Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 13 décembre 2012

Les chrétiens de Syrie - Actualités -La Croix 13/12/2012

Les chrétiens de Syrie - Actualités

La grande incertitude des chrétiens syriens
Certains soutiennent le régime, d'autres la révolution ; mais parmi les chrétiens de Syrie, une majorité silencieuse se réfugie dans l'attentisme, incertaine de son avenir.
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« Seul un État fort peut garantir notre sécurité », lâche Samir, 23 ans, assis à côté de sa sœur et de ses parents dans cet appartement de Jaramana, un quartier de la classe moyenne druze et chrétienne à l'est de Damas. Accrochée au mur, la photo de son frère, tué à Kousair, le 24 mars, devant la porte de la maison familiale.

Ce jour-là, tout le monde ou presque avait pris la fuite, quand les insurgés ont investi les quartiers chrétiens de cette ville de 40 000 habitants, à l'ouest de Homs, non loin de la frontière libanaise. Trois jours après, maison incendiée et voiture volée, cette famille chrétienne rejoignait la cohorte des déplacés dans la capitale syrienne. Étudiant à Damas, Samir a trouvé un appartement pour les héberger tous ensemble, lui, sa sœur, son père retraité et sa mère, femme au foyer. La famille paie le loyer – 12 000 livres syriennes par mois – et s'en tire, pour le reste, grâce aux aides de quelques organisations caritatives.

DÉRACINÉS
Huit mois déjà, mais, pour ces déracinés, Damas n'est plus un refuge. Les forces gouvernementales et les groupes armés de l'opposition s'affrontent dans les banlieues à l'est de la ville. La bataille fait rage autour de la route de l'aéroport.

Même au centre-ville, la vie quotidienne se détériore. Barrages de militaires ou de miliciens, coupures d'électricité, pénurie de carburant, files d'attente devant les boulangeries, sans compter la menace de la voiture piégée, du tir de mortier ou de l'enlèvement. « L'avenir ne présage rien de bon pour les minorités », répète Samir. « Si le régime tombe, même les sunnites modérés devront suivre les salafistes car ce sont eux qui ont les armes. »

UNE MOSAÏQUE DE CONVICTIONS
Des zones résidentielles d'Abou Roumaneh aux quartiers pauvres de Tabbalé et Dwelaa, en passant par Qassaa, Qoussour, Bab Touma et Jaramana, ni la sociologie, ni le comportement politique de la minorité chrétienne ne sont uniformes. Comme dans toutes les communautés, un large éventail d'attitudes coexiste, souvent au sein de la même famille, du loyalisme envers le régime au soutien actif à la révolution, en passant par l'attentisme d'une majorité silencieuse rongée par l'inquiétude.

« Après l'expérience de la Tunisie, de la Libye et de l'Égypte, nous ne sommes pas prêts à accepter un gouvernement dominé par les Frères musulmans, affirme Ghassan Chahine, directeur d'une agence de tourisme. Nous voulons garder le pays, nos maisons et nos familles. Les chrétiens sont avec l'État contre les terroristes. » « Je ne peux pas accepter qu'un gouvernement bombarde sa propre population », répond un joaillier de Bab Touma, choqué, comme beaucoup de chrétiens, par l'escalade de la violence, les arrestations, la torture et les destructions.

LA HIÉRARCHIE RELIGIEUSE FAIT PROFIL BAS
Dans les ruelles de la vieille ville, calfeutrée au milieu des églises et des couvents, la hiérarchie religieuse fait profil bas, impuissante face au drame qui précipite le pays dans le chaos. « Le régime a tenté de coopter les élites religieuses dans toutes les communautés », explique un intellectuel chrétien, sous le couvert de l'anonymat. « La hiérarchie des églises chrétiennes a longtemps collaboré avec les services secrets en échange d'un traitement de faveur et de quelques avantages pour leurs institutions. » Au début de l'été 2011, dans une lettre ouverte aux évêques de Syrie, intitulée Du sang sur nos autels, le jésuite Nebras Chehayed dénonçait le « silence approbateur » et « l'allégeance en faveur du régime » de « quelques hommes d'Église ».

LE REGRET D'UNE « ESCALADE SANS FIN »
Du côté des fidèles, la poursuite des combats plonge les esprits dans le doute. « La militarisation et l'islamisation de la révolution confortent les hésitants dans leur hésitation tandis que ceux qui pensaient à quitter le pays ont franchi le pas », note un journaliste. « La bourgeoisie éduquée, qui avait initialement soutenu le mouvement de protestation pacifique, bascule dans le pessimisme. Des militants chrétiens, très actifs dans les initiatives civiles et humanitaires soutenant la révolution, s'interrogent sur cette escalade sans fin. La montée en puissance des Frères musulmans et des djihadistes de Jabhat Al-Nusra au sein de l'opposition armée éloigne un peu plus ceux qui perçoivent comme une menace le retour en force de l'islam dans la majorité sunnite. »

Confronté à l'insécurité, chacun tente d'assurer son salut. On reste groupé, par famille et, si possible, par quartier et par communauté. « Les chrétiens syriens souffrent d'un complexe de minoritaires, ils ont peur de réfléchir et de penser librement », souligne Samer Laham, 52 ans, directeur des relations œcuméniques et du développement au patriarcat grec-orthodoxe. « À la différence des chrétiens libanais, ils se sont largement tenus à l'écart de la vie politique. Nous ne sommes pas comme les rebelles, prêts à mourir pour notre cause. Pourtant, la chrétienté a précédé l'islam dans cette région et les chrétiens font partie intégrante de la fabrique de la société, les plus ardents défenseurs de l'État-nation. Nous avons un rôle important à jouer dans ce conflit, un rôle de médiation et de réconciliation. »

LA MÉMOIRE DES MASSACRES DE CHRÉTIENS EN 1860
Dans le quartier de Bab Touma, l'écho sourd de l'artillerie du régime, qui pilonne les quartiers populaires à l'est de la ville, résonne sur la pierre noire du couvent. « C'est comme un mauvais rêve, on va revenir quarante ans en arrière avec toutes ces destructions », déclare un religieux, assis dans la pénombre d'une vaste bibliothèque. « Nous perdrons peut-être des gens mais cela va passer et nous resterons », ajoute-t-il, fataliste, en évoquant la mémoire des massacres de chrétiens en 1860 à Damas et en reprenant, dans la ligne de la rhétorique du régime, le « complot de bandes extrémistes infiltrées de l'étranger contre l'unité syrienne ». « Nos chefs ne sont pas à la hauteur », glisse un prêtre, au moment de prendre congé. « La plupart sont perdus, en plein désarroi. Cette hiérarchie n'a pas le droit de parler au nom de tous les chrétiens. Même s'ils sont minoritaires, les opposants chrétiens sauveront la réputation de l'ensemble de la communauté et la protègeront. »

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Les religions en Syrie

– Il y a environ 21 millions d'habitants en Syrie. Près des trois quarts sont de confession musulmane sunnite . Les alaouites représentent la plus importante minorité religieuse, avec 10 % de la population. Les Kurdes, un peuple différent des Arabes, majoritairement sunnite, sont environ 8 %. Les chrétiens représentent de 5 % à 8 % de la population.

– La majorité des chrétiens de Syrie appartient à l'Église grecque-orthodoxe, une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la Communion orthodoxe orientale. Son patriarche, Ignatius IV Hazim, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, est décédé le 5 décembre au Liban, à l'âge de 92 ans. Ses funérailles se sont déroulées lundi 10 décembre dans la cathédrale de Marie, à Damas.

