Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

dimanche 19 juin 2011

Le TSL, premier test pour le nouveau gouvernement


19/06/2011 OLJ
Tous les yeux seront rivés sur la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement. Jusqu'à présent, M. Mikati a gardé le flou sur la question./
Tous les yeux seront rivés sur la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement. Jusqu'à présent, M. Mikati a gardé le flou sur la question./ AFP
Analyse
La première épreuve que le nouveau Premier ministre du Liban, Nagib Mikati, devra surmonter est le tribunal de l'ONU qui pourrait mettre en cause des membres du Hezbollah, désormais majoritaire au gouvernement avec ses alliés.
"Il s'agira du premier test: on saura si le Liban entrera en confrontation avec la communauté internationale ou pas", affirme Khattar abou Diab, professeur de relations internationales à l'Université Paris-Sud.
Paris, Washington et l'ONU s'inquiètent déjà de la possibilité que le nouveau gouvernement, formé lundi dernier et dominé pour la première fois par le camp du puissant parti, ne cesse toute coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), en charge de l'enquête sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri.
"Ce gouvernement ne va pas coopérer avec le TSL", estime Paul Salem, directeur du centre Carnegie pour le Moyen-Orient. Selon lui, le défi pour le nouveau Premier ministre, qui se présente comme "indépendant", libre des pressions du Hezbollah, est d'"éviter le conflit" sur cette question.
Le TSL est à l'origine de la crise qui a fait tomber en janvier le gouvernement d'union du pro-occidental Saad Hariri -fils de Rafic- après la démission des ministres du camp du Hezbollah.
Le parti chiite, qui s'attend à être pointé du doigt, a tenté, en vain, de faire pression sur M. Hariri pour qu'il désavoue le tribunal, et devrait faire de même avec son successeur.
"M. Mikati va tenter de manoeuvrer", dit M. Salem.
Mais vu le poids politique du Hezbollah, de plus en plus prépondérant et qui vient s'ajouter à son puissant arsenal, les analystes doutent que M. Mikati puisse entrer en conflit avec le parti chiite.
"Même s'il comprend des personnes qui se présentent comme modérées, en pratique, c'est un gouvernement formé sous la pression du Hezbollah", souligne Imad Salamé, professeur de sciences politiques à la Lebanese American University. "C'est un gouvernement qui va faire face au TSL".
Les États-Unis, la France et l'ONU ont immédiatement rappelé au nouveau gouvernement ses "engagements internationaux", notamment concernant le financement du TSL, auquel Beyrouth participe à hauteur de 49%.
Tous les yeux seront rivés sur la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement. Jusqu'à présent, M. Mikati a gardé le flou sur la question.
"La vraie bataille va se jouer lors de la rédaction de la politique générale, c'est là où on verra comment le Hezbollah et ses alliés vont mentionner le sujet", affirme Nadim Shehadé, expert sur le Liban à Chatham House, basé à Londres.
Une éventuelle accusation du Hezbollah chiite dans l'assassinat du dirigeant sunnite fait craindre en effet une flambée de violences confessionnelles à l'image des heurts en 2008.
"Nous nous dirigeons déjà vers une grave crise avec l'approche de l'acte d'accusation" du TSL, prévu cette année, selon M. Shehadé. "S'il s'avère que le Hezbollah est mêlé à l'assassinat, c'est très dangereux".
Pour le moment, le parti chiite qui, pendant des mois a mené une "campagne préventive" pour discréditer le tribunal, semble muet depuis la formation du gouvernement.
Selon des analystes, le parti est "mal à l'aise" en raison des troubles sans précédent dans la Syrie voisine, ancienne puissance de tutelle au Liban et son allié principal aux côtés de l'Iran.
Des analystes rappellent que lorsque le Hezbollah a fait tomber le gouvernement Hariri, la Syrie n'était pas encore concernée par les révoltes arabes.
"Avec l'affaibilissement du régime syrien, ils (le Hezbollah) sont obligés de se prendre en charge", indique M. Salem.
Mais pour un parti dont le principal souci est son arsenal et qui se retrouve pour la première fois en charge des affaires du pays avec ses alliés, "être sur le devant de la scène n'est pas une chose qu'il affectionne", dit-il.
"Ils préfèrent garder profil bas".

http://m.lorientlejour.com/category/Liban/article/708778/Le_TSL%2C_premier_test_pour_le_nouveau_gouvernement.html

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