L'Église maronite invite les Libanais à redécouvrir le pacte de 1943
05/07/2012-LOJ
Une partie des évêques maronites réunis hier comme chaque premier mercredi du mois autour du patriarche Raï et en présence du cardinal Sfeir.
Les évêques maronites inquiets du « recul de la confiance entre Libanais et des doutes sur les capacités de l'État ».
L'Assemblée des évêques maronites s'est dit étonnée hier de l'ampleur de « la crise qui affecte le Liban et de la paralysie qu'elle entraîne », ainsi que du « grave recul de la confiance entre Libanais et des doutes sur les capacités de l'État à protéger la société ».
À l'occasion de sa réunion mensuelle, sous la présidence du patriarche Béchara Raï et en présence du cardinal Nasrallah Sfeir, l'Assemblée des évêques a publié un communiqué dans lequel elle propose aux Libanais de se souvenir du pacte national qu'ils ont conclu entre eux en 1943, « comme base et fondement de l'unité du Liban et de ses rapports avec le reste des États ».
« Ce pacte, a rappelé l'Assemblée, résume les choses en disant "non" à l'Orient et "non" à l'Occident, une formule qui équivaut à dire "oui" à la vie commune et "non" à l'ingérence externe, ou à toute hypothèque envers un camp ou un axe. »
« Les Libanais, qui se sont engagés devant Dieu et l'histoire à préserver l'unité du Liban et sa neutralité positive comme expression de sa vocation historique, et à établir les meilleures relations avec les États tiers, arabes ou autres, sont invités aujourd'hui à s'attacher à ce pacte et à agir en conséquence », ajoute le communiqué.
Le dialogue
Par ailleurs, l'Assemblée des évêques a estimé que « la table de dialogue national est une nécessité urgente en ce moment, dont il faut attendre le renforcement de la confiance mutuelle entre Libanais, ainsi qu'une entente franche et véritable sur tous les points de divergence et les manifestations d'anarchie ».
« Partant, l'Assemblée condamne les enlèvements, les agressions sous toutes les formes, la coupure des routes, les accrochages armés dans les régions, la perméabilité des frontières, le recours à des moyens illégaux pour défendre des droits, souligne le communiqué. Tout en appréciant à sa juste valeur les sacrifices consentis par l'État, l'armée et les forces de sécurité dans le maintien de l'ordre, l'Assemblée souhaite que ces efforts soient redoublés, que les Libanais y coopèrent pour le retour à la normale. »
Les institutions de contrôle
Au regard de la question des journaliers de l'EDL et des scissions qu'elle a produites au niveau des appareils législatif et exécutif, l'Assemblée considère que « tout en défendant les droits de tous, il est nécessaire de renforcer les organismes de contrôle, afin de leur permettre de jouer leur rôle dans la sélection des fonctionnaires, selon les critères de compétence, d'équilibre et de besoins, de manière à concilier les intérêts des particuliers et celui du Trésor, sans improvisation ni arbitraire ».
De même, l'Assemblée des évêques insiste « pour que les règles constitutionnelles soient respectées et qu'à aucun moment les règles du pacte de vie commune et les impératifs de la participation au pouvoir et à la vie administrative ne soient lésés ».
L'école privée
Par ailleurs, l'Assemblée des évêques s'est arrêtée sur les difficultés et défis auxquels est confrontée l'école privée. Elle a donc mis en garde contre « l'effet rétroactif qu'on veut accorder aux majorations des salaires, de façon arbitraire et irréfléchie, sans consulter les institutions concernées, ce qui va se répercuter négativement sur la communauté éducative et les parents et va menacer à terme la continuité même des établissements scolaires, et par conséquent des enseignants ».
L'Assemblée demande donc « le respect par l'État de ses engagements à l'égard des écoles gratuites et des parents qui ont exercé leur droit de choisir l'école appropriée pour leurs enfants ».
En outre, l'Assemblée s'est élevée contre « l'applicatif discriminatoire de la loi 210 exemptant des taxes et impôts les biens wakfs, ainsi que le report injustifié du projet d'amendement de cette loi ou de ses modalités d'application ».
Enfin, le collège épiscopal a salué l'annonce du programme détaillé de la visite officielle et ecclésiale que doit effectuer le pape au Liban (14-16 septembre), invitant les fidèles à s'y associer massivement et à la préparer dans la prière.
JTK = Envoyé de mon iPad.
Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
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