– Les trois autres confessions chrétiennes importantes sont les grecs-catholiques, les arméniens-apostoliques et les syriens-orthodoxes. Les maronites, les arméniens-catholiques, les protestants, les nestoriens, les syriens-catholiques, les chaldéens et les catholiques latins sont présents en petit nombre.



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mercredi 12 décembre 2012

L’USJ lance les cérémonies du centenaire de sa faculté de droit | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

L'USJ lance les cérémonies du centenaire

 de sa faculté de droit 

12/12/2012- OLJ 

Le recteur Salim Daccache recouvrant de bonne terre le plant de cèdre, sous les yeux attentifs de Chucri Sader (à d.) et du doyen Fayez Hage Chahine. Photo Michel Sayegh
Le recteur Salim Daccache recouvrant de bonne terre le plant de cèdre, sous les yeux attentifs de Chucri Sader (à d.) et du doyen Fayez Hage Chahine.
 Photo Michel Sayegh
Un chèque de 36 000 dollars a été remis à Offre-Joie, au bénéfice des sinistrés d'Achrafieh.
L'Université Saint-Joseph a lancé vendredi dernier les cérémonies de commémoration du centenaire de la fondation de la faculté de droit (14 novembre 1913), par la plantation d'un cèdre sur le campus des sciences sociales, rue Huvelin. Ces cérémonies se poursuivront tout au long de l'année.
La commémoration a donné au Pr Salim Daccache s.j., recteur de l'USJ, l'occasion de remettre à Melhem Khalaf, professeur à l'USJ et fondateur de l'ONG Offre-Joie, un chèque de 36 000 dollars au bénéfice des habitants dont les logements ont été endommagés ou détruits par l'explosion d'Achrafieh.
Le chèque est un don des étudiants de l'USJ qui ont organisé le 25 novembre, soit quatre jours après l'attentat, une soirée musicale au profit de la population sinistrée. 
Dans un mot de circonstance, le président du Club de musique de l'USJ, Jack Haddad a affirmé : « Certains ont voulu politiser l'événement, en ternissant ainsi l'image d'une cause noble (...) (Mais) pendant une soirée, nous avons montré au Liban et au monde que nous sommes capables de nous unir pour une même cause, en mettant nos différences confessionnelles et politiques de côté. » À son tour, Melhem Khalaf a expliqué les différentes étapes par lesquelles sont passés les travaux de réparation, précisant que les habitants ont commencé à rentrer dans leurs foyers et que ce retour sera complet avant les fêtes de fin d'année. 
Ce petit miracle, a-t-il expliqué, a été rendu possible par l'armée de 897 bénévoles d'Offre-Joie venue de tout le Liban, qui s'est mise à l'œuvre et a travaillé nuit et jour, quatre semaines durant. Le chèque, a précisé M. Khalaf, servira à payer les factures accumulées lors des travaux.

Continuité, renouveau, excellence
La plantation du cèdre s'est déroulée, elle, en présence du ministre du Travail, Salim Jreissati, de l'ancien ministre Ibrahim Najjar, du recteur émérite Salim Abou, du président du Conseil d'État Chucri Sader et du doyen de la faculté de droit Fayez Hage Chahine. 
Dans une allocution aussi brève qu'éloquente, ce dernier a affirmé que le succès de cette faculté se résume en trois mots : continuité, renouveau et excellence. 
L'engagement au renouveau, à côté de l'enseignement du droit « selon la méthode et l'esprit du droit français », a conduit l'USJ à intégrer dans ses programmes, à partir de 1965, le droit libanais, puis à s'ouvrir au droit comparé, au droit des pays arabes ainsi qu'à la Common Law anglo-américaine, a précisé le doyen Fayez Hage Chahine. 
« Pour l'excellence, la réputation de l'USJ n'est plus à faire. Dans certains cercles universitaires en France, on considère qu'on est agrégé deux fois, quand on réussit au concours d'agrégation et quand on réussit en tant qu'enseignant à la faculté de droit de l'USJ », a encore lancé le Pr Hage Chahine. 
Dans le domaine politique comme dans la magistrature, dans le barreau comme dans la Fonction publique, toutes les personnalités de premier plan, sauf exceptions, sont des anciens de l'USJ, a conclu le doyen de la faculté de droit.
Explicitant le geste, le recteur de l'USJ a relevé que « le cèdre est un symbole de continuité et de résistance », et que le Liban, comme le cèdre, incarne dans l'histoire la résistance de ses habitants, résistance qui n'aurait pas été possible sans leur solidarité. 

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/791886/L%27USJ_lance_les_ceremonies_du_centenaire_de_sa_faculte_de_droit.html

Ignace IV Hazim ,Apôtre de la diversité et de l'ouverture, par le Père Georges Massouh

Ignace IV Hazim ,Apôtre de la diversité et de l'ouverture, par le Père Georges Massouh ,Annahar ,12/12/2012


الأب جورج مسّوح : إغناطيوس الرابع رسول التنوّع والانفتاح
Annahar - 12 / 12 / 2012
يرى البطريرك إغناطيوس الرابع هزيم أن المهمة الرئيسية للمسيحيين العرب تكمن في ترجمة المسيحية للعالم العربي، مسيحية تخاطب العقل العربي والثقافة العربية، وتسعى إلى إيضاح
معتقداتها بلغة عربية مبينة تصل إلى عقل العربي وقلبه. وهو لا يقصد ترجمة النصوص إلى اللغة العربية، فهذا قد تمّ إلى حدّ ما، بل يقصد بهذه الدعوة "أن نتوصّل إلى أن تكون هناك مسيحية المخاطَب فيها هو شخص عربي".
انطلاقاً من رؤيته هذه لمهمّة المسيحيين العرب تجاه مسلمي بلادهم، لا يتغاضى البطريرك هزيم عن ذكر الجانب السلبي في تاريخ العلاقات المسيحية - الإسلامية. فبعد أن يعدّد المسائل الجداليّة بين المسلمين والمسيحيين قديماً، وأهمّها مسألة أهل الذمّة "التي تؤمّن حماية، لكنها تهميشية"، يعتبر أن هذه المسائل لم تمنع "تفاعل المسيحيين والمسلمين على الصعيد الشعبي، وعرفوا وعياً، يكاد يكون واحداً، لتعالي الله. وكانت عندهم الثقة ذاتها بالعناية الإلهية والاتّضاع وإسلام النفس لله".
من هنا، يؤمن البطريرك بأن المسلمين والمسيحيين يعبدون إلهاً واحداً، وأنّ ما يجمعهم هو هذا الإله الواحد الذي كشف نفسه في التاريخ في المسيحية والإسلام. ففي خطابه أمام القمّة الإسلامية في الطائف (1981) يؤكّد إيمان المسيحيين والمسلمين بالإله الواحد، فهو يفتتح خطابه بالقول: "فالمسيحيون المشرقيون مثلكم ينشدون وجه الله (...) إننا، مثلكم، توّاقون إلى خالق السموات والأرض، وملتمسون الرضى الإلهي في كل زمان".
وهو لا يتوانى، حين يذكر لبنان والقدس التي "فيها يرفع العبادة إلى الله كل عبّاد الإله الواحد الأحد"، عن التذكير بالاحترام المتبادل ما بين المسيحيين والمسلمين القائم على التنوع: "إن الديانات مدعوة في الأصل إلى جمع طاقات البشر لتتجه نحو التقديس والتنقية بالنعمة الإلهية. في القدس نواة مهمة للعبادة المتنوّعة وللوجود المتنوّع، وفي لبنان مساحة واسعة عريقة وعميقة لممارسة هذا التنوّع. في القدس نلتمس وجه الله، وفي لبنان نلتمسه أيضاً".
في الواقع، يدعو البطريرك هزيم إلى اكتشاف حضور المسيح وفعل الروح القدس "حيث يبدو غائباً أو حتّى مرفوضاً". فمع تأكيده على حضور المسيح في الأديان غير المسيحية، يشدّد البطريرك على توافق المسيحيين والمسلمين على فكرة تنزيه الله وتعاليه. وقد تكون تلك "التنزيهيّة الإلهية" مكان اللقاء الأمثل بين مؤمني الديانتين، ذلك أن الله يبقى سرّاً يستحيل الغوص فيه وإدراكه، والاقتراب منه لا يتحقّق إلا بالعبادات والتواضع.
ويحذّر البطريرك هزيم في هذا السياق من الوقوع في أصناف شتى من "النسبويّة والتلفيقية" التي يمكن أن ينزلق إليها بعض اللاهوتيين ممّن ينفون التمايزات التي تختص بها كل ديانة من الديانات العالمية، فيحكمون على ظاهر الأمور من دون الغوص في معانيها ومقاصدها. وإن تقاطعت أو التقت بعض الممارسات الدينية، هنا وثمة، فلا يجوز إزالة الاختلافات العرضية في بعض الأحيان، أو الجوهرية في أحيان أخرى، بين الديانات.
لربّما أكثر ما يعبّر عن فكر البطريرك أغناطيوس الرابع إعلانه: "قلنا بالتنوّع والانفتاح وهذا من صلب عقيدتنا". هنا، يجمع البطريرك بين أمرين يبدوان في الظاهر متناقضين: العقيدة والانفتاح، ليجعلهما متكاملين من دون تصارع. هكذا، يكون شعاره الفكري وشعار الكنيسة الأرثوذكسية العربيّة تالياً: الانفتاح من دون المساومة على الإيمان.

