Arabes du Christ
" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
jeudi 13 décembre 2012
Les chrétiens de Syrie - Actualités -La Croix 13/12/2012
La grande incertitude des chrétiens syriens
Certains soutiennent le régime, d'autres la révolution ; mais parmi les chrétiens de Syrie, une majorité silencieuse se réfugie dans l'attentisme, incertaine de son avenir.
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« Seul un État fort peut garantir notre sécurité », lâche Samir, 23 ans, assis à côté de sa sœur et de ses parents dans cet appartement de Jaramana, un quartier de la classe moyenne druze et chrétienne à l'est de Damas. Accrochée au mur, la photo de son frère, tué à Kousair, le 24 mars, devant la porte de la maison familiale.
Ce jour-là, tout le monde ou presque avait pris la fuite, quand les insurgés ont investi les quartiers chrétiens de cette ville de 40 000 habitants, à l'ouest de Homs, non loin de la frontière libanaise. Trois jours après, maison incendiée et voiture volée, cette famille chrétienne rejoignait la cohorte des déplacés dans la capitale syrienne. Étudiant à Damas, Samir a trouvé un appartement pour les héberger tous ensemble, lui, sa sœur, son père retraité et sa mère, femme au foyer. La famille paie le loyer – 12 000 livres syriennes par mois – et s'en tire, pour le reste, grâce aux aides de quelques organisations caritatives.
DÉRACINÉS
Huit mois déjà, mais, pour ces déracinés, Damas n'est plus un refuge. Les forces gouvernementales et les groupes armés de l'opposition s'affrontent dans les banlieues à l'est de la ville. La bataille fait rage autour de la route de l'aéroport.
Même au centre-ville, la vie quotidienne se détériore. Barrages de militaires ou de miliciens, coupures d'électricité, pénurie de carburant, files d'attente devant les boulangeries, sans compter la menace de la voiture piégée, du tir de mortier ou de l'enlèvement. « L'avenir ne présage rien de bon pour les minorités », répète Samir. « Si le régime tombe, même les sunnites modérés devront suivre les salafistes car ce sont eux qui ont les armes. »
UNE MOSAÏQUE DE CONVICTIONS
Des zones résidentielles d'Abou Roumaneh aux quartiers pauvres de Tabbalé et Dwelaa, en passant par Qassaa, Qoussour, Bab Touma et Jaramana, ni la sociologie, ni le comportement politique de la minorité chrétienne ne sont uniformes. Comme dans toutes les communautés, un large éventail d'attitudes coexiste, souvent au sein de la même famille, du loyalisme envers le régime au soutien actif à la révolution, en passant par l'attentisme d'une majorité silencieuse rongée par l'inquiétude.
« Après l'expérience de la Tunisie, de la Libye et de l'Égypte, nous ne sommes pas prêts à accepter un gouvernement dominé par les Frères musulmans, affirme Ghassan Chahine, directeur d'une agence de tourisme. Nous voulons garder le pays, nos maisons et nos familles. Les chrétiens sont avec l'État contre les terroristes. » « Je ne peux pas accepter qu'un gouvernement bombarde sa propre population », répond un joaillier de Bab Touma, choqué, comme beaucoup de chrétiens, par l'escalade de la violence, les arrestations, la torture et les destructions.
LA HIÉRARCHIE RELIGIEUSE FAIT PROFIL BAS
Dans les ruelles de la vieille ville, calfeutrée au milieu des églises et des couvents, la hiérarchie religieuse fait profil bas, impuissante face au drame qui précipite le pays dans le chaos. « Le régime a tenté de coopter les élites religieuses dans toutes les communautés », explique un intellectuel chrétien, sous le couvert de l'anonymat. « La hiérarchie des églises chrétiennes a longtemps collaboré avec les services secrets en échange d'un traitement de faveur et de quelques avantages pour leurs institutions. » Au début de l'été 2011, dans une lettre ouverte aux évêques de Syrie, intitulée Du sang sur nos autels, le jésuite Nebras Chehayed dénonçait le « silence approbateur » et « l'allégeance en faveur du régime » de « quelques hommes d'Église ».
