Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 9 avril 2013

Les MINORITES CHRETIENNES : COPTES D'EGYPTE et CHRETIENS du MOYEN-ORIENT



zeinab abdelaziz
Mercredi 3 Avril 2013

Les MINORITES CHRETIENNES : COPTES D'EGYPTE et CHRETIENS du MOYEN-ORIENT
Les minorités chrétiennes : 
Coptes d'Egypte et chrétiens du Moyen-Orient 
                                                                Zeinab ABDELAZIZ     
  Ö
Ces deux groupes de minorités, désignant les coptes d'Egypte ou les chrétiens du Moyen-Orient, ne cessent d'être un éternel prétexte pour attiser les feux d'une guerre civile dans la région. Une guerre dont nulle n'ignore l'étendue et les désastres, ni qui sont les meneurs du jeu ou ceux qui tirent les ficelles de leurs marionnettes. Depuis Vatican II, qui donna un coup de foudre, pour ne pas dire un coup de pied, au christianisme, en réhabilitant les juifs du meurtre déicide et en faisant endosser sa coulpe à tous les chrétiens du monde, décréta aussi l'élimination du communisme dans les années 80 et celle de l'Islam dans les années 90, afin que le troisième millénaire commence avec un monde christianisé. De même, il décréta l'évangélisation du monde et imposa la participation de tous les chrétiens et des églises locales à cette incontestable tromperie. Ce qui veut dire que ce décret fait de tous les chrétiens, qui sont minoritaires dans un pays, des traitres et des infidèles à l'égard du pays où ils se trouvent. 

 Depuis ce funeste Concile et surtout depuis sa comédie jumelle « Home made », intitulée le 9/11,  Islam et musulmans ne cessent d'être la cible d'une attaque forcée, nauséabonde, tellement elle est faite de mensonges préfabriqués et accumulés. Une attaque qui pue l'artificiel et le  forcé,  qui pue un racisme vulgaire et discriminatoire. Car l'Islam non seulement dérange en prouvant toutes les falsifications qui ont été faites dans les textes du Christianisme et du Judaïsme, mais il représente une entrave principale face à l'accomplissement du Nouvel Ordre Mondial, qui exige une religion unique. Cela ne veut point dire que c'est le christianisme qui va régner, mais pour le Lobby sioniste, il est beaucoup plus facile à déraciner que l'Islam, grâce aux documents de la Mer morte qu'ils possèdent. 

J'ai déjà abordé la situation au Liban dans plus d'un article, à ce citer que Benoît XVI et le Moyen-Orient, mais il suffit de rappeler que le colonialisme français imposa, avant de quitter, que le Président du Liban soit un chrétien, en un pays où la majorité musulmane dépasse les 67% ! En tenant compte d'un Occident chrétien raciste et discriminatoire, qui ne cesse de soutenir et de manipuler ses liges et ses adeptes, dont les mensonges ne portent atteinte qu'à leur crédibilité, on peut facilement imaginer la tension sous-jacente entre les citoyens, surtout que l'apparence du pays a été entièrement christianisée, étant parsemée de statuaires et d'emblèmes chrétiens. Ensuite on ose accuser Islam et musulmans ! 

