Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 27 septembre 2014

Jean-François Colosimo : «Les chrétiens d'Orient sont un peuple errant et persécuté»

Jean-François Colosimo : «Les chrétiens d'Orient sont un peuple errant et persécuté»

Jean-François Colosimo : «Les chrétiens d'Orient sont un peuple errant et persécuté»

FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que la coalition internationale poursuit ses frappes contre l'Etat Islamique, Jean-François Colosimo décrypte la longue agonie des Chrétiens d'Orient dans son livre Les Hommes en trop.


Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru début septembre.


FigaroVox: La France est en guerre contre l'Etat Islamique, qui persécute les minorités chrétiennes. Le sort des Chrétiens d'Orient a-t-il joué dans la décision de cette intervention?

Jean-François COLOSIMO: Il est clair que la situation des chrétiens d'Orient en Irak est désastreuse. Pour le christianisme, l'ancienne Mésopotamie, la terre d'Abraham, est perdue. Soyons clairs: il restera des Chrétiens en Irak, mais ils n'auront plus la taille critique suffisante pour entraîner le mouvement de diversité et de sécularisation nécessaire aux sociétés qui risquent de s'uniformiser dans le fanatisme. De plus, les Chrétiens de Syrie connaissent un destin similaire à celui de leurs semblables irakiens, et empruntent à leur tour le chemin de l'exil via le Liban, la Jordanie et la Turquie.

Les Chrétiens sont persécutés depuis 10 ans en Irak, et souffrent depuis 3 ans en Syrie, sans que cela ait provoqué le moindre engagement militaire d'un quelconque pays occidental. Les décapitations récentes de journalistes américains, toutefois, ont placé Barack Obama devant la nécessité absolue d'un réengagement militaire dans la région. Les Etats-Unis, désormais sur la voie de l'indépendance énergétique grâce aux gaz et aux huiles de schiste, n'ont cependant plus aucun intérêt à être présents sur le terrain. Le but de la conférence de Paris était donc de rassembler une coalition supplétive dans le cadre d'une intervention au Moyen-Orient.

Les chrétiens n'ont donc guère pesé dans cette prise de décision, sinon les grandes puissances auraient agi plus tôt et autrement. On peut par exemple regretter que deux des forces les plus intimement liées au devenir de la région, la Russie et l'Iran, quoiqu'il en soit des régimes en place, n'aient pas été associées à cette initiative. Enfin, et en dépit de la volonté affichée de réunir une coalition qui ne serait pas qu'occidentale, l'Orient y participe donc très peu. La France est ici suiviste: elle a accepté et endossé la ligne pro-sunnite qui est celle des Etats-Unis, et ne fait pas preuve de l'intelligence diplomatique dont elle a pourtant les moyens. Elle renonce, de plus, à son rôle historique de protecteur des Chrétiens d'Orient.

Sait-on quel est le sort des Chrétiens d'Irak et de Syrie dans le désordre du conflit?

La montée de l'islamisme a réussi à provoquer l'exode des chrétiens orientaux qui, pendant des siècles, avaient su résister aux invasions, aux empires, aux colonisations et aux décolonisations. Ils n'avaient jusqu'ici pas fui, malgré les événements terribles du XXème siècle: le génocide arménien de 1915, les massacres des Assyriens pendant la Première Guerre mondiale, les déportations de Grecs de Turquie. L'invasion américaine de l'Irak, en 2003, à la suite du 11 septembre, restera comme la date fatidique de ce tournant, la politique de Washington ayant précipité cette catastrophe.

Ainsi, les Chrétiens d'Orient sont aujourd'hui un peuple errant. On peut considérer que des dizaines de millions d'entre eux ne vivent plus, au Moyen-Orient, là où leurs ancêtres ont vécu, et ont été condamnés au départ au cours du siècle écoulé. Cette dispersion s'est accélérée depuis une décennie. Au total, on compte aujourd'hui un nombre écrasant de chrétiens parmi les 2 millions de réfugiés partis d'Irak et de Syrie vers la Turquie, le Liban, et la Jordanie. La Turquie, qui a maltraité ses propres minorités chrétiennes au point qu'elles sont aujourd'hui quasiment éteintes, est obligée d'accepter à nouveau, d'un mauvais œil, ces flots de réfugiés. Quant au Liban et à la Jordanie, ces deux pays sont instables. On peut donc prévoir de nouveaux malheurs pour les chrétiens réfugiés. Il faut également prendre en compte les présents 10 millions de déplacés, entre l'Irak et la Syrie, pour comprendre la fragilité de ces communautés.

Ces données, auxquelles s'ajoute l'exode silencieux en temps de paix, consécutif à un état de violence latent comme en Egypte, montrent que la présence de Chrétiens est menacée, sur la terre même où le christianisme est né.

Symboliquement, que représente Mossoul dans l'imaginaire chrétien?

A Mossoul, et contrairement à l'idée répandue, la présence de chrétiens est récente: elle date d' un à deux siècles. Chassés, poursuivis et massacrés au tournant des XIX-XXe siècles, puis au tournant de l'an 2000, les Assyro- Chaldéens et les Syriaques se sont regroupés peu à peu dans le nord de l'Irak.

Georges W. Bush, prenant acte de cette concentration, souhaitait créer une sorte de Bantoustan chrétien autour de l'ancienne Ninive. Un tel projet montre l'incompréhension des leaders occidentaux des réalités du Moyen-Orient: ce territoire, encadré de barbelés, outre qu'il aurait coupé les chrétiens de leur lieu naturel et légitime de vie, se serait rapidement transformé un en immense charnier. Benoît XVI lui-même s'est donc insurgé contre cette idée et a bloqué sa mise en œuvre.

Mossoul représente donc une étape de plus dans l'exode des Chrétiens ; cependant, ces lieux, ces étapes cèdent les unes après les autres devant l'avancée de l'Etat Islamique. Da'ech utilise d'ailleurs les images de la fuite des populations pour alimenter une logique de terreur médiatique.

Les Chrétiens d'Orient, pour l'Etat Islamique, sont-ils une cible prioritaire, ou une victime collatérale de la guerre?

Durant l'invasion de 2003, l'armée américaine a soutenu le prosélytisme évangélique au sein des populations irakiennes. Les chrétiens d'Orient sont donc redevenus, dans l'imaginaire arabo-musulman, la 5ème colonne des puissances occidentales, lesquelles n'existeraient de surcroît, toujours dans cet imaginaire, que pour opprimer l'Islam. Avant même la création de Da'ech, Al-Qaïda avait donc posé comme cible prioritaire de la purification de l'Irak les Chrétiens, alliés, selon les djihadistes, des Etats-Unis.

L'islamisme veut éradiquer tout ce qui diffère de sa vision du monde. Aujourd'hui, de plus, le massacre des Chrétiens est un message clair de Da'ech aux minorités et aux musulmans d'Irak: la soumission à l'Etat Islamique est la seule voie possible pour rester en vie. Ceux qui résistent, ne serait-ce que spirituellement comme les chrétiens, seront éradiqués.

