Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 25 décembre 2012

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136 parlementaires s'engagent pour la défense des chrétiens d'Orient

A l'appel des députés Véronique Besse et Lionnel Luca, ce sont 136 parlementaires qui ont signé un appel pour « les chrétiens d'Orient ».

Désirant attirer l'attention sur la « lente disparition démographique » des chrétiens d'Orient « et leur marginalisation au sein des sociétés », les députés et sénateurs dénoncent les « intimidations, églises incendiées, enlèvements, assassinats,  attentats… », ainsi que la« menace » croissante sur la liberté de culte. Les parlementaires constatent  que « les chrétiens d'Orient sont au mieux considérés comme des citoyens de seconde zone. Au pire, ils sont chassés ou tués ». Et de citer les  « exactions quotidiennes » dont ils sont victimes en Egypte, au Pakistan ou encore en Syrie où« les chrétiens, accusés de ne pas soutenir la rébellion, sont devenus des cibles privilégiées ». Selon les élus,« partout, l'Islam radical progresse et réduit l'espace de liberté des chrétiens d'Orient ». A ce titre, ils craignent qu'« à l'approche des fêtes de Noël, le risque de voir les lieux de cultes fréquentés par les chrétiens d'Orient devenir la cible d'attentats » soit « particulièrement élevé » et demandent donc que « notre pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, prenne l'initiative d'un appel visant à assurer la sécurité des minorités chrétiennes d'Orient ».

Parmi les signataires on retrouve Laurent Wauquier, Xavier Breton, Bruno Retailleau, Jacques Bompard, Jean Lassalle, Marion Maréchal-Le Pen, Thierry Mariani, Marc Le Fur, Valérie Pécrese ou encoreGilbert Collard. La liste complète des signataires est disponible ici.

http://www.ndf.fr/nos-breves/24-12-2012/136-parlementaires-sengagent-pour-la-defense-des-chretiens-dorient#.UNlY-XwaySM

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lundi 24 décembre 2012

Signature d’une convention de coopération entre l’USJ et la Fondation Hariri | L'Orient-Le Jour-24/12/2012


Signature d'une convention de coopération entre l'USJ et la Fondation Hariri
Une convention de coopération vient d'être signée entre l'USJ et la Fondation Hariri dans le but d'accroître les échanges culturels, scientifiques et pédagogiques entre les deux parties et de faciliter la mise en place de projets communs. La faculté des sciences de l'éducation de l'USJ sera le partenaire privilégié de la fondation.
La convention a été signée par le recteur de l'USJ, le Pr Salim Daccache s.j., et Mme Bahia Hariri, représentant la Fondation Hariri, en présence notamment du doyen de la faculté des sciences de l'éducation, Fadi el-Hage.
La convention précise que les deux parties souhaitent « contribuer à promouvoir l'éducation comme vecteur fondamental de la formation et du développement de la jeunesse au Liban », et que pour atteindre cet objectif, elles chercheront à encourager « la professionnalisation de l'enseignement et de l'encadrement scolaire au Liban ».
L'USJ et la Fondation Hariri s'efforceront, « dans la mesure de leurs possibilités, de mettre en place une politique de développement d'un environnement scolaire porteur des valeurs d'excellence, d'engagement national et citoyen, et d'appartenance à une culture de la paix », souligne la convention.
« Préoccupation de qualité dans le recrutement du personnel enseignant et administratif, et encouragement à la formation continue » en seront la marque. La convention est conclue pour une durée de trois ans.

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Raï dénonce « le danger des tensions politiques » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-24/12/2012

Le patriarche maronite Béchara Raï a célébré hier, au siège du patriarcat à Bkerké, la messe dominicale, en présence d'un grand nombre de personnalités, dont le député Nehmetallah Abi Nasr et l'ambassadrice des États-Unis Maura Connelly. À l'issue de la messe, le patriarche a reçu de nombreux fidèles venus lui présenter leurs vœux pour Noël. Devant les délégations, Mgr Raï a déploré « l'état des tensions politiques dans le pays ». « Il faut jouer notre rôle de manière adéquate afin de libérer le Liban de ce qui le handicape », a-t-il affirmé.
Et d'ajouter : « Nous sommes tous sur le même bateau. Si ce bateau coule, nous coulons tous avec lui. Nous devons nous entraider, la famille nécessite de l'amour, de tolérance et de sacrifice. Que serait-ce alors quand il s'agit de la grande famille du pays ? »
« Le Moyen-Orient est en pleine ébullition, a-t-il enfin constaté. Le monde se dirige malheureusement vers le fondamentalisme, le fanatisme et le radicalisme. Travaillons ensemble pour consolider notre unité et sauver notre pays. »

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Le Figaro - Le Figaro Magazine : Un homme nommé Jésus

  • Un homme nommé Jésus

    Mots clés : 

    Par Jean-Christian PetitfilsPublié 
    «<i>La Petite Cène</i>» par Philippe de Champaigne. Ce dîner nocturne (du latin «cena») est le dernier repas pris par Jésus avec ses douze disciples avant la Pâque.
    «La Petite Cène» par Philippe de Champaigne. Ce dîner nocturne (du latin «cena») est le dernier repas pris par Jésus avec ses douze disciples avant la Pâque. Crédits photo : akg-images / Erich Lessing/akg-images / Erich Lessing

    Ce que nous savons de lui, nous le tenons des Evangiles, de brèves notations chez des historiens romains et de découvertes archéologiques. La connaissance de l'époque et le recours à l'exégèse historico-critique éclairent l'ensemble. Enquête sur le Jésus de l'Histoire.

    La fascination du public - croyant ou incroyant - pour le personnage de Jésus est profonde. Sans doute témoigne-t-elle d'une quête de sens et de spiritualité dans une société largement sécularisée, où s'effondrent les connaissances de base que dispensait naguère la catéchèse traditionnelle. Cependant, le trouble s'installe dans les esprits. Mis à part des travaux spécialisés de haute qualité mais d'abord difficile, la plupart des ouvrages publiés chaque année sur le sujet sont empreints pour le moins d'ambiguïté. Ce sont soit des livres de fantaisie, avides de scandale ou de sensationnel, soit des écrits à prétention scientifique qui déforment le vrai visage du fondateur du christianisme sous prétexte de le démythifier.

    Comment l'historien attaché à serrer au plus près la vérité du Jésus de l'Histoire peut-il œuvrer? Il lui faut, bien entendu, faire appel à toutes les données à sa disposition: le contexte politique, économique, social, culturel du Proche-Orient du Ier siècle, les acquis indiscutables de l'exégèse historico-critique et bien sûr sans omettre les renseignements innombrables tirés des récentes fouilles archéologiques en Israël. Mais, en même temps, il doit s'arrêter devant l'inexplicable, sans l'enjamber ni le négliger.

