Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
mardi 20 septembre 2011
الراعي لن يستقبل بييتون قبل أن يعتذر
http://observatoiredumoyenorient.blogspot.com/2011/09/le-patriarche-maronite-bechara-rai.html
Le droit d’ingérence, ses limites et la position du patriarche | Opinions | L'Orient-Le Jour
Le droit d’ingérence, ses limites et la position du patriarche
Par Joseph W. ZOGHBI
Tous les législateurs s’accordent à penser que le droit d’ingérence humanitaire est d’un flou total et, la plupart du temps, contraire à la Charte des Nations unies. La ligne est mince entre le droit d’ingérence humanitaire qui tend à défendre une population menacée de génocide, comme au Rwanda , où l’intervention est d’ailleurs venue trop tard, et l’intervention sous couvert de droit d’ingérence humanitaire pour sauvegarder les intérêts des puissances qui usent de leur pouvoir d’intervenir, forts de leur présence en tant que membres permanents des Nations unies.
L’on a vu beaucoup d’interventions non justifiées. Sous de faux arguments, qui n’étaient même pas basés sur le droit d’ingérence mais sur de fausses preuves accusant l’Irak de détenir des armes de destruction massives. Une coalition menée par les États-Unis y a mené alors une guerre meurtrière qui a eu pour conséquence le démembrement du pays et la persécution des chrétiens, de telle façon qu’il n’en reste qu’un nombre limité, qui vivaient sur les terres qui sont les leurs avant même l’avènement de l’ère chrétienne.
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Prônant une philosophie folle de démocratisation forcée du Proche-Orient, George W. Bush a mis le pays à feu et à sang avec les résultats désastreux qu’on connaît.
L’aventure se renouvelle cette fois avec la guerre en Libye, où les puissances occidentales, sous de faux arguments de droit d’ingérence, ont mené une guerre contre le pouvoir en place (nous ne débattons pas de la légitimité du pouvoir de Kadhafi, mais du principe d’ingérence). Ils ont fabriqué de toutes pièces « un cas » pour changer l’ordre établi. Ils ont prétexté qu’il y aurait un pseudo-génocide à Benghazi pour envoyer leur machine de guerre contre le gouvernement en place. Cette fois, le faux argument était le doit d’intervention et la vraie raison, économique bien sûr, mais aussi la « vengeance » franco-anglaise de celui que Paris et Londres accusent des attentats de Lockerbie et de l’UTA. L’on se pose une question légitime : est-ce que l’OTAN va intervenir pour empêcher le massacre qui s’y prépare à Bani Walid par les nouveaux maîtres de la Libye ?
Ou bien est-ce toujours le principe des deux poids, deux mesures qui prévaut ?
Encore une fois, l’indifférence ou la méconnaissance de la nature du pays sera à la base des rancœurs qui vont perdurer des dizaines d’années entre les régions libyennes et les tribus qui les composent.
L’exemple de la Syrie est présent à notre esprit. Le pouvoir minoritaire en place depuis 1970 est mis à mal par les opposants. La question principale est de savoir s’il y a lieu d’appliquer le droit d’ingérence humanitaire ou seulement d’appliquer des pressions sur ce pouvoir en l’amenant à démocratiser. Il n’y a pas de génocide, il y a une violente répression. Donc une intervention militaire n’est pas justifiée ; elle est même répréhensible. Tout le monde s’accorde à penser qu’une ouverture démocratique rapide et non étudiée est fatale pour la cohésion du pays et risque de le démembrer avec un danger sous-jacent pour les chrétiens de Syrie et à terme ceux du Liban si les extrémistes prennent le pouvoir. Il y aura certainement alors des exactions et des massacres dont seront victimes les deux communautés. Donc, est-ce trop demander que la transition se fasse plus calmement, parrainée par la communauté internationale ?
L’on se demande pourquoi ces mêmes puissances jalouses du droit international n’ont pas évoqué le droit d’ingérence pour se porter au secours des chrétiens d’Irak, massacrés et poussés à l’exil... Comment peut-on avoir confiance en ces pays après un abandon aussi honteux ?
Pour ne pas suivre L’exemple malheureux de l’Irak, il est donc nécessaire, pour l’intérêt de tous, que la transition en Syrie se fasse sans violence.
Alors, si ceux qui se sont offusqués de la position du patriarche maronite, lequel essaie de pousser vers une transition pacifique de la crise, peuvent mobiliser des armées pour défendre les chrétiens d’Orient, nous serons corps et âme avec eux. Mais s’ils ne le peuvent pas, qu’ils ne portent pas la responsabilité d’affaiblir celui qui porte le fardeau, non seulement de la défense de sa communauté, mais aussi de celle du reste des communautés chrétiennes d’Orient.
L'enjeu de la polémique créée par le patriache maronite - Religioblog
Comme toute polémique, elle est née de déclarations très prudentes du patriarche sur le régime syrien mais dont on a laissé tomber les nuances - qu'il avait pourtant publiquement affirmées - pour l'enfermer dans une position tranchée en faveur du régime. Or ce n'est pas si simple même si sa marge de manœuvre d'homme d'Église est fort limitée.
