Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 14 octobre 2013

Raï en colère : Le Machrek est en train d’être vidé de sa civilisation islamo-chrétienne | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/837289/rai-en-colere-le-machrek-est-en-train-detre-vide-de-sa-civilisation-islamo-chretienne.html
Raï en colère : Le Machrek est en train d'être vidé de sa civilisation islamo-chrétienne


Le patriarche maronite Béchara Raï a reçu hier une délégation de 11 représentants européens chrétiens et musulmans, arrivés en Jordanie puis au Liban pour y visiter des familles réfugiées de Syrie, et leur apporter soutien et espoir. La délégation est conduite par l'évêque de Troyes, Marc Stinger. Elle est accompagnée par Mgr Mounir Khaïrallah, évêque de Batroun, et le père Simon Faddoul, président de Caritas-Liban. Le Machrek est en train d'être sciemment vidé de ses chrétiens, a affirmé le chef de l'Église maronite devant ses visiteurs.
Les onze associations à l'origine de ce projet sont Pax Christi France, Justice et Paix, l'Œuvre d'Orient, le Défap-service protestant de la mission, la Conférence des religieux et religieuses de France, le CCFD-Terre solidaire, le Secours catholique-Caritas France, le Secours islamique France, l'Action chrétienne en Orient, l'ordre de Malte France, et Chrétiens de la Méditerranée. Elles ont été rejointes par le BICE et par Mohammad Moussaoui (président d'honneur du Conseil français du culte musulman) qui ont souhaité s'associer à cet appel.

(Lire aussi: Élias Moukheiber : « Ça suffit de faire passer Assad pour l'ange gardien des chrétiens »)

Avant leur départ de France, les membres de la délégation avaient publié un appel dans lequel ils affirmaient : « Devant le chaos, la destruction, l'inhumanité qui touchent tous les citoyens syriens, de toutes confessions, dans tout le pays, des organisations religieuses françaises et des organisations de solidarité internationale s'associent pour porter au peuple syrien un message de solidarité et d'espérance. »
« Il est aussi prévu, indiquait le message, de rencontrer les autorités religieuses de ces deux pays qui accueillent chaque jour de plus en plus de réfugiés syriens victimes de l'inhumanité du conflit. C'est également, pour les organisations participantes, la volonté de témoigner au plus grand nombre de la situation dramatique vécue par ce peuple et d'interpeller l'ensemble des responsables politiques. »

Raï fulmine contre l'Occident
S'adressant aux visiteurs, le patriarche a affirmé : « Notre souci aujourd'hui, à part l'aide humanitaire nécessaire, est que la guerre s'arrête en Syrie et que les réfugiés puissent rentrer chez eux. Avec l'approche de la saison d'hiver, nous sommes à la veille d'une catastrophe humanitaire. Plus d'un million et demi de déplacés sont sans abri décent, sans école, et certains d'entre eux sont même atteints de maladies. Aucun effort international ne doit être épargné, et cet Occident qui, jusqu'à peu, appelait à l'envoi d'armes en Syrie doit élever la voix et demander aujourd'hui que la paix y soit rétablie. Nous savons que quelques pays ont décidé d'accueillir sur leur sol 10 000 déplacés chacun. Nous protestons énergiquement contre une telle décision. On est en train de déraciner un peuple, de détruire une civilisation islamo-chrétienne bâtie en commun le long de treize à quatorze siècles de coexistence. Voilà en fait l'objectif hypocrite de cette guerre : vider le Machrek de sa civilisation et le maintenir en état de guerre permanente à des fins politiques et économiques. Nous accordons beaucoup d'importance à la coexistence avec nos compatriotes musulmans. Nous avons bâti en commun une civilisation précieuse à laquelle nous tenons. »

Pour mémoire

Un lobby « chrétiens d'Orient » met la pression sur la France et l'UE

Sako presse les chrétiens d'Orient de rester attachés à leur terre

Des chrétiens d'Orient dénoncent « une épuration religieuse »

Raï : « Le printemps arabe s'est transformé en massacres et destructions »


Envoyé de mon Ipad 

Mgr Stenger : « Les réfugiés syriens que nous avons rencontrés restent debout face à l’adversité » | La-Croix.com

Mgr Marc Stenger, le patriarche melkite Grégoire III Laham et Tareq Oubrou observent une minute de silence pour le peuple syrien.


Une délégation interreligieuse et humanitaire conduite par Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France est rentrée samedi 12 octobre d'un voyage de six jours en Jordanie et au Liban.

Composée de responsables religieux (l'imam de Bordeaux Tareq Oubrou, le P. Christophe Roucou, directeur du Service des relations avec l'islam à la Conférence des évêques de France) et de représentants d'associations (Secours catholique, Secours islamique, CCFD-Terre Solidaire, Œuvre d'Orient, Chrétiens de la Méditerranée, Action chrétienne en Orient…) elle souhaite alerter l'opinion française sur les besoins des réfugiés syriens qu'ils ont rencontrés.

Que retenez-vous de ce voyage de six jours auprès des réfugiés syriens, en Jordanie puis au Liban ?

Mgr Marc Stenger : Nous avons non seulement rencontré des réfugiés, mais aussi ceux qui les accueillent. Quand j'ai eu l'idée de cette visite, il s'agissait dans mon esprit d'aller au-devant des réfugiés syriens pour leur dire notre compassion. Mais j'ai découvert ici l'engagement de ceux qui, au quotidien, les accompagnent pour les aider à aborder leur difficile condition de déplacés. Au Liban, ce sont essentiellement des organisations chrétiennes et musulmanes qui assument cet accueil, sans recevoir beaucoup d'aide de l'État.

Quelle image vous a le plus marqué au fil de ces visites ?

Mgr M. S. : Des images marquantes, il m'en reste beaucoup. Dans la plaine de la Bekaa (vaste région rurale située dans l'est libanais, NDLR), nous avons rencontré des familles qui vivent dans des conditions extrêmement difficiles, plus que précaires. Dans ces campements de fortune, tous se demandent comment ils vont pouvoir traverser l'hiver. Malgré cette angoisse, ils gardent une grande dignité, ne se laissent pas abattre. Les réfugiés syriens que nous avons rencontrés restent debout face à l'adversité.

Pourquoi avoir fait le choix d'une délégation composée de membres à la fois chrétiens et musulmans ?

Mgr M. S. : Au fil du voyage, nous avons mesuré l'importance symbolique d'une délégation interreligieuse dans le contexte du Proche-Orient. À travers ce choix, nous avons voulu manifester que les religions sont faites pour s'unir au service de l'homme et de la paix. Mais c'est aussi un message que nous souhaitons transmettre dans notre pays. En France, on réduit trop souvent les religions à des facteurs de division et de conflit. C'est un visage de communion que nous voulons opposer à cette vision. Loin d'être protocolaire, notre démarche était aussi animée par la foi. Celle de croyants qui vont ensemble à la rencontre de ceux qui souffrent.

Quelle atmosphère avez-vous ressenti au Liban, où l'équilibre intercommunautaire était déjà fragile avant l'afflux de réfugiés syriens ?

Mgr M.S. : Le pays est assurément sous pression. Le Liban compte plus de 4 millions d'habitants, auxquels s'ajoutent désormais un million et demi de réfugiés syriens. Sans oublier les centaines de milliers de réfugiés palestiniens qui y vivent toujours. Ce nouvel afflux est difficile à porter pour un pays en crise. Cela n'empêche pas les Libanais de les accueillir spontanément. Beaucoup nous ont dit : quand l'homme souffre, nous devons être là. En même temps, ils sont très conscients que la situation peut déraper à chaque instant. Cette présence constitue un facteur de déséquilibre. Elle risque de faire basculer le pays dans la violence. Mais – nous en avons été témoins – lorsque des hommes et des femmes vont au nom de leurs valeurs humaines et spirituelles à la rencontre de leurs frères, il y a là un puissant correctif à toute tendance au dérapage et au déséquilibre.

