Sent from my iPad
Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
mardi 13 mars 2012
المسيحية العربية ، إلى أين ؟
Sent from my iPad
lundi 12 mars 2012
Un rôle pour les chrétiens
OLJ -12/03/2012
Faut-il avoir peur des islamistes ? Redouter leur montée en puissance, leur force de persuasion, de séduction, auprès de populations longtemps brimées, longtemps assujetties au bon plaisir du prince? Est-il normal de crier déjà à l’imposture, alors que les jeux sont loin d’être faits et que tout reste encore à inventer? Est-il seulement acceptable que des voix s’élèvent pour défendre l’indéfendable, pour regretter, à mots même pas couverts, la chute des dictateurs, « ceux qui maintenaient l’ordre et la discipline, les libertés dussent-elles être un peu égratignées » ?
Égratignées ? Ah le vilain mot, l’hypocrite mot qui veut nous faire croire que les dizaines de milliers, les centaines de milliers de détenus d’opinion dans le monde arabe étaient logés dans des hôtels de luxe et ne croupissaient pas dans les geôles les plus infâmes. Hypocrite mot qui veut insinuer qu’il vaut mieux vivre sous la botte du dictateur et fermer sa gueule que de courir le risque de voir arriver des hordes d’islamistes hirsutes déterminés à en découdre avec tous ceux qui pensent différemment.
Tunisie, Égypte, Libye : d’insurrections en processus électoral, d’une liberté arrachée dans la violence à la vérité issue des urnes, la voie a été ouverte, en toute logique, aux catégories les plus humiliées, les plus malmenées des populations, celles qui ont longtemps ruminé leur vengeance, leur soif de justice. Que les islamistes aient été les grands bénéficiaires des bouleversements survenus dans ces pays, il n’y a là rien de surprenant : c’est la politique répressive des régimes abattus, la violence criminelle pratiquée à l’encontre des voix dissidentes, qui ont fertilisé le terreau islamiste, l’ont rendu populaire auprès des couches défavorisées de la société.
De toute évidence, et dans une continuité historique, le régime syrien n’a rien appris des événements survenus dans les pays du printemps arabe. En recourant à la terreur, à la violence aveugle contre la révolte populaire, il creuse sa propre tombe, celle que les islamistes honnis se feront un plaisir d’enfouir dix pieds sous terre. Non pas que ces derniers soient le vrai moteur de l’insurrection, mais ils sont ceux qui ont été les plus pourchassés, les plus réprimés, donc les plus déterminés à en finir avec le tyran.
La communauté internationale en continuant à tergiverser, à se laisser ligoter par les niet russe et chinois, pousse elle-même à la roue, facilite la montée en puissance des extrémistes, ceux qui n’ont plus rien à perdre et tout à gagner dans la militarisation du mouvement.
Faut-il donc avoir peur des islamistes ?
La question est pertinente, mais elle est, aussi, dérangeante pour la simple raison qu’elle est inévitablement associée au processus démocratique. C’est par les urnes que les islamistes sont arrivés au pouvoir en Tunisie, en Égypte et au Maroc, c’est par les urnes qu’ils auront probablement une place de choix dans la Syrie de demain.
Après les dictatures, les théocraties ?
Inenvisageable, n’en déplaise aux oiseaux de mauvais augure, à ceux qui lorgnent du côté des tyrans, ou qui préfèrent « l’ordre qui règne » sous la férule du potentat à une liberté balbutiante qui essaie de se frayer un chemin dans un champ de mines.
Inenvisageable, parce que la planète est désormais un grand village, que les idées circulent à la vitesse du son et qu’aucun pays ne peut se permettre de vivre en totale autarcie, éloignée des réalités du monde. Ce n’est évidemment pas l’instauration de la charia qui permettra aux révolutionnaires de manger à leur faim, ce n’est évidemment pas l’avènement d’un pouvoir soumis aux religieux qui ramènera les touristes en Égypte et en Tunisie... et plus tard en Syrie.
Sans oublier que l’écrasante majorité de la population arabe est jeune, peu encline à se soumettre à une dictature encore plus rétrograde que celle qu’elle a balayée et qu’elle est naturellement ouverte aux idées en provenance d’un étranger qu’on veut absolument diaboliser.