J'en ai rendu compte de cette forte personnalité dans un portrait publié ce matin. J'ai pu le rencontrer lors de son passage en France il y a quinze jours mais je l'avais remarqué à Rome en 1995 lors du premier synode sur le Liban dont Jean-Paul II lui avait confié la coordination. Il s'était également illustré, l'automne dernier, lors du synode sur le Proche Orient voulu par Benoît XVI.
Pas un hasard donc s'il a été élu à l'unanimité en mars dernier par tous ses confrères évêques de l'Église maronite. Il a aussi la confiance de ce pape et du Saint-Siège car Rome cherche désespérément des hautes personnalités religieuses au Proche-Orient.
- Capables,d 'une part, de fédérer les chrétiens et les catholiques plus que divisés.
- Pour ensuite répondre, un peu moins désunis, aux défis posés par la montée de l'islam radical agressif vis-à-vis des chrétiens.
- Et au défi posé par d'une démission intellectuelle occidentale qui reste muette devant la montée du communautarisme au Proche Orient dont la carte géo-politique devrait désormais épouser la carte religieuse.
Je pense toutefois personnellement que le combat de ce patriarche en particulier mais il n'est pas le seul - beaucoup de chrétiens le mènent héroïquement au Proche-Orient - pour préserver les droits de la démocratie et les droits de tout citoyen, en tant que tel, avant toute qualification religieuse, représente un enjeu décisif.
Il apparaît en effet que la défense des communautés des chrétiens du Proche-Orient très mal en point, donne parfois l'impression que l'Église les défend de façon corporatiste. C'est oublier l'histoire culturelle des deux derniers siècles, de l'Égypte au Liban. Elle démontre que le "programme" des chrétiens dans cette région du monde a toujours été en faveur de la démocratie, de la citoyenneté, de la liberté, contre une vision communautariste qui voulait imposer le droit religieux avant le droit civil.
Et, de ce point de vue, le Liban, certes toujours déchiré en lui même et pris en tenaille entre la Syrie et Israël, reste malgré ses imperfections, un exemple de démocratie dans cette région.
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Ce qu’il faut attendre de la visite du Patriarche Al Raï, prévue pour la fin septembre, dans le sud du Liban | Libnanews
http://libnanews.com/2011/09/05/ce-quil-faut-attendre-de-la-visite-du-patriarche-al-rai-prevue-pour-la-fin-septembre-dans-le-sud-du-liban/
Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi a reçu lundi à Bkerké l’ambassadrice américaine
- Politique – Khalil flatte le discours d’Al-Rahi prononcé de Baalbek
- Politique – Al-Rahi adopte les constantes nationales prononcées par Cheikh Yazbek
- Politique – Al-Rahi pour l’ouverture vers les voisins et le monde arabe en leur prêtant main forte
- Politique – Al-Rahi de Ras Baalbek appelle à "l’attachement à la terre et à la coexistence"
- Le nouveau patriarche maronite reste dubitatif sur le Printemps arabe | La-Croix.com
LA TURQUIE D'ERDOGAN : Une nouvelle Nahda pour l'Islam ? : Comment je vois le Monde
http://commentjevoislemonde.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/09/19/la-turquie-d-erdogan-une-nouvelle-nahda-pour-l-islam.html
Deuxième conférence de la convention sur les bombes à sous-munitions à Beyrouth - Les clés du Moyen-Orient
http://www.lesclesdumoyenorient.com/Deuxieme-conference-de-la.html
فقر وإهمال وحرمان وصمود في الأرض سيكتشفها البطريرك في الجنوب
19 / 09 / 2011 | |
