Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

lundi 13 juillet 2015

Mgr Sako : « La présence historique des chrétiens d’Orient est menacée » | La-Croix.com - Monde

Mgr Sako : « La présence historique des chrétiens d'Orient est menacée » | La-Croix.com - Monde
Mgr Sako : « La présence historique des chrétiens d'Orient est menacée »

La Croix : Il y a quelques jours, vous avez proposé à vos deux Églises « sœurs » – l'Église assyrienne, et l'ancienne Église d'Orient (séparées en 1968) – de vous réunifier et de reformer l'antique Église d'Orient. Pourquoi ? 

Louis Raphaël Ier  Sako : En septembre, nos trois Églises ont prévu un synode : je leur ai donc proposé de n'en faire qu'un seul et d'élire un patriarche commun, après que Mar Addaï II et moi-même aurons démissionné. Être divisé, c'est une grande faiblesse. L'unité, elle, est un signe de vie, qui redonnerait de l'espoir même aux chrétiens irakiens réfugiés. Ce serait aussi un témoignage à donner aux musulmans qui souvent m'interpellent sur cette division entre Églises chrétiennes.

Avec l'Église assyrienne et l'ancienne Église d'Orient, nous partageons la même doctrine, la même foi : seul nous sépare le vocabulaire. Le patriarche de l'Église assyrienne récemment décédé, Mar Dinkha IV, avait d'ailleurs signé avec le pape Jean-Paul II une déclaration christologique rétablissant la communion de foi.

 > À lire  : Un an après la prise de Mossoul, le patriarche Sako appelle l'Irak à la réconciliation  

Pourquoi faire cette proposition aujourd'hui ? 

L. R. S. : Nos Églises sont extrêmement fragilisées en Irak : nous sommes encore 300 000 chaldéens, mais l'Église assyrienne et l'ancienne Église d'Orient ne comptent que quelques milliers de membres, la majorité ayant émigré. Nous unir nous donnera davantage de force. Les membres de nos Églises pourront aussi nous aider matériellement, humainement et politiquement depuis les pays où ils vivent. D'ailleurs, l'Église assyrienne a tout récemment proposé l'unité à l'ancienne Église d'Orient, et elle attend sa réponse pour élire son nouveau patriarche…

Justement, quelles sont les réactions de vos deux Églises sœurs qui, elles, ne sont pas unies à Rome ? 

L. R. S. : Avant sa mort, j'étais allé voir le patriarche Mar Dinkha IV pour parler de ce projet. Il était plus favorable à l'unification de la « nation assyrienne », rassemblant les peuples assyrien, syriaque et chaldéen, considérant que celle des Églises suivrait. Il m'a aussi répondu que son Église était libre vis-à-vis du Saint-Siège et qu'il ne voyait pas l'intérêt de s'y soumettre…

De mon côté, je pense que nous pouvons demander à Rome de respecter nos traditions, notre liturgie et les décisions de notre synode, comme c'était le cas au premier millénaire : ainsi, nous resterions une Église catholique mais avec notre particularisme oriental.

Vous venez aussi d'organiser à Erbil, au Kurdistan irakien, la première Conférence internationale de fondation de la Ligue chaldéenne et celle-ci a élu son président, Safah Hindi, un pharmacien de Kirkouk très engagé dans votre Église. Qu'en attendez-vous ? 

L. R. S. : L'objectif est de réunir des laïcs désireux de promouvoir les traditions et la culture chaldéenne partout dans le monde, d'aider les réfugiés et aussi de nous appuyer sur le plan politique. Nous avons publié les statuts de cette ligue et une soixantaine de laïcs se sont portés volontaires. Ils ont beaucoup de projets : collecter de l'argent, ouvrir des centres culturels, développer des cours de langue pour les chaldéens de la diaspora…

Dans quel état est votre Église aujourd'hui, un an après la conquête de Mossoul par Daech ? 

L. R. S. : La présence historique des chrétiens d'Orient est aujourd'hui menacée : à l'étranger, les chrétiens ne vont pas seulement s'intégrer mais s'assimiler, se dissoudre dans la culture des pays où ils vivent, et en Irak, nous faisons face à une véritable hémorragie. Lors de l'invasion de Daech, l'été dernier, nos fidèles se sont enfuis en pensant retrouver leur maison, leur ferme une semaine plus tard, peut-être deux… Et cela fait un an !

Daech aura-t-il une fin ? Qu'y aura-t-il après ? Personne ne le sait et n'a de vision claire pour l'Irak. Beaucoup de chrétiens sont fatigués moralement, psychologiquement, économiquement. Même si nous louons des maisons, nous ne pouvons donner qu'une pièce par famille : comment même imaginer une vie conjugale ?

Qu'attendez-vous de cette Année de la miséricorde, proposée par le pape François, et que vous avez proposée aux musulmans de vivre aussi en Irak ? 

L. R. S. : Cette Année peut créer des changements très positifs : la miséricorde est liée à la confiance, à la réconciliation… Nous devons montrer cette bonté qui éduque, qui construit la personne. En arabe, le mot (« al-rahma ») désigne le sein maternel, celui qui accueille l'enfant. Même dans leur situation difficile, nos fidèles sont capables de pardonner : ils sont pétris de l'Évangile, des paroles de Jésus nous demandant de pardonner « 77 fois 7 fois »

Les musulmans aussi insistent sur la miséricorde de Dieu. J'ai donc invité les responsables musulmans de Bagdad à se joindre à nous pour cette Année de la miséricorde, et suggéré au gouvernement irakien, à titre de symbole, de libérer les prisonniers politiques. Aujourd'hui, en Irak, c'est la vengeance qui est sacrée, et la tribu passe avant la religion. Nous devons aider le monde musulman à penser la miséricorde, qui est beaucoup plus forte que la tolérance.



Envoyé de mon Ipad 

Montfermeil soutient les chrétiens d’Orient - Le Parisien

Montfermeil soutient les chrétiens d'Orient - Le Parisien
Montfermeil soutient les chrétiens d'Orient
Cette banderole frappée de la lettre arabe Noun a été accrochée sur la façade de l'hôtel de ville de Montfermeil. (Mairie de Montfermeil.)

La ville de Montfermeil a adopté un vœu lors de son conseil municipal du 4 juillet de soutien aux chrétiens d'orient et à toutes les minorités persécutées. Ce lundi, une banderole a été déployée sur la façade de l'hôtel de ville, frappée sur fond tricolore de la lettre arabe Noun ن, peinte sur les maisons Chrétiennes en Irak et Syrie par le groupe terroriste de l'État Islamique. Xavier Lemoine, le maire (LR) de Montfermeil précise que sa ville adhère à l'association « les mairies avec les chrétiens d'orient » qui vise à multiplier les initiatives de soutien.


Envoyé de mon Ipad 

La mobilisation de Aoun cherche-t-elle à contrer l’inéluctable ? - Philippe Abi-Akl - L'Orient-Le Jour

La mobilisation de Aoun cherche-t-elle à contrer l'inéluctable ? - Philippe Abi-Akl - L'Orient-Le Jour
Du 7/7/2015La mobilisation de Aoun cherche-t-elle à contrer l'inéluctable ?

Lors d'une rencontre avec quatre diplomates occidentaux visant à procéder à une évaluation de la situation en général et des facteurs qui bloquent toujours l'élection présidentielle, un vétéran de la diplomatie libanaise, invité par ses hôtes à faire sa propre lecture des événements, a répondu ce qui suit : la priorité absolue du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, est la lutte contre le terrorisme, et non la présidentielle. Partant, les députés du Hezbollah boycottent les séances électorales et se cachent, pour justifier leur positionnement, derrière la posture du chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun. Le député du Kesrouan refuse lui-même de prendre part aux séances, ayant fixé des conditions à sa participation, en l'occurrence le retrait de la candidature du député Henri Hélou, de sorte qu'un face-à-face l'oppose strictement au président des Forces libanaises, Samir Geagea. Michel Aoun souhaite imposer aux leaders musulmans l'élection d'un chef maronite fort et d'un président fort, d'où l'idée du sondage proposé par le CPL pour confirmer la popularité de son chef. Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, aurait proposé que le sondage se limite à la rue maronite, et les contacts vont bon train pour trouver des sociétés crédibles afin de mener cette entreprise, et pour se mettre d'accord sur un mécanisme et sur la manière de poser les questions.

