de contrer cette «peur» de l'islam?

Le CFCM, à travers ses imams et cadres religieux, œuvre pour la promotion d'unislam de modération et de juste milieu loin de toute expression extrémiste. Le CFCM œuvre également pour la construction du vivre ensemble.

Le sondage indique que les Français ne veulent pas d'un parti musulman, mais beaucoup d'entre eux ne seraient pas choqués par un maire musulman...

L'organisation politique de la société ne doit pas se faire selon les appartenances religieuses, c'est l'essence même du principe de laïcité. Il est très frappant que les musulmans dans leur immense majorité entretiennent, individuellement, d'excellents rapports avec leur entourage et il n'est donc pas surprenant qu'un citoyen de confession ou de culture musulmane ait la confiance de ses concitoyens.

Voyez-vous un avenir conflictuel ou convivial pour l'islam de France?

Nous assistons à une instrumentalisation politique de la religion musulmane, mais aussi à une action concertée entre les pouvoirs publics et les représentants du culte musulman pour apporter des réponses aux problèmes concrets liés à ce culte. 

De son côté, le Conseil français du culte musulman œuvre, par l'intermédiaire de ses imams et de ses cadres religieux, à faire reculer toute pratique qui n'incarne pas ces valeurs. En réalité, l'immense majorité desmusulmans de France aspire à vivre sa spiritualité dans le strict respect des valeurs de la République comme tous les citoyens des autres cultes ou convictions, sans stigmatisation.

LIRE AUSSI:

» La Grande Mosquée de Paris claque la porte du CFCM

» Le CFCM approuve la fermeté contre l'islam radical

» «L'islam de France a besoin d'une voix unitaire» 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/10/24/01016-20121024ARTFIG00597-moussaoui-l-islam-est-devenu-un-sujet-politique.php

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mercredi 24 octobre 2012

الإرشاد الرسولي ... ناقوس خطر أم خوذة خلاص (2)?, par Mgr kasha, l'Exhortation Post-Synodale une sonnette d'alarme

 الإرشاد الرسولي ... ناقوس خطر أم خوذة خلاص (2)

رحلة الإرشاد أم إرشاد الرحلة

بقلم المونسينيور بيوس قاشا

بغداد، الأربعاء 24 أكتوبر 2012 (ZENIT.org). - تسليم الإرشاد الرسولي إلى رؤساء كنائس الشرق الأوسط مغامرة إيمانية، حوارية، وجودية، إنسانية، مسكونية، حقوقية... هذه كلها قادت البابا بندكتس السادس عشر إلى المنطقة، ولم يبالِ قداسته بموجات التطرف ودعوات الإرهاب وقرارات التكفير رغم الزمن الصعب، وهذا ما جعل أن تكتسب زيارة قداسته إلى لبنان معنىً رعوياً بامتياز في زمن العولمة المُتعَبة والربيع المؤلم، عملاً وتكميلاً لما قاله يوماً البابا العبقري العظيم لاون الثالث عشر، وذلك في عظة الميلاد:"أيها المسيحي أعرف قيمتكَ وكرامتكَ"... إنها علامة تشجيع لمسيحيي لبنان وسائر المشرق، حيث أنظار العالم متجهة كلها إلى هذا الشرق المسيحي لأنه يدعوهم كي يعودوا ويكتشفوا مكانتهم الروحية ورسالتهم التاريخية ومسيرتهم الوطنية، ويقضوا بذلك على نزيف الهجرة في الشعور الأمين والأكيد عبر الانتصار على تجربة الشعور بالغربة في أوطانهم، مدركين جيداً مخطط إفراغهم من بلدانهم، والعمل على استسلامهم لأفكار هدّامة يروّجها الأناني والخصوم، وتتلخص كلها بأن أبناء الأعراب لا تتعايش ولا تحترم التعددية، ويستهينون بالمختلفين عن عقيدتهم، وإن كان ذلك اتّهام مرفوض.  في هذا كله وضع البابا بندكتس السادس عشر اصبعه على الجرح الشرقي العميق، وأعلن أن المسيحيين يجب أن يكونوا حاضرين في هذا الشرق إذا هم أرادوا ذلك، وإذا أدركوا الدور الحقيقي الذي أراده منهم التاريخ وفرضته الجغرافية ورسمته الثقافة الوطنية... فالتفاعل مع قضايا المجتمع يبرر الصمود في الأرض والعكس صحيح، فالمسيحيون أبناء الشرق الأعزاء يهجرون بلدانهم عندما يشعرون أنهم أصبحوا غرباء عن قضاياهم، ولا دور لهم في صناعة مستقبلها، وربما إنهم من الدرجات الدنيئة ليس الثانية ولكن ربما الرابعة والخامسة، وكان البقاء والصدارة للقوي الذي يسيّر مَن يشاء حسب هواه.