En quoi la France a-t-elle un rôle particulier à jouer pour les Chrétiens d'Orient? Quels liens particuliers avons-nous avec eux?

C'est une longue histoire, qui remonte à Saint Louis, aux croisades, lorsque le royaume de France s'est mis au service de la papauté comme garant de la chrétienté. Au XVème siècle, Rome rattache des pans entiers dues christianismes orientaux sous sa juridiction: la monarchie française devient alors naturellement la protectrice des chrétiens d'Orient qui font ce choix en abandonnant l'orthodoxie. Enfin, à partir de Louis XIV, la France investit l'Empire ottoman, y établit des comptoirs marchands et utilise ces communautés comme un levier d'influence.

Cette politique est ensuite réactivée sous Napoléon III, mais se confronte à la Russie qui se veut pour sa part la protectice des chrétiens orientaux orthodoxes. L'élément déclencheur de la guerre de Crimée est ainsi l'affrontement entre des moines franciscains et grecs à Bethléem. Cette logique se perpétue sous la République, sans caractère religieux toutefois: les accords Sykes-Picot, à l'issue de la Première Guerre mondiale, confèrent à la France un mandat sur certains territoires au Moyen-Orient. Ce qui explique, par exemple, la force des liens entre la France et le Liban jusque dans les années 1980, quand Paris commencera à se retirer de la région. La francophonie est jusqu'alors florissante, et les élites locales ne cessent d'attendre de l'aide, du soutien de la France, patrie des droits de l'homme. Depuis, cette attente, cette confiance ont disparues: ces Etats se tournent vers la Russie, aujourd'hui plus proche d'eux, en ce qu'elle continue à jouer de son influence.

Votre livre s'intitule Les Hommes en trop. Pouvez-vous nous expliquer quelle est la «malédiction des Chrétiens d'Orient» que vous citez en sous-titre?

Les chrétiens d'Orient sont des hommes en trop, d'abord pour le monde musulman, pris de convulsions identitaires, et sombrant peu à peu dans l'islamisme ; ensuite pour l'Europe sécularisée, soucieuse d'oublier ses racines, car ils rappellent, par leur simple existence, que le christianisme est originellement une religion orientale tandis que l'idéologie humanitaire dominante, qui se veut dégagée de tout particularisme rechigne de surcroît à aider spécifiquement les chrétiens d'Orient, ce qui permet d'évacuer une forme de culpabilité historique.

La malédiction qui les poursuit depuis des siècles s'est en effet concrétisée au XXe siècle par l'absence de soutien des grandes puissances européennes. En 1915, les Arméniens, prêts à se reconstruire en nation, sont abandonnés par les Russes ; en 1921, les Grecs, qui souhaitent reconquérir leurs territoires ancestraux sont trahis par les Français ; en 1932, les Assyriens, révoltés, sont lâchés par les Britanniques. Cette malédiction se retrouve aujourd'hui encore: jamais l'Union Européenne n'a fait du statut des minorités en Turquie, à commencer par les chrétiennes, mais pas seulement, un critère décisif pour l'entrée d'Ankara dans l'Union. Leur sort importe peu, semble-t-il.

Votre livre décrit le long déclin des Chrétiens d'Orient au cours du XXème siècle, débuté par la dissolution de l'Empire Ottoman et précipité aujourd'hui par l'Etat Islamique. Les interventions américaines de 1991 et 2003 ont-elles précipité cette déstabilisation du Moyen-Orient? Les Etats-Unis ont-ils joué à l'apprenti sorcier dans cette région sans la connaître, au détriment des chrétiens sur place?

Les Etats-Unis se sont montrés aveugles sur les réalités complexes de l'Orient. En choisissant de soutenir l'Arabie Saoudite, les Emirats, le Qatar, donc les Frères musulmans et les Salafistes, comme on l'a vu en Egypte, le camp occidental a fait le choix du monde sunnite, alors que la réforme de l'Islam ne pourra venir que du chiisme. Les chrétiens d'Orient, bien que divisés, choisissent de plus en plus de soutenir le monde chiite ; en Syrie, ils soutiennent les alaouites, proches des chiites ; les seuls lieux où ils peuvent se réfugier, en Irak, sont les territoires chiites ; à Téhéran, à la différence de Ryad, ils bénéficient d'une certaine liberté de culte inhérente à la tradition chiite. Ce qui n'implique pas, évidemment, de mésestimer les problèmes propres au chiisme.

L'Occident, suivant la doctrine états-unienne, a néanmoins fait une terrible erreur en soutenant la pointe extrême du sunnisme qui doit désormais faire face à son Golem.

Vous dites également que la disparition des Chrétiens d'Orient marque la fin de notre «humanité historique». Qu'entendez-vous par là?

L'effacement des Chrétiens d'Orient est un signe précurseur de l'avancée de la mondialisation, qui propose une humanité abstraite et déracinée. Cette logique s'inscrit dans une post-histoire, et propose un modèle unique la logique consumériste.

Cependant, je constate que plus ce mouvement unificateur progresse, plus les populations, en réaction à cette abstraction forcée se tournent vers l'élément le plus fort de leur socle identitaire: leur religion. La mondialisation regroupe donc en son sein deux mouvements: d'une part, une unification autour du concept du marché global ; et d'autre part, une explosion des conflits entre des identités qui défendent leur spécificité, souvent regroupées autour d'une reconstruction aberrante de leur identité confessionnelle.

La disparition des Chrétiens d'Orient, symboliquement, signifie également l'amnésie volontaire de l'Occident, qui refuse d'accepter ses origines, et se lance ainsi à bras ouverts dans le mouvement d'uniformisation de la mondialisation. Ces minorités sont gênantes, car elles forment un trait d'union entre l'Orient et l'Occident, et ne rentrent ainsi pas dans le moule manichéen de la mondialisation.

Le grand clivage actuel n'est donc pas entre le nord et le sud, les libéraux et les conservateurs ou la droite et la gauche, mais entre ceux qui pensent que l'homme n'est pas libre de sa propre histoire et qu'il doit se souvenir de ses origines, et ceux qui pensent que l'humanité peut se réinventer, que chaque individu est son propre maître, absolu, et qu'il peut se donner sa propre définition sans lien historique.

A l'échelle du Moyen-Orient, la disparition des Chrétiens annonce la fin de ce qu'ils représentaient: la différence, le tiers absolu, la puissance de sécularisation dans le politique. Les musulmans modérés, réformateurs, perdront donc un allié de poids avec leur effacement. Et nous-mêmes, une grande partie de notre propension à penser que nous incarnons la morale.



Envoyé de mon Ipad 

120 savants musulmans écrivent une « lettre ouverte » au chef de l’État islamique | La-Croix.com

120 savants musulmans écrivent une « lettre ouverte » au chef de l'État islamique | La-Croix.com

120 savants musulmans écrivent une « lettre ouverte » au chef de l'État islamique

Plus de 120 savants musulmans du monde entier ont publié sur Internet une « lettre ouverte à Ibrahim Awwad Al-Badri, alias 'Abu Bakr Al-Baghdadi', et aux combattants et adhérents du soi-disant'Etat islamique'». La liste des signataires est publiée par ordre alphabétique à la fin du texte, du sultan de Sokoto au Nigeria, Muhammad Saas Ababakar, jusqu'à Zaki Zaidan, professeur de charia à Tanta en Égypte.