L'autre exemple est celui des coptes d'Egypte dont dirigeants occidentaux, médias, Vatican, papes ou clergé local ne cessent d'attiser variablement le feu d'une ingérence militaire américano-européenne. Pour tous ceux qui se font les partisans ou les liges médiatiques de ces manipulateurs, qui ne cessent de déplorer : « le triste sort des coptes », « Discriminations et persécutions des coptes », « les coptes victimes de l'oppression arabo-musulmane »,  il est utile de rappeler ce qui suit pour montrer à quel point les coptes sont « martyrisés » en Egypte : 
* le magazine Forbes révèle qu'il y a plus d'une dizaine de milliardaires coptes, et beaucoup moins de musulmans. Inutile d'ajouter que pour être considéré milliardaire, il faut dépasser la possession d'un milliard ; 
* les familles Ghabbour, Saweirès, Ayyoub, Ghali, Siag, Gabra, Féltès, Bassili, Sami Saad, Younan Sidhom, Yousef Francis, Mina Hanna et des centaines d'autres, possèdent plus que la moitié de l'économie du pays, l'exclusivité des principaux brevets d'importation-exportation, d'expertises, des filières, de construction, du tourisme, de la pharmacologie, de l'or, etc. ; 
* l'Eglise copte ne cesse d'usurper des terres, des milliers de kilomètres, pour créer ou agrandir les monastères et les églises, dont le nombre et la superficie dépassent de loin le nombre des adeptes. La dernière en date de cette usurpation, il y a quelques mois, est le wadi El-Rayyan, une Réserve Naturelle de neuf mille kilomètres carrés, sise au Fayyoum ; 
* les coptes dits de « l'exile », sont ceux qui ont fui avec leur argent à l'époque des nationalisations menées par Nasser. Ils s'installèrent aux E.U. et formèrent un lobby qui sert de moyens d'infiltration ; 
* les copte possèdent un satellite et des chaînes de télévisions qui ne cessent de diffamer, d'insulter l'islam, le Prophète Mohammad (sws) et les musulmans avec un style qui dépasse vulgarité et obscénité. Ce qui est  foncièrement défendu aux musulmans, à qui l'islam  impose le respect des chrétiens et de tous les Prophète, à commencer par Jésus Christ ; 
* l'Eglise copte eut l'audace et la traitrise de former une milice copte armée, de laquelle dépendent les black blocs, produit local attenant aux black waters. Leur uniforme, comme le montre la photo, est un tee-shirt noir avec un révolver à droite et un signe de croix à gauche ; 
* l'Eglise copte a été prise en flagrant délit, il y a presque deux ans, en recevant un bateau plein d'armes provenance d'Israël. L'affaire a retenti dans les médias, la télévision, puis : reçu un silence de mort ; 
* les églises sont surarmées, préparant la guerre civile fomentée, visant à émietter le pays pour réaliser la nouvelle supercherie du nouveau Moyen-Orient et du Grand Israël édifié sur la terre de la Palestine usurpée, au vu et au su de toute la société internationale ; 
* tous les dirigeants coptes appellent ou poussent leur adeptes à crier aide et secours aux E.U., aux N.U., à la C.E., au Vatican, à Sharon ou aux autres dirigeants, aux églises du monde ; 
* les coptes dont le nombre est de 4.5 % des habitants, se ruent pour annuler le second article de la Constitution qui a toujours précisé que l'Islam est la religion du pays ; 
* ils élèvent leur pourcentage à 10, 15, et 20 % pour exiger une Constitution à part, un même faux pourcentage au Parlement, à l'Assemblée Nationale, aux Ministères et aux Gouvernorats ; 
* Avec une perfidie poussée à l'extrême, les coptes sont arrivés en 2008 à imposer le 7 janvier, la natalité variable de Jésus-Christ, comme Fête Nationale au pays de l'Azhar, la plus grande autorité islamique au monde, nonobstant ce que cela représente comme contrariété aux dogmes cultuels islamiques et aux musulmans ; 
* l'église copte, aidé surtout des archéologues français ou autres, ne cesse d'ingurgiter ses adeptes de mensonges concernant leur Histoire. Inutile de dire que les coptes n'ont jamais été possesseurs de l'Egypte et n'ont jamais gouverné l'Egypte : ils ont toujours été une minorité. Et lorsque Amr ebn El'As vint en Egypte il reçut l'administration du pays du gouverneur Romain, et ce qui plus est : il invita l'évêque qui avait pris la fuite au désert, de revenir pour diriger son église !! 

Il est écœurant de lire dans les médias occidentaux, à la suite de ces quelques minimes réalités citées à titres exemples, que « le peuple autochtone d'Egypte est exposé à une forte discrimination » ou qu'il soit sur le point « d'être exterminé par les musulmans » ! 

