Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 22 décembre 2015

1915-2015 : un siècle de génocides - CHRONIQUES EN LIBERTE

1915-2015 : un siècle de génocides - CHRONIQUES EN LIBERTE

1915-2015 : un siècle de génocides

Mayrig de Henri Verneuil : le génocide arménien de 1915

Afficher l'image d'origine



Je regardais hier le film Mayrig (Mayrig signifie Mère en arménien) de Henri Verneuil, sorti en 1991, et relatant l'arrivée et l'installation d'une famille arménienne à Marseille après le génocide. Les acteurs principaux en sont Omar Sharif et Claudia Cardinale, les parents du petit Azad (prénom signifiant Libre en persan) qui va s'intégrer en France et réussir son diplôme d'ingénieur des Arts et Métiers à Aix-en-Provence. Chacun l'aura compris : ce film retrace l'autobiographie du petit Achod Malakian, né en Turquie en 1920, qui deviendra le grand cinéaste Henri Verneuil.

Afficher l'image d'origine


Le prologue du film s'ouvre sur le procès de Soghomon Tehlirian (1897-1960), jugé pour avoir assassiné à Berlin en 1921 Talaat Pacha, un des principaux commanditaires Jeunes-Turcs de l'effroyable et prémédité génocide. Tehlirian a agi dans le cadre de l'opération Némésis dont l'objectif était d'exécuter les responsables du génocide condamnés par contumace. Talaat Pacha (1874-1921), grand vizir (1917-18), a été condamné à mort le 5 juillet 1919 par une cour martiale de Constantinople avec ses deux complices, Enver Pacha et Djemal Pacha. Tous les trois se sont enfuis à Berlin.


Tehlirian étant un survivant du génocide arménien, et ledit génocide ayant été évoqué comme ne faisant aucun doute, notamment par la production des documents Andonian (documents publiés par le journaliste arménien Andonian et établissant le lien irréfutable entre le gouvernement Jeunes Turcs et la perpétration du génocide), est acquitté pour l'assassinat de Talaat Pacha.

2015 : il s'agit bien d'un génocide des chrétiens d'Orient


Personne ne pensait qu'à l'aube du 21ème siècle, à un siècle d'intervalle, prendrait place un autre génocide, en tout point semblable à ceux des arméniens, des juifs, des Khmers rouges et des Tutsis.

Des chrétiens égyptiens (coptes) ou irakiens sont exterminés de manière préméditée ou systématique du seul fait qu'ils sont chrétiens. Ainsi à la mi-février 2015, 21 coptes ont-ils été décapités par Daesh pour le seul fait d'être coptes. C'est bien une population spécifique qui est visée. L'été suivant, les chrétiens du Nord de l'Irak ont été chassés de leurs maisons incendiées, désignées à la vindicte publique par le graffiti noun, symbole de leur fidélité au «Nazaréen» (le Christ). Ils ont tout perdu, ont gagné les camps de réfugiés de Jordanie et du Liban.


Etrangement, le gouvernement français a simplement évoqué des ressortissants égyptiens.

La gauche, imprégnée par une idéologie chritianophobe et irritée contre la Manif pour tous (voir les paroles haineuses d'un Bartolone) répugne à reconnaître les persécutions spécifiques menées contre les chrétiens et encore moins un génocide. Mais la raison principale réside ailleurs : en désignant les responsabilités islamiques, elle craint de culpabiliser la communauté musulmane de France (un de ses viviers électoraux de remplacement) et d'être taxée d'islamophobie. Elle préfère donc le génocidement correct.


A droite, Sarkozy et surtout Jean d'Ormesson n'ont pas craint d'utiliser le terme de génocide, ce dernier s'appuyant sur le fait que, depuis la première guerre du Golfe en 1991, la population assyro-chaldéenne a été réduite des deux tiers : « Ce sont les plus anciens chrétiens du monde. Les chrétiens d'Irak sont presque des contemporains du Christ. Aujourd'hui, on peut dire que les communautés chrétiennes d'Orient sont génocidées. »


«Serait-ce la vieille haine de la religion chrétienne qui s'exprime dans cet abandon?», écrit dans Le Figaro Maxime Tandonnet. On n'est pas loin de le croire.