L'Égypte – via l'institution Al Azhar, le grand mufti Chawqi Allam notamment – y est particulièrement représentée. Mais d'autres signataires viennent de Jordanie, du Maroc, de Tunisie, du Liban, du Pakistan, d'Indonésie, d'Irak, du Soudan et même d'Arabie saoudite. L'Europe est également représentée avec quelques signatures anglaises, néerlandaises, ou allemandes. Un Français figure également dans la liste : « Marzouk Bakkay, de la Fédération nationale des musulmans de France ». Sans doute la transcription arabe du nom de Merzak el Bekkay, vice-président du Conseil régional du culte musulman d'l'Île-de-France.

« Il est interdit dans l'islam de tuer des innocents »

Un résumé en 24 points expose les fautes commises par le chef autoproclamé du « califat » au regard du droit et des sciences islamiques. Des erreurs longuement commentées, références à l'appui, dans ce texte d'une vingtaine de pages :

« 1. Il est interdit en islam d'émettre fatwas sans posséder toutes les connaissances nécessaires. Même alors, les fatwas doivent suivre la théorie juridique islamique tel que définie dans les textes classiques. Il est également interdit de citer une partie d'un verset du Coran – ou une partie d'un verset – pour en déduire une règle sans regarder tout l'enseignement du Coran et des hadiths lié à cette question. (…) 4 – Il est permis dans l'islam de différer sur n'importe quel sujet, à l'exception des fondements de la religion que tout musulman doit connaître. 5 – Il est interdit dans l'islam d'ignorer la réalité de l'époque contemporaine lorsque l'on rend un avis juridique. 6 – Il est interdit dans l'islam de tuer des innocents. 7 – Il est interdit dans l'islam de tuer des émissaires, des ambassadeurs et des diplomates ; par conséquent, il est interdit de tuer les journalistes et les travailleurs humanitaires. (…) »

Des amis, des voisins

Dans un paragraphe intitulé « Gens du Livre », les auteurs rappellent que l'EI leur a « donné trois choix : jizyah (paiement de l'impôt), l'épée, ou la conversion à l'islam. Vous avez peint leurs maisons rouges, détruit leurs églises, et dans certains cas, pillé leurs maisons et leurs biens. Vous avez tué certains d'entre eux et poussé de nombreux autres à fuir leurs maisons sans rien, à l'exception de leurs vies et des vêtements qu'ils portaient sur leur dos. Ces chrétiens ne sont pas combattants contre l'islam ou des transgresseurs mais des amis, des voisins et concitoyens ».

Du point de vue juridique de la charia, souligne en effet le texte, « ils relèvent tous d'accords anciens, qui ont environ 1400 ans, et les décisions du djihad ne s'appliquent pas à eux. (…) En bref, ils ne sont pas étrangers à ces terres, mais plutôt les peuples autochtones de ces terres avant l'époque islamique ; ils ne sont pas ennemis, mais amis ».

L'esclavage interdit par consensus

Dans un autre paragraphe consacré aux yézidis, considérés par l'EI comme « des adorateurs de Satan » et, pour cette raison, « tués par centaines et enterrés dans des fosses communes », ces savants musulmans affirment, références à l'appui, qu'ils doivent être considérés eux aussi comme des « Gens du Livre ».

Quant à l'esclavage, « aucun érudit de l'islam ne peut contester que l'un des objectifs de l'islam est de (l') abolir », affirme le texte, qui rappelle que Mohammed lui-même avait affranchi ses esclaves. « Vous avez remis en vigueur une pratique que la charia avait travaillé sans relâche pour réparer et qui était considérée comme interdite par consensus depuis plus d'un siècle », déplorent les auteurs. « Vous portez la responsabilité de ce grand crime et toutes les réactions auxquelles il peut conduire contre l'ensemble des musulmans ».

Revenir à la religion de la miséricorde

En conclusion, ces 120 savants musulmans du monde entier reprochent aux combattants de l'État islamique d'avoir « mal interprété l'islam » et d'en avoir fait « une religion de dureté, de brutalité, de torture et d'assassinat ». « C'est un grand mal et une atteinte à l'islam, aux musulmans et au monde entier », affirment les auteurs, qui appellent les coupables à « se repentir », à « cesser de nuire à autrui et revenir à la religion de la miséricorde ».



Envoyé de mon Ipad 

Le pape célébrera les 200 ans du rétablissement des jésuites samedi à l’église du Gesù | La-Croix.com

Le pape célébrera les 200 ans du rétablissement des jésuites samedi à l'église du Gesù | La-Croix.com

Le 3 janvier 2014, le pape François célèbre une messe d'action de grâce pour la canonisation du jésuite français Pierre Favre à l'église du Gesù à Rome.

À l'occasion du bicentenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus par son lointain prédécesseur Pie VII, le pape François célébrera l'office des Vêpres et le Te Deum à l'église romaine du Gesù, samedi 27 septembre à 17 heures, annonce le site de la Curie générale des jésuites. 

Fondée en 1539 par saint Ignace de Loyola (1491-1556) puis supprimée par le pape Clément XIV en 1773, sous la pression des cours européennes, la Compagnie de Jésus avait été restaurée par la bulle Sollicitudo omnium ecclesiarum de Pie VII, le 7 août 1814.

L'église du Gesù, à Rome, est le centre névralgique d'où partit l'élan missionnaire des jésuites. À l'intérieur sont d'ailleurs conservées les reliques de saint Ignace de Loyola. On y trouve également les tombes de nombreux autres supérieurs généraux de la Compagnie de Jésus.

C'est la quatrième fois que le pape, lui-même jésuite, se rendra à l'église du Gesù depuis le début de son pontificat : le 31 juillet 2013, jour de la fête de saint Ignace de Loyola, pour y célébrer la messe, puis le 9 septembre pour visiter le centre jésuite Astalli, adjacent à l'église, et enfin le 3 janvier 2014, pour la canonisation du Français Pierre Favre (1506-1546), cofondateur de la Compagnie de Jésus, qu'il venait d'inscrire au catalogue des saints.



Envoyé de mon Ipad 

Les musulmans de France rassemblées contre la barbarie | La-Croix.com

Les musulmans de France rassemblées contre la barbarie | La-Croix.com

Pendant le rassemblement organisé devant la Grande mosquée de Paris vendredi 26 septembre 2014.

« Nous, musulmans de France, disons halte à la barbarie », a lancé vendredi 26 septembre le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, face à des centaines de personnes rassemblées devant la grande mosquée de Paris en hommage à l'otage assassiné Hervé Gourdel.

« Ce rassemblement, c'est l'expression forte et vivante de notre volonté d'unité nationale et de notre volonté inébranlable de vivre ensemble », a-t-il ajouté, en martelant que l'« islam est une religion de paix » qui « ordonne le respect de la vie ».