   من هنا كان الإرشاد كتاباً مقدساً لأنه تعليم الكنيسة وآبائنا الأجلاء، وما هو إلا ملحق لإنجيل ربنا يسوع المسيح، فيه رسم لخارطة المسيرة في طريق الحياة من أجل أن نكون رسل البشارة الصادقة والمُحبة... لذلك:

 الإرشاد الرسولي: يدعو الكاثوليك، بل من حقهم، أن يدركوا جيداً أنهم من السكان الأصليين ولهم حق المشاركة التامة في حياة الوطن، ويجب أن يكونوا مواطنين بدرجة امتياز لأنهم أصلاء وأصليين، لا أن يُعامَلوا كمواطنين من الدرجة الثانية بل أدنى... إنهم روّاد النهضة والثقافة في كل بلدان الشرق الأوسط، ولهم حق كرامتهم الإنسانية، ويحق لهم حرية الإيمان والدين والتعبير، وهذا ما جعلهم أن يكونوا مستقبلاً لأبناء الوطن الآخرين، وتقديم الخدمات عبر بناء المدارس والمستشفيات. ولأن الحرية الدينية _ يقول قداسة البابا بندكتس السادس عشر _ هي تاج كل الحريات، وحق مقدس غير قابل للتفاوض، وتشمل الصعيد الفردي والجماعي وحرية اختيار الديانة وأن يمارسها بكل أمانة، ويعبّر عن ذلك باحترام رموزه دون أن يعرّض حياته وحريته الشخصية للخطر.

   الإرشاد الرسولي: ناقوس خطر تجاه العولمة السالبة، فقد تحدثت وثيقة الإرشاد عن العولمة والعلمانية موضحةً أن في الشرق الأوسط واقعَيْن متضاربَيْن: أولهما العلمانية بأشكالها التي تصل أحياناً للتطرف والأصولية الضيقة والتي أساساتها مبنية على أصول دينية. والعلمانية الإيجابية تعمل على تحرير المعتقد من ثقل السياسة، وإغنائها بإسهامات لازمة وضرورية. وهذا ما يدعو إلى التأكيد على الاحترام المتبادل بين السياسة والدين، أي العلاقة بين ما هو روحي وما هو زمني، وتعني أيضاً العمل بالسياسة دون استغلال الدين.

  الإرشاد الرسولي: ينبّهنا إلى قلق رعاة الكنائس الكاثوليكية الشرق أوسطية والأرثوذكسية بسبب تناقص أعداد مؤمنيهم وخاصة في الأراضي المقدسة والشرق العربي. كما كانت الوثيقة كلاماً مسهباً في هذا الصدد قائلة:"يشعر المسيحيون بالشرق الأوسط بشيء من الإحباط وفقدان الأمل والمهانة بسبب الصراعات والتي تجعل من الهجرة ملاذاً آمناً وإنْ كانت عسلاً مُرّاً وخياراً مأسوياً. فهو من ناحية يقلّص عدد السكان ويساهم في نقص الفهم الثقافي في الشرق الأوسط، والذي كما هو معروف، أنه بدون المسيحيين لا يُعَدّ شرقاً أوسطاً، لأن المسيحيين يشاركون في صنع الهوية الخاصة بالمنطقة... وهذا ما جعل البابا يشجّع ويحثّ المؤمنين للبقاء في وطنهم وعدم بيع أملاكهم.

