18/6/2013-Vatican: importante réunion sur les chrétiens d'Orient.
Source: radiovaticana.va
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" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Réunis à Lough Erne en Irlande du Nord du 17 au 18 juin, les dirigeants de la France, Canada, Allemagne, Italie, Japon, Russie, États-Unis et Royaume-Uni (G8) tardent à trouver un terrain d'accord pour aborder d'une seule voix le dossier syrien. Le premier ministre britannique, David Cameron, hôte du sommet, avait établi une liste de cinq points de discussion : l'accès de l'aide humanitaire en Syrie, la lutte contre l'extrémisme, le rejet de l'utilisation des armes chimiques, la recherche d'une transition démocratique sur le modèle libyen et la constitution d'un pouvoir exécutif après cette transition. Au programme des discussions lundi 17 juin au soir, aucun accord n'a été trouvé à l'issu de la réunion.
La Russie apparaît toujours comme l'indéfectible alliée de Damas tandis que les Occidentaux soutiennent la rébellion armée. « Bien sûr, nos opinions divergent, mais nous avons tous l'intention de mettre fin aux violences en Syrie », a souligné Vladimir Poutine. « Nous voulons essayer de résoudre le problème par des moyens politiques si possible, donc nous allons continuer à travailler sur la possibilité » d'organiser une conférence de paix, a renchéri Barack Obama. Seul un communiqué sur les questions les moins polémiques devrait être pris comme le soutien à l'organisation de cette conférence de paix.
C'est la position de la France. François Hollande avait, dès son arrivée à Lough Erne, vivement critiqué la Russie qui « continue de livrer des armes au régime de Bachar Al Assad alors que l'opposition n'en reçoit que très peu et qu'elle est aujourd'hui massacrée ». Vladimir Poutine, de son côté, met en garde les Occidentaux contre toute velléité d'armer les rebelles syriens. Mieux, il les appelle à assouplir les sanctions contre l'Iran.
Face à la question de la fourniture d'armes, le président syrien Bachar Al Assad, a mis en garde l'Europe dans un entretien publié mardi 18 juin par le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) : « Si les Européens livrent des armes, l'arrière-cour de l'Europe deviendra (un terrain) pour le terrorisme et l'Europe en paiera le prix ».
Parmi les options proposées pour lutter contre le bain de sang en Syrie, il y a la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne. Mais les États-Unis ne croient pas l'efficacité de cette décision : « Si vous instaurez une zone d'exclusion aérienne, il se peut que vous ne régliez pas le problème à l'intérieur de cette zone », a déclaré Barack Obama avant de se rendre en Irlande du Nord.
Le dossier syrien a éclipsé les négociations prévues pour aboutir à l'accord de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne. Cet accord commercial « historique » à négocier doit créer la plus vaste zone de libre-échange du monde. Vendredi 14 juin, les Européens étaient parvenus à se mettre d'accord sur leur mandat de négociation après avoir accepté d'exclure le secteur audiovisuel au nom de l'exception culturelle défendue avec acharnement par la France.
Le procès qu'Al-Jazeera (via l'une de ses présentatrices vedettes) intente au professeur de philosophie (Sorbonne) et diplomate tunisien Mezri Haddad aura lieu ce mercredi 19 juin, à 16h30, devant la 17eme chambre du Tribunal de grande instance de Paris. Depuis son existence (1996), c'est la première fois que cette chaine islamo-wahhabite attaque une personne...
Cette note a été publiée le 17/06/2013
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Visite du card. Filoni
ROME, 17 juin 2013 (Zenit.org) - Le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, était en visite aux Emirats arabes unis du 11 au 15 juin 2013. Il a notamment présidé la consécration de la 8e église catholique de l'Etat.
Plus de 10.000 fidèles ont participé à la messe de consécration de la nouvelle église Saint Antoine de Padoue sise à Ras Al Khaimah, dans la périphérie de Dubaï, le 14 juin : « Nous ne y attendions pas. L'église était bondée tout comme l'auditorium situé en dessous et des milliers de fidèles ont seulement pu écouter la célébration, en dehors de l'église », rapporte Mgr Paul Hinder OFM Cap, vicaire apostolique d'Arabie du Sud, dans un témoignage donné à l'agence vaticane Fides.