Citant un verset du Coran, le recteur de la grande mosquée a dit que tuer un homme revenait à « tuer toute l'humanité », mais que « sauver un homme, c'est sauver l'humanité ».

Hervé Gourdel, un guide de haute montagne de 55 ans, a été enlevé dimanche en Algérie par le groupe Jund al-Khilafa, lié à l'organisation État islamique qui réclamait l'arrêt des frappes françaises en Irak. Dans une vidéo, mise en ligne mercredi, ses ravisseurs ont montré sa décapitation.

« Je suis là pour vous dire de redresser la tête, soyez fiers de ce que vous faites »

« Nous ne céderons pas à la peur car nous sommes debout ici ensemble », a commenté la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS). « La communauté nationale ne se laissera pas diviser », a renchéri la présidente du groupe UMP au Conseil de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet

Tous s'adressaient à une foule plutôt masculine, de tous les âges et apparences, qui a respecté une minute de silence en hommage à Hervé Gourdel.

« Je suis là pour vous dire de redresser la tête, soyez fiers de ce que vous faites », leur a aussi lancé Mgr Michel Dubost, chargé du dialogue interreligieux à la Conférence des évêques de France. Le rassemblement, lancé jeudi 25 septembre par Dalil Boubakeur, avait suscité le scepticisme du Collectif contre l'islamophobie en France, pour qui « les musulmans ne doivent pas jouer le jeu islamophobe, qui consiste à les placer en coupable et suspect idéal, les poussant sans arrêt à se justifier pour les agissements de tiers ».

« Nous sommes là en solidarité avec Hervé Gourdel, pas pour nous justifier », a rétorqué Abdallah Zekri, président de l'Observatoire contre l'islamophobie, lié au CFCM.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 25 septembre 2014

Raï de Dar el-Fatwa : Appliquer le document d’entente nationale dans son esprit et sa lettre - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Raï de Dar el-Fatwa : Appliquer le document d'entente nationale dans son esprit et sa lettre - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a rendu visite hier au nouveau mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane, qu'il a félicité après son investiture et auquel il a rendu hommage pour les positions qu'il a prises dans son discours ce jour-là.
Dans une courte déclaration qu'il a préparée pour l'occasion, le patriarche a affirmé qu'il fallait franchir « des pas supplémentaires » en direction de la consolidation de la vie commune et mettre en application la décentralisation administrative prévue par le document d'entente nationale.
Il a également dénoncé le détournement de la démocratie consensuelle au profit d'une « alliance » qui cherche à exercer son hégémonie sur le Liban, s'indignant aussi que, plus de 90 ans après la proclamation du Grand Liban, certains proposent la tenue d'un « congrès constitutif ». Tout ce qu'il faut, pour le patriarche Raï, c'est appliquer le document d'entente nationale « dans son esprit et sa lettre ».

Sommet interreligieux demain
Par la même occasion, on annonçait de source officielle qu'à l'insistance du mufti de la République, le sommet interreligieux islamo-chrétien dont l'idée avait été lancée par le patriarche maronite se tiendra demain, à Dar el-Fatwa même, en présence de représentants des patriarches orientaux se trouvant en dehors du Liban et des chefs des communautés islamiques.
Selon les organisateurs, le sommet « envisagera ce qu'il est possible de faire pour renforcer l'unité et la solidarité nationales face à des dangers qui ne sont plus lointains ou même imminents, mais qui sont désormais là ! ».
« Il est évident, a-t-on ajouté de même source, que parmi les sujets qui seront abordés, figure celui d'une élection présidentielle qui a trop tardé. »
La délégation accompagnant le patriarche comprenait en outre l'archevêque de Beyrouth, Boulos Matar, ainsi que trois vicaires patriarcaux, Samir Mazloum, Joseph Mouawad et Hanna Alouane, ainsi que les pères Nabil Ters et Joseph Boueiri.
Aux côtés du nouveau mufti siégeaient notamment le secrétaire général de Dar el-Fatwa, cheikh Amine Kurdi, son conseiller cheikh Mohammad Assaf, le juge Mohammad Nokkari et le directeur général des wakfs, cheikh Hicham Khalifé.
En outre, les deux coprésidents du comité national pour le dialogue Mohammad Sammak et Hareth Chéhab étaient présents.

(Lire aussi : Une déclaration commune se substituerait au sommet islamo-chrétien)

Dar el-Fatwa ouvre son cœur et ses portes
Dans sa réponse au propos du patriarche, le mufti Deriane a mis l'accent sur le fait que, sans un président de la République, le pays ne peut faire face aux dangers qui le menacent.
« Nous nous faisons tous l'écho des demandes répétées du patriarche à ce propos. Nous sommes à ses côtés, et pour cela, Dar el-Fatwa ouvre non seulement ses portes, mais aussi son cœur », a dit cheikh Abdellatif Deriane.
Dar el-Fatwa restera toujours fidèle à la vie commune et œuvrera à promouvoir cette vie commune non seulement au Liban, mais dans le monde arabe aussi, a ajouté le mufti.
Et d'enchaîner : « Le Liban ne pourrait jamais survivre s'il était d'une seule couleur, et nous ne permettrons jamais que qui que ce soit nuise à la convivialité que nous avons toujours proposée à nos frères arabes. »

Le discours patriarcal
Voici par ailleurs de larges extraits de la note lue par le patriarche Raï à Dar el-Fatwa :
« Nous appuyons pleinement la teneur du discours d'investiture, qui a ouvert des horizons nouveaux du point de vue national, musulman et convivial. Mais nous souhaitons que des pas supplémentaires soient franchis en ce qui concerne le resserrement des liens d'unité et de coopération entre nous, et que nos visions et nos efforts sur le plan social, dans le domaine de la croissance économique et sur le plan national soient concertés.
« Socialement, les musulmans et les chrétiens du Liban forment une seule famille ayant un seul destin, une culture commune qui s'est enrichie des valeurs et traditions aussi bien islamiques que chrétiennes. Cette culture est caractérisée par sa chaleur humaine, son sens de l'hospitalité et l'ouverture à l'autre dans sa différence ; elle s'incarne dans la convivialité et est réglementée par la Constitution. Aujourd'hui, en pleine crise interne, alors que nous subissons les contrecoups des divisions, des crises, des guerres et des organisations takfiristes et terroristes, le grand défi consiste à protéger notre culture libanaise commune, à la développer, à la diffuser et à la passer aux générations montantes ; la culture est ce qui protège les patries et les délivre de leurs crises. »

Le Libanais défiguré par la corruption
« Sur le plan du développement, il convient de coopérer afin de développer l'homme libanais à tous les points de vue : spirituellement, culturellement, moralement, économiquement et socialement. Mais les événements en cours, les divisons politiques, la crise économique, la corruption rampante dans le secteur public, la décadence morale, l'extension des allégeances sectaires et des animosités ont défiguré le visage de cet homme libanais. Et nous nous interrogeons : sommes-nous bien au Liban?
« Il est également indispensable de coopérer avec la société civile et de demander à l'État de développer de façon équilibrée toutes les régions du Liban, aussi bien l'infrastructure que l'emploi ou l'habitat. Pour atteindre ce but, nous pensons que la décentralisation administrative élargie, telle que prévue par le document d'entente nationale, est indispensable.
« Comme le dit le pape Paul VI d'heureuse mémoire : "Le développement est le nouveau nom de la paix" (Populorum progressio, 87). »