Que peut changer cette visite dans la façon dont les organisations françaises se mobilisent pour les réfugiés syriens ?

Mgr M.S. : Il est évident qu'il doit y avoir une suite à cette expérience. Cela ne doit pas être une visite de plus, une petite lueur d'espoir que l'on allume et qui s'éteint aussitôt. Nous ne devons pas perdre le contact avec les associations mobilisées sur le terrain. Je leur répète : vous nous aidez à assumer notre propre responsabilité envers ceux qui souffrent. Il est essentiel que nos organisations continuent à épauler ceux qui accompagnent les réfugiés. Nous avons évoqué la possibilité de soutenir ensemble un projet concret pour manifester notre unité.

Il faut aussi que nous sachions rendre compte de ce que nous avons vécu à notre retour en France. Beaucoup ignorent l'étendue réelle de ce drame. Nous voulons témoigner auprès de la société civile ce qui se passe ici.

Comment voyez-vous l'avenir de la Syrie ?

Mgr M.S. : Il est clair qu'il n'y a pas de solution en dehors de la politique, et que nous avons quelque chose à dire à ceux qui nous gouvernent. Le peuple syrien a besoin d'être protégé, soutenu, aidé à retrouver ses marques. Aujourd'hui, toute solution qui n'intègre pas cette dimension n'est pas une bonne solution. Ce qui est en jeu, ce sont des hommes, des femmes, des enfants qui ont le droit à la justice, à la paix, et il faut les leur accorder. Nous devons réfléchir aux moyens qui conduisent ou non à cette fin.

C'est aussi à chacun de nous de se mobiliser pour les Syriens. Nous ne pouvons pas nous décharger sur les politiques, sur les organismes ; nous sommes tous responsables de l'avenir de ce peuple, et de tous les peuples victimes de la violence. Grâce à ce voyage, nous connaissons mieux le périmètre de notre responsabilité. C'est celui de l'humanité, de la défense de la dignité des personnes, de la justice. Aucun de nous n'a le droit de se dérober.

Recueilli par François-Xavier Maigre (à Beyrouth)


Envoyé de mon Ipad 

Il faut sauver les Chrétiens Orient


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samedi 12 octobre 2013

L'observatoire de la Christianophobie | Conseil de Paris : vœu d’élus sur les chrétiens d’Orient

Conseil de Paris : vœu d'élus sur les chrétiens d'Orient

Le 11 10 2013 avec

Lentement, mais sûrement, une prise de conscience semble se développer parmi les élus sur le sort des chrétiens d'Orient. C'est le résultat du constat de l'abominable situation qui est la leur, mais aussi des efforts d'information de votre blogue et de bien d'autres associations. Notre travail n'est donc pas vain, et nous rendons grâce pour cela. La dernière démarche à enregistrer avec satisfaction est celle d'élus parisiens. On regrettera, bien sûr, l'absence d'élus de gauche dans cette initiative, mais enfin sachons apprécier celle d'élus de droite du groupe UMP. La voici.

Séance du Conseil de Paris des 14 et 15 octobre 2013

Vœu

déposé par Jean-François LEGARET, Claude GOASGUEN, Vincent ROGER, et les élus du groupe UMPPA

Relatif à la situation des chrétiens d'Orient.

Vu l'article 2 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme qui stipule que « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation »,

Considérant la situation particulièrement vulnérable des minorités chrétiennes du Proche et du Moyen Orient qui vivent sous la pression constante et dangereuse des islamistes radicaux,

Considérant la liste non exhaustive des graves atteintes portées à l'encontre de leur liberté de culte: des églises brûlées en Égypte et des attentats commis au Pakistan, ainsi que des exécutions publiques en Syrie,

Considérant que les chrétiens d'Orient sont les victimes d'une terreur quotidienne,

Considérant  que cette épuration religieuse massive ne suscite pas de réactions suffisamment fermes de l'ensemble des pays occidentaux,

Considérant que la contagion de ces violences au Proche et au Moyen Orient doit être stoppée au plus vite,

Considérant que la France, pays des Droits de l'Homme, se rendrait complice de ces crimes à grande échelle si elle n'intervenait pas pour soutenir ces minorités en danger,

Considérant la pétition « les Chrétiens d'Orient en danger » lancée le 27 septembre 2013 par Patrick Karam, conseiller régional d'Île-de-France, et signée par des élus parisiens et régionaux, les représentants des Églises d'Orient, les organisations religieuses et les différentes associations de soutien aux Chrétiens d'Orient,

Considérant l'appel lancé dans cette pétition aux chefs d'États européens et notamment à la France de prendre en compte l'existence de la situation alarmante des populations chrétiennes en Orient afin d'agir pour les protéger et y faire respecter leurs droits,

Considérant la réponse du Ministre des affaires étrangères à la question d'actualité posée le 1er octobre 2013 à l'Assemblée Nationale par Claude Goasguen, Député-Maire du 16ème arrondissement, sur la situation des chrétiens d'Orient,

Considérant que le 7 octobre 2013 le Président de la République a exprimé sa préoccupation concernant le sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie, et la volonté de la France de se tenir à leurs côtés,

Jean-François LEGARET, Claude GOASGUEN, Vincent ROGER et  les élus du groupe UMPPA émettent le vœu que le Maire de Paris :

dénonce les persécutions des chrétiens d'Orient, et prenne l'initiative avec les représentants des organisations des chrétiens d'Orient d'un soutien matériel et financier.



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 11 octobre 2013

Les chrétiens, inspirés par Dieu, doivent avertir la société

Les chrétiens, inspirés par Dieu, doivent avertir la société


Les chrétiens doivent adresser à la société les « avertissements que Dieu (leur) inspire », a martelé le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, lors de la traditionnelle messe de rentrée des responsables politiques et des parlementaires, mardi dernier à la basilique Saint-Clotilde, à Paris. S'interrogeant sur une comparaison possible entre « notre société » et « Ninive, la grande ville païenne », le cardinal a rappelé que cette cité n'était pas restée sourde aux avertissements du prophète Jonas. « Si éloignée que notre société nous paraisse de la foi et de la Parole de Dieu, nous ne pouvons pas nous récuser en arguant du fait que les croyants et spécialement les chrétiens ne dominent pas la société et que nous ne serions pas écoutés, a-t-il souligné. À cette société, comme à Ninive, nous sommes invités à adresser les avertissements que Dieu nous inspire, respectant la liberté personnelle de chacun pour les accueillir ou pour les réfuter, pour les suivre ou pour s'en détourner. »

Jean Pierre Raffarin, Erwann Binet et Frigide Barjot

Étaient présentes dans la basilique de rentrée plusieurs dizaines de personnalités politiques, parmi lesquels l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, l'ex-président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, l'ancien ministre de la justice Michel Mercier. À gauche, le rapporteur à l'Assemblée de la loi sur le « mariage pour tous », Erwann Binet, ou le député des Yvelines Jean-Philippe Mallé assistaient également à la messe. Frigide Barjot s'était jointe à l'assistance.
L'ancien président de la Conférences des évêques de France a évoqué en particulier trois domaines « dans lesquels le travail législatif est gravement impliqué ». Premièrement, la mise en œuvre de la « solidarité nationale ». « Est-il possible de progresser dans ce domaine sans affronter les avantages catégoriels, sans reconnaître que la consommation ne peut pas être le seul levier du dynamisme économique et social ? », a-t-il interrogé, alors que le débat sur le travail le dimanche provoque la polémique depuis la mi-septembre.