Des sources proches de Rabieh affirment que le chef du CPL mise sur les mutations attendues dans la région après la signature de l'accord sur le nucléaire iranien. Michel Aoun pense, selon ces sources, que la région s'oriente vers une nouvelle voie, en l'occurrence vers un marché politique américano-iranien qui se mettrait en place au lendemain de la signature de l'accord. Or ce marché, estime-t-il, devrait nécessairement aboutir à l'élection du candidat soutenu par le Hezbollah, celui qui aurait adopté la ligne et le projet de la résistance. Sleiman Frangié n'a-t-il pas déclaré, lors d'un récent entretien télévisé, que « tout le monde attend les résultats des développements »? N' a-t-il pas clairement annoncé qu'au final, l'un des deux projets, 14 ou 8 Mars, doit l'emporter sur l'autre, et que c'est cela qui déterminera l'identité du prochain président de la République ? Quant aux autres composantes, 14 Mars, centristes et indépendants, elles participent aux séances, sans pouvoir assurer le quorum des deux tiers. Tout le monde attend donc les développements et l'accord sur le nucléaire pour que la situation se débloque.

(Lire aussi : Session extraordinaire : oui sur le principe, non au projet actuel, souligne Geagea)


Un consensus général se serait dégagé de la réunion avec les quatre diplomates après cet exposé : le pari de certains chefs politiques sur le résultat des développements extérieurs est faux. Ces chefs œuvrent au service de parties extérieures et accordent la priorité à ces parties au lieu de songer d'abord à l'intérêt national. C'est une mauvaise tactique que de se mettre au service d'un agenda extérieur en pensant que la victoire de l'une des deux options permettra au candidat de l'option triomphatrice d'arriver au pouvoir, selon ces diplomates. Au contraire, le candidat à la présidentielle devrait être consensuel et représenter le résultat d'une entente, pas d'un choc. Sans compter que dans le pays, disent-ils, il y a énormément de capacités humaines, et que nombreux sont ceux qui peuvent assumer les responsabilités les plus importantes, hors du cercle politique. Dans les milieux diplomatiques, l'on s'étonne en effet de la capacité des leaders locaux à manquer l'opportunité internationale qui se présente à eux de libaniser l'échéance, à l'heure où la planète entière invite les responsables à élire un président au plus vite.
Selon un responsable occidental citant le secrétaire d'État US, John Kerry, après la signature de l'accord sur le nucléaire, l'attention devrait se reporter essentiellement sur la crise libanaise et l'élection présidentielle. Le Liban ne peut plus attendre indéfiniment, et certainement pas la résolution des crises syrienne, irakienne et yéménite, qui ne sont pas pour demain. En tout état de cause, la solution à la crise libanaise ne saurait être liée à la crise syrienne. Au contraire, les efforts se concentrent actuellement sur la nécessité de séparer le Liban des autres crises de la région, notamment de la guerre en Syrie.

Une autorité financière révèle de son côté que cette position américaine est le résultat d'une dynamique menée par le Vatican d'une part et par des efforts communs franco-russes de l'autre, visant à débloquer l'échéance présidentielle. Ces efforts sont venus s'ajouter au soutien saoudien à l'élection, sur base du fait que le Liban n'en peut plus, et que le vide commence à se répercuter négativement sur la stabilité, désormais précaire compte tenu de la situation à la frontière est. Il est donc plus que jamais nécessaire d'élire un président et de redynamiser les institutions, notamment la Chambre des députés et le Conseil des ministres. Le cri lancé par les instances économiques le 25 juin dernier au Biel est suffisamment expressif : le pays n'est plus loin de l'effondrement, et nombre d'institutions sont en train de fermer leurs portes en raison de la crise économique. Le coupable est la paralysie institutionnelle, qui se répercute à tous les niveaux de l'État.

Des sources bien informées indiquent que l'émissaire français Jean-François Girault devrait se rendre à Téhéran après la signature de l'accord sur le nucléaire pour tenter de palper les orientations du directoire iranien pour l'étape à venir. La République des mollahs maintiendra-t-elle des positions en flèche ou bien prendra-t-elle le chemin de l'ouverture et des négociations, notamment vis-à-vis de Riyad? Des sources diplomatiques font état, dans ce cadre, d'efforts menés par Moscou pour rapprocher l'Arabie et l'Iran, et provoquer une rencontre entre les chefs de la diplomatie des deux puissances régionales, Adel Jubeir et Mohammad Javad Zarif, auxquels pourrait se joindre Laurent Fabius. Cette médiation russe pourrait déterminer une nouvelle voie dans la région, et la présidentielle au Liban pourrait marquer le premier signe de l'ouverture iranienne. À la lumière des résultats de sa visite à Téhéran, Jean-François Girault devrait décider de se rendre au Liban ou de renvoyer sa visite à une date ultérieure. Des sources diplomatiques bien informées assurent qu'il existe une volonté nette de débloquer la présidentielle avant le mois de septembre. Une décision aurait été prise dans ce sens, selon plusieurs autorités qui reviennent de visites dans multiples capitales occidentales. L'escalade du général Aoun serait liée à ces données : en mobilisant sa rue, le chef du CPL chercherait à coincer son allié, le Hezbollah, ses alliés chrétiens du 8 Mars et son nouvel « ami », Samir Geagea, et torpiller tous les efforts de solution actuellement menés. Une initiative fortement déplorée par Bkerké, qui aurait déconseillé au député du Kesrouan de se lancer dans cette entreprise.

Lire aussi
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Envoyé de mon Ipad 

Patriarcats de Jérusalem et d’Antioche : l’orthodoxie divisée - FilInfo | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Patriarcats de Jérusalem et d'Antioche : l'orthodoxie divisée - FilInfo | Famille Chrétienne Famillechretienne.fr

Du 7/7/2015-Patriarcats de Jérusalem et d'Antioche : l'orthodoxie divisée

Alors qu'approche le Concile pan-orthodoxe prévu en 2016, une nouvelle division vient d'affecter les orthodoxes.

Au cœur de la discorde, la juridiction sur le Qatar. En 2013, le Patriarcat de Jérusalem a nommé un archevêque pour le siège de ce pays de la Péninsule arabique. Pourtant, d'un point de vue canonique, l'autorité sur ce territoire revient au Patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient, dont le siège se trouve à Damas (Syrie). Aussi, après plusieurs mises en garde et tentatives de conciliation, ce dernier a acté la rupture entre les deux Églises sœurs « jusqu'à nouvel ordre ». Une décision rendue publique par le synode du patriarcat d'Antioche au terme de la réunion qu'il tenait, à Balamand (Liban), du 23 au 26 juin.

Pour le Père Nicolas Karazian, professeur à l'Institut de théologie Saint-Serge, cette compétition intra-orthodoxe est avant tout politique. Elle s'inscrit dans un contexte de « perte d'influence » de Jérusalem et d'Antioche sur leurs territoires respectifs, d'où une volonté accrue d'assoir leur autorité au sein du monde arabe en ces temps troublés par les conflits en cours dans la région.

Ce différend envenime l'unité de l'orthodoxie, composée de nombreuses Églises autocéphales, alors qu'approche le très attendu Concile pan-orthodoxe annoncé pour la Pentecôte 2016 et dont la préparation remonte au début des années 1960. L'objectif de cette assemblée est de réunir l'ensemble des composantes de l'orthodoxie : « Il s'agit pour nos Églises de réactualiser notre discours et de parler d'une seule voix face aux défis du monde contemporain », explique Carol Saba, porte-parole de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, qui regroupe les représentants d'une dizaine de Patriarcats

Le principe de fonctionnement du Concile étant celui de l'unanimité, la présence de toutes les Églises est un préalable pour la tenue de cet événement. Autant dire que toute nouvelle dissension au sein de l'orthodoxie peut faire reculer des années de travail. Mais pour l'heure, le Patriarcat d'Antioche compte être partie prenante de ce rendez-vous historique et espère en un prompt règlement du conflit.