Mais s'agit-il vraiment d'un génocide ? Selon certains, bien que chassées, martyrisées, les populations chrétiennes du Moyen-Orient, menacées de disparaître, ne ferait pas l'objet d'une extermination de masse, seule base de l'incrimination de génocide. On pourrait juste évoquer un « crime contre l'humanité » : telle est, par exemple, la position du journaliste Patrick de Saint-Exupéry, spécialiste du génocide au Rwanda, entendue sur France-Info.


Parenthèse : en 1977, j'étais à Ahvaz dans l'Arabistan iranien, pas très loin de la frontière irakienne, et j'assistais à la messe de minuit dans une église chrétienne. Ahvaz étant une archéparchie (juridiction administrative) de l'église chaldéenne et le prêtre un archéparque, l'équivalent d'un archevêque. Et ce dernier s'exprimait dans une langue inconnue pour moi, qui n'était ni du persan ni de l'arabe, mais de l'araméen, la langue parlée au temps du Christ.


A tout le moins, certains intellectuels de gauche consentent à parler de « génocide culturel », car ils sont obligés d'admettre que le véritable objectif de Daesh est bien l'extermination de la minorité chrétienne. Mais le génocide culturel passe inévitablement par un génocide ethnique.

En tout état de cause, l'extermination des minorités chrétiennes ou yézidies correspond fort bien à la définition donnée dans l'article 69 du Statut de Rome du 17 juillet 1998, acte fondateur de la Cour pénale internationale : l'extermination d'un groupe humain peut être totale et partielle. Cette caractéristique a été avalisée par le nouveau Code pénal français (article 211-1) :

Constitue un génocide le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre de membres de ce groupe, l'un des actes suivants :
-atteinte volontaire à la vie ;
-atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique ;
-soumission à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
-mesures visant à entraver les naissances ;
-transfert forcé d'enfants.
Le génocide est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.

Dont acte



Jtk

lundi 21 décembre 2015

SYRIE : Le message de foi des chrétiens d’Alep - Le blog de Père Patrice Sabater

SYRIE : Le message de foi des chrétiens d'Alep - Le blog de Père Patrice Sabater

SYRIE : Le message de foi des chrétiens d'Alep

SYRIE : Le message de foi des chrétiens d'Alep
SYRIE : Le message de foi des chrétiens d'Alep

SYRIE- Quelque 240 000 morts, - dont 12 000 enfants -, 12 millions de personnes nécessitant une aide d'urgence, des millions de réfugiés et déplacés : voici, selon les dernières estimations, le bilan du conflit armé qui ravage la Syrie depuis 4 ans.

Nombreux sont les chrétiens syriens à avoir choisi la voie de l'exode ; plusieurs ont choisi de rester, notamment à Alep, ville au nord du pays, prise en étau entre l'armée de Bachar Al-Assad et les forces rebelles. Deux prêtres et trois religieuses de l'Institut du Verbe Incarné s'y trouvent actuellement. C'est pour les visiter que le père Marcelo, le provincial de cette congrégation argentine, s'est rendu à Alep. Nous l'avons rencontré à son retour.

Quelle est la situation sur place?

Il y a énormément de quartiers détruits autour d'Alep. Les rebelles dits "modérés" et les islamistes entourent la ville. On entend régulièrement les bruits de bataille, les échanges de tirs, les bombardements.

Les conditions de vie des populations sont évidemment très difficiles. Les familles vivent sur leurs réserves d'eau, car il n'y en a plus à disposition. Pas non plus d'électricité ; plusieurs groupes électrogènes ont été mis en place, et les habitants peuvent aller acheter des ampères à l'heure, pour 1 ou 2 heures par jour. Mais les magasins sont ouverts, les marchés aussi ; les transports publics fonctionnent. La vie continue…

Vous avez rencontré les communautés chrétiennes sur place. Dans quelles conditions vivent-elles? Quel est leur état d'esprit?