Nouvelle Évangélisation au siège de Télé Lumière -Dora ,Hala Homsi - Annahar -12/12/2012

Disciples for Jesus

"أنجلةٌ جَديدة" في الدورة: شبابٌ يتحوّلون... ويبشّرون المُرسَلون الموارنةُ احترفوا الإعلام و"دقّ البواب" ليسَ وارِداً

الأب جريج متكلماً امام طلاب المستوى الأول في معهد "ديسايبلز 4 جيزوس".

لدى رندى، اخبار سارة. ايلي تحوّلت حياته كليًا. فبعدما كان يمضي اوقاته في التلهي هنا وهناك، "تغيرت اولوياته"، واصبح يصلي. كذلك ريتا بدأت "تلاحظ هدوءا جميلا فيها". في صوت رندى، فرح "يقفز" فورا عندما تخبر عن الـ "ديسايبلز 4 جيزوس" (اي تلاميذ ليسوع). هناك، الانجلة على قدم وساق.

مساء كل ثلثاء، يلتئم شمل "ديسايبلز 4 جيزوس" في مبنى "تيلي لوميار"- الدورة. امام نحو مئة شاب وشابة، يقف الاب رمزي جريج اللعازاري (*) متكلما عن يسوع المسيح. المعهد الذي اسسه "تيلي لوميار" في 9 ك2 2012، يهدف الى تمكين كل طالب فيه "من تكوين علاقة شخصية بيسوع. ومن خلالها، تتغيّر حياته"، تقول مديرة المعهد السيدة رندى شاوول.
تأمين المعلومات عن المسيحية ليس المبتغى، انما "تنشئة" تلاميذ ليسوع بالمسيح. "بعد "التعرف" اليه، في مستوى اول يستغرق 6 اشهر، يكون "مستوى ثان يتعلم فيه طلاب المعهد، كيف يكونون تلاميذ للمسيح، وثالث هو تشارك الطلاب مع آخرين في اختبارهم مع المسيح وكيف غيّر حياتهم، مبشرين به". وهذان المستويان يستغرقان معاً 6 اشهر.  
الادراك ان "شبابا كثيرين يعيشون فراغا وان يسوع المسيح وحده قادر على ان يملأه" هو الذي حفز على اطلاق المعهد. وكانت النتيجة موفقة. فالمستوى الاول يضم حاليا 100 شاب وشابة. وفي المستوى الثاني، هناك 35 ممن نجحوا في امتحان المستوى الاول، بينما لا يزال المستوى الثالث ينتظر "تخرج" طلاب المستوى الثاني.
الاخبار عن شباب تغيّرت حياتهم بفعل يسوع لم تعد سرا. "بانفسهم يخبرون عن التحول الذي تحقق فيهم، مبشرين حتى قبل ان يتعلموا التبشير". الانجلة هناك تعني "نقل المحبة الى اي كان، ايا تكن هويته، وعيش البشارة حيثما وجدنا"، تشرح شاوول. في المعهد "اللاطائفي وذي التوجه المسكوني"، يبقى الهدف "ايصال المحبة الى الجميع. فاذا اردنا اتباع المسيح، علينا ان نحبّ الجميع".  
لمصادفة الامور، ربما، سبقت انطلاقة المعهد ما اقترحه بعد اشهر قليلة عشرات الاساقفة الكاثوليك خلال سينودس عن "الانجلة الجديدة" في ت1 2012 في الفاتيكان. "شمول التعليم الديني الراشدين، وانشاء مراكز تدريب على الانجلة الجديدة"، احد الاقتراحات الـ 58 التي رفعت الى البابا بندكتوس السادس عشر، من اجل "جعل كل مسيحي مبشرا مؤمنا وذا صدقية". ولعل ما قاله السكرتير الخاص للسينودس اسقف مونبولييه بيار –ماري كاري يختصر الكثير: "ليس المطلوب ادخال تغييرات هيكلية. لكن بالايمان الذي يجب ان يكون مهيكلاً جيدا، يمكن المؤمنون القيام بتحولات".   
ما شهده الفاتيكان "خطوة متقدمة جدا، يبيّن عمق ادراك الكنيسة للصعوبات"، يقول الرئيس العام لجمعية المرسلين اللبنانيين الموارنة الاباتي ايلي ماضي. تمتين ايمان المسيحيين، خصوصاً الموارنة منهم، هو الهمّ الذي يشغل الجمعية، تحقيقا لاهدافها التأسيسية "اعلان انجيل الخلاص والتبشير والرياضات الروحية والوعظ والارشاد". في نموذج آخر من التبشير اللبناني، طوّرت الجمعية وسائلها لتواكب العصر. "في البدايات، كان مرسلوها يتنقلون مشيا بين القرى، واعظين. ثم ركزت على الاعلام المكتوب، منشئة "مطبعة الكريم الحديثة" (1929). وفي الثمانينات من القرن العشرين، اطلقت اذاعة "صوت المحبة". وحاليا، صار لديها "تلفزيون المحبة".
اعلام، انترنت... لانجلة المسيحيين في لبنان، خصوصاً موارنته. وابعد من لبنان، تصب الجمعية اهتمامها على المهاجرين، منهم "الذين نريد ان يبقوا متعلقين بارضهم وايمانهم وتراثهم". وتحقيقا لذلك، يتوزع اكثر من نصف رهبانها (نحو 60) في مختلف القارات. "اذا تمكنا من اللحاق بابناء الكنيسة الى المهجر، تكون الكنيسة تقوم بواجبها في الانجلة"، يقول ماضي. وبهذه الروحية، يمضي المرسلون الموارنة الى الخارج، "ويقصد كنائسهم، ليس لبنانيون من مختلف الكنائس فحسب، انما ايضا ابناء المجتمع المحلي". اما تبشير غير المسيحيين و"دّق ابوابهم" في لبنان، فمسألة اخرى، وليسا من التقاليد. "الظروف لا تسمح اطلاقا بذلك. مجتمعاتنا متداخلة، وعلى كل فريق ان يحترم خصوصية الآخر"، يقول ماضي صراحة. "دق الابواب يعتبره آخرون تعدياً عليهم. وكنيستنا ليست كذلك. لا يمكن القيام بذلك. نريد ان نحترم خصوصيات الآخر".
في المهاجر ايضا، لم تخض الجمعية تجربة التبشير "وجها لوجه". "هذه الفكرة لم نبحث فيها بعد. كل ما لدينا هو وسائلنا الاعلامية، وكنائسنا في المهاجر مفتوحة امام الجميع، ولدينا علاقات طيبة بالكل... ولو اردنا دق الابواب في المهاجر، فسنحتاج الى اعداد من الكهنة. وهذه الاعداد ليست متوافرة". ايا يكن، يبقى عيش الايمان العامل الجاذب، في رأيه. "شهادتنا هي التي تشد الناس وتؤثر عليهم. ولطالما كانت الشهادة المسيحية جاذبة على مر التاريخ".
في رؤيا البابا، ثمة قارة جديدة تحتاج الى تبشير هي "القارة الرقمية". والمهمة القاها على عاتق الشباب، داعيا اياهم الى ولوجها "بحكمة، وتجنب افخاخها... واظهار التزامهم التبشيري في اسفارهم". في "سنة الايمان" التي افتتحها في ت1 2012، دعوة مفتوحة الى "تأكيد الرجاء بالانجيل".  