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mardi 7 juillet 2015

SYRIE - Espoirs prudents s’agissant d’une rapide libération du Curé franciscain enlevé par les



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 7 juillet 2015 13:53:55 UTC+3

ASIE/SYRIE - Espoirs prudents s'agissant d'une rapide libération du Curé franciscain enlevé par les djihadistes

Yacoubieh (Agence Fides) – Le cas du Père Dhiya Azziz, OFM, Curé du village syrien de Yacoubieh, enlevé par des miliciens des organisations djihadistes qui contrôlent la région, continue à être marqué par l'incertitude, même si, parmi les membres de la communauté paroissiale et ses confrères de la Custodie de Terre Sainte, les appréhensions concernant son sort se mêlent à de prudents espoirs concernant sa libération rapide.
Le Père Dhiya Azziz – indique le communiqué émis par la Custodie – a été emmené par la brigade de miliciens qui a déclaré devoir le transporter à une brève rencontre avec l'émir qui exerce l'autorité dans la région, actuellement contrôlée par le front al-Nusra, affilié syrien d'Al-Qaeda. Par la suite, deux miliciens ont été envoyés dans la Paroisse pour prendre les médicaments du religieux qui souffre de diabète et a d'autres problèmes de santé. Ce détail – soulignent des sources locales contactées par l'Agence Fides – constitue une lueur d'espoir parce qu'il confirme que le Père Dhiya Azziz est vivant et pourra gérer ses problèmes de santé. Ce qui suscite la perplexité est le manque total d'informations concernant le motif de son enlèvement.
Le Père Dhiya Azziz, de nationalité irakienne, avait choisi volontairement depuis deux ans de desservir la Paroisse latine de Yacoubieh, en province d'Idlib, dans un district depuis longtemps entre les mains de groupes djihadistes qui ont également créé sur zone des institutions administratives et judiciaires chargées de gérer un « nouvel ordre politique islamiste ». Alors que les prêtres et les religieux d'autres Eglises et communautés chrétiennes ont abandonné la zone, les deux Paroisses de Yacoubieh et du village voisin de Knayeh, confiées aux franciscains, sont demeurées ouvertes et continuent à assurer le soin pastoral des communautés locales, réduites à quelques centaines de fidèles.
Le Père Dhiya Azziz a toujours cherché à se tenir en dehors des questions politiques et militaires liées au conflit syrien. Il a continué à assurer son service pastoral au profit des paroissiens et à promouvoir des initiatives de solidarité concrète, y compris en faveur des nombreux évacués musulmans arrivés dans ces villages chrétiens. Pour continuer à exercer sa mission dans le lieu où l'avait porté sa vocation, il s'est soumis aux dispositions imposées par les islamistes qui interdisent l'exposition externe de croix et de statues des Saints ainsi que le son des cloches. Ce respect des règles imposées par « l'ordre islamiste » de sa part rend son enlèvement énigmatique, ce dernier semblant encore maintenant immotivé.
En octobre dernier, un autre franciscain, le Père Hanna Jallouf, Curé de Saint Joseph de Knayeh avait été enlevé en compagnie d'un certain nombre de paroissiens par les djihadistes d'al-Nusra (voir Fides 08/10/2014). A cette occasion, l'enlèvement avait eu lieu après que le Père Jallouf, pour dénoncer les expropriations et les saccages subis par la Paroisse de la part des miliciens, ait fait recours au tribunal islamique, organe institué dans la zone sous le contrôle des islamistes pour administrer la justice selon la loi islamique. Le Père Jallouf, puis ses paroissiens, avaient été remis en liberté en l'espace de quelques jours. Maintenant, tous espèrent que le Père Dhiya Azziz pourra lui aussi revenir bientôt dans sa Paroisse. (GV) (Agence Fides 07/07/2015)

Syrie : un plan de reconstruction pour les chrétiens



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 7 juillet 2015 01:25:01 UTC+

Syrie : un plan de reconstruction pour les chrétiens

Pour faire face "au fléau de l'exode des chrétiens", Mgr Jean-Clément Jeanbart présente un plan d'action en détails : formation professionnelle, soutien aux artisans, centre d'information...

Anne Kurian

Rome, (ZENIT.org)

Bâtir pour rester : c'est le titre d'un plan d'action organisé en Syrie pour faire face « au fléau de l'exode des chrétiens ». Il est présenté en détails par le métropolite Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d'Alep.

Le simple discours « ne suffira jamais [s'il n'est] pas accompagné d'une action concrète qui puisse donner [aux chrétiens] des raisons pour espérer un avenir meilleur chez eux », fait-il observer en préambule. Et les secours et soutiens matériels actuels ne suffisent pas non plus.

Il s'agit désormais de « s'investir entièrement pour arrêter cette hémorragie » : « Nous avons décidé de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider nos fidèles à rester dans le pays », en associant « le plus grand nombre de chrétiens à [cette] action », explique le métropolite.

Dans ce but, a été lancé le mouvement d'action apostolique et sociale « Bâtir pour Rester », qui vise à « fédérer clercs et laïcs pour agir ensemble » en vue de « la permanence des chrétiens sur cette terre Sainte, où l'Église du Christ a vu ses premiers jours ».

Les objectifs du mouvement sont le rassemblement « d'un nombre significatif d'adhérents motivés et disposés à agir » ; l'organisation « d'une campagne d'information et de sensibilisation » ; le lancement de groupes de réflexion pour établir un plan de travail.

Mais aussi de gérer une caisse d'urgence et un Fond de Solidarité et de « planifier pour le moyen-terme des projets significatifs de développement : habitat, institutions éducatives, coopératives et centres socioculturels, cliniques médicales et dispensaires ».

Mgr Jeanbart précise que deux projets sont déjà en voie de réalisation : d'une part, un centre de formation professionnelle aux métiers du bâtiment car « le domaine de la reconstruction est presque le seul à donner des postes de travail, le temps que l'industrie et les autres commerces soient remis sur pied ». Grâce à la solidarité de donateurs Suisses, ce centre est opérationnel pour cinq formations: menuisier, ferronnier, électricien, plombier et travaux de l'aluminium

Le second projet est un soutien financier aux artisans et petits négociants, leur allouant « des petits prêts sans intérêts pour les aider à reprendre leur travaux et ne plus dépendre des aumônes et de l'aide sociale ».

Un troisième projet destiné aux jeunes est en attente de financement. Parmi les autres projets en vue : créer une caisse de secours pour la restauration des maisons endommagées ; s'occuper de la santé des gens nécessiteux grâce à un centre de soins médicaux de première urgence ; créer un centre d'information et de sensibilisation sur l'appartenance chrétienne et patriotique.

Ce centre, qui se servira des mass media et des moyens de communications, aura pour but « d'informer les fidèles en Syrie de la vie et de l'action missionnaire extraordinaire menée par l'Église de Jésus Christ, hier et aujourd'hui dans le monde » et de « mettre en évidence les possibilités innombrables dont disposent nos communautés chrétiennes locales et qui sont autant de raisons d'espérer et de croire à un avenir meilleur ».

« Nous espérons pouvoir trouver des donateurs parmi nos frères chrétiens en Occident, connus pour leur bonté pleine de générosité », conclut le métropolite.

À Alep, « les chrétiens ont dû négocier un espace vital avec le régime » | La-Croix.com - Monde

À Alep, « les chrétiens ont dû négocier un espace vital avec le régime » | La-Croix.com - Monde

À Alep, « les chrétiens ont dû négocier un espace vital avec le régime »

L'historien Bernard Heyberger, directeur à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des chrétiens d'Orient, souligne que depuis l'arrivée du parti Baas au pouvoir, les chrétiens restés en Syrie ont dû passer des compromis avec le régime.

 De quand date la présence chrétienne à Alep ? 

 Bernard Heyberger : Elle remonte à l'Empire romain. Jusqu'au XI-XIIe siècle, les chrétiens étaient majoritaires. Le basculement a lieu sans doute à la suite de l'invasion dévastatrice des Mongols (1260).