Les chrétiens sont à la même école que les autres. Ils souffrent de la situation, et sont tentés par l'émigration. Il n'y a pas de statistiques officielles, mais on estime que près de 60% des chrétiens d'Alep sont partis.

Ceux qui sont restés, -une majorité de catholiques-, continuent de vivre, malgré tout, dans un esprit de foi et d'espérance absolument admirable. Mais ils restent confrontés à un dilemme, devant le danger ; certains craignent l'arrivée de Daech, et songent à partir. D'autres sont décidés à rester, quoi qu'il arrive. « La Syrie c'est ma vie, ma patrie, m'ont dit plusieurs personnes, je ne veux pas partir ». Pour moi, cette épreuve doit être vécue comme un temps de purification spirituelle pour nos frères chrétiens de Syrie.

Quel message leur avez-vous transmis ?

Un message de proximité, de solidarité avant tout. Ils sont touchés de voir et d'entendre que le Pape François et les chrétiens du monde entier prient pour eux. Ils apprécient également la présence de missionnaires parmi eux ; des missionnaires qui ont fait le choix de venir en Syrie, et d'y rester, malgré la guerre. Et finalement ce sont eux, ces chrétiens et ces missionnaires, qui nous délivrent un message de maturité, de patience, de foi et d'espérance.

Des propos recueillis par Manuella Affejee

20 novembre 2015



Jtk

En Irak, les chrétiens protestent contre une nouvelle atteinte à leurs libertés | La-Croix.com - Actualité

En Irak, les chrétiens protestent contre une nouvelle atteinte à leurs libertés | La-Croix.com - Actualité

En Irak, les chrétiens protestent contre une nouvelle atteinte à leurs libertés

Le patriarche de Babylone des chaldéens s'alarme de voir sans cesse reculer les libertés accordées aux minorités irakiennes.

Dimanche 13 décembre, les chrétiens de Bagdad ont eu la douloureuse surprise de découvrir sur les murs de leurs maisons et de leurs églises des affiches, sans doute apposées par les milices chiites. À côté d'une image de la Vierge Marie, un message disait en substance : « La Vierge était voilée, vous aussi portez le voile sinon nous vous y forcerons », résume le patriarche de Babylone des chaldéens, Sa Béatitude Louis Raphaël Sako.

« Ces affiches touchent à la liberté des chrétiens de se vêtir comme ils l'entendent. La Très Sainte Vierge Marie vivait il y a deux mille ans, dans une société et une culture différente », rappelle-t-il dans un texte diffusé jeudi et intitulé « Les chrétiens d'Irak pourront-ils vivre un jour la joie de Noël ? » « Le vrai voile est le voile de l'esprit et de la moralité ! », lance au passage cet inlassable défenseur de la coexistence entre chrétiens et musulmans…

> À lire : notre dossier sur les Chrétiens d'Orient

Expulsions illégales

Cette nouvelle provocation l'inquiète au plus haut point, d'autant qu'elle émane non pas de la partie – majoritairement sunnite – du territoire aux mains de l'État islamique mais de celle – majoritairement chiite – que contrôle le gouvernement. Et qu'elle fait suite à de multiples mesures discriminatoires.

À Bagdad, les familles chrétiennes se voient régulièrement expropriées et expulsées de leurs maisons par des musulmans qui falsifient les registres administratifs. « C'est ce qui est arrivé il y a quelques jours à une famille chrétienne qui habite le quartier Palestine, au centre de Bagdad », relate le patriarche dans son texte. « Elle a été menacée et volée en plein jour. »

Sous la pression internationale, le gouvernement a d'ailleurs annoncé en août la création d'« un comité ad hoc des forces de sécurité dans le but de recueillir des informations et de prendre des mesures concrètes à propos des violences et abus ciblés subis par les chrétiens en Irak et en particulier dans la capitale ».