عندما يصل البطريرك الماروني مار بشارة الراعي الى اقصى الجنوب في القليعة ومرجعيون وكوكبا وحاصبيا ودبل وعين إبل والعيشية ورميش وغيرها من القرى والدساكر المنسية عند الحدود مع فلسطين المحتلة، في ما اصطلح على تسميته "الشريط الحدودي المحتل"، سيجد امامه شعبا يختلف عنه كل المناطق والرعايا التي زارها، لألف سبب وسبب. ليس اقلها، ان شعب تلك الانحاء يتمسك بكل شبر من ارضه رغم الضيق والحصار والعثرات التي تعترض مسيرة حياته وحاضره ومستقبله. ليست زيارة عادية لانها الاولى لبطريرك ماروني لتلك المنطقة، فأقصى ما بلغته اقدام البطاركة الموارنة كان دير سيدة مشموشة في جوار جزين مع البطريرك سمعان عواد الذي اختار منطقة جزين ليحتمي بين روابيها وتلالها، وعاش وصمد وتوفي ودفن هناك عام 1756. عندما يطل على رعاياه الجنوبية، سيكتشف الراعي الآتي الى الجنوب من مناطق ذات غالبية مارونية، ان مسيحيي تلك الانحاء يعون تماما معنى العيش المشترك ويجسدونه في حياتهم التزاما وصمودا وتفاعلا مع كل ابناء الطوائف الاخرى والدروز والشيعة والسنة، ويتقاسمون معهم حياة مشتركة ربما كانت اكبر نموذج على شعار "شركة ومحبة" الذي رفعه البطريرك عند انتخابه. ولهذا السبب بالذات يصر مسيحيو الاطراف في مرجعيون وحاصبيا على ان تكون زيارة رأس الكنيسة المارونية شاملة لكل فئات الجنوب الطائفية والمذهبية، من الموحدين الدروز الذين يعيشون مع المسيحيين الموارنة والارثوذكس في بيوت متلاصقة وحارات متقاربة في حاصبيا وميمس والماري وكل انحاء وادي التيم والجبل، وهم ينتظرون زيارة البطريرك لخلوات البياضة، ارفع واهم مركز ديني لدى الموحدين الدروز. وكذلك ابناء الطائفة الشيعية الذين سيندفعون للترحيب بالبطريرك اثناء عبوره دساكر جبل عامل ينتظرون زيارة لرمز المقاومة في الخيام، والارثوذكس ينتظرون بدورهم من الراعي زيارة لمقرهم الروحي في مطرانية مرجعيون. سيكتشف بطريرك الموارنة في اقصى الجنوب ان المسيحيين لا يبيعون ارضهم بسهولة اسوة بالمناطق الاخرى، وانهم يحتفظون بها لا بسبب من غنى مادي او ثروات يمتلكونها، بل لانها جبلت بذكريات تاريخية لهم وراء كل صخرة وتحت كل زيتونة. فهناك في القليعة وكوكبا ومرجعيون ودبل وعين ابل ورميش والعيشية وغيرها لائحة طويلة من "الشهداء" الذين غيبت شهاداتهم في دفاتر النسيان والاهمال، رغم انهم كانوا يدافعون عن ارضهم في زمن انحلال الدولة وانحسار هيبتها. وسيكتشف البطريرك ان ابناء شعبه في تلك الانحاء يتمسكون بولائهم للدولة اللبنانية ويقدمون على التطوع في الجيش والمؤسسات الامنية بملء ارادتهم، رغم كثافة مغريات الهجرة والنزوح والتخلي عن الارض. والبطريرك الذي يريد لرحلته ان تكون فعل "شركة ومحبة" سيستمع الى حكايات الفقر والحرمان وشظف العيش والمعاناة والاهمال المزمن، الذي لم تجدِ المشاريع الاجتماعية المتواضعة وتزفيت بعض الطرق وتقديم بعض الاعانات الريعية في معالجته، لان مشكلة الحرمان والاهمال ليست حكرا على طائفة واحدة، بل تطول الجميع، شيعة ومسيحيين ودروزا وسنة، وثمة منازل في انحاء الجنوب تلك تنتظر راتب الحد الادنى نهاية كل شهر لكي تسد عوزها. وينتظر الشعب في الرعايا الحدودية ان يسمع كلاما مقرونا بوعد صادق وحقيقي بالمساندة الحقيقية على كل الصعد، وخصوصا الحياتية والاقتصادية والانتاجية، فمن امتنع عن بيع ارضه يحتاج الى مقومات الصمود والبقاء والدعم لكي يستمر ويبقى. لا عقدة اقليات لدى مسيحيي الجنوب، وهم لا يفكرون في تحالف الاقليات بل في تحالف الفقراء والاهمال والحرمان، ولا تمييز لديهم عن اخوانهم من الطوائف الاخرى، والجميع شركاء في الحرمان والصمود. بيار عطاالله / النهار |
الراعي: إنهاء الاحتلال الإسرائيلي قبل سلاح «حزب الله»
وتبدو ساحة المواجهة السياسية بين بري و«المستقبل» مفتوحة على مصراعيها، خاصة أن أجواء الطرفين تنذر بمزيد من التصعيد. فيما لفت التفاف قوى الأكثرية حول بري، بالتوازي مع موقف مماثل للمجلس الاسلامي الشيعي الأعلى. وبرز في هذا السياق، الدخول المباشر لـ«حزب الله» على الخط، في واحدة من أعنف حملاته السياسية على سعد الحريري وتياره، حيث اتهم رئيس كتلة الوفاء للمقاومة النائب محمد رعد اعلام «المستقبل» وقياداته ونوابه بمجافاة «منطق الرئيس رفيق الحريري وأسلوبه وأخلاقه». ورأى أن ابتعاد تيار «المستقبل» عن السلطة أفقده صوابه فلم يعد يريد دولة، ولا دستورا ولا قوانين.
ونبه رعد الى ان تيار «المستقبل» وصل بتماديه إلى حد تجاوز الخطوط الحمراء في طعن المقاومة والتطاول على المقامات والرموز الدينية والوطنية والتحريض ضد الجيش اللبناني الضامن لأمن البلاد واستقرارها ولم يسلم من نزق خطابه لا مفت ولا بطريرك ولا قائد جيش ولا نائب ولا زعيم ولا حزب ولا تيار ولا مسؤول ولا رئيس جمهورية. وقال: إن فجور خطابهم السياسي ساقهم اليوم إلى تعمد هدم جسر التواصل المتبقي مع الوطنيين اللبنانيين عبر استهداف الرئيس نبيه بري الذي طالما تحمل عبء فتح قنوات الحوار بين الخصوم السياسيين حرصًا على استقرار الوطن ومصالحه الكبرى، ولئن أوهمت أحداث المنطقة والرهانات الخاطئة أقزام الفتنة بإمكانية التطاول على كبار رجالات الوحدة الوطنية، فإن غدا لناظره قريب حيث يذهب الزبد جفاء ويمكث في الأرض ما ينفع الناس.
