Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

samedi 12 janvier 2013

Chrétiens d'Orient : « Nous avons été trahis par l’Occident »

Par : Laurence D'Hondt
Publié le : 11/01/13

Malgré leurs différences nationales, les personnalités auxquelles nous avons laissé la parole font un même constat : toutes déplorent le délitement d'une société multiculturelle dans laquelle ils auraient eu leur place.

 

Qu'ils viennent du Liban, de Syrie, de Palestine ou d'Égypte, les rangs des chrétiens qui partent d'Orient pour ne plus revenir grossissent. Pour comprendre ce qu'ils vivent et comment ils envisagent leur avenir dans le grand bouleversement que connaît actuellement le Proche-Orient, nous avons laissé la parole à quelques personnalités chrétiennes issues de ces pays : Joseph Yammouni, chrétien libanais et éditeur à Genève (Suisse) ; Sami Aldeeb, chrétien palestinien de nationalité suisse et professeur de droit musulman en Suisse, Italie et France ; le père Henri Boulad, directeur du centre culturel jésuite d'Alexandrie (Égypte) ; François Sweydan, chrétien d'Égypte et chercheur à l'université de Lyon (France) et, Elias el-Khoury, chrétien syrien et défenseur des droits de l'homme.

 Même si les chiffres sont difficiles à évaluer, il semble que le mouvement d'exil des chrétiens d'Orient s'accélère en Syrie, Égypte et Palestine. Peut-on parler d'un départ collectif et sans retour ?

 Joseph Yammouni Au Liban, il y a cinquante ans, les chrétiens représentaient 60 % de la population. Aujourd'hui, on parle de 25 % à 30 %. Le taux de natalité qui est plus élevé chez les musulmans joue un grand rôle dans ce renversement des chiffres, mais l'insécurité est aussi responsable de leur départ, donc de la baisse de ce pourcentage. Pourtant on peut dire que, au Liban, les maronites s'accrochent. C'est certainement le pays du Moyen-Orient où la communauté chrétienne reste la mieux implantée.

 Je crois cependant que les maronites sont assez lucides pour comprendre que le tapis a déjà été retiré sous leurs pieds, même si stratégiquement, le pays a toujours besoin d'eux pour faire tampon entre les sunnites et les chiites

 François Sweydan En Égypte, il n'y a pas de chiffres officiels, mais chaque chrétien fait l'expérience du départ de proches, souvent vers le Canada. Je veux ajouter que les coptes d'Égypte s'infligent une autocensure depuis tant de décennies qu'ils sont à présent menacés de disparition culturelle. En tenant des discours schizophrènes dans lesquels ils minimisent leur différence, voire nient leur existence, les coptes se sont eux-mêmes affaiblis.

 Sami Aldeeb Il est clair qu'en Palestine, les chrétiens sont devenus tout à fait minoritaires (3 %). À Jérusalem, ils sont à peine 1,5 %. Ils sont soumis à une pression territoriale importante dans laquelle on les pousse à vendre leurs biens et leur terre. Par ailleurs, on constate que le rôle historique de certains des leaders chrétiens du mouvement de libération de la Palestine est à présent gommé de l'histoire officielle, comme celui de Georges Habache ou Hanan Ashrawi.

 Aujourd'hui, la Constitution palestinienne assure sans détour que l'islam est religion d'État. Dans les manuels scolaires des petits Palestiniens, il n'est plus question de chrétienté ni d'Évangiles. Cela me rappelle une question que mon père me posait : « Crois-tu que nos frères d'Occident vont nous oublier ? » Aujourd'hui, je dis, quitte à provoquer : « Oui, ils nous ont vendus comme Judas a vendu le Christ. » Mais attention, je ne revendique pas une solidarité chrétienne. Je veux que nous soyons reconnus comme citoyens à part entière dans une société laïque.

 Elias el-Khoury Je n'ai pas de chiffres précis depuis les événements en Syrie, mais je sais que les chrétiens sont devenus l'objet de massacres ciblés et perpétrés par des groupes salafistes. Ce que je peux également dire avec certitude, c'est que dans la ville à majorité chrétienne de Saidnayya, dont je suis originaire et où je retourne chaque année, 3 000 chrétiens irakiens sont venus s'établir. Ces chrétiens irakiens ont vécu ce que nous sommes peut-être en train de commencer à vivre.

 En quoi les « révolutions » arabes affectent-elles aujourd'hui le destin des chrétiens ?

 Père Boulad Les chrétiens ont participé au mouvement de la place Tahrir, en tant que citoyens demandant plus de liberté et de dignité. Mais les chrétiens n'ont jamais joué la carte chrétienne en tant que telle, car ils sont trop minoritaires pour cela. Aujourd'hui, ils se sont retirés, car tous les leviers du pouvoir sont en train de passer aux mains des islamistes. Cela n'est pas une surprise : cela fait huit ans que l'Occident est entré en pourparlers avec les Frères musulmans, en sachant qu'ils représentaient la première force incontournable du pays. Les chrétiens et tous les libéraux sont sacrifiés au nom d'intérêts économiques et politiques qui sont les seuls qui comptent. Mais tout cela n'est que la conséquence du développement de l'Occident lui-même : l'Occident sous-estime complètement le facteur religieux. L'Occident le considère comme une sorte de « superstructure », il le néglige, comme il est négligé en Europe elle-même. Or, en Orient, ce facteur est fondamental. Et c'est l'islam qui en sort gagnant et se trouve en situation hégémonique.

 Sami Aldeeb Les « révolutions » arabes n'ont fait que révéler l'inculture des uns et des autres. Elles accélèrent la désagrégation des sociétés. Je dis l'inculture des jeunes libéraux qui ont tenté de faire valoir leurs droits, mais n'avaient pas la formation nécessaire pour construire un projet de société. Je dis aussi l'inculture de l'Occident dont les élites se plaisent à méconnaître l'islam. Ces élites n'ont pas de connaissance du Coran ni du droit musulman. On n'enseigne pas les fondements du droit musulman, on n'ouvre pas le Coran. Ces élites occidentales sont dangereuses, à force d'ignorance, délibérée ou non. Je dis enfin inculture des Frères musulmans qui ignorent eux aussi les mécanismes d'une société moderne. Je pense que les « révolutions » arabes sont en train de tirer un trait sur le projet d'une société multiculturelle et multireligieuse.

 Elias el-Khoury Les chrétiens syriens sont au cœur de la tourmente, mais leur position dans l'ensemble est claire : ils militent pour le respect des droits de l'homme et du citoyen dans le cadre du respect de la souveraineté de l'État syrien. J'étais à Homs en 2011 avec l'ensemble des quatre Églises syriennes (catholiques melkites, orthodoxes, maronites et assyriens) qui demandent la même chose : des réformes allant dans le sens du respect des droits de l'homme et du respect de la liberté, mais dans le cadre du respect de la souveraineté de l'État syrien. Je tiens à préciser que je suis un militant des droits de l'homme et ai longtemps été banni du territoire syrien par le régime d'Assad. On ne peut donc me suspecter de soutien aveugle au régime en place.

 Pensez-vous que le renversement des régimes arabes éloigne l'avènement d'une société multiculturelle et multireligieuse au Proche-Orient ?

 Joseph Yammouni : Je croyais en l'avènement d'une société multiculturelle jusqu'à ce que j'aie atteint mes 25 ans. Cela fait donc quarante-deux ans que je n'y crois plus ! Je m'explique : plus je lis et approfondis les textes fondateurs de l'islam, soit le Coran, les hadiths et la sunna, plus je vois que les extrémistes sont proches de certains textes. De cela, ils tirent une autorité fondamentale. De leurs côtés, les modérés et libéraux laissent faire. Constatons par exemple qu'à l'exception de la Tunisie, il n'y a jamais eu, même en Occident, de grandes manifestations de modérés dénonçant les radicaux. Même les intellectuels musulmans qui vivent en Occident et sont proches des chrétiens ne semblent pas comprendre la souffrance des non-musulmans au Moyen-Orient. Par exemple, à la souffrance des chrétiens d'Irak, ils répondent toujours d'abord : c'est la faute des Américains.