Les enlèvements sont courants

De fait, les « abus » ne visent pas seulement les biens des chrétiens mais aussi leur personne : les enlèvements sont courants, et se terminent parfois tragiquement, même quand la famille a payé la rançon…

Sur le plan légal aussi, les libertés ne cessent de reculer : en octobre, le Parlement a adopté une loi sur la carte d'identité qui contraint les enfants mineurs issus de familles chrétiennes, mandéennes ou yézidies à être enregistrés eux-mêmes comme musulmans dès lors qu'un de leurs parents se convertit à l'islam. « C'est comme si la liberté et les droits les plus fondamentaux ne s'appliquaient pas pour nous, qu'ils étaient réservés aux autres », s'insurge Louis Sako.

Un an et demi après l'invasion de Mossoul et de la plaine de Ninive par l'État islamique, qui a chassé de chez eux 120 000 chrétiens et des centaines de milliers de yézidis, de chabaks, de kakaïs et de mandéens, la situation ne cesse donc d'empirer pour les minorités religieuses.

Appel à la mobilisation de la communauté internationale

« Chaque jour, ils inventent une nouvelle mesure. Ils ne nous laissent pas respirer », soupire le patriarche Sako, contacté par téléphone, et qui redoute qu'influencés par leur voisin iranien, « même les chiites veuillent créer un État islamique débarrassé de ses minorités en Irak ».

Au nom de l'Église de France, le directeur de l'Œuvre d'Orient, Mgr Pascal Gollnisch, condamne fermement cette nouvelle atteinte au droit international : « Nous ne devons pas tolérer des discriminations sur lesquelles nous constatons un silence trop complice. Les pays membres de l'ONU ont des obligations en matière de liberté religieuse. Il n'y a pas de raison de les abandonner dès lors qu'il s'agit de pays majoritairement musulmans », assène-t-il, appelant les organisations de défense des droits de l'homme et le haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU à agir « beaucoup plus fortement ».

« En restant silencieux sur des atteintes qui semblent d'abord mineures, nous en préparons de plus lourdes et nous nourrissons l'idée que les chrétiens ne peuvent vivre comme chrétiens dans leur propre pays », souligne le directeur de cette œuvre d'Église au service des chrétiens d'Orient.

Au nom de l'ensemble des chrétiens irakiens, syriens-catholiques ou orthodoxes comme chaldéens, le patriarche Louis Sako refuse lui aussi de baisser les bras et prévient : « Nous ne céderons pas face à l'injustice. Au contraire, nous allons rester attachés à notre terre, à notre patriotisme et nous allons continuer à vivre notre amour pour nos concitoyens, tout simplement parce qu'ils sont nos frères. »



Jtk

Raï : Les grandes puissances attisent les conflits de religion - L'Orient-Le Jour

Raï : Les grandes puissances attisent les conflits de religion - L'Orient-Le Jour

Raï : Les grandes puissances attisent les conflits de religion

Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé qu'alors que « les politiques étrangères œuvrent à attiser les conflits entre les religions, les cultures et les civilisations, nous sommes invités au Liban et dans les pays du Moyen-Orient à relever ce défi par la coexistence, la construction d'une identité, d'une culture communes et d'un même destin ».
Soulignant que cette année, la fête de la naissance du Prophète coïncide avec la fête de Noël, le cardinal Raï a noté que cette coïncidence met l'accent sur l'importance de la coexistence sur la base « de la citoyenneté, de l'égalité dans les droits et les devoirs, et de la participation dans la gouvernance ».
« Nous devons veiller à préserver la modération, rejeter l'extrémisme et le fanatisme, et lutter contre les organisations terroristes qui détruisent et tuent au nom de la religion », a encore ajouté le patriarche dans son homélie dominicale.
Selon lui, les événements que vivent les pays du Moyen-Orient doivent les pousser à prendre conscience des manigances concoctées contre eux. Il a mis l'accent dans ce cadre sur l'importance d'une « volonté interne » pour parvenir à « la compréhension et la réconciliation », et pour œuvrer, « en coordination avec les communautés arabes et internationales, à mettre fin à la guerre en Syrie, en Irak et au Yémen, comme pour résoudre le dossier palestinien ». « Il est grand temps que les citoyens de ces pays décident ce qu'ils veulent pour leurs pays et que les autres ne le leur imposent plus suivant leurs intérêts stratégiques, politiques et économiques », a encore martelé le patriarche maronite.
Le cardinal Raï a en outre appelé « les hommes politiques, leurs blocs parlementaires et leurs partis à se réconcilier avec la politique comme étant un art noble pour servir le citoyen et le bien général ». Il les a ainsi invités à « se réconcilier avec le Liban, ses institutions constitutionnelles et son peuple », et « discuter entre eux de la nouvelle initiative visant à élire un chef de l'État ». Il a appelé les députés à se rendre au Parlement et élire un président conformément à la Constitution, estimant dans ce cadre que l'élection d'un chef compétent est un prélude pour réformer les institutions et parer à la crise économique, sociale et sécuritaire dans le pays.
Samedi, lors d'une rencontre avec des jeunes à Bkerké, le patriarche maronite avait déclaré que les responsables politiques ont pour mission de « rendre le peuple heureux ». « Cela commence par l'élection d'un chef de l'État », a-t-il conclu.