    L'authenticité des exorcismes, des miracles et a fortiori de la Résurrection n'entre pas dans son domaine de compétence. Il doit se contenter des faits, tout en restant ouvert à leur interprétation. Il ne peut assurer, par exemple, que Jésus a marché sur l'eau ou a transformé l'eau en vin, mais il remarquera que, dans les communautés chrétiennes qui ont porté les Evangiles, ces faits, considérés comme authentiques, ont pris une signification capitale. Il lui est impossible de soutenir, au nom d'un positivisme hors d'âge, que la multiplication des pains n'a été qu'un banal partage fraternel de casse-croûtes tirés du sac: les Evangiles canoniques en parlent à six reprises, ce qui montre à quel point les esprits avaient été frappés par ce signe messianique.

    Des textes anciens qui prouvent que Jésus a bien existé

    Parlons des sources. Quelques notations peuvent être glanées chez Pline le Jeune, Tacite, Suétone et surtout Flavius Josèphe, ce Juif romanisé du Ier siècle qui évoque dans ses écrits la figure de Jean le Baptiste et celle de Jésus, «un homme exceptionnel» accomplissant des «choses prodigieuses». «La veille de la Pâque, dit le Talmud de Babylone, on pendit Yeshu le Nazaréen.» Mais tous ces textes anciens ne sont utiles que dans la mesure où ils prouvent que Jésus a bien existé. Même un polémiste ardent, très antichrétien, comme Celse au IIe siècle ne met pas en doute ce fait.

    « La Vierge à l'Enfant » de Botticelli. Le peu d'éléments que les Évangiles fournissent sur la naissance de Jésus n'entrent pas en contradiction avec ce que les historiens savent de l'époque.
    «La Vierge à l'Enfant» de Botticelli. Le peu d'éléments que les Évangiles fournissent sur la naissance de Jésus n'entrent pas en contradiction avec ce que les historiens savent de l'époque. Crédits photo : Mauro Magliani/©Electa/Leemage

    Ce n'est qu'à partir du XIXe siècle que certains maîtres du soupçon traiteront très artificiellement Jésus comme un mythe ou un personnage imaginaire conçu à partir de citations du Premier Testament. Faut-il se tourner vers les Evangiles apocryphes? Ils ne nous apprennent pour ainsi dire rien du Jésus de l'Histoire. Ce sont des écrits tardifs, emplis de légendes, certains imprégnés de doctrines gnostiques étrangères au christianisme. Il reste donc les quatre Evangiles canoniques, Matthieu, Marc, Luc et Jean.

    Selon l'Eglise, ces catéchèses biographiques sont des textes inspirés. Tout en respectant pleinement leur portée spirituelle, l'historien est en droit de les traiter comme des documents historiques, de s'interroger sur leur genèse et leur fiabilité, puis de déterminer les hypothèses les plus plausibles et les plus cohérentes. À moins de sacrifier à une mode hypercritique de «déconstruction» qu'on ne trouve dans aucune autre science, on peut considérer que, compte tenu de leur datation - des écrits antérieurs à la destruction de Jérusalem en l'an 70, époque où beaucoup de témoins étaient encore vivants -, compte tenu aussi des techniques éprouvées de mémorisation pratiquées dans l'Orient ancien et d'une tradition orale rigoureusement contrôlée par les disciples et les apôtres, les Evangiles canoniques nous livrent des faits et des discours globalement fiables.

    L'Evangile de Jean, le plus mystique et le plus historique

    Mais leurs rapports à l'Histoire ne sont pas identiques. Les auteurs des Evangiles dits synoptiques (parce qu'on peut les lire en parallèle), Matthieu, Marc et Luc, ne sont pas des témoins directs - même si le premier Evangile comporte probablement un noyau primitif écrit en araméen par Lévi dit Matthieu, l'un des Douze. En revanche, le quatrième Evangile est celui d'un disciple de la première heure, un témoin oculaire, Jean.

    Comme le père Jean Colson l'a montré, ce Jean n'était pas le fils de Zébédée, le pêcheur du lac de Tibériade, mort martyr très tôt, mais un disciple de Jérusalem, portant le même nom (très répandu), qui faisait partie du haut sacerdoce juif. Il s'est «endormi» à Ephèse en l'an 101. Cet éblouissant théologien, très versé dans la connaissance du judaïsme, «fut prêtre, disait au IIe siècle Polycrate, évêque de cette ville, et a porté le petalon», c'est-à-dire la lame d'or, insigne réservé aux grands prêtres et aux membres des grandes familles aristocratiques.

     «L'entrée du Christ à Jérusalem », par Giotto. Cet épisode précède l'arrestation de Jésus, dont la condamnation est datée de l'an 30, sous le règne de Tibère.
    «L'entrée du Christ à Jérusalem», par Giotto. Cet épisode précède l'arrestation de Jésus, dont la condamnation est datée de l'an 30, sous le règne de Tibère. Crédits photo : Alfredo Dagli Orti/Collection Dagli Orti

    De fait, il connaît mieux Jérusalem et la topographie de la Judée que la Galilée et les bords du lac. Familier de l'administration du Temple, il est le seul à nous donner le nom du serviteur à qui Pierre a entaillé l'oreille de son glaive, Malchus. C'est lui qui, après l'arrestation de Jésus, permet à Pierre d'entrer dans la cour du grand prêtre en glissant un mot à la servante qui garde la porte. C'est quelqu'un du sérail. Il n'a pas suivi constamment Jésus en Galilée, mais il a été épaulé par certains de ses proches. «C'est ce disciple qui témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est conforme à la vérité», lit-on à la fin de son Evangile.

    Si l'on se rapporte à un texte du milieu du IIe siècle, qu'on appelle le Canon de Muratori, ce «nous» renvoie à un certain nombre de disciples et d'apôtres (dont André, frère de Simon-Pierre) qui ont encouragé le «disciple bien-aimé» à écrire son Evangile en lui faisant part de leurs propres informations. Cet évangile est à la fois le plus mystique et le plus historique, ces deux approches étant complémentaires. Tout ce que dit Jean est vrai, mais immédiatement replacé dans sa dimension spirituelle. La chronologie de ce témoin exceptionnel est à préférer à celle des synoptiques qui ont ramassé en une année, de façon très schématique, le ministère public de Jésus, qui se déroule en fait sur trois ans, du printemps 30 au 3 avril 33, date de sa mort.

    Parmi les sources du dossier historique, pourquoi se priver de recourir aux reliques de la Passion, celles du moins que l'on peut raisonnablement considérer comme authentiques? A propos du linceul de Turin, de nouvelles découvertes ont été faites depuis la très contestée datation au carbone 14 révélant que le linceul était un faux du XIVe siècle: trace d'une couture très particulière (la seule comparable a été trouvée à Massada, la forteresse juive tombée en 73), présence d'écritures grecques et latines le long du visage, etc.

