Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 1 mai 2013

Shimon Peres a invité le pape François en Israël | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Shimon-Peres-a-invite-le-pape-Francois-en-Israel-2013-04-30-954685
Les chrétiens de Palestine écrivent au pape pour protester contre l'extension du mur de sécurité israélien

L'ancien prix Nobel de la Paix, aujourd'hui chef de l'État d'Israël, a été longuement reçu par le pape ce mardi 30 avril. Âgé de 90 ans, Shimon Peres effectue une tournée italienne qui l'a conduit successivement, ce mardi 30 avril à 11 heures auprès du pape, puis du président italien Giorgio Napolitano et du nouveau président du conseil Enrico Letta, sans oublier une visite mercredi 1er mai à Assise, où il sera fait citoyen d'honneur.
« Le Vatican a un rôle important à jouer dans la stabilité du Moyen-Orient et je suis certain que cette visite bénéficiera à la fois à l'État d'Israël et à la cause de la paix » a déclaré Shimon Peres peu avant son départ.
Il a invité ce matin le pape à se rendre en visite d'État à Jérusalem : « Je vous attends à Jérusalem. Pas seulement moi mais tout le peuple d'Israël », a déclaré le chef de l'État au pape. « Les papes se rendent volontiers en Terre Sainte », a commenté le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de Presse du Saint-Siège, ajoutant : « Cette demande a été accueillie naturellement avec joie et disponibilité ». Mais aucun projet concret n'est encore envisagé.

L'« importante question de Jérusalem » évoquée par le pape François et Shimon Peres

Parmi les thèmes abordés durant l'entretien de Shimon Peres avec le pape, qui a duré trente minutes en présence d'un interprète, puis avec le secrétaire d'État, le cardinal Tarcisio Bertone, le communiqué final mentionne « une prompte reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens, afin que, les deux parties se rendant disponibles pour des décisions courageuses, et avec le soutien de la communauté internationale, on puisse arriver à un accord respectueux des légitimes aspirations des deux peuples et contribuer ainsi résolument à la paix et à la stabilité dans la région. » L'« importante question de Jérusalem » a également été évoquée, ainsi que « le conflit qui afflige la Syrie, souhaitant une solution politique, qui privilégie la logique de la réconciliation et du dialogue. »
Shimon Peres s'est déclaré attentif aux bonnes relations entretenues par le cardinal Bergoglio avec le grand rabbin de Buenos Aires, prélude à ses yeux à la qualité des relations du pape avec Israël. Il a offert au pape une bible dédicacée avec ces mots, inspirés du Livre des Rois (1., 2-3) signés de lui : « A sa Sainteté le pape François, afin que vous puissiez prospérer en tout ce que vous faites et où que vous alliez. » Par ailleurs, le communiqué final du Saint-Siège note « les progrès notables réalisés par la Commission bilatérale engagée dans l'élaboration d'un accord sur les questions d'intérêt commun, dans l'attente d'une conclusion rapide. » Au « Corriere della Sera », le président Peres avait confié, la veille de son départ : « 99 % des négociations avec le Vatican ont été conclues positivement. » Reste la question du Cénacle, sur le Mont Sion à Jérusalem, où les chrétiens veulent être autorisés à célébrer. « Un compromis apparaît possible » a confirmé le président de l'État d'Israël.

Une lettre ouverte adressée au pape par la communauté chrétienne des environs de Bethléem

C'est dans ce contexte que la communauté palestinienne chrétienne des environs de Bethléem (Cisjordanie) a adressé lundi 29 avril une lettre ouverte au pape François protestant contre une décision israélienne de bâtir un mur de sécurité qui va séparer Bethléem de la ville de Jérusalem au profit de colonies. « Nous sommes menacés de voir la plupart de nos terrains confisqués par l'occupant militaire israélien qui a déjà commencé à construire le fameux mur annexant la terre palestinienne chrétienne », écrivent les représentants de la ville chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem. Ils accusent les autorités israéliennes de vouloir « séparer Bethléem et les régions avoisinantes de Jérusalem et de nos lieux saints ». La justice israélienne s'est prononcée la semaine dernière en faveur de la construction du mur de séparation dans la vallée palestinienne de Crémisan, près de Bethléem. Dans un communiqué, l'Assemblée des évêques catholiques de Terre Sainte a dénoncé « une décision injuste qui nous place devant le fait accompli. »


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mardi 30 avril 2013

Terre Sainte: Mur de séparation: lettre ouverte des Palestiniens chrétiens au Pape François - Le blog de Père Patrice Sabater


29/4/2013-Terre Sainte: Mur De Séparation: Lettre Ouverte Des Palestiniens Chrétiens Au Pape François


JERUSALEM, 29 avril 2013 (AFP)La communauté palestinienne chrétienne des environs de Bethléem (Cisjordanie) a adressé lundi une Lettre ouverte au Pape François protestant contre une décision israélienne de bâtir un mur de sécurité qui va séparer Bethléem de la ville de Jérusalem au profit de colonies.
"Nous sommes menacés de voir la plupart de nos terrains confisqués par l'occupant militaire israélien qui a déjà commencé à construire le fameux mur " annexant la terre palestinienne chrétienne ", écrivent les représentants de la ville chrétienne de Beit Jala, près de Bethléem, dans une lettre au pape obtenue par l'AFP.
Les signataires accusent les autorités israéliennes de vouloir "séparer Bethléem et les régions avoisinantes de Jérusalem et de nos lieux saints".
"Votre sainteté, votre élection nous a apporté l'espérance que les choses changeraient. Nous avons encore espoir", poursuit la missive envoyée au moment où le pape s'apprête à recevoir cette semaine le président israélien Shimon Peres –"un des principaux auteurs de la politique israélienne de colonisation en Palestine occupée", selon le texte.
La justice israélienne s'est prononcée la semaine dernière en faveur de la construction du mur de séparation dans la vallée palestinienne de Crémisan, près de Bethléem. Une commission spéciale d'appel, statuant sur les confiscations de terre, a rejeté les recours présentés par les propriétaires fonciers de Crémisan et par la Société Saint-Yves de Jérusalem, une association catholique de défense des droits de l'Homme qui représentait les religieuses d'un couvent salésien également affectées par le tracé du mur.
Depuis plus d'un siècle, les Palestiniens chrétiens de Beit Jala, à proximité de Bethléem en Cisjordanie occupée, cultivent les coteaux de Crémisan, célèbres pour leur vignoble –qui produit le vin de messe de Terre Sainte– et leur communauté monastique salésienne.
 Mais la construction de la barrière israélienne, que les Palestiniens ont baptisée "mur de l'Apartheid", doit séparer Bethléem, Beit Jala et les villages voisins de la vallée de Crémisan qui va basculer du côté israélien de la clôture.
Les Palestiniens de la région sont convaincus que le tracé du mur a pour objectif de les spolier de leurs terres. Ils accusent Israël d'avoir programmé l'annexion des zones limitrophes de Bethléem afin de séparer cette ville palestinienne de Jérusalem, distante de seulement cinq kilomètres. La plainte des agriculteurs de Crémisan, un vallée pittoresque de 170 hectares, remontait à 2006. Les plaignants n'ont plus comme seul recours que de saisir la Cour suprême israélienne.
Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé la barrière illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU. Israël excipe de raisons sécuritaires pour justifier sa construction.
"Construire le mur dans la région de Bethléem (…) est une attaque contre le tissu social palestinien et la présence palestinienne chrétienne", a affirmé à l'AFP Nabil Chaath, un dirigeant de l'OLP et du Fatah (nationaliste).
"Séparer Bethléem de Jérusalem pour la première fois dans l'Histoire, spolier les Palestiniens, la plupart chrétiens, de leurs terres pour bâtir et étendre des implantations coloniales, des murs et des check-points israéliens, est un crime cruel qui diminue encore les chances de paix basée sur deux Etats (palestinien et israélien)", a estimé M. Chaath.
Source : AFP et LPJ.org
Le 29 avril 2013 Rencontre, à Rome, entre le Pape François
et le Patriarche de Jérusalem, Mgr Fouad TWAL (Avril 2013)


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Fonds supplémentaire « Bourses des trois centenaires » à l’USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


30/4/2013-Fonds supplémentaire « Bourses des trois centenaires » à l'USJ

Le recteur de l'USJ, le Pr Sélim Daccache s.j., a annoncé le lancement d'un nouveau fonds « Bourses des trois centenaires », lors d'une cérémonie tenue récemment en présence des membres du comité de parrainage du fonds, du Conseil de l'Université ainsi que du président de la Fédération et des présidents des amicales des anciens de l'USJ.
Le Pr Daccache a indiqué que ce nouveau fonds, qui vise à assurer au moins 300 bourses d'études à l'USJ, a été créé à l'occasion de la célébration des 130 ans de la faculté de médecine et des 100 ans des facultés de droit et d'ingénierie. Le fonds vient ainsi compléter l'initiative du prix « Berytus Nutrix Legum » annoncé récemment, et équivalant à 100 bourses de 10 000 dollars chacune, exclusivement réservées à des étudiants en droit.
Le recteur de l'USJ a ajouté qu'il lançait le fonds « Bourses des trois centenaires » « pour répondre aux multiples demandes de bourses sociales et de mérite qui nous sont adressées et pour donner la possibilité à des diplômés méritants des écoles secondaires de rejoindre l'Université Saint-Joseph même s'ils n'en ont pas toujours les moyens ». Il a nommé, par souci de transparence et d'équité, un comité de parrainage formé de 24 personnalités issues des rangs des anciens de l'USJ ayant pour mission de veiller à la bonne exécution de cette opération.
Les membres du comité de parrainage se sont félicités, de leur côté, du fait que cette initiative lancée dans le contexte des trois centenaires s'inscrive dans une dynamique de continuité dans le temps afin d'assurer le développement de l'Université.