As-Safir Newspaper - طلال سلمان : الدولة في نيويورك .. والبطريرك في «مجاهل» لبنان!
http://www.assafir.com/article.aspx?EditionId=1952&ChannelId=46100&ArticleId=1989
dimanche 18 septembre 2011
البطريرك الراعي: نطالب الأسرة الدولية باحترام قراراتها وأولها خروج إسرائيل من الأراضي اللبنانية
الأحد 18 أيلول 2011 - 11:54 صباحاًعبّر البطريرك مار بشارة بطرس الراعي عن فرحه في الزيارة الراعوية التي قام بها لمدينة بعلبك – الهرمل، موضحاً "انني وباعتزاز، اقوم بهذه الزيارة لهذه المنطقة بروح الشركة والمحبة للدلالة اننا لسنا في مجرد زيارة اجتماعية بروتوكولية، لكن ان اقوم بزيارة من اجل الشركة، نهدف ان نبني معا شركة روحية، اجتماعية، انمائية ووطنية".
ولفت إلى أن "المقصود ان نبني شركة اجتماعية، اي الشركة هي ان يصنع كل منا ما عنده من ثروة، فالاسلام له ثروته العظمى والمتنوعة في كل طوائفه ومذاهبه، والمسيحية عندها ثروتها الكبيرة بكل طوائفها ومذاهبها، والتيارات السياسية والاحزاب لها كلها ثروتها وتطلعاتها وايجابياتها. ان نعيش الشركة الاجتماعية، يعني ان يضع كل ما عنده لكي نبني شركة واحدة".
واكد "ان جمال لبنان وثروته في اطيافه ومكوناته، واللبنانيون المسلمون والمسيحيون عندما استنبطوا من فكرهم اللبناني المميز الامر الذي لم يصل اليه احد، لا في العالم المشرقي ولا في العالم الغربي، ابتكروا ما يسمى بالميثاق الوطني، ميثاق العيش معا، هذا يعني ان الشركة هي من صميم الثقافة اللبنانية، ولهذا انا ادعو اخوتي ابناء الكنيسة المارونية واخوتي المسيحيين، وادعو اخواني المسلمين، لان نضع كلنا ما عندنا من ثروة في سبيل بناء هذا المجتمع اللبناني الواحد".
ودعا الراعي "اللبنانيين في هذه المنطقة وغيرها، الى عدم بيع ارضهم، لان من يبيع ارضه انما يبيع هويته وتاريخه، يبيع امه، يبيع مستقبله ويخون ربه"، مؤكداً أننا "سنعمل معا من اجل ان يستثمر كل شخص ارضه"، مطالباً الدولة ان "تدعم المزارعين في كل مجالات الدعم لكي يستطيع اللبناني ان يعيش بكرامة يتعلمها من ارضه".
وتطرق البطريرك إلى الهدف الوطني للزيارة موضحاً أن "الاوان قد آن لان يجلس اللبنانيون على مائدة الحوار، ينبغي ان نكون على مستوى الذين جلسوا قبلنا واستنبطوا الميثاق الوطني الاسلامي - المسيحي، هل نحن رجالات لهذا الزمن؟ نحن مدعوون لنكون كذلك. نحن لا نستطيع بعد الآن، والعالم العربي يعيش هذا المخاض، لا احد منا يدري، تصل هذه المطاردات التي اصبح فيها عنف وفيها قتل وفيها حرب، ونحن نعرف في لبنان ويلات القتل وويلات الحروب، ولا نرغب لاحد ان يختبر ما اختبر اللبنانيون".
وكرر الراعي ما كان قد اعلنه من فرنسا من مخاوف وخشية مما يجري هنا وهناك في البلدان العربية وخصوصا في العراق ومصر. وقال:" نحن أبدينا خشية الا تصبح وتؤدي هذه المطالبات وهذه الاحداث الدامية هنا وهناك، الى حروب اهلية، ونحن نعرف ما معنى الحرب الاهلية في لبنان، وفي هذا الشرق الحرب الاهلية هي حرب بين الطوائف والمذاهب، لان اساس العائلة عندنا هو الطائفية. وابدينا الخشية ثانيا الا نبلغ ويقال انه الى جانب ما يريده الشعب، ونحن اولهم اللبنانيون، نعم كل انسان حقه ان ينال كل حقوقه الاساسية، نعم لكل انسان الحق ان يعيش الحريات العامة، نعم كل انسان له كرامته ينبغي ان تحترم، نعم ينبغي ان تقام هنا وهنالك عندنا وعند غيرنا اصلاحات سياسية ودستورية. لكن نحن نخشى ان يكون هناك انتقال من انظمة شديدة الى انظمة اكثر تشددا فنعود الى الوراء، ونخشى ثالثا ان تقود كل هذه الاحداث، لا سمح الله، الى حروب طائفية ومذهبية، وقد يصل الامر بنا الى تحقيق المخطط بالشرق الاوسط الجديد وهو تفتيت العالم العربي الى دويلات طائفية ومذهبية. هذا ما اكدناه في فرنسا".
