Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 20 avril 2015

Syrie: l'appel poignant des évêques d'Alep



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 19 avril 2015 20:00:25 UTC+
Syrie: l'appel poignant des évêques d'Alep
Nous n'avions jamais vu ni entendu pareille destruction auparavant !

Rédaction

ROME, 18 avril 2015 (Zenit.org) - "Assez de désolation et de destruction ! Assez d'être un laboratoire d'armes de guerre dévastatrices ! ": le Patriarcat latin de Jérusalem relaye sur son site cet appel des évêques d'Alep (Syrie), précisant que, du 10 au 12 avril, de violents bombardements ont touché les quartiers chrétiens de cette ville du nord du pays, au moment de la Pâque orthodoxe. Le patriarche grec-catholique Grégoire III d'Antioche a dénoncé avec force ces bombardements, et en appelle à la communauté internationale.

Communiqué des évêques d'Alep

Est-ce la Résurrection du Sauveur ou l'enterrement de ses disciples ?

Au milieu de la semaine sainte et de Pâques, notre ville ainsi que nos fidèles ont souffert douleur et tristesse et dépression profonde, dans la nuit où nos quartiers ont été bombardés par des grenades propulsées par des fusées.

Nous n'avions jamais vu ni entendu pareille destruction auparavant !

Nous sommes allés et avons vu, nous avons pleuré : des corps ont été retirés des décombres, des restes collés sur les murs et le sang qui mouillait le sol de la patrie !

Des dizaines de martyrs de toutes les religions et doctrines, des hommes blessés, des femmes, des enfants et des vieillards.

Nous avons entendu des pleurs et des lamentations des veuves et des enfants, la panique sur les visages des gens. 

Du profond de notre douleur et de notre chagrin, nous appelons les gens de conscience, s'il en existe encore, pour nous entendre :

Assez de désolation et de destruction ! Assez d'être un laboratoire d'armes de guerre dévastatrices ! Nous sommes fatigués !

Verrouillez les portes des armements et des munitions, arrêtez la fourniture des instruments de mort ! Nous sommes fatigués !

Que voulez-vous de nous ? Dites-nous ? Nous sommes fatigués !

Voulez-vous que nous restions : blessés et humiliés, des semblants d'êtres humains ? Ou allons-nous quitter de force, et être anéantis ?

Quant à nous, nous aimons vivre en paix, comme des citoyens honnêtes avec les autres citoyens de ce pays. Nous ne craignons pas le témoignage, mais nous refusons de mourir pour un prix très suspect et sinistre.

Nous refusons d'être « Alep des martyrs » mais nous voulons rester d'« Alep le joyau », le témoin d'amour et de paix, de pardon et de dialogue. Alep, joyau sur la couronne de notre pays la Syrie, et de toutes les catégories de la diversité culturelle et religieuse.

Pitié pour nos martyrs et guérison pour nos patients et tranquillité dans les âmes de nos enfants, la sécurité et la paix pour tous nos citoyens.

Alep, le 13 Avril 2015.

dimanche 19 avril 2015

Visite du Patriarche Rai en France , commentaire d

Visite du Patriarche Rai en France , commentaire de mgr Gemayel,
Liban/France / chrétiens d'Orient : visite officielle, du 25 au 28 avril 2015, du patriarche maronite, le cardinal libanais Bechara Boutros Raï.

http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r183/religions_du_monde_1_20150419.mp3


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La double mort des chrétiens d'Orient - L'Express

La double mort des chrétiens d'Orient - L'Express
17/4/2015-La double mort des chrétiens d'Orient
Des chrétiens du Moyen-Orient qui ont fui leurs pays devant l'avancée du groupe Etat islamique assistent à la messe de l'église Notre-Dame de Chaldée, dans le quartier de la Chapelle, à Paris, le 8 mars 2015

La morne indifférence qui recouvre le sort des chrétiens d'Orient ne relève pas de la sphère de l'étranger lointain, ni des "dommages collatéraux" inhérents à la vague de destruction qui ravage actuellement le Moyen-Orient, certaines zones de l'Afrique et en partie l'Asie. Elle est le puissant révélateur du malaise nihiliste qui ronge l'Europe. 

En dehors de groupes de croyants très motivés, qui effectuent dans l'ingratitude générale un travail de sensibilisation remarquable, la disparition des minorités les plus anciennes du Moyen-Orient ne soulève pas d'émoi particulier au sein d'une opinion publique française par ailleurs prompte à se mobiliser pour d'autres causes bien moins alarmantes. Cherchez bien, vous ne trouverez pas d'artistes de premier plan pour défendre cette cause, point d'acteurs de cinéma prêts à engager leur renommée, ni de stars du rock'n'roll, qu'on a pourtant vu faire campagne pour la protection des Indiens d'Amazonie menacés par la déforestation. En Orient, en fait de déracinement, ce sont des vies humaines que l'on arrache par milliers et un rameau originel que l'on détache à coups de hache de l'arbre généalogique des civilisations. 

Pourquoi restons-nous si impavides?

Cette tiédeur devient en elle-même le sujet d'une interrogation plus profonde: hors de toute conviction religieuse, laquelle doit rester le domaine secret de chacun, sommes-nous encore capables de nous indigner contre des massacres, des viols de masse, des persécutions organisées, des rackets érigés en système économique, des enlèvements contre rançon, des vexations, lorsqu'il s'agit de populations qui partagent, non le même environnement culturel mais les mêmes valeurs que les nôtres? Ce qui induit une autre question, bien plus gênante: croyons-nous encore en ces valeurs humanistes pour lesquelles des communautés coupées du monde mettent leur vie en péril, et les trouvons-nous dignes d'être maintenues sur la terre où elles ont vu le jour? La réponse est d'autant plus embarrassante que les minorités chrétiennes d'Orient (mais aussi d'Afrique ou d'Asie) sont attaquées par des bandes d'assassins invariablement enrôlés sous la bannière djihadiste, qui ne voient dans ces survivants que des alliés de la culture occidentale. Par leur sauvagerie, les terroristes visent deux buts principaux. En immolant des innocents ou en les forçant à l'exil, ils veulent atteindre l'Europe comme l'Amérique et démontrer que ces deux continents n'ont plus la capacité de se projeter. Ils cherchent à détruire la riche diversité du monde arabe, laquelle fut à l'origine de l'arabisme (adversaire de l'obscurantisme religieux) et du rêve d'une modernité orientale, pour y imposer une exclusivité islamique - qui n'a jamais existé. Une régression en tout point. Dans Les Désorientés (Grasset), Amin Maalouf écrit qu'un chrétien d'Orient meurt deux fois: la première en tant qu'être humain, la deuxième en tant que membre d'une communauté en voie de disparition. 

