Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 10 février 2016

Liban: tentative d'une 35ème séance parlementaire destinée à élire le président | i24news - Voir plus loin

Liban: tentative d'une 35ème séance parlementaire destinée à élire le président | i24news - Voir plus loin

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a par ailleurs appelé dimanche les responsables politiques qui entravent l'élection d'un président de la République libanaise à cesser de le faire afin de permettre au scrutin de se dérouler.

"Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, selon les médias libanais

http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/102127-160208-liban-tentative-d-une-35eme-seance-parlementaire-destinee-a-elire-le-president
8/2/2016

Liban: tentative d'une 35ème séance parlementaire destinée à élire le président

La 35ème séance parlementaire destinée à élire le président du Liban, dont le siège est vacant depuis la fin du mandat de Michel Sleiman en mai 2014, a lieu le 8 février 2016, selon les médias libanais.

Parmi les candidats à la présidence, Henri Hélou est soutenu par Walid Joumblatt, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Sleiman Frangié est soutenu officieusement par le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, et le président de la Chambre, Nabih Berry tandis que Michel Aoun est pour sa part soutenu par le Hezbollah et le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea.

En outre, M. Joumblatt a évoqué dimanche l'élection présidentielle avec un humour acerbe, en évoquant le député maronite de Baalbeck, Emile Rahmé, considéré comme un pro-syiens et fidèle à ses alliés, qu'ils soient syriens ou ceux parmi les dirigeants libanais qui s'affichent comme les hommes clés de l'Etat Syrien au Liban.

"Est-ce Henri Hélou, Sleiman Frangié ou Michel Aoun ? Ce pourrait être Emile Rahmé", s'est amusé Walid Joumblatt sur son compte Twiiter, qui avait déjà écrit mercredi sur son compte que "le prochain président arrivera sur un tapis persan", faisant allusion à un futur chef de l'État libanais soutenu par l'Iran.

Samedi, le Hezbollah a annoncé qu'il ne se rendrait pas à la prochaine séance électorale, malgré que le chef du parti chiite terroriste ait renouvelé fin janvier son soutien à l'élection de son allié chrétien Michel Aoun à la présidence libanaise.

"Nous maintenons notre engagement auprès du général Aoun tant qu'il reste candidat; cet engagement est basé sur la confiance mutuelle", avait affirmé M. Nasrallah dans un discours télévisé diffusé sur la chaîne Al-Manar et consacré à la question de la présidentielle.


PATRICK BAZ (AFP)
"Des partisans de Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre (CPL) et candidat à la présidence, manifestent pour réclamer l'élection du président de la République au suffrage universel direct, le 4 septembre à Beyrouth"

Il avait toutefois souligné qu'il ne pouvait pas "obliger" ses autres alliés à voter pour M. Aoun, 82 ans, alors que dans son propre camp, un deuxième dirigeant chrétien, Sleimane Frangié, est également candidat à la magistrature suprême.

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a par ailleurs appelé dimanche les responsables politiques qui entravent l'élection d'un président de la République libanaise à cesser de le faire afin de permettre au scrutin de se dérouler.

"Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, selon les médias libanais.

Depuis la fin du mandat de l'ancien président Michel Sleiman le 25 mai 2014, le Liban connaît la plus longue vacance présidentielle de son histoire. Le pays du Cèdre, affaibli par la crise des ordures et la crise politique de l'été, se cherche désespérément un président de la République.

Jusqu'à présent, les 34 séances parlementaires ont toutes échoué faute de quorum nécessaire et d'accord entre les différentes factions politiques du pays.

Depuis mai 2014, la question du futur président libanais, qui par tradition doit être chrétien maronite, fait l'objet d'un bras de fer entre le camp du Hezbollah appuyé par Téhéran et Damas d'une part et la coalition dite du 14-Mars soutenue par Washington et Ryad.

(Avec l'AFP)



JTK

Sous les bombes, l'archevêque d'Alep bâtit encore

Sous les bombes, l'archevêque d'Alep bâtit encore

Sous les bombes, l'archevêque d'Alep bâtit encore

Mgr Jean-Clément Jeanbart, infatigable archevêque d'Alep (Syrie). Malgré la guerre, il reste sur place et bâtit pour que les chrétiens ne s'exilent pas.