    الإرشاد الرسولي: رسالة لزرع الثقة حينما انعدمت بسبب الأحكام المسبقة والتي بدلاً من أن تلتقي من أجل الخير العام فقد تاهت في مجالات الحقد والكراهية وحب الأنانية وبناء الفواصل القاتلة والمدمِّرة بين شعوب المنطقة، وهدم الجسور الموحِّدة بين المختلفين... فالمسلمون يتقاسمون مع المسيحيين القناعة بأن الإكراه في الدين غير مقبول خاصة إذا تمّ بواسطة العنف والذي يُستخدم لتحقيق مآرب سياسية باسم الدين، وهذا ما يؤكد أنه أداة للتمييز والعنف، ومن المحتم أنه يؤدي إلى الموت.          وإن كان التسامح الديني في بعض البلدان يؤدي إلى نتيجة ملموسة، فهو يبقى محدوداً في نطاق تطبيقه، والعمل على الانتقال من التسامح الديني إلى الحرية الدينية والتي تقودنا إلى إعادة النظر في العلاقة مع الدين والله، وليست تعدياً على الحقائق المؤسِّسة للمعتقد.

   الإرشاد الرسولي: يدعونا إلى إقامة حوار مع جميع الديانات في الشرق الأوسط بعد الارتكاز على العلاقات الروحية والتاريخية والإيمانية التي تجمع المسيحيين مع اليهود والمسلمين، وما ذلك إلا دعوة كنيسة اليوم الكونية... وهذا الحوار يدعو إلى اكتشاف البعض للبعض الآخر لأنهم يؤمنون بإله واحد خالق جميع البشر. فمع اليهود ترتكز العلاقة على الإرث الروحي وذلك عبر الكتاب المقدس، والذي أجزاء كبيرة منه مشتركة، والعودة إليها يقرّبنا من بعضنا البعض، ويذكّرنا بأن المسيح يسوع عاش ومات يهودياً كما هي مريم العذراء. ففي الكتاب جذور المسيحيين، وهذا إرث تعتزّ به.

الإرشاد الرسولي: فيه حثّ البابا أن تكون الشبيبة في الكنيسة ومع الكنيسة، وخاطبهم مشدداً بقول الطوباوي يوحنا بولس الثاني:"لا تخافوا، افتحوا أبواب عقولكم وقلوبكم للمسيح"... التجذر في الأرض.نداء إلى شباب اليوم ليقيموا علاقات أمينة وصداقة حقيقية مع يسوع بقوة الصلاة والشهادة للإيمان اللتان تتيحان للقاء حقيقي مع الله ومع الآخرين في الكنيسة. لذلك على شباب اليوم _ يقول قداسة البابا بندكتس السادس عشر _ أن لا يخافوا أو يخجلوا من أن يشهدوا للصداقة مع يسوع في كل مكان، عبر المُثُل الإنسانية والروحية، كما يجب أن لا يخافوا أو يخجلوا من أن يكونوا مسيحيين. فمن خلال محبة المسيح وكنيسته _ يقول قداسته _ يستطيع الشباب أن يميّزوا بحكمة بين القيم المفيدة التي تبني الحياة، وبين الشرور التي تسمّم ببطء الحياة. ويعلّم قداسته الشباب أن الكنيسة تعتمد على إبداعهم والتزاماتهم من أجل خدمة المسيح والكنيسة والمجتمع.

الإرشاد الرسولي: إنه ينظر بأعين التقدير إلى الأخوة المسلمين، فهم يعبدون الله خصوصاً بواسطة الصلاة والزكاة والصيام، كما إنهم يقدّمون الإكرام ليسوع (عيسى الحي) كنبي. صحيح إن اللقاء بين الإسلام والمسيحية اتخذ غالباً شكل الجدل العقائدي والذي شكّل ذريعة لدى هذا الطرف أو ذاك ليبرر _ باسم الدين _ ممارسات التعصب والتمييز والتهميش وحتى الاضطهاد. وعلى الرغم من ذلك فالمسيحيون يتقاسمون مع المسلمين الحياة اليومية نفسها لأنهم جزء لا يتجزأ من الشرق الأوسط، ويتقاسمون عيش الحياة، ويعمل المسيحيون على تعزيز إيمانهم في ثقافة أوطانهم، مما نتج عن ذلك حياة تكافلية، فيها ساهم اليهود والمسيحيون والمسلمون في نشأة ثقافة غنية بالشرق الأوسط، وحوار دائم من أجل التفاهم والاحترام المتبادل. وفي هذا الصدد يشدد المجلس الحبري على أهمية الحوار لأنه الموضوع الأكيد للعيش المشترك وقبول الآخر ضمن وطن واحد ولغة نفسها وثقافة عينها.