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lundi 29 avril 2013

Questions anguoissantes sur ce que subissent les chrétiens en Syrie !!

Même si un doute plane sur de tels événements , On a le droit de dire: Si cela arrive réellement , ce sera très grave pour la foi et la civilisation. 
Musulmans , chrétiens  et defenseurs des Droits de l'Homme ne doivent point se taire,  ni rien attendre pour agir.
Posted: 28 Apr 2013 01:16 PM PDT

Cette photographie nous est parvenue avec le texte suivant, sans que nous n'en connaissions la source originelle.

Voilà ce que subissent les chrétiens en Syrie !!!
Elle a été violée par 20 hommes avant d'être torturée et achevée cruellement!
Y a-t-il encore une conscience humaine dans notre monde libre et y-a-t-il des médias courageux qui en parlent et qui dénoncent une telle sauvagerie ?

Cette photo serait-elle un montage ? Impossible de le dire...En attendant que la preuve d'un truquage soit établie et communiquée ci-dessous en commentaires, nous décidons de la publier sur le blog par devoir

En admettant que telle fut la fin terrestre de cette sainte jeune fille martyre, dont la mort est de manière impressionnante reliée à la Croix du Christ, nous avons face à nous le scandale le plus honteux que nous ayons connu et qui dépasse en horreur ce que le XXe siècle a pu offrir de laideurs humaines et de violence abjecte à nos ancêtres.

Sur ce fait et sur les violences pratiquées en Syrie, contre les vieillards,  les femmes et les enfants, nous voulons comprendre...et nous voulons des explications crédibles et des interventions efficaces, faute de quoi, toutes revendications de démocratie en Syrie n'aura plus de crédit à nos yeux. 

Nous demandons...

Aux rebelles, de nous expliquer quelle est cette rébellion qu'ils ont lancée et qui mène aux pires massacres. 

Aux gouvernements européens, français et anglais notamment, qu'ils nous disent pourquoi ils soutiennent avec autant d'énergie, une rébellion violente, alors qu'ils dénoncent la violence du régime syrien et que les actes commis par les rebelles sont si terribles.

Au gouvernement qatari, de nous expliquer pourquoi il arme des combattants commettant des actes aussi ignobles, alors qu'il prétend vouloir financer le développement des immigrés dans les banlieues parisiennes.

Au gouvernement turc, d'éclairer le monde sur les raisons qui l'autorisent à laisser passer à travers ses frontières avec la Syrie, des assassins de toutes sortes, tandis qu'il est très au courant des agissements de ces éléments sauvages. 

Au gouvernement saoudien, de nous expliquer si, depuis le début de l'Islam, il a eu un quelconque signe d'Allah lui confirmant que ce n'est pas un crime de tuer des infidèles. Au cas où tuer un infidèle n'est pas un crime pour Allah, violer une jeune fille, seul ou à plusieurs, est-il un meurtre pour lui ? Après que des actes similaires furent connus en Syrie, pourquoi le roi d'Arabie n'a t-il pas fait édicter une Fatwa condamnant le viol des Jeunes filles et femmes Chrétiennes ?

Au gouvernement américain, de nous faire savoir rapidement quand va t-il commencer à menacer les assassins pour protéger les faibles et les minoritaires et cesser de le faire quand seuls ses intérêts matériels et opportunistes sont en jeu ?

Au gouvernement israélien, pour nous rappeler le geste proposé, dans les soixante dernières années, pour résoudre l'injustice dont le pourrissement nous aura amené dans l'obstination et le gouffre syrien ; qu'il nous explique, lesquels, durant les cents dernières années, sont les plus graves entre les torts causés par les arabes et ceux causés par les européens ? 

Sans une intervention ouverte des gouvernements mentionnés plus haut, faisant pression sur l'Arabie-Saoudite pour l'énoncé d'une Fatwa condamnant le viol des femmes et des jeunes filles chrétiennes de Syrie, nous considérons que toutes les accusations à l'encontre du régime syrien actuel, ne sont qu'une farce visant d'autres objectifs, qui n'ont aucun lien ni avec la démocratie, ni avec le peuple syrien.
Flux de messages en provenance du Veilleur de Ninive.
Posted: 28 Apr 2013 01:19 PM PDT
Allez dire au monde entier, la misère que vivent les habitants d'Alep depuis des mois.... 
Cf. video ci-dessous.

Avons-nous le droit de continuer à regarder impassible ? Sommes-nous autorisés à ne pas demander des explications, voire des comptes, à nos dirigeants qui nous surprennent par leur incapacité, leur passivité, leur complicité ? 

En attendant, face à cette situation qui dépasse un individu isolé, que pouvons-nous faire ? Égrainons le domaine des possibles. 

1 - Constater que les hommes et les femmes politiques en place, tant en Orient, qu'en Occident se sont révélés passifs sur le bien à faire et incapables de résultats, alors que leur rôle est aussi d'arrêter et résoudre les conflits.

Souvenons-nous de leur passivité et du fait qu'elle aura été un encouragement à la violence.

2 - Prendre conscience du fait que l'indifférence, face au malheur du peuple syrien, a pour effet de laisser le champ libre à tous les maîtres de violence, qui veulent gouverner le monde par des moyens indignes.

Souvenez vous que l'indifférence est participante du désespoir qui tue lentement. 

3 - Se remettre personnellement en cause et se convertir à la foi de Jésus-Christ pour qu'Il intervienne dans l'histoire et dans la vie et le coeur des hommes. La violence et le désordre ne sont rien d'autres que l'effet de l'exclusion de Dieu de notre monde.

Souvenez-vous que la  religion de Jésus-Christ prône l'amour, même de ceux qui sont différents, comme don courageux de soi ; à aucun moment de son passage ici bas, il n'a évoqué la disparition des infidèles par le fil de l'épée, ou la revanche par la mise en pratique de la loi du talion.

4 - Retrouver la confiance en soi et dans les autres, grâce à la foi en Dieu, Père Fils et Esprit-Saint. Admettre que tout geste favorable que nous posons a toutes les chances de rencontrer en face une âme accueillante et respectueuse.

Souvenez-vous qu'il vaut mieux se tromper en faisant confiance que faire erreur en restant indifférent; souvenez-vous également que déployer une bonne intention à l'égard des personnes dans l'adversité, est aussi important que le résultat de l'aide qu'on tente de fournir.

5 - Se rapprocher des organismes qui aident financièrement et humainement les populations de Syrie. Il y en a de multiples, renseignez-vous...Elles regroupent souvent des personnes sincères, qui se dévouent de leur mieux, et s'obstinent à vouloir soulager les populations martyrs. 

Souvenez-vous qu'en donnant on reçoit et qu'en accordant une aide à la victime, on lui permet de retrouver dignité, attention et respect.

6 - Dire autour de soi et au monde entier que vous aimez la Syrie et son peuple et qu'il est intolérable de  laisser les syriens vivre, plus longtemps, cette intolérable violence que lui impose un complot ourdi par des forces qui ne veulent pas montrer pas leur visage, pour éviter d'être épinglées et de façon à ce qu'on ne puisse donner un nom à cette laideur.

Souvenez-vous que le Christianisme et les merveilles que la religion du Christ a répandu autour d'elle sont dus au peuple syrien qui, aux premiers temps de l'ère chrétienne, a épousé la religion de Jésus-Christ qu'elle a dynamisé, le permettant ainsi de parvenir à Rome et de s'y épanouir.

Oui, souvenez-vous toujours de faire le bien, car le Dieu Trinitaire se souviendra alors de vous :  Lorsque vous serez face à Lui, Il vous dira, "venez, vous qui êtes les bénis de mon Père; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi'....." 

Le Veilleur de Ninive

Vidéo sur l'état d'Alep aujourd'hui

Flux de messages en provenance du Veilleur de Ninive.
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dimanche 28 avril 2013

Fwd: Le Veilleur de Ninive


Objet: Le Veilleur de Ninive

Posted: 27 Apr 2013 01:23 PM PDT
Depuis 5 jours, nous sommes sans électricité, sans téléphones, sans Internet et sans eau. Toutefois, le net est revenu, il y a seulement une heure. La situation reste aussi grave qu'il y a quelques jours.