    Le groupe sanguin sur les trois reliques de la Passion est le même

    Des scientifiques américains, espagnols et français ont établi que les taches de sang figurant sur les trois grandes reliques de la Passion pouvaient se superposer: le linceul de Turin, le suaire d'Oviedo, linge qui aurait été mis sur le visage de Jésus aussitôt après sa mort, et la tunique d'Argenteuil, que Jésus aurait portée sur le chemin de croix. Le groupe sanguin est le même, AB, un groupe rare. On a également retrouvé sur ces linges des pollens de plantes ne poussant qu'au Proche-Orient. Ces découvertes sont restées ignorées de la plupart des médias.

    Bref, on peut considérer que ces trois reliques, qui ont connu des pérégrinations très diverses au cours des âges, s'authentifient elles-mêmes, constituant une source très précieuse pour éclairer le déroulement de la Passion: le chemin de croix, le crucifiement, la descente de croix et la mise au tombeau. Partant de ces données, que peut-on dire de la vie de Jésus? Une certitude: il n'est pas né le 25 décembre de l'an 1, mais probablement en l'an - 7, à une date inconnue. Selon Matthieu et Luc, il voit le jour au temps du roi Hérode le Grand. Or, celui-ci meurt en - 4.Si l'on se réfère à l'épisode de l'étoile de Bethléem raconté par Matthieu, le calcul astronomique moderne a permis de constater qu'en l'an - 7, une conjonction très rare des planètes Jupiter et Saturne était intervenue à trois reprises dans la constellation des Poissons.

    « Le baiser de Judas », par Giotto. En désignant Jésus aux gardes venus le chercher au jardin de Gethsémani, ce disciple a vendu son maître.
    «Le baiser de Judas», par Giotto. En désignant Jésus aux gardes venus le chercher au jardin de Gethsémani, ce disciple a vendu son maître. Crédits photo : Alfredo Dagli Orti/Collection Dagli Orti

    Des tablettes en écriture cunéiforme, découvertes à Sippar en Mésopotamie, l'avaient déjà notée. C'était le signe pour les Juifs de la venue du Messie. Le rabbin portugais Isaac Abravanel le disait encore au XVIe siècle. Ce phénomène expliquerait pourquoi l'évangéliste Matthieu nous parle d'une étoile qui apparaît et disparaît. Le rapprochement entre ces données scientifiques et l'étoile des mages est troublant. Benoît XVI, dans son dernier livre,L'Enfance de Jésus, l'admet d'ailleurs comme hypothèse.

    L'historien, naturellement, ne peut se prononcer sur la naissance virginale de Jésus. On a longtemps pensé que le vœu de virginité de Marie était incompatible avec la mentalité juive, jusqu'au jour où l'on a trouvé dans les manuscrits de la mer Morte le rouleau dit du Temple, un texte parlant de vierges consacrées dans le cadre du mariage: «Si une femme mariée prononce un tel vœu sans que son mari le sache, il peut déclarer ce vœu nul. Si toutefois il est d'accord avec une telle mesure, les deux sont dans l'obligation de le garder.» Cela permet de comprendre la surprise de Marie, vierge consacrée, à l'annonce de l'ange Gabriel, et celle de Joseph qui avait songé à la répudier en secret.

    Jésus était très probablement un Nazaréen, membre d'un petit clan de juifs pieux venus de Mésopotamie, qui prétendaient descendre du roi David. Ce clan attendait la naissance du Messie en son sein et avait fondé en Galilée le village de Nazara ou Nazareth (de netzer, le «surgeon», autrement dit le rejeton de Jessé, père de David). Marie faisait vraisemblablement partie de ce groupe qui, selon Julius Africanus, gardait soigneusement ses généalogies. Jésus était sans doute considéré comme cet héritier royal.

    Historiquement, le massacre des Innocents relaté par Matthieu n'a rien d'impossible. La suppression d'une dizaine ou d'une quinzaine de nourrissons de Bethléem n'aurait été qu'un infime épisode dans la multitude des crimes d'Hérode le Grand, tyran sanguinaire et paranoïaque. En tout cas, Jésus a grandi au milieu de ses «frères» et «soeurs». À Nazareth, tous se disaient frères et soeurs. L'un d'eux, Jacques, fils de Marie femme de Clopas (qu'Hégésippe présente comme le frère de Joseph, l'époux de Marie), sera le premier évêque de Jérusalem et mourra en 62 de notre ère. Un autre, Syméon, son frère (ou cousin) et successeur, ne disparaîtra que sous le règne de Trajan (98-117). Il sera un témoin d'importance pour les premiers chrétiens.Quand il se fait baptiser par Jean en l'an 30 de notre ère, Jésus est un Juif pieux pleinement immergé dans la foi d'Israël, enraciné dans le monde culturel de son temps.

    Il est un «vrai homme» mais pas un Juif ordinaire

    N'en faisons pas un être céleste mystérieusement tombé sur notre planète, ayant revêtu une humanité abstraite, hors de son milieu, sachant tout, dominant le temps et l'espace. Il est «vrai homme». Pour autant, ce n'est pas un Juif ordinaire. Sa manière unique d'envisager la Loi annonce le dépassement de celle-ci. Viendra bientôt le temps de l'adoration de Dieu «en esprit et en vérité», comme il le dit à la Samaritaine. Son message d'amour et de miséricorde, exprimé dans Les Béatitudes, est d'une haute exigence: il demande d'intérioriser la loi mosaïque, loin des rites formalistes. Jésus vise l'intention du coeur et la droiture des consciences. D'où, par exemple, le durcissement de la morale sur l'interdiction des serments ou celle faite à l'homme de répudier sa femme (le contraire n'existait pas dans le monde juif).

     «Jésus parmi les docteurs », par Ingres. Un épisode rapporté par Saint Luc: Jésus a 12 ans quand ses parents le retrouvent prêchant dans le temple de Jérusalem.
    «Jésus parmi les docteurs», par Ingres. Un épisode rapporté par Saint Luc: Jésus a 12 ans quand ses parents le retrouvent prêchant dans le temple de Jérusalem. Crédits photo : Bridgeman Art Library

    Il fait éclater les multiples barrières instituées par les groupes religieux de son temps - pharisiens surtout - pour séparer le pur de l'impur. Il serait également erroné d'en faire un sage ou un philosophe venu simplement enseigner l'amour fraternel - les maîtres pharisiens, Hillel en particulier, l'avaient déjà prôné avant lui (même s'ils ne poussaient pas le principe jusqu'à l'amour des ennemis).Jésus place sa propre personne au coeur de son message. Quand il annonce le Royaume de Dieu, c'est en réalité de son avènement qu'il s'agit. «Je suis la Résurrection et la Vie; celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra.»Ce qui surprend le plus ses auditeurs est l'autorité inouïe avec laquelle il parle.

    Il dit: «Moïse vous a dit..., Moi, je vous dis...» Qui est ce «moi»? Le petit artisan de Nazareth? À l'écouter, comment ne pas percevoir le mystère de sa personne? «Il y a ici plus grand que le Temple!» (Matthieu, 12, 5-6), ose-t-il lancer à ses contradicteurs. Il appelle son père Abba (en araméen, «Papa chéri»), mot de tendresse et de filiation qui va très loin et dont on ne trouve pas trace dans les prières juives de l'époque (même si les Juifs ne méconnaissaient pas la paternité de Dieu).