A tous ceux qui se lance dans cette mascarade de contre-vérités, qui se joue actuellement, je ne peux qu'ajouter : un peu de retenu ou de bien se tenir, car ils ne portent atteinte qu'à leur propre crédibilité, quel que soit le prix qu'ils touchent. 
                                                                                                      3avril 2013
 
http://www.alterinfo.net/Les-MINORITES-CHRETIENNES-COPTES-D-EGYPTE-et-CHRETIENS-du-MOYEN-ORIENT_a88690.html?com

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Entretien de Raï avec Fabius et dîner avec Issam Farès | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

OLJ-9/4/2013-Au jour I de sa visite en France Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, est arrivé à Paris hier en milieu de journée pour une visite à la fois pastorale et officielle, qui se poursuivra jusqu'à vendredi, et dont le programme comprend des entretiens politiques et une participation à un colloque organisé par l'Institut catholique.
Le soir, le patriarche a dîné en privé au domicile de l'ancien vice-président du Conseil, Issam Farès, qu'il n'avait pas rencontré depuis son intronisation à Bkerké. L'occasion pour lui de remettre aux maîtres des céans une décoration honorifique.
Le patriarche Raï a entamé la partie officielle de sa visite par un entretien hier soir au Quai d'Orsay avec Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et européennes. Un entretien qui n'a fait l'objet d'aucune communication côté français.
Des sources bien informées ont laissé entendre que le chef de la diplomatie française et son hôte ont longuement évoqué la crise libanaise se félicitant notamment du tout récent déblocage qui a permis la désignation de Tammam Salam pour former un gouvernement avec un soutien record dans les sondages parlementaires.
Cette nomination a d'ailleurs fait l'objet d'une déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay qui a salué au nom de la France la nomination du nouveau Premier ministre libanais « sur la base d'un large consensus ».
Pour en revenir à l'entretien Raï-Fabius, on apprend aussi de bonne source que les deux parties ont discuté du danger que représente, pour le Liban, une vacance de pouvoir, à quelque niveau que ce soit, du fait du conflit armé en Syrie.
Parmi ces risques, celui de la création au Liban-Nord d'une zone de non-droit qui permettrait l'acheminement en Syrie d'un armement moderne et moyen à l'opposition syrienne ; la lourde présence de réfugiés syriens, que le Liban ne peut supporter et encore moins contrôler, fait aussi partie des risques évoqués.

Armes à l'ALS
M. Fabius se serait montré rassurant au sujet de la décision hypothétique française de fournir du matériel militaire aux groupes armés syriens, une décision qui avait soulevé l'inquiétude du Liban, face au risque de voir cet armement finir entre les mains des combattants du Front al-Nosra et des groupuscules salafistes de tout genre qui gravitent autour de lui.
Tout en réitérant le soutien de la France à l'indépendance, à la sécurité et à l'intégrité territoriale du Liban, le chef du Quai d'Orsay aurait assuré à son hôte que les chrétiens de Syrie restent une priorité pour Paris, qui ne permettra aucune dérive menaçante à leur égard, si un changement intervenait à Damas.
Le patriarche Raï aurait d'ailleurs exprimé ses craintes pour les chrétiens, qu'ils se trouvent en Syrie ou dans d'autres pays arabes où d'inquiétants événements se déroulent et menacent de dégénérer.

L'amitié franco-libanaise
Les liens séculaires d'amitié entre la France et l'Église maronite, qui vient d'obtenir l'implantation d'une éparchie à Paris pour couvrir la France et une partie de l'Europe, ont également été à l'ordre du jour.
D'autres questions à caractère culturel ont été évoquées au cours de ce tête-à-tête au Quai d'Orsay et on estime que nombre de ces questions seront à nouveau discutés aujourd'hui à l'Élysée où le président François Hollande accueillera le patriarche-cardinal.
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Exhumation de la dépouille de la bienheureuse Marie-Alphonsine | La-Croix.com

 

La dépouille de la bienheureuse Marie-Alphonsine Danil Ghattas a été exhumée vendredi 5 avril en l'église Notre-Dame du Rosaire, à Jérusalem, en présence du patriarche latin, Mgr Fouad Twal, et de tous les experts de la cause de canonisation de la fondatrice des Sœurs du Rosaire, rapporte le site Internet du Patriarcat latin de Jérusalem.

À cette occasion, Mgr Twal a réaffirmé que la bienheureuse Marie-Alphonsine avait été « choisie par Marie » pour marcher dans « la voie de la perfection et de la sainteté ».

La reconnaissance du corps est une étape nécessaire dans le cadre du procès en canonisation, ouvert le 2 mai 2012 et dont la clôture officielle s'est déroulée l'après-midi même au Patriarcat latin de Jérusalem. Scellé et cacheté, le dossier sera transféré à la Congrégation des causes des saints, au Vatican, par le biais du P. Francesco Ricci, postulateur de la cause de la bienheureuse.