Les chrétiens, tous rites confondus ont tenté de manifester, dans les Eglises, leur mécontentement à l'égal des rebelles et même contre le régime. Toutefois, la hiérarchie s'y est opposée et a même demandé à ceux qui souhaitent allumer des cierges de le faire chez eux à la maison.

Les funérailles du shammas (diacre) Fattouh KABOUD, chauffeur de Monseigneur BRAHIM, évêque syrien orthodoxe enlevé, ont rassemblé des milliers de chrétiens.

Les autorités locales de la ville, le Gouverneur d'Alep, le Chef de la police, le Secrétaire du partie Baath, Imams et Mufti inclus étaient présents aux condoléances.

L'enlèvement des évêques a accru le désespoir de la population chrétienne surtout à la suite des rumeurs d'une intervention militaire, qui viendrait en réponse à l'emploi des armes chimiques. Demain les Evêques d'Alep vont demander aux fidèles, calme et prières.

Sur le terrain l'armée syrienne avance lentement en tentant le siège de la ville et en essayant de couper les renforts qui parviennent aux rebelles.

En dépit de ces nouvelles toujours attristantes, nous nous consolons du fait que les Evêques ont fait enlever les icônes des Eglises pour les mettre en lieux sûrs. Ils ont eu l'habileté de les faire remplacer par des copies, car les experts turcs en archéologie, soudoient les éléments armés d'Al-Nosra pour qu'ils volent le patrimoine. Hier, ils ont détruit le plus beau minaret du Proche-Orient datant du Xe siècle, hier ils avaient fait voler un millier d'usines à Alep ; à présent ils s'en prennent à nos icônes.

Le Veilleur de Ninive

jeudi 25 avril 2013

Un livre sur la vie et la pensée de feu Mgr Joseph Khoury archevêque maronite de Tyr - 1919-1992

Un livre sur la vie et la pensée  de feu Mgr Joseph Khoury archevêque maronite de Tyr - 1919-1992





Objet: كتاب في سيرة الحبر الماروني المتعدد الابعاد يوسف الخوري )


كتاب في سيرة الحبر الماروني المتعدد الابعاد يوسف الخوري (١٩١٩-١٩٩١)
صدر مؤخرا عن دار المشرق كتاب تناول فيه مؤلفه الاب ميشال قنبر سيرة حياة مطران ابرشية صور للموارنة الذي كان له مواقف وطنية وكنسية واجتماعية بارزة ، منذ خمسينات القرن الماضي الى مطلع التسعينات منه،  ولا سيما على الصعيدين المسكوني والحوار الاسلامي المسيحي . 
استند المؤلف لتحرير كتابه الذي جاء في ستة فصول على مجموعة من الوثائق  التي كانت في حوزة ورثة الراحل  ، كما على مجموعة من الشهادات التي قدمها عدد من عارفي المطران " المتعدد الابعاد" من كنسيين وعلمانيين . 
في مقدمة الكتاب التي وضعها غبطة البطريرك مار بشاره بطرس الراعي قال: " ليس هذا الكتاب للقراءة وحسب  بل للاقتداء  بقيمة المعرفة والحكمة والحنكة  وبجمال انسانية القلب وسموّ الفكر ونبل التعاطي" ، وهي من الصفات العديدة التي طبعت تلك الشخصية الروحية المميزة.  
سيادة المطران يوسف الخوري تستوعب  سيرته  اكثر من كتاب واطروحة وهي تنتظر من يقوم بها ، لا سيما وأن كثيرين من المقربين اليه ومعاونيه مثل المطران مارون صادر الذي امضى في خدمة الابرشية متعاونا مع اسقفها الجليل مدة حوالي نصف قرن، متحملا معه مرّها وحلوها ، في الظروف المصيرية التي شهدها جنوب لبنان ، بنوع خاص ، وفي ظل الاحتلالات وويلات الحرب اللبنانية ،  لم يتح لهم في هذا الكتاب الادلاء بأي شهادة . عمل يؤمل ان يتابعه المؤلف لإعطاء صاحب السيرة قسطا مما يستحق  من التقدير لابعاده المتعددة. 

Enlèvement des deux évêques syriens : communiqué conjoint des patriarcats grec et syriaque orthodoxes | L'observatoire de la Christianophobie

- Enlèvement des deux évêques syriens : communiqué conjoint des patriarcats grec et syriaque orthodoxes

Patriarcat grec orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

Patriarcat syriaque orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

Communiqué officiel (23 avril 2013)

Nous avons été surpris, en ce 23 avril 2013, par la nouvelle de l'enlèvement de nos confrères en Christ, Mgr Paul (Yazigi), métropolite d'Alep et d'Alexandrette pour les grec-orthodoxes d'Antioche, et Mgr Youhanna (Ibrahim), métropolite d'Alep pour les syriaques orthodoxes, au moment où ils revenaient d'une mission humanitaire. Nous déplorons cet acte d'enlèvement ainsi que tout acte d'enlèvement qui porte atteinte à nos concitoyens indépendamment de leur appartenance. Nous souhaitons également porter à l'attention de l'opinion publique, locale et internationale, les points suivants :

1. Les chrétiens sont dans cette région une partie intégrante du tissu des peuples qui la constituent. Ils souffrent avec toute personne qui souffre. Ils œuvrent en tant qu'émissaires du bien auprès de toute personne qui subit l'injustice, en prenant pour ce faire, exemple sur l'enseignement de leur Évangile qui fonde la conduite des uns à l'égard des autres sur l'amour. Les positions officielles prises par les autorités spirituelles des différentes Eglises, sont la meilleure illustration de cela. La mission qu'entreprenaient les deux évêques enlevés s'inscrivait dans ce contexte aussi.

2. Les chrétiens dans cet Orient meurtri déplorent la violence qui traverse leurs pays qui ne fait que creuser la distance entre les citoyens de la même patrie. Cela expose aussi la vie des personnes qui sont censées vivre en sécurité à de multiples dangers, dont l'enlèvement constitue une des facettes les plus cruelles en raison de l'irrationalité qu'il comporte. C'est là une forme de dévastation de la vie des personnes sans défense. Tout en appelant les responsables de cet enlèvement à respecter la vie de nos confrères enlevés, nous invitons tout le monde à cesser toutes les actions qui contribuent à semer les divisions communautaires et confessionnelles entre les enfants de la même patrie.

3. Nous comprenons l'angoisse qui pèse sur l'esprit des chrétiens en raison d'un tel acte. Nous les invitons à rester patients, à s'accrocher aux fondamentaux de leur foi, à se remettre à Dieu dont la force réside même aussi dans nos faiblesses. La défense de notre terre réside en premier dans le fait d'y rester et d'y demeurer, et dans le fait aussi d'œuvrer pour que cette terre soit une terre d'amour et de coexistence. Nous sommes conscients aussi que des concitoyens à nous de toutes les communautés sont entrain de souffrir les mêmes peines en raison d'actions similaires, nous prions pour que Dieu les fortifie dans leur épreuve. Nous croisons nos mains sur les leurs, afin que nous élevions ensemble la voix le plus haut possible, pour refuser ensemble toutes les formes de violences qui déchirent le corps de nos patries et qui meurtrissent nos cœurs.

4. A cette occasion douloureuse, nous ne pouvons qu'inviter le monde entier pour qu'il œuvre sans cesse, pour mettre fin au drame qui se déroule en Syrie la bienaimée, afin qu'elle soit de nouveau une oasis d'amour, de sécurité et de coexistence, et afin que les équations politiques ne se fassent pas aux dépends de la personne humaine dans cette région.

5. Nous invitons les Églises chrétiennes dans le monde entier pour qu'elles prennent une position ferme devant les évènements en cours, à travers laquelle elles témoignent de leur foi dans l'action de l'amour dans ce monde, pour qu'elles prennent aussi des initiatives qui peuvent traduire leur refus de toutes les formes de violence que subit aujourd'hui la personne humaine en Orient.

6. Nous saisissons cette occasion pour implorer nos partenaires dans la citoyenneté, de toutes les autres communautés musulmanes, afin que nous agissions ensemble pour proclamer notre refus de toute action par laquelle l'homme devient l'objet d'un commerce que ce soit en l'utilisant comme bouclier humain lors des combats ou bien une matière pour un échange ou un chantage financier ou politique.

7. Nous nous adressons en dernier lieu aux ravisseurs pour leur dire que les personnes qui ont été enlevées sont des émissaires d'amour dans le monde, dont témoigne pour eux leur action religieuse, sociale et nationale. Par conséquent, nous les invitons à traiter cet évènement douloureux loin de toute crispation qui ne peut servir en fin de compte, que les ennemies de la patrie.