Infatigable, le religieux se bat, depuis le début de la guerre, pour éviter l'exil des chrétiens menacés par Daech et pérenniser une église bimillénaire.

« Si vous nous aimez, aidez-nous à rester chez nous, en Syrie, terre des premiers chrétiens. » Mercredi soir, dans la cathédrale de Rennes, Jean-Clément Jeanbart, 72 ans, archevêque d'Alep depuis vingt ans, lance un vibrant appel à la solidarité de la France qu'il « chérit ».

Descendant d'une famille de commerçants français établis à Alep au XVIIIe siècle, il a été élevé par les pères blancs. Le religieux arabe, syrien au cœur « resté français », a longtemps cru à cette France porteuse des valeurs « évangéliques » de liberté, d'égalité et de fraternité.

Mais cette France chérie et plus largement l'Occident « insouciant » déçoivent Mgr Jeanbart. À ses yeux, le régime de Bachar al Assad, malgré les crimes qui lui sont reprochés, reste « le moindre mal ». Pour lui, l'Europe n'a pas pris conscience suffisamment du drame que représente « cette invasion islamiste barbare, sauvage, qui déporte des populations en masse, qui détruit une civilisation chrétienne deux fois millénaire ». Une invasion « pire que les exactions, mongole puis ottomane, du passé ».

C'est pourquoi ce soir-là, la voix de Mgr Jeanbart résonne comme le tocsin dans la nuit rennaise. Comment ne pas alors être saisi par cette voix tragique d'Orient ? Comment ne pas être bouleversé par ce témoin qui est prêt à mourir pour « pérenniser le message du Christ, sur cette terre irriguée par le sang de millions de martyrs » ?

Jean-Clément Jeanbart n'est pourtant pas un adepte du sacrifice. Juste avant la guerre, il y a cinq ans, il voulait « tout en restant l'évêque que j'étais depuis quinze ans, prendre un peu de repos. Mais quand j'ai vu toute la misère provoquée par la guerre, je me suis dit : tu n'as pas le droit, repars au combat. »

La guerre, qu'il avait déjà connue au Liban, ainsi, le rattrapait. « J'ai vécu dix-huit ans à Beyrouth, après mon doctorat de théologie obtenu à Rome. J'ai dirigé le grand séminaire, sous les bombes. Quand la paix est revenue, j'étais heureux d'en profiter. Mais j'ai été nommé archevêque d'Alep. »

En 1995, Mgr Jeanbart s'est donc retrouvé à la tête d'une des treize églises chrétiennes que compte la seconde ville de Syrie (1,5 millions d'habitants). Une ville agréable à vivre, naguère carrefour des échanges entre l'Occident et l'Orient, dont témoignait un riche et cosmopolite patrimoine.

Aujourd'hui partagée entre les forces gouvernementales et « les rebelles », Alep est une cité martyrisée par les obus, et que l'on fuit. Une grande partie du souk a été démolie. Six des douze églises de rite grec melkite catholique (reconnues par Rome) de Mgr Jeanbart ont été dévastées, tout comme la cathédrale. On manque d'eau et d'électricité.

« La guerre ne nous détruira pas »

Les chrétiens, estimés avant la guerre à 150 000, sont tentés par l'exil. La moitié serait partie selon des sources. Mgr Jeanbart veut retenir les candidats au départ. Pour sauver la présence chrétienne.

En avril dernier, il a lancé un mouvement : « Bâtir pour rester ». Lors d'une tournée de conférences, l'archevêque, qui parle cinq langues, a décroché des fonds afin de créer des écoles (bâtiment, santé) pour les jeunes. « Nous avons aussi aménagé une clinique de jour, réparé des ateliers, prêté de l'argent sans intérêt à long terme pour trois projets portés par des jeunes. » Mgr Jeanbart est formel : « La guerre ne nous détruira pas. »

L'archevêque d'Alep peut compter sur le soutien de plusieurs associations dont Ouest-France Solidarité, qui lui a remis, mercredi dernier, un chèque de 15 600 €.