Sur le plan national
« Sur le plan national, il est de notre devoir comme chefs religieux de nous faire les garants des valeurs spirituelles et morales, et par conséquent des principes constitutionnels et constantes nationales (...) de les défendre toutes et de demander à la communauté politique de les appliquer (...) Mais nous n'avons pas le droit, 94 ans après la création du Grand Liban, après l'adoption du document d'entente nationale et de la Constitution qui s'en inspire, après avoir consacré le pacte national et la formule libanaise, de nous demander : "Quel Liban voulons-nous ?", ou de parler d'un "congrès constitutif" ou d'une "répartition par tiers" du pouvoir, et aucune composante, aucune alliance politique ou sectaire n'a le droit d'exercer une hégémonie sur le pays et d'instrumentaliser à son avantage la démocratie consensuelle qui est là pour le bien de tous. Il faut faire allégeance au Liban d'abord et respecter la Constitution et le pacte, appliquer le document d'entente nationale dans sa lettre et son esprit, et en combler les lacunes qui font obstacle au bon fonctionnement des institutions, après une expérience de 15 ans.
« Tout en faisant la claire distinction entre les principes et constantes que nous avons le devoir de défendre en tant que dignitaires religieux, et les techniques politiques et économiques qui sont du ressort de la communauté politique, nous ne pouvons, en toute conscience, nous taire face à l'oppression, à la tyrannie et aux violations des principes et constantes nationaux. Nous nous trouvons en même temps obligés d'œuvrer à une entente entre les deux camps du 14 et du 8 Mars, à l'élection d'un président de la République, à l'avènement d'une réconciliation nationale, et à veiller à la bonne marche des institutions (...) C'est de la sorte que nous nous préparons au cours des six prochaines années à la célébration du centenaire de la proclamation du Grand Liban (1920-2020). »

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Envoyé de mon Ipad 

mercredi 24 septembre 2014

Le patriarche chaldéen rappelle à l’ordre les prêtres ayant quitté l’Irak sans autorisation | La-Croix.com

Le patriarche chaldéen rappelle à l'ordre les prêtres ayant quitté l'Irak sans autorisation | La-Croix.com

S.B. Louis Raphaël Ier Sako, le 9 août 2014 à Nadjaf (Irak).

Un rappel à l'ordre péremptoire a été adressé dimanche 21 septembre par le patriarche de Babylone des chaldéens, S. B. Louis Sako, aux prêtres et religieux ayant quitté l'Irak sans en avoir demandé et obtenu l'autorisation de la part de leurs supérieurs, rapporte l'agence vaticane Fides.

Dans sa lettre, le patriarche souhaite à tous de redécouvrir « la joie absolue du service de l'Évangile » et rappelle que, dans leurs conditions, les prêtres et les moines ne peuvent décider « où servir, comment servir et qui servir », opérant des choix selon une logique individualiste, sans rendre compte à quiconque de leurs décisions.

« Nous devons vivre et mourir dans le lieu où Dieu nous appelle », répète Mgr Sako dans son message, ajoutant que prêtres et religieux ne doivent pas avoir comme aspiration la recherche de conditions de vie confortables mais le service leurs frères en suivant le Christ et en acceptant de porter la croix lorsque cela est demandé par les circonstances.

Exil

C'est pourquoi, rappelle-t-il, personne ne peut abandonner son diocèse ou sa communauté religieuse sans l'approbation formelle de l'évêque ou de son supérieur, selon ce qui a été réaffirmé également à l'occasion du synode des évêques chaldéens qui s'était tenu à Bagdad en juin 2013.

Les évêques avaient alors décrété qu'aucun prêtre ne pouvait déplacer sa résidence d'un diocèse à l'autre sans l'accord des deux évêques, ceci pour contrer une habitude s'étant répandue au cours des dernières années.

Depuis l'attaque des djihadistes de l'État islamique dans le nord de l'Irak en juin 2014, des dizaines de milliers de chrétiens ont abandonné leurs maisons, se réfugiant notamment dans le Kurdistan irakien. Beaucoup sont tentés par l'exil, malgré les appels répétés de leurs évêques à rester en Irak pour éviter la disparition de la présence chrétienne.

Mesures disciplinaires

Dans ce contexte, Mgr Sako appelle tous les prêtres et les religieux ayant quitté l'Irak pour se rendre dans des communautés de la diaspora chaldéenne de par le monde, à rentrer dans leur pays et à se mettre au service de ceux qui se trouvent le plus dans le besoin.

Des mesures disciplinaires seront prises à l'encontre de ceux qui n'auront pas répondu à cet appel dans un délai d'un mois, rendant compte de leur situation à leurs supérieurs, ajoute Mgr Sako.



Envoyé de mon Ipad 

الراعي زار دريان مهنّئاً ومشيداً بخطابه: لا يحقّ لأيّ تحالف أن يُهيمن على البلاد |

الراعي زار دريان مهنّئاً ومشيداً بخطابه: لا يحقّ لأيّ تحالف أن يُهيمن على البلاد | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
وطنية ٢٤/٩/٢٠١٤

الراعي زار دريان مهنّئاً ومشيداً بخطابه: لا يحقّ لأيّ تحالف أن يُهيمن على البلاد

الراعي زار دريان مهنّئاً ومشيداً بخطابه: لا يحقّ لأيّ تحالف أن يُهيمن على البلاد

استقبل مفتي الجمهورية الشيخ عبد اللطيف دريان امس البطريرك الماروني الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي على رأس وفد ضم النائب البطريركي العام المطران سمير مظلوم، النائب البطريركي المطران جوزف معوض، النائب البطريركي للشؤون القانونية المطران حنا علوان، رئيس اساقفة بيروت المطران بولس مطر، امين سر البطريرك المونسنيور نبيه الترس والمونسنيور جوزف بواري، في حضور أمين الفتوى الشيخ امين الكردي، ومسؤولين في الدار.

وقال البطريرك الراعي: "الزيارة اليوم الى دار الفتوى، فلكي نسعد باللقاء الشخصي بكم من جهة، ولكي نعبر من جديد عن تقديرنا الكبير لشخصكم من جهة ثانية، وعن تأييدنا الكامل لكل ما جاء في خطبة التنصيب التي فتحت آفاقاً جديدة على صعيد الوطن والمسلمين والعيش المشترك".

واضاف: "غير اننا نريدها زيارة تدفع بنا بالاكثر في ما كنا نسعى اليه ونعمل من اجله مع رؤساء الطوائف المسيحية والاسلامية، فنحقق خطوات جديدة وثابتة في مسيرة شد أواصر الوحدة والتعاون في ما بيننا، وفي توحيد صوتنا ورؤيتنا في كل من الشأن الاجتماعي والانمائي والوطني.