En conclusion, nous implorons le Seigneur, à l'occasion de cette période bénie, pour que prenne fin cette tragédie rapidement. Nous l'implorons aussi pour que la quiétude puisse revenir dans les esprits de tous, et que notre patrie puisse profiter de la paix et la prospérité qu'elle mérite.

Patriarche Mar Ignace Zakka 1ER Iwas, Patriarche Jean X (Yazigi)



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mercredi 24 avril 2013

Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie


Objet: Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie

Confusion autour du sort des deux évêques enlevés en Syrie
Des informations contradictoires circulent autour de la libération de Mgr Youhanna Ibrahim et Mgr Boulos Yazigi, enlevés lundi 22 avril non loin d'Alep, et qui seraient toujours aux mains de leurs ravisseurs


La Croix - 24/4/13

Une certaine confusion entourait, dans la matinée du mercredi 24 avril, le sort des deux évêques syriens enlevés deux jours plus tôt non loin d'Alep (nord-ouest du pays). Le diocèse grec-orthodoxe de cette ville était toujours sans nouvelles ce 24 avril des deux évêques enlevés, a affirmé un prêtre diocésain : « Nous n'avons pas de nouvelles informations. Nous ne pouvons pas dire qu'ils ont été libérés », souligne le P. Ghassan Ward.

« Nous n'avons eu aucun contact avec Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d'Alep, et Mgr Boulos Yazigi, évêque grec-orthodoxe de la même ville, a-t-il poursuivi, indiquant que les efforts pour leur libération se poursuivaient. Quelques heures plus tôt, un tweet provenant d'un compte présenté comme celui du diocèse orthodoxe d'Alep confirmait la captivité des deux hommes.

Pourtant, la veille, dans l'après-midi du mardi 23 avril, une source locale relayée par l'Œuvre d'Orient annonçait au conditionnel la libération de deux évêques enlevés le 22 avril dans le village de Kafr Dael, dans le nord-ouest de la Syrie. Les deux hommes auraient été libérés « grâce à des appuis internationaux » et se trouvaient le 23 avril à l'église grec-orthodoxe Saint-Elie d'Alep. Une information également confirmée par l'agence Reuters via ses propres sources, ou le site du journal catholique britannique The Tablet.

INFORMATIONS CONTRADICTOIRES
Mais dans la soirée du 23 avril, un communiqué conjoint signé du patriarche grec-orthodoxe d'Antioche et du patriarche syrien orthodoxe d'Antioche est publié, sans qu'il soit fait mention d'une quelconque libération : «  Nous nous adressons en dernier lieu aux ravisseurs pour leur dire que les personnes qui ont été enlevées sont des émissaires d'amour dans le monde, dont témoigne pour eux leur action religieuse, sociale et nationale, soulignent-ils. Par conséquent, nous les invitons à traiter cet événement douloureux loin de toute crispation qui ne peut servir en fin de compte, que les ennemis de la patrie ».

Dans la matinée du 24 avril, des nouvelles contradictoires circulaient autour de cet enlèvement : « Hier soir, une information du Patriarcat grec-orthodoxe nous est parvenue, mettant en doute la libération des deux évêques », a précisé Catherine Baumont, responsable de la communication de l'Œuvre d'Orient, qui avait fait part la veille de la libération des deux hommes. « Aucune preuve tangible de la libération n'a pu hélas être obtenue. La situation reste confuse, et on ne sait toujours pas par qui ils ont été enlevés. »

Mgr Jean Clément Jeanbart, archevêque grec-melkite d'Alep, a démenti lui aussi auprès de l'agence Asianews, la nouvelle de leur remise en liberté : « Jusqu'à cette nuit, les deux hommes étaient toujours prisonniers ».

Cette confusion illustre le chaos qui règne en Syrie, et la difficulté d'obtenir des informations fiables et avérées sur l'évolution du conflit, et sur la nature des enlèvements qui y sont perpétrés.

L'IDENTITÉ DES RAVISSEURS INCONNUE
Selon plusieurs sources, les deux évêques étaient en train de mener des négociations pour la libération des P. Michel Kayyal et Maher Mahfouz, enlevés samedi 9 février sur la route conduisant d'Alep à Damas, lorsqu'ils ont été eux-mêmes capturés. L'annonce de leur enlèvement a suscité un émoi d'autant plus vif que Mgr Paul Yazigi n'est autre que le frère cadet du patriarche Jean X, élu en décembre 2012 à la tête du Patriarcat orthodoxe d'Antioche.

D'après certains spécialistes, les deux évêques peuvent avoir été enlevés par des rebelles syriens ou par des combattants étrangers ; mais cela pourrait bien être un acte crapuleux. Mardi 23 avril, l'opposition syrienne a même accusé Damas d'être derrière le rapt. Selon l'analyse de Carol Saba, avocat franco libanais proche du patriarche orthodoxe Jean X d'Antioche, « ce douloureux enlèvement constitue un tournant dans la crise syrienne ». Soulignant « l'urgence de mettre un terme à cette descente aux enfers », le communiqué des deux Églises exprime à ses yeux « un appel pressant adressé aux partenaires musulmans pour agir ensemble comme concitoyens, afin de dépasser les divisions communautaires. » Hier, après sa catéchèse hebdomadaire à Rome, le pape François a lui aussi prié « pour que les deux évêques retrouvent au plus tôt leurs communautés », appelant à « une solution politique à la crise syrienne ».

Le pape François a demandé mercredi 24 avril la libération des deux évêques enlevés, exigeant que « le sang cesse d'être versé » et qu' « une solution soit trouvée au plus vite à la crise » dans ce pays. Lors de l'audience générale sur la place Saint-Pierre, devant 100 000 personnes, le pape a prié pour que les évêques « reviennent vite dans leurs communautés ».


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Syrie: passage des métropolites d'Alep d'un groupe à l'autre?


Démentie la nouvelle de la libération
Anita Bourdin
ROME, 24 avril 2013 (Zenit.org) - Les nouvelles diffusées cet après-midi de la libération des deux métropolites orthodoxes d'Alep reçoit ce soir un démenti.
Selon une source proche des éparchies orthodoxes, la nouvelle de la libération annoncée de source syriaque "est partie à un moment positif des tractations". Mais elles ont pris ensuite un tour moins positif. On parlerait maintenant d'un "passage des otages d'un groupe à l'autre", avec des exigences plus dures.
Les guillemets et le conditionnel ne sont pas inutiles, les nouvelles venant d'une zone balayée par différents groupes, parfois difficiles à identifier.
Au moment où nous mettions cette nouvelle en ligne nous apprenons que les deux patriarches des Eglises orthodoxes ont lancé un appel en faveur des deux métropolites, ce qui confirme qu'ils n''ont pas rejoint leurs communautés (http://www.balamandmonastery.org.lb/index.php/news/344-bayan-apr-23).
Il s'agit du métropolite d'Alep pour les Grecs orthodoxes, Mgr Boulos (Paul) Yazigi, et du métropolite d'Alep pour les Syriaques orthodoxes, Mgr Gregorios Youhanna Ibrahim.
Mgr Ibrahim s'était rendu en voiture dans une zone tenue par les rebelles pour ramener Mgr Yazigi.
Leur voiture a été interceptée dans les environs d'Alep, par un groupe armé qui les a enlevés et tué le chauffeur.
Le pape François a lancé un appel ce mardi matin poru leur libération, pour uen solution à la crise humanitaire, un engagement pour la paix et la réconciliation en Syrie.

Pour Raï, les chrétiens finissent toujours par payer le prix de l’instabilité régionale | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

24/4/2014-Pour Raï, les chrétiens finissent toujours par payer le prix de l'instabilité régionale | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

C'est partout la même question. Un Orient est-il pensable sans les chrétiens ? Cette question rhétorique, dont la réponse évidente est « non », a été de nouveau soulevée lundi soir dans l'église grecque-orthodoxe Saint-Georges de Buenos Aires, où le patriarche Béchara Raï a prononcé une conférence sur les chrétiens en Orient, en présence du métropolite Selouan, du métropolite russe Juan, d'un évêque syriaque-orthodoxe, du nonce apostolique et, côté laïc, de l'ambassadeur du Liban Antonio Andari, du consul de Syrie, Adnan Assaad, de notables des communautés syrienne et libanaise à Buenos Aires et d'une foule de fidèles.


La visite a coïncidé avec la nouvelle de l'enlèvement des deux évêques grec-orthodoxe et syriaque-orthodoxe d'Alep, et l'apparition d'une « piste tchétchène », comme pour l'attentat de Boston. Le double enlèvement que le patriarche a dénoncé illustre à ses yeux combien les chrétiens, quelles que soient les précautions qu'ils prennent, ou la neutralité positive qu'ils souhaitent assumer, finissent pas payer le prix de l'instabilité régionale, sans qu'il n'y ait la moindre provocation de leur part ; et combien, à cause de guerre en Syrie, ils font l'objet d'une prise d'otages virtuelle qui peut à tout moment devenir réelle.