Les Arabes chrétiens ont, à cet égard, un rôle essentiel à jouer. Tout comme les coptes d’Égypte qui se sont dressés avec force contre l’islamisme agresseur, participant en même temps à la révolte contre la dictature de Moubarak, les chrétiens de Syrie sont appelés aujourd’hui à se réconcilier avec l’histoire en marche. Ce n’est pas en tournant le dos à la révolution, en restant pendus aux basques d’un régime moribond, qu’ils se forgeront un espace dans la Syrie de demain, une place qui leur permettra d’avoir leur mot à dire dans le façonnement de l’avenir.
Un rôle que leurs coreligionnaires libanais ont assumé avec succès, tout au long de leur histoire, et dont ils gagneraient à s’inspirer...
Syrie : « Nous nous sentons abandonnés par les chrétiens d’Occident
Communauté Pie X
Mgr Abraham Nehmé, métropolite grec-melkite catholique de Homs, Hama et Yabroud (Syrie) de 1986 à 2005, vit actuellement au couvent Saint-Antoine de Kfarchima, près de Beyrouth. Interrogé le 13 février par l´agence Apic, l´évêque émérite, âgé de 84 ans, ne parle pas encore d´exode massif des chrétiens de Syrie – où ils composent toujours près de 8% de la population –, mais il indique que « quelques milliers sont déjà partis ». «
Nous nous sentons totalement abandonnés par les chrétiens d´Occident, et nous risquons de subir le sort des chrétiens d´Irak… »
Le prélat d´origine libanaise déplore l´attitude des gouvernements occidentaux « qui agissent uniquement en fonction de leurs propres intérêts et ne s´intéressent en rien au sort des chrétiens de Syrie ».
Mgr Abraham Nehmé relève que les Frères musulmans, qui gagnent partout en influence grâce au « printemps arabe », « ne donnent pas l´impression de voir les chrétiens d´un bon œil ». S´ils prenaient le pouvoir, ce serait une menace pour la présence à long terme des chrétiens dans cette région, insiste-t-il. « J´ai la quasi-certitude que si les islamistes arrivent au pouvoir, nous ne serons pas à l´aise ! »
Le primat de l´Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Iwas, a déclaré le 12 février que les troubles en Syrie sont fomentés et organisés « par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne », selon l´Agence d´information russe RIA Novosti.
Lors de l´entretien qui s´est déroulé dans sa résidence de Damas, le patriarche a exclu l´existence d´une répression à l´encontre des chrétiens syriens. « Les chrétiens en Syrie restent en sécurité, contrairement à ce qui a lieu en Egypte ou en Irak », a-t-il souligné.
La peur des chrétiens de Syrie face au changement de régime à Damas est justifiée, a affirmé le Père Samir Khalil Samir sur les ondes de Radio Vatican, le 17 février. Pour le jésuite égyptien, professeur d´histoire de culture arabe et d´islamologie à l´Université Saint-Joseph de Beyrouth, il ne fait aucun doute qu´un régime islamiste en Syrie représentera un danger pour les chrétiens, car il sera certainement moins neutre que le régime en place. Ce qui se passe en Egypte, laisse-t-il entendre, va se répéter également dans les autres pays de la région.
Les chrétiens en Syrie sont un élément de stabilité et ils apportent une contribution économique et politique, poursuit-il. « Pour autant que cela soit possible, nous, les chrétiens, avons le devoir de rester tant que l´on peut.
L´exil des chrétiens serait catastrophique pour tout le Moyen Orient : désormais, en Palestine, les chrétiens qui sont partis ne reviennent plus ; en Irak, c´est la même chose ; en Jordanie, les chrétiens sont très peu nombreux… »
Le Père jésuite relève que ceux qui peuvent fuir le font, car rester dans les points chauds signifie risquer la mort et, sans s´en apercevoir, le pas le plus banal peut être le dernier. «
Pour l´éviter, les gens se protègent comme ils peuvent, mais même les maisons ne sont pas sûres. Se protéger veut dire ne pas sortir, mais cela veut aussi dire souffrir de la faim. Tout est devenu précaire ! »
Interrogé par Radio Vatican le 20 février, le patriarche des syro-catholiques, Ignace Youssef III Younan, résidant au siège patriarcal de Beyrouth (Liban), a dit être très inquiet de la situation dans son pays.