Il ne s'agit pas d'affirmer que nous devrions être par nature solidaires avec les chrétiens d'Irak, de Syrie, du Nigeria, du Kenya ou du Pakistan au motif que leur religion est toujours celle dont les édifices ornent nos villes et nos villages, mais précisément de se demander pourquoi nous restons si impavides. Dans un livre prenant, qui mêle le vécu et l'analyse, Sébastien de Courtois avance une explication qui nous éclaire: "Cette indifférence est liée à un rejet de notre propre reflet dans le miroir, comme si le fait d'avoir été nous-mêmes chrétiens devait nous interdire de nous intéresser à cette réalité. Avec une vision étroite de la laïcité - ce qu'elle n'était pas à ses débuts [...] -, nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain, réservant les questions du "fait religieux à la seule sociologie, puis à la sphère politique, ce qui est pire, le laïcisme devenant à son tour une idéologie de remplacement." 

Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions. Le crépuscule des chrétiens d'Orient, par Sébastien de Courtois. Stock, 187 p., 18,50€ 

 


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Chrétiens d’Orient : le cardinal Raï sera reçu par François Hollande et l'Unesco - Aleteia

Chrétiens d'Orient : le cardinal Raï sera reçu par François Hollande et l'Unesco - Aleteia

17/4:2015-Chrétiens d'Orient : le cardinal Raï sera reçu par François Hollande et l'Unesco - Aleteia
C'est un véritable marathon qui attend Sa Béatitude Mgr Bechara Boutros Raï pendant les quatre jours qu'il passera à Paris, du samedi 25 au mardi 28 avril. Venu avant tout pour inaugurer le premier siège de l'Éparchie maronite de Paris, ce déplacement, dans le contexte actuel, revêt « une signification particulière » souligne Mgr Nasser Gemayel, évêque de l'Éparchie Notre-Dame du Liban de Paris des maronites.

« La situation politique des chrétiens au Moyen-Orient est dramatique comme jamais auparavant. Ils sont persécutés et obligés de fuir, leur patrimoine est détruit. Une nouvelle carte géopolitique semble se dessiner actuellement au Moyen-Orient et celui-ci ne doit pas se voir vidé d'une de ses composantes originelles », prévient le prélat. Présents depuis 2 000 ans sur ces territoires, « les chrétiens d'Orient ont vécu pratiquement sous tous les régimes et tous les peuples même musulmans, explique Mgr Gemayel. Pourquoi tout cela ? Qu'ont fait les chrétiens pour mériter un tel sort ? Pourquoi s'acharne-t-on à les éloigner ainsi de l'Orient ? » 
 

Les chrétiens d'Orient, un pont entre l'islam et l'Occident 

Au-delà d'une visite pastorale et de temps forts spirituels passés auprès de la communauté maronite de France (messe d'action de grâce à la cathédrale Notre-Dame du Liban, inauguration de la nouvelle Éparchie, catéchèse, visite au siège de la Conférence des évêques de France, vernissage de l'exposition « Présence maronite en France », lancement des journées culturelles de Beit Maroun à Meudon, etc.), c'est bien un déplacement politique que va accomplir le cardinal Raï, qui sera d'ailleurs accueilli comme un chef d'État par la présidence de la République : une rencontre officielle avec François Hollande est prévue lundi après-midi à l'Élysée.

Au cours de cet entretien, il est prévu que le cardinal évoque la situation dramatique des chrétiens d'Orient : « Les relations entre l'Église maronite et la France sont séculaires. Le cardinal Raï vient remplir une mission d'avant-garde afin de convaincre le président de la République de l'importance de la défense des chrétiens d'Orient ». « La question est la suivante, poursuit-il : peut-on imaginer un Orient sans chrétiens ? Comment l'Église universelle, qui prêche le dialogue œcuménique et interreligieux, peut-elle l'imaginer ? Les chrétiens, au Moyen-Orient, sont un pont entre l'islam et l'Occident. S'ils disparaissent, qui va remplir ce rôle ? L'Occident va se retrouver nez à nez avec l'islam, prévient l'évêque. Les chrétiens d'Orient aident l'Europe dans ses relations avec le monde islamique depuis 1 400 ans ! » Le sujet de la conférence de Mgr Raï à l'Unesco, samedi 25 avril, portera d'ailleurs sur « la présence chrétienne au Moyen-Orient et son rôle dans la promotion de la culture de la paix ». 


Une part musulmane dans chaque chrétien libanais

« Nous avons les mêmes habitudes, ajoute Mgr Gemayel. Le Liban est un pays modèle. Il y a dans chaque chrétien libanais une partie musulmane et dans chaque musulman libanais une partie chrétienne. S'il n'y a plus qu'une composante en Orient, cela va poser un problème capital. En ce sens, le message que porte le cardinal Raï est primordial. » Concernant la position de la France vis-à-vis de Bachar el-Assad, qui voit en Damas un ennemi de la liberté et non un allié dans la lutte face au pseudo État islamique, le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient ne reviendra a priori pas sur ses déclarations qui avaient grand bruit en 2012 quand il avait pris publiquement la défense du régime syrien face à Daesh. « Le cardinal Raï ne fait que son travail de défense et de sauvegarde des chrétiens opprimés, loin de toute rancœur politique. » Si aucune rencontre officielle particulière n'est prévue avec les autorités musulmanes de France, Mgr Gemayel assure que « beaucoup d'amis musulmans seront présents et fêteront avec les chrétiens maronites l'inauguration de l'Éparchie. Des rencontres et des dîners privés sont d'ailleurs prévus », confie-t-il.