Marie-Alphonsine Danil Ghattas avait été béatifiée le 22 novembre 2009 à Nazareth, devenant la seconde fidèle du diocèse de Jérusalem à être déclarée bienheureuse (après la carmélite Mariam Baouardy en 1983). « Mère Marie-Alphonsine est une illustration profonde, arabe et hiérosolymitaine, une illustration splendide de l'Évangile du Christ », avait alors expliqué Mgr Twal.

Marie-Alphonsine Danil Ghattas (1843-1927) fonda en 1884, après une apparition de la Vierge, les Sœurs dominicaines du Très Saint Rosaire de Jérusalem (connues localement sous le nom de Sœurs du Rosaire), la première congrégation palestinienne qui compte aujourd'hui 300 religieuses en Terre sainte (Israël, Palestine et Jordanie) mais aussi au Liban, en Égypte, au Koweït, aux Émirats arabes unis, en Syrie et à Rome.

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lundi 8 avril 2013

Diner annuel de l'Ucip- Liban - Khadra: pour une renaissance mediatique permettant au Liban de

Diner annuel de l'Ucip- Liban - Khadra: pour une renaissance mediatique permettant au Liban de 
récupérer son premier rang dans le mode arabe
٥/٤/٢٠١٣- UCIPLIBAN -
العشاءالثالث عشر لـ"أوسيب لبنان" خضره : لنهضة إعلامية تعيد لبنان الى الصف الأول في العالم العربي
أقام الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان (أوسيب لبنان) العشاء السنوي الثالث عشر مساء الجمعة 5 نيسان 2013 في مطعم النخيل- ضبيه ، بحضور شخصيات أمنية وسياسية وكنسية وإعلامية ومدنية وتربوية ولفيف من الاعلاميين وأساتذة الجامعات ورؤوساء بلديات ومخاتير وحشد من الأصدقاء. 
ومن بين الحضور العماد ميشال عون ممثلاً بالأستاذ طوني نصرالله، الشيخ سامي الجميل ممثلاً بالاعلامي جورج يزبك، مدير عام قوى الأمن الداخلي ممثلاً بالعميد الركن الياس حبيب ، مدير عام الأمن العام ممثلاً بالمقدم وديع خاطر، مدير عام أمن الدولة ممثلاً بالمقدم بيار البراك، رئيس عام الرهبانية الأنطونية الأباتي داوود رعيدي ، نائب رئيس المجلس الوطني للاعلام ابراهيم عوض، مديرة الوكالة الوطنية للاعلام لور سليمان، رئيس نادي الصحافة يوسف الحويك، أمين عام المدارس الكاثوليكية في لبنان الأب بطرس عازار، متروبوليت بيروت وجبيل وتوابعهما لطائفة الروم الملكيين الكاثوليك المطران كيراس سليم بسترس يمثله الارشمندريت انطوان نصر، الأب المدبر حنا الطيار ممثل الرئيس العام للرهبانية المارونية المريمية الأباتي بطرس طربيه،  

النشيد الوطني افتتاحاً ، ثمّ كلمة ترحيب من الأستاذ جان نخول بالحضور مثنياً على أهمية هذه المناسبة "لأنها تجمع النخب الاجتماعية لتقاسم الخبز والملح على مائدة محبة أصبحت تقليداً سنوياً ننتظره بلهفة اللقاء" ثم ألقى رئيس الاتحاد الأب طوني خضره كلمة أكد فيها "ان الوطن الصغير سينتصر على عوامل الشر والاستضعاف المحيطة به من الخارج والداخل".
ورأى "ان نظرة الكنيسة الى وسائل الاعلام التقليدية والحديثة منها بخاصة، كانت ولا تزال ايجابية  برغم المحاذير والمخاطر العديدة. فالكنيسة الجامعة نظرت وتنظر دائما  بتفاؤل  الى دور  وسائل الاعلام . هذا ما عبّرت عنه كتاباتها ومواقفها منذ سنة 1830 مروراً بالمجمع الفاتيكاني الثاني الى اليوم" . مؤكداً أنه "بالرغم من الصعوبات، لبنان سينهض والأخلاق وحدها تنقذه بطول الأناة والعمل والشجاعة والروح المعطاء. سينهض لأن فيه أبرار ينتعش بهم ويرّجون الخلاص وأنتم رزمة منهم."