En Syrie, « les chrétiens se sentent en danger et craignent véritablement qu´une guerre civile sur fond religieux les prenne pour premières victimes ». Présent à Rome à l´occasion du consistoire du 18 février 2012, le prélat oriental a donné les motifs de cette vive inquiétude, – alors que la concentration du pouvoir entre les mains du parti Baas, auquel appartient la minorité alaouite de Bashar al-Assad, pourrait déclencher un véritable conflit religieux : « (les chrétiens) n´ont pas de parti chrétien de référence, ni d´armes, et ils sont par ailleurs répartis dans toute la Syrie », a-t-il expliqué.
Interrogé le même jour par Radio Vatican, le patriarche maronite Béchara Rai a pour sa part souhaité que la communauté internationale aide le monde arabe à « séparer la religion de l´Etat » pour le « préparer à la démocratie ». En Syrie, « il faut que la communauté internationale intervienne pour trouver des solutions par le dialogue et non pas par la violence », a-t-il demandé, regrettant que « les intérêts des nations soient bien différents ». A ses yeux, la plus grande préoccupation demeure le risque des « groupes fondamentalistes », soutenus depuis l´étranger « par l´argent, par les armes, politiquement ».
Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, avait confié à Radio Vatican, le 10 février, que « jusqu'à présent, les chrétiens n'ont pas été pris pour cible en tant que chrétiens. Pas une église n'a été touchée. Et, si on compare avec d'autres pays de la région, cet aspect est positif » ajoutant que les chrétiens de Syrie bénéficiaient de « beaucoup de respect et pourraient jouer un rôle de médiation dans ce climat de violence ». (Sources : apic/imedia/ asian/rian/radiovatican – DICI n°251 du 09/03/12)
Lire également :
http://www.dici.org/actualites/syrie-nous-avons-peur-des-islamistes-ils-sont-exclusivistes/
Syrie : Quel avenir pour les chrétiens ?
Syrie : « Nous avons peur des islamistes… ils sont exclusivistes ! »
Syrie : Des évêques redoutent la montée de l´islamisme
Sent from my iPad
dimanche 11 mars 2012
Syrie: Alain Juppé ne défend pas les minorités... il fabrique des révolutions
L'héritage occidental pousse au raisonnement colonialiste
par Michel Samaha
Mondialisation.ca, Le 9 mars 2012
- 2012-02-04
Pour envahir l'Irak, les dirigeants des États unis se sont ouvertement servis de l'opposition « extérieure ». Avant même le retrait de leur armée, ils reconnaissaient que ce choix a été à l'origine de nombreuses erreurs d'appréciation qui, sur le terrain, leur ont coûté très cher. Aujourd'hui, tout ce qui leur reste est le prix exorbitant d'une guerre qui était censée ne durer que quelques mois.
Il ne semble pas que cette leçon ait servi à l'OTAN et à ses alliés, et surtout pas à notre ministre des Affaires étrangères. Non seulement il use du même procédé en espérant faire passer le Conseil d'Istanbul, de Tunisie, ou de l'Union Européenne [le CNS] pour le représentant légal du peuple syrien qui le rejette ; mais il ose s'adresser aux chrétiens du Moyen-Orient en tant que protecteur alors qu'il est clair qu'il n'en fera pas des «collabos» ; attitude qu'en bon gaulliste il devrait considérer comme allant de soi.
Lire la suite :
http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29676
Sent from my iPad
“Démocratie et théocratie sont comme la neige et le feu”
Lire la suite: Rai- Paris Match actu-match | samedi 10 mars 2012
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Le-Patriarche-Bechara-Pierre-Rai-Democratie-et-theocratie-sont-comme-la-neige-et-le-feu-382152/
Sent from my iPad
mercredi 7 mars 2012
Près de 8500 personnes ont été tuées en Syrie
le début de la répression en mars 2011
Près de 8500 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi les victimes figurent 6195 civils et 2263 soldats et membres des services de sécurité, dont 428 déserteurs ayant rejoint les rebelles, soit un total de 8458 morts.
Le Figaro 7/3/2012
J.T.Khoreich
Près de 8500 personnes ont été tuées en Syrie
le début de la répression en mars 2011
Près de 8500 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi les victimes figurent 6195 civils et 2263 soldats et membres des services de sécurité, dont 428 déserteurs ayant rejoint les rebelles, soit un total de 8458 morts.