Les chrétiens reviennent au XVe siècle alors que la ville prospère. Ils s'installent dans les faubourgs nord-ouest, dans le quartier de Jdaydé, hors des remparts. Les églises sont regroupées dans une petite cour au centre de ce quartier. La plus intéressante d'entre elles, celle des Quarante-Martyrs des Arméniens, a été détruite il y a quelques semaines.

Le quartier est composé d'un noyau de chrétiens, mais il est aussi investi des signes de l'islam : le cimetière, par exemple, appartient au waqf de la mosquée. Les notables possèdent de très belles maisons avec un mur aveugle sur rue, une cour et un salon ouvert pour prendre l'air. Au XIXe siècle, la ville se modernise et le quartier s'étend à celui de Azizié, au nord-ouest.

 Quelles sont ces communautés chrétiennes ? 

 B.H. : Les plus nombreux sont les Grecs (melkites), puis les Arméniens, les syriaques et les maronites. Il y a aussi quelques assyro-chaldéens. Ils sont originaires des campagnes syriennes, d'Anatolie (Sassoun dans la Turquie actuelle, à l'ouest du lac de Van), ou de Haute-Mésopotamie.

Au XVIIIe siècle, ils se divisent entre catholiques et orthodoxes. Au XIXe siècle apparaissent des protestants convertis par des missionnaires. Beaucoup des chrétiens arméniens et syriaques actuels sont en fait des descendants des réfugiés du génocide de 1915. Le monument aux victimes arméniennes du génocide de l'église des Quarante-Martyrs a également été détruit récemment.

Au XVIIIe siècle, Alep est le centre d'une « renaissance chrétienne ». Une école originale de peinture d'icônes y fleurit alors. On y écrit et on y traduit beaucoup. Ce sont les chrétiens d'Alep qui initient la première imprimerie en arabe. Ces pionniers ont contribué à moderniser la langue, préparant la « renaissance arabe » du XIXe siècle. Parmi eux, Germanos Farhat, archevêque maronite, dont une statue se dresse devant l'église, à Jdaydé.

 Alep a-t-elle toujours été prospère ? 

 B.H. : Elle l'est du XVe au XVIIe siècle. Les chrétiens sont alors artisans du textile et de la construction. Le nom chrétien Hajjar veut dire « tailleur de pierre ». Ils sont aussi orfèvres et boulangers. Certains deviennent marchands au long cours. Ils s'associent financièrement avec les musulmans. Ceux-ci leur confient un capital, et eux font le voyage pour conclure des affaires. Les épices ont transité par Alep jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Le commerce de la soie s'y est maintenu encore au XVIIIe.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, la période s'avère plus difficile, à cause des épidémies, des tremblements de terre et des désordres politiques. Les flux commerciaux s'inversent. L'artisanat local est concurrencé par l'industrie européenne. Les chrétiens s'en sortent mieux que les autres. Collaborateurs privilégiés des marchands français, notamment Marseillais, des Anglais et des Hollandais, assez nombreux dans la ville, ils importent les produits européens. Jusqu'à nos jours, les familles chrétiennes étaient dans le coton. Elles approvisionnaient le marché européen en matière première ou en produits finis.

 Quelles étaient leurs relations avec les musulmans ? 

 B.H. : Beaucoup de chrétiens cohabitaient avec les musulmans dans une même impasse ou une même rue. Il existait une solidarité de quartier, avec de temps en temps des problèmes de voisinage. Les deux communautés entretenaient des liens d'affaires. Dans l'ensemble, cela fonctionnait assez bien.

Alors que la ville était victime d'une attaque de sauterelles, un patriarche grec du XVIIe siècle raconte que le gouverneur a organisé une procession autour de la ville avec les musulmans, les chrétiens et les juifs psalmodiant chacun de leur côté. Le même rituel pouvait être organisé pour faire tomber la pluie. Saint Georges, vénéré par les chrétiens, l'était aussi par les musulmans, qui l'appelaient Khidr. Dans la citadelle, on peut voir encore un catafalque réputé de Saint Georges. Il est probable que s'il tombe entre les mains de Daech, il sera détruit.

 Y a-t-il eu des attaques contre les chrétiens ? 

 B.H. : Au XIIe siècle, après une attaque des croisés sur la ville, quatre églises ont été détruites. Ensuite, il faut attendre 1850 pour que des émeutes antichrétiennes éclatent à Alep. Elles ciblent des églises et des institutions communautaires, les détruisant en partie. Ces événements sont en partie liés à la crise économique et aux réformes fiscales et politiques décidées par la Sublime Porte. Seuls les quartiers chrétiens les plus riches ont été touchés. Ces émeutes ont été moins meurtrières que celles qui éclatèrent dix ans plus tard à Damas, et qui entraînèrent un départ massif de chrétiens vers le Liban.

 Les chrétiens sont-ils encore nombreux au XXe siècle ? 

 B.H. : Dans les années 1960, l'élite chrétienne a commencé à partir en raison des nationalisations des entreprises et des écoles sous le régime baasiste. Ceux qui sont restés ont passé des compromis avec le régime. Les Arméniens ont ainsi pu conserver leurs écoles.

Dans ces années-là, la ville connaît une explosion démographique musulmane. Les chrétiens plus éduqués ont moins d'enfants. Les musulmans, sous l'effet de l'exode rural, affluent des campagnes vers la ville.

 Quel a été le sort réservé à Alep par la famille Assad ? 

 B.H. : Hafez Al-Assad, le père de l'actuel président, a maltraité la ville. Le régime a rasé des vieux quartiers, symboles de l'ancienne bourgeoisie. Le pouvoir était concentré à Damas. Dans les années 1970, les Frères musulmans étaient très actifs à Alep.

La politique de libéralisation économique et de dynamisme industriel de Bachar Al-Assad, arrivé au pouvoir en 2000, a profité à Alep et aux chrétiens. Mais cette prospérité n'empêchait pas les projets de départ à l'étranger, pour des raisons économiques mais aussi en raison de l'inquiétude vis-à-vis de la montée du fondamentalisme musulman.

Depuis les années 1960, à Alep comme ailleurs en Syrie, les chrétiens ont dû négocier un espace vital dans un régime qui n'en laisse pas beaucoup.



Envoyé de mon Ipad 

Un franciscain porté disparu en Syrie | La-Croix.com - Monde

Un franciscain porté disparu en Syrie | La-Croix.com - Monde

Un franciscain porté disparu en Syrie

La Custodie de Terre Sainte a annoncé, dans un communiqué publié lundi 6 juillet, avoir « perdu le contact » depuis l'après-midi du samedi 4 juillet avec le P. Dhiya Aziz, franciscain irakien de la Custodie de Terre Sainte, curé à Yacoubieh de la province d'Idlib (dans le district de Jisr al Chougour en Syrie).