Chrétiens d'Orient

Par ailleurs, l'archevêque de Paris a attiré l'attention de ses interlocuteurs sur « le sort réservé aux enfants dans notre société ». « Dans beaucoup des débats que nous avons connus au cours de l'année écoulée et qui reviendront dans les mois qui viennent, on dissimule à peine la tendance lourde qui consiste à considérer l'enfant exclusivement du point de vue des désirs de l'adulte qu'il est supposé satisfaire. (…) On va le revoir dans le débat sur l'ouverture de l'assistance médicale à la procréation. » Il a souligné l'importance de la « dignité de la personne humaine », y compris lors de la « gestion de la fin de la vie ».
Enfin le cardinal Vingt-Trois a évoqué le sort des chrétiens d'Orient, invitant la France à accueillir largement les réfugiés. Il a appelé à « une grande attention dans l'aide militaire et diplomatique que nous pourrions apporter à des groupes » qui ne permettraient pas aux chrétiens de ces pays de « rester paisiblement dans leur patrie ».

Marthe ou Marie ?

L'archevêque de Paris a mis en garde contre une lecture dualiste de « la petite scène familiale » mettant en scène Jésus, Marthe et Marie dans l'Évangile. « Le durcissement du contraste, jusqu'à l'incompatibilité entre les deux missions, n'est-il pas une tentation récurrente pour celles et ceux qui sont appelés à vivre leur mission de disciples dans les terrains nécessairement indécis et troublés de la vie publique?, a-t-il interrogé. (…) Seraient-ils de meilleurs chrétiens s'ils abandonnaient la responsabilité de la gestion du monde à ceux qui ignorent tout de Dieu ou qui lui refusent de prendre en considération sa sagesse ? » Il a engagé ses auditeurs à « assumer les contraintes de l'existence humaine », tout en restant fidèle à la parole de Dieu.

De ce fait, a-t-il poursuivi, les élus ne doivent pas céder à la tentation de cette séparation pour comprendre « la place des croyances et des religions dans la société ». « Pour un certain nombre de nos contemporains, elles sont considérées comme des instances chargées de rappeler des principes moraux, a-t-il jugé. Au nom de la laïcité, on accepte qu'elles se fassent entendre, mais sans aller jusqu'à prendre en compte leurs observations. (…) Comme si la seule référence morale était de se modeler sur les comportements existants, y compris avec leurs contradictions, et de les rendre licites par la loi. » (La Croix)


Envoyé de mon Ipad 

Abbas Ibrahim à Bkerké

Abbas Ibrahim à Bkerké



Le patriarche maronite Béchara Raï a reçu hier à Bkerké le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, avec lequel il a passé en revue les développements et les informations concernant les deux évêques orthodoxes enlevés en Syrie en avril dernier. Mgr Raï a en outre reçu le commandant de la gendarmerie par intérim, le général Élias Saadé, avec lequel il a discuté des développements sécuritaires et de la nécessité de mettre un terme avec fermeté aux violations de propriété.
Il a aussi rencontré l'ancien président de l'association maronite « NAM », Amine Harb, qui a déclaré à l'issue de sa visite qu'il a mis le patriarche au courant du congrès annuel de l'association en juillet, qui a inclus une retraite spirituelle et des ateliers de travail. « Le rôle de l'Église maronite et du Liban dans le monde était au centre de ce congrès, et nous espérons que le patriarche Raï entreprendra de nouveau une tournée en Amérique car les chrétiens ont besoin de se sentir pris en charge. »

La chef du protocole au sein du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadrice Mira Daher Violidès, l'avocat Jean Hawat, et les anciens ministres Naji Boustani et Joseph Hachem ont aussi été reçus hier par le patriarche, qui avait par ailleurs présidé en début de journée la réunion mensuelle des vicaires patriarcaux.

Envoyé de mon Ipad 

Syrie : des islamistes accusés de crimes contre l'humanité par une ONG

11/10/2013- Syrie : des islamistes accusés de crimes contre l'humanité par une ONG
Le port de Lattaquié, en Syrie, le 14 août 2011.

Selon un rapport publié vendredi 11 octobre par Human Rights Watch (HRW), les insurgés syriens ont tué au moins 190 civils et en ont pris plus de 200 en otage lors d'une attaque en août dernier dans la province de Lattaquié, une zone où vivent des alaouites – communauté qui soutient le régime de Bachar Al-Assad.

"Les constats effectués indiquent clairement que les meurtres, les prises d'otage et les autres exactions commises sont assimilables à des crimes de guerre et à des crimes contre l'humanité", résume le rapport de l'ONG, qui a profité de son premier voyage autorisé par le régime depuis le début du conflit pour recueillir des informations sur le terrain.

Pour l'ONG, il s'agit des premières preuves de crimes contre l'humanité commis par les opposants au régime. Un grand nombre de ces civils tués au cours de cette attaque ont été exécutés par des insurgés, dont certains seraient liés au réseau Al-Qaida.

"ATTAQUE PLANIFIÉE ET COORDONNÉE"

Selon les témoignages recueillis sur place, les rebelles avaient pris position à l'aube du 4 août avant de pénétrer dans une dizaine de localités des environs. Dans certains cas, des familles entières ont été exécutées "en toute illégalité" lorsque les insurgés se sont retirés, rapporte le document.

"Ces exactions ne sont pas le fait de quelques combattants incontrôlés, a explique Joe Stork, de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch. Cette opération a consisté en une attaque planifiée et coordonnée contre la population civile de ces villages alaouites." Certains groupes se sont même vantés de leur participation à ces attaques, dans des vidéos et des communiqués, dont certains ont permis de corroborer le rapport de HRW, qui assure que l'opération semble avoir été en grande partie financée par des donateurs situés dans le Golfe.

HRW identifie cinq groupes rebelles qui ont joué un rôle dans le financement, l'organisation et le lancement des attaques dans la région de Lattaquié, parmi lesquels Jabhat Al-Nosra (JAN), l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) – deux organisations liées à Al-Qaida –, mais aussi le groupe islamique Ahrar Al-Cham (Les Hommes libres du Levant). Au total, "20 groupes armés d'opposition distincts ont participé à cette opération".

Si JAN et EILL ont en commun d'être dérivés d'Al-Qaida –, JAN est aujourd'hui composé principalement de djihadistes syriens qui tendent à s'intégrer à la rébellion, alors qu'EIIL attire en majorité des djihadistes étrangers, qui n'hésitent pas à en évincer par la force les brigades trop modérées à leur goût. Affilié aux salafistes, le groupe Ahrar Al-Cham est quant à lui partisan de la création d'un Etat islamique, usant d'un discours volontiers confessionnel dirigé contre les chiites et, par conséquent, contre les alaouites.

Lire notre éclairage : "Syrie : la mosaïque rebelle, des groupes aux intérêts parfois opposés"

Consulter notre carte explicative

DOUTES SUR LE RÔLE DE L'ASL

Ce qui est moins clair, selon le rapport de l'ONG, c'est le rôle des combattants de l'Armée syrienne libre (ASL), la branche armée de la principale coalition de l'opposition, soutenue ouvertement par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et les pays sunnites du Golfe. Dans une vidéo mise en ligne le 11 août et filmée, semble-t-il, dans la province de Lattaquié, le chef de l'ASL, Salim Idriss, déclare que ses hommes ont pris part "dans une large mesure" à l'offensive.