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Michel Pharaon évoque avec Raï la situation des chrétiens d’Orient - L'Orient-Le Jour

Michel Pharaon évoque avec Raï la situation des chrétiens d'Orient - L'Orient-Le Jour
18/4/2015-Michel Pharaon évoque avec Raï la situation des chrétiens d'Orient

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Boutros Raï, a reçu hier au siège patriarcal de Bkerké une délégation du Conseil supérieur grec-catholique, présidée par le ministre du Tourisme, Michel Pharaon.
Le ministre Pharaon a indiqué à l'issue de la rencontre qu'il avait discuté avec le patriarche de l'échéance présidentielle et de la situation des chrétiens d'Orient ainsi que de la réunion du prélat, jeudi, avec les ambassadeurs des cinq grandes puissances.
M. Pharaon a mis l'accent sur les préoccupations du patriarche concernant l'élection présidentielle et l'application de la Constitution, garante de l'équilibre interne et reflet de la formule unique capable d'exprimer l'image du « Liban message ».
Le patriarche Raï a reçu, par ailleurs, plus tard dans la journée l'ancien ministre Mikhaël Daher qui a déclaré à l'issue de l'entrevue : « Le plus grand souci du patriarche c'est la persistance du déséquilibre flagrant au niveau du pouvoir au Liban. Le patriarche tient à tout prix à préserver le grand héritage laissé par son prédécesseur, le patriarche Élias Hoayek, depuis près de cent ans, à savoir le Grand Liban. »



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Le centenaire de la Grande famine au Liban : pour ne jamais oublier - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Le centenaire de la Grande famine au Liban : pour ne jamais oublier - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Le centenaire de la Grande famine au Liban : pour ne jamais oublier

L'équipe de Tehkik, conduite par Claude Abou Nader Hindi, revisite dimanche soir à 18h50 l'horrible drame vécu au début du siècle dernier par la population du Mont-Liban, victime, entre 1915 et 1918, d'une famine qui a décimé plus du tiers de la population de la région à l'époque. Des chiffres qui peuvent à la limite qualifier ce drame de véritable génocide. Un génocide sans effusion de sang, certes, sans exode, sans bruit, mais dont le bilan a été ahurissant: 150000 à 200000 morts sur un total d'environ 400000 habitants.

Cette famine, méconnue de beaucoup de Libanais, a été en effet le résultat d'une convergence de quatre facteurs. Le littoral libanais était soumis à l'époque à un blocus maritime imposé par la flotte des forces alliées (notamment la flotte britannique) qui empêchait les navires d'arriver sur la côte libanaise. Il était donc impossible aux Ottomans, dans le camp de l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale, de recevoir des armes ou des munitions...
À ce siège maritime s'était ajouté un autre blocus, terrestre cette fois, imposé par Jamal Pacha, le gouverneur ottoman, qui dominait le pays et contrôlait les principaux accès routiers. Ce sont surtout les maronites qui seront les principales victimes de cette « arme de la famine » : les soldats ottomans se montraient particulièrement intransigeants avec les chrétiens plus qu'avec les autres habitants du Mont-Liban.
Mais la responsabilité de cette Grande famine retombe aussi sur certains Libanais, profiteurs et usuriers, qui n'ont pas hésité à tirer profit de la situation pour s'enrichir, contribuant ainsi à l'aggravation de la crise.
Un quatrième événement a été la cerise sur le gâteau : l'invasion des criquets. Pendant une centaine de jours, une nuée de sauterelles a ainsi dévasté les terres agricoles, venant à bout de toutes les récoltes.

Le plus choquant à l'époque était l'attitude passive des forces allemandes et celles de l'Autriche-Hongrie, qui ont cruellement laissé faire, sur base du ne rien voir, ne rien entendre, la raison d'État germano-ottomane ayant la priorité sur toute autre considération. Parallèlement, l'Empire ottoman poussait à l'exode, pourchassait et assassinait à tour de bras les Arméniens, considérés auparavant comme des fidèles mais désormais accusés de traîtrise parce qu'ils avaient aidé, dans la région, les Russes...
Dans ce contexte, la communauté libanaise d'Égypte a contribué dans une large mesure à atténuer les effets de la famine en acheminant des aides par le biais de l'île de Rouad, face au littoral syrien, au nord de Tripoli. Cette aide était livrée au patriarcat maronite qui la distribuait à son tour à la population par l'intermédiaire des couvents et des ordres monastiques.

Mise à mort muette
Il n'empêche, un devoir de mémoire est indispensable et il faut reposer le problème, ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui sont morts à cause de cette famine. On ne peut oublier certaines descriptions atroces, comme dans Al-Raghif, le livre de Toufic Youssef Aouad : « Il y avait là une femme étendue sur le dos, envahie de poux. Un nourrisson aux yeux énormes pendait à son sein nu (...). La tête de la femme était renversée et ses cheveux épars. De sa poitrine émergeait un sein griffé et meurtri que l'enfant pétrissait de ses petites mains et pressait de ses lèvres puis abandonnait en pleurant.»

Cette triste commémoration devrait avoir lieu chaque année, malgré le fait qu'elle soit reléguée dans un passé qu'on préfère ne pas réveiller. Le film des frères Rahbani, Safar Barlek, retrace aussi, sous forme d'une comédie musicale, cet épisode dramatique de l'occupation ottomane, mettant en exergue la solidarité syro-libanaise face à l'hégémonie de l'occupant.
Beaucoup de Libanais ont été poussés à quitter leur village et à aller mendier dans les villes; beaucoup de femmes ont été contraintes de se prostituer en contrepartie de nourriture. Un volet humiliant et douloureux pour cette population conservatrice qui a préféré oublier et ne pas transmettre ces détails aux générations futures.
Ce ne sont que les photos d'archives personnelles, comme celles puisées dans les archives de la Compagnie de Jésus au Liban et les (journal quotidien) de nombreux pères jésuites qui ont été exhumés par Christian Tawtel et Pierre Witouck s.j., qui peuvent dénoncer de la meilleure façon, mieux même que tous les témoignages poignants, cette mise à mort muette et obscure de la population chrétienne du Liban il y a cent ans.

Dans L'Orient Littéraire
Frères humains d'il y a 99 ans !