Jtk

vendredi 18 décembre 2015

Canada : évêques et rabbins mobilisés pour les chrétiens persécutés | ZENIT - Le monde vu de Rome

Canada : évêques et rabbins mobilisés pour les chrétiens persécutés | ZENIT - Le monde vu de Rome
17/12/2015

Canada : évêques et rabbins mobilisés pour les chrétiens persécutés

Monastère Saint-Elie, Mossoul, IrakLettre commune au ministre des Affaires étrangères


Les rabbins et les évêques catholiques du Canada demandent au gouvernement du pays que, dans sa politique étrangère, « la priorité soit donnée à la défense des communautés chrétiennes menacées du Moyen-Orient et de l'Afrique ».

Le Caucus rabbinique du Canada et la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) ont signé une lettre commune adressée au ministre des Affaires étrangères du Canada, Stéphane Dion, ce mardi 15 décembre à Ottawa, annonce un communiqué de la CECC.

Dans une lettre signée par Mgr Douglas Crosby, évêque de Hamilton et président de la CECC, et par le rabbin Baruch Frydman-Kohl, l'un des trois co-présidents du Caucus, les chefs religieux demandent de « fournir une assistance diplomatique et humanitaire capable d'atténuer » les « souffrances » des chrétiens.

Mgr Douglas Crosby et le rabbin Baruch Frydman-Kohl expriment leur « profonde inquiétude au sujet du sort tragique » des chrétiens en rappelant que le christianisme demeure « la religion la plus persécutée dans le monde et que les niveaux de persécution les plus graves sont observés dans plusieurs pays du nord de l'Afrique, du Moyen-Orient et dans une bonne partie de l'Asie ».

La lettre cite les paroles du pape François qui, à plusieurs reprises, a demandé « à la communauté internationale de protéger les chrétiens et les autres minorités victimes de persécution au Moyen-Orient ».

Dans son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies le 25 septembre dernier, le pape a dit que les chrétiens ainsi que d'autres minorités religieuses au Moyen-Orient avaient « été mis devant l'alternative de fuir » leurs terres « ou bien de payer de leur propre vie » leur choix d'y demeurer malgré tout.

Observant la situation des chrétiens persécutés, le rabbin Jonathan Sacks, ancien grand rabbin des United Hebrew Congregations of the Commonwealth, qui intervenait devant la Chambre des Lords britanniques le 16 juillet 2015, a appelé « les croyants de toutes les allégeances et aussi les non-croyants » à « serrer les rangs (…) car nous sommes tous en danger ».

« Le pape François et le rabbin Sacks parlent tous deux de génocide pour décrire la persécution infligée aux chrétiens dans certaines régions du Moyen-Orient et de l'Afrique », affirme la lettre.

Ce document a été publié une journée après la fête juive de Hanoukka en 2015, et seulement 10 jours avant Noël, précise le communiqué de la CECC : « Pour les juifs et les chrétiens, il s'agit d'un temps rempli d'espoir, de fidélité et d'attente, alors que les fêtes de Hanoukka et de Noël sont des célébrations de lumière même au milieu des ombres et des ténèbres. »

Chrétiens dans le monde: où en sont leurs droits ?