 

(Pour mémoire : Réunis à Tucuman, les évêques maronites déplorent le recul de la démocratie au Liban)

L'opinion du patriarche sur la guerre en Syrie est connue. Elle rejoint celle de tous les chefs religieux chrétiens d'Orient catholiques, orthodoxes et protestants. Il est hostile à un prolongement du conflit militaire – puisque c'est d'abord de cela qu'il s'agit dans l'immédiat – et à l'afflux d'armes à toutes les parties. Il plaide au contraire pour une solution négociée qui épargnerait au peuple syrien un surcroît de morts, d'exodes et de destructions. Et aux chrétiens un surcroît de départs.


Sacrifier la démocratie ?
En privé, le patriarche rapporte, pour en nuancer la portée, une proposition de Nicolas Sarkozy faite en septembre 2011, lors de la première visite officielle en France du chef de l'Église maronite : « Il ne faut pas sacrifier la démocratie pour la stabilité », avait dit le président français. Mais le patriarche rappelle que la guerre d'Irak, livrée au nom de la démocratie, s'est soldée par l'exode d'un million de chrétiens, soit les deux tiers de la population chrétienne d'origine. Il rappelle que seul Jean-Paul II s'était élevé, en vain, contre l'expédition américaine, lançant son célèbre slogan prémonitoire : « La guerre est une défaite pour l'humanité. » Des attentats presque quotidiens prouvent aujourd'hui que la guerre civile en Irak n'est pas finie et que la démocratie ne peut être greffée sur un pays, qu'elle doit être le fruit d'un processus et d'une maturité interne des peuples qui y aspirent, épilogue en substance le patriarche, qui confie avoir eu un entretien en tête à tête avec le président François Hollande, lors de son récent passage à l'Élysée, et lui avoir parlé de la situation régionale sans précautions de langage.

 

(Pour mémoire : Raï et Kirchner discutent en Argentine du problème des réfugiés syriens)

Un débat insoluble
Ce débat insoluble qui résurgit à chaque rencontre avec un groupe d'émigrés, le patriarche le recentre toujours sur ce mal en soi qu'est la guerre, source de tous les malheurs. « Le chaos encourage les agressions contre les chrétiens, comme cela s'est produit en Irak et en Égypte, ainsi que l'émigration », répète le patriarche.
Profitant d'une question posée par le consul du Liban, il encourage les Argentins d'ascendance libanaise à renouer avec le Liban, à retrouver leur nationalité si la loi le leur permet, à revivre, au Liban et non plus en Argentine, la joie des retrouvailles, et à cette fin, à prendre contact avec la Fondation maronite dans le monde, qui œuvre inlassablement à cette fin et l'accompagne dans tous ses déplacements.

Absence de courage
Au passage, Mgr Raï redit combien « la présence chrétienne en Orient est une garantie pour l'islam modéré », une proposition qui devrait faire bouger moins l'opinion publique que ces forces modérées elles-mêmes, ainsi que les chancelleries occidentales, qui sont aux prises aujourd'hui, de Boston à Londres et Paris, avec une résurgence de la menace jihadiste.


Le patriarche maronite insiste aussi sur le fait que bien des musulmans modérés comptent sur les chrétiens pour dire ce qu'ils n'ont pas toujours le courage d'exprimer à haute voix. « C'est ainsi, confie-t-il dans une digression, comme se parlant à lui-même, que l'on finit par ne plus oser défendre l'opprimé contre l'oppresseur. » Ou comme l'affirme un documentaire visionné durant le long vol Paris-Buenos Aires, « c'est ainsi qu'il arrive que les choses qu'on ne peut plus dire, on finit par ne plus pouvoir les penser ».


Le chef de l'Église maronite insiste enfin sur la volonté des Églises d'Orient de parler « d'une seule voix », sans attendre d'être en communion ecclésiale, afin de continuer à marquer de leur apport original et unique ce berceau des civilisations qu'est le Moyen-Orient. Il souligne que cette tendance est encouragée par le Saint-Siège et le Conseil des Églises du Moyen-Orient, qui souhaitent, avec des interlocuteurs musulmans comme al-Azhar, définir les valeurs communes d'un « vivre en commun » islamo-chrétien à la fois stable et démocratique.

Le patriarche clôture aujourd'hui son séjour prolongé en Argentine, où s'est tenue notamment la troisième conférence épiscopale des évêques maronites d'Amérique, en assistant à un grand dîner offert par l'ambassadeur du Liban, Antonio Andari. Il prendra demain l'avion pour le Paraguay, deuxième étape de sa tournée pastorale en Amérique latine, qui le conduira aussi au Brésil, en Uruguay, en Colombie, au Costa-Rica et au Venezuela.

Lire aussi

L'émigration maronite, entre aventure et nécessité 

À Tucuman, un avenir qui se cherche...


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Grégoire III invite le pape François à visiter les terres d’Orient | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

23-4-2013-Grégoire III invite le pape François à visiter les terres d'Orient

Le patriarche Grégoire III a invité le pape François à se rendre au Proche-Orient et à réunir autour de lui, de manière régulière, les patriarches des Églises catholiques d'Orient « pour renforcer et soutenir toutes les initiatives pour la paix, encourager l'œcuménisme et le dialogue islamo-chrétien ».
L'invitation a été lancée dans un long entretien entre les deux hommes qui remonte au 18 avril, mais dont les détails viennent d'être annoncés à partir du patriarcat de Raboué. Il s'agissait de la première audience accordée par le pape au patriarche grec-catholique. Grégoire III était accompagné des archimandrites Mtanios Haddad et Sleiman Abou Zeid. Après les présentations d'usage, le Saint-Père et le patriarche se sont isolés pour un entretien d'une 
demi-heure.
Le patriarche a souligné que le Machreq arabe « a besoin de la présence du pape », rappelant combien « le pape François connaît bien cette région et ses problèmes à travers sa profonde connaissance de sa diaspora en Argentine et tout particulièrement dans son ancien diocèse de Buenos Aires ».
Il a « remercié le pape François pour ses appels réitérés à la paix au Proche-Orient et tout particulièrement en Syrie », comme il a souhaité que le Saint-Père « prenne l'initiative pour trouver le chemin qui mène à la paix sur des bases solides. Car cette situation de crise risque de fragiliser encore plus la stabilité régionale et la paix dans le monde comme la présence chrétienne en Orient, singulièrement en Terre sainte ».
Pour faire face à la crise en Syrie, Grégoire III a demandé au Saint-Père de « réunir autour de lui les pasteurs de l'Église de Syrie pour trouver ensemble les moyens d'apporter la paix et d'ancrer les chrétiens sur leurs terres pour qu'ils soient pour tous des témoins de foi et d'espérance ».
Enfin, le patriarche a annoncé la prochaine visite du saint-synode de l'Église grecque-melkite catholique au Saint-Père dont cet entretien n'était que le prélude.

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mardi 23 avril 2013

Libération des deux évêques orthodoxes syriens

Mardi 23 avril, dans l'après-midi, une source locale relayée par l'Œuvre d'Orient annonçait la libération de deux évêques enlevés lundi dans le village de Kafr Dael, non loin d'Alep (nord-ouest de la Syrie). Les deux hommes auraient été libérés « grâce à des appuis internationaux » et se trouvaient mardi à l'église grec orthodoxe Saint-Elie d'Alep. 


En dépit de ce dénouement heureux – qui est encore à confirmer –, ce rapt marque peut-être un tournant dans la crise syrienne, rappelant les pires heures du conflit irakien. Depuis le début du soulèvement contre le régime de Bachar Al Assad, en mars 2011, c'est le premier enlèvement de responsables chrétiens de premier plan.

Les deux évêques menaient une mission humanitaire

Les ressors de cet enlèvement demeurent encore incertains. L'information avait été rendue publique par l'agence de presse officielle syrienne Sana, dans un communiqué relayé sur Internet. Elle indiquait qu'un « groupe terroriste armé » avait enlevé Mgr Yohanna Ibrahim (ci-dessous), évêque syrien-orthodoxe d'Alep, ainsi que Mgr Boulos Yazigi (ci-dessus), évêque grec-orthodoxe de la même ville, les deux principales confessions chrétiennes du pays, alors qu'ils menaient « une opération humanitaire ».

Les assaillants ont intercepté le véhicule dans lequel circulaient les deux évêques, dont ils ont expulsé le chauffeur, sans doute un diacre, qui aurait été ensuite tué – par un autre groupe armé, affirment plusieurs sources – avant de s'enfuir avec leurs otages. Mais il était difficile, mardi, d'obtenir des informations précises auprès des deux patriarcats. « J'ai pu parler avec des religieux d'Alep ce matin, commentait mardi 23 avril un prêtre syrien sous couvert de l'anonymat.