Mais Lama Fakih, qui a enquêté pendant plusieurs jours en septembre pour HRW dans la province de Lattaquié et a parlé à cette occasion à des habitants, des miliciens, des soldats, des médecins et des responsables, a déclaré ne pas être en mesure de confirmer si l'ASL était présente le 4 août lorsque les atrocités ont été commises.

HRW affirme avoir saisi la Cour pénale internationale (CPI) en vue d'exhorter le Conseil de sécurité de l'ONU à promouvoir la justice pour les victimes des violations commises par les deux camps. "Les victimes syriennes de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité attendent depuis trop longtemps que le Conseil de sécurité proclame clairement que les responsables d'horribles exactions seront tenus d'en répondre devant la justice", a conclu Joe Stork.

La vidéo mise en ligne par l'ONG pour résumer son rapport 


Envoyé de mon Ipad 

Les deux archeveques d'Alep vers la liberation

المطرانان الى الحرية
عباس الصباغ- النهار-
11 تشرين الأول 2013
لم تهدأ حركة المدير العام للامن العام اللواء عباس ابرهيم منذ ايام لبلوغ نهاية سعيدة لواحدة من اغرب قضايا الخطف منذ سنوات، واثمرت جهوده وعوداً جدية جداً هذه المرة باطلاق المخطوفين التسعة في اعزاز والمطرانين في حلب ضمن صفقة متوازية تتضمن ايضاً اطلاق الطيارين التركيين مراد اكبينار ومراد اقجا.
كل المؤشرات تدل على قرب انهاء معاناة المخطوفين واهاليهم، والتي بدأت في 22 ايار من العام الفائت لن يكملوا شهرهم الـ17. وليست مناشدة اهالي المخطوفين عبر "النهار" الجهة الخاطفة في اعزاز اصدار تسجيل يظهر الزوار التسعة للاطمئنان الى سلامتهم، ومناشدة خاطفي الطيارين التركيين توزيع تسجيل مماثل كبادرة حسن نية، الا احدى الدلالات على قرب انهاء ملف المخطوفين. وعلمت "النهار" ان اهالي المخطوفين بدأوا بتحضير صور ضخمة للواء ابرهيم مذيلة بعبارة "رجل يوم قلّت فيه الرجال"، لرفعها يوم وصول المخطوفين الى المطار وكشفوا ان ساعة الاحتفال باطلاق احبائهم قد دنت وان الوعود هذه المرة جدية، هذا ما اكده وزير الداخلية والبلديات مروان شربل لـ"النهار". واضاف: "نحن نقترب من النهاية السعيدة لملف المخطوفين، وخصوصاً ان التفاؤل اليوم اكثر من اي وقت مضى، ولن نحدد موعدا لاطلاق المخطوفين وان كنا متفائلين كثيراً".
المطرانان الى الحرية
وستشمل صفقة التبادل بين مخطوفي اعزاز التسعة والسجينات في دمشق (128 سجينة) اطلاق الطيارين في لبنان، والمطرانين يازجي وابرهيم المخطوفين منذ نيسان الفائت في حلب، وان يكن الامر سيتم بشكل منفصل وعلمت "النهار" ان ابرهيم نقل هذه الاجواء الايجابية امس الى البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة، بطرس الراعي، وتقاطعت هذه الاشارات مع معلومات خاصة لـ"النهار" ان المطرانين سيشاركان في مؤتمر في 25 من الحالي في عاصمة ليشتنشتاين، مما يعني ان المعلومات عن اطلاقهما قبل هذا التاريخ مؤكدة. من جهة اخرى، وبحسب المعلومات المتوافرة عن المفاوضات لاطلاق المخطوفين ان اللمسات الأخيرة توضع على الترتيبات بعدما وافقت دمشق على تلبية مطالب الجانب اللبناني والتي نقلها اللواء ابرهيم، وتكمن في اطلاق 128 سجينة بعدما تراجعت دمشق عن رفضها ادراج السجينة طل الملوحي ضمن اللائحة الاولى، علماً إنها مسجونة بتهمة التواصل مع جهة استخباراتية غربية قبل بدء الاحداث في سوريا في آذار 2011.وأوضح دانيال شعيب شقيق المخطوف عباس شعيب لـ"النهار" ان "موافقة دمشق جاءت بعد طلب اللواء ابرهيم وبالتالي بات اطلاق ذوينا قاب قوسين او ادنى"، مؤكدًا أنّ "الصفقة التي يتم العمل على إبرامها، تشمل كذلك إطلاق الطيار التركي ومساعده" اللذين خطفا على طريق المطار فجر عيد الفطر في التاسع من آب الفائت".
قضية المخطوفين في اعزاز كانت محط تكهنات كثيرة، وخلال الاشهر الفائتة ضرب اكثر من موعد لاطلاقهم ويأمل الاهالي ان تكون هذه الوعود اليوم الأكثر جدية بعد تدخل أكثر من وسيط، بينهم التركي والقطري والالماني، وتبقى الأمور بخواتيمها ما لم يدخل طرف ثالث على خط المفاوضات ويعرقلها مجددا، مع توارد أنباء عن إطلاقهم على دفعات.


Égypte : des chrétiens boucs émissaires | Amnesty International France

Égypte : des chrétiens boucs émissaires

[09/10/2013]

Un nouveau rapport d'Amnesty International se penche sur les événements survenus pendant les attaques sectaires sans précédent qui ont fait suite à la dispersion de deux rassemblements pro-Morsi au Caire, le 14 août.


Le rapport, publié mercredi 9 octobre 2013, raconte en détail que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour empêcher des foules en colère de s'en prendre et de mettre le feu à des églises, à des écoles et à des bâtiments associatifs coptes, dont certains ont été entièrement détruits. Au moins quatre personnes ont été tuées.

 Il est extrêmement troublant qu'à travers toute l'Égypte la communauté chrétienne ait été prise à partie par des sympathisants du président destitué Mohamed Morsi qui voulaient se venger pour les événements du Caire ».

Hassiba Hadj Sahraoui
, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

Exigez la protection des Coptes en Egypte. Pétition au ministre égyptien de la défense SIGNEZ

À la lumière des attaques qui avaient déjà eu lieu auparavant, surtout depuis la destitution de Mohamed Morsi le 3 juillet, il aurait fallu anticiper les représailles contre les coptes. Pourtant, les forces de sécurité n'ont pas empêché les attaques et ne sont pas intervenues pour faire cesser les violences.

Amnesty International enjoint les autorités égyptiennes d'ouvrir une enquête indépendante et impartiale sur ces attaques sectaires et de prendre immédiatement des mesures pour empêcher qu'elles ne se reproduisent. Il faut mettre en place et appliquer une stratégie exhaustive visant à combattre les discriminations envers les minorités religieuses. Les lois et politiques discriminatoires doivent être abrogées et annulées.

 Ne pas poursuivre en justice les responsables présumés de ces attaques équivaut clairement à dire que les coptes et les autres minorités religieuses sont des cibles légitimes. Les autorités doivent veiller à ce qu'il soit parfaitement clair que des attaques sectaires ne seront en aucun cas tolérées ».

Hassiba Hadj Sahraoui

Des  propriétés attaquées partout dans le pays

Au lendemain du 14 août, plus de 200 propriétés appartenant à des chrétiens ont été attaquées et 43 églises ont été sérieusement endommagées à travers le pays.