واعلن ان ما نريد ان نعيشه في لبنان "ان نتضامن مع عالمنا العربي وان نتفهم عالمنا العربي، فلنساعد عالمنا العربي لئلا يستمر في العنف وفي الحرب، وعلينا ان نساعده بكل الطرق لاننا جزء من العالم العربي. هذه الشراكة على المستوى الوطني تدعونا بالا نقف مكتوفي الايدي، لان لبنان جزء لا يتجزأ من العالم العربي ومرتبط به ارتباطا عضويا، لكي لا يصل لبنان ويدخل في عمق هذه النزاعات ونعود الى حالة اسوأ بكثير مما عشنا من عام 1975 الى اليوم، لذا يجب ان نسرع الى مائدة الحوار لكي نتدبر الامر ولكي نتجنب اي تداعيات بسببب ترابطنا العميق مع كل العالم العربي".
وطالب الاسرة الدولية والدول الصديقة "بان تعمل بكل قواها لتنفيذ القرارات الدولية، واولها خروج اسرائيل من اي شبر من ارض لبنان، وان تحترم الاسرة الدولية قراراتها، وان تعمل جاهدة على تنفيذ القرار 194 الذي صدر في العام 1948 لعودة اخواننا الفلسطينيين الى ارضهم قبل انشاء دولة فلسطين لان ما يضمن عودتهم هو القرار 194. هذه اسباب في لبنان كلنا يرف انما من اسباب خلافاتنا الداخلية".
وقال الراعي: "نحن لا نريد بعد اليوم ان يتلاعب بنا أحد، وان يقول اللبنانيون عجيب أمرهم لا يتفاهمون، كلا نحن قلنا انتم ترموننا في النار وتقولون لا تحترقوا، نحن نعرف انه عندما تنفذ الاسرة الدولية مسؤولياتها على ارضنا نحن نستطيع ان نتفاهم".
وتوجه الى السياسيين، قائلا: "آن الاوان للجلوس معا بشجاعة، ونفتح فلوبنا لبعضنا البعض، فان 95 في المئة من خلافات الناس هي بسبب سوء التفاهم"، واعتبر "ان الثقة لا تولد من الاتهامات"، وقال: "عندما استعمل الاعلام كلاما مجتزأ لي، علقت الدنيا ببعضها. أيكفي ان ارى كلمة ما في صحيفة مباعة؟ كل شيء مباع في لبنان، وكل شيء ويا للاسف اصبح بيعا وشراء في لبنان، ونعرف شرقا وغربا تدخلاتهم في لبنان، ونعرف كم هنالك من اشخاص مباعون، وان وسائل الاعلام في معظمها مباعة. نحن نصدق كلمة هكذا على جريدة لنبدأ حربا طويلة عريضة. لا يجوز ان نستمر بهذا الشكل في لبنان".
وختم الراعي: "لا يجوز لنا نحن ابناء هذا الزمن الا نجلس على مائدة محبة الحوار بشركة ومحبة".
La France ne pense plus qu'à ses intérêts
Soraya Hélou
Mgr Bechara Raï
Reçu par les plus hautes autorités françaises, le chef de l'Eglise maronite avait donc pour unique mission de se taire et d'écouter le message qui lui était transmis avant de le relayer à son tour : « Assad est fini, fini, fini » et il faudrait envisager des scénarios dans lesquels les groupes islamistes modérés prendraient le pouvoir, d'autant qu'ils seraient prêts à faire la paix avec "Israël". Le chef de l'Eglise qui a une responsabilité au moins morale à l'égard des chrétiens qui appartiennent à sa communauté, ne doit pas mentionner ses appréhensions et n'a surtout pas le droit d'avoir une opinion contraire à celle de ses interlocuteurs. La France qui, du temps où elle était la puissance mandataire au Liban avait écouté les maronites pour leur tailler un pays à leur mesure, (C'est ce qui se disait à l'époque sur la naissance du Grand Liban) ne veut même plus entendre leurs craintes, aujourd'hui, car elle est uniquement soucieuse de ses propres intérêts et de ceux d'"Israël". En Libye, elle court après le pétrole et se rachète une bonne conscience après ses positions controversées en Tunisie et en Egypte et en Syrie, elle veut un régime qui préserve les intérêts américains et israéliens et tant pis s'il lui faut pour cela sacrifier plus d'un million de chrétiens. Plus même, cette même France qui avait du temps du général De Gaulle « un destin » au Moyen Orient, ne peut même pas supporter d'entendre une opinion qui lui rappellerait ses devoirs moraux à l'égard d'une communauté qui l'a longtemps considérée comme « sa tendre mère ».
Les temps ont décidément bien changé. La France qui s'est voulue pendant des décennies la protectrice des chrétiens du Liban les balaie aujourd'hui sans un regard, déclarant sans état d'âme au chef de l'Eglise maronite en visite sur son territoire qu'il ne faut plus soulever la question des minorités, mais parler de la liberté des peuples. En effet, qu'est-ce que le sort d'un peu plus de deux millions de chrétiens ( si on compte les chrétiens de Syrie et du Liban) face à la perspective historique d'une paix entre les « musulmans modérés » et les Israéliens, alors que les menaces pleuvent sur l'entité israélienne qui d'ailleurs ne veut plus être que celle des Juifs ? La liberté des peuples, comme le dit l'Occident, doit-elle se construire sur le sang des chrétiens d'Orient, alors que l'Occident chrétien ne veut même pas avoir une pensée pour les inquiétudes de ces derniers ?...