الإرشاد الرسولي: يهدف إلى مساعدة كل مؤمن بالمسيح على أن يعيش حقيقةً ما جعلت منه المعمودية ابناً للنور. فالمعمودية اسمها سرّ الاستنارة، والإنسان ابن الله وليس ابن الشيطان. والمسيحي سراج وشمعة مضيئة في ظلمة العالم، ظلمة الكذب، ظلمة الحقد والكراهية والأنانية، ظلمة الأنا والكبرياء وخيانة الدعوة وأمانة الرسالة وعدم قبول الآخر. إنه يساعد حقيقةً على أن يكون سراج إيماننا مضيئاً دائماً، فقيمة وجودنا نحن شمعة من أجل تنقية الإيمان وأن يضمّ بهاء ونور المسيح، شركة اتحاد حقيقي بالله عبر المسيح. فإذا ما عطلت علاقتي مع الإنسان، أسأل ما هي علاقتي مع الله.

     الإرشاد الرسولي: أعطى دفعاً مسكونياً، وأقام علاقات مجددة في وحدة كاملة بين المسيحيين. وما حصل في دير الشرفة في اللقاء المسكوني في جوّ من الودّ الصريح وبراءة الحوار، ما هو إلا علامة بكل تنوعاتها، متحدة بعمق مع الحبر الأعظم، وتبين مدى صدق المحبة التي يكنّها قداسته لأبناء كنائس الشرق.

    الإرشاد الرسولي: دعوة الكنيسة إلى عيش الحب في المسيح يومياً، فتكون بذلك كنيسة بيتية، تربي على الإيمان والصلاة لأنها الخلية الحية والأولى للمجتمع على شاكلة عائلة الناصرة التي عاشت هي أيضاً محنة ضياع يسوع الطفل، وألم الاضطهاد والهجرة، ونشوة التعب اليومي. فالدعوة تكمن هنا في المساعدة على النمو في الحكمة والقامة والنعمة، وتحت نظر الله والبشر، وما ذلك إلا استسلام للمسيح عبر إرشاد الروح القدس.

   الإرشاد الرسولي: من المؤكد أن الإرشاد الرسولي يعلن أن المسيحيين يشاركون مع باقي المؤمنين في صنع الهوية الخاصة لبلدانهم، لأن الجميع مسؤولون عن بعضهم بعضاً أمام الله... صحيح هناك من أبناء الشرق الأوسط _ يقول الإرشاد _ يقررون ترك أرض أجدادهم وعائلتهم وجماعتهم المؤمنة بسبب الحاجة والتعب واليأس وغياب الاستقرار والأمل في بناء مستقبل أفضل، ولكن هناك ممتلئين بالرجاء يتمسكون بالبقاء في بلدهم وفي جماعتهم.

       خاتمـــــة

         نعم، لقد امتدح قداسة البابا بندكتس السادس عشر مسيحيي الشرق الأوسط اعتزازاً بإيمانهم بقوله:"لا تخفن، لأن الرب حقاً معكن حتى انتهاء العالم. لا تخفن، لأن الكنيسة الجامعة ترافقكن بقربها إنسانياً وروحياً"... وفي هذا أراد قداسته أن يكون الإرشاد الرسولي نقطة انطلاق وثبات في الإيمان، وشهادة في الحياة، وشجاعة في إعلان البشارة، وأن تواصل الكنائس الشرق أوسطية نشاطها الرسولي المعهود، مواصلة السير نحو الوحدة أولاً بين أبنائها وعاملة على ازدهارها ثانية. وفي نفس الرسالة تواصل تقدمها في سبيل التألق بين الكنائس والأديان المختلفة.

         فقداسته يضعنا اليوم أمام مسؤوليات الإيمان التي استلمناها من جرن العماد، ووسمت وجوهنا بميرون مقدس، لنكون جنوداً أوفياء لهذه الرسالة ثم نتعامل مع فقرات الإرشاد من أجل كنائسنا، من أجل تثبيت وتقوية هويتنا المسيحية، فنرى الرؤيا الواضحة عن معنى حضورنا ووجودنا وتقاسمنا للحياة.          فالإرشاد الرسولي حلول لا يكتمل نصابها ولا تعطي ثماراً إلا إذا عشناها، ليس فقط في داخلنا، ولكن أن نكتشف مع الآخرين الطريق الموصلة إلى عمق الحقيقة في معرفة سرّ المسيح من أجل غور سر الإنسان ووجوده ومساهمته في مسيرة الحياة بروح المحبة والحقيقة، ودعوة المؤمنين إلى أن يدركوا ويفهموا بأن الحس الإيماني لوجودهم هو رسالة سامية في مخطط الله... إنها رسالة البشارة والخلاص والمحبة.