    Il marque aussi sa distance vis-à-vis de ses disciples: il dit «mon Père», jamais «notre Père», sinon pour leur enseigner la prière qu'ils devront réciter. Plus stupéfiant encore, il pardonne les péchés, ce que Dieu seul peut faire selon la loi juive. Pour les pharisiens, c'est odieux, inadmissible.

    L'historien constate que cet homme était convaincu d'être le fils de Dieu

    Sa personnalité surprend. Humble et doux, il jette pourtant de violents anathèmes, chasse les marchands du Temple, parle en prophète, mieux en maître absolu, s'impose avec une autorité inégalée, sans se référer à la loi juive. L'historien est en droit de conclure non pas que cet homme est Dieu, mais qu'il était convaincu d'en être le Fils, au sens fort du terme, vivant dans une relation fusionnelle unique, une intimité totale avec le Père.Grâce à l'Evangile de Jean, certaines de ses paroles peuvent être replacées dans leur contexte. Quand il dit à la foule: «Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi et qu'il boive!», on se situe au dernier jour de la Fête des cabanes (Soukkot) de l'an 32. Or, c'est précisément le jour où une procession de prêtres va chercher l'eau à la piscine de Siloé pour l'apporter au Temple dans une carafe d'or. Quand il ajoute quelques heures plus tard: «Moi, je suis la lumière du monde», la fête s'achève par le rite vespéral des lumières.

    « Déposition de la Croix », par Giotto. Après la mort de Jésus, son corps, enlevé avec l'autorisation des Romains, est enseveli selon les préceptes de la loi juive.
    «Déposition de la Croix», par Giotto. Après la mort de Jésus, son corps, enlevé avec l'autorisation des Romains, est enseveli selon les préceptes de la loi juive. Crédits photo : Alfredo Dagli Orti/Collection Dagli Orti

    Dans le Temple, le peuple chante et danse devant les quatre chandeliers qu'on vient d'allumer, un flambeau à la main. Impossible de penser que ces paroles ont été imaginées a posteriori, des décennies plus tard! Une des grandes difficultés rencontrées par Jésus a été sa lutte contre le désir des foules de l'identifier au Sauveur justicier et guerrier dont tout le monde rêvait pour chasser les Romains. Mal à l'aise avec l'étiquette messianique, il préfère utiliser la figure étrange du «Fils de l'Homme», qui renvoie au chapitre 7 du livre de Daniel.

    Ce faisant, il épaissit encore davantage le mystère de sa personne, car le «Fils de l'Homme» est une figure infiniment plus grande qu'un messie temporel: c'est un personnage mi-humain, mi-céleste, qui doit revenir à la fin des temps pour juger les hommes. Or, tantôt Jésus fait référence à ce personnage comme à quelqu'un d'extérieur à lui-même, tantôt il s'identifie pleinement à lui. Si l'on s'appuie sur l'Evangile de Jean, on constate qu'il n'y a pas eu de procès juif, au sens où Jésus serait comparu devant le Sanhédrin en séance plénière. Les historiens israéliens en ont d'ailleurs souligné l'impossibilité la veille de la Pâque.

    C'est dans un but didactique et en raison de leur chronologie serrée que les synoptiques ont ramassé en un procès symbolique les controverses entre Jésus et ses adversaires sadducéens et pharisiens, qui s'étalent tout au long des chapitres 7 à 10 de Jean. Jésus a simplement été interrogé de manière informelle sur «sa doctrine et ses disciples» par le grand prêtre honoraire Hanne, peut-être entouré de hiérarques de Jérusalem. L'important était de le livrer au pouvoir romain en tant qu'héritier davidique se prétendant roi des Juifs. Le vrai procès de Jésus est le procès romain.

    Jésus crucifié en tant qu'agitateur politique

    « Crucifixion », par Vélasquez. Ce mode d'exécution des condamnés était courant dans l'Empire romain, jusqu'à son interdiction par Constantin, vers 320.
    «Crucifixion», par Vélasquez. Ce mode d'exécution des condamnés était courant dans l'Empire romain, jusqu'à son interdiction par Constantin, vers 320.Crédits photo : Gianni Dagli Orti/Collection Dagli Orti

    Ponce Pilate méprise Hanne et son gendre Caïphe, le grand prêtre en exercice, dont il se sert pour maintenir la paix dans le pays. Mais il refuse de se laisser instrumentaliser par eux. Il a compris que Jésus n'est pas le révolutionnaire à prétention messianique qu'on lui a présenté. «Mon royaume n'est pas de ce monde», lui a dit le prisonnier. Il tente donc de le libérer, non par compassion, mais par animadversion contre les grands prêtres.Par ailleurs, le comportement du préfet romain se comprend à la lumière du contexte de l'époque. L'année précédente, en 32, en effet, il s'était fait réprimander par l'empereur Tibère, à la suite d'une plainte des princes hérodiens, à propos des boucliers d'or portant des inscriptions à la gloire de Tibère (des idoles par conséquent pour les Juifs), introduits la nuit dans Jérusalem. Un an plus tard, les grands prêtres l'accusent de ne pas être «l'ami de César». C'en est trop! Une nouvelle plainte à Rome peut lui valoir son poste. Il est obligé de céder.

    Ainsi, Jésus subira le cruel supplice de la croix en tant que Nazôréen, roi des Juifs, autrement dit agitateur politique, ce qu'il n'était pas. Avec sa seule méthode, l'historien s'arrête devant le tombeau vide, devant le linceul laissé à plat, comme si le corps avait disparu de l'intérieur, et les témoignages de ceux (les Douze, Jacques et plus de «cinq cents frères», dira saint Paul) qui assureront avoir vu Jésus ressuscité. Il bute sur le mystère de l'homme. Certes, le Jésus de l'Histoire ne s'oppose pas au Christ de la foi. Mais passer de l'un à l'autre relève d'une autre démarche, d'une démarche de liberté: celle de la foi. Historien, auteur notamment de Jésus.

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dimanche 23 décembre 2012

Interview du député Besse : « Les chrétiens d’Orient ne peuvent être totalement ignorés » | Fide Post

...le Père Frans BOUWEN, Père Blanc à Jérusalem, estime que les Européens se sentent tout autant concernés par ces évènements qui leur apparaissent comme le « baromètre » du respect des droits et des libertés dans des régions en plein bouleversement.


http://fidepost.com/interview-du-depute-besse-les-chretiens-dorient-ne-peuvent-etre-totalement-ignores/
Interview du député Besse : « Les chrétiens d'Orient ne peuvent être totalement ignorés »

Les députés Véronique Besse (MPF) et Lionnel Luca (UMP) ont initié un appel soutenu par 134 autres parlementaires pour alerter les autorités françaises sur la progression de l'islam radical et ses conséquences pour les chrétiens. Ils appellent le Gouvernement français à « intervenir avec fermeté et détermination auprès des instances internationales afin de protéger les chrétiens d'Orient ». Les élus rappellent que la période de Noël est l'une des plus dangereuses pour les chrétiens en terre d'islam.