La France, qui de De Gaulle à Mitterrand, avait une place particulière chez les peuples arabes et qui de son propre aveu a toujours considéré avoir de l'influence sur les chrétiens du Liban et sur les maronites en particulier n'est plus qu'un pays comme les autres, ne songeant qu'à ses intérêts, balayant plus d'un siècle d'une politique en faveur des minorités de la région. Il est désormais bien petit le destin de la France dans la région et son espace démocratique se réduit comme une peau de chagrin puisque ses responsables ne veulent plus entendre un avis qui les dérange.
En réalité, le rôle de la France avait commencé à se réduire depuis quelques années déjà, surtout depuis les liens étroits établis entre le président de la France Jacques Chirac et l'ancien Premier ministre martyr du Liban Rafic Hariri. En raison de ces liens, les autorités françaises ne voyaient plus au Liban que Hariri et son camp, demandant aux maronites de s'allier avec eux pour leur bien et dans leur propre intérêt. C'est ainsi que les choses étaient présentées. C'est ainsi aussi qu'elles le furent en 2004, lors de l'adoption de la résolution 1559, qui a aligné la position de la France sur celle des Etats-Unis. Depuis ce jour, les maronites « protégés habituels de la France » n'avaient plus qu'un rôle aux yeux des responsables français, celui de soutenir le camp Hariri. Mais au cours de ces années, la forme était encore préservée.
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Soraya_Helou.170911.htm
la polémique autour du patriarche maronite Béchara Raï s’enflamme Liban :
Le patriarche maronite libanais, avec en arrière-plan le sort dramatique des chrétiens d’Irak depuis l’invasion américaine de 2003, craint que les révolutions en cours dans le monde arabe ne portent préjudice aux chrétiens du Moyen-Orient et n’amènent les Frères musulmans au pouvoir. "Les chrétiens en paieraient le prix fort", a-t-il laissé entendre, suscitant la polémique en justifiant les armes du parti chiite "Hezbollah" et en parlant de la présence des réfugiés palestiniens au Liban.
Au retour de son voyage en France, le patriarche a déclaré à la presse au siège patriarcal de Bkerké: "J’ai porté avec moi les appréhensions et préoccupations exprimées lors de la réunion, au Vatican, du synode pour les Eglises catholiques d’Orient d’octobre dernier (…) Ce sont les préoccupations des chrétiens non pas seulement au Liban, mais dans tout le Machrek et le Moyen-Orient arabe, en Egypte, en Palestine, en Syrie, en Irak, en Jordanie et en Terre sainte".
Attention à une prise de pouvoir par les Frères musulmans
Le patriarche a précisé que les forces armées syriennes sont attaquées par des groupes bien entraînés, bien armés et organisés. Il craint que la situation en Syrie ne dégénère en une guerre civile entre alaouites et sunnites, ou entre sunnites et chiites. Une guerre qui, éventuellement, débouchera sur une partition du pays et l’instauration possible d’un régime fondamentaliste. Dans ce cas, les chrétiens feront inévitablement les frais de ce conflit. Ils fuiront le pays ou seront poussés à l’exode, a-t-il déclaré à la presse.
Dans les colonnes du quotidien francophone "L’Orient-Le Jour", la journaliste Scarlett Haddad écrit que le patriarche maronite, "très à l’écoute de l’avis du Vatican et du pape Benoît XVI, ne s’est en fait pas écarté des recommandations du dernier synode du Vatican organisé pour les Eglises d’Orient". Elle rappelle cependant qu’au moment de la tenue de ce synode, les émeutes, ainsi que la répression, n’avaient pas encore commencé en Syrie.
Crainte de la fuite des chrétiens suite à la montée des fanatismes
"Toutefois, poursuit-elle, pour le patriarche et pour le Vatican, les chiffres seraient plus concluants que les discours, et nul ne peut oublier le fait que le nombre de chrétiens dans la région se réduit, suite aux exactions israéliennes en Palestine et à l’incapacité des troupes américaines à protéger les chrétiens d’Irak. Le patriarche Raï aurait voulu ainsi exprimer surtout la grande crainte des chrétiens du Liban et des pays voisins qui ont peur d’être contraints à l’exode, sans qu’aucune force ne soit en mesure de les protéger, face à la montée des fanatismes".
Dans les colonnes de ce même journal, d’autres contestent que le régime baassiste en place à Damas pourrait être une garantie pour les chrétiens de Syrie et du Liban, et qu’une victoire de la révolution syrienne risquerait de porter préjudice à ces mêmes chrétiens. Pour eux, pas question donc de donner "une chance" au président Bachar el-Assad.
Depuis les dernières élections parlementaires de 2005, le Liban est déchirée entre deux mouvements: celui du "8 Mars", coalition pro-iranienne et prosyrienne comprenant les chiites du Hezbollah et les partis Amal, Parti National Social Syrien (SSNP) et le Mouvement patriotique libre chrétien (FPM), face au mouvement du "14 Mars", une coalition anti-syrienne composée du parti chrétien Phalange et Forces libanaises (LF), des Druzes du Parti socialiste progressiste (PSP) et du groupe sunnite Future Movement.
Suite aux déclarations du patriarche maronite, le "8 Mars" exulte et le "14 Mars" fulmine, tout comme nombre de centristes ou d’indépendants, note mardi 13 septembre le quotidien "L’Orient-Le Jour". L’affaire envenime le climat ambiant et exacerbe le clivage entre les deux camps, peut-on lire dans le quotidien francophone, qui écrit que l’écho est très critique à Washington, "où Raï risque de payer l’écot de ses sorties de route".