         نعم، لنمشِ على دروب الشهادة التي سلكها المسيحيون في بلادنا الشرقية، وفي ذلك يشجعنا قداسته وجماعاتنا المسيحية كي نظلّ متجذرين في أرض أجدادنا في شراكة القلب والنفس مع جميع المؤمنين المعمَّذين، ليس فقط أمانةً وحفاظاً على الوجود والهوية والتراث، بل أيضاً كي نتابع باختيارنا حياة الشهادة والاستشهاد. وقد تميز بها عبر قرون عديدة حضور المسيحيين في الشرق... وما أجمله من كلام... بل طوبى لِمَن يدرك معناه.

         فغياب الصوت المسيحي ووجوده سبب في افتقار المجتمعات وخسارة للتعددية التي تميزت بها بلدان الشرق الأوسط... نعم، لنفتح أبواب قلوبنا وكنائسنا، فالأقفال ومفاتيحها في أيادينا جميعاً، ولنفتح الأبواب ليس فقط على مصراعيها بل بروح الشركة والشهادة والتواضع... فالإرشاد أعاد التصويب لبوصلة الحياة، وحسم الجدل القائم ومفاده بل سؤاله: أين سنكون اليوم وغداً؟... فالكنيسة هل هي كنيسة المؤمنين أم كنيسة المصلّين؟... إنها مبنية على صخرة البشارة عمرها ألفين عاماً... لذا لا يحق حتى للقيّمين على الشأن المسيحي في الشرق أن يتنازلوا عن هذا المجد الذي أُعطي لهم لأنه أرث الكنيسة جمعاء... فمجد الرسالة المسيحية أُعطي لأبناء هذا الشرق ولنرى الأيام ، أنها أفضل مستشار.

         أرجو ختاماً أن لا يكون الإرشاد لغة المثقفين وشريحة كبار الزمن ورؤساء الدوائر وكبار المسيرة... فاليوم شعبنا بسيط وبريء وجريح الحياة، ولا يحتاج إلا أن يتفاعل بقدر ما وهبه الله من النعم لكي لا يكون شعباً مسيَّراً بل مُحباً، شاهداً وشهيداً لحقيقة البشارة والحياة والإيمان... وهذا هو الرجاء في الإيمان بقوة الروح القدس (أفسس 6: 17).

         فلنأخذ خوذة الخلاص (أفسس 13:15).وسيف الروح الذي هو كلمة الله (أفسس 17:6) من أجل الإعلان جهاراً بسرّ الإنجيل الذي لأجله نحن سفراء (أفسس 19:6) بدلاً من سماع دقات ناقوس الخطر بل الفشل في الإيمان للصمود في الرجاء والعيش بالمحبة... وهذه هي البشارة الجديدة، حملها المسيح ولا زال يحملها ونحملها اليوم معه ، نحن بدورنا... فالإرشاد ملحق لإنجيل ربنا يسوع... إنه سفر أعمال آخر... ولا نخجل بشهادة ربنا (2تيمو 8:1)... نعم، وآمين.



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Benoît XVI annonce la création de six nouveaux cardinaux

Benoît XVI annonce la création de six nouveaux cardinaux
La Croix - 24/10/12

"Avec le patriarche maronite Bechara Raï , l'Église peut désormais compter ... un fervent partisan du dialogue avec l'islam doublé d'un stratège respecté dans la région"

Le 24 novembre aura lieu à Rome un consistoire qui, avec la création de six nouveaux cardinaux, devrait porter à 120 le nombre des électeurs du successeur de Benoît XVI.

Non italien et même non européen, ce consistoire rééquilibre en faveur du Sud la composition du collège des cardinaux électeurs.

Benoît XVI a voulu faire vite. Âgé de 85 ans, il a souhaité manifestement ramener sans tarder à l'étiage réglementaire de 120 le nombre des cardinaux qui éliront son successeur. Il aurait pu attendre et disposer de plus de « barrettes » à distribuer, mais il ne l'a pas fait.