Pour les parlementaires, « La France, en raison de sa politique étrangère équilibrée, dispose d'une grande crédibilité et peut jouer un rôle majeur en faveur de la protection des chrétiens d'Orient. » Le député Véronique Besse a accordé un entretien au Fide Post.

Le député Véronique Besse

Madame le Député, avec 135 autres parlementaires, vous avez demandé au Gouvernement d'intervenir pour la protection des chrétiens d'Orient alors que se profile Noël. Pouvez-vous nous en dire davantage et le pourquoi d'une telle initiative ?

A l'approche d'une célébration religieuse, les lieux de culte fréquentés par les chrétiens d'Orient sont davantage pris pour cible par les terroristes. Cela s'est tristement vérifié il y a deux ans, lors de la fête de la Toussaint qui a vu la cathédrale de Bagdad être la cible d'une attaque sanglante et l'année dernière au Nigéria où la fête de Noël a été endeuillée par 5 attentats anti-chrétiens qui ont fait plus de 40 morts.

Le premier objectif de cet appel parlementaire est donc l'intervention du Gouvernement auprès des instances internationales, afin que des mesures de sécurité toutes particulières soient prises, à l'approche des fêtes de Noël, dans les régions concernées.

D'autre part, cette initiative a permis de rappeler la situation actuelle des chrétiens d'Orient qui, notamment depuis 2010 et l'attentat visant la cathédrale de Bagdad, ne préoccupe pas seulement l'Eglise.

En effet, le Père Frans BOUWEN, Père Blanc à Jérusalem, estime que les Européens se sentent tout autant concernés par ces évènements qui leur apparaissent comme le « baromètre » du respect des droits et des libertés dans des régions en plein bouleversement.

Aujourd'hui, l'exode des chrétiens d'Orient constitue en effet un drame humain, mais aussi un bouleversement culturel et économique que plus personne ne peut nier. Même en Turquie, pays laïque et moderne, qui frappe toujours à la porte de l'Union européenne, la part des chrétiens dans la population qui atteignait il y a un siècle près de 20% ne représente plus aujourd'hui que 0.1 %.

Comment peut-on à la fois considérer que l'Occident doit être laïc et pluraliste et que l'Orient puisse se caractériser par le repli communautaire et religieux ?

Quelques pays, surtout l'Allemagne et l'Italie ont une politique volontariste en matière de défense des chrétiens persécutés ; que pouvez-vous nous dire de la politique étrangère de la France concernant ces derniers ?

La mobilisation médiatique et politique, même après l'attentat de Bagdad que j'ai évoqué, reste bien timorée. La religion chrétienne est aujourd'hui la religion la plus persécutée. Cette situation soulève un certain nombre de paradoxes. Comment peut-on être l' « apôtre » inconditionnel des droits-de-l'homme tout en occultant les discriminations dont sont victimes les chrétiens d'Orient ?

Comment peut-on à la fois considérer que l'Occident doit être laïc et pluraliste et que l'Orient puisse se caractériser par le repli communautaire et religieux ?

Ces contradictions sont désormais bien connues de l'opinion publique. C'est la raison pour laquelle les chrétiens d'Orient ne peuvent plus être totalement ignorés.

Est-ce à dire que les Gouvernements successifs ne se préoccupent pas vraiment du sort des chrétiens persécutés ?

Lors de la législature précédente, j'avais déjà demandé au Gouvernement de saisir le conseil de sécurité de l'ONU afin qu'il adopte rapidement une résolution pour faire respecter la liberté religieuse et la liberté de conscience en Irak. Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, m'avait assuré que la France était pleinement mobilisée sur la question de la sécurité et du respect des droits des chrétiens d'Orient. Le 21 février 2011, le conseil des affaires étrangères, a fait référence aux Chrétiens dans ses conclusions relatives à l'intolérance, la discrimination et la violence en raison de la religion ou de la conviction, en lien avec la situation dans la région. En outre, notre pays a demandé une réunion du Conseil de sécurité le 10 novembre 2010 après l'attentat de Bagdad.

Bien sûr il reste beaucoup à faire si l'on veut éviter que les chrétiens disparaissent des terres qui ont vu naitre le christianisme. La mobilisation à ce sujet est un combat quotidien, elle ne doit pas cesser.

On se souvient, en effet, du discours d'Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, sur « les chrétiens d'Orient et le printemps arabe », fin février 2012 ; y a-t-il des changements, selon vous, entre l'appréhension du phénomène de persécution religieuse depuis l'alternance du mois de mai ?

Le « Printemps arabe » a placé les communautés chrétiennes d'Orient face à un dilemme à la fois cruel et insoluble. Incontestablement, il existe chez les minorités chrétiennes d'Orient, une aspiration à un véritable changement et à la démocratie. Toutefois, un régime autoritaire pouvait être la garantie pour ces communautés de se préserver de l'édification d'une dictature fondée sur la Charia.

Dans ce climat crisogène, quelle peut être la solution ? Comme l'a rappelé Alain Juppé, « il ne peut y avoir de révolution démocratique authentique sans protection des personnes appartenant aux minorités ». C'est la raison pour laquelle la France ne peut célébrer le « Printemps arabe » sans agir avec fermeté et détermination pour que les chrétiens d'Orient restent dans leur région et participent, en tant que citoyens, à la vie civile et politique de leurs pays.

Or, après l'alternance politique en Orient et le renversement des dictatures, de nombreux analystes ont cru que le pluralisme politique et religieux allait s'instaurer comme par magie dans ces régions. Pourtant, la montée en puissance des islamistes, dont les victoires électorales au Caire, mais aussi à Tunis et à Rabat furent le reflet, a prouvé le contraire.

Le silence politique sur la situation des chrétiens d'Orient est « incompatible » avec la volonté de défendre des libertés fondamentales et universelles

Même thème, autre sujet : le Gouvernement français s'est exprimé en faveur de la jeune Rimsha, cette chrétienne pakistanaise accusée de blasphème et qui risquait jusqu'à la peine de mort, en tout cas était menacé de mort par les islamistes… Estimez-vous que c'était ponctuel ?

Rappelons les faits : Rimsha, une jeune chrétienne pakistanaise, atteinte de trisomie 21, a été accusée d'avoir brûlé des pages du Coran. Au Pakistan, ce crime est passible de la prison à vie selon la loi en vigueur sur le blasphème. Comme vous le savez, la police pakistanaise a finalement accusé un imam d'avoir fabriqué cette affaire dans le but de chasser les chrétiens présents dans son quartier.

Ici, la réaction du Gouvernement Français s'explique essentiellement par deux raisons :

Tout d'abord, comme je l'ai souligné précédemment, le silence politique sur la situation des chrétiens d'Orient est « incompatible » avec la volonté de défendre des libertés fondamentales et universelles, comme la liberté de culte ou encore la liberté d'expression.