فاجتماعياً، نحن المسيحيين والمسلمين في لبنان، نشكل عائلة واحدة، ذات مصير واحد وثقافة مشتركة اغتنت من قيم الاسلام والمسيحية وتقاليدهما، وتميزت بالحرارة الانسانية وحسن الضيافة والانفتاح على الآخر المختلف، وتحصنت بالعيش المشترك المنظم بحماية الدستور. إننا اليوم، في خضم معاناتنا الداخلية وتداعيات الانقسامات والنزاعات والحروب والتنظيمات التكفيرية الارهابية، امام التحدي الكبير وهو حماية ثقافتنا اللبنانية المشتركة، وتطويرها ونموها ونشرها وتربية اجيالنا الطالعة عليها. فالثقافة هي التي تحمي الاوطان وتخلصها من ازماتها.

وانمائيا، لا بد من التعاون من اجل انماء الانسان اللبناني روحيا وثقافيا واخلاقيا، اقتصاديا واجتماعيا. لقد شوهت الاحداث الجارية والانقسام السياسي والازمة الاقتصادية والمعيشية والفساد المستشري في المؤسسات العامة، والانحطاط الاخلاقي، وتفشي الروح المذهبية وروح العداوة، وجه هذا الانسان. وبتنا نرى عند اللبناني، عبر هذا التشويه، وجها آخر. فنتساءل: هل نحن في لبنان؟ أهذا هو اللبناني الاصيل الذي أحبه كل من عرفه أو دخل بلده؟

ولا بد ايضا من التعاون مع المجتمع الاهلي ومطالبة الدولة بإنماء المجتمع في مختلف المناطق اللبنانية، إنماء متوازنا، في البنى التحتية ام في الحاجات الاساسية من ماء وكهرباء وطرق وفرص عمل وسكن لائق وعائلة مكتفية. ومن الواجب، لبلوغ هذه الاهداف، تحقيق اللامركزية الادارية الموسعة التي اقرتها وثيقة الوفاق الوطني في مؤتمر الطائف.
فإنماء الشخص والمجتمع هو الاسم الجديد للسلام في الوطن (البابا بولس السادس: "ترقي الشعوب"، 87).

ووطنيا، من واجبنا كرؤساء روحيين مؤتمنين على القيم الروحية والاخلاقية، وبالتالي على المبادئ الدستورية والثوابت الوطنية، ولا سيما على الميثاق الوطني والصيغة الميثاقية، اللذين ينعشهما روح الثقة المتبادلة على اساس من الحقيقة والمحبة، ان ننادي بها كلها، ونطالب الجماعة السياسية عندنا بتطبيقها في خياراتها السياسية، وصولا الى غايتها التي هي تأمين الخير العام الذي يضمن خير جميع المواطنين، وترقي المجتمع اللبناني، وتعزيز كيان الدولة".

واكد انه "لا يحق لنا بعد اربع وتسعين سنة من حياة الجمهورية، وبعد صدور وثيقة الميثاق الوطني وادراجها في الدستور، وبعد تثبيت الوفاق الوطني وصيته التطبيقية، ان نتساءل: "اي لبنان نريد؟"، او ان نتكلم عن "مؤتمر تأسيسي"، او عن "مثالثة". ولا يحق لأي فئة او مكون او تحالف سياسي او مذهبي ان يهيمن على البلاد وينحرف بالديموقراطية التوافقية عن غايتها وهي خير البلاد العام، بل المطلوب الولاء للبنان والتقيد بالدستور والميثاق وتطبيق وثيقة الوفاق الوطني نصا وروحا، وسد الثغر الدستورية التي تتسبب بتعثر سير المؤسسات الدستورية، بعد خبرة دامت خمسا وعشرين سنة".

واستقبل المفتي السفير السوداني احمد حسن محمد.
ولاحقا استقبل دريان شيخ عقل طائفة الموحدين الدروز نعيم حسن على رأس وفد. وقال حسن بعد اللقاء: "سنستمر بالتعاون مع صاحب السماحة ومع اصحاب السماحة والغبطة لكل ما فيه خير ابنائنا واهلنا والوطن".

اضاف: "لا بد من الاهتمام لتجاوز هذه المرحلة، وحدة المسلمين امر ضروري واساسي لوحدة الوطن، والوحدة الاسلامية المسيحية ايضا، نحن واياكم في خندق واحد في هذا المجال، نسأل الله سبحانه وتعالى ان يلهمنا ويلهمكم الى ما فيه الخير لنا ولكم ولهذا الوطن".

وطنية



Envoyé de mon Ipad 

Témoignage de l’Archevêque arménien catholique d’Alep sur la situation actuelle

Alep (Agence Fides) – Les raids aériens contre les bases djihadistes en Syrie, effectués par les Etats-Unis avec le soutien d'un certain nombre de pays arabes, ne suscitent pas d'attentes positives au sein de la population syrienne d'Alep, qui craint que « ce type d'intervention extérieure ne fasse empirer la situation ». 
C'est ce qu'indique à l'Agence Fides l'Archevêque arménien catholique d'Alep, S.Exc. Mgr Boutros Marayati. « Ici, les gens n'ont pas une vision claire de ce qui se passe – fait remarquer l'Archevêque – mais ils ne voient certainement pas les auteurs des bombardements comme des libérateurs ». Le sentiment majoritaire est que les raids aériens ne résoudront pas les problèmes et qu'ils pourraient même les accroître. L'incertitude dans laquelle tous vivent chaque jour augmente encore, les pères et les mères de famille se demandant chaque jour s'il est encore possible de rester ou si l'unique solution consiste désormais à fuir ».

Entre temps, les écoles ont rouvert leurs portes dans les quartiers d'Alep contrôlés par le gouvernement. Les chefs des Eglises et communautés chrétiennes se rencontrent une fois par mois – la prochaine réunion étant fixée pour samedi 27 – afin de faire le point sur la situation et de trouver des formes communes permettant d'alléger les souffrances et les difficultés de la population. « Nous restons ici – répète l'Archevêque – et nous cherchons à soutenir tout un chacun afin de faire en sorte que les personnes demeurent ici, qu'elles ne s'en aillent pas, tant que cela est possible. L'eau n'est fournie que deux heures par jour. Les missiles des rebelles tombent chaque jour sur nos quartiers et la nourriture manque. Nombreux sont ceux qui s'en vont. Mais il en est également qui sont revenus du Liban et de la zone côtière de Latakieh lors de la rentrée des classes. Notre seule mission, dans cette situation, est de chercher à faire vivre les bourgeons d'espérance qui germent parm i les ruines ». (GV) (Agence Fides 24/09/2014)

mardi 23 septembre 2014

Renouvellement en profondeur de la Commission théologique internationale | La-Croix.com

Renouvellement en profondeur de la Commission théologique internationale | La-Croix.com