Avec les six cardinaux annoncés mercredi 24 octobre, Benoît XVI permet la constitution d'un conclave opérationnel, rééquilibré sur le plan continental. En effet, le dernier consistoire, du 18 février 2012, avait laissé à l'Église universelle un goût de « trop italien » dont beaucoup de responsables, hors de Rome, s'étaient inquiétés. Alors que la démographie de l'Église glisse du Nord vers le Sud, le collège des cardinaux électeurs souffrait d'un tropisme européen prononcé, avec 63 électeurs, enflé d'une hypertrophie italienne avec 29 électeurs.

C'est pourquoi les chefs de dicastère romains devront attendre un autre consistoire pour recevoir la barrette à laquelle ils peuvent prétendre. Parmi eux, le Français Jean-Louis Bruguès, nommé le 26 juin 2012 à la tête de la Bibliothèque Vaticane. Mais aussi le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Ludwig Müller, pourtant au sommet de la hiérarchie vaticane. Ce sera aussi le cas de Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, pourtant au cœur de l'actuel synode sur ce thème, qui avait déjà dû « attendre son tour » au précédent consistoire. Enfin, Mgr Vincenzo Paglia, très lié à la Communauté de Sant'Egidio, nommé le 26 juin 2012 président du Conseil pontifical pour la famille, attendra.

Le seul « survivant » de ce consistoire résolument non curial n'est pas un Italien : Mgr James Michael Harvey est originaire de Milwaukee (États-Unis). Préfet de la Maison pontificale depuis le 7 février 1998, il rejoint les dix cardinaux américains électeurs et sera nommé par Benoît XVI archiprêtre de la basilique Saint-Paul-Hors-Les-Murs.

UN SEUL LATINO-AMÉRICAIN
Alors que le Moyen-Orient est au cœur des préoccupations diplomatiques et spirituelles du monde, il n'y avait que S. B. Antonio Naguib, patriarche d'Alexandrie des coptes, à porter ce souci au sein du collège électeur. Avec le patriarche maronite Bechara Raï , l'Église peut désormais compter, à ce niveau, un fervent partisan du dialogue avec l'islam doublé d'un stratège respecté dans la région.

De même, l'Asie, si riche en vocations, ne comptait que huit électeurs. L'arrivée du futur cardinal Luis Antonio Tagle , venu des très catholiques Philippines, et très en cour à Rome, sera bienvenue. Âgé de seulement 55 ans, il sera le benjamin du collège des cardinaux et voisinera avec S. B. Baselios Cleemis Thottunkal , un des autres futurs cardinaux, archevêque majeur de Trivandrum des Siro-Malankars (Inde), issu d'une des plus anciennes chrétientés du monde asiatique.

Les onze cardinaux électeurs africains vont recevoir un concours de poids, en la personne de Mgr John Onaiyekan , archevêque d'Abuja (Nigeria). Le choix du Nigeria ne doit rien au hasard : ce géant africain est, depuis plusieurs mois, le siège de tensions sanglantes avec des extrémistes musulmans.

Enfin, Mgr Ruben Salazar Gomez , archevêque de Bogota (Colombie), président de l'épiscopat colombien, sera le 21e cardinal électeur latino-américain. Ce qui laissera un goût de « trop peu » aux baptisés de ce continent, le plus catholique du monde.

Frédéric Mounier, à Rome
La liste du collège des cardinaux


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Les rescapés de l’explosion d’Achrafieh inquiets : qu’adviendra-t-il de nous ? | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


Mathilde Mtanios et Laurice Haddad en pleine discussion près du lieu de l'attentat.
Mathilde Mtanios et Laurice Haddad en pleine discussion près du lieu de l'attentat.
DRAME Malgré les aides et les initiatives sur le terrain, les rescapés de l'attentat d'Achrafieh se demandent quel sera leur sort à long terme.
Dans le lobby de l'hôtel Alexandre, Élie Safa ne cache pas sa colère. Dans quelques instants, il devra prendre le volant pour rendre visite à sa fille de vingt ans, Zeina, hospitalisée suite à des blessures graves après l'attentat de Sassine, qui a coûté la vie, vendredi dernier, au général Wissam el-Hassan, son compagnon et une autre personne, et fait plus d'une centaine de blessés. Des six membres de la famille, seules Zeina et sa mère se trouvaient dans le domicile familial. « J'étais loin d'ici, je suis revenu à la hâte, j'ai manqué perdre la tête le temps de localiser toute la famille », raconte-t-il.