Par ailleurs, cette affaire, largement relayée par les médias d'information, a légitimement suscité une réaction d'indignation au sein de l'opinion publique. Cette réaction ne pouvait être ignorée.

Là encore, la médiatisation de cette affaire aura permis à l'opinion publique d'être mieux  informée sur la situation des chrétiens pakistanais, cette minorité qui représente environ 2% de la population et qui est régulièrement victime de discriminations.

D'ailleurs, les chrétiens du petit quartier de Mehrabad, d'où vient la jeune Pakistanaise, ne pourront pas une fois encore célébrer librement Noël, sans craindre pour leur sécurité. Quant à la jeune Rimsha, elle sera contrainte de fêter la naissance du Christ avec sa famille dans une résidence surveillée.

Dans l'immédiat, quels sont les moyens d'action que vous préconisez pour protéger les chrétiens alors que les fêtes approchent ? Et à plus long terme ?

Traditionnellement, la France, en raison d'une politique étrangère équilibrée, incarne ce que l'on pourrait appeler une « troisième voie », propice au dialogue et au respect des peuples. A ce titre, notre pays, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, peut jouer un rôle majeur en faveur de la protection des chrétiens d'Orient en agissant avec fermeté et détermination auprès des instances internationales et des Etats concernés.

Pour l'heure, il faut davantage renforcer la sécurité autour des lieux de cultes et des quartiers chrétiens.

Je vous remercie. Un dernier mot, Madame le Député ?

En ces temps difficiles, j'ai une pensée particulière pour les minorités chrétiennes d'Orient, qui je l'espère, pourront un jour célébrer Noël sans risquer leur vie.

Envoyé de mon iPad jtk

samedi 22 décembre 2012

Des rebelles menacent les chrétiens de Syrie - 7SUR7.be

AFP- 22/12/2012
Des rebelles menacent les chrétiens de Syrie
Des rebelles ont menacé samedi d'attaquer deux villages chrétiens si les habitants n'en délogeaient pas les soldats du régime du président Bachar al-Assad, le patriarche grec-orthodoxe affirmant de son côté que les chrétiens resteraient en Syrie. 
Un homme se présentant comme "Rachid Abou al-Fida, chef de la brigade al-Ansar", a mis en garde les habitants des localités de Mharda et Al-Sqilbiya, dans le centre de la Syrie, dans une vidéo mise en ligne par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). 
Dans l'enregistrement, intitulé "Avertissement aux villes à majorité chrétienne de la province de Hama", il appelle les habitants à "expulser les gangs d'Assad et les chabbihas", les miliciens du régime, "sinon nous attaquerons immédiatement".

Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a précisé à l'AFP que ces deux localités comptaient "des dizaines de milliers d'habitants", dont une partie s'était déjà réfugiée dans la région côtière de Tartous.

Cet exode est intervenu alors que les rebelles mènent depuis dimanche des attaques contre les barrages de l'armée dans la région de Hama, a-t-il précisé.

Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart de la révolte populaire devenue conflit armé. Sa hiérarchie et une grande partie de la communauté, par peur des islamistes, ont pris position en faveur du régime.

Samedi, le chef de l'Eglise grecque-orthodoxe de Syrie, Youhana Yazigi, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, a estimé que "ce qui arrive (aux chrétiens), arrive également aux autres", réaffirmant que "les chrétiens (resteront) en Syrie", alors que l'ONU a récemment qualifié le conflit en Syrie d'"ouvertement intercommunautaire".

Envoyé de mon iPad jtk

vendredi 21 décembre 2012

Les chrétiens syriens réfugiés au Liban fêteront Noël, le cœur gros | La-Croix.com- 21/12/2012

Les chrétiens syriens réfugiés au Liban fêteront Noël, le cœur gros.


RANDA MIRZA POUR LA CROIX                                                                                                    


La famille Charabezian a fui Alep (Syrie) pour venir s'installer dans un appartement loué à Bourj-Hammoud...

 «Ce qu'on fera le soir de Noël ? On dormira ! »  Taniel Charabezian, arménien catholique de Syrie, ne cache pas sa tristesse. Il ajoute, amer : « Pour fêterNoël, il faut de la joie : nous n'en avons pas. Impossible d'en avoir quand des proches sont en train de souffrir ! »
 Comme s'il lui paraissait indécent de penser à la venue d'un Sauveur dans les deux pièces humides et sans chauffage de Bourj-Hammoud, le quartier arménien de Beyrouth, où il habite depuis le 5 septembre, avec son épouse Jannet et quatre de leurs cinq enfants (un fils, handicapé mental, est hospitalisé en Syrie), ainsi que son frère célibataire Michael. « On a dû quitter Alep à cause des bombardements »,  expliquent Taniel et Michaël. Tous deux étaient propriétaires d'un petit garage et sont arrivés à Beyrouth en taxi.

Au Liban, le coût de la vie est trois à quatre fois plus élevé qu'en Syrie. Le moindre appartement inconfortable en quartier populaire se loue 300 dollars par mois (environ 230 €). Quand il faut ajouter l'achat de médicaments, comme pour Taniel qui souffre de troubles cardiaques, les économies fondent à toute vitesse. 
Ces réfugiés syriens se tournent alors vers les paroisses et les associations caritatives qui tentent de leur venir en aide. Las, celles-ci sont débordées.« En trois mois, depuis septembre, 100 000 réfugiés syriens sont arrivés au Liban et se sont enregistrés au Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR), alors qu'ils n'étaient que 30 000 entre mars 2011 et août 2012 »,  constate Kamal Sioufi, président du Centre des migrants de la Caritas-Liban. 

 « AU MOINS 260 000 RÉFUGIÉS SYRIENS ONT BESOIN D'AIDE »  

Dans la réalité, ce chiffre de 130 000 Syriens enregistrés, dont 90 % de musulmans sunnites et 10 % de chrétiens, serait à multiplier par deux, estime-t-on, car bon nombre, craignant des représailles sur leurs proches restés au pays, préfèrent ne pas se faire connaître. « Au moins 260 000 réfugiés syriens ont besoin d'aide et, si l'on compte également tous les Syriens logés chez des proches ou qui travaillent ici depuis longtemps, on arrive à plus de 800 000 Syriens vivant au Liban »,  complète Kamal Sioufi qui ne cache pas que cela est « trop »  pour un pays de 4,2 millions d'habitants en pleine crise économique.
Le sort de la famille arménienne Edian, qui a également fui Alep en septembre pour s'installer au 6e étage (sans ascenseur) d'un immeuble de Bourj-Hammoud, est un peu plus enviable. Le mari, Hakop, étant Libanais – il vivait en Syrie depuis 1991 –, il peut travailler : depuis deux semaines, il est gardien de nuit dans une société de Beyrouth pour 320 € mensuels. 