Chrétiens dans le monde: où en sont leurs droits ?
JOYEUX NOEL,
Chers amis , si vous êtes toujours intéressés de recevoir  les nouvelles  diffusées par ce blog , vous êtes priés de le confirmer .
Merci 
---------
https://rcf.fr/actualite/chretiens-dans-le-monde-ou-en-sont-leurs-droits

Chrétiens dans le monde: où en sont leurs droits ?

Le président de l'Oeuvre d'Orient explique que l'actualité juridique en faveur des minorités chrétiennes représente une nouvelle forme d'action pour lui. Et Mgr Gollnich de prendre un exemple précis, celui des pays du golfe. "En Arabie saoudite, il n'y aucun lieu de culte, or on évalue à deux millions le nombe de travailleurs chrétiens qui évoluent dans ce pays. Et nous rappelons donc que la liberté de culte, de pouvoir prier dans une église fait partie des droits reconnus par les Nations-Unies. 

S'exprimant alors au sujet du Pakistan, le président de l'Oeuvre d'Orient reconnaît que là-bas, "les chrétiens sont dans une situation difficile. La loi sur le blasphème les fragilise, et nous continuons à attendre la libération de ceux qui ont été injustement accusés, et notamment d'Asia Bibi." Toujours dans ce panorama des droits des chrétiens dans le monde, Mgr Gollnich dresse le bilan de la situation en Turquie et en Iran. "Il y a une petite église chrétienne, qui existe, et qui peut pratiquer le culte, mais qui est souvent sous le coup de vexations juridiques ou administratives, ou de la police religieuse, qui limite en quelque sorte la liberté d'action des chrétiens" ajoute-t-il.

Mais le pays qui préoccupe sans doute le plus l'Oeuvre d'Orient, c'est évidemment l'Irak. "Les autorités de Bagdad refusent de reconnaître l'identité chrétienne des enfants en cas de remariage. Les chrétiens reçoivent de plus en plus de pression. Autrement dit il n'y a pas de climat juridique et social de vrai respect pour les chrétiens, en Irak" conclut Mgr Gollnich.



Jtk

"Il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul, des pans entiers de l’histoire de l’Église disparaissent" - La Libre.be

"Il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul, des pans entiers de l'histoire de l'Église disparaissent" - La Libre.be
JOYEUX NOEL,
Chers amis , si vous êtes toujours intéressés de recevoir  les nouvelles  diffusées par ce blog , vous êtes priés de le confirmer .
Merci 
-------------
18/12/2015
http://m.lalibre.be/actu/international/il-n-y-a-plus-un-seul-chretien-a-mossoul-des-pans-entiers-de-l-histoire-de-l-eglise-disparaissent-5673ba0c3570ed3894a3a8b1

"Il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul, des pans entiers de l'histoire de l'Église disparaissent"

Vous avez été automatiquement redirigé vers notre site adapté aux appareils mobiles.

Souhaitez-vous qu'il en soit de même lors de vos futures visites avec cet appareil ?

International

Marc Fromager, directeur de la fondation internationale AED (l'Aide à l'Église en détresse) est de passage ce vendredi à Bruxelles. Bon connaisseur du Moyen-Orient (il vient de publier chez Salvator Guerres, pétrole et radicalisme – les chrétiens d'Orient pris en étau), il témoigne de ses inquiétudes quant à la situation sur place, mais aussi de ses doutes face aux manœuvres internationales qui viennent cette région du monde.


On a beaucoup parlé des événements de l'été 2014 avec la prise de Mossoul et de la plaine de Ninive par Daech. Pour les chrétiens sur place, ce fut un tournant ou la situation était-elle déjà extrêmement difficile avant ?

Ce fut un tournant, et cela a eu un impact médiatique important qui a engendré une réelle prise de conscience en Occident. La mobilisation financière des Européens en faveur des chrétiens d'Orient fut d'ailleurs très importante. Nous en avons été les premiers témoins. Pour autant, la situation sur place ne s'est pas détériorée en un seul coup. Il y avait déjà eu un premier tournant en 2003 avec le début de l'occupation américaine. C'est alors que l'on a commencé à voir des attentats contre les chrétiens.