(*) الاب جريج هو الذي يتولى لقاءات المستوى الاول في المعهد. 

hala.homsi@annahar.com.lb

Moyen-Orient : incarner la présence chrétienne dans la culture

Conclusions du IIe congrès des patriarches et évêques catholiques

ROME, mardi 11 décembre 2012 (Zenit.org) – Le deuxième congrès des patriarches et évêques catholiques du Moyen-Orient a mis en lumière des priorités pour les Eglises de la région, parmi lesquelles « l'incarnation de notre présence dans notre culture et dans nos défis du Moyen Orient », rapporte le patriarcat latin de Jérusalem

Les patriarches et les évêques catholiques au Moyen Orient étaient en effet réunis pour un congrès au Liban, du 3 au 5 décembre 2012, dans le but de mettre en oeuvre l'exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente remise par Benoît XVI le 14 septembre dernier, dans le même pays (cf. Zenit du 4 décembre 2012). La rencontre était organisée par le Conseil des patriarches catholiques d'Orient (CPCO) et l'Assemblée des patriarches et évêques du Liban (APECL).

Incarner la présence chrétienne dans la culture

Au centre des débats : l'avenir des chrétiens dans le monde arabe. Pour Mgr Marcuzzo, vicaire épiscopal pour Israël, « le congrès a offert l'opportunité de faire un examen de conscience sur les récentes années passées, (…) avant tout, dans l'esprit du Synode spécial des évêques de 2010 et de l'Exhortation « Ecclesia in Medio Oriente ».

Les travaux ont permis de « mettre en lumière quelques priorités, absolument incontournables, que chaque Eglise doit s'engager fortement à vivre », ajoute-t-il, citant notamment « l'incarnation de notre présence dans notre culture et dans nos défis du Moyen Orient », mais aussi « : la Bible, la formation, le travail en communion à tous les niveaux, les moyens de communication sociale ».

Les participants ont publié deux documents en arabe, sur les problématiques politiques et sociales dans le contexte actuel des printemps arabes.

Le premier document concentre des recommandations concrètes afin de mettre en pratique dans toutes les dimensions de la vie individuelle et communautaire les enseignements d'Ecclesia in Medio Oriente.

Appel pour la paix et la pérennité des chrétiens

Le second document est un appel, et d'après Mgr Marcuzzo  « un vrai cri de douleur et d'alarme », adressé à la communauté internationale et à tous les hommes de bonne volonté, sur trois points :

Le premier point relève l'urgence de trouver une « solution juste et pacifique à la question palestinienne » considérée comme étant à l'origine de tous les conflits de la région;

Le deuxième point est un appel à faire tout ce qui est possible pour mettre fin aux conflits et aux violences qui bouleversent la vie de la région – spécialement en Syrie – par des chemins de réconciliation et de paix qui garantissent à tous la liberté et la sauvegarde de leur dignité humaine.

Le troisième point enfin met l'accent sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient. Les chefs des Eglises sont invités à intensifier leur communion et une pleine collaboration afin de favoriser la pérennité et la continuité de la présence autochtone, active et efficace des chrétiens au sein des sociétés arabes.

L'appel s'adresse à cet égard également aux musulmans, appelés à garantir les pleins droits de leurs compatriotes chrétiens, en reconnaissant une citoyenneté commune et partagée.

mardi 11 décembre 2012

ZENIT - Le nouveau "twitteur" est sorti sur le continent numérique pour "twitter"

ZF12121006 - 10-12-2012

LE NOUVEAU "TWITTEUR" EST SORTI SUR LE CONTINENT NUMÉRIQUE POUR "TWITTER"


Le P. Lombardi, s.j. actualise la Parabole du Semeur


Océane Le Gall

ROME, lundi 10 décembre 2012 (ZENIT.org) –  « Le monde ne sera pas sauvé à coups de tweets », mais les tweets peuvent être une « étincelle de sagesse » à apporter aux esprits et aux cœurs de millions de personnes sur terre », estime le père Federico Lombardi qui actualise la Parabole du Semeur : « Le nouveau twitteur sortit sur le continent numérique pour twitter ».

C'est en ces termes en effet que le directeur du Centre de télévision du Vatican (CTV), commente, dans son nouvel éditorial, l'arrivée de Benoît XVI sur « Twitter »,  qu'il décrit comme étant « un nouveau service de l'Evangile ».

La page officielle de Benoît XVI, … @Pontifex, a été ouverte officiellement le 3 décembre dernier, et le pape y déposera ses premiers tweets mercredi prochain, 12 décembre, à l'occasion de l'audience générale. Une nouvelle qui a fait rapidement le « buzz » dans le monde entier, avec des centaines de milliers d'inscriptions (cf. Zenit du 3 décembre 2012).

Le père Lombardi compare le tweet à une « semence » qui, comme celle du Semeur de la parabole des Evangiles, peut «  tomber sur un terrain caillouteux ou au milieu des ruines des préjugés négatifs et finir par s'étouffer, mais également tomber dans de la bonne terre, une terre disponible, et produire du fruit et se multiplier ».

Il raconte alors : «  Le nouveau twitteur sortit sur le continent numérique pour twitter. Des habitants du continent dirent : « Que fait-il ici cet intrus ?  Nous seuls savons, dans ce domaine, ce qu'il faut et comment il faut twitter ! » Puis ils se moquèrent de lui et lui tournèrent le dos. D'autres habitants dirent : « intéressant et amusant ! Voyons s'il aura plus de gens derrière lui que d'autres VIP, acteurs ou footballers ». Et ils firent leurs considérations sur les chiffres, mais ne pensaient pas à ce que disaient les tweets et, au bout d'un moment, ils finirent par s'en désintéresser. D'autres dirent : « Bien. Il y a quelqu'un qui se préoccupe de nous dire des choses qu'il juge importantes pour chacun de nous. Nous ferons attention à ce que nous voyons et entendons, et nous serons contents de re-twitter à nos amis qui sont eux aussi en recherche. Et les tweetsportèrent du fruit et se multiplièrent, par trente, par soixante, par cent … Que celui qui a des oreilles pour entendre,  qu'il entende ».