Lui-même reste debout au milieu des tourments. Malgré les risques. Mais il compte sur « le Seigneur et la Providence » pour l'épargner. « J'ai déjà été victime d'une attaque à main armée par une bande de salafistes qui ont tiré une vingtaine de balles sur ma voiture. Je n'ai dû mon salut qu'à une patrouille syrienne qui passait par là. »

Son archevêché démoli par les obus, Mgr Jeanbart s'est réfugié dans une chambre d'un couvent franciscain. « Cela m'a permis de renouer avec l'humilité de la vie religieuse », sourit-il, philosophe. À son retour d'Europe, il devait retrouver une maison et les deux prêtres qui l'assistent. Et une vie, qui, chaque jour, démarre vers 6 h du matin. Après sa messe de 8 h, Mgr Jeanbart enchaîne une série d'activités pour soulager la vie quotidienne des fidèles. Quitte à intervenir auprès des officiels.

Pas de tout repos. « Je travaille comme je respire », sourit l'archevêque. Infatigable.

La Turquie apporte de l'aide aux réfugiés

Des camions et des ambulances venant de Turquie sont entrés hier en Syrie pour apporter de la nourriture et de l'aide aux populations qui fuient Alep et ses combats.

Ces derniers jours, les forces syriennes appuyées par l'aviation russe ont intensifié leurs frappes contre les rebelles qui tiennent plusieurs quartiers de la ville où vivent toujours environ 350 000 personnes.

L'intervention russe profite au camp du président Bachar al Assad. « La Turquie est menacée », s'est inquiété hier le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le pays accueille déjà plus de 2,5 millions de réfugiés syriens.



JTK

EMIRATS ARABES UNIS - Institution d’un Ministère pour le bonheur et la tolérance




Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 10 février 2016 14:01:27 UTC+
 ASIE/EMIRATS ARABES UNIS - Institution d'un Ministère pour le bonheur et la tolérance
Aux EAU, vivent environ 900.000 catholiques, la communauté étant constituée de travailleurs immigrés proven ant en grande partie d'autres pays d'Asie, à commencer par les Philippines et l'Inde.
 
Abu Dhabi (Agence Fides) – Les gouvernants des Emirats arabes unis ont décidé de créer un Ministère du bonheur et de la tolérance. La nouvelle institution naît dans le cadre de la plus ample réorganisation du gouvernement réalisée depuis la constitution des EAU, voici 44 ans. L'institution de ce nouveau Ministère a eu lieu par Décret royal signé par Mohammed bin Rashid al-Maktum, gouverneur de Dubaï et Premier Ministre.
« Il s'agit du début d'un nouveau voyage vers de nouvelles acquisitions au profit du peuple. Nous demandons à Dieu de nous aider à le servir et à nous prendre soin de lui » a écrit le Premier Ministre dans un message diffusé au travers de son compte Twitter. La mission du nouveau Ministère – indiquent des sources consultées par Fides – consiste dans l'harmonisation des programmes gouvernementaux en conservant comme objectif la poursuite du bonheur de la part de la population. Dans ce but – a ajouté le Premier Ministre, Mohammed bin Rashid al-Maktum, dans un certain nombre de déclarations diffusées par les réseaux sociaux – le nouveau Ministère aura également pour mission « d'affirmer la tolérance comme l'une des valeurs fondamentales de la société des Emirats arabes unis ».
Le 12 juin dernier, une église catholique dédiée à Saint Paul avait été inaugurée à Mussaffah, faubourg d'Abu Dhabi, en présence de S.Em. le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat de Sa Sainteté. La veille, le Ministre de la culture, Nahyan bin Mubarak, avait, lui aussi, pris part aux cérémonies inaugurales. Dans son discours, il avait décrit l'ouverture de la nouvelle église comme un signe de la « tolérance religieuse » des responsables nationaux. A cette occasion, le Cardinal Parolin avait remarqué combien la consécration et la dédicace d'une nouvelle église représente également « un signe de vitalité » de la communauté ecclésiale locale. Le Vicaire apostolique pour l'Arabie du Sud, S.Exc. Mgr Paul Hinder, OFM, avait, quant à lui, exprimé sa gratitude « pour la stabilité et la paix dont nous jouissons dans ce pays ». Aux EAU, vivent environ 900.000 catholiques, la communauté étant constituée de travailleurs immigrés proven ant en grande partie d'autres pays d'Asie, à commencer par les Philippines et l'Inde. (GV) (Agence Fides 10/02/2016) 



mardi 9 février 2016

Chrétiens d'Orient -ACTUALITÉS



Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 9 février 2016 12:05:00 UTC

Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS
Le Courrier de Russie
La communauté chrétienne du pays était une des plus importantes du Proche-Orient, elle représentait jusqu'à 19 % de la population globale – mais ...
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L'Orient-Le Jour
Le message de la Belgique c'est : Chez nous, on ne se laisse pas faire », martèle le bourgmestre (maire) de Bruges, interrogé par « L'Orient-Le Jour » ...
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L'Orient-Le
Mgr Raï a par ailleurs participé, vendredi et samedi, à la 5e réunion annuelle de la Rencontre des chrétiens d'Orient tenue à l'archevêché chaldéen, ...
   