"Pris de court, comme les Français, les Américains ont condamné sans ambages, par le truchement d’un cadre ministériel, les propos de Mgr Raï en faveur du régime syrien, qu’ils sanctionnent, et de l’armement du Hezbollah, qu’ils qualifient de terroriste. Il se peut dès lors que le patriarche, qui doit se rendre en tournée pastorale en Amérique du Nord, en visitant Washington, n’y soit pas reçu par les autorités, comme d’usage", écrit le journaliste Philippe Abi-Akl dans l’édition du 13 septembre de "L’Orient-Le Jour". Dans une déclaration au correspondant du quotidien libanais "an-Nahar" à Washington, un haut responsable américain souligne que les propos du patriarche sont "injustifiés et déplacés", de même qu’ils "portent préjudice à sa notoriété et son poste".
Des propos injustifiés et déplacés"
Au Liban, relève Philippe Abi-Akl, l’opposition juge que le patriarche tourne brusquement le dos aux constantes nationales que Bkerké (siège du patriarcat maronite) a toujours défendues. "Il s’inscrit contre la ligne libaniste, pour laquelle son prédécesseur, Mgr Sfeir, s’est battu". Le patriarche actuel, tout en rejetant la violence "d’où qu’elle vienne" et en soulignant que l’Eglise n’appuyait aucun régime politique, a estimé qu’"en Orient, nous ne pouvons pas transformer facilement les dictatures en démocraties. Les problèmes de l’Orient doivent être résolus en respectant la mentalité de la contrée".
Le patriarche maronite a considéré que l’armement du Hezbollah restait légitime tant qu’Israël occupe des terres libanaises et tant qu’il y a des Palestiniens armés, dans l’attente de leur retour dans leur pays. Mgr Béchara Raï relève qu’une portion de territoire libanais continue d’être occupée par Israël, qui détourne les richesses hydrauliques du Liban, et qu’un demi-million de Palestiniens résident au Liban, faute d’une application par Israël de la résolution 194 de l’ONU.
samedi 17 septembre 2011
Honte aux chretiens syriens
http://www.assafir.com/Article.aspx?ArticleId=1407&EditionId=1921&ChannelId=45338&Page=4#Comments
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http://www.palestine-solidarite.org/lettre.Elias_Zahlaoui.150911.htm
Les chrétiens du Moyen-Orient= des communautés où l'inquiétude monte
Les chrétiens du Moyen-Orient sont divisés en de multiples communautés, souvent en proie à un sentiment croissant d'insécurité et d'exclusion face aux bouleversements au Moyen-Orient.
Berceau du christianisme, la région compte 20 millions de chrétiens, dont 5 millions de catholiques, sur 356 millions d'habitants, selon des chiffres diffusés lors d'un synode sur le Moyen-Orient organisé en 2010 au Vatican.
Conflits, instabilité politique, difficultés économiques, discrimination, persécutions ou progrès de l'islam radical engendrent pour eux un sentiment de marginalisation.
La plus importante communauté chrétienne de la région est celle des Coptes d'Egypte, en grande majorité orthodoxes. Ils représentent entre 6 et 10% des 80 millions d'Egyptiens, mais s'estiment discriminés et ont été visés par plusieurs attentats, en particulier celui du Nouvel an contre une église à Alexandrie (21 morts).
Depuis la chute de Hosni Moubarak en février, le pays a connu une montée des tensions confessionnelles, qui se sont parfois traduites par des affrontements meurtriers.
En Irak, la situation des chrétiens est jugée particulièrement préoccupante, notamment depuis un attentat qui avait fait 46 morts dans une Eglise de Bagdad en octobre 2010. Les chrétiens sont entre 450.000 et 500.000, dont environ 300.000 catholiques (contre 378.000 en 1980).
Israël abrite une communauté de 143.000 chrétiens, selon des chiffres publiés par le Bureau des statistiques de Jérusalem. Ils représentaient 2,9% de la population en 1948, 2,3% en 1972 et 2,1% en 2009. Les chrétiens sont environ 57.000 dans les territoires palestiniens, et 200.000 en Jordanie.
Les pays du Golfe comptent quelque 3,5 millions de chrétiens de différentes églises, majoritairement des immigrés asiatiques ou des Occidentaux catholiques. Mais l'Arabie saoudite interdit toute forme de pratique religieuse autre que l'islam.
En Syrie, en l'absence de statistiques officielles, les analystes affirment que les chrétiens représentent de 5 à 10% d'une population de 20 millions d'habitants. Ils ont tissé des relations privilégiées avec la minorité alaouite, qui détient les postes-clés du pouvoir, et beaucoup s'inquiètent des possibles conséquences de la révolte entamée en mars contre le régime.