 Les seuls intellectuels qui semblent manifester une certaine empathie envers les non-musulmans et désirent changer les mentalités sont soit à l'étranger parce qu'ils craignent pour leur vie, soit ils la risquent au quotidien, tel le sociologue Sayed al-Qomni en Égypte. Cela fait peu de monde pour un si grand projet…

 Père Boulad Je ne suis pas optimiste pour ce projet. Je pense que les chrétiens vont poursuivre un exil qui risque d'être définitif. C'est d'abord les enfants qui partent pour se construire un avenir. Ensuite les parents les rejoignent. Ces gens-là ne reviendront pas. Mais si je suis pessimiste, j'ai encore de l'espérance. J'ai le sentiment qu'avec ces révolutions, nous ne sommes entrés que dans le premier acte d'une pièce qui va être longue et certainement pleine de souffrances. Je vois dans le deuxième acte une confrontation entre musulmans chiites et sunnites à grande échelle. Mais je ne suis pas prophète. Ce que j'espère, c'est que le dernier acte se terminera par l'avènement d'une société plurireligieuse, multiculturelle et pacifique.

 Sami Aldeeb Je suis pessimiste dans la pensée, mais positif dans l'action. Il y a une légende palestinienne que j'aime bien. On raconte que l'hyène ensorcelle sa proie. Elle lui fait à ce point perdre la tête que la victime finit par croire que l'hyène est devenue son père. L'hyène amène alors sa victime dans une caverne et la mange. Sauf si, en entrant dans la caverne, l'hyène heurte la tête de la victime contre une paroi, laquelle reprend alors subitement ses esprits et s'enfuit. C'est cela que j'espère : que chacun heurte son cerveau et reprenne ses esprits.

 Elias el-Khoury Non, malheureusement, cette société multiculturelle s'éloigne, et cela avec le soutien de l'Occident lui-même. L'Occident appuie les mouvements les plus radicaux, entraînant consciemment la région vers un éclatement en micro-États kurdes, alaouites, chiites, etc. Regardez l'Irak : c'est un pays ravagé aujourd'hui, qui n'aura plus d'existence sur la scène régionale pendant des décennies. Les Occidentaux arment aujourd'hui les groupes qui entrent en Syrie et ils n'ignorent pas le projet de ces combattants. De même ne peuvent-ils ignorer que les chrétiens, dans ce jeu, sont perdants parce qu'ils réclament un respect de la citoyenneté de chacun, au-delà de sa confession ou de son appartenance ethnique. Une chose me fait espérer cependant : il est possible que le cas de la Syrie montre qu'à l'ordre qu'essaie d'imposer l'Occident, s'oppose à nouveau un bloc constitué de la Russie, de la Chine et d'un certain nombre d'États non alignés qui ne veulent plus accompagner l'Occident dans son projet.


http://www.afrique-asie.fr/menu/afrique/70-points-chauds/4640-chretiens-d-orient-nous-avons-ete-trahis-par-l-occident.html


Envoyé de mon iPad jtk

vendredi 11 janvier 2013

Sleiman et Raï ne baissent pas les bras pour relancer le dialogue |11/1/2013 | L'Orient-Le Jour

L'éclairage

Le chef de l'État ne baisse pas les bras et ne se laisse pas décourager par le report sine die de la table de dialogue qui était fixée au 7 janvier dernier.

Convaincu de la nécessité, voire même de l'urgence d'une telle rencontre, Michel Sleiman poursuit ses contacts avec les différentes parties politiques afin de les amener à renouer avec le dialogue en vue d'examiner les dossiers en suspens, notamment la question des armes du Hezbollah, et de débattre de l'avenir du gouvernement.

C'est en vue de ce même objectif que s'active en parallèle le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, qui reste également persuadé que seul le dialogue pourra sortir le pays de l'impasse et résoudre les problèmes en cours. C'est d'ailleurs dans ce sens que va son appel aux parties concernées les invitant à ne pas réagir négativement au dialogue et à s'abstenir de poser des conditions préalables. Selon les visiteurs de Bkerké, le prélat maronite incite les différents pôles politiques à reconsidérer leur position relative au dialogue d'autant plus incontournable que la région connaît des développements importants dont le Liban doit impérativement tenter d'éviter les éventuelles conséquences négatives.
La réponse à ce sujet est on ne peut plus claire au sein du camp du 14 Mars. L'opposition considère ainsi que la table de dialogue – dont les précédentes recommandations n'ont d'ailleurs jamais été mises en application – ne sert qu'à apporter une légitimité à l'équipe qui est au pouvoir qui cherche à renforcer sa position face aux mutations régionales qui risquent en définitive d'être en sa défaveur.

L'opposition énumère ainsi les multiples résolutions prises par l'instance du dialogue depuis 2006 et qui ont toutes été foulées au pied. Que ce soit le dossier du TSL avec ses mandats d'arrêt émis contre les quatre accusés du Hezbollah toujours protégés, la question de la délimitation des frontières avec la Syrie réclamée à cor et à cri par l'opposition, ou le désarmement des Palestiniens, ce sont autant de résolutions qui sont restées lettre morte, estiment en chœur les membres du 14 Mars. Sans oublier bien entendu l'éternelle problématique des armes du Hezbollah, que celui-ci continue de considérer hors sujet et ne devant pas figurer à l'ordre du jour du dialogue, encore moins dans le cadre de la stratégie de défense.

Devant cet état de fait, la table de dialogue se résumerait ainsi à venir discuter de questions globales relatives à l'action de l'Exécutif, ou de sujets économiques, en lieu et place des institutions constitutionnelles censées remplir cette tâche, estime l'opposition.

Les forces du 8 Mars ne manquent pas d'argumentations non plus. La majorité se demande notamment pourquoi l'opposition boycotte le dialogue alors qu'elle n'a pas cessé de critiquer cette même attitude par le passé et quel est donc son intérêt à continuer à donner des coups de bouc à un gouvernement qui persiste à dire qu'il assumera ses responsabilités jusqu'au bout, sachant que le leader druze, Walid Joumblatt, ne prendra jamais seul l'initiative de pousser ses ministres à démissionner sans concertation avec ses partenaires au pouvoir.

Et de critiquer le sens et la portée du boycott poursuivi par une opposition alors que l'une des ses figures de proue, l'ancien ministre Fouad Siniora, ne s'est pas privé de se réunir avec le chef de l'actuel gouvernement pour discuter d'un sujet communautaire, à savoir l'élection d'un nouveau mufti de la République. Le même principe s'applique, ajoute-t-on, lorsque l'on voit les députés du 14 Mars participer aux travaux de la commission parlementaire restreinte pour discuter de la loi électorale, alors qu'ils refusent de participer à toute autre action législative servant l'intérêt du citoyen. En somme, conclut la majorité, l'opposition est tout simplement engagée dans une campagne de surenchère et de chantage politique, préférant l'inaction en attendant la chute du régime baassiste en Syrie pour avoir enfin les mains libres et imposer ses conditions afin de réinvestir le pouvoir.

C'est sur une réunion des pôles chrétiens à Bkerké pour trouver des solutions à la crise que table en tous les cas le patriarche maronite, engagé depuis quelques jours dans des contacts politiques dans ce sens. L'idée de rassembler les chefs des Kataëb, des FL, des Marada et du CPL pourrait préluder à une réunion plus élargie que présiderait le prélat maronite toujours en vue d'épargner au Liban le pire.


Envoyé de mon iPad jtk

VISITE DU CARDINAL SANDRI EN EGYPTE


VISITE DU CARDINAL SANDRI EN EGYPTE

Cité du Vatican, 11 janvier 2013 (VIS). Aujourd'hui, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, achève un voyage de six jours en Egypte, où il a célébré l'Année de la foi avec l'Eglise copte catholique. Le 9 janvier, le Cardinal Leonardo Sandri a rencontré la hiérarchie locale et a prononcé un discours devant les responsables des projets pastoraux: Vous êtes, a-t-il dit à ses hôtes, "ceux qui se sont engagés à collaborer avec les pasteurs pour que la communauté égyptienne puisse mieux annoncer le Fils de Dieu, dans la vie sacramentelle, la catéchèse et les oeuvres caritatives, en particulier l'assistance éducative et sociale de nombreux frères et soeurs. Vous vivez une délicate situation et nous devons tous être attentifs à ne pas laisser avancer ce désert dans les consciences alors que nous nous prodiguons pour l'Evangile. N'oublions jamais que les journées du Seigneur étaient précédées et closes par un intense dialogue avec le Père... Faisons donc nous aussi une halte à l'oasis d'Elim...afin que notre foi soit revigorée dans la beauté de l'amitié avec Dieu, malgré les graves préoccupations des chrétiens du Proche et Moyen Orient, de l'Egypte en particulier".