Dans son homélie, le cardinal Filoni a encouragé les catholiques présents, tous étrangers aux Emirats et provenant surtout de pays asiatiques : « Vous provenez de différents pays mais vous formez l'unique peuple de Dieu. La variété de vos cultures témoigne de la richesse multiforme de vos origines mais, de manière tout aussi significative, l'harmonie de vos voix exprime l'unité de votre foi. En vous, vit le mystère de l'Eglise ».
« A chacun d'entre vous, je demande d'être une pierre vivante… pour transformer le monde. Partout, vivez avec plénitude et joie, et que se répande autour de vous le parfum de votre vie chrétienne… Que le témoignage de la foi, la prière quotidienne, la miséricorde soient vos fidèles compagnons », a-t-il poursuivi, en exhortant également au « dialogue entre les religions ».
Pour Mgr Hinder « la visite du cardinal Filoni a constitué un encouragement très fort pour toute notre Eglise et une source de grand réconfort pour moi, évêque, et pour les fidèles. Toute la communauté catholique, composée de gens pauvres, d'humbles travailleurs immigrés qui vivent dans la précarité et l'insécurité, a reçu un grand encouragement dans son chemin de foi ».
« Nous avons reçu la bénédiction et ressenti la présence aimante du pape François. La visite du cardinal Filoni a constitué un signe d'attention de l'Eglise de Rome qui portera des fruits positifs au sein de la communauté locale », ajoute-t-il.
Selon la même source, le cardinal a eu un entretien très cordial avec l'Emir Saud Bin Saqr al Qasimi qui a fait don du terrain de Ras Al Khaimah destiné à accueillir l'église. Le 12 juin, il a visité la Grande Mosquée "Cheikh Zayed" d'Abou Dhabi.
Mgr Hinder annonce par ailleurs que le 29 juin prochain, il présidera à la pose de la première pierre d'une autre nouvelle église. La construction devrait durer deux ans : « C'est le signe du fait que notre
- تكريس لبنان لقلب مريم الطاهر
- هدف الحوار بين الأديان
لقاء يجمع بين اليهود والمسيحيين
- بيان استقبال غبطة البطريرك يوحنا العاشر بطريرك أنطاكية وسائر المشرق للروم الارثوذكس في الكرسي البطريركي الماروني بكركي
في 13 حزيران 2013
بيانات Communiqué final du synode episcopal maronite
Homélie du patriarche Rai a la cloturE dU synode maronite
- عظة البطريرك الكردينال مار بشاره بطرس الراعي في ختام رياضة ومجمع أساقفة الكنيسة المارونية - بكركي، 15 حزيران 2013
"ابتهج يسوع بالروح القدس وصلّى" (متى11: 25
Un hebdomadaire britannique annonce que Mgr Yazigi et Mgr Ibrahim sont « probablement morts ».
Une affirmation impossible à vérifier en l'absence de revendication après deux mois de captivité.
Plus les semaines passent, plus le sort des deux évêques syrien enlevés le 22 avril dans la région d'Alep apparaît confus. Samedi, cela fera deux mois qu'on est sans la moindre nouvelle de Mgr Paul Yazigi, métropolite grec-orthodoxe d'Alep, et Mgr Jean Ibrahim, évêque syrien-orthodoxe de la même ville. Des rumeurs inquiétantes circulent dans la presse, à l'image de celle relayée par le journal britannique The Tablet dans son édition du 14 juin. Citant une source régionale syrienne, l'hebdomadaire catholique avance que tous deux « sont probablement morts » et auraient pu être tués le jour même de leur enlèvement.
Une information à considérer avec la plus grande prudence : « Cette hypothèse est crédible mais rien ne permet de l'étayer, précise-t-on à l'Œuvre d'Orient, où ce dossier est suivi de près. En l'absence de revendication, certains acteurs de terrain ne cachent plus leur pessimisme. La plupart se sont démenés auprès de leurs interlocuteurs, tant du côté des factions rebelles que de celui du régime de Damas. Pour l'heure, chacun se renvoie la responsabilité. » Par ailleurs, une source diplomatique précise que l'Arabie saoudite agirait en coulisses, consciente de l'impact négatif de cette affaire pour l'image de la rébellion si celle-ci devait être mise en cause.