 



Fwd: Alerte Google - Récapitulatif quotidien



Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 9 février 2016 12:05:00 UTC+2
Objet: Alerte Google - Récapitulatif quotidien

patriarche maronite ACTUALITÉS
Le patriarche maronite joue un rôle déterminant dans la vie de la nation. Il intervient pour apaiser les conflits de caractère temporel lorsqu'on le lui ...
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Le patriarche maronite Bechara Raï a toujours invité les responsables à se mettre d'accord, à maintenir le dialogue et travailler pour le bien et le futur ...
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i24news
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a par ailleurs appelé dimanche les responsables politiques qui entravent l'élection d'un président de la ...
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Le Courrier de Russie
La communauté chrétienne du pays était une des plus importantes du Proche-Orient, elle représentait jusqu'à 19 % de la population globale – mais ...
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Le message de la Belgique c'est : Chez nous, on ne se laisse pas faire », martèle le bourgmestre (maire) de Bruges, interrogé par « L'Orient-Le Jour » ...
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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 février 2016 14:10:53 UTC+2

ASIE/TURQUIE - Inventaire des édifices construits par les minorités religieuses de la part de la Fondation Hrant Dink   Ankara (Agence Fides) - La Fondation Hrant Dink – créée pour sauvegarder la mémoire et les idéaux du journaliste et écrivain turc d'origine arménienne assassiné en janvier 2007 – a réalisé un inventaire des édifices construits en Anatolie par les membres et les groupes appartenant aux communautés grecques, arméniennes, syriaques et juives (synagogues, monastères, écoles, hôpitaux et cimetières) qui représentent une partie considérable du patrimoine culturel anatolien en grande partie échu entre les mains de propriétaires – publics ou privés – n'ayant aucun lien avec les communautés qui en financèrent ou en réalisèrent la construction. L'inventaire – indique Agos, revue bilingue publiée en turc et en arménien – a été rendu possible grâce à un méticuleux travail de recherche d'une durée de deux ans et demi. Il fournit des informations utiles sur environ 10.000 édifices, initialement propriété de membres ou d'institutions appartenant aux groupes minoritaires.
Le 28 avril dernier (voir Fides 28/014/2015), avait eu un vaste écho médiatique l'initiative du Catholicos de la Grande Maison de Cilicie de l'Eglise apostolique arménienne, Aram I, ayant consisté à présenter un recours devant la Cour constitutionnelle de Turquie visant à obtenir la restitution des résidences et des propriétés ayant appartenu au Catholicossat dans la ville de Sis, antique capitale du Royaume arménien de Cilicie, correspondant à l'actuelle ville turque de Kozan. (GV) (Agence Fides 09/02/2016)

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 9 février 2016 14:10:53 UTC
ASIE/IRAQ - Boycott de la Conférence sur la coexistence pacifique et réaction du Patriarche d'Antioche des Chaldéens   Bagdad (Agence Fides) – Les représentants chrétiens invités à participer à la Conférence sur la sauvegarde de la coexistence pacifique, qui s'est tenue le 7 février au Parlement irakien, ont décidé de déserter la manifestation pour signifier leur propre distance par rapport à des occasions dans lesquelles les appels à la coexistence et à la concorde entre les différentes identités ethniques et religieuses se transforment en de simples formules rhétoriques, sans que soient en rien remises en cause les discriminations dont souffrent les groupes minoritaires. Outre les communautés chrétiennes, la conférence a également été boycottée par d'autres minorités religieuses comme les yézidis et les mandéens. « A quoi sert de se spécialiser dans la participation à des rencontres comme celle-ci et de répéter les formules qui forment le titre des conférences si, par la suite, ne sont mises en place ni initiatives ni changements au plan concret ? » a déclaré aux moyens de communication locaux le Patriarche d'Antioche des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako. La conférence était organisée sous le patronage de la Présidence du Parlement et du Conseil sunnite pour les dotations religieuses (WAQF) et vu la participation d'hommes politiques, de représentants diplomatiques et de ministres du gouvernement irakien.
Au cours des jours derniers, le Patriarche d'Antioche des Chaldéens avait adressé un appel éploré aux autorités gouvernementales et aux responsables, politiques et religieux, afin de dénoncer les discriminations juridiques persistantes et les abus à caractère sectaire subis par les chrétiens. « Nous avons rencontré – écrivait le Patriarche dans son appel, parvenu à l'Agence Fides – des officiels du gouvernement et nous avons rendu visite à quelques autorités religieuses islamiques pour parler de ce que nous avons en commun, en ce qui concerne nos fois et la vie que nous partageons sur cette terre. Au cours de ces rencontres, nous avons promis d'être loyaux à l'Irak, qui est notre patrie, et de ne pas rechercher de vengeances mais plutôt de vouloir vivre en paix avec tous les irakiens. Malheureusement, aucune de leurs promesses n'est devenue réalité ». (GV) (Agence Fides 09/02/2016)