Puis le Cardinal Sandri a rapporté sa visite aux Soeurs du Sacré Coeur et aux Franciscaines missionnaires d'Alexandrie, qui fêtent respectivement leur premier et leur second siècle de présence, auxquelles il a recommandé la priorité de la charité exercée auprès de la population. Il a salué le signe de la solidarité chrétienne qui a permis la construction de l'église de Sharm El Sheik, la communauté locale, la représentation pontificale et certains organismes d'assistance comme les Oeuvres pontificales missionnaires pour les Eglises orientales. Dédiée à Notre Dame de la paix, elle a été consacrée hier par le Cardinal Préfet. "On ne peut et on ne doit pas oublier la tradition séculaire de l'Egypte", a poursuivi le Cardinal Sandri, "les sommets de culture et de religiosité qui sont son patrimoine, et qui doivent être maintenus afin de favoriser un contexte toujours ouvert à la Révélation... Conserver et défendre la foi au sein de la culture constitue une priorité de la mission pastorale. C'est pourquoi il faut développer la collaboration entre les divers centres de l'action pastorale et missionnaire...d'autant que cela entre dans les finalités de l'Année de la foi. Le Saint-Père les a résumé le 11 octobre dernier lors de la commémoration de l'ouverture du concile Vatican II. Il est demandé à chacun de nous de prendre part à la vie ecclésiale et de grandir dans la conscience du don reçu, en accroissant avant tout la pratique sacramentelle personnelle et communautaire". Ensuite nous devons "faire partager à tous la mission de l'Eglise. On attend de l'Année de la foi une relance missionnaire afin que de par le monde les diverses religions puissent se rencontrer et se confronter. Et on espère que ceci adviendra dans le soutien des chrétiens et dans le juste respect de leur liberté de croire et de professer". Il faut enfin "frapper chez tant de chrétiens, fatigués et indifférents, afin qu'ils retrouvent la joie du Christ, et qu'ils reviennent vers lui en vue de la vie éternelle".

Durant son séjour, le Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a également rencontré le Patriarche copte catholique le Cardinal Antonios Naguib et les autres évêques égyptiens. Et dans le cadre des rapports oecuméniques, il s'est entretenu avec SS le Patriarche alexandrin des coptes orthodoxes Tawadros II et avec celui des orthodoxes Théodore II.

jeudi 10 janvier 2013

Les chrétiens d'Orient - AUXERRE TV

 

Le pape Benoît XVI vient d'élever cet ecclésiastique à le dignité de chapelain de Sa Sainteté. C'est important car ce "titre" "renforce sa crédibilité auprès des autorités civiles et religieuses dans tous les pays ou l'Oeuvre d'Orient est présente"

Cette conférence survient au moment ou tous les échos les plus contradictoires circulent sur les conséquences pour ces chrétiens du sud du bassin Méditerranéen des événements qui bouleversent le Moyen Orient. Nous devons cette initiative à un groupe d'Auxerrois, autour de la Société des membres de la Légion d'Honneur ( Gérard Fromentin et Pierre Gauthier). Ils ont souhaité puiser des informations auprès d'un homme "de terrain" qui consacre beaucoup de son sacerdoce à cette question.

Le conférencier, le Père Pascal Gollnisch,  passe une bonne partie de ses "vacances" à sillonner, sac au dos, les pays de ce Moyen Orient "mouvementé" ainsi que l'Europe de l'Est.

La conférence dont vous trouverez l'intégralité en deux parties dans nos vidéos jointes n'est pas pessimiste, au contraire. Monseigneur Gollnisch s'élève au dessus des querelles et tribulations du moment pour une vision très globale de cette entité bien particulière que représente ces "autres" chrétiens". Ses références Historiques sont très élaborées et montrent bien l'évolution de cette églies au milieu des autres. Il décrit parfaitement l'arrivée du monde Arabe et de l'Islam dans ce "jeu de quilles" des croyances au Moyen Orient. De même il souligne les erreurs des "Occidentaux" dans les politiques menées dans cette région stratégique du Monde. Sa conférence, plutôt que d'opposer systématiquement des croyances qui seraient irréconciliables est emprunte d'un grand souci d'oecuménisme intelligent. Nous sommes véritablement en prise avec des dossiers de pleine actualité sous le regard d'un spécialiste qui ne se contente pas de répéter les mêmes antiennes, mais cherche obstinément les grandes "lignes de force" qui parcourent ces pays, ces "croyances mêlées".

Vidéo 1ère partie :

Vidéo 2ème partie :

 

 



Envoyé de mon iPad jtk

Discours contemporains autour de la conversion - Cairn.info

Un dossier qui merite une attention particuliere ,vu l'actualite de la problematique qu'il implique:
http://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2008-3-page-129.htm

Envoyé de mon iPad jtk

Breves nouvelles des chrétiens d'Orient :

- Le cardinal Sandri : les chrétiens continuent d'oeuvrer pour le bien de l'Egypte....il poursuit jusqu'au vendredi 11 janvier sa visite en Egypte; « Il est urgent de faire ressentir la sollicitude de l'Eglise envers les régions orientales » a affirmé le préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales dans un entretien à Radio Vatican diffusé mercredi 9 janvier.
lire la suite:
http://fr.radiovaticana.va/articolo.asp?c=654229

- Mgr Marwan Tabet, nouvel évêque des maronites de Montréal
Jusqu'alors responsable des questions d'immigration et de développement au sein du Patriarcat maronite de Beyrouth (Liban), le P. Marwan Tabet, 51 ans, a été nommé jeudi 10 janvier par Benoît XVI évêque de l'éparchie maronite ...
Lire la suite:
Cité du Vatican, 10 janvier 2013 (VIS). Le Saint-Père a
Nommé le P.Marwan Tabet, ML, Evêque de l'éparchie de St.Maron de Montréal (catholiques 85.000, prêtres 20, diacres 2, religieux 15, au Canada. L'Evêque élu, né en 1961 à Bhamdoun (Liban), a prononcé ses voeux religieux en 1980 et a été ordonné prêtre en 1986. Docteur en philosophie, il a assumé plusieurs fonctions dans son ordre, et a été curé de paroisse et a notamment fondé l'église maronite de Dallas (USA). Expert depuis 2006 du Synode patriarcal maronite, il a été professeur près l'Université St.Joseph de Beyrouth, près l'Université St.Esprit Kaslik et près le grand séminaire de Ghazir. En charge depuis 2012 du Bureau Emigration et Développement du patriarcat maronite, il a coordonné la préparation de la visite de Benoît XVI au Liban.
-

-Les évêques occidentaux défendent « une paix juste » au Proche-Orient
Du 8 au 10 janvier 2013, la Coordination Terre Sainte, composée d'évêques européens et nord-américains, s'est rendue comme chaque année en Israël...

-Trois évêques coptes estiment que la nouvelle constitution égyptienne ouvre la voie au « califat islamique »
La nouvelle constitution égyptienne « prépare la voie à un califat islamique », estiment trois évêques coptes catholiques d'Égypte, cités par le journal britannique Catholic Herald dans son édition du 7 janvier.


Envoyé de mon iPad jtk

Syrie: des chrétiens pris au piège dans un village au nord d'Alep (agence du Vatican) | 10/1/2013| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795583
Syrie: des chrétiens pris au piège dans un village au nord d'Alep (agence du Vatican)
Un millier de chrétiens sont pris au piège dans le village syrien de Yaakoubieh, au nord d'Alep, épuisés et privés de tout, entre les forces gouvernementales et de l'opposition, a dénoncé jeudi l'agence missionnaire du Vatican Fides.
Ces Grecs-orthodoxes et ces catholiques "sont dans des conditions terribles, ils risquent d'être annihilés", a dénoncé à Fides le frère franciscain François Kouseiffi, en charge de l'église Saint-François de Hamra à Beyrouth, qui assiste 500 réfugiés syriens.

Ceux-ci lui ont rapporté le drame vécu par ces villageois qui sont leurs parents, et avec lesquels les contacts sont désormais sporadiques. Des soeurs franciscaines qui vivent à Yaakoubieh ont apporté aussi leurs témoignages.

Selon le frère Kouseiffi, les habitants sont complètement épuisés, sans nourriture, sans électricité, privés des biens de première nécessité, et dans l'impossibilité de quitter le village.

Avant la guerre, ce village comptait quelque 3.000 chrétiens --Arméniens, orthodoxes et catholiques-- dont la plupart a fui par peur des combats.

Ceux qui restent à Yaakoubieh, selon le frère franciscain, "sont pris au piège. Nous tentons de les aider de toutes les façons possibles pour leur permettre de venir au Liban. Ces derniers jours, certains de nos émissaires sont partis là-bas, mais le voyage est dangereux, et après plus d'une journée, ils sont parvenus à Alep".

Les habitants, a-t-il dénoncé, "ont lancé l'alarme pour leur survie. Ils risquent de mourir dans un silence généralisé".

Ces derniers jours, la vague de froid qui frappe la région "a rendu leurs conditions de vie encore plus difficiles", a-t-il remarqué.