Depuis l'annonce de l'enlèvement, les informations les plus contradictoires ont circulé. La libération des deux hommes a même été brièvement annoncée, avant d'être démentie . Certains prétendent que les évêques auraient été relâchés avant d'être aussitôt repris par un second groupe armé. Une thèse que l'avocat franco-libanais Carol Saba accueille avec circonspection. Ce proche du patriarche orthodoxe Jean X d'Antioche avoue la difficulté des Églises à livrer la moindre certitude : « La situation est aussi obscure qu'il y a deux mois. Certes, nous n'avons pas de preuve de vie, mais cela ne constitue pas pour autant une preuve de mort. » Joint par La Croix, un religieux syrien ne cache pas que les espoirs s'amenuisent : « Je viens de m'entretenir avec plusieurs responsables d'associations humanitaires dans le nord du pays. Ils m'ont confirmé que les ravisseurs n'avaient rien exigé, pas plus qu'ils ne s'étaient manifestés. D'après moi, c'est un mauvais signe. »
Autre zone d'ombre : quel rôle a joué l'unique rescapé de l'attaque ? Deux hommes accompagnaient les évêques : le premier, un diacre syrien-orthodoxe, a été tué ; le second, un laïc, en a réchappé et a pu donner l'alerte. Sa description des ravisseurs a laissé penser qu'il pouvait s'agir de combattants tchétchènes. Mais depuis plusieurs semaines, le seul témoin de l'enlèvement est injoignable.
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a présidé hier une messe solennelle au cours de laquelle il a consacré le Liban et le Moyen-Orient au « Cœur Immaculé » de la Vierge Marie. La messe a été célébrée dans la basilique Notre-Dame du Liban, en présence du chef de l'État et de son épouse, ainsi que du Premier ministre désigné, Tammam Salam, et du nonce apostolique, Gabriele Caccia. L'acte de consécration a fait l'objet d'un moment indépendant, à l'issue de l'office. Il a été lu par le patriarche, les évêques et tous les présents dans la grande nef. Tout autour de la basilique, une foule fervente de fidèles s'est rassemblée, pour s'unir à cette consécration de laquelle tous les Libanais espèrent un salut dont ils ont humainement désespéré.
Le patriarche a associé les musulmans du Liban à cet acte de consécration, en rappelant que le Liban est le seul pays au monde à avoir transformé la fête de l'Annonciation, le 25 mars, en « fête nationale » islamo-chrétienne chômée. Il a saisi l'occasion pour fustiger l'antagonisme entre le 8 et le 14 Mars, « qui défigure le Liban » et paralyse ses institutions, et exprimer son allégeance au chef de l'État, « symbole de l'unité des institutions et garant de la Constitution », face à un couple politique infernal accusé de tous les maux et dont le Liban ne parvient pas à se dégager.
Et d'enchaîner : « Cet antagonisme prolongé a empêché les élections de se tenir à la date qui leur était prévue ; il empêche aujourd'hui un gouvernement efficace d'être formé, un gouvernement susceptible de relever le défi économique et celui de la crise sociale étouffante, le défi de l'insécurité et celui de l'accueil de 1,2 million de réfugiés ; cet antagonisme prolongé désintègre l'une après l'autre les institutions constitutionnelles et judiciaires ; alors même que les forces qui y sont impliquées se sont embourbées dans la guerre douloureuse qui ravage la Syrie, mettant en péril, de la sorte, le devenir du Liban et de son peuple. »
Le patriarche a donc apporté « un plein appui à tout effort salvateur du président de la République en vue de préserver l'unité, la souveraineté et l'indépendance du Liban, par un contrat social renouvelé basé sur le pacte national de 1943 ». Et d'ajouter, en s'adressant au président Sleiman, qu'il priait « pour l'armée et les autres forces armées dont vous êtes le commandant suprême, sachant que ce sont elles seules, à l'exclusion de toute autre force, qui préserveront l'entité libanaise dans ses trois composantes ». Une allusion, croit-on savoir, à la formule « armée-peuple-résistance », figurant dans la déclaration ministérielle.