« Quelques militants d'une brigade armée inconnue, peut-être liée au Front Al-Nosra, l'ont emmené pour un bref entretien avec l'émir du lieu. Depuis lors, nous avons perdu sa trace et sommes dans l'incapacité de dire où il se trouve, indique le communiqué. Nous faisons tout notre possible pour localiser le lieu de sa détention et obtenir sa libération. Nous le confions à la prière de tous et chacun. »

Le P. Dhiya Aziz est né à Moussoul (Irak), le 10 janvier 1974. Après des études de médecine, il est entré chez les franciscains, et a prononcé ses premiers vœux le 1er avril 2002. Depuis 2003 à 2010, il a été envoyé en Égypte, avant de se retrouver en Syrie, d'abord à Lattaquié. Puis il s'est porté volontaire pour se rendre à Yacoubieh, dans une zone particulièrement dangereuse de la Syrie, d'après la Custodie de Terre Sainte.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 6 juillet 2015

/LIBAN - Pour le Patriarche d’Antioche des Maronites, la tempête passera et les chrétiens resteront au Proche-Orient



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 6 juillet 2015 13:46:56 UTC+3

ASIE/LIBAN - Pour le Patriarche d'Antioche des Maronites, la tempête passera et les chrétiens resteront au Proche-Orient

Beyrouth (Agence Fides) – Les chrétiens du Proche-Orient ne fuiront pas leur terre qui est celle sur laquelle est né Jésus s'ils ont vraiment le don de voir protéger leur foi en tant qu'expérience de l'amour du Christ. C'est ce dont est convaincu le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai, qui a exprimé cette espérance confiance au cours de la Messe célébrée hier devant les jeunes du premier Global Forum de la Jeunesse maronite, la rencontre des jeunes provenant surtout des communautés maronites de la diaspora venus au Liban pour participer à une série de rencontres, de conférences et d'initiatives sociales et culturelles.
Au cours de la journée du 4 juillet, le Patriarche avait exprimé des paroles d'encouragement concernant l'avenir des chrétiens du Proche-Orient au cours de sa visite aux églises et monastères du district de Matn. « Il ne faut pas avoir peur. La tempête passera – a déclaré à cette occasion le Cardinal, ajoutant que – l'important est de demeurer enracinés dans la foi et de ne pas se rendre ». Au cours de cette même journée, le Patriarche maronite a visité également le camp de réfugiés palestiniens de Dbayeh, critiquant dans ce cadre l'immobilisme de la communauté internationale face à la tragédie des réfugiés palestiniens qui vivent depuis trois générations dans les camps situés au Liban et ce souvent dans des conditions inhumaines. (GV) (Agence Fides 06/07/2015)

LIBAN - Perplexités du Patriarche d’Antioche des Maronites à propos d’un sondage



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 6 juillet 2015 09:43:23 UTC+3
ASIE/LIBAN - Perplexités du Patriarche d'Antioche des Maronites à propos d'un sondage à effectuer parmi les chrétiens pour identifier le candidat à la Présidence de la République

Beyrouth (Agence Fides) – La proposition d'un sondage à réaliser parmi les chrétiens libanais afin d'identifier quel homme politique maronite bénéficierait du plus fort soutien populaire en tant que candidat à la présidence de la république ne convainc pas totalement le Patriarche d'Antioche des Maronites, S.Em. le Cardinal Boutros Bechara Rai. Selon le Patriarche, cet éventuel sondage ne fait pas partie des procédures prévues par la Constitution et devrait, pour être réalisé, obtenir l'approbation préalable de tous les législateurs chrétiens. Dans une intervention parue sur les moyens de communication libanais ce 4 juillet, le Cardinal a indiqué avoir communiqué aux représentants des formations politiques chrétiennes appartenant aux différentes coalitions sa disponibilité à recevoir, au siège patriarcal de Bkerkè, tous les représentants chrétiens du Parlement en vue d'évaluer ensemble la proposition de sondage.
Selon les indiscrétions circulant dans la presse libanaise, l'idée d'un sondage préliminaire afin d'identifier le candidat à la présidence de la république le plus apprécié parmi les chrétiens bénéficierait du soutien du Mouvement patriotique libre et des Forces libanaises, les deux formations politiques chrétiennes les plus influentes, appartenant à des coalitions opposées.
Le système institutionnel libanais réserve, rappelons-le, le poste de Président de la République à un chrétien maronite. Ce poste est vacant depuis plus d'un an, surtout à cause des veto croisés qui empêchent les formations politiques chrétiennes appartenant aux coalitions opposées de trouver des convergences sur un candidat commun. (GV) (Agence Fides 04/07/2015)

Syrie : « Si vous nous voulez du bien, aidez-nous à rester chez nous ! »



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 6 juillet 2015 01:38:58 UTC

Syrie : « Si vous nous voulez du bien, aidez-nous à rester chez nous ! »

« Bâtir pour rester » : le métropolite Jean-Clément JEANBART, archevêque grec-melkite d'Alep, invite à soutenir les chrétiens en soutenant ce plan lancé en avril. Texte intégral.

Anita Bourdin

Rome, (ZENIT.org)

« Bâtir pour rester » est un plan lancé en avril à Alep pour les chrétiens aujourd'hui sous les bombes : « un programme d'aide au développement et une action concrète de soutien, à la restructuration des petits commerces et ateliers détériorés, autant qu'à la restauration des maisons endommagées et rendues inhabitables à cause de la guerre ».

C'est ce que rappelle le métropolite Jean-Clément JEANBART, archevêque grec-melkite d'Alep, dans cet appel du 2 juillet.

Alep, le 2 juillet 2015

« Si vous nous voulez du bien, aidez-nous à rester chez nous ! »

Avril 2015 fut pour les habitants d'Alep, un mois de haine et de désastre.
C'était pour la fête de Pâques que le plus grand flux d'obus nous avait  été réservé par les rebelles Djihadistes! Nous avons compté plus de trente civils tués et par dizaines le nombre d'appartements et d'institutions atteintes par les bombes destructrices jetées sur nos quartiers chrétiens. Le malheur a frappé un grand nombre de fidèles autant à cause de la perte de l'un des leurs qu'en raison des destructions ou de la pénurie subie par la population de la ville: pannes électriques, manque d'eau et la rareté des combustibles, sans parler du coût de la vie qui a incroyablement augmenté à cause de la dépréciation de la monnaie locale.

        Plusieurs églises, dont la nôtre, ont malheureusement été atteintes et gravement endommagées. Les bâtiments de notre archevêché qui remontent au XVII/XVIIIe siècle ont subi de grands dommages et ne peuvent plus être habités actuellement. Les gens à Alep sont terrorisés, ils ont peur et craignent le pire.

        Le mois de juin, un peu moins violent, a vu quand même beaucoup de familles partir vers des lieux plus tranquilles, un certain nombre de nos fidèles sont partis loin et pour de bon, ils ont émigrés là ou ils ont pu trouver accueil. Cela est pour nous une souffrance de plus et certainement pas des moins mortifiantes. A l'heure où je suis entrain d'écrire ces lignes Alep qui subit un grand assaut des Djihadistes, est sous les bombes depuis plusieurs heures. C'est comme si ont faisait tout pour effrayer les gens et les pousser à partir. Faut-il rappeler que nous luttons avec ardeur, depuis plusieurs années, contre ce phénomène d'émigration qui nous fragilise et compromet la présence de l'Eglise des Apôtres dans ce pays qui a vu les premiers jours de la chrétienté?!

        Faut-il oublier que Saul s'est converti sur le Chemin de Damas! N'avait-il pas été baptisé, confirmé, ordonné prêtre et envoyé pour sa grande mission dans le monde, par l'Église de Syrie à partir de Damas? Cette Église qui a donné les millions de Martyrs, qui ont irrigué de leur sang innocent le sol de notre pays! Cette Église qui a généré siècle après siècle, des chrétiens fidélissimes, jusqu'à la mort, à Jésus-Christ, ne mérite-elle pas d'être secourue et assistée pour continuer son cheminement deux fois millénaire sur les sentiers de la foi chrétienne?

        Pour nous Évêques, successeurs des Apôtres et Pasteurs des croyants en Syrie, agir pour la continuation de la présence chrétienne dans le pays est une grande responsabilité et un devoir sacré que nous impose notre appartenance à la lignée des Apôtres, fondateurs de cette Église chérie par le Seigneur. Elle a été bénie par la Grâce de Son Esprit Miséricordieux, dès sa naissance à Jérusalem le jour-même de la Pentecôte, où des  milliers de juifs syriens, venus en pèlerinage pour la fête, furent baptisés par Pierre et les Apôtres en personnes. (Actes 2, 41).

        Nous faisons tout ce que nous pouvons pour leur permettre de vivre en ces temps de grande épreuve où l'aide humanitaire est devenue une priorité. Nous nous tenons auprès d'eux pour leur donner courage. Nous essayons de leur donner des raisons de croire en un avenir prometteur dans ce pays, riche dans sa culture, son histoire, son patrimoine et son sol rempli de biens. Pour rendre plus audible notre discours et plus significatif notre soutien matériel, nous avons lancé "Bâtir pour Rester" un mouvement qui a pour but de rassembler un grand nombre de fidèles convaincus  de l'importance de notre présence dans le pays, pour agir avec nous. Ensemble nous voulons communiquer un message positif d'optimisme, qui encourage à la persévérance et ensemble nous voulons projeter un programme d'aide au développement et une action concrète de soutien, à la restructuration des petits commerces et ateliers détériorés, autant qu'à la restauration des maisons endommagées et rendues inhabitables à cause de la guerre.