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samedi 18 avril 2015

De Bkerké, les ambassadeurs des grandes puissances pressent les Libanais d’élire un chef de l’État - L'Orient-Le Jour

De Bkerké, les ambassadeurs des grandes puissances pressent les Libanais d'élire un chef de l'État - L'Orient-Le Jour
18/4/2015-De Bkerké, les ambassadeurs des grandes puissances pressent les Libanais d'élire un chef de l'État

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a exprimé hier devant les ambassadeurs des membres permanents du Conseil de sécurité et d'autres puissances son souhait de voir la communauté internationale faciliter l'élection d'un chef de l'État. Sans attendre, les diplomates ont appelé unanimement les responsables libanais à réagir en urgence pour mettre un terme à la vacance présidentielle, dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la rencontre.
Le prélat maronite s'exprimait lors d'une rencontre traditionnelle organisée à Bkerké à l'intention des diplomates. Étaient présents le nonce apostolique, Gabriele Caccia, les ambassadeurs de France, Patrice Paoli, des États-Unis, David Hale, de Grande-Bretagne, Tom Fletcher, de Chine, Jiang Jiang, de Russie, Alexander Zasypkin, et de l'Union européenne, Angelina Echhorst, ainsi que la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Sigrid Kaag.
Des sources proches de Bkerké ont indiqué que les diplomates ont convenu avec Mgr Raï de l'importance de parer au vide au niveau de la première magistrature et ont fait part de leur volonté à aider sur ce plan. Reconnaissant qu'il existe effectivement une impasse, ils ont admis le fait que les facteurs internationaux obstruant cette échéance sont intimement liés aux facteurs internes. Et d'exprimer d'une seule voix leur souhait d'un Liban « stable et sécurisé ».
Prenant la parole devant ses convives, Mgr Raï a insisté également sur la nécessité pour les cinq Grands de soutenir également le dialogue entre les différentes parties libanaises afin de parvenir à redynamiser la vie politique. « L'élection d'un chef de l'État reste toutefois la priorité puisqu'elle prélude à la solution des crises à tous les niveaux », a-t-il dit. Il a insisté sur l'importance de protéger « la Constitution, le pacte national et la formule libanaise (de coexistence), trois fondements indissociables », selon lui.
Le patriarche a saisi l'occasion pour demander aux cinq Grands de soutenir et de renforcer l'armée et les forces de l'ordre face au terrorisme.
Dans le communiqué conjoint publié à l'issue de la rencontre, Mme Kaag, les représentants des cinq membres permanents de l'Onu, et les ambassadeurs d'Italie, Giuseppe Morabito, et d'Allemagne, Christian Clages, notent que le patriarche a fait part devant eux de ses craintes de voir le vide se perpétuer à la présidence. « Des craintes d'autant plus justifiées que onze mois de stagnation au niveau de la présidence ne peuvent que miner la capacité du Liban à faire face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux auxquels il fait face », souligne le communiqué, selon lequel la vacance présidentielle « porte atteinte au fonctionnement au jour le jour des institutions libanaises ». Le texte souligne que les diplomates concernés se sont engagés à lancer unanimement un message fort aux leaders libanais afin de « les inciter à respecter la Constitution, les accords de Taëf et le pacte national ». Un appel a été en outre lancé en direction de toutes les parties en présence, les invitant à « faire preuve de responsabilité, et à accorder la priorité au Liban et à ses intérêts, et non à la politique partisane ».
Le communiqué insiste également sur « l'urgence » de cette requête et sur l'importance de respecter le mécanisme en place en ce qui concerne les élections.
S'adressant aux députés libanais, les diplomates ont invité ces derniers à « préserver les traditions démocratiques du Liban et à tenir une séance parlementaire sans plus tarder pour élire un chef d'État ».



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Chrétiens d'Orient : serons-nous complices d'un nouveau génocide ? - Aleteia

Chrétiens d'Orient : serons-nous complices d'un nouveau génocide ? - Aleteia
16/4/2015-Chrétiens d'Orient : serons-nous complices d'un nouveau génocide ? - Aleteia

«Arrêtons le double jeu ! En ce moment, on tue à grande échelle à Alep, deuxième ville de Syrie, et personne ne réagit. Pourtant, les évêques d'Alep viennent de lancer un réel cri d'alerte : cela ne peut plus durer ! » . Au lendemain des violences inouïes qui ont ensanglanté les quartiers chrétiens d'Alep, les jours de la Pâque orthodoxe, les 11 et 12 avril dernier (Aleteia), l'Aide à l'Église en détresse (AED) tape à nouveau du poing sur la table.
 
Marc Fromager, le directeur de l'association, dans un nouveau cri de colère, appelle la communauté internationale à un sursaut de conscience face à une situation qui, selon lui, prend de plus en plus l'allure d'un nouveau génocide.
 
Voici sa déclaration, diffusée ce 15 avril 2015 : « Nous sommes face à un nouveau génocide et il ne sert à rien de se disputer sans fin pour savoir si on peut utiliser ce mot, que ce soit pour les Arméniens en 1915 ou pour les chrétiens du Moyen-Orient en 2015. La réalité, c'est que les chrétiens sont en train de disparaître sous nos yeux. Les chrétiens ne sont pas les seuls visés dans ce massacre qui se déroule à Alep mais tous les habitants de la ville. Allons-nous laisser cette population se faire massacrer par les djihadistes sans rien dire et sans rien faire ? Serons-nous complices de cette horreur ? Et après ? Il y a eu Mossoul, maintenant Alep, mais ensuite ? L'Europe ? Le front se rapproche.

L'Aide à l'Église en détresse est particulièrement active sur le terrain : plus de 12 millions d'euros ont été envoyés depuis 2011 pour soutenir les chrétiens en Syrie et en Irak (6 millions dans chaque pays). Depuis quatre ans, la situation ne cesse de se détériorer en Syrie. Il y a déjà 220 000 morts et 12 millions de déplacés, c'est-à-dire plus de la moitié de la population. Qu'attendons-nous pour réagir ? Peut-on continuer à élaborer des stratégies politiques de renversement de régime pour faire plaisir à nos « partenaires » de la péninsule arabique, alors que chaque jour supplémentaire plonge la population locale dans un gouffre toujours plus profond d'horreur et de désespérance ?

Nous demandons :
1. La fin de l'armement et du financement des djihadistes, officiellement modérés ou pas, du Nord-Est syrien
2. La mise en œuvre immédiate d'un cessez-le-feu
3. Une aide d'urgence internationale et massive pour sauver la population d'Alep

Marc Fromager, directeur de l'AED

Pour en savoir plus, lire sur le site de l'AED  leurs récents articles sur la Syrie et se procurer les Actes du dernier colloque de l'AED intitulé : Vers un Moyen-Orient, la fin des chrétiens ?

IC


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vendredi 17 avril 2015

De Strasbourg à Moscou, soutien au pape sur le « génocide arménien » | La-Croix.com - Rome

De Strasbourg à Moscou, soutien au pape sur le « génocide arménien » | La-Croix.com - Rome
De Strasbourg à Moscou, soutien au pape sur le « génocide arménien »

Il est rare que le Parlement européen et le Kremlin s'accordent sur un sujet. De même, il est reste exceptionnel que le pape François soit mentionné dans ces deux enceintes. Mais ses propos du dimanche 12 avril sur le génocide arménien y ont trouvé le même écho favorable. Alors qu'Ankara ne cesse depuis de dénoncer, au plus haut niveau, cette qualification des événements, le président Vladimir Poutine a estimé que le pape est « la seule autorité à pouvoir parler à n'importe qui sur la planète ».