« Seule Marie est capable de sauver ce Liban ballotté par les vagues », a encore dit le patriarche, en récitant lentement, avec la foule des fidèles, l'émouvant acte de consécration.
La lecture d'un message du pape François et un échange de cadeaux ont suivi. Le chef de l'État et son épouse ont offert à la statue de la Vierge, en guise de parure, un grand chapelet en lapis-lazuli turquoise.
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Militants de la société civile et personnalités politiques pour une « Conférence de salut national »
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Envoyé de mon iPad jtkUne "conférence de salut national" a été organisée samedi par un groupe de personnalités de la société civile à l'hôtel Monroe, à Beyrouth, sous le thème "Sauver le Liban et refonder l'État".
En présence de plus d'une centaine de personnalités, dont des responsables politiques, l'ancien ministre Charbel Nahas a donné lecture des objectifs de la conférence.
"Le Liban traverse une période très difficile, lourde de menaces pour son ordre social, alors que l'État en panne n'est désormais plus capable, même a minima, de gérer les conflits qui bouleversent son environnement régional immédiat, ni d'empêcher les conséquences dévastatrices de ces conflits sur la scène intérieure", a affirmé M. Nahas.
"L'approche objective de la situation de notre pays aujourd'hui et de son avenir proche dont les contours sont désormais clairs nous place face aux réalités suivantes : d'abord l'incapacité de l'État à assumer ses fonctions essentielles dans tous ses domaines de responsabilité se confirme de jour en jour, le système politique fondé sur le partage communautaire et l'État ayant perdu les appuis extérieurs qui avaient permis, après la guerre, de le constituer et de l'imposer aux Libanais puis de le proroger artificiellement, ne sont désormais plus en mesure de préserver la légitimité, même formelle, des institutions constitutionnelles, enfin, la pérennité de l'État est menacée, dans les faits et dans la légalité", ajoute le texte.
Pour répondre à cette urgence, les signataires de l'appel proposent notamment la "refondation l'État et le système politico-économique sur la base de la citoyenneté, de la justice sociale et de la dignité humaine, l'émergence d'une 'commission constituante transitoire' jouissant de la confiance des Libanais, dans laquelle seront représentées toutes les composantes de la société et dont la mission sera de promulguer une déclaration constitutionnelle provisoire qui assurerait les conditions d'émergence d'un État civil et démocratique, et l'élection d'une 'assemblée constituante' chargée de rédiger une Constitution permanente fondée sur les principes de la citoyenneté, de la démocratie et de la justice sociale que les Libanais seront appelés à adopter par voie de référendum".
Envoyé de mon iPad jtkSt. Anthony of Padua Church is the Eighth Catholic Church in the Region
By Staff
DUBAI, June 14, 2013 (Zenit.org) - Cardinal Fernando Filoni, Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples, consecrated a new Church dedicated to St. Anthony of Padua in Ras Al Khaimah, a town situated in the outskirts of Dubai in the United Arab Emirates (UAE). The new Church is the eighth Catholic Church in the Emirates and is the highlight of the Prefect's visit.
"Today we consecrate this new temple dedicated to Saint Anthony of Padua to God, that you built with your Pastor," the Cardinal said. "You are the image of God's temple. You, in fact, constitute the stones of the spiritual temple of the Church, stones that support each other and form the great building of the Church, whose first architect is the Lord. In this building, everyone has his place, it is unique and precious."
According to Fides News Agency, Cardinal Filoni expressed his thanks to religious and civil authorities while conveying Pope Francis' "fatherly affection and prayer"
In his homily, the Cardinal encouraged the Catholics present, who consist mainly of foreigners from Asian countries.
"The variety of your cultures testifies the richness and variety of your origins, but the harmony of your voices expresses the unity of your faith. The mystery of the Church lives in you," he told the Catholic faithful present.
"I ask each of you to be a living stone. Built on the Risen Christ, the cornerstone, we can transform the world."
The Prefect of the Congregation for the Evangelization of Peoples also stressed the importance of giving Christian witness in the Arabian Peninsula, calling on the faithful to be "leaven in the dough." "May the testimony of faith, daily prayer, mercy be your faithful companions. The witness of faith also facilitates dialogue between religions; mercy opens the heart to solidarity and becomes the reflection of God's love."