        Si vous nous voulez du bien, priez avec nous pour que cette guerre finisse. Si vous nous voulez du bien, revendiquez la paix pour notre pays. Si vous nous voulez du bien, aidez nous à soutenir les chrétiens qui ont décidé de rester pour pérenniser la présence chrétienne dans le pays. Si vous nous voulez du bien, aidez nous à les accompagner dans leur lutte contre l'échec et leurs efforts pour "Bâtir et Rester".

Métropolite Jean-Clément JEANBART
Archevêque d'Alep

dimanche 5 juillet 2015

Le Patriarche chaldéen prie pour les chrétiens d'Irak à ParisRadio Vatican

Le Patriarche chaldéen prie pour les chrétiens d'Irak à ParisRadio Vatican
4/7/2015-Le Patriarche chaldéen prie pour les chrétiens d'Irak à Paris

Prière pour les chrétiens d'Irak à Notre Dame de Paris. - REUTERS

(RV) En commémoration du 1er anniversaire de l'épuration des chrétiens de Mossoul et de la plaine de Ninive, un temps de prière a été organisé ce samedi dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris autour du Patriarche de Babylone des Chaldéens, Sa Béatitude Louis Raphaël Sako et en présence du Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et de Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L'Œuvre d'Orient.

Ce dimanche, Mgr Sako ordonnera le premier prêtre chaldéen français formé au séminaire de Paris, une source de joie et de consolation pour cette communauté durement affectée. En visite en France jusqu'au 10 juillet, le patriarche rencontrera par ailleurs plusieurs familles irakiennes réfugiées récemment en France, ainsi que les autorités françaises. Le 8 juillet, il s'adressera à la presse au siège de la Conférence des évêques de France.

Une Eglise d'Orient

Récemment, le Patriarche chaldéen a lancé une proposition audacieuse : celle de rétablir la communion entre les trois communautés ecclésiales autochtones de la Mésopotamie pour affronter unis les graves dangers actuels qui menacent leur survie : l'Eglise chaldéenne, majoritaire et rattachée au Siège apostolique de Rome, qui risque l'extinction en Irak : l'Eglise assyrienne d'Orient qui n'a plus de patriarche depuis le 26 mars, et l'ancienne Eglise d'Orient issue d'un schisme en 1964. La nouvelle Eglise se nommerait tout simplement Eglise d'Orient et elle serait rattachée à Rome. 



Envoyé de mon Ipad 

Raï dénonce « l’immoralité politique » des grandes puissances et la reproduction contemporaine du « génocide » de 1915 - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour

Raï dénonce « l'immoralité politique » des grandes puissances et la reproduction contemporaine du « génocide » de 1915 - Fady NOUN - L'Orient-Le Jour
4/7/2015-Raï dénonce « l'immoralité politique » des grandes puissances et la reproduction contemporaine du « génocide » de 1915

Le patriarche Béchara Raï a dénoncé une fois de plus « l'immoralité politique » des grandes puissances, qui fournissent armes et argent aux forces de la terreur, leur offrant l'occasion de reproduire les « génocides » commis au début du siècle dernier contre les minorités chrétiennes de l'Empire ottoman.
Le chef de l'Église maronite intervenait jeudi soir à la séance inaugurale d'un congrès consacré au génocide du peuple syriaque, un moment de leur histoire que les syriaques désignent par l'appellation Sayfo (du terme arabe seif, qui désigne l'épée). Le congrès, intitulé Martyre et foi, se tient dans l'amphithéâtre Jean-Paul II de l'Université de Kaslik.

Le génocide dont il est question a été commis par l'Empire ottoman moribond, parallèlement à celui des Arméniens et d'autres minorités chrétiennes. Il aurait fait selon les estimations des Églises syriaques environ 500 000 victimes.
Organisé à l'initiative des patriarcats syriaque-orthodoxe et syriaque-catholique, le congrès associe à ses travaux tous les patriarches orientaux, à l'exception du patriarche Louis Sako des chaldéens (les catholiques d'Irak), qui s'est fait représenter par Mgr Michel Kassarji, évêque chaldéen du Liban, ainsi que le catholicos Aram Ier et le nonce apostolique Gabriele Caccia.

« Ce qui s'est passé en 1915 n'est pas une simple persécution, mais un génocide au plein sens du terme, a affirmé le patriarche syriaque-orthodoxe Ignace Efrem II. Nous voici, cent ans plus tard, à nous en souvenir, dans l'espoir que ce moment de mémoire contienne une leçon. Nous croyons que le pardon est la voie de la paix. Mais pardonner ne veut pas dire oublier. C'est pourquoi nous demandons à nos frères en Turquie de reconnaître ce crime abject, pour nous permettre de nous lier à eux par des liens d'amour et de cordialité (...). Si nous y avions prêté attention alors, nous n'aurions peut-être pas entendu parler des génocides qui se commettent aujourd'hui. »

Pour sa part, le nonce apostolique a invité les Églises orientales à tenir bon et à continuer à témoigner de leur foi chrétienne jusqu'au martyre, « sinon le sacrifice des premiers martyrs aura été vain ».

Jeu des nations et satellites artificiels
Pour sa part, le patriarche grec-orthodoxe Jean X Yazigi devait dénoncer « le jeu des nations » dans lequel la vie humaine et les droits de l'homme sont « quantités négligeables ». « Nous sommes pétris de la terre d'Orient, a-t-il poursuivi, et nous savons bien que rien n'échappe aux satellites artificiels de ce qui se passe sur Mars, et pourtant ils restent aveugles sur le sort des deux évêques d'Alep. »

Dans une comparaison devenue incontournable entre ce qui s'est passé en 1915 et ce qui se passe aujourd'hui, le patriarche Raï a vu dans « les organisations fondamentalistes-terroristes » à l'œuvre aujourd'hui « des instruments entre les mains des grandes puissances, qui leur fournissent armes et argent, à des fins politiques, économiques et stratégiques ». Et le chef de l'Église maronite de dénoncer « l'immoralité de la politique internationale ».
De son côté, le patriarche Ignace III Younan des syriaques-catholiques a affirmé : « Si nous avions un peu de courage et de vision d'avenir, nous aurions réclamé un régime fédéral ou, à tout le moins, une décentralisation administrative » au Liban. Et d'inviter les chrétiens de Syrie et d'Irak qui ont trouvé refuge au Liban de s'y établir.

Forum de la jeunesse maronite
Par ailleurs, le patriarche Raï était présent à l'ouverture de la première édition d'un « forum mondial de la jeunesse maronite » qui se tient à la maison d'accueil Bethania, à Harissa, à l'initiative du bureau des affaires de la diaspora et du bureau de la pastorale des jeunes à Bkerké.
L'assemblée compte 140 jeunes maronites venus du Liban et de l'étranger (Argentine, Brésil, Mexique, États-Unis, Canada, France, Chypre, Égypte, Soudan et pays africains, Australie, Terre sainte et Jordanie, et Syrie).
Le forum se propose comme un programme d'immersion dans la réalité d'un Liban qui est à la fois terre des ancêtres et terre de sainteté, patrimoine spirituel, histoire, lieu de pratique de l'œcuménisme et culture de la convivialité.
Le forum comprend notamment une séquence d'accueil des jeunes émigrés dans des foyers maronites, des visites et excursions et des exposés historiques. Il est coordonné par les PP. Toufic Abou Hadir et Louis Ferkh.