» Lire aussi : Le pape fait mémoire du génocide arménien pour alerter sur l'actualité de ces tragédies

Le président russe réagissait, en direct à la télévision, à une question sur la crise diplomatique entre Ankara et le Saint-Siège, la première du pontificat de François. Il avait déjà salué positivement le rôle de ce pape pour empêcher une intervention occidentale en Syrie en septembre 2013 et est venu ensuite le rencontrer à Rome.

« Esprit de paix et de réconciliation »

Les députés européens, qui avaient applaudi debout le pape François dans leur hémicycle à Strasbourg le 25 novembre, ont mentionné ses propos sur le génocide arménien dans une résolution votée à une large majorité le 15 avril, lors d'une brève session plénière à Bruxelles. Les élus européens conseillent à la Turquie de reconnaître le génocide arménien afin de poser les jalons d'une véritable réconciliation et saluent la manière dont le pape François « commémore le centenaire du génocide arménien dans un esprit de paix et de réconciliation ».

» Lire aussi : La Turquie dénonce l'évocation du génocide arménien par le Pape François

Le pape François a repris le terme de génocide déjà utilisé par Jean-Paul II en 2001 dans une déclaration. En le reprenant au cours d'une célébration en la basilique Saint Pierre pour le centenaire de cette tragédie, en présence du président arménien, il lui a donné une emphase inédite.

» Lire aussi : « Une culture chrétienne unique », déclaration commune du Pape Jean-Paul II et du Patriarche Karékine II le 27 septembre 2001 

Le Saint-Siège a «pris acte des réactions » que cela suscite en Turquie mais se défend de vouloir « créer une polémique ». Selon une source diplomatique européenne à Rome, Ankara risque l'isolement à trop réagir aux propos du pape.



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jeudi 16 avril 2015

Fwd: Le Sénat crée son Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient à la demande de la CHREDO



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Début du message transféré :

Expéditeur: Coordination Chretiens d'Orient en Danger <chretiensdorientendanger@gmail.com>
Date: 16 avril 2015 12:29:53 UTC+
Objet: Le Sénat crée son Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient à la demande de la CHREDO

Le Sénat crée son Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient à la demande de la CHREDO

La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (CHREDO) se félicite de la création d'un Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient, ce mercredi 15 avril, qui sera rattaché au président du Sénat.

Après 18 mois de lobbying intense de la CHREDO, le Bureau du Sénat vient enfin d'accepter la création d'une structure de concertation sur les chrétiens d'Orient portée dès le mois d'octobre 2013 par le sénateur Roger Karoutchi et la sénatrice Bariza Khiari à l'issue de l'audition de la CHREDO au Sénat par une vingtaine de parlementaires. Notre deuxième audition au Sénat en septembre 2014 co-organisée par le sénateur Roger Karoutchi, et les sénatrices Bariza Khiari et Garriaud-Maylam avait permis de relancer le processus.

La CHREDO avait fait valoir la nécessité pour le Sénat de se doter d'un outil opérationnel comme c'est le cas pour l'Assemblée Nationale qui avait créé son Groupe d'études sur les Chrétiens d'Orient en juin 2014 à la demande et avec le soutien de la CHREDO.

Le président de la CHREDO, Patrick Karam, ancien délégué interministériel, considère que: "Cette création constitue une nouvelle étape dans la prise de conscience sur la situation critique des chrétiens dans cette partie du monde. À la différence d'une mission d'information ou d'une commission d'enquête, d'une durée de vie limitée, un Bureau de liaison est une instance permanente, même si elle dispose de moins de moyens financiers qu'un Groupe d'études."

"Ce Bureau de liaison va alimenter la réflexion des élus et du gouvernement, auditionner les experts, les religieux et les ONG qui travaillent sur la question, stimuler le débat national et donner aux sénateurs une connaissance précise de ce qui se passe dans les régions du monde.Chaque groupe politique pourra y désigner un représentant comme vice-président, ce qui lui donnera une représentativité politique. Il permettra aux sénateurs d'être réactifs et de peser favorablement sur la politique du gouvernement français. Il servira de caisse de résonance et pourra examiner les solutions concrètes en réponse aux besoins les plus urgents et saisir le Parlement et le gouvernement pour prendre toutes les mesures propres à assurer la protection de ces minorités.", se félicite Patrick Karam qui entend bien utiliser ce nouvel outil au service de la cause que défend la CHREDO depuis septembre 2013.

La CHREDO tient à remercier Roger Karoutchi qui n'a jamais ménagé ses efforts et dont l'engagement total est aujourd'hui couronné de succès, Bariza Khiari qui a porté aussi cette demande dans les rangs socialistes, Joëlle Garriaud-Maylam qui est mobilisée, le président du groupe UMP au Sénat Bruno Retailleau qui avait été sensibilisé par la CHREDO et enfin le président du Sénat, Gérard Larcher qui a accepté et met en oeuvre ce Bureau de liaison.


                               Patrick Karam

AFRIQUE/EGYPTE - Vers la participation du Patriarche copte orthodoxe aux commémorations du centenaire du Génocide arménien à Erevan



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 avril 2015 13:58:37 UTC+3

AFRIQUE/EGYPTE - Vers la participation du Patriarche copte orthodoxe aux commémorations du centenaire du Génocide arménien à Erevan

Le Caire (Agence Fides) – Le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II se rendra à Erevan à compter du 20 avril pour prendre part aux événements les plus significatifs programmés pour commémorer le centenaire du Génocide arménien. La visite en Arménie de Tawadros II durera environ une semaine. Des sources du Patriarcat copte orthodoxe consultées par l'Agence Fides indiquent qu'il s'agira de la première participation d'un Patriarche copte orthodoxe à des commémorations officielles du Génocide arménien.
L'Eglise arménienne apostolique et l'Eglise copte orthodoxe appartiennent au groupe des antiques Eglises d'Orient qualifiées de pré-chalcédoniennes parce qu'elles avaient refusé un certain nombre de formulations christologiques définies par le Concile de Chalcédoine de 451.
Du point de vue ecclésial, la commémoration du centenaire du « Grand mal » culminera dans la liturgie de canonisation des victimes du Génocide arménien, prévue le 23 avril à Erevan près le Siège patriarcal du Catholicossat d'Echmiadzin, gouverné par le Patriarche Karénique II. Une quarantaine d'Eglises, communautés ecclésiales et organismes œcuméniques ont déjà annoncé leur participation au rite de canonisation. Ce même jour, à partir de 19.15 – heure choisie en ce que rappelant symboliquement l'année 1915 – toutes les églises arméniennes du monde, à l'exception de celles se trouvant en territoire turc, feront résonner cent coups de cloches pour rappeler également de cette manière les cent ans du Génocide. (GV) (Agence Fides 16/04/2015)