Ce qui permettra au jeune couple d'acheter, pour Noël, quelques friandises pour leurs jumelles de 10 ans et leur garçonnet de 2 ans. « Nous irons à la messe de Noël »,  assure Hakop en dévoilant fièrement le visage du Christ qu'il s'est fait tatouer, il y a longtemps, sur le bras gauche. Sa femme Rulla,orthodoxe, met sa foi, elle, en la Vierge Marie. « Elle répond toujours à mes prières »,  affirme-t-elle en rapportant qu'un prêtre lui a providentiellement donné les 5 € dont elle avait besoin pour acheter de quoi manger.

 « TOUS MES CAPITAUX SONT BLOQUÉS EN SYRIE »  

Le cas de cette famille maronite originaire d'Alep est encore différent. Antoine, chef d'une fabrique d'huiles essentielles (avec 15 employés) et gérant d'un hôtel de standing de 130 chambres, a fui la Syrie le 11 août avec sa femme et leurs quatre enfants. « On craignait surtout les kidnappings, les familles d'entrepreneurs étant les premières visées », explique ce chrétien engagé qui loue, depuis cinq mois, un appartement dans le centre de Beyrouth, en partie grâce aux salaires de ses deux grands fils qui ont trouvé du travail.
 « Tous mes capitaux sont bloqués en Syrie ; mon usine n'est plus en état de marche ; l'hôtel a été très endommagé par des bombardements ; je ne sais combien de temps nous pourrons tenir »,  explique Antoine qui n'est pas du genre à attendre sans rien faire : il est déjà en train de monter un projet de partenariat avec des entrepreneurs chrétiens libanais qui accepteraient pendant quelque temps de partager leurs bénéfices en échange du savoir-faire de patrons chrétiens syriens. « Mais les Libanais n'aiment pas beaucoup les Syriens »,  soupire Antoine.

RANCUNE À L'ÉGARD DES SYRIENS

De fait, de nombreux Libanais, y compris parmi les chrétiens, masquent mal leur rancune à l'égard des Syriens. « Ils nous ont fait tant souffrir depuis tant d'années »,  soupire Maha, veuve chrétienne à Aley, dans le Mont-Liban, en rappelant à demi-mot les quinze années de guerre civile au Liban (1975-1990) et les nombreux attentats commis par la Syrie contre des personnalités libanaises. « Je croyais que cette rancœur anti-syrienne était surtout le fait des chrétiens, mais je la constate aussi parmi les sunnites libanais »,  ajoute Jad Jabbour, scolastique jésuite et responsable du Réseau jésuite pour les réfugiés.
 Officiellement établi au Liban depuis le 1er décembre, JRS a lancé, dès juin 2012, diverses initiatives en faveur de 150 familles syriennes, essentiellement musulmanes, réfugiées dans la Bekaa. « Pendant longtemps, le gouvernement libanais ne parlait pas des réfugiés syriens ou minimisait leur nombre »,  poursuit Jad Jabbour qui voit là « une manière de nier la gravité des événements »  en Syrie.
Pourtant sur le terrain, Jad Jabbour et son équipe de bénévoles constataient que ces réfugiés étaient de plus en plus nombreux et que les aides ne suffisaient pas. « Ils se sentent délaissés par le monde entier qui ne fait rien pour les aider »,  résume-t-il, évoquant la manière dont les réfugiés chrétiens expriment leur « grande nostalgie de Noël » : « Ils nous racontent ce qu'ils vivaient dans leur quartier, la manière dont ils préparaient les fêtes, les magasins où ils s'approvisionnaient. »  
Jad Jabbour constate aussi une réelle différence, dans leur perception de l'avenir, entre réfugiés musulmans et chrétiens : « Les premiers considèrent que cette épreuve va déboucher sur du positif ; les seconds pensent que ça ne pourra qu'être pire ! »  

BELLE GÉNÉROSITÉ

Une partie des chrétiens libanais fait preuve cependant d'une belle générosité envers les chrétiens de Syrie… C'est le cas à Zahlé, grosse ville de la Bekaa où, depuis mars 2011, se sont installées 
400 familles chrétiennes syriennes. Pour leur venir en aide, Mgr Issam Darwish, dynamique archevêque gréco-catholique de Zahlé et de la Bekaa, a créé deux comités : l'un, avec une assistante sociale salariée, pour pallier aux difficultés matérielles des familles démunies ; l'autre avec trois prêtres, pour accompagner spirituellement ces familles. 
Habitué à lever des fonds auprès de la communauté chrétienne de Zahlé, ainsi qu'en Australie où il a vécu quinze ans, Mgr Darwish a pu distribuer cette année pour 10 000 € de fioul de chauffage et pour 2000 € de matériel scolaire. « Le 24 décembre à 21 heures, comme chaque année, je célébrerai Noël à la prison de Zahlé, mais le 25 à 10 h 30, la grand-messe dans la cathédrale accueillera sûrement beaucoup de Syriens catholiques », assure-t-il.

CADEAUX DE NOËL

L'archevêché de la Bekaa dispose également de deux foyers où sont hébergés une quarantaine de jeunes chrétiens syriens. « Nous sommes en train de contacter les maires des villages pour leur demander s'ils ont des maisons à louer et du travail pour les réfugiés syriens »,  poursuit Mgr Darwish.

Au même étage de l'archevêché, des bénévoles de l'Association gréco-catholique de bienfaisance finissent d'emballer 600 cadeaux de Noël, en les classant par âge et par sexe. « C'est nous qui achetons tous ces jouets », insiste Georges Chammas, vice-président de cette association vieille de cent vingt-sept ans qui dispose d'un budget annuel de 100 000 €, dont une moitié provient des rentes rapportées par les propriétés immobilières de l'archevêché.

 « J'AI VU JÉSUS EN EUX »  

Autre bel exemple de générosité libanaise : celui de Najat. Cette enseignante chrétienne du collège jésuite Notre-Dame de Jamhour, à Beyrouth, a hébergé chez elle entre décembre 2011 et février 2012, une famille syrienne catholique de trois enfants ayant fui en taxi leur ville de Koussair, dans la région de Homs.
 « Ils étaient entrés en contact avec un jésuite de Jamhour mais, lui, ne savait où les envoyer… Comme j'avais de la place, j'ai proposé de les dépanner »,  sourit Najat avant d'ajouter que, ce soir de décembre 2011, elle a entendu résonner en elle le verset de l'Évangile : « J'étais étranger et vous m'avez accueilli ». « J'ai vu Jésus en eux »,  poursuit avec modestie la jeune femme qui continue de rendre régulièrement visite à ses protégés. 
Le père qui était commerçant, a rapidement trouvé du travail ; depuis peu, il tient un salon de coiffure pour hommes dans la banlieue nord de Beyrouth, à proximité de l'école protestante où le fils de 9 ans et les jumeaux de 5 ans ont pu être inscrits gratuitement. 