À partir de l'image d'un cèdre qui a besoin de toutes ses branches pour étendre son ombre bienfaisante, le patriarche est intervenu à l'ouverture du forum pour encourager les jeunes à rester attachés au Liban par des liens de la nationalité libanaise, et à ne pas limiter cet attachement à une dimension sentimentale ou même spirituelle.
« Conservez vos attaches civiles au Liban, a dit le patriarche Raï. Que vos noms figurent sur les registres de l'état civil, et pour le faire, aidez-vous des évêques et des missions diplomatiques libanaises, ainsi que des bureaux instaurés à cet effet. Enregistrez vos mariages et les décès, et les naissances de vos enfants. Vous le savez bien : nous passons tous, mais la terre reste. Sauvegardez ce lien juridique. Si possible, possédez une parcelle de terrain, ainsi que vos droits civiques. On ne sait jamais comment tourne la route de l'histoire. Préservez ce gage et encouragez-vous les uns les autres à le faire. Rien ne me peine plus que de voir des expatriés rayés des registres de l'état civil, comme s'ils étaient morts, alors que la diaspora libanaise couvre le monde et la terre. »

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Plusieurs génocides en un

Inauguré par un documentaire sur un génocide encore plus occulté que celui des Arméniens, le congrès réclame que la vérité soit faite sur le génocide des syriaques (un demi-million de victimes) et demande qu'il soit officiellement reconnu par la Turquie contemporaine, comme point de départ d'une « récapitulation de l'histoire ». En fait, il est établi que toutes les minorités chrétiennes de l'Empire ottoman firent les frais du génocide de 1915 : Assyriens, Chaldéens, Syriaques et Arméniens, sans compter les Grecs. Pour les Chaldéens, Mgr Kassarji avance le chiffre de 160 000 victimes. Le patriarche Raï est d'avis d'ajouter à ces victimes celles de la grande famine et des violences au Liban dans les dernières années de l'Empire ottoman (pendaisons et massacres à l'arme blanche). Selon certaines estimations, près du tiers des habitants du Mont-Liban succombèrent à la faim, durant ces années terribles.

Pour mémoire
Le drame des assyriens : De 1915 à 2015, une histoire qui se répète

Pour les assyriens, le Liban est la dernière étape de leur périple avant de quitter le Moyen-Orient

Raï à Damas : « La conscience du monde est morte ! »



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 3 juillet 2015

IRAQ - Clôture de la conférence de fondation de la Ligue chaldéenne



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 3 juillet 2015 13:58:40 UTC+3
ASIE/IRAQ - Clôture de la conférence de fondation de la Ligue chaldéenne

Erbil (Agence Fides) – La Ligue chaldéenne, organisme fortement voulu par le Patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, s'appelle Safah Sabah Hindi et son premier Président élu est un chaldéen irakien émigré en Suisse. La conférence de fondation a eu lieu à Erbil du 1er au 3 juillet (voir Fides 01/07/2015). A la réunion, outre le Patriarche, ont participé également des Evêques, des prêtres et des laïcs chaldéens provenant d'Irak et des communautés chaldéennes de la diaspora. Au cours des journées de la conférence – peut-on lire dans le communiqué final parvenu à l'Agence Fides – s'est tenu un débat, vif et démocratique, qui a porté à la modification de nombreux passages des ébauches de statuts. Ont par ailleurs été élu, outre le Président, les 11 autres membres du Conseil de direction, dont le mandat est d'un an.
Les modifications apportées aux projets de statut ont accentué les dimensions identitaires et nationalistes de la Ligue chaldéenne. Le communiqué final de la conférence souligne lui aussi la nécessité de sauvegarder et de promouvoir par tous les moyens – y compris des congrès, des cours de langue et des initiatives culturelles – l'identité chaldéenne, présentée comme facteur primordial de civilisation de la région mésopotamienne. La vocation primaire de la Ligue chaldéenne – est-il réaffirmé dans le texte – sera de « protéger nos droits sociaux, politiques et culturels », sans que la revendication de tels droits devienne l'apanage exclusif d'aucun parti politique. (GV) (Agence Fides 03/07/2015)

L’ancien évêque des arméniens de France assure l’intérim du Patriarcat arménien-catholique | La-Croix.com - Carnet

L'ancien évêque des arméniens de France assure l'intérim du Patriarcat arménien-catholique | La-Croix.com - Carnet

Mgr GrégoireGhabroyan, 80 ans, évêque émérite de l'éparchie de Sainte-Croix de Paris des arméniens, est devenu administrateur du Patriarcat arménien-catholique de Cilicie après la mort du patriarche Nersès Bédros XIX Tarmouni, jeudi 25 juin.

À lire > Mort du patriarche arménien-catholique Nersès Bédros XIX Tarmouni

Selon le canon 127 du Code des canons des Églises orientales, c'est en effet « le plus ancien (…) parmi les évêques qui sont membres du synode permanent » qui, en cas de vacance, assure les fonctions d'administrateur de l'Église patriarcale. C'est à lui que revient la tâche d'organiser l'élection du prochain patriarche.

Né en 1934 à Alep (Syrie), Mgr Ghabroyan a étudié au petit-séminaire de l'Institut du clergé patriarcal de Bzommar (Liban) puis au collège des Frères maristes de Jounieh (Liban) et enfin, à Rome, au collège léonien arménien et à l'Université pontificale grégorienne.

Ordonné prêtre en 1959 pour l'Institut du clergé patriarcal de Bzommar (ICPB), il avait été nommé en 1977 exarque apostolique pour les catholiques de rite arménien résidant en France. En 1986, l'exarchat apostolique était élevé au rang d'éparchie – sous le nom de Sainte-Croix de Paris des arméniens – et Mgr Ghabroyan en devenait le premier évêque.

Il s'était retiré 2013 à l'âge de 78 ans. Mgr Jean Teyrouz lui avait alors succédé.



Envoyé de mon Ipad 

Le message du Pape François pour les obsèques du patriarche catholique arménienRadio Vatican

Le message du Pape François pour les obsèques du patriarche catholique arménienRadio Vatican
Le message du Pape François pour les obsèques du patriarche catholique arménien

Les représentants religieux aux funérailles du patriarche catholique arménien de Cilicie Nersès Bedros XIX - RV

(RV) Les funérailles du patriarche catholique arménien de Cilicie Nersès Bedros XIX ont eu lieu le 30 juin à Beyrouth, en l'Eglise patriarcale de Saint Grégoire l'Illuminateur-Saint Elie de la capitale libanaise. Il est décédé le 25 juin dernier d'une crise cardiaque. La cérémonie a été présidée par Mgr Krikor Ghabroyan, éparche émérite de la Sainte-Croix de Paris. Selon le droit canon oriental, il est devenu, après le décès du patriarche, administrateur de l'Eglise Patriarcale de Cilicie des Arméniens. De nombreux représentants des Eglises orientales étaient présents aux obsèques, comme le patriarche des maronites, le cardinal Bechara Raï, le catholicos de Cilicie de l'Eglise apostolique arménienne Aram Ier et le Préfet de la Congrégation des Eglises orientales, le cardinal argentin Leonardo Sandri. Ce dernier a lu le message de condoléances du Pape François.

« Je garde au cœur le souvenir de ma rencontre avec sa Béatitude Nersès Bedros XIX, accompagné des évêques du Synode et des fidèles de cette Église Patriarcale, à l'occasion de la commémoration des victimes du Metz Yegern et de la proclamation de saint Grégoire de Narek, Docteur de l'Église Universelle » écrit François. Nersès Bedros XIX était « avant tout, profondément enraciné sur le Roc qu'est le Christ. Il retenait que le trésor le plus précieux que l'évêque est appelé à administrer est la foi provenant de la prédication apostolique. Sa Béatitude s'est dépensée sans compter pour sa diffusion, en particulier en favorisant la formation permanente du clergé pour que, même dans des contextes difficiles, les ministres de Dieu renouvellent leur adhésion au Christ, unique espérance et consolation de l'humanité ». 