Selon Fides, il y a 25.000 réfugiés chrétiens syriens au Liban.

Les chrétiens représentent en Syrie quelque 5% de la population, en majorité orthodoxes.

Par peur de l'islamisme, leurs évêques ont souvent adopté des positions favorables ou conciliantes à l'égard du régime laïc de Bachar al-Assad, qui a garanti leur tranquillité pendant des décennies.


Envoyé de mon iPad jtk

Le cardinal Sandri évoque les souffrances des coptes d'Egypte-8/1/20-13

http://fr.radiovaticana.va/Articolo.asp?c=653863
Le cardinal Sandri évoque les souffrances des coptes d'Egypte
Un haut responsable de la Curie romaine effectue une visite en Egypte. Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises Orientales est arrivé sur place dimanche soir. Plusieurs rendez-vous importants figurent au programme de son séjour qui se poursuivra jusqu'au 11 janvier. Notamment une rencontre avec le nouveau Patriarche copte orthodoxe Tawadros II au Monastère de S. Bishoi, la célébration du centenaire de la Congrégation des religieuses égyptiennes du Sacré Cœur, aujourd'hui présentes également au Soudan et en Tunisie et l'inauguration à Charm el-Cheik d'une église consacrée à Notre Dame de la Paix.

Les souffrances de chrétiens d'Egypte

Cette visite intervient à un moment critique pour la nation égyptienne. Les récentes évolutions inquiètent les chrétiens. Une situation que le cardinal Sandri n'a pas éludée. Lundi soir, au cours d'une messe à Alexandrie, il a évoqué les épreuves et les souffrances, que connaissent les communautés chrétiennes en Egypte et dans les pays d'Orient, les divisions intérieures et extérieures, le dialogue parfois difficile mais toujours à renouveler avec les institutions, des défis - a-t-il dit -qui ne doivent pas freiner les aspirations chrétiennes à la paix et au salut.

Les chrétiens du Moyen-Orient sont des citoyens à part entière

En cette période tourmentée pour la nation égyptienne, le cardinal Sandri a voulu citer un passage de l'Exhortation apostolique post Synodale sur le Moyen-Orient, pour réaffirmer avec force que les catholiques doivent jouir de la pleine citoyenneté dans cette région du monde et ne pas être considérés comme des citoyens ou des croyants de seconde zone. C'est en raison de Jésus qu'ils sont sensibles à la dignité de la personne humaine et à la liberté religieuse qui en découle. C'est par amour de Dieu et de l'humanité que les chrétiens ont construits des écoles des hôpitaux et diverses institutions où tous sont accueillis sans discrimination.


Programme de la visite du cardinal Sandri :

6 janvier :
Arrivée du cardinal Sandri au Caire

7 janvier :
7h30: Départ pour Alexandrie.
Arrivée à l'évêché d'Alexandrie; rencontre avec le patriarche grec orthodoxe Theodoros II 11h00 : courte visite touristique, déjeuner en l'honneur du cardinal Sandri.
17h30 : Messe avec homélie en italien (lectures du jour) et rencontre avec des religieux et religieuses

8 janvier :
7h30 Messe dans la Chapelle de la Nonciature.
Petit déjeuner et départ pour la célébration du centenaire avec les Soeurs égyptiennes du Sacré-Cœur. Messe présidée par Mgr Kyrillos William, administrateur du Patriarcat d'Alexandrie des Coptes catholiques (Homélie en français).

Après-midi : Rencontre avec le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II dans le monastère de Saint-Bishoi (environ 2 heures de route du Caire)

9 janvier :
Départ à 9h00 pour une courte visite à Clot-Bey, maison mère des Sœurs Franciscaines fondée en 1859.
11h30 : Célébration du bicentenaire avec les Sœurs Franciscaines du Cœur Immaculé de Marie.

Rencontre avec le cardinal Antonios Naguib, Patriarche d'Alexandrie des Coptes catholiques.

18h00 : Réunion avec les responsables des activités apostoliques. Discours sur l'Année de la Foi, suivie de questions et d'une discussion ouverte. L'occasion d'encourager la communauté chrétienne dans ce moment critique pour l'Egypte.

20h00 : Invitation des évêques au siège du Patriarcat pour le dîner.

10 janvier :
8h00 : Départ pour l'aéroport pour un vol à 10h30 pour Charm el-Cheikh

18h30 : Messe pour l'inauguration de la nouvelle église dédiée à Notre-Dame de la Paix. L'homélie sera en plusieurs langues: anglais, italien et arabe. Suivie d'une réunion avec la communauté internationale.

11 janvier :
Le matin, le cardinal Sandri rencontrera si possible l'évêque orthodoxe local. Est prévue une rencontre avec le gouverneur du Sinaï.

12h00: départ pour le Caire


Envoyé de mon iPad jtk

mercredi 9 janvier 2013

II - Les chrétiens et le projet de loi électorale de la Rencontre grecque-orthodoxe | Opinions | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795296
II - Les chrétiens et le projet de loi électorale de la Rencontre grecque-orthodoxe
La circonscription unique englobe les Libanais du monde entier puisqu'elle permettra à chaque membre de la diaspora de participer au scrutin sur le lieu même de sa résidence principale à l'étranger, auprès du consulat dont il dépend (voir L'Orient-Le Jour du vendredi 4 janvier 2013).
Rappelons à cet égard l'énorme poids potentiel, qui touche absolument tous les domaines, de cette présence libanaise dans le monde, pour peu qu'il lui soit donné d'accéder aux urnes (plus de 13 millions de personnes).
Cela signifiera en clair que les 64 premiers candidats chrétiens, en nombre de voix obtenues dans les urnes locales et de la diaspora, seront les élus au Parlement ; il en sera de même pour les musulmans. Cette façon de procéder limitera les influences auxquelles ne manqueront pas de tenter d'avoir recours les différents appareils politiques.
Ainsi au Parlement, multicommunautaire par principe, émergera après ces élections une classe politique issue des différentes familles spirituelles certes, mais composée de candidats qui ne seront pas forcément issus des appareils politiques dominants de chacune des communautés.
Cette classe (composée de chrétiens et de musulmans), à tempérament plutôt national bien que d'essence communautaire, sera davantage encline à imaginer un programme politique qui concerne l'ensemble de la population libanaise (du nord au sud et d'est en ouest). Cette classe a déjà intégré le fait que les problèmes des uns et des autres sont identiques, indépendamment des croyances de chacun.
Il s'agit dès lors d'un programme national, digne de ce nom, qui cherchera à trouver des solutions pérennes aux problèmes suivants : assainir l'argent public, assurer la sécurité de tous, moderniser infrastructure et routes, construire des logements, promouvoir l'économie, booster l'emploi, lutter contre l'exclusion et la pauvreté, etc.
Ce mouvement politique visera progressivement la laïcisation des mentalités et de l'État et ne cherchera probablement pas à rester cantonné dans une logique communautariste qui a largement prouvé son incapacité à gérer le quotidien et à garantir l'avenir politique et sécuritaire proche du pays.
Il est aussi prévu dans la Constitution que les familles spirituelles seront représentées au sein d'une entité aux côtés de l'Assemblée nationale qui portera le nom de Sénat et qui pour l'heure n'est toujours pas créée.
L'impact du problème de la représentativité nationale des chrétiens sur leur existence et leur avenir a été parfaitement compris par Bkerké et le cardinal Raï, Sleimane Frangié, le général Michel Aoun et le président Amine Gemayel en plus, bien entendu, de l'Église orthodoxe initiatrice et partie prenante dans ce débat.
Ce problème a été, en outre, parfaitement compris par les différentes communautés, autres que chrétiennes. Une telle vision est pour le moment inégalement défendue par chacun des responsables chrétiens, la conviction n'étant pas pleine et totale.
Malgré cela, persiste un gros point noir, le désaccord de Samir Geagea, chef des Forces libanaises, qui n'est ni conforme à ce que nous venons d'exposer ni logique, puisque son point de vue occulte l'historique désastreux pour les différentes communautés chrétiennes, surtout la très respectable communauté maronite qui a malheureusement beaucoup perdu de ses prérogatives pendant les années noires de la guerre civile.
Il n'est pas acceptable dès lors de laisser un seul dirigeant chrétien faire obstacle à cette occasion historique pour les chrétiens d'une représentativité à la hauteur de leur espérance. Il n'est pas tolérable non plus d'assister à ce suicide chrétien collectif issu du manque d'union dans des moments historiques de la vie nationale.
C'est donc aux chrétiens, de quelque bord qu'ils soient, de le comprendre, d'en prendre conscience et acte, parce qu'il est de leur responsabilité de défendre leur existence même, sans tenir compte aucunement de l'intérêt de quiconque en particulier.
Les pétrodollars finançant l'armée syrienne libre ou l'armée légale syrienne ne pourront avoir raison de notre élimination pure et simple de la carte du monde. Il nous faut dépasser cette vision purement mercantile, spécialement durant ces moments de crise économique mondiale qui touche également le Liban.
Il ne faut pas oublier que les chrétiens du Liban représentent ce « ligand » qui unit les différentes communautés libanaises entre elles et qui a fait que le Liban existe.
Pour preuve, tous les villages sont composés de la même manière : chrétiens-sunnites ou chrétiens-chiites, ou chrétiens-druzes.
C'est en cela que le Liban est un message.
Autrement dit, ces élections concernent au plus haut chef les chrétiens.
Qui connaît parfaitement le Liban ne pourra dire ou penser du mal d'aucune des nobles communautés qui composent ce rayonnant pays qui a encore beaucoup de problèmes à régler.
Ce projet présenté ici permet au Liban de sortir des griffes de la haine, largement souhaitée à l'échelle régionale par ceux qui poussent les extrémismes et les extrémistes, de quelque bord qu'ils soient, à œuvrer pour déchiqueter l'entente entre les différentes communautés et cristallisée en cela par cette dichotomie 8 et 14 Mars dont l'objectif n'augure rien de bon pour l'avenir de ce modèle de vivre ensemble plus que de coexistence que représente notre cher pays.
Nous le répétons, le projet de loi électorale de la Rencontre orthodoxe est le meilleur des projets pour le Liban, tenant compte de ses émigrés éparpillés aux quatre coins du monde, correctement représentés par ses différentes communautés qui ont le désir de vivre tout simplement ensemble, au Liban mais aussi à l'étranger. Et pour l'éternité.

