Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 11 janvier 2013

Sleiman et Raï ne baissent pas les bras pour relancer le dialogue |11/1/2013 | L'Orient-Le Jour

L'éclairage

Le chef de l'État ne baisse pas les bras et ne se laisse pas décourager par le report sine die de la table de dialogue qui était fixée au 7 janvier dernier.

Convaincu de la nécessité, voire même de l'urgence d'une telle rencontre, Michel Sleiman poursuit ses contacts avec les différentes parties politiques afin de les amener à renouer avec le dialogue en vue d'examiner les dossiers en suspens, notamment la question des armes du Hezbollah, et de débattre de l'avenir du gouvernement.

C'est en vue de ce même objectif que s'active en parallèle le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, qui reste également persuadé que seul le dialogue pourra sortir le pays de l'impasse et résoudre les problèmes en cours. C'est d'ailleurs dans ce sens que va son appel aux parties concernées les invitant à ne pas réagir négativement au dialogue et à s'abstenir de poser des conditions préalables. Selon les visiteurs de Bkerké, le prélat maronite incite les différents pôles politiques à reconsidérer leur position relative au dialogue d'autant plus incontournable que la région connaît des développements importants dont le Liban doit impérativement tenter d'éviter les éventuelles conséquences négatives.
La réponse à ce sujet est on ne peut plus claire au sein du camp du 14 Mars. L'opposition considère ainsi que la table de dialogue – dont les précédentes recommandations n'ont d'ailleurs jamais été mises en application – ne sert qu'à apporter une légitimité à l'équipe qui est au pouvoir qui cherche à renforcer sa position face aux mutations régionales qui risquent en définitive d'être en sa défaveur.

L'opposition énumère ainsi les multiples résolutions prises par l'instance du dialogue depuis 2006 et qui ont toutes été foulées au pied. Que ce soit le dossier du TSL avec ses mandats d'arrêt émis contre les quatre accusés du Hezbollah toujours protégés, la question de la délimitation des frontières avec la Syrie réclamée à cor et à cri par l'opposition, ou le désarmement des Palestiniens, ce sont autant de résolutions qui sont restées lettre morte, estiment en chœur les membres du 14 Mars. Sans oublier bien entendu l'éternelle problématique des armes du Hezbollah, que celui-ci continue de considérer hors sujet et ne devant pas figurer à l'ordre du jour du dialogue, encore moins dans le cadre de la stratégie de défense.

Devant cet état de fait, la table de dialogue se résumerait ainsi à venir discuter de questions globales relatives à l'action de l'Exécutif, ou de sujets économiques, en lieu et place des institutions constitutionnelles censées remplir cette tâche, estime l'opposition.

Les forces du 8 Mars ne manquent pas d'argumentations non plus. La majorité se demande notamment pourquoi l'opposition boycotte le dialogue alors qu'elle n'a pas cessé de critiquer cette même attitude par le passé et quel est donc son intérêt à continuer à donner des coups de bouc à un gouvernement qui persiste à dire qu'il assumera ses responsabilités jusqu'au bout, sachant que le leader druze, Walid Joumblatt, ne prendra jamais seul l'initiative de pousser ses ministres à démissionner sans concertation avec ses partenaires au pouvoir.

Et de critiquer le sens et la portée du boycott poursuivi par une opposition alors que l'une des ses figures de proue, l'ancien ministre Fouad Siniora, ne s'est pas privé de se réunir avec le chef de l'actuel gouvernement pour discuter d'un sujet communautaire, à savoir l'élection d'un nouveau mufti de la République. Le même principe s'applique, ajoute-t-on, lorsque l'on voit les députés du 14 Mars participer aux travaux de la commission parlementaire restreinte pour discuter de la loi électorale, alors qu'ils refusent de participer à toute autre action législative servant l'intérêt du citoyen. En somme, conclut la majorité, l'opposition est tout simplement engagée dans une campagne de surenchère et de chantage politique, préférant l'inaction en attendant la chute du régime baassiste en Syrie pour avoir enfin les mains libres et imposer ses conditions afin de réinvestir le pouvoir.

C'est sur une réunion des pôles chrétiens à Bkerké pour trouver des solutions à la crise que table en tous les cas le patriarche maronite, engagé depuis quelques jours dans des contacts politiques dans ce sens. L'idée de rassembler les chefs des Kataëb, des FL, des Marada et du CPL pourrait préluder à une réunion plus élargie que présiderait le prélat maronite toujours en vue d'épargner au Liban le pire.


Envoyé de mon iPad jtk

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