LE REGRET D'UNE « ESCALADE SANS FIN »
Du côté des fidèles, la poursuite des combats plonge les esprits dans le doute. « La militarisation et l'islamisation de la révolution confortent les hésitants dans leur hésitation tandis que ceux qui pensaient à quitter le pays ont franchi le pas », note un journaliste. « La bourgeoisie éduquée, qui avait initialement soutenu le mouvement de protestation pacifique, bascule dans le pessimisme. Des militants chrétiens, très actifs dans les initiatives civiles et humanitaires soutenant la révolution, s'interrogent sur cette escalade sans fin. La montée en puissance des Frères musulmans et des djihadistes de Jabhat Al-Nusra au sein de l'opposition armée éloigne un peu plus ceux qui perçoivent comme une menace le retour en force de l'islam dans la majorité sunnite. »
Confronté à l'insécurité, chacun tente d'assurer son salut. On reste groupé, par famille et, si possible, par quartier et par communauté. « Les chrétiens syriens souffrent d'un complexe de minoritaires, ils ont peur de réfléchir et de penser librement », souligne Samer Laham, 52 ans, directeur des relations œcuméniques et du développement au patriarcat grec-orthodoxe. « À la différence des chrétiens libanais, ils se sont largement tenus à l'écart de la vie politique. Nous ne sommes pas comme les rebelles, prêts à mourir pour notre cause. Pourtant, la chrétienté a précédé l'islam dans cette région et les chrétiens font partie intégrante de la fabrique de la société, les plus ardents défenseurs de l'État-nation. Nous avons un rôle important à jouer dans ce conflit, un rôle de médiation et de réconciliation. »
LA MÉMOIRE DES MASSACRES DE CHRÉTIENS EN 1860
Dans le quartier de Bab Touma, l'écho sourd de l'artillerie du régime, qui pilonne les quartiers populaires à l'est de la ville, résonne sur la pierre noire du couvent. « C'est comme un mauvais rêve, on va revenir quarante ans en arrière avec toutes ces destructions », déclare un religieux, assis dans la pénombre d'une vaste bibliothèque. « Nous perdrons peut-être des gens mais cela va passer et nous resterons », ajoute-t-il, fataliste, en évoquant la mémoire des massacres de chrétiens en 1860 à Damas et en reprenant, dans la ligne de la rhétorique du régime, le « complot de bandes extrémistes infiltrées de l'étranger contre l'unité syrienne ». « Nos chefs ne sont pas à la hauteur », glisse un prêtre, au moment de prendre congé. « La plupart sont perdus, en plein désarroi. Cette hiérarchie n'a pas le droit de parler au nom de tous les chrétiens. Même s'ils sont minoritaires, les opposants chrétiens sauveront la réputation de l'ensemble de la communauté et la protègeront. »
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Les religions en Syrie
– Il y a environ 21 millions d'habitants en Syrie. Près des trois quarts sont de confession musulmane sunnite . Les alaouites représentent la plus importante minorité religieuse, avec 10 % de la population. Les Kurdes, un peuple différent des Arabes, majoritairement sunnite, sont environ 8 %. Les chrétiens représentent de 5 % à 8 % de la population.
– La majorité des chrétiens de Syrie appartient à l'Église grecque-orthodoxe, une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la Communion orthodoxe orientale. Son patriarche, Ignatius IV Hazim, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, est décédé le 5 décembre au Liban, à l'âge de 92 ans. Ses funérailles se sont déroulées lundi 10 décembre dans la cathédrale de Marie, à Damas.
– Les trois autres confessions chrétiennes importantes sont les grecs-catholiques, les arméniens-apostoliques et les syriens-orthodoxes. Les maronites, les arméniens-catholiques, les protestants, les nestoriens, les syriens-catholiques, les chaldéens et les catholiques latins sont présents en petit nombre.
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mercredi 12 décembre 2012
L’USJ lance les cérémonies du centenaire de sa faculté de droit | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
Ignace IV Hazim ,Apôtre de la diversité et de l'ouverture, par le Père Georges Massouh
Nouvelle Évangélisation au siège de Télé Lumière -Dora ,Hala Homsi - Annahar -12/12/2012
"أنجلةٌ جَديدة" في الدورة: شبابٌ يتحوّلون... ويبشّرون المُرسَلون الموارنةُ احترفوا الإعلام و"دقّ البواب" ليسَ وارِداً
لدى رندى، اخبار سارة. ايلي تحوّلت حياته كليًا. فبعدما كان يمضي اوقاته في التلهي هنا وهناك، "تغيرت اولوياته"، واصبح يصلي. كذلك ريتا بدأت "تلاحظ هدوءا جميلا فيها". في صوت رندى، فرح "يقفز" فورا عندما تخبر عن الـ "ديسايبلز 4 جيزوس" (اي تلاميذ ليسوع). هناك، الانجلة على قدم وساق.
مساء كل ثلثاء، يلتئم شمل "ديسايبلز 4 جيزوس" في مبنى "تيلي لوميار"- الدورة. امام نحو مئة شاب وشابة، يقف الاب رمزي جريج اللعازاري (*) متكلما عن يسوع المسيح. المعهد الذي اسسه "تيلي لوميار" في 9 ك2 2012، يهدف الى تمكين كل طالب فيه "من تكوين علاقة شخصية بيسوع. ومن خلالها، تتغيّر حياته"، تقول مديرة المعهد السيدة رندى شاوول.
تأمين المعلومات عن المسيحية ليس المبتغى، انما "تنشئة" تلاميذ ليسوع بالمسيح. "بعد "التعرف" اليه، في مستوى اول يستغرق 6 اشهر، يكون "مستوى ثان يتعلم فيه طلاب المعهد، كيف يكونون تلاميذ للمسيح، وثالث هو تشارك الطلاب مع آخرين في اختبارهم مع المسيح وكيف غيّر حياتهم، مبشرين به". وهذان المستويان يستغرقان معاً 6 اشهر.
الادراك ان "شبابا كثيرين يعيشون فراغا وان يسوع المسيح وحده قادر على ان يملأه" هو الذي حفز على اطلاق المعهد. وكانت النتيجة موفقة. فالمستوى الاول يضم حاليا 100 شاب وشابة. وفي المستوى الثاني، هناك 35 ممن نجحوا في امتحان المستوى الاول، بينما لا يزال المستوى الثالث ينتظر "تخرج" طلاب المستوى الثاني.
الاخبار عن شباب تغيّرت حياتهم بفعل يسوع لم تعد سرا. "بانفسهم يخبرون عن التحول الذي تحقق فيهم، مبشرين حتى قبل ان يتعلموا التبشير". الانجلة هناك تعني "نقل المحبة الى اي كان، ايا تكن هويته، وعيش البشارة حيثما وجدنا"، تشرح شاوول. في المعهد "اللاطائفي وذي التوجه المسكوني"، يبقى الهدف "ايصال المحبة الى الجميع. فاذا اردنا اتباع المسيح، علينا ان نحبّ الجميع".