lundi 8 février 2016

Nouvel appel du Pape pour la paix et la réconciliation en Syrie



Expéditeur: Vatican Information Service - Français <visnews_fr@mlists.vatican.va>
Date: 8 février 2016 16:00:43 UTC+2

Nouvel appel du Pape pour la paix et la réconciliation en Syrie

Cité du Vatican, 7 février 2016 (VIS). Au terme de l'angélus, le Pape a de nouveau fait part de sa préoccupation pour le sort dramatique des populations civiles touchées par les violents combats en Syrie et contraintes de tout abandonner pour fuir les horreurs de la guerre: "Je souhaite que, dans une généreuse solidarité, l'aide nécessaire soit apportée pour assurer leur survie et leur dignité, et je lance un appel à la communauté internationale afin qu'elle ne s'épargne aucun effort pour amener de toute urgence les parties en cause à la table des négociations. Seule, une solution politique du conflit sera capable de garantir un avenir de réconciliation et de paix à ce bien aimé pays martyrisé pour lequel je vous invite à beaucoup prier''. Après avoir récité avec les fidèles présents place St.Pierre un Je vous salue Marie pour la Syrie, le Saint-Père a rappelé qu'aujourd'hui en Italie, on célébre la Journée pour la vie (La miséricorde fait fleurir la vie): "Je m'unis aux évêques italiens pour souhaiter des différents acteurs institutionnels, éducatifs et sociaux, un engagement renouvelé en faveur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle. Notre société doit être aidée pour guérir de tous les attentats à la vie, en osant un changement intérieur qui se manifeste aussi à travers les ?uvres de miséricorde''.

Demain, a-t-il ajouté, "aura lieu la Journée de prière et de réflexion contre la traite des personnes, qui donne à tous l'opportunité d'aider les nouveaux esclaves d'aujourd'hui à rompre les lourdes chaînes de l'exploitation pour se réapproprier leur liberté et leur dignité. Je pense, en particulier, aux nombreuses femmes et aux enfants, à tous ces hommes... Il nous faut faire tous les efforts possibles pour juguler ce crime et cette honte intolérable''. De même, demain lundi en Extrême Orient et dans différentes parties du monde, des millions d'hommes et de femmes célèbrent le nouvel an lunaire et le Pape a souhaité à tous l'expérience de ''la sérénité et de la paix au sein de leurs familles, qui sont le premier lieu où se vivent et se transmettent les valeurs de l'amour et de la fraternité, la coexistence et l'échange, l'attention et le soin des autres. Que cette nouvelle année apporte les fruits de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité''. Enfin, le Pape a salué la communauté sacerdotale du Collège mexicain de Rome qu'il a remerciée de ses prières pour accompagner son prochain voyage apostolique au Mexique ''et aussi la rencontre que j'aurai à La Havane avec mon bien aimé frère Cyrille'', a-t-il conclu

Le cardinal Turkson en Iran pour une conférence sur la paix et la justice - La Croix

Le cardinal Turkson en Iran pour une conférence sur la paix et la justice - La Croix

Une dizaine de jours après la visite à Rome du président iranien Hassan Rohani, le cardinal Peter Turkson a participé, samedi 6 février, à Qom, en Iran (sud-ouest de Téhéran), à une conférence sur le rôle des religions dans la construction de la paix et de la justice dans le monde.