Sur place, les chrétiens sont-ils persécutés en tant que chrétiens, ou le sont-ils parce qu'ils ne sont pas musulmans ?

Il y a les deux. Notons tout d'abord qu'il n'y a pas que les chrétiens qui souffrent. Toute la population locale souffre et est forcée de migrer. En Irak, la plupart des victimes sont d'ailleurs musulmanes tant elles subissent la guerre entre les chiites et les sunnites. Proportionnellement cependant, les chrétiens qui représentent 1 % de la population irakienne souffrent plus que les autres. Ils souffrent plus parce qu'ils sont une petite minorité, parce que personne n'est là pour les défendre, et parce que l'on arrive au stade où ils sont sur le point de disparaitre. Traditionnellement également, les chrétiens relevaient plus de la classe moyenne, et ils étaient du coup visés parce que leur niveau de vie était peut-être un peu au-dessus de celui de la population irakienne. On les visait donc plus pour des rançons que par haine de leur foi. Aujourd'hui cependant, on peut imaginer que de par la radicalisation de l'islam qui s'opère au Moyen-Orient, la volonté de les faire disparaître parce qu'ils sont chrétiens est réelle. Quand l'État islamique a pris la plaine de Ninive, ils ont proposé trois options aux chrétiens : se convertir, fuir, ou être tués. Concrètement donc, il n'y a plus de place pour les chrétiens sur place, comme il n'y a plus de place non plus pour les yézidis ou pour les musulmans qui n'acceptent pas l'islam radical.

C'est un drame humain, mais culturel et historique également.


Rappelons que si le christianisme est né en Terre sainte, les premières communautés ont très vite essaimé en Syrie, en Irak, en Égypte et même dans la péninsule arabique. Mossoul était une des grandes capitales chrétiennes du Moyen-Orient. Il y avait 45 églises, des monastères, des manuscrits précieux et toute une histoire sainte extrêmement chargée. Aujourd'hui, il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul. Ce sont des pans entiers de l'histoire de l'Église, mais aussi de ces régions qui disparaissent.

En septembre 2013, le Pape François a demandé une journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie. N'a-t-il pas pêché par naïveté ? N'aurait-on pas pu arrêter Daech à l'époque ?

Depuis le début de la guerre en Syrie, il y a une volonté manifeste de l'Occident de s'aligner sur le projet de la péninsule arabique qui consiste à éliminer Bachar al-Assad. Pour l'Arabie Saoudite et le Qatar, il s'agit de casser l'axe irano-chiite qui va de l'Iran au Liban (Hezbollah) et de mettre des sunnites (la Syrie est majoritairement sunnite) au pouvoir à Damas. Là-dessus se rajoute un projet de gazoduc qatari contrarié par la Syrie et qui nécessite également de se débarrasser du président syrien. Pour les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, il y a à la fois le projet de remodelage du Moyen-Orient (déjà réalisé en Irak) et un alignement évident sur la péninsule arabique pour des intérêts financiers (vente d'armes, rachat de la dette, investissements).
En septembre 2013, la France, missionnée par les Américains, devait bombarder la population syrienne pour affaiblir l'État syrien. Ce qui a bloqué l'opération, ce sont avant tout les Russes, opposés à cette coalition arabo-occidentale et qui ont menacé de déclencher la 3e guerre mondiale tout en brouillant avec succès des tirs de missiles américains. Si le Pape a demandé cette journée de prière et de jeûne, c'est justement parce qu'il était bien renseigné et que le Vatican avait bien évalué l'importance de la menace.

Aujourd'hui, si l'on évoque la notion de guerre juste développée par l'Église catholique, peut-on penser qu'une coalition armée contre Daech soit légitime ?