لمصادفة الامور، ربما، سبقت انطلاقة المعهد ما اقترحه بعد اشهر قليلة عشرات الاساقفة الكاثوليك خلال سينودس عن "الانجلة الجديدة" في ت1 2012 في الفاتيكان. "شمول التعليم الديني الراشدين، وانشاء مراكز تدريب على الانجلة الجديدة"، احد الاقتراحات الـ 58 التي رفعت الى البابا بندكتوس السادس عشر، من اجل "جعل كل مسيحي مبشرا مؤمنا وذا صدقية". ولعل ما قاله السكرتير الخاص للسينودس اسقف مونبولييه بيار –ماري كاري يختصر الكثير: "ليس المطلوب ادخال تغييرات هيكلية. لكن بالايمان الذي يجب ان يكون مهيكلاً جيدا، يمكن المؤمنون القيام بتحولات".
ما شهده الفاتيكان "خطوة متقدمة جدا، يبيّن عمق ادراك الكنيسة للصعوبات"، يقول الرئيس العام لجمعية المرسلين اللبنانيين الموارنة الاباتي ايلي ماضي. تمتين ايمان المسيحيين، خصوصاً الموارنة منهم، هو الهمّ الذي يشغل الجمعية، تحقيقا لاهدافها التأسيسية "اعلان انجيل الخلاص والتبشير والرياضات الروحية والوعظ والارشاد". في نموذج آخر من التبشير اللبناني، طوّرت الجمعية وسائلها لتواكب العصر. "في البدايات، كان مرسلوها يتنقلون مشيا بين القرى، واعظين. ثم ركزت على الاعلام المكتوب، منشئة "مطبعة الكريم الحديثة" (1929). وفي الثمانينات من القرن العشرين، اطلقت اذاعة "صوت المحبة". وحاليا، صار لديها "تلفزيون المحبة".
اعلام، انترنت... لانجلة المسيحيين في لبنان، خصوصاً موارنته. وابعد من لبنان، تصب الجمعية اهتمامها على المهاجرين، منهم "الذين نريد ان يبقوا متعلقين بارضهم وايمانهم وتراثهم". وتحقيقا لذلك، يتوزع اكثر من نصف رهبانها (نحو 60) في مختلف القارات. "اذا تمكنا من اللحاق بابناء الكنيسة الى المهجر، تكون الكنيسة تقوم بواجبها في الانجلة"، يقول ماضي. وبهذه الروحية، يمضي المرسلون الموارنة الى الخارج، "ويقصد كنائسهم، ليس لبنانيون من مختلف الكنائس فحسب، انما ايضا ابناء المجتمع المحلي". اما تبشير غير المسيحيين و"دّق ابوابهم" في لبنان، فمسألة اخرى، وليسا من التقاليد. "الظروف لا تسمح اطلاقا بذلك. مجتمعاتنا متداخلة، وعلى كل فريق ان يحترم خصوصية الآخر"، يقول ماضي صراحة. "دق الابواب يعتبره آخرون تعدياً عليهم. وكنيستنا ليست كذلك. لا يمكن القيام بذلك. نريد ان نحترم خصوصيات الآخر".
في المهاجر ايضا، لم تخض الجمعية تجربة التبشير "وجها لوجه". "هذه الفكرة لم نبحث فيها بعد. كل ما لدينا هو وسائلنا الاعلامية، وكنائسنا في المهاجر مفتوحة امام الجميع، ولدينا علاقات طيبة بالكل... ولو اردنا دق الابواب في المهاجر، فسنحتاج الى اعداد من الكهنة. وهذه الاعداد ليست متوافرة". ايا يكن، يبقى عيش الايمان العامل الجاذب، في رأيه. "شهادتنا هي التي تشد الناس وتؤثر عليهم. ولطالما كانت الشهادة المسيحية جاذبة على مر التاريخ".
في رؤيا البابا، ثمة قارة جديدة تحتاج الى تبشير هي "القارة الرقمية". والمهمة القاها على عاتق الشباب، داعيا اياهم الى ولوجها "بحكمة، وتجنب افخاخها... واظهار التزامهم التبشيري في اسفارهم". في "سنة الايمان" التي افتتحها في ت1 2012، دعوة مفتوحة الى "تأكيد الرجاء بالانجيل".
(*) الاب جريج هو الذي يتولى لقاءات المستوى الاول في المعهد.
Moyen-Orient : incarner la présence chrétienne dans la culture
Conclusions du IIe congrès des patriarches et évêques catholiques
ROME, mardi 11 décembre 2012 (Zenit.org) – Le deuxième congrès des patriarches et évêques catholiques du Moyen-Orient a mis en lumière des priorités pour les Eglises de la région, parmi lesquelles « l'incarnation de notre présence dans notre culture et dans nos défis du Moyen Orient », rapporte le patriarcat latin de Jérusalem
Les patriarches et les évêques catholiques au Moyen Orient étaient en effet réunis pour un congrès au Liban, du 3 au 5 décembre 2012, dans le but de mettre en oeuvre l'exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente remise par Benoît XVI le 14 septembre dernier, dans le même pays (cf. Zenit du 4 décembre 2012). La rencontre était organisée par le Conseil des patriarches catholiques d'Orient (CPCO) et l'Assemblée des patriarches et évêques du Liban (APECL).