Le Figaro 7/3/2012
Près de 8500 personnes ont été tuées en Syrie
le début de la répression en mars 2011
Près de 8500 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans les violences depuis le début de la révolte en Syrie en mars 2011, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Parmi les victimes figurent 6195 civils et 2263 soldats et membres des services de sécurité, dont 428 déserteurs ayant rejoint les rebelles, soit un total de 8458 morts.
Le Figaro 7/3/2012
إثر الحملة على الراعي، غياض يرد: الشجرة المثمرة ترمى بالحجارة،
mardi 6 mars 2012
ENTRAVES A LA LIBERTE RELIGIEUSE
Cité du Vatican, 5 mars 2012 (VIS). Entre 2003 et 2010, les agressions et actes de terrorisme contre des chrétiens ont augmenté de 309 % en Afrique, Moyen Orient et Asie, tandis que 70 % de la population mondiale vit dans des pays où la liberté religieuse est entravée.
« Les minorités religieuses y paient un lourd tribut », selon ce qu'a déclaré le 1 mars l'Observateur permanent près le siège de l'ONU à Genève, durant la XIX session ordinaire du Conseil des Droits de l'homme. Mgr.Silvano Tomasi a également rappelé que « les croissantes mesures restrictives à l'encontre des religions intéressent 2, 2 milliards de personnes.
Les personnes touchées ont généralement perdu leur protection légale, sont soumises à des mesures injustes de la part de l'Etat, ou bien devenues victimes de la violence fanatique ».
Le phénomène est dû à « des bouleversements politiques, à une perception erronée de la religion, à une conception ambiguë de la sécularisation ».
Il est donc urgent, a souligné Mgr.Tomasi, que la communauté internationale redouble d'efforts en matière de protection des personnes dans l'exercice de sa religion, de manière à ce qu'elles prennent part en toute liberté au progrès de la société.
Puis il a insisté sur le devoir des états à garantir aux citoyens le droit individuel et collectif à exercer cette liberté. « La liberté religieuse n'est pas un droit concédé mais un droit fondamental de la personne... La responsabilité des pouvoirs publics n'est pas de définir la religion...mais d'assurer aux communautés de foi une personnalité juridique, due également à qui ne professe aucun credo ».
La liberté religieuse des citoyens court un risque majeur avec le principe de la religion d'Etat, surtout « si elle devient source d'injustices envers autrui, fidèles d'autres religions ou citoyens sans religion ».
« Mais au-delà des considérations institutionnelles, la question fondamentale est le respect, la diffusion et la protection des Droits de l'homme. D'année en année, l'intolérance provoque des violences et l'assassinat de nombreux innocents au seul prétexte de leurs convictions religieuses. Il est donc de la responsabilité générale de faire respecter la tolérance et les droits, pour une plus grande équité entre les citoyens de diverses religions, et pour une démocratie juste reconnaissant le rôle public des religions comme la distinction entre monde religieux et monde civil... Pour atteindre un tel objectif, il convient de surmonter un culture de mépris de l'individu et la tentation d'éliminer la religion de la vie sociale... Les religions ne sont pas une menace mais une ressource, car elle contribuent au développement des civilisations pour le bien commun... Le système d'éducation et d'information a une importance fondamentale dans l'élimination des préjugés des manuels scolaires et des revues. Il faut diffuser des informations correctes sur les divers gfroupes constituant la société... Le déficit d'éducation et d'information permet de manipuler les personnes en vue d'avantages politiques tout en maintenant le sous-développement, la non participation à la vie sociale. Une plus grande justice sociale favorise la mise en pratique des droits. Les religions étant des communautés basées sur des convictions et sur la liberté d'expression, elles contribuent à la croissance des valeurs morales sans lesquelles la liberté générale est impossible. C'est pourquoi », a conclu l'Observateur du Saint-Siège, « la communauté internationale a la grande responsabilité de contrecarrer la tendance à la violence qui frappe les groupes religieux, et de combattre une fausse neutralité qui a pour but de neutraliser la liberté de religion ».
VISnews120306
Le patriarche al-Raï : La Syrie est le pays arabe le plus proche de la démocratie
lundi 5 mars 2012- OLJ
Le patriarche maronite Mar Bechara Boutros al-Raï a dit que la Syrie est le pays le plus proche de la démocratie dans le monde arabe.