« 140 caractères – c'est la longueur d'un tweet – ce n'est pas peu », souligne encore le père Lombardi, si l'on compare au nombre de mots de la plupart des versets de l'Evangile et aux béatitudes, encore plus courtes  », car « s'ils sont écoutés, gardés à l'esprit et dans les cœurs », ils peuvent être un « soutien pour toute la journée,… pour toute la vie ».

Ce qui est important, rappelle à propos le porte-parole du Saint-Siège, c'est de « comprendre pourquoi cette parole est importante, d'où elle vient et où elle va, dans quel cadre de vie elle trouve son sens. ».

Tout cela pour dire que  « ce n'est pas un hasard si le tweetpeut en effet rencontrer un accueil enthousiaste mais également un refus ». Telle la semence, explique-t-il,  il peut  tomber sur « un sol pierreux ou au milieu des ruines des préjugés négatifs et étouffer, mais tomber aussi dans la bonne terre, une terre disponible, et donc produire du fruit et se multiplier ».

« Naturellement le monde ne sera pas sauvé à coups de tweets », reconnaît le père Lombardi, mais « sur le milliard de baptisés catholiques et sur les sept milliards de personne sur terre, des millions de personnes pourront, par ce chemin-là aussi, sentir le pape plus proche, l'entendre dire une parole pour eux, une étincelle de sagesse à porter dans leur  esprit et dans leur cœur, à partager avec leurs amis de tweet. ».

http://www.zenit.org/article-32793?l=french


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Le patriarche copte refuse de se laisser entraîner sur le terrain politique | La-Croix.com

Les autorités égyptiennes ont fait pression ces derniers jours pour que l'Église copte-orthodoxe prenne part au « dialogue national » convoqué par le président Mohamed Morsi. Mais le patriarche Tawadros II a décliné l'invitation, répondant que l'Église se voit comme une institution religieuse dont le rôle est de prier pour le pays, tandis que le dialogue politique relève des partis et des fonctionnaires publics. En quête d'interlocuteurs non islamistes, Morsi avait insisté auprès de l'Église copte-orthodoxe car les principales forces d'opposition ont toutes boycotté le dialogue national.

Selon le site des coptes Wataninet.com, un grand consensus se dégage chez les chrétiens égyptiens autour de la ligne adoptée par le nouveau patriarche.

Depuis son élection, le pape Tawadros s'est dit déterminé à garder l'Église copte hors du champ politique. Interrogé par La Croix  sur le rôle que son prédécesseur Chenouda III avait joué sur la scène égyptienne, il avait répondu que l'ancien patriarche n'avait « pas décidé de jouer un rôle politique, on le lui a imposé (…). L'Église a été contrainte d'assumer un rôle politique ».

Recevant au Caire un groupe de l'Association des journalistes d'information religieuse (Ajir), Tawadros II avait toutefois souligné, le 29 novembre, à propos de la constitution : « Nous l'avons refusée. Si elle est validée, sa durée de vie sera très courte s'il n'y a pas de consensus. »

À propos de la mobilisation politique, il avait apporté un soutien discret aux coptes désirant descendre dans la rue : « Tout est possible, à condition qu'il n'y ait pas de violence », avait-il dit, tout en rappelant que le rôle de l'Église copte reste de « prier, aimer en actes, et troisièmement aborder chaque situation avec une sagesse profonde, avec toutes les autorités du pays ». « C'est la citoyenneté qui doit protéger tous les Égyptiens, non pas la religion », avait-il insisté.

Depuis, le patriarche n'est intervenu publiquement que pour demander au peuple égyptien de prier pour le pays : « Nous prions pour notre Égypte bien-aimée et pour ceux qui la gouvernent, que Dieu leur accorde la sagesse et la lumière à chaque pas », a-t-il écrit sur Twitter le 2 décembre.

Les Églises chrétiennes en Égypte s'inquiètent des accusations et des fausses informations publiées par les médias contrôlés par les Frères Musulmans, qui imputent aux chrétiens la responsabilité des manifestations organisées devant le palais présidentiel.

CÉLINE HOYEAUhttp://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Monde/Le-patriarche-copte-refuse-de-se-laisser-entrainer-sur-le-terrain-politique-_NP_-2012-12-11-886482


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lundi 10 décembre 2012

Le métropolite Saba de Bosra, locum tenens du Patriarcat d’Antioche | La-Croix.com

10/12/12 - 12 h 40LA CROIX 
Le métropolite Saba de Bosra, locum tenens du Patriarcat d'Antioche

Le métropolite Saba de Bosra

Le métropolite Saba de Bosra

Au cours d'une réunion du saint-synode, vendredi 7 décembre à Balamand (Liban), le métropolite Saba de Bosra a été élu locum tenens  du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche. Il aura la charge d'assurer l'intérim après la mort, mercredi 5 décembre, du patriarche Ignace IV Hazim, et d'organiser l'élection d'un nouveau patriarche.

Diplômé en ingénierie civile de l'Université Tishreen de Lattaquié (ouest de la Syrie) et en théologie de l'Université de Balamand (Liban), Saba Esber a été ordonné prêtre en 1988. Curé à Lattaquié en 1990 après avoir enseigné à Balamand, il est nommé évêque de Sednaya et auxiliaire de Lattaquié et vicaire patriarcal de Damas. Nommé métropolite de Bosra en 1999, il a permis un véritable renouveau de l'Église orthodoxe dans la région du Hauran, au sud de Damas.

Les funérailles du patriarche Ignace IV ont été célébrées dimanche 9 décembre à Beyrouth (Liban). Sa dépouille a ensuite été transférée à Damas où ses obsèques devaient devaient être célébrées lundi midi avant qu'il ne soit inhumé dans le caveau des patriarches.

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/Carnet/Le-metropolite-Saba-de-Bosra-locum-tenens-du-Patriarcat-d-Antioche-_NP_-2012-12-10-885939

dimanche 9 décembre 2012

Les musulmans opposés aux dictatures religieuses ,pourquoi la dépressive chrétienne? Annahar 9/12/2012