Incarner la présence chrétienne dans la culture
Au centre des débats : l'avenir des chrétiens dans le monde arabe. Pour Mgr Marcuzzo, vicaire épiscopal pour Israël, « le congrès a offert l'opportunité de faire un examen de conscience sur les récentes années passées, (…) avant tout, dans l'esprit du Synode spécial des évêques de 2010 et de l'Exhortation « Ecclesia in Medio Oriente ».
Les travaux ont permis de « mettre en lumière quelques priorités, absolument incontournables, que chaque Eglise doit s'engager fortement à vivre », ajoute-t-il, citant notamment « l'incarnation de notre présence dans notre culture et dans nos défis du Moyen Orient », mais aussi « : la Bible, la formation, le travail en communion à tous les niveaux, les moyens de communication sociale ».
Les participants ont publié deux documents en arabe, sur les problématiques politiques et sociales dans le contexte actuel des printemps arabes.
Le premier document concentre des recommandations concrètes afin de mettre en pratique dans toutes les dimensions de la vie individuelle et communautaire les enseignements d'Ecclesia in Medio Oriente.
Appel pour la paix et la pérennité des chrétiens
Le second document est un appel, et d'après Mgr Marcuzzo « un vrai cri de douleur et d'alarme », adressé à la communauté internationale et à tous les hommes de bonne volonté, sur trois points :
Le premier point relève l'urgence de trouver une « solution juste et pacifique à la question palestinienne » considérée comme étant à l'origine de tous les conflits de la région;
Le deuxième point est un appel à faire tout ce qui est possible pour mettre fin aux conflits et aux violences qui bouleversent la vie de la région – spécialement en Syrie – par des chemins de réconciliation et de paix qui garantissent à tous la liberté et la sauvegarde de leur dignité humaine.
Le troisième point enfin met l'accent sur la condition des chrétiens au Moyen-Orient. Les chefs des Eglises sont invités à intensifier leur communion et une pleine collaboration afin de favoriser la pérennité et la continuité de la présence autochtone, active et efficace des chrétiens au sein des sociétés arabes.
L'appel s'adresse à cet égard également aux musulmans, appelés à garantir les pleins droits de leurs compatriotes chrétiens, en reconnaissant une citoyenneté commune et partagée.
mardi 11 décembre 2012
ZENIT - Le nouveau "twitteur" est sorti sur le continent numérique pour "twitter"
LE NOUVEAU "TWITTEUR" EST SORTI SUR LE CONTINENT NUMÉRIQUE POUR "TWITTER"
Le P. Lombardi, s.j. actualise la Parabole du Semeur
Océane Le Gall
ROME, lundi 10 décembre 2012 (ZENIT.org) – « Le monde ne sera pas sauvé à coups de tweets », mais les tweets peuvent être une « étincelle de sagesse » à apporter aux esprits et aux cœurs de millions de personnes sur terre », estime le père Federico Lombardi qui actualise la Parabole du Semeur : « Le nouveau twitteur sortit sur le continent numérique pour twitter ».
C'est en ces termes en effet que le directeur du Centre de télévision du Vatican (CTV), commente, dans son nouvel éditorial, l'arrivée de Benoît XVI sur « Twitter », qu'il décrit comme étant « un nouveau service de l'Evangile ».
La page officielle de Benoît XVI, … @Pontifex, a été ouverte officiellement le 3 décembre dernier, et le pape y déposera ses premiers tweets mercredi prochain, 12 décembre, à l'occasion de l'audience générale. Une nouvelle qui a fait rapidement le « buzz » dans le monde entier, avec des centaines de milliers d'inscriptions (cf. Zenit du 3 décembre 2012).
Le père Lombardi compare le tweet à une « semence » qui, comme celle du Semeur de la parabole des Evangiles, peut « tomber sur un terrain caillouteux ou au milieu des ruines des préjugés négatifs et finir par s'étouffer, mais également tomber dans de la bonne terre, une terre disponible, et produire du fruit et se multiplier ».
Il raconte alors : « Le nouveau twitteur sortit sur le continent numérique pour twitter. Des habitants du continent dirent : « Que fait-il ici cet intrus ? Nous seuls savons, dans ce domaine, ce qu'il faut et comment il faut twitter ! » Puis ils se moquèrent de lui et lui tournèrent le dos. D'autres habitants dirent : « intéressant et amusant ! Voyons s'il aura plus de gens derrière lui que d'autres VIP, acteurs ou footballers ». Et ils firent leurs considérations sur les chiffres, mais ne pensaient pas à ce que disaient les tweets et, au bout d'un moment, ils finirent par s'en désintéresser. D'autres dirent : « Bien. Il y a quelqu'un qui se préoccupe de nous dire des choses qu'il juge importantes pour chacun de nous. Nous ferons attention à ce que nous voyons et entendons, et nous serons contents de re-twitter à nos amis qui sont eux aussi en recherche. Et les tweetsportèrent du fruit et se multiplièrent, par trente, par soixante, par cent … Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ».
« 140 caractères – c'est la longueur d'un tweet – ce n'est pas peu », souligne encore le père Lombardi, si l'on compare au nombre de mots de la plupart des versets de l'Evangile et aux béatitudes, encore plus courtes », car « s'ils sont écoutés, gardés à l'esprit et dans les cœurs », ils peuvent être un « soutien pour toute la journée,… pour toute la vie ».
Ce qui est important, rappelle à propos le porte-parole du Saint-Siège, c'est de « comprendre pourquoi cette parole est importante, d'où elle vient et où elle va, dans quel cadre de vie elle trouve son sens. ».