"Comme tous les pays, la Syrie a besoin de réformes exigées par le peuple et proclamées par le président Bachar al-Assad en mars dernier", a-t-il dit dans une interview à Reuters, notant que les réformes ne peuvent être atteintes par la force des armes et nul ne peut prédire l'ampleur des pertes et des dommages que cela peut occasionner.
al-Raï a exprimé ses regrets pour la violence et la destruction dont la Syrie fait l'objet.
Pour lui, la crainte est due à la présence de groupes extrémistes qui utilisent le langage de la violence, en se demandant comment peut-on appeler cela printemps arabe tandis que des gens meurent chaque jour.
A.A./R.B.
J.T.Khoreich
lundi 5 mars 2012
البطريرك الماروني مار بشارة بطرس الراعي: "كيف يكون هناك ربيع عربي ويقتل الناس كل يوم
dimanche 4 mars 2012
Comment travaille l’« Observatoire syrien des droits de l’homme »
Deux Syriens, l'un établi à Coventry et l'autre à Oxford, rassemblent les informations sur la situation dans le pays.
Leur petite association sert aujourd'hui de principale source d'informations sur la révolution syrienne.
Lire la suite:
http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Comment-travaille-l-Observatoire-syrien-des-droits-de-l-homme-_EP_-2012-03-04-774799
samedi 3 mars 2012
البطريركية المارونية تطلق موقعًا جديدًا
vendredi 2 mars 2012
مراقب الكرسي الرسولي لدى الأمم المتحدة في جنيف بشأن الوضع في سوريا
J.T.Khoreich
Le patriarche Ignace IV Hazim s’oppose à toute intervention étrangère en Syrie
J.T.Khoreich
شذرات مخفية من تاريخ المسيحية في العراق بقلم كاتب مسلم
jeudi 1 mars 2012
مسيحيو الشرق والربيع العربي
J.T.Khoreich
Méditations sur les événements actuels en Syrie
Nous, les Jésuites en Syrie, sommes bouleversés par les événements récents qui ont lieu dans ce pays qui nous est cher. Nous nous sommes rencontrés pour prier ensemble, pour intercéder en sa faveur, et pour méditer sur ce qui s'y passe.
Ce texte est le fruit de notre prière, nous désirons le partager avec vous :
La Syrie, pays agent de civilisation
Notre patrie, la Syrie, est le pays des multiples civilisations qui se sont succédées sur notre terre et ont enrichi notre patrimoine. Une grande partie de cette richesse provient de la communication et de l'harmonie entre des personnes de culture, de religion et de spiritualité différentes.
Ensemble, ces personnes ont constitué une unité dont nous sommes fiers et à laquelle nous tenons, ce qui nous fait porter une grande responsabilité pour préserver cet héritage grandiose.
L'histoire de notre pays s'est distinguée par l'esprit d'hospitalité et d'ouverture à l'autre, quel qu'il soit. Cet esprit d'hospitalité, de recherche de l'unité dans la différence, ainsi que tous les efforts qui conduisent à la construction de l'unité nationale sont, sans aucun doute, aux fondements de la société syrienne et en font une belle et vivante mosaïque.
Les événements récents
Depuis quelques mois, surgissent dans notre pays, comme dans la plupart des pays arabes, des revendications de réformes des structures politiques et sociales. Ces réformes visent à conforter l'état de droit et la conscience citoyenne, dans le respect des libertés individuelles. De telles revendications sont un droit légitime et reconnu pour tous, permettant à chaque citoyen d'être un acteur de la transformation de cette société.
Malheureusement, c'est la confusion qui a pris le dessus, ouvrant la voie à la violence. Le refus de l'autre, comme nous le savons tous, est la cause principale de la violence qui appelle à son tour une autre violence.
Nous observons en ce moment des tentatives visant à fomenter des troubles et une guerre confessionnelle qui mèneraient à l'effritement de notre société.
Face à ces évènements sanglants dont l'intensité, la dureté et la violence augmentent de semaine en semaine, et qui font des victimes innocentes, nous ne pouvons que pousser un cri d'appel à la conscience de nos concitoyens, quelle que soit leur appartenance.
Ces circonstances difficiles ne constituent pas la première crise que vit notre peuple, et malgré cela et dans chaque crise, nous avons trouvé dans l'Évangile le chemin à suivre nous indiquant le juste choix à faire, la patience pour marcher sur ce chemin, ainsi que le courage du silence quand il est nécessaire et de la parole quand elle s'impose.