Au Liban, les chrétiens -- dont l'importante communauté maronite -- constituent environ 34% de la population, estimée à 4 millions de personnes, soit le plus fort pourcentage pour un pays du Moyen-Orient. Les attentats menés par des groupes extrémistes y sont généralement liés à des considérations politiques, plus que religieuses.
burs-cr/jld/fc
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L’intérêt des autorités françaises Le nouveau patriarche maronited’Antioche et de tout l’Orient,S. B. Mar Béchara Boutros Raï aeffectué une visite officielle en France (3-11 septembre), à l’invitation du président Sarkozy : une tradition « historique » après l’élection d’un patriarche maronite, qui a rang de visite de Premier ministre. Et une visite marquée par les événements qui ont bouleversé le printemps et l’été des pays du pourtour méditerranéen. Le patriarche a remercié les autorités françaises de leur accueil « chaleureux », et il a évoqué cette tradition « multiséculaire » d’amitié qui remonte au Moyen Age et au roi de France saint Louis. Pour S. B. Béchara Raï, la mission qu’il porte est marquée par le poids de 1600 ans d’histoire et s’inscrit dans la suite du ministère de 76 patriarches qui l’ont précédé. Il insiste sur cette responsabilité vis-à-vis de toute « l’Eglise catholique, de l’Eglise d’Orient et de l’Eglise maronite », de transmettre ce patrimoine spirituel du Liban et des chrétiens du Moyen Orient, ou dispersés dans le monde. Les dangers qui guettent le « printemps arabe » Il dit avoir « apprécié l’intérêt » que lui ont manifesté « le président, les autorités, le peuple français », pour « le Liban et pour les chrétiens du Moyen-Orient ». Partageant son analyse des événements actuels, il a insisté sur le fait que « tous les peuples ont besoin de vivre dignement et dans la liberté ». Il a aussi partagé ses craintes devant trois dangers principaux : que les événements dégénèrent en « guerre civile » ; que les nations « s’effritent en mini-Etats confessionnels » dirigés par « des régimes plus durs » ; et que « les responsables du monde et de la communauté internationale aient à veiller sur l’établissement d’une paix juste et durable, sur la concorde et la sécurité » des pays du Moyen Orient. « Le Moyen Orient mérite de vivre en paix, a le droit de vivre dignement », a insisté le patriarche maronite en appelant les chrétiens à la prière par l’intercession de Notre-Dame du Liban, pour que soit vécue la devise patriarcale qu’il a choisie : « Communion et amour ». Communion avec Dieu et justice sociale « Oui, a-t-il expliqué, nous avons besoin de communion dans sa dimension verticale, avec Dieu », dans un monde largement « sécularisé » : une communion qui se réalise à la fois « par la prière, par la pratique des « sacrements », par la fidélité aux « enseignements de l’Eglise », une communion qui est, « dans les cœurs, le fruit de l’Esprit Saint ». Le patriarche souligne que cette communion se réalise alors aussi dans sa dimension « horizontale », dans les familles, la société, les Etats, par l’amour qui permet de « comprendre », « avoir confiance », d’ « édifier une société plus juste, plus pacifique, plus paisible ». Après son allocution en arabe sur les mêmes thèmes, le patriarche a conclu la prière par la bénédiction de l’assemblée, avec l’icône de saint Charbel. L’évêque auxiliaire de Nanterre, Mgr Nicolas Brouwet, le vicaire général de Paris pour les Orientaux, Mgr Claude Bressolette,Mgr Saïd Elias Saïd, vicaire patriarcal en France, curé de Notre-Dame du Liban et directeur du Foyer Franco-Libanais, ont participé à la rencontre, a constaté Zenit. Ils ont été accueillis par le P. AbboudChahwan, supérieur de la communauté Saint-Charbel. Le patriarche était aussi accompagné de Mgr Samir Mazloum, visiteur apostolique pour les maronites en Europe, de Mgr Boulos Matar évêque de Beyrouth, et de Mgr Roland Abou Jaoudé, vicaire patriarcal. Une semaine en France Arrivé samedi 3 septembre à Paris, il avait présidé la messe patriarcale dimanche, 4 septembre, en l’église Notre-Dame du Liban, rue d’Ulm. Le lendemain, il avait rencontré le président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon, mais aussi le président du Sénat, Gérard Larcher, le ministre des Affaires étrangères, ministre d’État, Alain Juppé, le ministre de l’Intérieur et des cultes Claude Guéant, et le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer. Il a ensuite rencontré l’ensemble de l’Equipe de l’OEuvre d’Orient, puis le cardinal archevêque de Paris, André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France. L’Oeuvre d’Orient a des liens historiques avec la communauté chrétienne libanaise : c’est en 1856 qu’est née « l’Œuvre des Ecoles d’Orient », une association destinée à venir en aide aux enfants du Liban. Cette visite était aussi un pèlerinage et une occasion de prier avec le maronites et les catholiques de France : le patriarche s’est rendu à Lourdes et à Marseille et il a rencontré la communauté maronite et les plus hautes autorités civiles et ecclésiastiques des deux villes. Une courte vidéo sur le pèlerinage à Lourdes avec quelques mots du patriarche est disponible en ligne à l’adresse : http://youtu.be/3n3Rmk0dM1U Mgr Béchara Raï, 71 ans, alors évêque de Jbeil, a été élu, le 25 mars dernier, pour succéder au cardinal Nasrallah Boutros Sfeir, âgé de 91 ans et qui a été le chef de l’Église maronite pendant 25 ans. En France, selon les chiffres de l’Oeuvre d’Orient, la communauté maronite compte 80 000 membres, dont 50 000 en région parisienne. Anita S. Bourdin http://news.catholique.org/37616-titre |