Un copte du gouvernorat de Fayoum a fait part de sa consternation devant les violences : « Pourquoi, quand il y a un problème, les chrétiens en font-ils toujours les frais ? Qu'est-ce que nous avons à faire avec les événements du Caire pour être punis ainsi ? »

Une délégation d'Amnesty International s'est rendue sur les lieux des violences d'Al Minya, de Fayoum et du Grand Caire pour recueillir des éléments auprès de témoins, de responsables locaux et de dirigeants religieux.

À plusieurs reprises les habitants ont déclaré que des foules d'hommes en colère équipés d'armes à feu, de barres de fer et de couteaux ont mis à sac des églises et des propriétés appartenant à des chrétiens. En lançant leurs attaques, plusieurs criaient des slogans tels que « Allah est grand » ou vitupéraient « chiens de chrétiens » ou des expressions analogues.

Des attaques de nature sectaire avérée

Des objets à valeur historique et des reliques ont été profanés. Parmi les graffiti gribouillés sur les murs on pouvait lire entre autres « Morsi est mon président » et « Ils ont tué nos frères pendant la prière ».

Ces messages laissent peu de place au doute quant à la nature sectaire des attaques. Ils témoignent en outre d'un lien évident entre ces événements et la répression contre les sympathisants de Morsi au Caire. Les attaques étaient souvent précédées d'incitations émanant de mosquées locales et de dirigeants religieux.

Étant donné qu'il s'agissait de représailles à la répression des rassemblements pro-Morsi, les dirigeants des Frères musulmans se sont exprimés trop peu et trop tard, accusant des "voyous" et faisant bien la différence entre leurs sympathisants et les attaquants. Ils doivent condamner les actes de leurs sympathisants et les exhorter à ne pas se livrer à des agressions ni à des propos sectaires. » 

Hassiba Hadj Sahraoui

À Al Minya, où ont eu lieu la plupart des attaques, selon un journaliste témoin de scènes de violence, Zeinab Ismail, les agresseurs étaient armés de machettes et d'épées.

Les personnes, également agressées

Quelques personnes ont été agressées chez elles. Le corps d'un copte de 60 ans abattu chez lui dans le village de Delga, à Al Minya, a plus tard été traîné dans les rues par un tracteur. Après qu'il a été enterré, sa tombe a été profanée à deux reprises.

Toute éventuelle enquête devra aussi se pencher sur le rôle des forces de sécurité. Certains épisodes ont duré plusieurs heures et se sont répétés les jours suivants. Pourquoi les forces de sécurité n'ont-elles pas pu empêcher et arrêter ces attaques ? » 

Hassiba Hadj Sahraoui

L'Égypte a derrière elle un lourd passé de violences et de discrimination contre les coptes. Plusieurs attaques ont eu lieu sous Hosni Mubarak, le régime militaire et Mohamed Morsi.

La sortie du nouveau document d'Amnesty International coïncide avec le deuxième anniversaire d'une sanglante répression des forces armées qui, le 9 octobre 2011, s'est abattue sur des manifestants devant le bâtiment de la télévision d'État au Caire, appelé Maspero. Ce jour-là, 26 coptes et un musulman avaient été tués.

L'impunité pour ces attaques est établie. En ce qui concerne celle qui a eu lieu devant le bâtiment Maspero, seuls trois soldats ont été condamnés à des peines d'une à trois années d'emprisonnement pour homicide involontaire.

Des mesures de protection et de réparation sont nécessaires

Jusqu'à présent, les « séances de réconciliation » – la méthode de prédilection des autorités pour la solution des conflits sectaires en Égypte – n'ont fait que conforter les sentiments d'injustice des communautés minoritaires, autorisant les auteurs à circuler librement. Au lieu de cela, il faut mettre en place des mécanismes qui protègent les minorités religieuses et garantissent leurs droits.

Pendant trop longtemps les chrétiens d'Égypte ont été les principales victimes de la violence sectaire. Cette passivité de la part des autorités doit changer. 

Les paroles condamnant les actes doivent être accompagnées de mesures concrètes de protection des minorités religieuses.  L'État doit garantir pleinement réparation, y compris une indemnisation financière, aux victimes d'attaques sectaires.  Il faut donner la priorité à la reconstruction des lieux de culte et faire tomber sans tarder les obstacles juridiques à la construction d'églises. À défaut de mesures concrètes de cet ordre, les coptes auront encore une fois servi de prétexte pour des règlements de comptes politiques. »

Informations complémentaires

Les gouvernements qui se sont succédé ne se sont pas employés à résoudre le problème de la discrimination et des attaques visant spécifiquement les minorités religieuses en Égypte.

Sous le régime du président Hosni Moubarak, on a recensé au moins 15 attaques de grande ampleur ciblant des coptes. Après sa chute, des affrontements sectaires ont continué à tuer sous le régime du Conseil suprême des forces armées, et la situation ne s'est pas améliorée sous Mohamed Morsi.

 Les attaques contre les coptes ont continué et un discours antichrétien s'est développé. Les communautés chrétiennes se heurtent depuis des décennies à des obstacles juridiques et bureaucratiques lorsqu'elles veulent construire ou restaurer leurs lieux de culte.

EN SAVOIR PLUS



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 10 octobre 2013

« Monsieur le Ministre, il est temps que la France défende les Chrétiens d’Orient » | Crif - Conseil Représentatif des Institutions Juives de France



« Monsieur le Ministre, il est temps que la France défende les Chrétiens d'Orient »

Actuellement, monsieur le Ministre, on massacre des civils à cause de leur foi au Proche et Moyen-Orient : en Égypte en août 82 églises brûlées, en septembre au Pakistan un attentat meurtrier, hier l'attentat de Nairobi, en Syrie des exécutions publiques. La Syrie, l'Irak, l'Égypte, le Pakistan, le Kenya et demain peut-être le Liban, sont le théâtre d'une chasse aux Chrétiens d'Orient. Les gouvernants ferment les yeux sur les exactions des islamistes radicaux. Et nous, Européens, nous regardons ailleurs par peur de déstabiliser les faibles pouvoirs en place, des alliés de circonstance. La realpolitik a un visage aujourd'hui, celui de centaines de milliers de Chrétiens sacrifiés.

Pourtant la liberté de culte est protégée par l'article 2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui dispose que chacun a le droit de vivre librement sans distinction de race, de couleur, de sexe ou de religion, droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.

La diplomatie française n'entacherait en rien notre sacro-saint principe de laïcité en prenant la tête de la contestation. Il s'agirait simplement de protéger et garantir des conditions de vie digne à ces Chrétiens d'Orient dans des pays, où jusque-là le multiculturalisme religieux était une réalité de l'histoire.

La semaine dernière une coordination des Chrétiens d'Orient en danger s'est créée et a lancé une pétition. C'est la première fois en France que des représentants des Eglises d'Orient, des organisations religieuses et laïques originaires représentant la diversité de l'Orient chrétien se regroupent pour agir ensemble. Nous devons soutenir sans réserve cette démarche.

Alors Monsieur le Ministre, il est temps que la France retrouve son rôle sur la scène internationale en défendant des causes, celles des plus faibles, celles des oubliés, celles des opprimés. Monsieur le Ministre, il est temps que la France défende les Chrétiens d'Orient et leur droit de vivre dignement et en sécurité dans leur pays. »


Envoyé de mon Ipad 

CHRÉTIENS d'ORIENT : "En Egypte, le massacre des Chrétiens continue" Monseigneur Michel Mouïsse, évèque de Périgueux et Sarlat

CHRÉTIENS d'ORIENT : "En Egypte, le massacre des Chrétiens continue" Monseigneur Michel Mouïsse, évèque de Périgueux et Sarlat

Osons le dire

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Communiqué de Monseigneur Michel MOUÏSSE

UN SILENCE ASSOURDISSANT"

 « L'œuvre d'Orient » en France vient d'attirer l'attention des évêques sur les lieux chrétiens incendiés ou saccagés en Egypte depuis le 14 août 2013.