En effet, l'Évangile nous appelle à témoigner au cœur de notre monde, à renforcer le dialogue avec tous et à promouvoir la justice pour tous. C'est pourquoi, nous nous trouvons maintenant appelés à exprimer notre total soutien à cette patrie et à son peuple, et à témoigner des valeurs que nous tirons de notre foi et que nous pensons pouvoir partager avec nos compatriotes des différentes confessions religieuses et spirituelles, et des différents courants philosophiques. Nous le pouvons parce que nous partageons avec eux tous l'héritage de la noble civilisation arabe et que nous partageons avec eux le même souci de l'unité nationale et le même respect de tous.
Les mutations à l'œuvre dans le monde arabe, et les troubles actuels qui en ont résulté dans la société syrienne, sont porteurs d'une espérance nouvelle qu'il faut prendre en considération. Cette espérance se caractérise en tout premier lieu par la liberté d'expression et la liberté d'opinion, ainsi que par la recherche commune de la vérité. Les réformes sociales et politiques sont devenues une nécessité pressante que nul n'a le droit d'ignorer.
La priorité de l'unité nationale
Ce qui caractérise une communauté humaine, c'est la diversité de ses composantes. Il n'y a pas de vie sociale s'il n'y a pas de différences. La véritable paix nationale ne peut pas se construire par le rejet d'une partie de la population contre une autre ; elle suppose tout au contraire une véritable vie en commun. Cette vie n'est pas possible dans la perception négative de la présence de l'autre, dans une simple "existence côte à côte" ; elle requiert une véritable convivialité où chaque membre a un rôle efficace dans la société.
C'est pourquoi, nous partageons les craintes de notre peuple devant les défis actuels ; ces craintes surgissent face à tout changement des structures. Quel est donc le rôle positif que nous pouvons jouer dans les circonstances actuelles, si complexes soient-elles?
Sans doute est-il vrai de dire que nous, chrétiens, considérons l'unité nationale comme le garant de notre existence même, et la perte de cette unité comme une menace de disparition, de durcissement et d'effritement. C'est pourquoi, nous entendons jouer le rôle qui nous permettra de renforcer l'unité nationale, en réactivant les valeurs qui sont essentielles à nos yeux.
Le dialogue et la liberté d'expression
Il ne nous est pas possible de mentionner toutes les causes de la crise actuelle, mais nous nous demandons comment dépasser cette situation douloureuse pour aboutir à une tentative de dialogue sincère entre toutes les parties. Ce dialogue n'est pas chose facile car il suppose d'abord la confiance dans l'autre et l'écoute de sa parole. Il nous faut aussi prendre sérieusement en considération les idées de l'autre, même si elles sont différentes des nôtres. Il n'y a pas de dialogue véritable sans acceptation préalable que "personne ne possède la vérité complète", ce qui veut dire que le but essentiel du dialogue est la recherche commune de ce qui se rapproche le plus de la vérité; cette recherche commune suppose d'y convier toutes les parties, sans exclusive aucune.
Un tel dialogue nécessite d'être suffisamment conscients afin de ne pas être entraînés par différents canaux d'informations tendancieuses. Le chrétien adulte se libère de ses idées négatives préconçues ; il tente par le dialogue, et par l'humilité du dialogue et de l'écoute, de connaître les données objectives afin de constituer un pont entre les courants antagonistes au sein de la société. Le chrétien adulte est un acteur efficace dans la constitution d'une opinion publique modérée, condition essentielle pour une réforme réussie.
Le rejet de la violence
Nous invitons sincèrement toutes les parties à rejeter la violence. Cette option pour la non-violence ne provient pas d'un sentiment de peur ou de faiblesse ; elle est l'expression d'un principe évangélique essentiel et un élément constitutif de notre vie humaine et de notre foi.
L'Église nous enseigne la nécessaire distinction entre la violence issue de la haine et l'usage légal de la force pour arrêter une agression contre la société, à condition que ceux qui usent légitimement de la force respectent pleinement la dignité de toute personne, quelles que soient ses prises de position à leur égard.
Nous refusons d'entrer dans le cercle vicieux qui engendre la peur de l'autre et étouffe toutes les bonnes intentions qui cherchent à édifier la patrie.
Chaque croyant doit purifier son cœur du mépris et de la haine ainsi que de la peur qui justifierait pour lui l'appel à l'usage de la violence. De plus, chaque croyant doit être, dans tous les domaines de sa vie sociale, tant en famille que dans la rue ou au travail, un élément efficace dans la réalisation de l'unité nationale. Il ne peut pas se réfugier dans june neutralité négative mais doit être un instrument de paix.