Tout cela pour dire que « ce n'est pas un hasard si le tweetpeut en effet rencontrer un accueil enthousiaste mais également un refus ». Telle la semence, explique-t-il, il peut tomber sur « un sol pierreux ou au milieu des ruines des préjugés négatifs et étouffer, mais tomber aussi dans la bonne terre, une terre disponible, et donc produire du fruit et se multiplier ».
« Naturellement le monde ne sera pas sauvé à coups de tweets », reconnaît le père Lombardi, mais « sur le milliard de baptisés catholiques et sur les sept milliards de personne sur terre, des millions de personnes pourront, par ce chemin-là aussi, sentir le pape plus proche, l'entendre dire une parole pour eux, une étincelle de sagesse à porter dans leur esprit et dans leur cœur, à partager avec leurs amis de tweet. ».
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Le patriarche copte refuse de se laisser entraîner sur le terrain politique | La-Croix.com
Les autorités égyptiennes ont fait pression ces derniers jours pour que l'Église copte-orthodoxe prenne part au « dialogue national » convoqué par le président Mohamed Morsi. Mais le patriarche Tawadros II a décliné l'invitation, répondant que l'Église se voit comme une institution religieuse dont le rôle est de prier pour le pays, tandis que le dialogue politique relève des partis et des fonctionnaires publics. En quête d'interlocuteurs non islamistes, Morsi avait insisté auprès de l'Église copte-orthodoxe car les principales forces d'opposition ont toutes boycotté le dialogue national.
Selon le site des coptes Wataninet.com, un grand consensus se dégage chez les chrétiens égyptiens autour de la ligne adoptée par le nouveau patriarche.
Depuis son élection, le pape Tawadros s'est dit déterminé à garder l'Église copte hors du champ politique. Interrogé par La Croix sur le rôle que son prédécesseur Chenouda III avait joué sur la scène égyptienne, il avait répondu que l'ancien patriarche n'avait « pas décidé de jouer un rôle politique, on le lui a imposé (…). L'Église a été contrainte d'assumer un rôle politique ».
Recevant au Caire un groupe de l'Association des journalistes d'information religieuse (Ajir), Tawadros II avait toutefois souligné, le 29 novembre, à propos de la constitution : « Nous l'avons refusée. Si elle est validée, sa durée de vie sera très courte s'il n'y a pas de consensus. »
À propos de la mobilisation politique, il avait apporté un soutien discret aux coptes désirant descendre dans la rue : « Tout est possible, à condition qu'il n'y ait pas de violence », avait-il dit, tout en rappelant que le rôle de l'Église copte reste de « prier, aimer en actes, et troisièmement aborder chaque situation avec une sagesse profonde, avec toutes les autorités du pays ». « C'est la citoyenneté qui doit protéger tous les Égyptiens, non pas la religion », avait-il insisté.
Depuis, le patriarche n'est intervenu publiquement que pour demander au peuple égyptien de prier pour le pays : « Nous prions pour notre Égypte bien-aimée et pour ceux qui la gouvernent, que Dieu leur accorde la sagesse et la lumière à chaque pas », a-t-il écrit sur Twitter le 2 décembre.
Les Églises chrétiennes en Égypte s'inquiètent des accusations et des fausses informations publiées par les médias contrôlés par les Frères Musulmans, qui imputent aux chrétiens la responsabilité des manifestations organisées devant le palais présidentiel.
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lundi 10 décembre 2012
Le métropolite Saba de Bosra, locum tenens du Patriarcat d’Antioche | La-Croix.com
Au cours d'une réunion du saint-synode, vendredi 7 décembre à Balamand (Liban), le métropolite Saba de Bosra a été élu locum tenens du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche. Il aura la charge d'assurer l'intérim après la mort, mercredi 5 décembre, du patriarche Ignace IV Hazim, et d'organiser l'élection d'un nouveau patriarche.
Diplômé en ingénierie civile de l'Université Tishreen de Lattaquié (ouest de la Syrie) et en théologie de l'Université de Balamand (Liban), Saba Esber a été ordonné prêtre en 1988. Curé à Lattaquié en 1990 après avoir enseigné à Balamand, il est nommé évêque de Sednaya et auxiliaire de Lattaquié et vicaire patriarcal de Damas. Nommé métropolite de Bosra en 1999, il a permis un véritable renouveau de l'Église orthodoxe dans la région du Hauran, au sud de Damas.
Les funérailles du patriarche Ignace IV ont été célébrées dimanche 9 décembre à Beyrouth (Liban). Sa dépouille a ensuite été transférée à Damas où ses obsèques devaient devaient être célébrées lundi midi avant qu'il ne soit inhumé dans le caveau des patriarches.