Le premier choc passé, il a fallu, pour Élie Safa, se rendre à l'évidence : l'appartement, qui se trouve dans l'immeuble devant lequel la voiture piégée a explosé, est totalement ravagé. Les membres de la famille ne possèdent quasiment plus que les habits qu'ils portaient ce jour-là. « Je suis retourné chez moi pour tenter de récupérer quelque chose, les affaires sont tellement éparpillées et introuvables que je n'ai pas trouvé une seule paire de chaussures pour ma femme », raconte-t-il. Sur son téléphone, il nous montre des photos de son appartement : la dévastation est spectaculaire. « Toute l'infrastructure de l'immeuble a été détruite, et c'est l'État qui doit réparer cela, pas les individus », dit-il.


Comme plusieurs autres familles, les Safa ont été logés à l'hôtel Alexandre à l'initiative du Courant patriotique libre (CPL). Mais comme tant d'autres, Élie Safa, qui travaille dans les assurances, se demande ce qu'il fera après cette première semaine à l'hôtel. Les indemnités de l'État, il n'y croit pas trop. « La crédibilité du gouvernement est en jeu, dit-il. Je n'aimerais pas que l'expérience de 
Fassouh (un immeuble qui s'est effondré, faisant plusieurs morts, le 15 janvier dernier) et dont les rescapés n'ont toujours pas été indemnisés, se renouvelle avec nous. Mais je m'attends au pire quand même. »


Laure Haddad, une voisine d'Élie, logée dans le même hôtel, partage les mêmes inquiétudes que lui. La vieille dame, au visage toujours couvert de bandages, ne sait plus où donner de la tête. « Mon principal souci reste ma fille, qui est hospitalisée pour blessures multiples, surtout au dos, raconte-t-elle. Au moment de l'explosion, elle était dans sa chambre. Le souffle de la déflagration était tel qu'une grande armoire s'est abattue sur elle. »
Comme pour les autres, l'appartement que Laurice et sa famille louent depuis de nombreuses années est complètement détruit. « L'hiver arrive », fait-elle remarquer. Elle n'a même pas pu récupérer ses papiers dans le capharnaüm qu'est devenu son chez-soi.

« Je n'ai que les habits que je porte sur moi »
La place Sassine porte toujours les stigmates du terrible attentat qui l'a secouée vendredi. Même l'odeur de soufre plane toujours. Des rubans blancs et une banderole sur laquelle est écrit « Que ton âme repose en paix, Georgette » rappellent le décès de la troisième victime de l'attentat, Georgette Sarkissian. Un grand portrait de Wissam el-Hassan trône toujours près du lieu de l'attentat.


Le secteur de l'explosion, notamment la rue Ibrahim el-Mounzer où elle a eu lieu, est bouclé par l'armée et les forces de l'ordre. Les habitants se rassemblent pour prendre des nouvelles, discuter des perspectives, essayer de s'introduire brièvement dans leurs appartements. Mathilde Mtanios en fait partie. Cette mère de trois enfants a des ecchymoses plein les bras, qui lui restent de ce funeste déjeuner au cours duquel le plafond s'est effondré sur ses enfants et sur elle. « Je n'ai que les habits que je porte sur moi, dit-elle. Nous sommes à l'hôtel jusqu'à lundi, en principe, mais nous n'avons rien planifié encore pour un logement, nous sommes toujours perdus. »


Un peu plus loin, Nancy Joseph Maini n'en revient pas encore d'avoir échappé, avec son fils de onze ans, à l'explosion. « Nous habitons le rez-de-chaussée, dit-elle. La voiture piégée était garée directement au niveau de notre balcon. Heureusement que mon fils et moi n'étions pas à la maison, dont il reste peu de chose. »


Massoud Achkar, ancien candidat aux législatives à Achrafieh, rappelle que le drame est considérable, étant donné que le secteur dévasté est un quartier populaire. « La priorité est donnée aux rescapés, dit-il. L'État peut, et doit, faire vite dans son recensement des dégâts et dans l'indemnisation des victimes. »