- 9/12/2012 - Annahar- Abdel Hamid Ahdab

المسلمون يتصدون للديكتاتوريات الدينية  فلماذا الإحباط المسيحي؟ 


النهار -٩/١٢/٢٠١٢ -
  • المحامي عبد الحميد الأحدب
الى أين يتجه المسيحيون في العالم العربي اليوم؟
إذا استمرت المخاوف وتزايدت – كما هو حاصل – فإن الإتجاه الهامشي آخذ في التحوّل الى اتجاه أساسي عريض: معادٍ للثورات العربية الباحثة عن الحرية، مفضلاً الديكتاتوريات على الديموقراطية – ويقول من يقول – لأن التجربة العملية تثبت ان الشعوب العربية لا يمكنها أن تخرج من الإسلام المتطرف الى الحرية، وان تجارب الحرية انقلبت كلها الى الفوضى، وسيطر الإسلام السلفي على الثورات العربية في نهاية الأمر.
هذا الاتجاه السياسي والفكري لدى المسيحيين يناقض مخزونهم الثقافي المشبع بالثقافة الفرنسية التي تشعّ من عصر الانوار الفرنسي والأوروبي. ولكن الحقيقة شيء والنظرية شيء آخر، يقول المدافعون عن الديكتاتوريات الخائفون من السلفيات الإسلامية!
بصراحة أنا أخاف كثيراً على المسيحيين - خصوصاً مسيحيي لبنان وسوريا – ما زالوا هم الجسر بين حضارة الشرق وثقافته مع الغرب، ما جعل بعضهم رموز الحرية في الشرق، وريمون إده ليس أولهم ولا آخرهم!
نقف قليلاً أمام مشهد الشعب المصري يتصدى في شوارع مصر لمحاولة الإخوان المسلمين الإستئثار بالسلطة وتكريس ديكتاتور جديد، وتحويل المجتمع من مجتمع مدني الى مجتمع ديني. الشعب المصري يتصدى اليوم، بسواعد أبنائه ودمائهم، والذين يتصدون هم من المسلمين، يحملون في قلوبهم راية الحرية ويُصلّون ويصومون ويؤمنون بالإسلام، ولكنهم مستعدون للتضحية بدمائهم في سبيل الحرية ولمنع ديكتاتورية دينية تحاول التسلط  عليهم بعدما أزاحوا الديكتاتورية العسكرية.
الأخبار التي أذيعت على محطات الإذاعة ذكرت أن الرئيس محمد مرسي خرج ليصلي في الجامع القريب من منزله صلاة الجمعة، وانطلق الخطيب يشيد به ويقول عنه أنه يسير على درب الرسول، فانتفض الحاضرون وثاروا وخرج صوتهم بالرعد ينادي بإسقاط الرئيس مرسي وديكتاتوريته الدينية، فهرب الرئيس من الباب الخلفي، هذا في الجامع!
خافوا ربكم يا جماعة، لماذا اليأس والخوف من الديكتاتوريات الدينية!
لن تقبل الشعوب العربية أن تتحوّل مجتمعاتها المدنية مجتمعات دينية. أردوغان قال للعرب المسلمين وللإخوان المسلمين: "نحن حركة اسلامية، ولكننا نحكم دولة علمانية". ولم يفهم الإخوان المسلمون ذلك. ولم يفهم السلفيون التونسيون ذلك، لأن الثقافة الديموقراطية ما زالت معدومة عند العرب! فكان الإصطدام في شوارع تونس بين السلفية التي تحاول تثبيت سلطتها الدينية في مجتمع مدني، وبين احرار تونس من المسلمين والصراع في شوارع تونس كل يوم الى أن تنتصر الحرية على الديكتاتورية الدينية.
ثورة الشعب السوري فيها سلفيون وحركات اسلامية متطرفة، ولكنها سوريا مدنية، علمانية والدليل ان مسلمي الثورة انتخبوا جورج صبرا رئيساً للمجلس الوطني وهو انتخاب له معنى، سوريا في تيارها الغالب، كما المسلمون المصريون الذين تصدوا لمحمد مرسي في الجامع المقابل لمنزله وهتفوا بسقوطه في الجامع وسقوط الديكتاتورية الدينية!
أوروبا قبل أن تصل الى الثورة الفرنسية، ثم الى الثورة الاشتراكية الروسية، كان لديها مخزون ثقافي ضخم من عصر الانوار، ومن الثقافة الماركسية.
العرب عاشوا خمسة قرون في ظلام العثمانيين والآن بدأوا يمارسون الحكم الديموقراطي بالتجربة التي فيها الخطأ والصواب.
وحين هبت رياح الربيع العربي لم يكن في مخزونهم الثقافي، إلاّ ما تركته ثقافة عصور الإنحطاط الثقافي الإسلامي، فغرفوا منها ليتجاوزوها. لا تخافوا يا اخوان. تريدون أن ينهض التاريخ كله بعدة أشهر من الربيع العربي، التاريخ بناره ورماده! وتاريخنا الثقافي انما كان رسالة نائمة كالجرح المغلق.
التحديات هي التي ستفتح الفكر العربي والثقافة العربية لعصر نور عربي يفتح ابواب الفكر العربي على المفاهيم الديموقراطية.
خمسة قرون من سفك الدماء في أوروبا حتى وصلت الى الديموقراطية، ومع ذلك ظهر هتلر في المجتمعات المسيحية الأوروبية.
نزار قباني هو الذي قال: "هل تسمحون لي أن أعلّم ابنتي ان الله محبة وانها تستطيع أن تحاوره وتسأله ما تشاء بعيداً من تعاليم أي أحد؟" ونزار قباني هو ايضاً القائل: "هل تسمحون لي أن أعلّم ابنتي أصول الدين وأدبه وأخلاقه قبل أن أفرض عليها الحجاب؟". المسلمون ليسوا السلفيين ولا الإخوان المسلمين، المسلمون هم نزار قباني وطه حسين وأحمد الأمين وعباس العقاد وغيرهم.
الدكتور أحمد البغدادي الأستاذ الجامعي الكويتي هو الذي قال منذ أيام: "الأمة المسلمة هي الوحيدة التي لا تساهم بصنع فرشاة في العصر الحديث، ومع ذلك تتشدّق بحضارتها البائدة وتشتم الغرب وتعيش عالة عليه في كل شيء". اسمعوا وتروّوا ولا تستعجلوا.
قرون مرّت على الفكر العربي، فسقط في النفاق السياسي، يتعاطى التبخير ويحترف الرقص ويدعو بالنصر للسلطان، هذه الثقافة هي التي آن أوان تغييرها نحو عصر النور.

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Fwd: لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه...le Liban fait ses adieux au Patriarche Ignace Hazim


Objet: لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه...le Liban fait ses adieux au Patriarche Ignace Hazim


لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه وسام الأرز

لبنان الآن - ‏‏
ودّع لبنان والكنيسة الأرثوذكسية البطريرك اغناطيوس الرابع هزيم، فأقيمت صلاة لراحة نفسه، الثانية عشرة ظهر اليوم في كاتدرائية القديس نيقولاوس في الأشرفية، بمشاركة رسمية وشعبية، ومنحه رئيس الجمهورية ميشال سليمان وسام الأرز الوطني من رتبة الوشاح الأكبر. ترأس الصلاة القائمقام البطريرك المطران اسبر سابا، عاونه المطارنة الأرثوذكس اعضاء المجمع المقدس وممثلو مختلف الكنائس الأرثوذكسية. ورثا المتروبوليت جورج خضر الفقيد بكلمة جاء فيها: "فيما كانت كنيسة الارض تأخذ منك جهدًا كثيرًا، استدعاك ربك الى عرس الحمل والى كنيسة ...

وصول جثمان البطريرك هزيم إلى الكاتدرائية المريمية في دمشق

الأوسط - ‏‏
وصل جثمان بطريرك إنطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس إغناطيوس الرابع هزيم إلى الكاتدرائية المريمية في دمشق. وقبل نقل جثمان البطريرك هزيم الى دمشق حيث سيوارى الثرى, شارك رئيس الجمهورية العماد ميشال سليمان في خدمة جنازالبطريرك هزيم، الذي اقيم ظهر اليوم في كاتدرائية القديس نيقولاوسفي الأشرفية. وحضر الجنّاز، الى ذوي الفقيد، رئيس الحكومة نجيب ميقاتي وكبار اركان الدولة، اضافة الى بطاركة الشرق وحشد من الأساقفة والسفراء المعتمدين لدى لبنان ورجال الدين والمؤمنين. كما حضرت وفود رسمية وممثلون لعدد من رؤساء الدول وبطاركة ...