Dr Riad JREIGE
Montpellier – France


Envoyé de mon iPad jtk

Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés |9/1/2013 | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795318
Les chrétiens sont les croyants les plus persécutés
Rapport

Le christianisme est la religion dont les membres souffrent le plus de persécutions à travers le monde, estime l'association d'obédience protestante Portes ouvertes dans son rapport annuel publié hier. Cette situation découle principalement, selon elle, de la montée en puissance dans de nombreux pays de l'islamisme radical, alors que la situation des chrétiens s'améliore au sein des derniers pays communistes, sauf en Corée du Nord. « Depuis quelques années, on entend dire que le christianisme est la religion la plus persécutée dans le monde, ça nous semble juste », a déclaré Michel Varton, directeur de Portes ouvertes France, lors d'une conférence de presse à Strasbourg.

S'appuyant sur 21 bureaux à travers le monde et un millier de collaborateurs, l'organisation non gouvernementale (ONG) établit son « Index mondial de persécution » depuis 1997, en notant les pays selon six critères affectés chacun d'un même coefficient : les persécutions subies à l'échelle personnelle, familiale, sociale, constitutionnelle, ecclésiale et les violences physiques en tant que telles. 

Cinq nouveaux venus font cette année leur apparition parmi les cinquante pays recensés : le Mali, la Tanzanie, le Kenya, l'Ouganda et le Niger. « Tous sont des pays d'Afrique subsaharienne », a souligné Claire Lacroix, coordinatrice de l'Index, en attribuant cette entrée à l'action des groupes musulmans jihadistes, dont certains liés à el-Qaëda. « Un islamisme de plus en plus radical et violent se développe en Afrique subsaharienne », a insisté Mme Lacroix. 

Huit des dix pays où la situation des chrétiens est la plus problématique sont des pays à majorité musulmane. L'Arabie saoudite, l'Afghanistan et l'Irak se classent ainsi aux 2e, 3e et 4e rangs. Le conflit syrien a fait passer le pays de la 36e à la 11e place, tandis que la Libye monte de la 26e à la 17e place. « Le printemps arabe s'est transformé en hiver arabe pour les chrétiens », note ainsi le rapport.

La Corée du Nord, une des dernières dictatures communistes, occupe encore la première place pour la onzième année consécutive. La seule possession d'une bible y suffit pour être envoyé en camp de travail, selon l'ONG, qui estime entre 50 000 et 70 000 le nombre de chrétiens condamnés à un tel sort. Si certains pays descendent dans le classement, c'est pour la plupart en raison de l'augmentation des persécutions ailleurs, affirme le rapport, à une exception, la Chine, où la situation des chrétiens s'améliore véritablement. La Chine, qui émargeait dans les dix premiers de l'Index il y a cinq ans, occupe aujourd'hui la 37e place.

Les violences surviennent également dans des pays à majorité chrétienne, mais où vivent d'importantes minorités musulmanes. Ces minorités « s'expriment de manière de plus en plus violente et haineuse », a témoigné par liaison vidéo, depuis Kampala, le pasteur ougandais Umar Mulinde, qui a été défiguré avec de l'acide à la veille de Noël 2011. Ses agresseurs lui reprochaient d'avoir tourné le dos à l'islam pour se convertir au christianisme.

Lire aussi

Dans le quartier de Rimsha, au Pakistan, les chrétiens rasent les murs à Noël

Les chrétiens, premier groupe religieux au monde

Benoît XVI veut "accompagner la vie des chrétiens du Moyen-Orient" via le patriarche Raï


Envoyé de mon iPad jtk

Les évêques maronites s'inquiètent du nombre croissant de réfugiés syriens au Liban |9/1/2013 /| L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795398
Les évêques maronites s'inquiètent du nombre croissant de réfugiés syriens au Liban

Les évêques maronites ont exprimé mercredi, lors de leur réunion mensuelle à Bkerké, leurs inquiétudes face au nombre croissant de réfugiés syriens au Liban.
Les évêques ont appelé le gouvernement à prendre les mesures nécessaire afin d'éviter que l'accueil des réfugiés syriens et palestiniens en provenance de Syrie ne pose des problèmes politiques ou sécuritaires .

Ils ont aussi demandé la formation d'un gouvernement qui soit capable de préserver la stabilité sécuritaire et économique du pays et d'organiser les élections législatives à temps.

Le Conseil des évêques a également appelé le président de la Chambre à convoquer une séance plénière pour que le Parlement reprenne sont travail. "Nous prions pour que les responsables continuent d'oeuvrer pour la nation et pour qu'ils resserrent les rangs face aux dangers qui menacent le Liban", pouvait-on lire dans le communiqué final diffusé au terme de la réunion. 

Envoyé de mon iPad jtk

mardi 8 janvier 2013

IRAQ More Christian blood in Mosul, car bomb kills Christian university student - Asia News

http://www.asianews.it/news-en/More-Christian-blood-in-Mosul,-car-bomb-kills-Christian-university-student-26811.html
IRAQ More Christian blood in Mosul, car bomb kills Christian university student - Asia News

Mosul (AsiaNews) - More Christian blood was shed today in Mosul, northern Iraq. A Christian university student was in fact killed by a car bomb, a day after the body of a 54-year-old Christian teacher, Shdha Elias, was found, her throat cut.

These deaths, involving members of the Christian minority, are an illustration of the rising tensions in the city and across the country as Sunnis, Shias, Arabs, Kurds and Turkmen vye for power and control.

Against a backdrop of a Kurdish president, Jalal Talabani, still in poor health after suffering a stroke last month, and persistent political uncertainty, tensions are fast rising. The inability of the central government in Baghdad to cope with terrorist attacks is not helping either.

In Mosul, the car bomb exploded this morning in front of a supermarket in al Alamia, near the city's university, local sources told AsiaNews.

The dead man was Ayyoub Fauzi Auyyoub Al Sheikh, a Christian medical student on his last year of study. Eyewitnesses said he died instantly, and that dozens of people were wounded from the blast, which caused major material damages.

For the past two weeks, the atmosphere in the city has been getting worse, the more so since the local administration and the central government in Baghdad have been involved in a tug-of-war.

The city's governor, Athil Al Nujjaifi, is a member of an Islamist party close to the Muslim Brotherhood. He is also the brother of Ussama Al Nujjaifi, speaker of the National Assembly.

"Sunnis control the cities of Anbar, Diala, Salah addin', Tikrit, Mosul and Kirkuk with Kurdish support," Iraq experts explained. Their alliance is in opposition to Prime Minister Nouri al Maliki, who is a Shia. Their aim is "to divide the country into enclaves."

Minorities are the biggest losers from all this, including Christians who have no power base or group that can defend their interests.

Since the US invasion of 2003, which led to the fall of Saddam Hussein, Iraq's Christian community lost more than half of its members.

In the case of the Christian teacher, whose body was found yesterday, other anonymous sources said that she "lived alone" and was "an easy target for criminals." For them, she "was probably killed during a robbery." Yesterday, after her body was recovered and prepared, she was buried right away.