ASIE/TURQUIE - Annonce de la commémoration du Génocide arménien de la part du Patriarcat arménien de Constantinople



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Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 avril 2015 13:58:37 UTC+3

Istanbul (Agence Fides) – Le Patriarcat arménien de Constantinople ayant son siège à Istanbul commémorera le centenaire des massacres systématiques perpétrés à l'encontre du peuple arménien à partir du 24 avril 1915 au travers d'un ratissage et de la mise à mort de quelques centaines d'intellectuels arméniens résidant dans la métropole sur le Bosphore. Une Messe, présidée par le Vicaire patriarcal, Aram Ateshian, sera célébrée en l'église du Siège patriarcal pour faire mémoire des victimes de l'extermination qui seront en cette occasion commémorées comme saintes. La presse turque met en évidence le fait que le célébrant n'utilisera pas la définition de génocide pour rappeler les souffrances vécues « par toutes les parties » au cours des faits tragiques intervenus voici un siècle.
Dans le même temps, le journaliste et écrivain turc d'origine arménienne, Etyen Mahcupyan, actuel Premier conseiller du Premier Ministre turc, Ahmet Davutoglu, a reconnu que les massacres d'arméniens perpétrés en Anatolie en 1915 sous la conduite idéologique des Jeunes Turcs peuvent être légitimement qualifiés de Génocide. « Si l'on reconnaît que ce qui a eu lieu en Bosnie et en Afrique ont constitué des Génocides – a déclaré Etyen Mahcupyan dans un entretien accordé à un site Internet – alors il est impossible de ne pas appeler génocide ce qui arriva aux arméniens en 1915 » ajoutant que l'usage de ce terme pour les arméniens revêt une signification « plus psychologique que politique ».
Le Premier Ministre turc Davutoglu, dont Etyen Mahcupyan est conseiller, a affirmé que, par sa citation du Génocide arménien, le Pape s'était rangé avec le « front du mal », hostile à la Turquie alors que le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans des déclarations reprises par les moyens de communication turcs, a affirmé que le Turquie « se comporte de manière généreuse » en n'expulsant pas les 100.000 immigrés arméniens qui travaillent dans le pays sans être citoyens turcs même si « elle pourrait le faire ». (GV) (Agence Fides 16/04/2015)

Chrétiens d'Orient -Actualités



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Date: 15 avril 2015 12:04:52 UTC

Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS
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mercredi 15 avril 2015

Oecuménisme : "les martyrs nous unissent" Allocution du patriarche Karékine II à Saint-Pierre



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Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 14 avril 2015 20:26:58 UTC+

Oecuménisme : "les martyrs nous unissent"
Allocution du patriarche Karékine II à Saint-Pierre

Rédaction

ROME, 14 avril 2015 (Zenit.org) - « Bien-aimé frère en Christ, nous partageons votre pensée : le martyre ne connaît pas les différences confessionnelles... les martyrs nous unissent comme fils et serviteurs d'un unique Seigneur Jésus Christ », affirme le patriarche Karékine II au pape François.

Le patriarche suprême et Catholicos de tous les Arméniens, Karékine II, a prononcé un discours lors de la messe de centenaire du génocide arménien, célébrée par le pape dimanche dernier, 12 avril 2015, en la basilique Saint-Pierre.

Le patriarche a exprimé la « gratitude » de son peuple « aux nations, organisations et individus qui eurent le courage et la conviction non seulement de reconnaître et condamner haut et fort le génocide arménien, mais aussi de réaliser également des missions humanitaires, en prenant soin des orphelins, en donnant un toit aux rescapés et en les aidant à surmonter tant de difficultés ».

A.K.

Discours de sa Sainteté Karékine II

Votre Sainteté et bien aimé Frère en Jésus Christ,

La volonté miséricordieuse du Seigneur a permis que nous visitions encore une fois la ville de Rome. Nous sommes venus avec le président de la République d'Arménie, Serge Sarkissian, avec le Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, Aram I, avec les évêques de l'Église arménienne et les représentants des fidèles arméniens disséminés dans le monde entier, portant dans notre âme la joie de la résurrection, héritée de notre tradition chrétienne, pour zprésenter à Votre Sainteté nos salutations les plus fraternelles et nos meilleurs vœux, et participer, par nos prières, à la sainte messe célébrée en la basilique Saint-Pierre, en souvenir des victimes du génocide arménien, dont c'est aujourd'hui le centenaire.

Notre peuple et nous, nous réjouissons profondément du titre de « docteur de l'Église » que l'Église catholique, selon sa définition, vient d'attribuer à Grégoire de Narek, un des pères de l'Église arménienne, durant cette cérémonie, et qui témoigne des liens d'amitié qui unissent nos deux Églises sœurs. Au Xe siècle saint Grégoire de Narek, maître de prière et illuminateur de l'univers, composa « Du fond du cœur. Colloque avec Dieu », une prière de pénitence et de confession pour toutes les générations humaines. Le saint moine, avec son « recueil de prières » adoré par le peuple arménien, indiqua aux « pécheurs et honnêtes hommes, aux fiers et humbles, aux bons et méchants » (Parole 3) le chemin du salut par la grâce du Christ, en guidant les croyants vers le Seigneur.

Notre peuple connut au fil de son histoire de nombreuses vicissitudes et affronta des tentations au nom de sa foi et de son identité.

Il y a un siècle, la Turquie ottomane perpétra le génocide de notre peuple. Selon un plan prémédité, un million et demi d'Arméniens furent exterminés de manière incroyablement cruelle. Notre peuple a été déraciné de son berceau, de sa patrie historique et s'est dispersé dans le monde. Notre patrimoine chrétien, séculaire, a été démoli, détruit et pillé.

Or, ni la souffrance, ni les persécutions n'ont ébranlé notre peuple qui préféra mourir plutôt que de renier sa foi et sa nation.

Aujourd'hui la grandeur de ce courage spirituel face au martyre, dont fit preuve notre nation, apparaît sous nos yeux, proclamant de nouveau son identité établie au Ve siècle, et rappelant qu'elle possède la chrétienté non comme un habit, mais comme couleur de peau (Histoire de Yeghiche).