وصول جثمان البطريرك هزيم الى دمشق بعد تأبينه في بيروت

روسيا اليوم - ‏‏
... انطاكية وسائر المشرق اغناطيوس الرابع هزيم; 05.12.201218:01 الكنيسة الارثوذكسية الروسية تعزي بوفاة بطريرك أنطاكية وسائر الشرق إغناطيوس الرابع هزيم; 05.12.201212:34 وفاة بطريرك أنطاكيا وسائر المشرق للروم اﻷرثوذكس إغناطيوس الرابع هزيم إثر تعرضه لجلطة دماغية; 05.12.201218:01 صور فوتوغرافية تعكس مشاهد من حياة غبطة بطريرك أنطاكية وسائر المشرق إغناطيوس الرابع هزيم. وصل جثمان اغناطيوس الرابع هزيم بطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس الى الكاتدرائية المريمية في دمشق بعد ظهر الاحد 9 ديسمبر/كانون الاول.

بيروت تشيّع البطريرك هزيم ودمشق تحتضن جثمانه

قناة المنار - ‏قبل 3 ساعات‏
أقيم الاحد جناز لبطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس اغناطيوس الرابع هزيم في كاتدرائية القديس نيقولاوس في منطقة الأشرفية في العاصمة اللبنانية بيروت. وقد شارك في الجناز رئيس الجمهورية اللبنانية ميشال سليمان بحضور أهل البطريرك الراحل ورئيس الحكومة اللبنانية نجيب ميقاتي وحشد كبير من اهل السياسة ورجال الدين وبطاركة الشرق وحشد من الأساقفة والسفراء المعتمدين لدى لبنان والمواطنين. وقد ترأس خدمة الجناز قائمقام البطريرك المطران اسبر سابا بمعاونة المطارنة الارثوذكس اعضاء المجمع المقّدس وممثلو مختلف الكنائس ...

جريدة الأنباء الكويتية | جثمان البطريرك هزيم من بيروت إلى دمشق

جريدة الأنباء الكويتية - ‏قبل 20 دقيقة‏
اقيمت جنازة رسمية حاشدة للبطريرك الارثوذكسي اغناطيوس الرابع هزيم في كاتدرائية مارنقولا في الاشرقية، في بيروت قبل ظهر امس، بحضور رئيس الجمهورية ميشال سليمان ورئيس الحكومة نجيب ميقاتي والوزراء والنواب ورؤساء البعثات الدينية والديبلوماسية، وسط حداد رسمي عام شمل مختلف وسائل الاعلام. وقد منح الرئيس سليمان للبطريرك هزيم وسام الارز من رتبة الوشاح الاكبر. وبعد القداس الوداعي نقل جثمانالبطريرك هزيم الى الكنيسة المريمية في دمشق تمهيدا لدفنه في مدافن البطاركة الارثوذكس في سورية.

https://news.google.fr/news/story?hl=ar&client=safari&q=%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B7%D8%B1%D9%8A%D8%B1%D9%83+%D8%A7%D8%BA%D9%86%D8%A7%D8%B7%D9%8A%D9%88%D8%B3+%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A7%D8%A8%D8%B9+%D9%87%D8%B2%D9%8A%D9%85&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.&bpcl=39650382&biw=1024&bih=644&um=1&ie=UTF-8&ncl=d90TxKMymTpCEWMjTyQ6nSeooDLyM&sa=X&ei=f-PEUPn9Osb0sga0poDYCA&ved=0CD4QqgIwAw


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Les chiites libanais ne sont pas tous partisans du Hezbollah | La-Croix.com- 9/12/2012

Au Liban, des chiites cherchent à exister hors des partis traditionnels de leur communauté.

Certains prennent leurs distances par rapport au soutien du Parti de Dieu au régime syrien.

L'affaire Okab Saqr vient de secouer l'échiquier politique libanais. Député du Bloc du futur, de l'ancien premier ministre Saad Hariri, Saqr a reconnu mercredi 5 décembre avoir participé à des livraisons d'armes en faveur des rebelles syriens. Mis en cause par le quotidien progouvernemental Al-Akhbar à travers une série d'enregistrements de conversations téléphoniques, lui, le chiite, s'est défendu et a surtout tenu à disculper son chef de file sunnite.

L'arrivée d'Okab Saqr dans le paysage politique libanais lors des législatives de juin 2009 avait déjà fait beaucoup de bruit. Car les chiites pro-14 Mars (la coalition alors au pouvoir composée de sunnites proches Hariri, des druzes de Walid Joumblatt et de plusieurs partis chrétiens) se comptent alors sur les doigts de la main. Et Saqr se retrouve en première ligne lors de la bataille électorale.

« La diversité politique et la démocratie sont aussi importantes chez les chiites que dans n'importe quelle communauté, explique-t-il alors. Les gens ont le droit de pouvoir voter pour les deux grands partis de cette communauté, Amal et le Hezbollah, mais ils ont aussi le droit de ne pas être d'accord avec eux. » Les analystes politiques le voient alors prendre la place de l'inamovible chef du mouvement Amal au perchoir du Parlement, Nabih Berri. Ce qui n'arrivera pas.

Les chiites libanais ne soutiennent pas le Hezbollah

Depuis la fin de la guerre civile en 1990, la communauté chiite se partage politiquement entre Amal et Hezbollah, le second ayant supplanté le premier en termes d'influence et d'armement. Allié du régime de Bachar Al Assad et soutenu par l'Iran, le parti de Hassan Nasrallah a fait main basse sur l'opinion publique chiite. Pourtant, tous les chiites libanais ne soutiennent pas le Hezbollah.

Autre figure chiite du paysage politique libanais, Ibrahim Chamseddine a été ministre d'État au développement administratif entre 2008 et 2009, dans un gouvernement dirigé par Fouad Siniora, ex-bras droit de Rafic Hariri, assassiné en 2005. Fils de l'ancien chef du Conseil supérieur chiite, défait lors des législatives de 2005 par un candidat du Hezbollah, il est considéré comme un modéré, proche du 14 Mars.

D'autres chiites indépendants se sont également unis au sein du Rassemblement civil libanais. En octobre dernier, plusieurs d'entre eux – Yasser Ibrahim, Karim Mroué, Rached Hamadé… –, ont dénoncé les campagnes médiatiques visant à les discréditer et orchestrées par le même quotidien, Al-Akhbar, qui vient de révéler l'affaire Okab Saqr. Deux mois plus tôt, des intellectuels chiites avaient également signé un texte commun, publié par le quotidien d'opposition An-Nahar, soutenant l'aspiration du peuple syrien « à la liberté et à la justice ».

Une troisième voie, loin du Hezbollah et de Amal

Dans la banlieue de Beyrouth, dans le quartier à majorité chiite de Chiyah, des citoyens ne cachent plus leur défiance vis-à-vis du Hezbollah. « J'ai toujours soutenu le Parti de Dieu dans sa résistance contre Israël, explique Wadih Darwiche, un médecin généraliste. Mais son soutien au régime de Damas est insupportable. J'ai pris mes distances. Certes le Hezbollah est très puissant, comme le prouve sa capacité à mobiliser les foules. Mais il serait intéressant de creuser dans une autre direction, plus laïque. »

Une référence à la laïcité motivée par le parcours de son propre père, combattant communiste du sud du Liban à la fin des années 1970. « Il ne faut pas oublier que le Hezbollah est un parti relativement jeune, explique-t-il. Avant, les chiites libanais étaient très impliqués dans d'autres formations nationalistes. Aujourd'hui, même si le Hezbollah a pris soin d'écarter la concurrence, celle-ci ne manque que d'un vrai tribun pour se faire entendre. »

De nombreux chiites libanais commencent à chercher une troisième voie, loin du Hezbollah et de Amal. Une option soutenue aussi par des figures religieuses chiites de premier plan, comme cheikh Hani Fahs : « Il existe chez les chiites des velléités de créer un nouveau mouvement, moins sectaire, plus modéré. Plus en phase avec l'idée d'arabisme. »


mercredi 5 décembre 2012

Décès du patriarche Ignace IV, voix de la sagesse en Syrie | La-Croix.com , 5/12/2012

Ignace IV en 2010.