In the past, Mosul saw other major Christian figures murdered, including abducted Bishop Faraj Rahho, and Fr Ragheed Ganni. (DS)


Envoyé de mon iPad jtk

IRAQ Christian teacher has throat cut in Mosul, plunging city in fear again - Asia News

http://www.asianews.it/news-en/Christian-teacher-has-throat-cut-in-Mosul,-plunging-city-in-fear-again-26799.html
IRAQ Christian teacher has throat cut in Mosul, plunging city in fear again - Asia News

Mosul (AsiaNews) - Police in Mosul found the body of a Christian woman with her throat cut. The gruesome discovery was made today in an area where attacks have been perpetrated in the past against members of the city's Christian minority, some, like abducted Bishop Faraj Rahho and Fr Ragheed Ganni, murdered.

Sources told AsiaNews that the victim is Shdha Elias, a 54-year-old Chaldean, who worked as a teacher "in a school in the al Bath neighbourhood." She "lived however in Bar Nirgal, near the university". With her death, she joins "the long list of Christian martyrs in Mosul."

For the source, "Tensions between Sunnis and Shias are running high across Iraq, not only in the North. And peace and national reconciliation appear far off."

Mosul is a stronghold of Sunni Wahhabism, which is closely tied to Saudi Arabia. For experts on Iraqi politics, the aim is "to set up a state based on Sharia," with the Qur'an and the Sunnah as the basis of legislation and "Islam as the only state religion". In such a system, members of other religions can choose between conversion, flight or paying taxes for non-Muslims.

In northern Iraq, Christians have been targeted for murder and kidnapping for the purpose of extortion. They have also been caught in the crossfire between Arabs, Turkmen and Kurds vying for power and control of the area's rich oil resources.

In ten years of conflict, the Christian community has lost more than half of its members in an exodus of 'Biblical' proportions following a series of murders.

A Christian official in Mosul Governatorate, anonymous for security reasons, acknowledged that "many Christian families" have fled. "They have lost confidence in everything," he said. "The government is incapable of doing anything to protect them. What future do non-Muslims have in countries where violence reins!"


Envoyé de mon iPad jtk

L’armée égyptienne met en échec une tentative d’attentat contre une église | Moyen Orient et Monde | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=795126
L'armée égyptienne met en échec une tentative d'attentat contre une église
L'armée égyptienne a mis en échec une tentative d'attentat hier avant l'aube contre une église à Rafah frontalière à la bande de Gaza, selon l'agence officielle MENA. « Des patrouilles de l'armée ont réussi à mettre en échec une tentative d'attentat contre l'église de Rafah à 01H00 », a ainsi indiqué MENA, précisant que ces patrouilles ont saisi une voiture Toyota remplie d'armes et de munitions près de l'église tandis qu'une seconde voiture à bord de laquelle se trouvaient des hommes masqués a pris la fuite. L'armée a lancé une vaste opération de ratissage à la recherche des assaillants.
Selon des sources de sécurité, l'église, la seule à Rafah, était abandonnée depuis deux ans après avoir été incendiée et pillée dans la foulée de la révolte contre le président aujourd'hui déchu Hosni Moubarak. Ces sources n'ont pas exclu que la tentative d'attentat visait également un campement militaire en cours de construction dans le secteur et qui a déjà été attaqué par des islamistes radicaux dans le passé.

Les services de sécurité égyptiens annoncent épisodiquement des arrestations et des saisies d'armes dans la péninsule voisine du Sinaï, par laquelle transitent illégalement des armes destinées à Gaza.
Le Sinaï connaît un regain d'instabilité depuis la chute du régime Moubarak en février 2011, avec une intensification des activités de groupes radicaux qui prennent régulièrement l'armée et la police pour cibles.
Cette intervention a eu lieu alors que les coptes-orthodoxes célébraient hier leur premier Noël sous un pouvoir issu des Frères musulmans, dans un climat d'inquiétude face à la montée en puissance de l'islam politique, en dépit des assurances des autorités. « Je ne me sens pas vraiment en sécurité », assure Ayman Ramzi, résumant le sentiment grandissant dans cette communauté. Ayman, 38 ans, évoque la multiplication des déclarations « hostiles » dans certains milieux islamistes radicaux, même si le chef de l'État, Mohammad Morsi, a promis d'être « le président de tous les Égyptiens ».
Une fatwa diffusée depuis plusieurs jours sur des sites Internet par une association proche des fondamentalistes salafistes, « le comité légitime pour les droits et la réforme », dont fait partie le numéro deux de la confrérie des Frères musulmans Khaïrat al-Chater, demande ainsi de ne pas adresser des vœux aux coptes à l'occasion de leurs fêtes.
Tout récemment, le journal indépendant al-Watan a donné la parole à un responsable salafiste, Hicham al-Achri, présenté comme le fondateur d'une « Commission pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ». Ce fondamentaliste souhaite aller à la rencontre des coptes devant leurs églises pour les encourager à se convertir à l'islam et réclame que les chrétiennes portent le foulard islamique.
« Je suis vraiment consternée par la multiplication de déclarations réactionnaires de ce genre », déclare Madonna Nagi, étudiante copte de 23 ans, qui s'indigne aussi de la multiplication des déclarations dans la presse ou de personnalités islamistes, pointant du doigt les chrétiens comme les instigateurs de la récente vague de contestation de M. Morsi.
Depuis son élection en juin, le président a promis à plusieurs reprises de garantir les droits et l'égalité de tous les citoyens, sans distinction de religion, et a adressé ses félicitations au nouveau patriarche copte, Tawadros II, intronisé en novembre. Mais ces propos n'ont pas suffi à rassurer les coptes. « Ma sœur a peur pour l'avenir et elle est partie aux États-Unis avec ses enfants, mais je ne veux pas quitter mon pays », affirme Raymond Faez. Cet employé d'une compagnie aérienne évoque toutefois un « malaise général » au sein de la communauté chrétienne.
À Choubra, quartier populaire du Caire où vivent de nombreux chrétiens, des commerçants évoquent des lettres de menaces portant la signature d'islamistes radicaux adressées à la veille de Noël. Comme du temps de Hosni Moubarak, la charia reste la « source principale de la législation », et selon ses détracteurs, la nouvelle Constitution adoptée en décembre pourrait ouvrir la voie à des interprétations radicales de cette loi islamique.
(Source : AFP)

Envoyé de mon iPad jtk

Raï : Tourner rapidement la page de la loi de 1960 | L'Orient-Le Jour-8/1/2013


Raï : Tourner rapidement la page de la loi de 1960

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a adressé une lettre écrite au président et aux membres de la commission parlementaire restreinte chargée de l'élaboration de la nouvelle loi électorale, qui entame aujourd'hui ses réunions.

Le patriarche a incité la sous-commission à aboutir à une entente sur cette loi, de sorte à « satisfaire les aspirations de toutes les tranches de la société ». « Nous voulons que cette loi assure la représentation juste de tous les Libanais et consacre un véritable partenariat national. Les Libanais veulent une loi qui les rassure sur leur avenir, face aux circonstances difficiles que traverse la région ». Rappelant que le Liban a toujours été « un havre de liberté, de pluralisme, de démocratie et de consensus », le patriarche Raï a encore une fois appelé les membres de la sous-commission à « travailler dur pour tourner définitivement la page de la loi de 1960, puisque celle-ci marginalise une grande part des Libanais et contredit la parité consacrée par les accords de Taëf ». « Il est urgent de rassurer aujourd'hui tous les Libanais sans exception sur la nécessité de leur contribution pour l'édification du pays », a-t-il ajouté, appelant enfin à « opter au plus vite pour une nouvelle loi et à la tenue d'une assemblée générale parce que le temps presse ».

La situation : Surenchères, parties de cache-cache et marchés de dupes...

 Loi électorale : les discussions avancent, mais les cartes restent cachées..., l'éclairage de Philippe Abi Akl


Envoyé de mon iPad jtk

Le Figaro - International : Les coptes d'Égypte s'exilent aux États-Unis

Mis à jour 

Un homme communie à l'église orthodoxe copte de Saint Mary and Saint Antonios dans le Queens à New York. Le nombre de fidèles y a doublé depuis la révolution égyptienne.
Un homme communie à l'église orthodoxe copte de Saint Mary and Saint Antonios dans le Queens à New York. Le nombre de fidèles y a doublé depuis la révolution égyptienne.Crédits photo : © Shannon Stapleton / Reuters/REUTERS

Installés à gauche de la nef dans l'église copte orthodoxe Saint Mary and Saint Antonios, les hommes en costume entonnent de longs chants répétitifs, s'attardant parfois plusieurs minutes sur une même voyelle en variant les notes. À droite, les femmes, pieds nus, un voile en dentelle recouvrant leur longue chevelure d'ébène, murmurent discrètement les mêmes cantiques en alternant l'anglais, le copte et l'arabe. Le prêtre coiffé de la kalansoha fait le tour des fidèles en faisant tournoyer un encensoir à grelots. Les volutes grises embaument la pièce.

