Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a par ailleurs appelé dimanche les responsables politiques qui entravent l'élection d'un président de la République libanaise à cesser de le faire afin de permettre au scrutin de se dérouler.
"Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, selon les médias libanais
http://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/102127-160208-liban-tentative-d-une-35eme-seance-parlementaire-destinee-a-elire-le-president8/2/2016
Liban: tentative d'une 35ème séance parlementaire destinée à élire le président
La 35ème séance parlementaire destinée à élire le président du Liban, dont le siège est vacant depuis la fin du mandat de Michel Sleiman en mai 2014, a lieu le 8 février 2016, selon les médias libanais.
Parmi les candidats à la présidence, Henri Hélou est soutenu par Walid Joumblatt, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Sleiman Frangié est soutenu officieusement par le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, et le président de la Chambre, Nabih Berry tandis que Michel Aoun est pour sa part soutenu par le Hezbollah et le chef des Forces Libanaises, Samir Geagea.
En outre, M. Joumblatt a évoqué dimanche l'élection présidentielle avec un humour acerbe, en évoquant le député maronite de Baalbeck, Emile Rahmé, considéré comme un pro-syiens et fidèle à ses alliés, qu'ils soient syriens ou ceux parmi les dirigeants libanais qui s'affichent comme les hommes clés de l'Etat Syrien au Liban.
"Est-ce Henri Hélou, Sleiman Frangié ou Michel Aoun ? Ce pourrait être Emile Rahmé", s'est amusé Walid Joumblatt sur son compte Twiiter, qui avait déjà écrit mercredi sur son compte que "le prochain président arrivera sur un tapis persan", faisant allusion à un futur chef de l'État libanais soutenu par l'Iran.
Samedi, le Hezbollah a annoncé qu'il ne se rendrait pas à la prochaine séance électorale, malgré que le chef du parti chiite terroriste ait renouvelé fin janvier son soutien à l'élection de son allié chrétien Michel Aoun à la présidence libanaise.
"Nous maintenons notre engagement auprès du général Aoun tant qu'il reste candidat; cet engagement est basé sur la confiance mutuelle", avait affirmé M. Nasrallah dans un discours télévisé diffusé sur la chaîne Al-Manar et consacré à la question de la présidentielle.
PATRICK BAZ (AFP)
"Des partisans de Michel Aoun, chef du Courant patriotique libre (CPL) et candidat à la présidence, manifestent pour réclamer l'élection du président de la République au suffrage universel direct, le 4 septembre à Beyrouth"
Il avait toutefois souligné qu'il ne pouvait pas "obliger" ses autres alliés à voter pour M. Aoun, 82 ans, alors que dans son propre camp, un deuxième dirigeant chrétien, Sleimane Frangié, est également candidat à la magistrature suprême.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a par ailleurs appelé dimanche les responsables politiques qui entravent l'élection d'un président de la République libanaise à cesser de le faire afin de permettre au scrutin de se dérouler.
"Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, selon les médias libanais.
Depuis la fin du mandat de l'ancien président Michel Sleiman le 25 mai 2014, le Liban connaît la plus longue vacance présidentielle de son histoire. Le pays du Cèdre, affaibli par la crise des ordures et la crise politique de l'été, se cherche désespérément un président de la République.
Jusqu'à présent, les 34 séances parlementaires ont toutes échoué faute de quorum nécessaire et d'accord entre les différentes factions politiques du pays.
Depuis mai 2014, la question du futur président libanais, qui par tradition doit être chrétien maronite, fait l'objet d'un bras de fer entre le camp du Hezbollah appuyé par Téhéran et Damas d'une part et la coalition dite du 14-Mars soutenue par Washington et Ryad.
(Avec l'AFP)
JTK
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