 C'est effrayant.

Jusqu'à la mi-août, les chrétiens avaient subi des violences ponctuelles et des discriminations, ce qui déjà était insupportable. Mais depuis, il y a eu une vague considérable de persécutions et de destructions qui viennent des intégristes islamistes :

  •  39 églises ont été pillées, saccagées et brûlées entièrement ou bombardées.
  • 23 églises ont été attaquées par jets de pierre, molotov, balles, et assiégées.

A cela, il faut ajouter

  • 6 écoles et couvents brûlés, 
  • 7 installations appartenant aux églises entièrement brûlées 
  • et 5 maisons, pharmacies, magasins, hôtels, 75 autocars et voitures appartenant aux coptes, pillés, saccagés et brûlés entièrement.

C'est effrayant et catastrophique.

Et devant cela, le « silence médiatique » chez nous est assourdissant. Celui des fameuses élites intellectuelles et politiques toutes tendances confondues aussi.

Hommes de bonne volonté, amis de la liberté, chrétiens de France, nous ne pouvons pas rester insensibles : alors sensibilisons nos proches, nos relations, nos amis, nos communautés ; informons le plus possible autour de nous et que les chrétiens sans relâche prient pour nos frères qui souffrent et pour la Paix.

Nos dirigeants tiennent-ils compte de ces informations lorsqu'ils soutiennent certaines rebellions arabes noyautées par les fondamentalistes musulmans ? Pas sûr !

[Merci à Jean-Pierre G.]

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Envoyé de mon Ipad 

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?

Quelle est la responsabilité des autorités égyptiennes dans les violences contre les coptes ?
Dans un rapport publié mercredi 9 octobre, Amnesty International accuse les autorités égyptiennes d’avoir manqué à leur devoir de protection de la minorité copte.
lire la suite :
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Quelle-est-la-responsabilite-des-autorites-egyptiennes-dans-les-violences-contre-les-coptes-2013-10-09-1037705

Le respect des droits des chrétiens d'Orient | ZENIT - Le monde vu de Rome

Aide militaire et diplomatique de la France: un discernement nécessaire

Paris, (Zenit.org) Anita Bourdin | 199 clics

Le cardinal Vingt-Trois invite à « une grande attention » pour ce qui est de « l'aide militaire et diplomatique » de la France à des groupes qui ne seraient pas prêts à « respecter les droits » des chrétiens au Moyen Orient, et ni à leur permettre de « rester paisiblement dans leur patrie ».

La mise en oeuvre de la solidarité nationale, le sort de l'enfant dans la société, la gestion de la fin de la vie, la situation des communautés chrétiennes du Moyen-Orient: autant de questions soulevées par l'archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, dans son homélie du mardi 8 octobre 2013, lors de la messe pour les responsables politiques et les parlementaires, en la basilique Sainte-Clotilde de Paris.

"Les temps que nous vivons nous invitent à une plus grande vigilance dans plusieurs domaines dans lesquels le travail législatif est gravement impliqué", a fait observer l'archevêque.

Il a suggéré ce "repère commun" pour la société : "le respect de la dignité de toute personne humaine dont aucune ne devrait pouvoir imaginer qu'on dispose de sa vie en fonction de nos propres désirs, de nos sentiments ou de notre souffrance".

On ne peut « oublier la situation des communautés chrétiennes du Moyen-Orient », rappelle le cardinal Vingt-Trois qui cite le ministre français des Affaires étrangères, M. Laurent Fabius : il  a « récemment rappelé devant l'Assemblée Nationale la responsabilité particulière de la France à leur égard, responsabilité historique et actuelle ».

« Cette responsabilité peut s'exercer en accueillant largement les réfugiés. Mais elle doit surtout s'exercer par notre action diplomatique pour faire respecter les droits dans des pays où ils vivent depuis le début de l'ère chrétienne et leur permettre ainsi de rester paisiblement dans leur patrie », a fait remarquer l'archevêque de Paris.

« En tout cas, a-t-il fait ajouté, cet objectif nous oblige à une grande attention dans l'aide militaire et diplomatique que nous pourrions apporter à des groupes dont la conviction sur ce point serait sujette à caution ».



Envoyé de mon Ipad 

ASIE/IRAQ - Réponse favorable du Patriarche assyrien à la proposition du Patriarche chaldéen s’agissant de la création d’un Comité conjoint pour le dialogue - Agence Fides

ASIE/IRAQ - Réponse favorable du Patriarche assyrien à la proposition du Patriarche chaldéen s'agissant de la création d'un Comité conjoint pour le dialogue

Bagdad (Agence Fides) – Le Patriarche de l'Eglise assyrienne d'Orient, Dinkha IV, a répondu favorablement à la proposition de dialogue qui lui a été adressée récemment par le Patriarche chaldéen, S.B. Louis Raphaël I Sako, proposant la création d'un Comité conjoint en tant qu'instrument permettant d'affronter ensemble les urgences communes aux deux Eglises sœurs. « Nous nous réjouissons – écrit le Chef de l'Eglise assyrienne à S.B. Louis Raphaël I Sako dans une lettre parvenue à l'Agence Fides – de votre bonne volonté en ce qui concerne le renouvellement du dialogue avec nous en vue de l'unité. Nous aussi sommes d'accord et vous soutenons dans cette bonne intention de nous rapprocher les uns des autres comme des frères dans le Christ et comme fils et filles d'une même nation. Ceci – souligne Dinkha IV – a constitué l'intention de l'Eglise assyrienne par le passé et maintenant et il en sera de même également à l'avenir ».
La lettre de Dinkha IV porte la date du 3 octobre et répond au message de félicitations que S.B. Louis Raphaël I Sako avait adressé au Patriarche assyrien le 15 septembre dernier à l'occasion de son 78ème anniversaire.
Le Patriarche assyrien – qui réside depuis 1984 à Morton Grove, dans les environs de Chicago – invoque la protection divine sur les fils et les filles de l'Eglise chaldéenne « contre les tempêtes qui secouent le Moyen-Orient ».
En 1994, le dialogue entre l'Eglise assyrienne d'Orient et l'Eglise catholique dans son ensemble a conduit à la signature d'une Déclaration christologique commune, par laquelle le Bienheureux Pape Jean Paul II et le Patriarche Dinkha IV ont reconnu partager la même foi en Jésus Christ et dans le Mystère de l'Incarnation. Jusqu'ici, aucun dialogue œcuménique et ecclésiologique direct entre l'Eglise chaldéenne et l'Eglise assyrienne d'Orient, qui partagent le même patrimoine théologique, liturgique et spirituel, n'a jamais eu lieu officiellement. (GV) (Agence Fides 08/10/2013)



Envoyé de mon Ipad 

mardi 8 octobre 2013

Lausanne: CSI défend la présence sur les terres bibliques des chrétiens menacés

En moins d'une génération, les chrétiens risquent de disparaître du Moyen-Orient   

Jacques Berset, agence Apic

Lausanne, 7 octobre 2013 (Apic) "Il se peut qu'en moins d'une génération, les chrétiens du Moyen-Orient, notamment en Irak et en Syrie, aient tous quitté ces terres qui ont vu naître le christianisme, avec des conséquences très négatives, non seulement sur le plan des Eglises chrétiennes, mais également sur celui de toute la civilisation". L'Américain John Eibner, responsable de mission de l'ONG "Christian Solidarity International" (CSI), a tiré la sonnette d'alarme dimanche 6 octobre à Lausanne.