Ce soir, c'est Noël, l'église est bondée. Plusieurs vagues d'immigrants coptes d'Égypte sont réunis, la plus récente datant de la chute de Hosni Moubarak et de l'arrivée des Frères musulmans au pouvoir. Le Wall Street Journal fait état de plus de 100.000 coptes ayant fui l'Égypte depuis le début de 2011. Beaucoup d'entre eux ont rejoint la communauté copte des États-Unis, estimée autour de 400.000 personnes avant la révolution. Les chiffres exacts sont difficiles à déterminer, nombre d'immigrants arrivant sur visa de tourisme et restant après son expiration. Mais les églises des trois grandes communautés coptes aux États-Unis, à New York, Jersey City et Los Angeles, constatent toutes un afflux important de nouveaux arrivants.

À l'église Saint Mary and Saint Antonios, le père Michael Sorial estime que sa congrégation a au moins doublé depuis la révolution égyptienne. «Nous avions déjà une autre église dans le quartier, nous avons racheté celle-ci en 2011 au moment où les nouveaux fidèles ont commencé à arriver en masse, et elle est pleine. Pour moi, c'est un miracle!» se réjouit ce prêtre de 36 ans, apprécié dans la communauté pour sa chaleur humaine. L'église, bâtie au XIXe siècle par des presbytériens, est située dans un quartier d'immigrants russes, polonais, grecs et italiens du Queens.

«La liberté n'a pas de prix»

Le père Sorial et son clergé ont mis en place un système efficace d'aide aux nouveaux arrivants. Ils ont établi une dizaine de comités pour faciliter leur intégration: formalités d'immigration, santé, éducation, emploi, logement, cours d'anglais, etc. Ashraf Aweeda, arrivé il y a dix-huit ans, est responsable des recherches d'emploi. Il aide aussi les nouveaux à dépasser le choc culturel initial. «Je leur dis par exemple qu'il ne faut pas élever la voix, ni parler avec les mains, sinon les Américains se sentent agressés.» Le père Sorial met l'accent sur le soutien spirituel de ses nouvelles ouailles. «Elles en ont besoin. Elles ont souvent quitté l'Égypte dans des conditions difficiles.»

Marianna Bolis et Gameel Gergis sont arrivés à la mi-octobre avec leurs deux enfants en bas âge. Ils nourrissent une profonde amertume envers le pouvoir islamiste du Caire pour avoir rendu leur pays «méconnaissable». Ils sont originaires de la ville d'Assouan sur les bords du Nil, où vit une importante communauté copte. «Le père de ma femme était un prêtre très respecté dans la ville, il a été assassiné il y a deux ans dans son bureau par quatre musulmans d'un coup de couteau dans le dos. À partir de ce moment-là, nous avons commencé à vivre dans la peur et peu à peu nous nous sommes résignés à partir», explique-t-il. Arrivés sur visa touristique, ils espèrent obtenir l'asile politique. Gameel se prépare aux examens de pharmacien, pour reprendre sa profession.

Tentative d'islamisation

Marianna, traumatisée par la mort de son père, ne veut plus jamais retourner vivre en Égypte. Elle raconte que sa sœur, qui habite encore à Hourgada, ville touristique épargnée par la mouvance islamiste, s'est vu récemment refuser un taxi parce que le chauffeur avait repéré une croix à son cou.

«J'entends beaucoup d'histoires de ce genre, de tentative d'islamisation de la population chrétienne. Les kidnappings d'enfants semblent s'être multipliés depuis l'arrivée des islamistes au pouvoir», raconte le père Sorial. Marcelle Soliman est arrivée en septembre avec son mari et sa fille Minerva âgée de 10 ans, sur un visa de touriste encore valide trois mois. Ancienne employée du ministère de la Justice au Caire, elle raconte que sa fille s'est vu ostraciser par des enfants musulmans du même âge quand ils ont appris qu'elle était chrétienne. «Depuis que les Frères musulmans ont pris le pouvoir, nous nous sentons beaucoup moins en sécurité. J'ai eu peur que ma fille soit forcée à porter le hijab ou bien kidnappée pour être mariée plus tard à un homme plus âgé», dit-elle. Les rançons pour les plus jeunes iraient de 30.000 à 150.000 dollars.

Le couple, qui vivait bien en Égypte, a emporté toutes ses économies, mais la vie n'est pas si simple à New York. Son mari, dirigeait une équipe de 30 personnes à l'aéroport du Caire. Il est obligé de faire la plonge dans un restaurant pour un salaire minuscule. Malgré les difficultés, aucun des nouveaux arrivants ne regrette pourtant sa décision et chacun conclut sur le même refrain:la liberté n'a pas de prix.

LIRE AUSSI:

» ÉDITION ABONNÉS - Des coptes vulnérables face au pouvoir islamiste en Égypte

Adèle Smith



Envoyé de mon iPad jtk

lundi 7 janvier 2013

Le Figaro - International : Benoît XVI lance un nouvel appel pour la Syrie

  • Benoît XVI lance un nouvel appel pour la Syrie

    Par Jean-Marie GuénoisMis à jour 
    Audience annuelle, lundi au Vatican, où le corps diplomatique est venu présenter ses vœux au pape Benoît XVI.
    Audience annuelle, lundi au Vatican, où le corps diplomatique est venu présenter ses vœux au pape Benoît XVI. Crédits photo : GIAMPIERO SPOSITO/REUTERS

    Le Pape a reçu les 179 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège pour un tour d'horizon géopolitique.

    Benoît XVI a demandé lundi aux 179 ambassadeurs accrédités près le Saint-Siège de «sensibiliser» leurs gouvernements «afin que soient fournies de façon urgente les aides indispensables pour affronter la grave situation humanitaire» qui afflige la Syrie. Lors de cette audience annuelle où le corps diplomatique vient présenter ses vœux au Pape lors d'une cérémonie très protocolaire, le chef de l'Église catholique en profite pour délivrer en français un long discours d'ordre géopolitique où il passe en revue les situations les plus préoccupantes de la planète. Cette année, la Syrie s'est taillé la première place: «Je renouvelle mon appel, a dit Benoît XVI à propos de ce pays, afin que les armes soient déposées et que prévale le plus tôt possible un dialogue constructif pour mettre fin à un conflit qui ne connaîtra pas de vainqueurs, mais seulement des vaincus, s'il perdure, ne laissant derrière lui qu'un champ de ruines.» Il avait lancé le même cri lors de son message urbi et orbi, le jour de Noël.

    «Jérusalem, cité de la paix»

    Le Pape a également sollicité l'appui de la communauté internationale pour qu'une solution pacifique soit également trouvée entre Palestiniens et Israéliens: «Suite à la reconnaissance de la Palestine comme État observateur non membre des Nations unies, je renouvelle le souhait que, avec le soutien de la communauté internationale, Israéliens et Palestiniens s'engagent pour une cohabitation pacifique dans le cadre de deux États souverains, où le respect de la justice et des aspirations légitimes des deux peuples sera préservé et garanti.Jérusalem, deviens ce que ton nom signifie! Cité de la paix et non de la division ; prophétie du Royaume de Dieu et non message d'instabilité et d'opposition!»

    Revenant sur les pays touchés par le printemps arabe, Benoît XVI a demandé en référence aux populations chrétiennes minoritaires que «toutes les composantes» de ces sociétés puissent obtenir la «garantie» de la «pleine citoyenneté» et la «liberté de professer publiquement sa religion». S'adressant plus particulièrement aux «Égyptiens», il les a assurés de sa «proximité», «au moment» où se mettent en place «de nouvelles institutions».

    Abordant la question africaine, le Pape s'est inquiété du retour des violences à «l'est de la République démocratique du Congo», mais aussi au Mali et auNigeria, qui est le théâtre «d'attentats terroristes» dont les victimes sont «surtout» des «fidèles chrétiens». Il a confié sa «grande tristesse» face au dernier attentat en date, le jour de Noël, où «des chrétiens ont été tués d'une façon barbare».