'
Dans ce contexte, nous espérons que les sentiments nationaux sincères, qui ont animé beaucoup de personnes pendant les jours passés, ne sont pas une excuse pour l'usage d'un discours qui refuse l'autre et le méprise, ce qui annihilerait toute possibilité de communication avec lui.
Nous exprimons notre profonde tristesse à toutes les familles des victimes; et nous nous engageons à œuvrer autant que possible, à les aider toutes, sans aucune distinction, pour alléger leurs souffrances.
En conclusion, au regard de la gravité de la situation, au nom de tous ceux qui ont versé leur sang, nous implorons les Syriens de tous bords, à se mobiliser sans tarder pour construire un dialogue national sincère en vue d'une issue à cette crise.
Nous implorons le Très-Haut afin que notre premier objectif à tous, soit l'intérêt et la dignité de chaque citoyen syrien. Ainsi nous renoncerons à tout exclusivisme étroit en cherchant, envers et contre tout, à sauvegarder le salut de la nation.
Damas, le 3 juin 2011
(traduit de l'original en arabe)
Appel du père jésuite syrien Nebras Chehayed aux Evêques de Syrie
Du sang tache nos autels
le 16 février 2012 - 12:00am
"Au lieu de resituer le soulèvement de la rue dans son cadre historique, celui de décennies répétées de corruption et de privation de libertés, quelques hommes d'église ont opté pour l'allégeance en faveur du régime. Ils jouent de la musique, font la fête et entrainent nos jeunes dans les concerts organisés sur la place des Omeyyades à l'heure où ils devraient porter le deuil de ceux qui viennent de tomber, approfondissant ainsi les blessures."
La crise que traverse la société syrienne prend souvent des intonations confessionnelles. Les médias du régime s'acharnent à nier l'évidence, à savoir que cette crise est née de la répression brutale d'une revendication initialement très pacifique et très profane de « liberté ». Ils persistent à défendre contre toute vraisemblance la thèse d'une réaction légitime que leur aurait imposé le « complot » de « bandes d'extrémistes » « infiltrés» de l'étranger pour attiser une guerre confessionnelle destinée à miner l'unité syrienne au profit de ses ennemis de toujours.
La configuration internationale qui voit, une fois n'est pas coutume, des puissances occidentales très illégitimes surfer une révolte populaire pour se débarrasser de l'un des seuls acteurs régionaux à n'avoir pas encore cédé aux sirènes de la Pax Americana avec l'Etat hébreu nourrit – par crainte d'une nouvelle ingérence armée – de regrettables désaveux réactifs de la dynamique protestataire. Pour diverses raisons, en Syrie, la hiérarchie des Eglises chrétiennes a jusqu'alors choisi de ne pas se départir publiquement de la thèse grossièrement manipulatrice des autorités.
Les Chrétiens de Syrie, tant s'en faut, et pas davantage le clergé ne se soumettent pas tous pour autant à cette interprétation hasardeuse. L'appel lancé dès le début de l'été 2011 par le père jésuite Nebras Chehayed aux évêques de Damas témoigne de la précocité de ce refus courageux de tous ceux qui, toutes appartenances confondues, refusent de se laisser emprisonner dans une lecture sectaire du douloureux « printemps syrien ».
Une tache de sang sur nos autels
L'Eglise a toujours prôné le droit pour chacun à la liberté et à la dignité. Elle a toujours incité les laïques à lutter sans relâche pour ce noble objectif. Elle a demandé aux hommes de religion de faire leur cette obligation, sans toutefois s'impliquer directement en politique pour qu'ils restent capables de jouer leur rôle de référence collective.
Appel du père jésuite syrien Nebras Chehayed aux Evêques de Syrie
Du sang tache nos autels
le 16 février 2012 - 12:00am
En Syrie, où en sommes nous de cet engagement ? Parmi nos prêtres, il y en a qui sont membres du Baath, parmi nos évêques il y en a qui n'hésitent pas à accepter de ne voir que des traîtres dans tout opposant et parmi nos patriarches, il y en a qui ne cessent de chanter les louanges du régime. Et pas un de nos prêtres n'ose laver les blessures de notre passé ; et pas un évêque n'ose se dresser face aux services de sécurité pour redire les paroles de l'Immortel : «Cessez de tuer !». Le 23 juillet, au lieu d'être un jour de prière et de jeûne comme l'avait demandé l'appel des évêques de Damas, le rassemblement des croyants à l'Eglise de La Croix s'est transformé en un festival de discours politiques ; et les larmes n'en sont devenues que plus brûlantes.