Dans cette affaire, il faut prendre garde aux informations et aux désinformations. On ne sait pas exactement qui est à l'origine de l'attaque. Ce qui est sûr, c'est que cet enlèvement, comme celui de deux prêtres dont on est sans nouvelles depuis trois mois, pèse sur l'équilibre de la société syrienne. »

Mgr Paul Yazigi est le frère cadet du patriarche Jean X

Selon ce témoin, les deux évêques étaient justement en train d'entreprendre des négociations pour la libération des P. Michel Kayyal et Maher Mahfouz, enlevés samedi 9 février sur la route conduisant d'Alep à Damas, lorsqu'ils ont été eux-mêmes capturés. L'annonce de leur enlèvement a suscité un émoi d'autant plus vif que Mgr Paul Yazigi n'est autre que le frère cadet du patriarche Jean X, élu en décembre 2012 à la tête du Patriarcat orthodoxe d'Antioche.

« Mgr Yazigi est un évêque reconnu, notamment sur le plan œcuménique, détaille Carol Saba, avocat franco-libanais et proche du patriarche Jean X. Il a toujours veillé à adopter une position digne par rapport au conflit syrien, de manière à garder des contacts avec les deux camps. C'est un homme courageux et respecté, qui n'hésite pas à prendre des risques. »

L'opposition syrienne accuse Damas d'être derrière le rapt

Quant à Mgr Yohanna Ibrahim, grande figure de l'église syrienne-orthodoxe, il est perçu comme un homme d'envergure internationale, « un acteur clé du dialogue islamo-chrétien en Syrie. L'un des rares capable de présenter un visage de paix et d'avenir pour ce pays », selon l'historien Sébastien de Courtois, qui l'a très bien connu en 2001, alors qu'il effectuait des recherches sur les communautés syriaques à Alep.

« Personnalité charismatique douée d'une intelligence rare, Mgr Ibrahim s'est imposé comme un élément clé de rapport entre le régime, l'opposition et les communautés religieuses », précisait mardi matin ce spécialiste du monde oriental, redoutant un scénario tel que celui qui avait coûté la vie à Mgr Faraj Rahho, évêque irakien capturé puis assassiné en 2008. Prudence, toutefois : « Ils peuvent avoir été enlevés par des rebelles syriens ou par des combattants étrangers ; mais cela pourrait bien être un acte crapuleux. » Mardi après-midi, l'opposition syrienne a même accusé Damas d'être derrière le rapt.

« En tant que chrétiens, nous ne craignons pas les musulmans syriens »

Dans un article publié lundi par le quotidien libanais de langue arabe Al Joumhouria traduit en anglais sur le blog Notes on Arab Orthodoxy, le secrétaire du patriarche syrien-orthodoxe, Mgr Matta Khoury, évoquait la piste d'un groupe de combattants étrangers. Peut-être des Tchétchènes venus se battre en Syrie.

« En tant que chrétiens, nous ne craignons pas les musulmans syriens, tenait à souligner Mgr Khoury. Nous n'avons aucun problème avec les sunnites, chiites ou alaouites syriens : nous sommes unis par des fêtes, des traditions. Les difficultés sont liées aux islamistes qui viennent de l'extérieur, tchétchènes, talibans, ou afghans venant se battre contre la Russie dans notre région. » Un autre prêtre contacté par La Croix regrettait le manque d'appui des États européens, paradoxalement proches de l'opposition syrienne, dans les cas d'enlèvement de chrétiens.

Dans un communiqué publié mardi après-midi, l'Œuvre d'Orient a salué « la libération rapide des deux évêques, mais rappelle aux autorités internationales qu'elles doivent tout mettre en oeuvre pour faire relâcher les deux prêtres (un grec orthodoxe et un arménien catholique) retenus depuis près de trois mois ».


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Appel du Pape à la libération des métropolites orthodoxes en Syrie,Libérés les deux évêques


Objet: Syrie : appel du Pape  à la libération des métropolites orthodoxes en Syrie


Syrie : appel à la libération des métropolites orthodoxes
Urgence humanitaire, paix et réconciliation

Anita Bourdin

ROME, 23 avril 2013 (Zenit.org) - Le pape François appelle à la libération des deux métropolites orthodoxes enlevés hier, 22 avril, en Syrie, près d'Alep, et, devant la situation « tragique » de la population et des chrétiens, il en appelle aussi à des réponses à l'urgence humanitaire, à la paix et à la réconciliation.

Deux métropolites orthodoxes ont en effet été enlevés, comme nous le rapportions hier soir dans un flash de dernière minute (cf. Zenit du 22 avril 2013).

Une déclaration du porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, sj, souligne ce matin que « l'enlèvement des deux métropolites d'Alep, respectivement de l'Eglise syro-orthodoxe, Mar Gregorios Ibrahim, et de l'Eglise gréco-orthodoxe d'Antioche, Paul Yazigi, et le meurtre de leur chauffeur, alors qu'ils accomplissaient une mission humanitaire, est une confirmation dramatique de la situation tragique dans laquelle vivent la population de la Syrie et ses communautés chrétiennes ».

Il ajoute que « le Saint-Père François, qui a été informé de ce nouveau fait gravissime, - qui s'ajoute à l'augmentation de la violence ces derniers jours et à une urgence humanitaire de très vastes proportions -, suit les événements avec une profonde participation et une prière intense pour la santé et la libération des deux évêques enlevés et afin que, grâce à l'engagement de tous, le peuple syrien puisse finalement voir des réponses efficaces au drame humanitaire et [voir] se lever à l'horizon des espérances réelles de paix et de réconciliation ».

Libérés les deux métropolites d'Alep
Nouvelle confirmée par plusieurs sources

Anita Bourdin

ROME, 23 avril 2013 (Zenit.org) - Les sources de Zenit en arabe ont confirmé la libération de deux métropolites orthodoxes d'Alep enlevés lundi 22 avril.

La nouvelle est maintenant confirmée par les sources syriennes de l'Œuvre d'Orient.

Ils auraient été libérés vers 14 heures (15 h, heure française) et se trouveraient à l'église gréco-orthodoxe Saint-Elie d'Alep.

Mais leur chauffeur - peut-être un diacre - a perdu la vie lors de l'enlèvement d'hier.

L'Œuvre d'Orient rappelle en outre que l'on est sans nouvelles de deux prêtres - un gréco-orthodoxe et un arménien catholique - enlevés en Syrie il y a près de 3 mois et demande leur libération.

Al Joumhouria - Histoire complete de l'enlèvement des deux évêques syriens القصة الكاملة

23-4-2013
Al Joumhouria | الجمهورية | Newspaper | Lebanon 

القصة الكاملة لخطف مطرانَي حلب للروم والسريان الأرثوذكس
المطرانان المختطفان هما المطران يوحنا ابراهيم متروبوليت حلب للسريان الأرثوذكس، وبولس اليازجي مطران حلب والأسكندرون وتوابعهما للروم الأرثوذكس، وشقيق بطريرك الروم الأرثوذكس يوحنا العاشر اليازجي الذي ألمّته مصيبة مزدوجة.


إلّا أنّ المطران متى الخوري وهو السكرتير البطريركي لبطريرك السريان الارثوذكس زكا الاول عيواص، تحدّث لـ"الجمهورية" بالنيابة عن البطريرك الذي صودف خروجه من المستشفى ليلة وقوع الحادثة، وأكد بصفته أيضاً مطران باب توما في دمشق أنّ البطريركية لن تتخذ أي قرار في انتظار أي اتصال من الجهة الخاطفة لمعرفة نواياها ومطالبها.



وكشف لـ"الجمهورية" أن المساعي الاخيرة تؤكد لهم أنّ المطرانَين سيبيتان في مطرانيتهما ليل اليوم بعد دخول جماعة مهمة على خط المفاوضات، وهذا الكلام، يضيف الخوري أكده لهم الكاهن التابع لبطريركية السريان في حلب في اتصاله الأخير، إلّا أنّ الخوري أكد "أننا كرجال دين مسيحيين لا نخاف من المسلم السوري، ولا مشكلة لدينا مع اي مسلم سوري سواء كان سنياً، شيعياً، او علوياً.



بل مشكلتنا هي مع المسلمين الغرباء الذين يأتون من الخارج، أي الشيشاني والطالباني والأفغاني الذي يريد مثلاً محاربة روسيا في منطقتنا"، مضيفاً: "نحن نعيش مع المسلمين السوريين منذ زمن ونتعايش معهم بسلام، وجمعتنا الأعياد ووحّدتنا التقاليد".وشدد الخوري على أنّ المسلمين من جميع الطوائف هم الذين بنوا بطريركيتنا في باب توما وزخرفوها ونحتوا لنا أيقونات لمار جرجس".



كما اكد الخوري لـ"الجمهورية" أنّ جميع أبنائه المسلمين الذين نزحوا من حمص وقابلهم في لبنان اكدوا له أن لا علاقة للمسلمين السوريين بالذي يحصل، وتأسفوا للوضع الحالي الذي وصلت اليه حمص، وهم يتخوّفون من الجماعات الغريبة التي أتت من الخارج"، مشيراً إلى أنّ "المسلم السوري لا يشكل مصدر خوف بالنسبة إلى المسيحي السوري والتاريخ يشهد".