dimanche 9 décembre 2012
Les musulmans opposés aux dictatures religieuses ,pourquoi la dépressive chrétienne? Annahar 9/12/2012
- 9/12/2012 - Annahar- Abdel Hamid Ahdab
المسلمون يتصدون للديكتاتوريات الدينية فلماذا الإحباط المسيحي؟
- المحامي عبد الحميد الأحدب
Fwd: لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه...le Liban fait ses adieux au Patriarche Ignace Hazim
Objet: لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه...le Liban fait ses adieux au Patriarche Ignace Hazim
https://news.google.fr/news/story?hl=ar&client=safari&q=%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%B7%D8%B1%D9%8A%D8%B1%D9%83+%D8%A7%D8%BA%D9%86%D8%A7%D8%B7%D9%8A%D9%88%D8%B3+%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A7%D8%A8%D8%B9+%D9%87%D8%B2%D9%8A%D9%85&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.&bpcl=39650382&biw=1024&bih=644&um=1&ie=UTF-8&ncl=d90TxKMymTpCEWMjTyQ6nSeooDLyM&sa=X&ei=f-PEUPn9Osb0sga0poDYCA&ved=0CD4QqgIwAw
لبنان ودّع البطريرك هزيم وسليمان منحه وسام الأرز
لبنان الآن - ودّع لبنان والكنيسة الأرثوذكسية البطريرك اغناطيوس الرابع هزيم، فأقيمت صلاة لراحة نفسه، الثانية عشرة ظهر اليوم في كاتدرائية القديس نيقولاوس في الأشرفية، بمشاركة رسمية وشعبية، ومنحه رئيس الجمهورية ميشال سليمان وسام الأرز الوطني من رتبة الوشاح الأكبر. ترأس الصلاة القائمقام البطريرك المطران اسبر سابا، عاونه المطارنة الأرثوذكس اعضاء المجمع المقدس وممثلو مختلف الكنائس الأرثوذكسية. ورثا المتروبوليت جورج خضر الفقيد بكلمة جاء فيها: "فيما كانت كنيسة الارض تأخذ منك جهدًا كثيرًا، استدعاك ربك الى عرس الحمل والى كنيسة ...وصول جثمان البطريرك هزيم إلى الكاتدرائية المريمية في دمشق
الأوسط - وصل جثمان بطريرك إنطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس إغناطيوس الرابع هزيم إلى الكاتدرائية المريمية في دمشق. وقبل نقل جثمان البطريرك هزيم الى دمشق حيث سيوارى الثرى, شارك رئيس الجمهورية العماد ميشال سليمان في خدمة جنازالبطريرك هزيم، الذي اقيم ظهر اليوم في كاتدرائية القديس نيقولاوسفي الأشرفية. وحضر الجنّاز، الى ذوي الفقيد، رئيس الحكومة نجيب ميقاتي وكبار اركان الدولة، اضافة الى بطاركة الشرق وحشد من الأساقفة والسفراء المعتمدين لدى لبنان ورجال الدين والمؤمنين. كما حضرت وفود رسمية وممثلون لعدد من رؤساء الدول وبطاركة ...وصول جثمان البطريرك هزيم الى دمشق بعد تأبينه في بيروت
روسيا اليوم - ... انطاكية وسائر المشرق اغناطيوس الرابع هزيم; 05.12.201218:01 الكنيسة الارثوذكسية الروسية تعزي بوفاة بطريرك أنطاكية وسائر الشرق إغناطيوس الرابع هزيم; 05.12.201212:34 وفاة بطريرك أنطاكيا وسائر المشرق للروم اﻷرثوذكس إغناطيوس الرابع هزيم إثر تعرضه لجلطة دماغية; 05.12.201218:01 صور فوتوغرافية تعكس مشاهد من حياة غبطة بطريرك أنطاكية وسائر المشرق إغناطيوس الرابع هزيم. وصل جثمان اغناطيوس الرابع هزيم بطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس الى الكاتدرائية المريمية في دمشق بعد ظهر الاحد 9 ديسمبر/كانون الاول.بيروت تشيّع البطريرك هزيم ودمشق تحتضن جثمانه
قناة المنار - قبل 3 ساعاتأقيم الاحد جناز لبطريرك انطاكيا وسائر المشرق للروم الأرثوذكس اغناطيوس الرابع هزيم في كاتدرائية القديس نيقولاوس في منطقة الأشرفية في العاصمة اللبنانية بيروت. وقد شارك في الجناز رئيس الجمهورية اللبنانية ميشال سليمان بحضور أهل البطريرك الراحل ورئيس الحكومة اللبنانية نجيب ميقاتي وحشد كبير من اهل السياسة ورجال الدين وبطاركة الشرق وحشد من الأساقفة والسفراء المعتمدين لدى لبنان والمواطنين. وقد ترأس خدمة الجناز قائمقام البطريرك المطران اسبر سابا بمعاونة المطارنة الارثوذكس اعضاء المجمع المقّدس وممثلو مختلف الكنائس ...جريدة الأنباء الكويتية | جثمان البطريرك هزيم من بيروت إلى دمشق
جريدة الأنباء الكويتية - قبل 20 دقيقةاقيمت جنازة رسمية حاشدة للبطريرك الارثوذكسي اغناطيوس الرابع هزيم في كاتدرائية مارنقولا في الاشرقية، في بيروت قبل ظهر امس، بحضور رئيس الجمهورية ميشال سليمان ورئيس الحكومة نجيب ميقاتي والوزراء والنواب ورؤساء البعثات الدينية والديبلوماسية، وسط حداد رسمي عام شمل مختلف وسائل الاعلام. وقد منح الرئيس سليمان للبطريرك هزيم وسام الارز من رتبة الوشاح الاكبر. وبعد القداس الوداعي نقل جثمانالبطريرك هزيم الى الكنيسة المريمية في دمشق تمهيدا لدفنه في مدافن البطاركة الارثوذكس في سورية.
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Les chiites libanais ne sont pas tous partisans du Hezbollah | La-Croix.com- 9/12/2012
Certains prennent leurs distances par rapport au soutien du Parti de Dieu au régime syrien.
L'affaire Okab Saqr vient de secouer l'échiquier politique libanais. Député du Bloc du futur, de l'ancien premier ministre Saad Hariri, Saqr a reconnu mercredi 5 décembre avoir participé à des livraisons d'armes en faveur des rebelles syriens. Mis en cause par le quotidien progouvernemental Al-Akhbar à travers une série d'enregistrements de conversations téléphoniques, lui, le chiite, s'est défendu et a surtout tenu à disculper son chef de file sunnite.