Cardinal Filoni concluded his homily by calling on those present to be an image of God's love for all men and women.
"To Holy Mary, Our Lady of Arabia, proclaimed Patron of the two Apostolic Vicariates of the Gulf on January 16, 2011, I entrust your suffering and intentions," Cardinal Filoni said.
Du 15 Mai au 15 Juin 2013 les Chrétiens d'Orient sont à l'honneur à NICE avec 3 expositions : "Le Mystère Copte" à l'église des Dominicains, "Arménie, la foi des montagnes" à la Basilique Notre-Dame, et "La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient": à l'église St Pierre d'Arène
Expositions à NICE sur les Chrétiens d'Orient du 15 Mai au 15 Juin 2013
Le Mystère Copte
Le mot «copte » est à la fois familier et mystérieux. Il évoque l'Égypte chrétienne. Mais qui sont les Coptes ?Les chrétiens du Nil aiment à se présenter comme les héritiers des pharaons et insistent volontiers sur le fait que l'Égypte a été terre d'accueil de grandes figures bibliques.
Ce parcours didactique et largement illustré invite à la découverte d'une culture originale toujours bien vivante : histoire, langue,arts et littérature, liturgie, traditions…
Près de 10 millions de coptes, majoritairement orthodoxes, mais aussi catholiques font encore rayonner le christianisme en terre d'islam.
Une invitation aussi à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d'Égypte depuis 150 ans.
Arménie, la foi des montagnes
En Arménie, premier État chrétien du monde, l'Évangile s'enracine dans une antique civilisation du Proche-Orient et résiste, jusqu'au martyre et même au génocide, à tous les assauts de l'histoire.
Aujourd'hui on compte 8 millions de chrétiens arméniens dans le monde, majoritairement apostoliques mais aussi catholiques et évangéliques. En Arménie, ils représentent 98% de la population.
Ce parcours didactique et largement illustré nous entraine aux sources d'une histoire nationale, à la rencontre d'un peuple et d'une culture toujours bien vivante.
Une invitation aussi à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions, aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses d'Arménie et des paroisses arméniennes dans tout le Moyen-Orient depuis plus d'un siècle.
La Grande Aventure des Chrétiens d'Orient
L'Œuvre d'Orient présente un parcours didactique et largement illustré pour découvrir la richesse et la diversité des Eglises et des Chrétiens d'Orient
- Histoire : de la naissance de l'Eglise à Jérusalem aux séparations et réconciliations avec l'Eglise de Rome.
- Traditions et rites : maronite, chaldéen, copte, melkite, syriaque, arménien, gréco-catholique, malabar…
Une invitation à mieux connaître l'Œuvre d'Orient et ses missions aux côtés des évêques, des prêtres et des communautés religieuses, du Moyen-Orient jusqu'en Inde, d'Ukraine en Ethiopie.
Cette décision constitue un tournant majeur, après l'approche prudente adoptée jusqu'ici par l'administration américaine.
Correspondante à Washington
Déchiré entre son désir de porter assistance à un peuple en danger et son aversion presque physique à engager son pays dans un nouveau conflit de type Irak ou Afghanistan, le président Obama s'est fait violence, ce jeudi, en décidant d'annoncer par la voix de son conseiller Ben Rhodes qu'il allait apporter un «soutien militaire» aux rebelles syriens du Conseil Militaire suprême dirigé par le général Selim Idriss. Mais cette fois, ça y est, la décision, tant attendue dans les rangs de l'opposition syrienne, est claire et à effet immédiat, a précisé Ben Rhodes. «Nous allons aussi travailler à améliorer leurs communications…et leurs moyens de transport», a-t-il dit. Il s'est gardé en revanche d'expliciter quel type d'armes serait fourni. Des officiels ont précisé au New York Times que ces livraisons comporteraient essentiellement de petites armes et des munitions. La livraison de matériel anti-char serait étudiée mais n'est pas encore à l'ordre du jour.