تفاصيل عملية الخطف



ويروي المطران متّى الخوري لـ"الجمهورية" تفاصيل ما حصل: "بعد جهد استطاع أحد كهنتنا في حلب الاتصال بنا وتأكيد خبر خطف المطرانين يوحنا ابراهيم وبولس اليازجي، اللذين كانا في مهمّة إنسانية حضّرا لها منذ فترة طويلة، لإنقاذ كهنة أرثوذكس وكاثوليك. وقد رافقهما شخص يدعى فتوح وهو سائق المطران ابراهيم منذ أكثر من 5 أعوام، وشخص رابع لم تُحدّد هويته.



وخلال توجّههم الى المنطقة المحددة لتنفيذ المهمة التي كانت حسب معلومات "الجمهورية" جاهزة وشارفت نهايتها بهدف تحرير الكهنة، اعترضت سيارتهم مجموعة غريبة.



ويكشف الخوري أنّ المعلومات الأوّلية تُظهر أنّ المجموعة الخاطفة شيشانيّة، ولمّا رأت أنّ اثنين من الركّاب علمانيّان، رمتهما من السيارة وفرّت بالمطرانين اليازجي وابراهيم نحو جهة مجهولة.



ويؤكّد الخوري أنّ الشخص الرابع المجهول الهوية "صديق حميم للمطران اليازجي، ويعتقد أنّه كان يلعب دوراً أساسيّاً في عملية الإفراج عن الكهنة الرهائن"، كاشفاً أنّ السائق وهذا الشخص اتّجه كلّ منهما في طريق. وبعد ساعات وصل الخبر من عائلة السائق فتوح التي اتّصلت بمطرانية حلب وأبلغتها أنّه عُثر على ابنها مقتولاً، وقد تمّ التعرف إليه من خلال أغراضه الشخصية. أمّا الشخص الرابع فلم يُعرف مكانه حتى الساعة".



ولكنّ الخوري يؤكّد لـ"الجمهورية" أنّه حرّ طليق، "وهو الذي أبلغ أنّ المجموعة الخاطفة لم تتعرّض لهما بل رمتهما الى جانب الطريق قبل أن يتوجّه كلّ منهما بطريق مختلف، وهذا يؤكّد أنّ الجهة التي التقت بالسائق فتوح وأردته قتيلاً لا علاقة لها بالجهة الخاطفة".



ويروي الخوري أنّ "اتفاق الإفراج عن الرهائن قضى بأن يأتي المطران اليازجي من تركيا، على أن ينطلق المطران ابراهيم من حلب ويلتقيا في المنطقة المُتفق أن تجري فيها عملية تحرير الكهنة".



ويوضح الخوري، وهو المسؤول عن بطريركية باب توما في دمشق والمتابع الحالي للبطريركية السريانية الأرثوذكسية، أنّ الشخص الرابع قد أكّد هذه الرواية، فهو قال إنّ ملامح الخاطفين تؤكّد أنّهم غرباء، والشيشان يتميّزون بلهجتهم ولونهم (لحى - بياض الوجه - عيون زرقاء... إضافة إلى اللغة)، لذلك المعلومات التي لدينا نستقيها من الرجل الرابع، صديق المطران اليازجي.



ويلفت الخوري إلى أنّ عائلة فتوح قد تسلّمت جثته وتعرّفت إليه، مشدّداً على "أنّنا نسلّم أنّ الخاطفين هم غير قتلة السائق، وأنّهم من الشيشان، حسب قول الشخص الرابع، لكنّنا لسنا متأكّدين هل هم شيشان فعلاً أم ينتمون الى جهة أخرى".



ويضيف: "ننتظر اتصال الجهة الخاطفة بنا أو بالبطريركية أو بمطرانية حلب لنعرف مطالبها، ومصادرنا تؤكّد أنّ المساعي تتواصل للإفراج عن المطرانين لذلك ارتأينا التريّث في نشر بيان، وحتى الساعة لم نتصل ببطريركية الروم الأرثوذكس.



فنحن نعمل منفردين بهدوء وهذا لا يعني أنّنا لا نريد التعاون، بل على العكس نريد العمل كلٌّ على حِدة، لأنّنا لا نريد التسرّع في قراراتنا حتى لا نعرّض حياة المطرانين للخطر".



ودعا الخوري إلى "انتظار المهلة القانونية، وهي 24 ساعة، قبل عقد اجتماع موسّع واتّخاذ القرارات الكبيرة"، موضحاً "أنّنا لا نملك معطيات كثيرة لنعمل، ووضعنا كبطريركية لا نُحسد عليه، ونحن نعيش حال أسىً وحزن وألم، ومستاؤون من هذه الأخبار، خصوصاً البطريرك زكّا عيواص، وهو قد خرج اليوم من المستشفى وحاله الصحّية حرجة، وقد فاجأه الخبر وزاد من ألمه".



ويشدّد الخوري على "أنّنا كنّا وما زلنا نستنكر التعرّض لجميع الكهنة، إن كانوا من طائفتنا أو من غير طائفة كما استنكرنا وفاة جميع رجال الدين المسلمين لأنّ رجال الدين عموماً رسالتهم السلام والمحبة، وموقفهم ليس مع المعارضة ولا ضدّها، إنّما موقفهم إنسانيّ بحت".ووصف الخوري وضع المطرانية بأنّها "مربَّطة" ولسنا قادرين على اتّخاذ أيّ قرار أو إصدار أيّ بيان لأنّنا لا نريد تعريض المطرانين للخطر.



ويوضح أنّ "مطالب الخاطفين غالباً ما تكون مادّية أو بهدف الضغط السياسي أو الضغط على الدولة لتحقيق تبادل، أي قد يكون لدى الجهة الخاطفة مجموعة أسماء تريد إجراء تبادل فيها".



ويؤكّد أنّ "حادثة الخطف لن تكون سهلة على المسيحيّين في سوريا، لأنّ المطران اليازجي مقرّب من النظام السوري ومن المعارضة، وعلاقاته جيّدة مع الطرفين على حدّ سواء، وهو يتمتّع بحنكة سياسية، ولطالما عبّر عن رأيه، ومطالبه هي نفسها مطالب السوريين الشرفاء، أي تحقيق الإصلاحات ومكافحة الفساد".



وينفي الخوري أن يكون للمطرانين عداوة مع أيّ جهة معينة "لذلك أيّدنا احتمال أن لا تكون الجهة الخاطفة قريبة من النظام أو من المعارضة وأن تكون غير سوريّة"، مضيفا: "قد يكونون متطرّفين أفغان أو شيشان، "جبهة النصرة"، ليبيّين، مصريّين أتوا من الخارج.



ونحن لا نعلم مع من كان المطران اليازجي يتواصل للإفراج عن الكهنة، ولكن الأغلب أنّه لا يتواصل مع الغرباء بل مع الجيش السوري الحر، وقد يكون تسرّب خبر مجيئهم أو قد تكون عملية الخطف حصلت صدفة لأنّ المنطقة ليست آمنة".



ويدعو الخوري إلى التريّث، مشيراً إلى أنّ الشخص الرابع "تمكّن بصعوبة من الحصول على هاتف والتواصل مع مطرانية حلب للروم الأرثوذكس، وإذا لم تُحلّ القضية غداً (اليوم) ويعود المطرانان إلى مقرّيهما سنعمل على مستوى البطريركيتين".



ويُعرب الخوري عن تعاطفه مع البطريرك يوحنا العاشر اليازجي الذي يواجه مشكلة مزدوجة، عائلية ودينية"، مؤكّداً أنّ قلبه كبير وسيتعامل بالأسلوب نفسه أكان المخطوف شقيقه أو أيّ أحد آخر من أبناء الطائفة".



ويحذّر الخوري من أنّ "الاجتهاد في التحليل قد يشكّل خطراً على المطرانين، لذلك يجب التريّث لأنّ كلّ جهة خاطفة لها طريقة تعامل معيّنة، ونحن لا نريد التهوّر والتضحية بحياتهما".



ويختم الخوري بالقول: "عيد القدّيس جاورجيوس اليوم بالنسبة إلى البطريركية السريانية والمطارنة هو عيد للصلاة حتى يتحرّر جميع الكهنة المخطوفين ولا سيّما المطرانين اليازجي وابراهيم"، داعياً اللبنانيّين عموماً والمسيحيّين خصوصاً إلى "مشاركتنا الصلاة عن نيتهم للإفراج السريع عنهم والإفراج عن أسر الوطن".