La mère a également trouvé un emploi de couturière. Si bien qu'avec ces deux salaires, le couple a déniché un appartement suffisamment grand pour accueillir les parents de la mère, arrivés d'Alep au printemps 2012, puis la belle-sœur de la mère venue avec ses deux jeunes enfants. « L'an dernier, nous étions allés à la messe de Noël ensemble ; nous avons continué tous les dimanches ; et ce Noël, nous serons à nouveau ensemble »,  conclut Najat.

ON SE DÉMÈNE POUR LES RÉFUGIÉS SYRIENS

Du côté protestant aussi, on se démène pour les réfugiés syriens. Dans l'étroit local de l'association pentecôtiste « Triumphant Mercy Lebanon »  (la grâce triomphante du Liban), en plein quartier arménien d'Achrafieh, à Beyrouth, trois bénévoles confectionnent des dizaines de gâteaux au chocolat. La vente de ces gâteaux rapporte chaque mois quelque 180 €, ce qui, ajoutés aux dons récoltés auprès de la communauté pentecôtiste, permet de distribuer 300 € de colis alimentaires mensuels aux réfugiés syriens.
 « Nous n'aidons que les chrétiens car les musulmans reçoivent beaucoup d'aides de la part du Qatar et du Koweit »,  affirme Janane Matar, l'épouse du pasteur pentecôtiste. « Souvent aussi, il nous faut aider les familles libanaises qui accueillent, car elles ne peuvent subvenir aux besoins de 6 ou 8 personnes supplémentaires »,  poursuit Janane, qui, comme tant d'autres Libanais, s'inquiète de l'enlisement de la situation.
 « Que le régime Assad reste ou s'en aille, c'est égal… Nous ne pourrons pas durer des années comme ça, à accueillir des dizaines de milliers de réfugiés syriens ! »  
CLAIRE LESEGRETAIN, à Beyrouth (Liban) ___________http://www.la-croix.com/Religion/Approfondir/Spiritualite/Les-chretiens-syriens-refugies-au-Liban-feteront-Noel-le-caeur-gros-_EG_-2012-12-21-890704

خطف سبعة سوريين مسيحيين اثناء انتقالهم بين لبنان وسوريا - Enlèvement et massacre de 7 syriens chretiens a Rableh

خطف سبعة سوريين مسيحيين اثناء انتقالهم بين لبنان وسوريا

ذكر قادمون من بلدة القاع الحدودية قرب الحدود الشمالية الشرقية للبنان، ان سبعة من مواطني بلدة ربلة السورية المجاورة وهم من المسيحيين قد اختطفوا في ظروف غامضة اثناء انتقالهم بين لبنان وسوريا.

واشارت المعلومات الى ان المخطوفين السبعة لا ينتمون الى اي تنظيم حزبي موالي للنظام السوري او معاد له، وهم مجرد مواطنين سوريين عاديين وتم خطفهم لمبادلتهم بأحد الذين اعتقلتهم قوات النظام السوري.
النهار 
2012 -كانون الأول -21

Yazigi : Le patriarcat refuse toute forme d’extrémisme | Politique Liban | L'Orient-Le Jour2012/2012


Yazigi : Le patriarcat refuse toute forme d'extrémisme | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
« Les racines de l'Église sont ancrées dans le sol, notamment syrien et libanais ; notre patriarcat coopérera avec toutes les franges de la société et refuse d'ores et déjà toute forme d'extrémisme et d'isolationnisme », a assuré hier depuis Damas le nouveau patriarche grec-orthodoxe, Mgr Youhanna X Yazigi.
Quelques heures auparavant, de nombreuses personnalités se sont rendues au siège patriarcal à Balamand pour y féliciter Mgr Yazigi. De son côté, le député Nadim Gemayel a envoyé un télégramme de félicitations au nouveau patriarche. « C'est une importante responsabilité que vous avez acceptée pour défendre la présence chrétienne libre dans cet Orient », indique le message. M. Gemayel a également souhaité au nouveau patriarche de réussir dans sa mission. De même, l'uléma chiite Ali Fadlallah a contacté le nouveau patriarche, le félicitant d'avoir été choisi comme successeur à Mgr Hazim.
Par ailleurs, le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi, a reçu hier le cheikh Akl de la communauté druze, Naïm Hassan, venu à la tête d'une délégation et qui a réaffirmé « l'importance de la présence chrétienne en Orient et son enracinement profond dans la région ».

Le triste Noël des chrétiens d'Orient - Le Point

Le Point.fr - Publié le 

Les Arabes chrétiens, en passe d'être submergés par la vague islamiste, sont une minorité en très grand danger. Qui s'en soucie véritablement ?


Au coeur de la nuit la plus sacrée de la chrétienté, les cloches des églises retentiront cette année encore de Bagdad au Caire, de Bethléem à Damas et à Beyrouth. Pas le même jour : les uns - maronites, chaldéens, grecs catholiques, etc. - fêteront Noël le 25 décembre, conformément au calendrier grégorien. Les orthodoxes, calés sur le calendrier julien, célébreront, eux, la Nativité le 7 janvier.

Mais, tandis que leurs prières s'élèveront vers le ciel, tous éprouveront la même angoisse face à un avenir des plus incertains. Car ces communautés, qui constituent un véritable livre d'histoire de la chrétienté et où l'on utilise encore parfois l'araméen (la langue du Christ) comme langue liturgique, sont menacées de disparition.

Partout la situation est catastrophique, sauf peut-être au Liban, où le système constitutionnel les protège, du moins pour l'instant. 

En Irak les chrétiens étaient environ 1,2 million en 1980. Ils seraient aujourd'hui moins de 300 000. Le régime de Saddam Hussein - qui se réclamait d'une idéologie nationaliste arabe laïque - les ménageait. Son effondrement a marqué le début de leur calvaire. Le même scénario risque fort de se reproduire en Syrie. 

Dhimmi

Le Printemps arabe a propulsé les islamistes au pouvoir. La charia - à des degrés divers - a été érigée en source du droit. Les chrétiens pourront sans doute survivre en tant qu'individus, à condition de raser les murs.

Le statut de dhimmi est rétabli de facto, sinon de jure.

Entre Nil et Euphrate, le nationalisme arabe laïque a été balayé par l'islam politique. En Palestine, Mahmoud Abbas s'efforce de préserver l'héritage multiconfessionnel, mais le Hamas gagne du terrain et contrôle Gaza. Il n'y a plus que 50 000 chrétiens en Cisjordanie, soit 2 % de la population. Ils représentaient 15 % des habitants il y a quarante ans.

En Israël, les Arabes chrétiens sont doublement minoritaires : par rapport aux Juifs et par rapport aux Arabes musulmans. Beaucoup ont choisi le chemin de l'exil, notamment aux États-Unis.

Un chrétien ne risque pas sa vie en se convertissant à l'islam. Un musulman court les plus grands dangers s'il envisage de devenir chrétien. Il y a là un léger problème qui devrait peut-être mobiliser les consciences qui s'agitent généralement pour une multitude de causes du côté du boulevard Saint-Germain.

Envoyé de mon iPad jtk