 وتوقف عند بعض الملاحظات التي تكوّنت انطلاقا من عملية الرصد التي يقوم بها الموقع الإلكتروني لـ "أوسيب لبنان ":

الملاحظة الاولى : تراجع الاقبال على مطالعة  الصحافة الورقية وعلى الوسائل  الاعلامية التقليدية (راديو- تلفزيون  - سينما)  في مقابل تصاعد الاقبال على التقنيات الحديثة والشبكات الاجتماعية ( مواقع الويب، فاسبوك، تويتر، غوغل....).

الملاحظة الثانية: توسع رقعة  البيئة الرقمية ( التقنيات الإعلامية الحديثة ) لتشمل المؤسسات التعليمية والمكتبات وعالم التجارة والمال والاقتصاد ، الامر  الذي يجعل من هذه الوسائل اكثر  من اداة للاعلام والاعلان وقد اصبحت وسائل تحيط بكل جوانب حياة الانسان.                          

الملاحظة الثالثة:  يمكن لوسائل اعلام ان تحدث إنقلاباً في الآراء والمواقف ، كما حدث ويحدث في ما يسمى بظاهرة الربيع العربي. ولكن يمكن ايضاً أن يتم خطف ثمار هذا الربيع من جانب قوى اخرى تحمل مشاريع مضادة ظلامية  ومدمرة . من هنا ضرورة أن ينتقل الإعلام من مرحلة تبادل  المعلومات الى مرحلة تكوين الجماعات المنظمة القادرة  على الشعور بالمسؤولية الجماعية، وبالتالي التأثير على مراكز القرار ، من اجل التغيير في الواقع من السيء الى الحسن، ومن أجل إقرار سلم قيمي، يسوقه الإعلام ويتبناه المجتمع.  

ولفت الى ان "هذه الفكرة هي التي  حملتنا في اوسيب لبنان الى الانتقال من العمل الاعلامي البحت الى العمل الاجتماعي في "لابورا" و"المعرض المسيحي" و"غرواكت" ، و"اصدقاء الجامعة  اللبنانية".استطعنا ان نخط لانفسنا نهجاً نأمل ان نلمس يوما بعد يوم نتائجه الايجابية على الساحة اللبنانية ، ومن بينها خصوصا  الاعلام الموجه الى الفئات الشبابية من اجل الانخراط في ميادين  العمل ولا سيما الانخراط في سلك القطاع العام، بعد ان احجم الشباب المسيحي عن الانخراط فيه لاسباب اجتماعية ونفسية وسياسية عديدة ". 

ورأى "أن تطوير الإعلام اللبناني يتطلب تطوير البنى الاساسية التي يتألف منها لاسيما القوانين، الهيئات الرقابية، قطاع النقابات والاتحادات المهنية، الاعلام الرسمي العام، المبادئ والشرعات الاخلاقية"، متمنياً "انطلاقة ورشة حقيقية تؤسس لنهضة اعلامية جديدة تعيد لبنان الى الصف الاول في العالم العربي حيث كان دوما مكانه. لذلك لا بد من شبك الايادي بين وزارة الاعلام والنقابات الصحافية واهل المهنة لما فيه خير الجميع، وخير المصلحة العامة، وصونا للحرية التي كانت دوما الثروة الاولى للبنان، التي صنعت دوره ومجده".

ختاماً ، حفل موسيقي وتوزيع جوائز التومبولا .

أوسيب لبنان- قسم الإعلام
لقراءة النص بكامله انقر على الوصلة التالية : http://ucipliban.org/arabic/index.php?option=com_content&task=view&id=44313&Itemid=221


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Raï à l’Élysée demain | Politique Liban | L'Orient-Le Jour