Où en est, justement, le processus d'indemnisation des victimes ? Dans un bureau improvisé à deux pas de la scène du crime, Élie Khoury, coordinateur des opérations au Haut Comité de secours (HCS), assure que la somme de mille dollars, consacrée aux loyers que les sinistrés devront payer, a déjà été versée aux familles de la rue Ibrahim Mounzer (ce que plusieurs ont confirmé). Une telle somme leur sera versée chaque mois jusqu'à ce que leurs appartements soient rénovés, ajoute-t-il. « Cette mesure concerne exclusivement les cinq immeubles dévastés de la rue où a eu lieu l'explosion, précise-t-il. Il s'agit en tout de 59 appartements. Pour l'instant, cette rue est encore fermée pour les nécessités de l'enquête. Plus tard, il faudra inspecter l'état des immeubles, voir s'ils peuvent être rénovés ou s'ils sont en danger. Après cela, le HCS présentera son rapport au Conseil des ministres, auquel revient de décider du montant des indemnités. »


Interrogé sur le délai prévu pour l'achèvement de ce rapport, M. Khoury souligne que « cela risque de prendre du temps, la zone à couvrir (qui ne se limite pas à la rue sinistrée) étant considérable ». Il ajoute que les indemnités couvriront les appartements, les boutiques et les voitures.
Sur les inquiétudes des familles, liées notamment à la lenteur de la machine administrative dans le processus d'indemnisation comme l'a prouvé l'exemple de Fassouh, Élie Khoury insiste sur le fait que « les habitants se plaignent toujours, parce qu'ils ignorent souvent la procédure ». « Dans le cas de Fassouh, nous avons payé aux rescapés des loyers pour un an et dix millions de livres pour l'achat de meubles, explique-t-il. Pour ce qui est des indemnités définitives, nous attendons toujours le dénouement de l'affaire avec le propriétaire de l'immeuble. »

Actions politiques et civiles
Dès les premiers instants du drame, les hommes politiques ont investi la scène du crime. Des figures politiques des deux principaux camps ont ensuite effectué un suivi du relogement et des indemnités versées aux victimes. De son côté, le ministre de l'Information Nicolas Sehnaoui, du bloc du Changement et de la Réforme, a tenu une conférence de presse pour annoncer que les victimes seront relogées dans des hôtels. Samira Saradar, responsable des services au CPL et chargée de l'affaire des victimes de l'attentat, nous indique que neuf familles ont été placées à l'hôtel Padova, à Sin el-Fil, et environ quatorze à l'hôtel Alexandre, à Achrafieh. « Certaines ont préféré loger chez des proches », dit-elle. Répondant aux inquiétudes des habitants, elle assure que « la semaine à l'hôtel est renouvelable, nous ne les lâcherons que quand ils seront définitivement relogés ». Elle rend hommage « au flot d'aides qui sont parvenues aux centres du CPL et au bureau du ministre Sehnaoui », et précise qu'une coopération s'est établie avec Caritas pour l'achat de médicaments et autres denrées. Le CPL a prévu une ligne verte pour les dons et les informations, le 70/001319.


Pour leur part, les députés d'Achrafieh s'activent. Le député Michel Pharaon nous indique qu'ils sont à l'origine de la procédure mise en place pour recenser les habitants sinistrés, laquelle passe par les cinq moukhtars d'Achrafieh. « C'est la même procédure qui avait servi lors d'attentats précédents qui avaient frappé le quartier », précise-t-il. Le député affirme collaborer étroitement avec le conseil municipal de Beyrouth, qui était réuni hier pour décider de sommes à verser aux sinistrés. « Nous avons demandé dix millions de livres par famille, nous espérons que ce sera décidé ainsi, dit-il. Des ingénieurs de la municipalité inspecteront également les immeubles pour savoir si ceux-ci doivent être rénovés, ou devront être démolis. » Il souligne aussi que les députés ont pourvu les sinistrés de lettres de garantie à l'intention de propriétaires qui hésiteraient à leur louer leur maison. Pour les contacter, on peut appeler la ligne verte 03/000019, ou Gaby Kattini au03/618502.



Signalons enfin que de nombreuses initiatives civiles au bénéfice des sinistrés ont vu le jour à Achrafieh. De son côté, le personnel de l'ONU au Liban a décidé de consacrer aux victimes de l'attentat la somme qui devait servir à l'organisation d'une cérémonie à l'occasion de la fête des Nations unies, annulée en raison des événements.


Pour mémoire:




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