L'amour miséricordieux du Seigneur a voulu que notre peuple, après tant d'atrocités et de privations, redresse l'échine, apportant une nouvelle vie dans les communautés de la Diaspora et sous l'égide de l'État rétabli dans la partie orientale de l'Arménie. Notre peuple s'est reconstruit avec un courage extraordinaire, affrontant mille privations et difficultés. Et encore aujourd'hui notre nation vit dans le bloc des frontières imposées par la Turquie et l'Azerbaïdjan, lutte pour une vie libre au Nagorny Karabakh, poursuit ses efforts en faveur de la reconnaissance du génocide des arméniens et revendique le droit à la mémoire, à la vérité historique. A l'époque, l'humanité n'a pas réussi à empêcher le génocide des arméniens, à supprimer les conséquences et elle a été témoin de l'holocauste, de génocides au Cambodge, au Rwanda, au Darfour et ailleurs.

Encore aujourd'hui l'humanité et chaque nation, à cause des conflits armés, des guerres et des actes terroristes, vit dans les privations et les difficultés, paie pour sa foi en versant son propre sang. Nous sommes convaincus que la reconnaissance universelle du génocide des arméniens, comme un exemple important pour la réalisation de la justice, de la protection des droits humains, contribuera à la création d'un monde plus sûr et légitime.

En ce sens, le 100ème anniversaire du génocide des arméniens est un rappel fort au monde à ne pas rester indifférents face aux souffrances et martyres endurés aujourd'hui et à faire davantage d'efforts pour stopper ces injustes agressions et prévenir ces violences qui enfoncent les gens dans leurs souffrances. Tel est le fruit qui doit pouvoir sortir de la racine du martyre.

Durant cette messe, offerte à l'occasion du centenaire du génocide arménien, en souvenir des âmes de nos victimes innocentes, nous nous souvenons des vénérables prédécesseurs de votre Sainteté, le pape Benoît XVI, qui fit entendre sa voix en protestant contre le génocide des Arméniens, et le saint pape Jean Paul II qui, en 2001, dans une déclaration conjointe, reconnut et condamna le génocide des Arméniens. A ce propos la publication des documents inédits, conservés dans les archives du Vatican, est de grande importance.

Notre peuple exprime sa plus profonde gratitude aux nations, organisations et individus qui eurent le courage et la conviction non seulement de reconnaître et condamner haut et fort le génocide arménien, mais de réaliser également des missions humanitaires, en prenant soin des orphelins, en donnant un toit aux rescapés et en les aidant à surmonter tant de difficultés.

Le 23 avril 2015, à l'occasion du centenaire du génocide des Arméniens, au Saint-Siège d'Etchmiadzin, avec la participation orante de nos Églises sœurs, y compris de représentants de Votre Sainteté, d'illustres hôtes et fidèles arméniens du monde entier, sera annoncée la canonisation d'innombrables victimes du génocide qui choisirent la couronne du martyre au nom de leur foi et de leur patrie. Nous demanderons l'intercession de nos saints martyrs qui adhèrent à l'armée céleste, afin que la paix divine se répande dans la vie des hommes et que les tragédies génocidaires ne se répètent plus, partout dans le monde.

Bien-aimé frère en Christ, nous partageons votre pensée : le martyre ne connaît pas les différences confessionnelles. En effet, les martyrs nous unissent comme fils et serviteurs d'un unique Seigneur Jésus Christ afin que nous apprenions et que nous nous engagions à instaurer l'amour, la justice, la paix dans le monde et à ouvrir un dialogue entre les religions et les civilisations comme nous l'enseigne le message des Écritures : « Soyons attentifs les uns aux autres pour nous stimuler à vivre dans l'amour et à bien agir. » (Hébreux 10,24)

Nous espérons que notre prière et les supplications que nous élevons au ciel, de cette sainte basilique Saint-Pierre, seront entendues par Notre Père et que sa grâce et sa bénédiction nous soutiendront dans les efforts que nous déployons pour instaurer la paix dans le monde. Nous prions Dieu pour le bien-être de Votre Sainteté, pour la prospérité de l'Église catholique et demandons que la miséricorde, l'amour et les grâces de Dieu soient avec nous et avec tous, en invoquant les paroles sorties du cœur de saint Grégoire de Narek, docteur de l'Église et Illuminateur de l'univers :

"Toi qui es puissant pour trouver toutes les solutions nécessaires,
donne-moi un esprit de sagesse,
une droite de protection,
une main charitable,
un ordre de bonté,
une lumière de miséricorde,
une parole de renouveau,
un motif de pardon,
un bâton de soutien pour conserver la vie.
Car Tu es espérance de refuge, oh Seigneur Jésus Christ, béni avec le Père par Ton Esprit-Saint
dans les siècles des siècles. Amen."

(Grégoire de Narek, Parole 59) 

mardi 14 avril 2015

Recension - Orientaux chrétiens : quelle issue ? Textes réunis et présentés par Philippe Capelle-Dumont » Chrétiens de la Méditerranée

Recension - Orientaux chrétiens : quelle issue ? Textes réunis et présentés par Philippe Capelle-Dumont » Chrétiens de la Méditerranée
13/4/2015-RECENSION – ORIENTAUX CHRÉTIENS : QUELLE ISSUE ? TEXTES RÉUNIS ET PRÉSENTÉS PAR PHILIPPE CAPELLE-DUMONT

Titre : Orientaux chrétiens : quelle issue ?

Sous-titre : Analyses géopolitiques, témoignages ecclésiaux, décisions politiques

Auteurs : Textes réunis et présentés par Philippe Capelle-Dumont, président de l'Académie catholique de France ; préface du cardinal Jean-Louis Tauran

Editeur : Le Cerf, nov. 2014.-175 p.- 14 €

Ce livre réunit les contributions des intervenants d'un colloque organisé sur les Orientaux chrétiens, à Paris fin 2013, par l'Académie catholique de France, avec la participation d'universitaires, de responsables religieux, et de hautes personnalités. Sous forme de diagnostics, de témoignages, de mises en perspective, les intervenants réunissent leurs analyses et expriment leur solidarité à des chrétiens qui « sur leur terre d'origine, sont menacés d'être rayés de la carte » (p.8).