Dans l'une des villes saintes de l'islam chiite, où se trouve une université de référence, le président du Conseil pontifical Justice et Paix a délivré une réflexion intitulée : « La gloire de Dieu est la paix et la justice sur la terre », à une assemblée composée notamment de professeurs et d'étudiants.

Au nom du pape

Précisant qu'il s'exprimait au nom du pape François, dont il a rappelé la récente rencontre « historique » avec le président iranien, le cardinal Turkson a estimé que « puisque la majorité des habitants de notre planète sont croyants, cela devrait donc pousser les religions à dialoguer entre elles pour construire des réseaux de respect et de fraternité, en défendant les pauvres et en protégeant la nature ».

Le cardinal Turkson a précisé que la préoccupation de l'Église catholique est de s'adresser à « tous les hommes de bonne volonté », selon l'expression de l'Évangile de Luc au sujet de la naissance de Jésus. Il a rappelé la filiation abrahamique des trois grandes religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l'islam, qui ont pour corollaire une certaine anthropologie commune de la vocation et de la destinée humaines.

Le cardinal Turkson a souligné que la notion biblique de la justice, et donc de « l'homme juste », est toujours associée à une dimension relationnelle, au respect du prochain, même s'il est différent. « La Bible n'offre pas d'autre moyen à la croissance de la famille humaine que la fraternité », et toute agression, tout meurtre, est donc un « fratricide ».

Il a nommé cinq piliers de la paix et de la justice : « La dignité humaine, la justice, l'unité et la fraternité de la famille humaine, le bien commun, et la destination universelle des biens de la terre ».

Engagement commun pour la « maison commune »

Le cardinal ghanéen a salué la prise de conscience de l'importance de la « sauvegarde de la maison commune », prise en compte dans l'encyclique Laudato Si'publiée en juin par le pape François, mais aussi dans la « Déclaration islamique sur le changement climatique », parue l'été dernier. Il a salué la démarche positive qu'elle représente pour l'ensemble des pays musulmans, aussi bien pour les pays producteurs de pétrole, appelés à s'interroger sur leur modèle de développement, que pour ceux qui, comme le Bangladesh, sont les premières victimes du réchauffement climatique.

Le cardinal Turkson a rappelé que « l'usage prudent des technologies, l'organisation du travail, la distribution du capital et de la dette, les stratégies d'investissement, la gestion responsable des migrations humaines et le respect des souverainetés nationales » devaient être au service de la « destination universelle des biens », et non pas créer des frustrations et des rivalités.

Il a donc appelé de ses vœux une prise de conscience, de la part des musulmans et des chrétiens, de leur responsabilité partagée dans le soin de la « maison commune », « dans la richesse de nos différences, de notre morale commune et de nos principes spirituels ».

Avec Radio Vatican



JTK


Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 8 février 2016 13:56:01 UTC+

AFRIQUE/EGYPTE - Disparition d'une jeune copte de 18 ans et manifestations contre la plaie des enlèvements ciblés visant les chrétiens
Minya (Agence Fides) – Plus de 150 chrétiens coptes ont participé à un sit-in organisé hier soir, 7 février, devant le siège de l'administration provincial de Minya, afin de sensibiliser les autorités et lkkes forces de police au cas d'une jeune copte de 18 ans, disparue depuis quelques jours. Les membres de la famille de la jeune fille, résidant dans la ville de Samalot, sont convaincus qu'elle a été enlevée. La jeune fille avait depuis peu obtenu un équivalent de baccalauréat technique et il n'existe aucune raison pour penser à un éloignement volontaire de sa part.
Les enlèvements ciblés de chrétiens continuent à représenter une plaie pour la communauté copte dans de nombreuses zones d'Egypte. Déjà, différents appels ont été adressés par des organisations chrétiennes aux autorités égyptiennes, y compris au Président Abdel Fattah al-Sisi, afin que soient prises des mesures adéquates pour lutter contre ce phénomène (voir Fides 08/07/2014). Il s'agit habituellement d'enlèvements éclair suivis de demandes de rançons calibrées sur les possibilités économiques des familles des personnes enlevées. Mais, dans différents cas, les enlèvements se sont conclus par la mort des otages. (GV) (Agence Fides 08/02/2016