Ce n'est pas la mission de l'Église que d'émettre des avis stratégiques. Il n'y a jamais de directives venant du Vatican pour lancer des opérations militaires. L'Église milite pour la paix et donc le plus souvent contre des ingérences qui en général ne sont pas reconnues comme étant légales, admises et encouragées par la communauté internationale. Or, la plupart des ingérences occidentales et principalement américaines de ces 25 dernières années ont été illégales. L'ingérence arabo-occidentale actuelle en Syrie consiste simplement à renverser un État souverain, sans mandat international. On ne voit pas comment cela pourrait relever de la notion de guerre juste. Les Russes de leur côté se battent contre tous les groupes rebelles, et ce à la demande de l'État syrien. Cela contrarie nos plans, on peut très bien ne pas être d'accord, mais force est de reconnaître qu'ils respectent le droit international. La question qu'il faut se poser, me semble-t-il, est de savoir ce à quoi aspire la population syrienne. J'y étais fin août, elle aspire à la paix et on ne voit pas comment la paix pourrait surgir sans renforcement de l'État syrien et anéantissement de la rébellion. Une fois la paix revenue, la population syrienne pourra toujours décider de son avenir politique. C'est cela l'ordre de la séquence, et pas le contraire. Notre stratégie consiste à défendre nos intérêts et aucunement le bien de la population syrienne dont tout le monde se moque éperdument.

Au vu des accusations qui pèsent sur le régime de Bachar al-Assad, peut-on encore le considérer comme légitime? Est-il possible de combattre à ses côtés comme le fait la Russie?

Comme dans la plupart des pays de la région, le régime est dictatorial. Je rappelle néanmoins que le président syrien était l'invité de la France pour sa fête nationale en 2008 et qu'il n'a pas changé de régime politique depuis. Le pays est maintenant plongé dans une guerre civile, quoique cette définition puisse être largement discutée. Après tout, la rébellion est essentiellement composée de mercenaires étrangers venant de 86 pays, armés et financés par des puissances étrangères. La priorité encore une fois est de mettre un terme à cette guerre et le bon sens consisterait déjà à écouter la population syrienne, qui aujourd'hui sait qu'elle n'a le choix qu'entre le renforcement de l'État syrien ou la victoire de l'État islamique. Dans ces conditions, il semblerait que l'option russe soit la seule valable pour le moment et on ne voit pas très bien pour quelle raison il ne serait donc pas possible de se rapprocher de la Russie.

Jtk

Raï fustige ceux qui « se jouent du sort du pays » - L'Orient-Le Jour

Raï fustige ceux qui « se jouent du sort du pays » - L'Orient-Le Jour

Raï fustige ceux qui « se jouent du sort du pays 

« Personne n'a le droit de se jouer du sort du pays et de tout paralyser. Il est du devoir de chacun de respecter la Constitution et de s'y conformer. » Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a redit son indignation de voir que la session parlementaire consacrée hier à l'élection du président de la République, boycottée par certains députés, est empêchée de se tenir, faute de quorum. Sans les nommer, le patriarche a ainsi fustigé les deux blocs du Courant patriotique libre et du Hezbollah, qui boycottent ces sessions depuis près d'un an et sept mois, paralysant par là le jeu parlementaire.
Le chef de l'Église maronite s'est exprimé en présence du recteur de l'Université libanaise, l'ancien ministre Adnane Sayyed Hussein, qui lui rendait visite accompagné d'un certain nombre de doyens, pour le remercier d'avoir patronné la séance inaugurale de l'année universitaire, sur le campus de Hadeth.
Pour sa part, le recteur de l'UL a saisi l'occasion pour plaider en faveur d'une meilleure appréciation du « rôle irremplaçable » joué par l'université nationale. M. Hussein n'a pas manqué de souligner, lui aussi, l'énorme impact négatif de la vacance présidentielle sur la vie nationale, y compris académique.
« Mais il ne faut pas perdre espoir dans une patrie forgée au fil des siècles et des générations », a conclu le recteur.
Par ailleurs, le patriarche a accueilli hier la coordinatrice spéciale de l'Onu au Liban, Sigrid Kaag, avec laquelle il a passé en revue la situation locale et régionale, en particulier le statut des réfugiés.
Enfin, le patriarche maronite a présidé la réunion du « Conseil patriarcal permanent », instance de gouvernement chargée de questions pastorales et administratives. Ce Conseil est formé des évêques Boulos Sayah, Boulos Matar, Camille Zeidan et Antoine Nabil Andari.