Alors que la situation en Syrie apparaît chaque jour plus chaotique, la communauté orthodoxe d'Antioche a perdu hier son patriarche, Ignace IV, victime d'une attaque cérébrale dans sa 92e année. Il est décédé à l'hôpital Saint-Georges, à Beyrouth, dans la matinée. Aussitôt, le Liban a décrété un jour de deuil national pour ses obsèques, dont la date n'a pas été précisée.

Dans un communiqué, l'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) a salué la mémoire de celui qui fut l'une des « figures dirigeantes les plus marquantes » du Patriarcat d'Antioche. Héritière de la pentarchie originelle, cette Église orthodoxe autocéphale, l'une des plus anciennes du christianisme, compte 200 000 fidèles dans le Golfe, 400 000 au Liban, et surtout 1 300 000 en Syrie, où se trouve son siège patriarcal de Damas.

C'est dire si cette disparition intervient à un moment délicat pour les chrétiens de Syrie, pris en étau entre une dictature finissante et une opposition comptant dans ses rangs des islamistes radicaux. Dans ce contexte, le patriarche Ignace IV avait su se tenir sur un fil, composant avec le régime sans jamais se compromettre. Sa boussole, c'était l'éthique qu'imposait à ses yeux la foi chrétienne.

« Position médiane »

En octobre dernier, à Balamand, au nord du Liban, le saint-synode du Patriarcat d'Antioche avait adopté une déclaration de principe sur la situation au Moyen-Orient et en Syrie, appelant à la paix et mettant l'accent sur le devoir de citoyenneté et l'égalité de tous devant la loi. Ce faisant, explique Carol Saba, porte-parole de l'AEOF, « Ignace IV renvoyait tout le monde dos à dos, invitant les chrétiens à s'engager dans la vie de la cité comme partenaires de leurs concitoyens musulmans. Cette position médiane faisait sa force ».

Le patriarche, à la fois ascète et pasteur doué d'un langage théologique accessible, était né en 1921 à Mhardeh, dans la province de Hama, à l'ouest de la Syrie. Dans les années 1940, Habib Hazim – son nom d'état civil – étudie la philosophie à l'Université américaine de Beyrouth, avant de suivre une formation liturgique à l'Institut Saint-Serge à Paris. À son retour, il fonde l'institut de liturgie orthodoxe à l'Université de Balamand.

Consacré évêque en 1962, il est élu 157e patriarche d'Antioche en 1979. En 2006, il avait déploré l'intervention américaine en Irak, qui avait mis à mal l'« équilibre fragile » des confessions, exprimant par ailleurs son « inquiétude » après le discours de Benoît XVI à Ratisbonne. Interrogé par La Croix en 2008, Ignace IV insistait sur la nécessaire convivialité entre musulmans et chrétiens au Proche-Orient, ignorant alors que le Printemps arabe rendrait cette exigence plus cruciale encore.

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Syrie: décès du patriarche orthodoxe Ignatius IV Hazim (patriarcat) | L'Orient-Le Jour 5/12/2012


Syrie: décès du patriarche orthodoxe Ignatius IV Hazim (patriarcat)

Le chef de l'église grecque-orthodoxe de Syrie, Ignatius IV Hazim, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, est décédé mercredi au Liban à l'âge de 92 ans des suites d'un accident vasculaire cérébral, a annoncé le patriarcat orthodoxe.

Le patriarche Hazim est né dans le village de Mhardé près de Hama, dans le centre de la Syrie, le 4 avril 1920. "Il est décédé (mercredi matin) à l'hôpital Saint-Georges à Beyrouth d'un accident vasculaire cérébral", a indiqué à l'AFP le patriarcat grec-orthodoxe basé à Damas.

Le Liban, qui compte une importante minorité orthodoxe, a décrété un jour de deuil national pour ses obsèques, dont la date n'a pas été précisée.

Monseigneur Hazim a suivi des études de philosophie à l'Université américaine de Beyrouth en 1945, puis s'est rendu en France en 1949 pour des études de liturgie. A son retour, il a fondé l'institut de liturgie orthodoxe à l'Université de Balamand (Liban-nord).

Devenu évêque en 1962, il est élu patriarche le 2 juillet 1979, et intronisé dans l'église de Marie à Damas, devenant le 157e patriarche d'Antioche, selon un portrait fourni par le patriarcat à Damas.

En mars 2012, un an après le début du soulèvement populaire contre le régime syrien, Monseigneur Hazim, cité par le quotidien syrien al-Watan, proche du régime, avait mis en garde contre toute ingérence étrangère en Syrie, estimant que cela aurait des répercussions négatives "aussi bien sur les chrétiens que sur les musulmans".

L'église grecque-orthodoxe d'Antioche est l'une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la Communion orthodoxe orientale. Elle compte environ un million de fidèles, soit la vaste majorité des chrétiens de Syrie.

Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart du mouvement de contestation qui a éclaté en mars 2011 contre le régime du président Bachar al-Assad.

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Syrie- lettre de Mgr Samir Nassar,la famille syrienne prise en tenailles


        A QUELLE HEURE NOUS ALLONS MOURIR?

 

Entre Noël et la tempête, la famille syrienne est prise en tenailles…D'un côté le chant des anges pour la Paix et de l'autre

une tempête sans merci..

La tempête sauvage et cruelle propose:

1)  la mort sous les bombes.

2)   les balles des francs-tireurs.

3)  Les voitures piégées

4)   L'enlèvement et échange de rançons.

5)  L'insécurité des routes.

6)  L'inflation et tout genre de pénuries.

7)   l'Embargo et l'étouffement de l'économie.

8)  La vie en nomades sans domicile.

9)   Année scolaire perdue, écoles fermées...

10) Vivre l'hiver sans vêtements chauds ni chauffage.

11)  Mourir loin des parents, de paroisse, et des caveaux familiaux.  

12)  Sans travail ni ressources, attendre l'aumône irrégulier.

 

Cette litanie interminable de souffrances et de misères se prolonge chaque jour devant le silence mondial..Même les aideshumanitaires n'arrivent qu'à une minorité des millions deréfugiés et familles sinistrés abandonnées à leur triste sort.

 

Devant cette crise sans issue et sans merci, la famille syrienne porte seule ses lourds fardeaux et se tourne vers la Crèche Divine

pour trouver refuge auprès de la SAINTE FAMILLE, prier en silence et écouter la symphonie des Anges:

GLOIRE A DIEU…ET PAIX SUR LA TERRE…

 

Ecoutant les bombes tomber sur le quartier, un enfant de quatre ans collé à  sa maman les larmes aux yeux, lui interrogeait

toute la journée: maman à quelle heure nous allons mourir?

ENFANT DIVIN, ROI DE PAIX…PRENDS PITIE

Noël 2012                                 +Samir NASSAR

                                        Archevêque Maronite de Damas

(Texte confidentiel)