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Hollande "préoccupé" par le sort des chrétiens d'Orient - RTL.fr

Hollande "préoccupé" par le sort des chrétiens d'Orient
Le président de la République en compagnie du nouveau président de la conférence épiscopale française Mgr Georges Pontier, le 6 octobre, à l'Élysée.

Le président de la République en compagnie du nouveau président de la conférence épiscopale française Mgr Georges Pontier, le 6 octobre, à l'Élysée.

Crédit : AFP / JACKY NAELEGEN

Le président de la République a réaffirmé "la volonté de la France de se tenir aux côtés" des Chrétiens d'Orient, victimes de graves violences ces derniers mois.

Comme l'avait fait avant lui son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, François Hollande s'est inquiété, ce lundi 7 octobre du sort des chrétiens d'Orient, notamment en Syrie. Le président français, qui recevait le nouveau président de la conférence épiscopale française Mgr Georges Pontier, a "exprimé sa préoccupation concernant le sort des chrétiens d'Orient et la volonté de la France de se tenir à leurs côtés", selon un communiqué de la présidence.

Laurent Fabius avait déjà dénoncé, ce mardi devant le Parlement, les violences contre les chrétiens d'Orient qui "non seulement sont menacés mais sont pourchassés, liquidés. Cela ne peut pas être accepté ni par la France compte tenu de sa tradition ni par la conscience universelle", avait-il déclaré.

Une pétition à l'initiative d'une coordination baptisée "Les chrétiens d'Orient en danger" a été lancée fin septembre en Europe depuis Paris pour dénoncer l'"épuration religieuse massive et silencieuse" que subissent ces minorités "en Égypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban".

Plus de vidéos sur le même sujet (sélection partenaire)

Le village chrétien de Maaloula au cœur des combats en Syrie



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Coordination Chrétiens d’Orient en Danger | CHREDO




Les Chrétiens d'Orient en danger

Pétition

Villages rasés, massacres collectifs, meurtres de religieux et de civils (femmes, enfants, vieillards), viols, enlèvements, persécutions à grande échelle, églises incendiées, monastères et écoles détruites, les Chrétiens d'Orient vivent aujourd'hui dans l'angoisse du lendemain, dans la peur et la souffrance quotidiennes.

Une épuration religieuse massive et silencieuse est en cours en Egypte, en Irak, en Syrie et bientôt peut-être au Liban.

Une stratégie de la terreur est déployée dans cette région du monde, elle vise à éliminer toute présence chrétienne, toute identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces Etats. Elle vise à rendre cet espace géopolitique hostile et impénétrable à l'Occident.

Et que font les diplomaties européennes ? Elles regardent ailleurs. Elles ne veulent pas entendre l'indicible ou voir l'impensable et se rendent coupables de complicité de crimes à grande échelle, qui prennent le caractère de crimes contre l'humanité.

Elles parlent des droits de l'homme, de démocratie et dans le même temps, elles mènent des politiques qui sont dans les faits aveugles et sourdes à la souffrance humaine lorsqu'il s'agit de Chrétiens. Elles combattent à juste titre des régimes au nom des idéaux démocratiques et détournent le regard lorsque des alliés directs ou indirects massacrent uniquement en raison de la religion.

En Egypte, pourquoi ne pas condamner les églises incendiées, les écoles brûlées, les exactions quotidiennes contre les Coptes exercées par les milices des Frères musulmans ?

En Irak, combien d'écoles, d'églises détruites et de massacres impunis de Chrétiens sont intervenus par la suite dans l'indifférence de l'Occident ?

Faut-il rester indifférents aux massacres de Syriens, uniquement parce qu'ils sont chrétiens, et à l'enlèvement des deux Evêques d'Alep et de prêtres, par les groupes islamistes ?

En Terre Sainte, le nombre de Chrétiens ne cesse de diminuer.

Au Liban, pays francophone, les Chrétiens deviendront bientôt une minorité ; leur situation instable et précaire conduit nombre d'entre eux à préférer l'exil aux incertitudes sécuritaires et aux pressions des islamistes radicaux.

Nulle pression, nulle protestation ! Les puissances occidentales restent sourdes aux suppliques des responsables et des organisations représentatives, laïcs et religieux, qui tirent les sonnettes d'alarme et demandent une réaction de la France et de l'Europe.

Pourquoi ?

Ont-ils anticipé la disparition des Chrétiens en Orient ? Ont-ils fait le deuil d'une présence antérieure à l'implantation de l'Islam, d'un peuplement historiquement ouvert et bienveillant envers l'Occident ?

Nous lançons un appel à la France, aux Français et à l'ensemble des nations européennes afin que la diplomatie prenne en compte l'existence de populations chrétiennes, de problématiques spécifiques, d'un Orient divers et agissent désormais pour faire respecter les droits des Chrétiens en Orient.

C'est l'intérêt de la France, de l'Europe, et de la communauté internationale. Les Chrétiens d'Orient ont toujours représenté l'antidote de l'extrémisme ainsi qu'un vecteur de tolérance entre les communautés. Leur disparition aboutira à l'exacerbation de l'intolérance et de la violence aux portes de l'Europe.

C'est aussi l'intérêt des populations de cette région du monde. Les Chrétiens d'Orient ont toujours vécu en harmonie avec les Musulmans et les Juifs et ils doivent pouvoir continuer à vivre de façon conviviale et paisible avec toutes les communautés, afin de sauvegarder un Orient multiculturel, qui porte un message universel de paix, de dialogue fécond des cultures et de vivre-ensemble.

La France et l'Europe doivent évaluer leur politique dans cette région du monde et prendre en compte ses impacts et ses conséquences pour les populations chrétiennes concernées.

Les gouvernements de ces pays, à l'instar de leurs oppositions, doivent désormais être comptables de la survie et de la sécurité des Chrétiens. La France comme l'Europe doivent lier leur aide et leur appui certes à la démocratie, aux droits des femmes mais aussi à la défense des communautés chrétiennes et à leur droit de vivre leur différence dans un espace qu'ils habitent depuis près de deux millénaires.

Pétition lancée par les personnalités suivantes : cliquez pour voir la liste

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Envoyé de mon Ipad 

dimanche 6 octobre 2013

L'Église orthodoxe dénonce les persécutions contre les chrétiens d'Orient | Dernières Infos | L'Orient-Le Jour


6/10/2013-L'Église orthodoxe dénonce les persécutions contre les chrétiens d'Orient

Le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, chef spirituel de l'Église orthodoxe, a dénoncé dimanche à Nis, dans le sud de la Serbie, les persécutions et les violences dont sont victimes les chrétiens d'Orient.

Dans un discours marquant 1.700 ans depuis la promulgation de l'Édit de Milan - un document qui prônait la tolérance religieuse, notamment en faveur des chrétiens dans l'Empire romain - le Patriarche a fait valoir que les chrétiens sont "persécutés de nos jours" comme par le passé.

"Ils aiment tout le monde, mais ils sont persécutés par tous (...). Ils vivent dans la croyance tandis qu'ils sont persécutés", a dit le Patriarche.

"Ne sont-ils pas persécutés de nos jours, nos chrétiens en Syrie, en Egypte (...) et au Proche-Orient seulement parce qu'ils respectent la parole de Dieu", s'est-il interrogé à l'issue d'une messe célébrée avec les Patriarches de plusieurs églises orthodoxes (Serbie, Russie, Albanie et Chypre) à Nis, à 250 kilomètres au sud de Belgrade.