    Benoît XVI a réaffirmé que les religions n'étaient pas causes de violence: «C'est justement l'oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence» et qui est à la source d'un «fanatisme pernicieux de matrice religieuse». Il s'est ensuite «réjoui» d'une résolution de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe demandant la «prohibition de l'euthanasie», déplorant par ailleurs que, dans des pays «même de tradition chrétienne», des législations qui «dépénalisent ou libéralisent l'avortement» aient été introduites ou renforcées.



Envoyé de mon iPad jtk

Du Caire à Moscou, l’Orient chrétien a célébré la lumière de la Nativité | La-Croix.com

Lundi 7 janvier, les chrétiens orientaux célébraient Noël, conformément au calendrier julien encore en vigueur dans ces Églises.

L'occasion pour leurs patriarches de formuler des messages d'espoir, dans une période marquée par la crise et l'instabilité.

En Égypte, la célébration de la Nativité, lundi 7 janvier, selon le calendrier oriental, a bien failli prendre une tournure dramatique. Peu avant l'aube, l'armée égyptienne a déjoué une tentative d'attentat contre une église copte à Rafah, une ville frontalière de la bande de Gaza. Fin septembre, des habitants et des responsables avaient indiqué que plusieurs familles coptes de Rafah avaient fui après avoir reçu des menaces.

C'est dire si la situation des millions de chrétiens égyptiens reste incertaine, deux ans après la Révolution de la place Tahrir, alors que l'Égypte a vu une forte progression de l'islamisme à travers l'influence des Frères musulmans. Soucieux de conforter la communauté copte, le pape Tawadros II a livré une puissante réflexion sur le sens spirituel de la naissance du Christ.

Prenant soin d'écarter tout discours politique dans ce qui restera son tout premier message de Noël en tant que pape copte, le successeur de Chenouda a revisité le mystère de la Nativité, comme « l'un des événements les plus précieux dans l'histoire de l'humanité ». Cet événement apporte une « nouvelle profondeur » au monde et marque « la fin de l'inimité entre Dieu et le genre humain », explique-t-il, appelant chacun à « la plénitude de la paix de l'âme ».

« Que 2013 soit une année de paix »

En Arménie, le catholicos Karékine II a lui aussi formulé un message d'espoir après une année d'incertitudes pour les chrétiens du monde oriental, où cette Église de 6 millions de fidèles compte de nombreuses communautés. « Nous avons connu l'inquiétude pour nos enfants qui vivent au Proche-Orient et endurent encore actuellement les épreuves de la guerre », rappelle Karékine II, priant pour « que 2013 soit une année de paix », notamment en Syrie où sont implantés plusieurs dizaines de milliers d'Arméniens.

Évoquant la situation politique en Arménie, Karékine II espère que les élections présidentielles prévues en février 2013 se dérouleront dans un climat confiant. « Dans l'attente de la prospérité et de la justice », les Arméniens doivent transformer ce scrutin « en une étape vertueuse sur la voie de la construction et du développement de notre patrie ».

En Russie, qui compte la plus importante communauté orthodoxe du monde avec 90 millions de fidèles, le patriarche Kirill a célébré dimanche soir l'office de Noël en la cathédrale du Christ-Sauveur, en présence de 5000 fidèles, tandis que le président Vladimir Poutine assistait à un office dans une église de la banlieue de Sotchi (sud).

« Comme un baume sur les plaies »

Dans une réflexion adressée aux fidèles, Kirill a souligné la nécessité d'annoncer « en parole et en acte la vérité de Dieu », estimant qu'une « société bâtie sur les principes du profit, de la permissivité, de la liberté sans limite, du mépris des vérités éternelles, de la négation des autorités est moralement malade et menacée de nombreux dangers ». En 2012, l'Église orthodoxe a été ébranlée par la « prière punk » anti-Poutine du groupe Pussy Riot dans la cathédrale de Moscou, symbole des tensions sociales du pays.

Pendant ce temps, en Serbie, où la Nativité demeure une fête privilégiée pour une population majoritairement orthodoxe, c'est un message de réconfort qu'a tenu transmettre le patriarche Irinej à une population éprouvée par la crise : « Noël vient à nous comme un baume sur les plaies, comme le plus profond réconfort qui vient de Dieu, et à travers lequel il nous libère de la tristesse. »

« Sachez, ajoute le patriarche Irinej, que tandis que notre foi dans l'enfant Dieu grandit, notre amour envers lui et notre entourage grandit aussi, car la foi au Christ nous révèle continuellement toujours plus de perfection, de richesse et de beauté, et c'est pourquoi nous l'aimons de plus en plus ».


Envoyé de mon iPad jtk

Législatives : Raï appelle à dépasser la loi 1960 |L'Orient-Le Jour-7/1/2013

Liban

Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a appelé la sous-commission parlementaire chargée d'étudier les projets de loi électorale à dépasser la loi 1960 (en vigueur pour les dernières élections législatives) et à accélérer l'adoption d'une nouvelle loi. Le chef de l'Eglise maronite a souligné la nécessité pour les protagonistes de parvenir à un projet de loi convenable pour toutes les composantes de la société libanaise. 

L'appel de Mgr Raï intervient à la veille de la reprise des travaux de la sous-commission parlementaire et au lendemain de l'adoption par la commission quadripartite chrétienne (Kataëb, Forces libanaises, Courant patriotique libre et Marada) du projet de loi du Rassemblement orthodoxe. Ce projet prévoit que chaque communauté élise ses propres députés, sur base de la proportionnelle. 


Envoyé de mon iPad jtk

[ZA130106] العالم من روما- سوريا: نداءات استغاثة عاجلة- Appel au secours des syriens


حاجة ماسّة للقمح والوقود

بقلم ماري يعقوب

روما, 6 يناير 2013 (زينيت - ZENIT.org) - وجّه المونسينيور جاك بهنان هندو رئيس أساقفة أبرشيّة الحسكة والنصيبين للسريان الكاثوليك،  نداء استغاثة إلى رئاسة منظمة الأمم المتحدة للأغذية والزراعة، والتي موقعها الرئيسّي في روما، ونداء آخر لرئيس وزراء العراق نوري كامل محمد حسن المالكي.

"إن الوضع السوري على شفير الهاوية، يجب تحاشي كارثة كبيرة".

هذا ما نقلته وكالة فيديس شارحةً بأن رئيس الأساقفة هندي قد توجّه بهذا النداء إثر حالة الطوارئ المؤلمة التي تضرب حاليّاً منطقة الجزيرة في سوريا. ولكي يسلط الضوء على الوضع الراهن في سوريا محذّراً أنه قد "يتحوّل إلى كارثة".

شرح رئيس الأساقفة جاك بهنان هندو بأن الوضع الإقتصادي سلبيّ جدّاً، إذ أنه في بداية العام جميع النشاطات والصفقات الإقتصاديّة مشلولة.  والطرق الرئيسيّة مقطوعة منذ حوالي الشهر، أمر بغاية الخطورة إذ أن المواد الأوليّة الضروريّة لا تصل إلى القرى وذلك يسبب بارتفاع الأسعار. هذا بما يتعلّق بالمأكولات بينما الوقود الذي شحّ بدوره إزاء انقطاع الطرقات يسبب بعدم التدفئة والبرد الشديد للسكان.  ولا ننسى بأنه قد حان وقت الزرع، أي التحضير للمواسم المقبلة وهذا أمر لن يحصل نظراً للحوادث الجارية.

ذكّر رئيس الأساقفة بأن المنطقة، أي منطقة الجزيرة في سوريا، كانت تعرف بجودة القمح الذي تنتجه، ولكنه يتمّ بيع المحصول  بسعر رخيص جدّاً، وهذا بسبب سياسات زراعيّة ناتجة عن حكومة دمشق. 

ولم يتوقف رئيس الأساقفة فقد اشتكى النقص في المواد الأوليّة، كالحليب للأطفال والأدوية. قائلاً بأن الطريق الوحيد الممكن اتخاذه هو الطريق الدولي المتجه إلى العراق.

لذلك وجّه نداء آخر لرئيس الوزراء العراقيّ نوري كامل محمد حسن المالكي، قائلاً: "نتوسّل إليكم ان تساعدونا بسرعة فائقة، باعثين لنا الوقود والقمح".

ثم ذكّر رئيس الأساقفة السوريّ بأن معاناة شعبه هي ذاتها المعانات التي نرّ بها الشعب العراقيّ، ثم قال: "نحن نعاني من فرض الحصار كما عان الشعب العراقيّ. إن الأطفال هم أول الضحايا. ولقد عشتم وواجهتم هذه المآسي، فلماذا على الشعب أن يتحمّل العقاب وحده دون الحكومة. بهذا الشكل، تهتمّ الدول بمصالحها الخاصّة دون الاكتراث بالإنسان، وتتخطى الحقوق التي قد قدّمها الله لنا بأعماله".