On ne consulte pas notre peuple. Quelques évêques parlent en son nom pour affirmer que « seuls ceux qui ne savent qu'approuver (le régime) ont raison ! Quand à « la liberté »…elle n'est rien d'autre que le fait d'un « complot » organisé par des «bandes». Comme si des êtres humains, chaque jour, ne sortaient pas de chez eux pour ne jamais y revenir. Les voix de ceux qui portent les dépouilles mutilées s'élèvent : « Pacifiquement, pacifiquement ». Mais le prédicateur leur répond en écho : « Des infiltrés », ce ne sont que « des infiltrés !».
L'armée a beau entrer dans les villes et les clameurs s'élever au dessus des rues, l'Eglise demeure plongée dans son silence approbateur : « Oui, oui ! ». Et les larmes n'en deviennent que plus brûlantes encore. L'avenir du mouvement en cours ? Rien d'autre que la création « d'Emirats Salafis » !
Comme si jamais aucun Chrétien ou aucun laïque ne sortait des mosquées le vendredi (pour se joindre aux manifestations), comme si les militants civils n'étaient pas enlevés à leur domicile, comme si nous n'étions pas voisins, comme si nous n'avions aucun passé en commun, comme si nous n'avions jamais partagé le pain, le sel ou le café. De la bouche de certains de nos prédicateurs les mots claquent comme autant de balles. Et de leurs gorges montent des expressions de haine qui tentent de faire taire ce que l'on ne peut pas faire taire : la voix d'Ibrahim Qachouche * (le larynx du chanteur révolutionnaire de Hama a été arraché par ses tortionnaires ndt).
Et du corps du Messie sur les autels ce sont Hamza et Hajar qui saignent ; et du flanc de ce Nazaréen ce sont Hama et Deir ez-Zor qui se vident de leur sang !
L'église, au lieu de réaffirmer les valeurs humanistes, au lieu de laisser à ses fidèles la liberté de leurs choix politiques, selon leur conscience, au lieu de conseiller aux responsables de cesser la répression, et aux manifestants de garder leur sang froid pour que le pays ne soit pas entrainé vers le pire. Au lieu de resituer le soulèvement de la rue dans son cadre historique, celui de décennies répétées de corruption et de privation de libertés, quelques hommes d'église ont opté pour l'allégeance en faveur du régime. Ils jouent de la musique, font la fête et entrainent nos jeunes dans les concerts organisés sur la place des Omeyyades à l'heure où ils devraient porter le deuil de ceux qui viennent de tomber, approfondissant ainsi les blessures.
De loin, la voix du Messie répète : « Donnez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ». Mais le prédicateur se contente de répéter : « Des infiltrés », des « infiltrés » ! Comme si rien ne s'était passé. Comme si notre peuple n'avait aucun souvenir, comme si tous les manifestants n'étaient que vénalité et crime. Comme si la peur avait crucifié l'espérance.
Pardonnez, messieurs et messeigneurs les évêques, les complaintes d'un petit moine comme moi qui connaît encore peu de chose de la vie, excusez les voix de ceux de vos enfants qui refusent le parti pris d'un grand nombre de vos hommes de religion. Dans le monde arabe, un printemps vient de jaillir et il sera la lumière de l'Eglise (« nuwwar », très lumineux, est également le surnom du mois de Mai).
« Nous sommes les deux yeux à travers lesquels sa miséricorde regarde ceux qui sont dans le besoin. Nous sommes les mains tendues pour la bénédiction et la guérison, nous sommes les pieds qui les portent pour aller faire le bien. Nous sommes les lèvres qui prononcent sa parole » a dit Thérèse d'Avila.
La paix, cela ne veut pas dire vivre loin du vacarme, des problèmes ou des corvées. Cela veut dire être capable d'affronter tout cela et de garder tout de même son âme en paix. (anonyme)
(Traduit de l'arabe par F B)
http://oumma.com/11336/appel-du-pere-jesuite-syrien-nebras-chehayed-aux-eveques-de-syrie
J.T.Khoreich