Des milliers de personnes, de hauts représentants de l'Église catholique et du culte musulman, ainsi que de hauts dignitaires serbes ont participé à cette messe qui a marqué la fin de neuf mois de cérémonies en Serbie. Nis est la ville où est né en 272 l'empereur Constantin qui a signé en 313 l'Edit de Milan avec l'empereur Licinius.

L'Édit accordait la liberté de culte à toutes les religions et prônait la tolérance à l'égard des chrétiens, minoritaires à l'époque.

"L'esprit de la tolérance religieuse doit s'imposer partout" dans le monde a dit le Patriarche serbe Irinej.

L'écrasante majorité des 7,2 millions de Serbes sont chrétiens orthodoxes. Depuis la chute du communisme au début des années 1990 l'Église orthodoxe est devenue particulièrement influente dans cette ex-république yougoslave.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 4 octobre 2013

Tournée pastorale du patriarche Raï au Liban-Nord dimanche | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


4/10/2013-Tournée pastorale du patriarche Raï au Liban-Nord dimanche
Le partriarche maronite Béchara Raï sera en visite dimanche dans des villages du caza de Tripoli, notamment Bouhaira, Bahouita, Harf Miziara, Aslout, Toula et Baslouït, où il célébrera une messe en l'église Mar Sarkis et Bakhos à 18h.
Hier, le patriarche a reçu le député Hadi Hobeiche, à Bkerké, avec qui il a discuté du drame de la disparition de dizaines de Libanais sur un bateau en Indonésie. La plupart des immigrés clandestins disparus étaient issus de la région de Akkar, dont M. Hobeiche est l'un des députés. Ce dernier, à l'issue de son entretien avec le patriarche, a parlé de politique locale, notamment « la nécessité de former un gouvernement indépendant des blocs politiques, dont le nombre des membres ne dépasserait pas les 16, choisis par le président de la République Michel Sleiman et le Premier ministre nommé Tammam Salam ». « La formation d'un gouvernement est désormais cruciale étant donné la paralysie dans laquelle nous vivons, et en vue de redynamiser le cycle économique du pays », a-t-il dit. Et d'ajouter : « En tant que bloc du Futur, nous n'avons pas d'objection à ne pas être représentés dans ce gouvernement, à condition que l'autre camp ne le soit pas non plus. »

Par ailleurs, Mgr Raï a rencontré hier l'ambassadeur de France Patrice Paoli, l'ambassadeur du Paraguay Hassan Dia, le président du Conseil constitutionnel, le juge Issam Sleiman, l'archevêque maronite du Brésil, Mgr Edgar Madi, ainsi que d'autres personnalités et délégations.



Envoyé de mon Ipad 

La diplomatie vaticane après le tocsin des chrétiens d’Orient


Article de notre collègue , Georges Sassine ,ancien de Ghazir; 
publié  aujourd'hui dans La Croix 4/10/2013: 
Par Georges Sassine, éditorialiste libanais
Les patriarches des églises d’Orient ont entrepris d’innombrablesdémarchesnotamment ces dernières semaines, afin de mettre un terme à la guerre en Syrie, exhortant toutes les parties au dialogue pour faire prévaloir la paix au Levant.
Oa parallèlement constaté chez les catholiques, les orthodoxes et les protestants levantins une mobilisation sans précédent pour relever les défis qui menacent leur présence multiséculaire sur cette terre d’Orient, suite aux appels de plus en plus assourdissants émanant de certains opposants fanatiques prônant l’application de  la « Charia »dans la région.
En écho au tocsin unanime de toutes ces églisesl’appel  du Pape François, le 7 septembre dernierà une veillée de prière et de jeûnecontre l’intervention militaire en Syrie, a eu dans l’opinion publiqueles résultats escomptés. C’était le premier acte abouti d’une série d’actions de sensibilisation et de mobilisation. La convocation desambassadeurs accrédités auprès du Saint Siège au Vatican, en pleine gesticulation militaire et diplomatique a été le deuxième acte. Le troisième acte a été celui de la lettre que le pape avait adressée aux dirigeants du G20 réunis en sommet à St Petersburg, en Russie.
Le quatrième acte de cette diplomatie est l’initiative prise par lecardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical « justice et paix », pour exhorter l’ONU à adopter une résolution « contre la persécution, notamment celle exercée contre chrétiens », pris en otages dans des conflits militaires et sciemment visés par les groupes  islamistes. Ce projet complète une autre proposition onusienne de la part des Etats musulmans et de prélats représentant les chrétiens d’Orient « contre la diffamation des religions ».
Le cinquième acte de la diplomatie vaticane aura lieu lors de la réunion œcuménique, en novembre prochain à Rome, en présence du pape François et de tous les chefs des églises catholiques, orthodoxes  et protestantedu Proche –Orient. Ce sera une première dans les annales, bien que l’exhortation apostolique post-synodale "Ecclesia in Medio Oriente", en ait déjà tracé la feuille de route en 2012.
Deux évènements importants en ont balisé le chemin :
1) la rencontre du pape François avec le patriarche  grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Yohanna X Yazigi au Vatican, fin septembre, afin de se concerter au sujet de la paix en Syrie et au Moyen – Orient  et des moyens de consolider la présence chrétienne et le pluralisme dans cette région.
2) la concertation entre les patriarches catholiques et orthodoxes,réunis au Liban la semaine dernière, au sujet de la voie à suivre en vue de préparer la réunion avec le pape François le mois prochain. 
Dans ce cadre, le « premier congrès général des chrétiens du Levant »se réunira fin octobre à Beyrouth, avec les chefs et représentants des églises d’Irak, de Syrie, de Jordanie, de Palestined’Egypte et duLiban et des représentants de la diaspora issue de ces pays. L’objectif est de rassembler les efforts pour consolider la présence des chrétiens dans leur pays natal, d’activer leur participation à la vie publique sur la base de l’égalité entre les citoyens, de protéger les libertés politiques et religieuses et les droits de l’hommede refuserl’extrémisme religieux ainsi que d’étudier les conséquences du conflit israélo – arabe sur le devenir des chrétiens levantins.
Cette dynamique devrait avoir également des effets sur l’assembléeplénière des évêques de France prévue à Lourdes début novembre. Il n’est pas exclu, à cette occasion, de soulever la question de lasolidarité épiscopale suite à l’attaque véhémente de Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, contre le Patriarche Grégoire IIILahham, chef de l’église grecque – catholique d’Antioche et de tout l’Orient qui , en phase avec le Pape, exhorte, depuis le déclenchement des événements en Syrie, au dialogue et au règlement pacifique de la crise.
Pour contribuer à la campagne de sensibilisation des églises de France et des autorités politiques du vieux continent  à cette cause, une première pétition en faveur de l’enracinement des chrétiens d’Orient dans leurs pays d’origine a été lancée la semaine dernière à Paris.
Ainsi, en attente du sixième acte de la diplomatie vaticane, le papeaura ainsi fixé la feuille de route de Mgr Pietro Parolin, le nouveau secrétaire d’Etat, qui entrera en fonction le 15 octobre.


Plus de 1.175.000 réfugiés syriens, Charbel évoque une catastrophe économique et sécuritaire


Le ministre sortant de l’Intérieur, Marwan Charbel, a affirmé vendredi que le nombre des réfugiés syriens au Liban avait atteint plus de 1.175.000.

"Nous faisons face à une catastrophe économique et sécuritaire. Le nombre des réfugiés syriens a atteint 1.175.000" depuis mars 2011, a déclaré M. Charbel.

Les derniers chiffres de l'ONU en septembre faisaient état de plus de 800.000 réfugiés syriens au Liban.

olj.com | 04/10/2013 |