Prière de Saint Grégoire de Narek

Le Pape relève également que le Patriarche catholique de Cilicie « s'est employé à ce que la juste commémoration des souffrances subies par le peuple arménien au cours de son Histoire devienne une action de grâce à Dieu en considérant l'exemple des martyrs et des témoins et obtienne, en même temps de Lui, le baume de la consolation et de la réconciliation, qui seul peut guérir les blessures les plus profondes des âmes et des peuples ». A la fin de son message de condoléances, le Pape a repris une prière de Saint Grégoire de Narek :

« Nous te prions, nous t'implorons avec des soupirs pleins de larmes,
de toute notre âme, ô glorieuse puissance créatrice,
Esprit compatissant, indestructible, incréé, éternel,
intercédant pour nous près du Père miséricordieux
en des gémissements ineffables.
Tu protèges les saints, purifies les pécheurs et les transformes

en temples vivants et vivifiants, comme il plaît à ton Père très haut. »



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Une réunion dédiée aux Chrétiens d'Orient au Parlement européenRadio Vatican

Une réunion dédiée aux Chrétiens d'Orient au Parlement européenRadio Vatican

Une réunion dédiée aux Chrétiens d'Orient au Parlement européen

Mgr Jean-Benjamin Sleiman, archevêque latin de Bagdad (Irak)

(RV) « La persécution des chrétiens dans le monde », tel était le titre d'une demi-journée de discussions organisée par le groupe « Politique méditerranéenne et activités interculturelles du PPE (Parti populaire européen) mercredi 1er juillet au Parlement européen à Bruxelles. L'objectif de cette conférence était de sensibiliser l'opinion publique à l'échelle européenne sur ce thème et de faire le point sur la proposition d'adoption par le Parlement européen d'une résolution relative à la persécution des chrétiens dans le monde.

Cette proposition de résolution a été présentée au mois d'avril dernier, après le massacre d'étudiants, en majorité chrétiens, sur le campus de l'université de Garissa au Kenya, par les combattants shebabs somaliens. 152 personnes avait été tuées dans cette attaque survenue le 2 avril.

Parmi les participants à cette conférence à Bruxelles : le patriarche de Babylone des Chaldéens Louis Raphaël Ier Sako, le patriarche d'Antioche des Syriaques Ignace Youssef III Younan, le père Bernardo Cervellera, le directeur d'Asianews, ou encore Mgr Jean-Benjamin Sleiman, archevêque latin de BagdadIl répond au Père jésuite Leszek Gesiak, responsable du programme polonais de Radio Vatican, qui lui demande pourquoi une telle persécution des chrétiens existe en Irak.



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jeudi 2 juillet 2015

La Ligue chaldéenne, souhaitée par le patriarche Sako, va voir le jour | La-Croix.com - Monde

La Ligue chaldéenne, souhaitée par le patriarche Sako, va voir le jour | La-Croix.com - Monde
La Ligue chaldéenne, souhaitée par le patriarche Sako, va voir le jour

Louis Raphaël Ier Sako y voit un outil pour affronter « les problématiques politiques et sociales » qui touchent les communautés chaldéennes de par le monde. Une Conférence internationale de fondation de la Ligue des Chaldéens s'est ouverte mercredi 1er juillet 2015 à Erbil, au Kurdistan irakien. Elle devrait se clore le 3 juillet par une déclaration finale résumant « les buts et les domaines d'action de la nouvelle organisation », rapporte l'agence Fides.

Outre le patriarche sont également présents des représentants des communautés chaldéennes du monde entier, les évêques chaldéens d'Irak et de l'étranger. À l'ordre du jour, se trouvent l'approbation définitive des règlements de l'association et la création de ses organes internes.

Caisse de solidarité et de résonance

Le but de cette Ligue chaldéenne est de mobiliser les professionnels de la communauté, ses intellectuels et ses experts dans différentes disciplines dans la représentation de la communauté chaldéenne au sein de la société civile, en Irak comme dans la diaspora.

« Les partis politiques chrétiens ont échoué, et ils sont très divisés : treize listes s'affrontent pour faire élire cinq députés au Parlement », expliquait le patriarche Sako à La Croix en mars 2014. « La Ligue chaldéenne serait une association civile, indépendante de l'Église mais en lien avec elle, internationale et composée de laïcs : elle servirait à la fois de caisse de solidarité pour financer un puits, une école, aider les jeunes à se marier, mais aussi de porte-voix, pour faire pression sur le gouvernement, par des condamnations en cas d'attaque, des manifestations, ou tout simplement en vérifiant qu'il tient ses promesses d'embauche de chrétiens par exemple. »

Instrument de pression

Depuis, l'irruption de Daech, l'invasion de Mossoul et de la plaine de Ninive et l'exil forcé de centaines de milliers de chrétiens au Kurdistan irakien et dans les pays de la région ont aggravé la crise.

Dans le contexte actuel, particulièrement éprouvant pour cette Église catholique unie à Rome, l'association se propose de consolider les fondements de la coexistence et, dans le même temps, de défendre les droits des Chaldéens en se présentant également comme « instrument de pression » sur les pouvoirs publics.

> À lire aussi :Pour Mgr Louis Sako les chrétiens ne sont pas une minorité mais des citoyens

La nouvelle organisation pourra participer en tant que telle à des forums internationaux et devra rester indépendante des partis politiques. Les ressources financières de l'organisation devront provenir seulement de donations privées et des cotisations de ses membres, précise Fides.

En février 2014, Louis Sako avait lancé ce projet pour aider l'Irak à vaincre les dérives du sectarisme confessionnel et ethnique.



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EGYPTE - Réaction de l’Eglise copte orthodoxe après les attentats djihadistes dans le Sinaï



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Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 2 juillet 2015 14:03:35 UTC+3
AFRIQUE/EGYPTE - Réaction de l'Eglise copte orthodoxe après les attentats djihadistes dans le Sinaï

Le Caire (Agence Fides) – Après la série d'attentats perpétrée hier par des groupes djihadistes contre 18 positions de l'armée dans le nord du Sinaï, l'Eglise copte orthodoxe exprime sa proximité et son entier soutien aux forces armées égyptiennes au travers d'un communiqué officiel dans lequel l'armée est qualifiée de « pilastre de la Nation ». Dans le texte, parvenu à l'Agence Fides, les militaires sont appuyés dans leur lutte « contre les forces du mal qui menacent la sécurité dans la région et dans le monde », Dieu étant invoqué « afin qu'Il sauve l'Egypte de tout mal ».
L'offensive coordonnée d'attentats suicides et d'attaques contre des positions de l'armée dans la région nord du Sinaï a provoqué la mort de dizaines de militaires. Selon les données fournies par le gouvernement égyptien, dans le cadre de ces attaques, plus de 100 miliciens djihadistes auraient également trouvé la mort, la situation sur zone étant retournée à la normale. Depuis des années, malgré les campagnes répressives menées par l'armée, le nord du Sinaï continue à constituer un territoire où des groupes djihadistes sont fortement enracinés, ces derniers déclarant maintenant leur affiliation au prétendu « Etat islamique » et ayant toujours fait preuve d'acharnement vis-à-vis de la population copte locale. Selon des sources du Patriarcat copte orthodoxe, au nord du Sinaï résident au moins 400 familles coptes mais depuis longtemps, a commencé leur lent et constant exode en direction de zones plus sûres.
Dans le Sinaï aussi, les menaces directes contre les chrétiens ont vu leur nombre augmenter après que le Patriarche copte ait soutenu l'opération du début juillet 2013 dans le cadre de laquelle les forces armées ont déposé le Président islamiste Mahmud Morsi. Le 6 juillet de cette même année, à el-Arish, avait été tué le prêtre Mina Abud, proche collaborateur de l'Evêque Kosman. Depuis lors, la communauté copte locale a été frappée par une longue série d'homicides et d'enlèvements avec demandes de rançon, attribuables en grande partie à la faction djihadiste Ansar Bayt al- Maqdis. C'est à ce groupe que se doivent les menaces de mort adressées à tous les chrétiens du Sinaï, accusés d'appuyer le Président Abdel Fattah al-Sisi et de ne pas payer la « taxe de protection » en faveur des combattants djihadistes. Entre temps, selon des indiscrétions reprises par les moyens de communication locaux, après l'attentat qui a coûté la vie au Procurateur général Hisham Barakat, les mesures de protection autour du Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, ont également été renforcées. (GV) (Agence Fides 02/07/2015)