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Le Concile Vatican II et les Orientaux


Objet: "Le Concile Vatican II et les Orientaux


Expéditeur: ZENIT <infofrench@zenit.org>
Date: 22 avril 2013 23:16:13 UTC+03:00
Analyse du card. Sandri

Anne Kurian

ROME, 22 avril 2013 (Zenit.org) - « Que la croix nous unisse tous ! » : tel est le vœu du Concile Vatican II pour les chrétiens de toutes confessions, y compris « dans leurs rapports avec les autres religions et avec tout homme et femme de bonne volonté », rappelle le cardinal Sandri.

Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a inauguré un cycle de conférences pour l'Année de la foi organisé, le 18 avril, par le collège pontifical roumain de Rome sur le thème: "Le Concile Vatican II et les Orientaux".

Ces conférences, a précisé le cardinal, aborderont largement l'« œcuménisme », même si le terme est « implicite dans l'énoncé » du thème : le Concile Vatican II a en effet contribué à souligner la « mission œcuménique » des Eglises catholiques orientales.

A la lumière du Concile, le cardinal a souhaité que « la croix unisse » tous les chrétiens : c'est « le vœu pascal et pleinement conciliaire » exprimé « pour les chrétiens de toutes confessions », a-t-il expliqué. Et cette affirmation vaut aussi « dans les rapports avec les autres religions et avec tout homme et femme de bonne volonté ».

L'Orient chrétien au Concile

A propos de l'Orient chrétien au Concile, il a précisé que quelques 200 orientaux – et plus de 2.000 latins – y ont participé.

Il a cité la constitution dogmatique Lumen Gentium (23) qui souligne l'origine apostolique des Eglises orientales, le décret Orientalium Ecclesiarum, entièrement dédié aux Eglises orientales catholiques y compris dans leurs rapports avec les orthodoxes (24-29), le décret Unitatis Redintegratio, sur l'œcuménisme, qui se réfère aussi aux catholiques orientaux (17).

Il a aussi cité le décret Christus Dominus, sur les évêques, et qui évoque la sollicitude pastorale demandée aux évêques latins vis-à-vis des catholiques orientaux (23 et 38), et le décret Presbyterorum Ordinis, sur la vie des prêtres et qui évoque le célibat et les prêtres orientaux mariés (16).

Il a cité parmi les textes ratifiés par des scrutins « éclatants » Orientalium Ecclesiarum qui a obtenu 2110 voix sur 2149 votants et Unitatis redintengratio en a obtenu 2137 sur 2148 votants.

Il y eut aussi, a poursuivi le cardinal, la "journée melkite" au Concile, la vocation melkite étant vue comme un signe pour l'œcuménisme : il s'agit de garder l'orthodoxie orientale « dans le cœur », tout en étant « en union avec le catholicisme ».

La « perle conciliaire »

Mais surtout il a évoqué un « perle conciliaire » que constitue la reconnaissance de l'origine apostolique des Eglises catholiques orientales, notamment dans Lumen Gentium (23) qui attribue leur origine à la « Providence » en disant: « La divine Providence a voulu que les Églises diverses établies en divers lieux par les Apôtres et leurs successeurs se rassemblent au cours des temps en plusieurs groupes organiquement réunis, qui, sans préjudice pour l'unité de la foi et pour l'unique constitution divine de l'Église universelle, jouissent de leur propre discipline, de leur propre usage liturgique, de leur patrimoine théologique et spirituel. ».

Pour le cardinal Sandri, la particularité de cette « perle » consiste dans « la pleine communion avec l'Eglise apostolique de Rome », exprimée dans Orientalium Ecclesiarum: « Entre ces Églises existe une admirable communion, de sorte que la diversité dans l'Église, loin de nuire à son unité, la met en valeur » (n.2).

En outre, dans Orientalium Ecclesiarum, l'Église catholique exprime son « estime » pour les Églises orientales en raison même de leur origine apostolique : « A cause de l'ancienneté vénérable dont ces Églises s'honorent, resplendit en elles la tradition qui vient des Apôtres par les Pères et qui fait partie du patrimoine indivis de toute l'Église et révélé par Dieu. »

Ainsi, la sollicitude de l'Eglise universelle pour les Églises orientales exprimée par le Concile n'est pas « un simple voeu sentimental » mais « une délibération théologique et juridique », qui « relie le Saint-Siège aux Eglises orientales catholiques, et les Eglises orientales catholiques ad intra et ad extra », a insisté le cardinal Sandri.

Une mission oecuménique

Le véritable message conciliaire pour les chrétiens orientaux souligne « la mission œcuménique des Eglise catholiques orientales », a estimé le cardinal : « La fidélité religieuse aux anciennes traditions orientales », en communion avec le siège romain, contribue à « promouvoir l'unité de tous les chrétiens » (OE 24).

Le cardinal a évoqué les positions des papes à ce sujet. Jean XXIII proposait, en ouvrant le concile, la "médecine de la miséricorde" pour rapprocher les chrétiens. Jean-Paul II, dans sa lettre apostolique Orientale Lumen, comme dans son encyclique Ut Unum Sint, parlait des chrétiens d'Orient. Benoît XVI, lors de sa visite à la Congrégation pour les Eglises orientales, soulignait que « le choix œcuménique opéré par le Concile est irréversible » et que les traditions de l'Orient chrétien sont le « patrimoine de toute l'Eglise » et une « référence pour l'avenir ».

Le pape François enfin, lors du Chemin de croix du Colisée, le 29 mars dernier, a rendu hommage au « témoignage » donné par les chrétiens d'Orient : « Nous l'avons vu quand le pape Benoît est allé au Liban : nous avons vu la beauté et la force de la communion des chrétiens de cette Terre et de l'amitié de tant de nos frères musulmans et de beaucoup d'autres. Ce fut un signe pour le Moyen Orient et pour le monde entier : un signe d'espérance. »

Une même dignité

Parmi les conséquences du Concile, le cardinal Sandri cite le Code de droit canonique des Eglises orientales, promulgué le 18 octobre 1990 par Jean-Paul II, et qui est « une des principales et formelles expressions de la "diversité dans l'unité", voulue par Vatican II ».

Ce Code marque un tournant dans l'histoire : en effet, a-t-il expliqué, jusqu'à Vatican II l'Eglise s'inspirait du principe de la « praestantia ritus latini », qui postulait « la supériorité de l'Eglise latine sur les Eglises orientales », notamment du rite latin.

Le Concile a instauré une perspective nouvelle : il a affirmé que « les Eglises, d'Orient comme de l'Occident, jouissent d'une même dignité, de sorte qu'aucune ne prévaut sur les autres en raison de son rite ».

Orientalium Ecclesiarum dit, par exemple: « Le Concile déclare solennellement que les Églises d'Orient, tout comme celles d'Occident, ont le droit et le devoir de se gouverner selon leurs propres disciplines particulières. Celles-ci, en effet, se recommandent par leur vénérable ancienneté, s'accordent mieux avec les habitudes de leurs fidèles et semblent plus adaptées pour assurer le bien des âmes » (OE 5).

En d'autres termes, « l'Eglise latine n'est pas synonyme d'Eglise universelle, et ses lois ne sont pas uniques dans l'Eglise. Elles n'obligent pas les orientaux, comme le droit oriental n'oblige pas les Latins ».

La spécificité des Orientaux

Le Concile a également souhaité que « l'identité ecclésiale et rituelle accompagne les catholiques orientaux où qu'ils soient » : « Que tous les Orientaux sachent en toute certitude qu'ils peuvent et doivent toujours garder leurs rites liturgiques légitimes et leur discipline, et que des changements ne doivent y être apportés qu'en raison de leur progrès propre et organique » (OE 6).

Le « rite » est, selon le code de droit canon oriental, « le patrimoine liturgique, théologique, spirituel et disciplinaire, qui se distingue par la culture et les circonstances historiques des peuples et s'exprime selon le mode propre de toute Eglise de célébrer et de vivre la foi » (can. 27 et 28).

Aujourd'hui, en raison de l'émigration des fidèles orientaux, ces rites doivent être préservés avec une attention particulière, comme le souligne l'exhortation « Ecclesia in Medio Oriente » (32), signée par Benoît XVI le 14 septembre 2012 : le pape encourage à « entourer d'affection » les fidèles orientaux de la diaspora en les invitant « à rester en contact étroit avec leurs familles et leurs Églises, et surtout à garder avec fidélité leur foi en Dieu grâce à leur identité religieuse construite sur des traditions spirituelles vénérables ».

Pour Benoît XVI en effet, « c'est en conservant cette appartenance à Dieu et à leurs Églises respectives, et en cultivant un amour profond pour leurs frères et sœurs latins, qu'ils apporteront à l'ensemble de l'Église catholique un grand bénéfice », explique le cardinal Sandri.

En ce sens, les pasteurs des circonscriptions ecclésiastiques qui accueillent les catholiques orientaux sont exhortés à « donner la possibilité de célébrer selon leurs propres traditions et à exercer des activités pastorales et paroissiales, là où cela est possible », conclut le préfet de la Congrégation romaine pour les Eglises orientales.