Félicitation,Abouna Gaby


Renouvellement en profondeur de la Commission théologique internationale
Le pape François a nommé mardi 23 septembre les nouveaux membres de la Commission théologique internationale chargée d'aider le Saint-Siège, et notamment la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans l'examen des « questions théologiques jugées de grande importance ».
Seuls cinq membres de la précédente commission sont reconduits pour un nouveau mandat de cinq ans (dont les Français Serge-Thomas Bonino, par ailleurs secrétaire général de la CTI, et Philippe Vallin).
Comme l'avait annoncé début septembre le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le nombre de femmes a été sensiblement augmenté, passant de deux à cinq.
Présidée par le cardinal Müller, la nouvelle Commission théologique internationale comptera désormais pour la période 2014-2019 :
– le P. Serge-Thomas Bonino (France), dominicain, ancien doyen de la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Toulouse, secrétaire général (reconduit) ;
– le P. Henry Akaabiam (Nigeria), premier secrétaire général adjoint du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar ;
Sœur Prudence Allen (États-Unis), des Sœurs religieuses de la miséricorde, ancienne responsable du département de philosophie du Séminaire Saint-Jean-Vianney de Denver ;
Sœur Alenka Arko (Slovénie et Russie), de la Communauté Loyola ;
Mgr Antonio Luiz Catelan Ferreira (Brésil), recteur du séminaire du Divin Esprit Saint de Londrina ;
Mgr Piero Coda (Italie), professeur de théologie à l'Université pontificale du Latran ;
– le P. Lajos Dolhai (Hongrie) ;
– le P. Peter Dubovský (Slovaquie), jésuite, doyen de l'Institut biblique pontifical de Rome ;
– le P. Mario Angel Flores Ramos (Mexique), recteur de l'Université pontificale de Mexico ;
– le P. Carlos María Galli (Argentine), directeur du département de théologie systématique de la faculté de théologie de l'Université pontificale catholique argentine ;
– le P. Krzysztof Góźdź (Pologne), professeur de théologie dogmatique à l'Université catholique de Lublin ;
le P. Gaby Alfred Hachem, (Liban), professeur associé aux universités Saint-Joseph de Beyrouth et Saint-Esprit de Kaslik ;
– le P. Thomas Kollamparampil (Inde), carme de Marie Immaculée, président du Dharmaram College de Bangalore ;
– le P. Koffi Messan Laurent Kpogo (Togo), vicaire général du diocèse de Lomé, professeur d'éthique au grand-séminaire de Lomé ;
– le P. Oswaldo Martínez Mendoza (Colombie), vice-rectreur académique de la Fondation académique Juan de Castellanos ;
– le professeur Moira Mary McQueen (Grande-Bretagne et Canada), directrice de l'Institut canadien catholique de bioéthique ;
– le P. Karl-Heinz Menke (Allemagne), professeur à la faculté de théologie de l'Université Friedrich-Wilhelms de Bonn ;
– le P. John Junyang Park (Corée) ;
– le P. Bernard Pottier (Belgique), jésuite, professeur de philosophie et de théologie dogmatique et fondamentale à l'Institut d'études théologique de Bruxelles
– le P. Javier Prades López (Espagne), recteur de l'Université ecclésiastique Saint-Damase de Madrid ;
– le professeur Tracey Rowland (Australie), doyenne de l'Institut Jean-Paul-II pour le mariage et la famille de Melbourne ;
– le P. Héctor Gustavo Sánchez Rojas, de la Fraternité de vie chrétienne (Sodalicio), directeur du second cycle de la Faculté de théologie pontificale et civile de Lima ;
– le professeur Marianne Schlosser (Autriche et Allemagne), professeur de théologie spirituelle à la faculté de théologie catholique de l'Université de Vienne ;
– le P. Nicholaus Segeja M'Hela (Tanzanie), professeur à l'Université catholique d'Afrique orientale à Nairobi ;
– le P. Pierangelo Sequeri (Italie), président de la Faculté théologique d'Italie septentrionale à Milan ;
– le P. Željko Tanjić (Croate), recteur de l'Université catholique de Croatie ;
– le P. Gerard Francisco P. Timoner III (Philippines), dominicain, prieur provincial des dominicains des Philippines, vice-chancelier de l'Université Saint-Thomas de Manille ;
– le P. Gabino Uribarri Bilbao (Espagne), jésuite, doyen de la faculté de théologie et de la faculté de droit canonique de l'Université pontificale Comillas de Madrid ;
– le P. Philippe Vallin (France), prêtre du diocèse de Nancy, professeur à la faculté de théologie catholique de Strasbourg ;
– le P. Thomas G. Weinandy (États-Unis), capucin, ancien directeur du secrétariat pour la doctrine de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.


Envoyé de mon Ipad 

Une déclaration commune se substituerait au sommet islamo-chrétien - L'Orient-Le Jour

Une déclaration commune se substituerait au sommet islamo-chrétien - L'Orient-Le Jour

Une déclaration commune se substituerait au sommet islamo-chrétien

Le sommet islamo-chrétien souhaité par le patriarche maronite se tiendra-t-il ? C'est ce que croient encore possible certains médias, mais que démentent des personnalités impliquées dans les préparatifs du sommet.
Alors qu'une agence locale prévoyait le sommet pour jeudi, les organisateurs de l'événement excluent cette possibilité en affirmant : « Un accord de principe pour la tenue d'un tel sommet existe. Tout le monde le souhaite. Mais il s'agit d'assurer la présence des patriarches orientaux à un tel événement, or la plupart d'entre eux sont en voyage ou en instance de voyage. »
Ce qui est sûr, toutefois, c'est que le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est attendu à Dar el-Fatwa jeudi à la tête d'une grande délégation pour féliciter le nouveau mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane, à l'occasion de son investiture. À défaut des patriarches, la délégation comprendra des évêques représentant toutes les Églises orientales, en particulier celles qui souffrent de la persécution des groupes jihadistes en Irak et en Syrie.
Il est possible qu'en attendant la tenue du sommet interreligieux, une déclaration commune du patriarche Raï et du nouveau mufti soit publiée, croit-on savoir de sources proches du siège patriarcal maronite, qui travaillent sur le texte. La déclaration porterait notamment sur la vocation historique du Liban comme modèle de convivialité et de volonté de vivre en commun dans le dialogue, la concorde et le respect mutuel entre toutes les composantes de la société.
On rappelle que le patriarche Raï quittera le Liban début octobre pour le Vatican, où il participera à un synode sur la famille, avant d'effectuer un voyage pastoral en Australie, dont il ne rentrera pas avant le mois de novembre.

Les audiences de Raï
Signalons que le patriarche maronite a continué à prêter son attention, hier, aux divers problèmes que le Liban affronte sur les plans politique, institutionnel et sécuritaire.
Le chef de l'Église maronite a notamment reçu hier le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, qui a réaffirmé en quittant le siège patriarcal que « nul ne parviendra à ébranler la stabilité du Liban ». M. Pharaon a par ailleurs souhaité que « le cercle vicieux soit rompu et que soit mis fin à la phase de vacance du siège présidentiel ».
Par ailleurs, le patriarche a reçu l'ancien ministre Ibrahim Chamseddine, qui a fait part au chef de l'Église maronite de son « inquiétude » pour la situation constitutionnelle au Liban. M. Chamseddine redoute surtout une prorogation du mandat de la Chambre.
Le patriarche Raï a également reçu hier la ligue des anciens députés, présidée par Michel Maalouli, puis l'ambassadeur de Belgique, en visite protocolaire, et Ali Fadlallah, président du Cénacle pour la préservation du patrimoine de Jabal Amel, qui a loué « la pureté de source des valeurs chrétiennes » par rapport à « la culture de la rencontre qu'est l'islam ».



