L'héritage occidental pousse au raisonnement colonialiste
par Michel Samaha
Mondialisation.ca, Le 9 mars 2012
- 2012-02-04
Pour envahir l'Irak, les dirigeants des États unis se sont ouvertement servis de l'opposition « extérieure ». Avant même le retrait de leur armée, ils reconnaissaient que ce choix a été à l'origine de nombreuses erreurs d'appréciation qui, sur le terrain, leur ont coûté très cher. Aujourd'hui, tout ce qui leur reste est le prix exorbitant d'une guerre qui était censée ne durer que quelques mois.
Il ne semble pas que cette leçon ait servi à l'OTAN et à ses alliés, et surtout pas à notre ministre des Affaires étrangères. Non seulement il use du même procédé en espérant faire passer le Conseil d'Istanbul, de Tunisie, ou de l'Union Européenne [le CNS] pour le représentant légal du peuple syrien qui le rejette ; mais il ose s'adresser aux chrétiens du Moyen-Orient en tant que protecteur alors qu'il est clair qu'il n'en fera pas des «collabos» ; attitude qu'en bon gaulliste il devrait considérer comme allant de soi.
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