L'arrivée d'Okab Saqr dans le paysage politique libanais lors des législatives de juin 2009 avait déjà fait beaucoup de bruit. Car les chiites pro-14 Mars (la coalition alors au pouvoir composée de sunnites proches Hariri, des druzes de Walid Joumblatt et de plusieurs partis chrétiens) se comptent alors sur les doigts de la main. Et Saqr se retrouve en première ligne lors de la bataille électorale.
« La diversité politique et la démocratie sont aussi importantes chez les chiites que dans n'importe quelle communauté, explique-t-il alors. Les gens ont le droit de pouvoir voter pour les deux grands partis de cette communauté, Amal et le Hezbollah, mais ils ont aussi le droit de ne pas être d'accord avec eux. » Les analystes politiques le voient alors prendre la place de l'inamovible chef du mouvement Amal au perchoir du Parlement, Nabih Berri. Ce qui n'arrivera pas.
Les chiites libanais ne soutiennent pas le Hezbollah
Depuis la fin de la guerre civile en 1990, la communauté chiite se partage politiquement entre Amal et Hezbollah, le second ayant supplanté le premier en termes d'influence et d'armement. Allié du régime de Bachar Al Assad et soutenu par l'Iran, le parti de Hassan Nasrallah a fait main basse sur l'opinion publique chiite. Pourtant, tous les chiites libanais ne soutiennent pas le Hezbollah.
Autre figure chiite du paysage politique libanais, Ibrahim Chamseddine a été ministre d'État au développement administratif entre 2008 et 2009, dans un gouvernement dirigé par Fouad Siniora, ex-bras droit de Rafic Hariri, assassiné en 2005. Fils de l'ancien chef du Conseil supérieur chiite, défait lors des législatives de 2005 par un candidat du Hezbollah, il est considéré comme un modéré, proche du 14 Mars.
D'autres chiites indépendants se sont également unis au sein du Rassemblement civil libanais. En octobre dernier, plusieurs d'entre eux – Yasser Ibrahim, Karim Mroué, Rached Hamadé… –, ont dénoncé les campagnes médiatiques visant à les discréditer et orchestrées par le même quotidien, Al-Akhbar, qui vient de révéler l'affaire Okab Saqr. Deux mois plus tôt, des intellectuels chiites avaient également signé un texte commun, publié par le quotidien d'opposition An-Nahar, soutenant l'aspiration du peuple syrien « à la liberté et à la justice ».
Une troisième voie, loin du Hezbollah et de Amal
Dans la banlieue de Beyrouth, dans le quartier à majorité chiite de Chiyah, des citoyens ne cachent plus leur défiance vis-à-vis du Hezbollah. « J'ai toujours soutenu le Parti de Dieu dans sa résistance contre Israël, explique Wadih Darwiche, un médecin généraliste. Mais son soutien au régime de Damas est insupportable. J'ai pris mes distances. Certes le Hezbollah est très puissant, comme le prouve sa capacité à mobiliser les foules. Mais il serait intéressant de creuser dans une autre direction, plus laïque. »
Une référence à la laïcité motivée par le parcours de son propre père, combattant communiste du sud du Liban à la fin des années 1970. « Il ne faut pas oublier que le Hezbollah est un parti relativement jeune, explique-t-il. Avant, les chiites libanais étaient très impliqués dans d'autres formations nationalistes. Aujourd'hui, même si le Hezbollah a pris soin d'écarter la concurrence, celle-ci ne manque que d'un vrai tribun pour se faire entendre. »
De nombreux chiites libanais commencent à chercher une troisième voie, loin du Hezbollah et de Amal. Une option soutenue aussi par des figures religieuses chiites de premier plan, comme cheikh Hani Fahs : « Il existe chez les chiites des velléités de créer un nouveau mouvement, moins sectaire, plus modéré. Plus en phase avec l'idée d'arabisme. »
mercredi 5 décembre 2012
Décès du patriarche Ignace IV, voix de la sagesse en Syrie | La-Croix.com , 5/12/2012
Alors que la situation en Syrie apparaît chaque jour plus chaotique, la communauté orthodoxe d'Antioche a perdu hier son patriarche, Ignace IV, victime d'une attaque cérébrale dans sa 92e année. Il est décédé à l'hôpital Saint-Georges, à Beyrouth, dans la matinée. Aussitôt, le Liban a décrété un jour de deuil national pour ses obsèques, dont la date n'a pas été précisée.
Dans un communiqué, l'Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF) a salué la mémoire de celui qui fut l'une des « figures dirigeantes les plus marquantes » du Patriarcat d'Antioche. Héritière de la pentarchie originelle, cette Église orthodoxe autocéphale, l'une des plus anciennes du christianisme, compte 200 000 fidèles dans le Golfe, 400 000 au Liban, et surtout 1 300 000 en Syrie, où se trouve son siège patriarcal de Damas.
C'est dire si cette disparition intervient à un moment délicat pour les chrétiens de Syrie, pris en étau entre une dictature finissante et une opposition comptant dans ses rangs des islamistes radicaux. Dans ce contexte, le patriarche Ignace IV avait su se tenir sur un fil, composant avec le régime sans jamais se compromettre. Sa boussole, c'était l'éthique qu'imposait à ses yeux la foi chrétienne.