Envoyé de mon Ipad 

lundi 22 septembre 2014

Chrétiens d'Orient : il faut agir plus vite que "lors de la Shoah", réclame le grand rabbin de France - RTL.fr

Chrétiens d'Orient : il faut agir plus vite que "lors de la Shoah", réclame le grand rabbin de France - RTL.fr

Chrétiens d'Orient : il faut agir plus vite que "lors de la Shoah", réclame le grand rabbin de France

Le grand rabbin de France s'est exprimé à l'occasion d'une cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation (archives).
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le grand rabbin de France s'est exprimé à l'occasion d'une cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation (archives).

Le grand rabbin de France Haïm Korsia s'est inquiété ce dimanche 21 septembre 2014 du sort des "minorités persécutées d'Orient", appelant à réagir plus "promptement" qu'on ne l'a fait "lors de la Shoah", à l'occasion d'une cérémonie en mémoire des Martyrs de la déportation.

"La situation actuelle des minorités religieuses dans le monde, et en particulier en Orient, entre hélas en résonance avec la commémoration d'aujourd'hui", a-t-il dit dans la grande synagogue de la Victoire, à Paris. 

Il a fait référence aux "chrétiens affublés du 'noûn' de l'infamie, comme nos parents l'étaient de l'étoile jaune, les centaines de Yazidis enterrés vivants, les femmes vendues comme esclaves". Le caractère arabe "noûn" est utilisé en Irak par les islamistes pour désigner les maisons chrétiennes (n comme Nazaréens).

"Que nous n'arrivions pas trop tard !"

Haïm Korsia

"Qui se lèvera pour les minorités persécutées d'Orient ?", a-t-il demandé. "La douleur de la Shoah, des siècles de massacres et de persécutions, ont sculpté dans le judaïsme un amour de l'Humanité : oui, la barbarie nous touche. En tant que Français et en tant que juif, elle nous touche doublement."

Le grand rabbin a "formé le voeu d'une réaction plus prompte des nations, de l'Europe, de la France, de notre monde attaqué en ses racines, que celle qui prévalut lors de la Shoah". "Que nous n'arrivions pas trop tard !", a-t-il lancé.



Envoyé de mon Ipad 

dimanche 21 septembre 2014

«Nous, chrétiens libanais, sommes prêts à mourir pour défendre notre pays»

«Nous, chrétiens libanais, sommes prêts à mourir pour défendre notre pays»

«Nous, chrétiens libanais, sommes prêts à mourir pour défendre notre pays»

VIDÉO - Alors que la guerre en Syrie et les djihadistes de l'Etat islamique menacent la sécurité du Liban, le père Rachid, prêtre à Beyrouth depuis vingt ans, fait part de ses inquiétudes Publicité


Comme chaque dimanche, les fidèles du quartier chrétien d'Achrafieh, à Beyrouth, se réunissent dans l'église du père Rachid. Âgé de 55 ans, ce prêtre maronite tente tant bien que mal de les rassurer face aux menaces persistantes qui pèsent sur la communauté chrétienne au Liban, et plus largement dans la région. «On a peur mais on se doit d'être fort», assène-t-il comme pour se persuader que face à la fulgurante ascension des djihadistes de l'Etat islamique, il pourra protéger ses paroissiens.

«Nous, les chrétiens, nous sommes les habitants authentiques de ce pays, nous sommes enracinés dans cette terre», explique le père Rachid. «Nous ne voulons pas quitter notre pays et c'est notre devoir de le défendre par tous les moyens, y compris par les armes», ajoute-t-il.

Alors que la France a accueilli plusieurs dizaines de chrétiens originaires d'Irak, le père Rachid estime que cette décision ne peut être que temporaire. Il appelle en effet la communauté internationale à tout faire pour que les chrétiens d'Orient puissent rester sur place, «dans leur culture et sur leur terre». Pour assurer la sécurité des chrétiens d'Orient, il n'y a qu'une seule solution, estime-t-il, c'est «d'oeuvrer pour la paix».



Envoyé de mon Ipad 

samedi 20 septembre 2014

Visite du Président arménien


Visite du Président arménien

Cité du Vatican, 19 septembre 2014 (VIS). Le Saint-Père a reçu ce matin le Président arménien M.Serzh Sargsyan, qui s'est ensuite entretenu avec le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d?Etat, accompagné de Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états: Ces entretiens ont été l'occasion pour les parties de se féliciter du renforcement de leurs relations, tout en évoquant la place du christianisme dans l'histoire comme dans la vie du peuple arménien. Elles ont ensuite appelé de leurs voeux un règlement négocié des complexes questions régionales non résolues. Il a également été question des conflits du moyen Orient, dans l'espoir que les pays et les communautés religieuses impliquées s'accordent pour obtenir la paix entre les peuples. Les parties se sont tout particulièrement penchées sur la situation des communautés chrétiennes et des autres minorités religieuses de la région, tout comme à la crise humanitaire frappant les réfugiés en provenance des zones de conflit.

jeudi 18 septembre 2014

Les chrétiens israéliens peuvent obtenir la mention d’« Araméens » sur leurs papiers | La-Croix.com

Les chrétiens israéliens peuvent obtenir la mention d'« Araméens » sur leurs papiers | La-Croix.com

Les chrétiens israéliens peuvent obtenir la mention d'« Araméens » sur leurs papiers

Le ministre de l'intérieur israélien, Guideon Saar, a annoncé l'ajout d'une nouvelle catégorie sur les cartes d'identité de certains chrétiens d'Israël, inclus jusqu'à présent dans la population arabe du pays. À partir de maintenant, ces derniers pourront faire inscrire sur leur carte d'identité qu'ils sont des 'chrétiens araméens', a annoncé mardi 16 septembre le ministre dans une lettre adressée au directeur général de l'office du recensement et de l'émigration, Amnon Ben Ami. Celui-ci a expliqué dans une circulaire que cette ethnie existait, possédant une tradition historique, une religion, une culture et une langue commune, et qu'il fallait donc les distinguer, d'après le site Juifs.org.

Le président de l'association araméenne chrétienne, Shadi Halul, officier de réserve dans l'armée israélienne, a estimé qu'il s'agissait d'une « démarche historique qui favoriserait certainement les bonnes relations entre Juifs et Chrétiens en Israël ».

Ce point de vue n'est pas partagé par l'ensemble des chrétiens. Le Patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, insiste régulièrement de son côté sur l'importance de respecter leur « identité à la fois arabe et chrétienne ».

Environ 130 000 chrétiens vivent en Israël.



Envoyé de mon Ipad