Cette décision n'en constitue pas moins un tournant majeur, après l'approche prudente et passive adoptée jusqu'ici par l'administration américaine. Ben Rhodes a précisé jeudi lors d'une conférence de presse téléphonique convoquée à l'impromptu que la confirmation de l'utilisation d'armes chimiques sur une «petite échelle» par le régime Assad à multiples reprises au cours de la dernière année, avait contribué, entre autres facteurs, à tremper la détermination du président. Il a expliqué qu'une ligne rouge inacceptable pour la communauté internationale avait été franchie avec ces actions, précisant que quelque 100 à 150 personnes avaient péri dans ces attaques chimiques, selon les évaluations récoltées par les Américains.
Mais il est évident que l'implication directe de l'Iran et du Hezbollah libanais dans la bataille, et l'avantage spectaculaire repris sur le terrain par les forces du régime d'Assad, ont joué un rôle sans doute plus décisif encore dans le changement de pied de Washington. Tandis que leurs alliés européens s'efforçaient en solo de prendre des mesures pour empêcher le dictateur d'assassiner des milliers de ses concitoyens, les Américains ne pouvaient se permettre de rester sur le banc de touche plus longtemps, note le journal Politico. C'était un trop lourd aveu de faiblesse, vis à vis de la région, de ses alliés et de ses adversaires potentiels, notamment la Russie, qui se frottait les mains de cette paralysie américaine.
Depuis quelques jours, un débat vigoureux agitait les rangs de l'administration, et les élites politiques semblaient mettre une pression accrue sur le président, pointant du doigt la menace d'extension du conflit à toute la région. L'irruption dans cette conversation géopolitique de Bill Clinton, qui a sous-entendu mardi soir à New York que le président se trouvait placé face au même dilemme moral que celui qu'il avait connu au moment du génocide du Rwanda, a sans doute pesé dans la balance.
Lors de plusieurs meetings à haut niveau cette semaine, le président, le secrétaire d'Etat John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, et le conseiller à la sécurité nationale Tom Donilon, ont fini par conclure qu'une intervention plus directe des Etats-Unis devenait indispensable pour empêcher les forces d'Assad de triompher et d'arriver en position dominante à la Conférence de Genève censée se tenir en juillet. Tous sont des réalistes circonspects, et s'étaient déclarés jusqu'ici peu pressés d'impliquer l'Amérique. John Kerry et Susan Rice, la nouvelle conseillère à la Sécurité nationale, auraient, selon Politico, été plus moteurs dans la décision d'armer les rebelles que Donilon et Hagel.
Dans sa conférence de jeudi soir, Ben Rhodes a exclu toute implication des boys américains au sol, évoquant en revanche l'existence «d'autres options militaires» qui seront discutées dans les prochains jours avec les alliés et amis des Etats-Unis.
Sur les autres options militaires, le conseiller a toutefois souligné qu'une zone d'interdiction de vol, hypothèse défendue avec insistance par le sénateur John McCain pour offrir une zone de repli sanctuarisée aux rebelles, comportait des risques d'embourbement et des difficultés pratiques dues à l'imbrication étroite des différentes forces militaires et des populations civiles, qui la rendent difficilement envisageable.
Dans ses explications, Rhodes a cité à maintes reprises le Conseil suprême militaire syrien dirigé par le général Idriss, indiquant ainsi que l'Amérique entendait cibler son aide en direction des groupes armés qu'il contrôle, en excluant en revanche de la chaîne les groupes islamistes durs comme al-Nusra. La peur d'armer des groupes proches d'al-Qaida avait jusqu'ici servi de justification majeure au refus d'Obama d'avaliser des livraisons d'armes. Rhods a affirmé que Washington travaillerait à la cohésion du CSM et de l'opposition politique, pour que leur tandem devienne une force susceptible d'incarner l'alternance dans l'après Assad.
Rhodes a en revanche noté que Washington continuait de soutenir l'idée de la conférence de Genève, proposée par les Russes, jugeant qu'une solution politique négociée restait la meilleure chance de succès pour la Syrie, même si «Assad ne peut faire partie de l'avenir» syrien. Mais l'engagement des Etats-Unis dans la fourniture d'armes aux rebelles promet une explication de texte houleuse avec Vladimir Poutine au G8, ce dernier continuant de fournir au régime d'Assad des armements ultrasophistiqués. La Conférence de Genève pourrait bien ne jamais voir le jour.