Comme le souligne, dans sa préface, le cardinal Tauran : « Ces pages parlent de fidélité. Elles rappellent la vocation spécifique de nos frères et sœurs de l'Orient : être des constructeurs de « ponts » […] En Orient comme partout ailleurs, nous sommes tous contraints à relever un unique défi : le défi de la fraternité. » (p. III de la préface). Les différentes contributions de ce recueil témoignent d'un même impératif : le respect dû aux peuples et à leur volonté de vivre chez eux. Elles soulignent, de façon très convergente, ce que les cultures du Proche et du Moyen-Orient doivent à la tradition du christianisme et à l'action des chrétiens, pour leur développement éducatif et humain ; et l'importance de leur présence pour y construire, malgré leur fragilité et souvent leur faiblesse, une citoyenneté pluraliste.

On ne résumera pas, ici, chacune des contributions, mais on suggèrera quelques entrées pour cette très intéressante lecture.

La contribution introductive de l'universitaire Gilles Kepel, intitulée « Entre révolutions et guerres civiles », décrit notamment la façon dont les coptes ont vécu le printemps arabe et les évènements politiques qui l'ont suivi (voir p. 17 à 28).

Celle de Martino Diez (Fondation Oasis), explique de façon convaincante la nécessité de dépasser le communautarisme propre à chaque confession pour défendre résolument le tissu pluraliste des sociétés arabes : « la solution, pour le Moyen-Orient tout entier, ne pourra venir que de l'acceptation de sa diversité interne. » (p.68).

Il faut aussi lire le message de Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem : « Nous voulons que notre Orient reste un espace de rencontre, de pardon et de dialogue. » (p.82).

Et relever les signes d'espérance que sait discerner Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient (p. 111 à 117) : parmi ceux-ci, la Bibliothèque de l'IDEO[1] du Caire où les chercheurs musulmans sont accueillis par des frères dominicains, ainsi que les écoles catholiques de Gaza et ces religieuses de Haïfa, accueillant enfants musulmans et chrétiens.

Enfin, avant la conclusion, tirée en grande part sous le mode interrogatif, par le frère Jean-Paul Durand, on trouvera une très éclairante analyse des relations entre le Saint-Siège et les chrétiens du Proche-Orient, due à l'essayiste et journaliste Annie Laurent (p. 119 à 138). Elle y montre comment une compréhension renouvelée des chrétiens orientaux, de leur tradition et de leur apport, jointe à une active diplomatie vaticane ont revivifié, au cours des dernières décennies, les relations entre Rome et  les chrétiens proche-orientaux et l'engagement en leur faveur.

Des extraits de l'exhortation de Benoît XVI après le synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient, cités par Annie Laurent, témoignent de façon lumineuse de la compréhension du dialogue inter-religieux qui en découle : « La vérité ne peut se développer que dans l'altérité qui ouvre à Dieu qui veut faire connaître sa propre altérité à travers et dans mes frères humains. […] La vérité ne peut être connue et vécue que dans la liberté, c'est pourquoi nous ne pouvons pas imposer la vérité à l'autre ; la vérité se dévoile seulement dans la rencontre d'amour. » (Ecclesia in Medio Oriente, n°27, cité p.135).

Bertrand Wallon



[1] Institut dominicain d'études orientales



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Œuvre d'Orient - IMA Paris : Table ronde « Patrimoine des chrétiens d’Orient une richesse à faire connaitre » Mercredi 15 avril » Chrétiens de la Méditerranée

Œuvre d'Orient - IMA Paris : Table ronde « Patrimoine des chrétiens d'Orient une richesse à faire connaitre » Mercredi 15 avril » Chrétiens de la Méditerranée
ŒUVRE D'ORIENT – IMA PARIS : TABLE RONDE « PATRIMOINE DES CHRÉTIENS D'ORIENT UNE RICHESSE À FAIRE CONNAITRE » MERCREDI 15 AVRIL

Comment le protéger et le mettre en valeur dans un Moyen-Orient en ébullition ? Organisée par l'Œuvre d'Orient et présidée par Mgr Gollnisch, cette table ronde rassemblera des chercheurs au CNRS ou à l'université, spécialistes du patrimoine et de l'Orient.

©-Sebastien-de-Courtois

©-Sebastien-de-Courtois





Irak, Turquie, Arménie, Yemen …

De la rénovation du monastère du Tur Abdin à l'enseignement de la langue arménienne dans la diaspora, de la sauvegarde des manuscrits syriaques devant l'avancée de DAESH aux découvertes archéologiques récentes comme celle d'une grande église à Sanaa, au Yémen, au sud de la péninsule arabique, le patrimoine chrétien en Orient constitue un témoin irremplaçable de la diversité des cultures au Proche et au Moyen-Orient.

L'Œuvre d'Orient, association de soutien aux chrétiens d'Orient depuis plus de 150 ans, agit pour faire connaître et conserver ce patrimoine et sa grande variété matérielle et immatérielle : architecture, sites archéologiques, langues, fonds d'archives, icônes, musiques…

Pour la deuxième édition, à l'heure où Mgr Gollnisch dénonce un « crime culturel contre l'humanité », de nombreuses initiatives ont lieu pour préserver et entretenir ce patrimoine. Certaines d'entre elles seront présentées lors de cette soirée.

Programme : 

Introduction de Mgr Gollnisch, directeur général de l'Œuvre d'Orient

  • Patrick Blanc : directeur de l'Atelier de conservation et de restauration du
  • Musée départemental Arles antique
  • Christian Darles : Architecte-Archéologue, Professeur émérite à l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse
  • Alain Desreumaux, Directeur de recherche au CNRS, Président de la Société d'études syriaques
  • Fr Najeeb Michael, o.p., dominicain, fondateur du Centre numérique des Manuscrits orientaux
  • Christian Robin: membre de l'Institut, CNRS
  • Anahide Terminassian: Maître de Conférences émérite de l'Université de Paris I- Sorbonne

Débat animé par Sébastien de Courtois, écrivain, journaliste, spécialiste du christianisme oriental.

  • Présentation en avant-première du film du réalisateur Jean Claude Luyat « La mosaïque retrouvée du Tur Abdin »
  • Présentation du feuilleton pour ARTE de Marie Forestier sur le travail du Fr Najeeb Michael, o.p

Table Ronde « Patrimoine des chrétiens d'Orient : une richesse à faire connaître » le mercredi 15 avril

de 18h30 à 21h30 à l'Institut du Monde Arabe – entrée libre

Table ronde organisée en partenariat avec l'Institut du Monde Arabe  dans le cadre des Jeudis de l'IMA

Tout savoir sur la table ronde Programme du Patrimoine à télécharger



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