« Position médiane »
En octobre dernier, à Balamand, au nord du Liban, le saint-synode du Patriarcat d'Antioche avait adopté une déclaration de principe sur la situation au Moyen-Orient et en Syrie, appelant à la paix et mettant l'accent sur le devoir de citoyenneté et l'égalité de tous devant la loi. Ce faisant, explique Carol Saba, porte-parole de l'AEOF, « Ignace IV renvoyait tout le monde dos à dos, invitant les chrétiens à s'engager dans la vie de la cité comme partenaires de leurs concitoyens musulmans. Cette position médiane faisait sa force ».
Le patriarche, à la fois ascète et pasteur doué d'un langage théologique accessible, était né en 1921 à Mhardeh, dans la province de Hama, à l'ouest de la Syrie. Dans les années 1940, Habib Hazim – son nom d'état civil – étudie la philosophie à l'Université américaine de Beyrouth, avant de suivre une formation liturgique à l'Institut Saint-Serge à Paris. À son retour, il fonde l'institut de liturgie orthodoxe à l'Université de Balamand.
Consacré évêque en 1962, il est élu 157e patriarche d'Antioche en 1979. En 2006, il avait déploré l'intervention américaine en Irak, qui avait mis à mal l'« équilibre fragile » des confessions, exprimant par ailleurs son « inquiétude » après le discours de Benoît XVI à Ratisbonne. Interrogé par La Croix en 2008, Ignace IV insistait sur la nécessaire convivialité entre musulmans et chrétiens au Proche-Orient, ignorant alors que le Printemps arabe rendrait cette exigence plus cruciale encore.
Syrie: décès du patriarche orthodoxe Ignatius IV Hazim (patriarcat) | L'Orient-Le Jour 5/12/2012
Syrie: décès du patriarche orthodoxe Ignatius IV Hazim (patriarcat)
Le chef de l'église grecque-orthodoxe de Syrie, Ignatius IV Hazim, patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, est décédé mercredi au Liban à l'âge de 92 ans des suites d'un accident vasculaire cérébral, a annoncé le patriarcat orthodoxe.Le patriarche Hazim est né dans le village de Mhardé près de Hama, dans le centre de la Syrie, le 4 avril 1920. "Il est décédé (mercredi matin) à l'hôpital Saint-Georges à Beyrouth d'un accident vasculaire cérébral", a indiqué à l'AFP le patriarcat grec-orthodoxe basé à Damas.
Le Liban, qui compte une importante minorité orthodoxe, a décrété un jour de deuil national pour ses obsèques, dont la date n'a pas été précisée.
Monseigneur Hazim a suivi des études de philosophie à l'Université américaine de Beyrouth en 1945, puis s'est rendu en France en 1949 pour des études de liturgie. A son retour, il a fondé l'institut de liturgie orthodoxe à l'Université de Balamand (Liban-nord).
Devenu évêque en 1962, il est élu patriarche le 2 juillet 1979, et intronisé dans l'église de Marie à Damas, devenant le 157e patriarche d'Antioche, selon un portrait fourni par le patriarcat à Damas.
En mars 2012, un an après le début du soulèvement populaire contre le régime syrien, Monseigneur Hazim, cité par le quotidien syrien al-Watan, proche du régime, avait mis en garde contre toute ingérence étrangère en Syrie, estimant que cela aurait des répercussions négatives "aussi bien sur les chrétiens que sur les musulmans".
L'église grecque-orthodoxe d'Antioche est l'une des 14 églises autocéphales rassemblées au sein de la Communion orthodoxe orientale. Elle compte environ un million de fidèles, soit la vaste majorité des chrétiens de Syrie.
Forte de 1,8 million d'âmes, la communauté chrétienne syrienne est restée globalement à l'écart du mouvement de contestation qui a éclaté en mars 2011 contre le régime du président Bachar al-Assad.
Syrie- lettre de Mgr Samir Nassar,la famille syrienne prise en tenailles
A QUELLE HEURE NOUS ALLONS MOURIR?
Entre Noël et la tempête, la famille syrienne est prise en tenailles…D'un côté le chant des anges pour la Paix et de l'autre
une tempête sans merci..
La tempête sauvage et cruelle propose:
1) la mort sous les bombes.
2) les balles des francs-tireurs.
3) Les voitures piégées
4) L'enlèvement et échange de rançons.
5) L'insécurité des routes.
6) L'inflation et tout genre de pénuries.
7) l'Embargo et l'étouffement de l'économie.
8) La vie en nomades sans domicile.
9) Année scolaire perdue, écoles fermées...
10) Vivre l'hiver sans vêtements chauds ni chauffage.
11) Mourir loin des parents, de paroisse, et des caveaux familiaux.
12) Sans travail ni ressources, attendre l'aumône irrégulier.
Cette litanie interminable de souffrances et de misères se prolonge chaque jour devant le silence mondial..Même les aideshumanitaires n'arrivent qu'à une minorité des millions deréfugiés et familles sinistrés abandonnées à leur triste sort.
Devant cette crise sans issue et sans merci, la famille syrienne porte seule ses lourds fardeaux et se tourne vers la Crèche Divine
pour trouver refuge auprès de la SAINTE FAMILLE, prier en silence et écouter la symphonie des Anges:
GLOIRE A DIEU…ET PAIX SUR LA TERRE…
Ecoutant les bombes tomber sur le quartier, un enfant de quatre ans collé à sa maman les larmes aux yeux, lui interrogeait
toute la journée: maman à quelle heure nous allons mourir?
ENFANT DIVIN, ROI DE PAIX…PRENDS PITIE…
Noël 2012 +Samir NASSAR
Archevêque Maronite de Damas
(Texte confidentiel)