Raï à l'Élysée demain

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé officiellement la visite que doit effectuer en France à partir d'aujourd'hui le cardinal maronite, Mgr Béchara Raï, pour participer à un colloque international et s'entretenir avec le président François Hollande (demain mardi) et le ministre des Affaires étrangères et européennes Laurent Fabius (cet après-midi).
Le porte-parole du Quai d'Orsay, Philippe Lalliot, a indiqué que les entretiens du chef de l'Église maronite avec les responsables français porteront sur la conjoncture au Liban, la situation explosive en Syrie et ses conséquences dans la région, ajoutant que les autorités françaises réitéreront devant leur hôte leur attachement à la stabilité du Liban et leur aide effective aux réfugiés syriens. Il a ajouté que les discussions de Mgr Raï, tant à l'Élysée qu'au Quai d'Orsay, porteront longuement sur la situation « dramatique » des chrétiens d'Orient, particulièrement ceux de Syrie et d'Irak. De source bien informée, on apprend que le patriarche évoquera et rappellera les positions du pape émérite Benoît XVI et plus récemment celles de son successeur François sur l'importance de la sauvegarde des chrétiens d'Orient, « les premiers chrétiens du monde ».
Interrogé sur la possibilité que le Hezbollah soit inscrit sur la liste des organisations terroristes, M. Lalliot a indiqué que la France « prend en compte ses intérêts au Liban et en particulier la présence d'unités françaises au sein de la Finul », insistant sur le fait que cette présence ne se limite pas au domaine militaire mais aussi aux champs politique et culturel. Il a laissé entendre que dans sa lutte contre le terrorisme, Paris « tient compte de ses vives craintes sur la stabilité du Liban qui repose sur des équilibres internes dont un des éléments est justement le Hezbollah ». Il a ajouté que la France « suit de près » les poursuites judiciaires engagées (notamment, après l'attentat de Burgas) contre des éléments du parti chiite, et qu'elle prendra « les mesures qui s'imposent lorsque des condamnations seront prononcées, en tenant compte des personnes coupables et non pas d'une formation ou d'un parti politique, à moins qu'il ne s'agisse de la branche militaire de ce parti ».
À une question sur l'affaire Georges Ibrahim Abdallah, le porte-parole du Quai d'Orsay a expliqué que le parquet a rendu le dossier au Tribunal de l'application des peines (TAP), s'estimant non compétent pour se prononcer sur le dossier que lui avait soumis l'avocat de Georges Ibrahim Abdallah, Me Jacques Vergès. Une source judiciaire a indiqué hier à ce propos que le TAP devra se prononcer sur ce dossier avant le 11 avril. Selon cette même source, cela signifie que Me Vergès devra présenter un autre recours. Les autorités françaises, indique enfin cette source, réalisent à quel point le maintien en détention de l'activiste libanais est « embarrassant » et pourrait susciter des problèmes au niveau des relations franco-libanaises, mais que le gouvernement français en tant que tel ne peut intervenir dans une affaire relevant pour le moment de la seule autorité judiciaire.
Lire aussi dans OLJ:
- « Chrétiens et musulmans libanais sont responsables de la culture de la paix »

Affrontements violents en Égypte : 10 Coptes tués | L'observatoire de la Christianophobie

http://www.christianophobie.fr/breves/affrontements-violents-en-egypte-10-coptes-tues
7/4/2013- Affrontements violents en Égypte : 10 Coptes tués
Jours traditionnels de la "grande prière" mahométane, les vendredis sont très souvent des "vendredis noirs" pour les Coptes égyptiens. Vendredi dernier nous en fournit une nouvelle et tragique démonstration qui s'est déroulée dans le district de Al-Khosous (gouvernorat de Qalyubiya (sud du delta du Nil). À l'origine de cette tragédie, la découverte de swastikas tracées sur le mur d'une mosquée locale. Colère des musulmans qui attribuèrent ces dessins à des enfants chrétiens, une allégation controuvée de l'aveu même du chef des services de sécurité du gouvernorat, Mohamad Yousry, qui a révélé que ces swastikas avaient été tracées par des enfants musulmans et l'imam de la mosquée les en avait grondés… La vérité n'intéresse pas les fanatiques et la rumeur enfla et se transforma chez les musulmans que les chrétiens profanaient les murs des mosquées en y traçant des croix… Le mot d'ordre fusa comme une traînée de poudre chez les musulmans : « Il faut purifier la région de la présence des chrétiens » ! Ce qui fut tenté dans la soirée par une attaque en règle contre l'église Saint-Georges, menée par des éléments salafistes – indentifiables par leur pilosité et leur accoutrement caractéristiques. Les Coptes se rassemblèrent en masse devant leur église pour la protéger et furent pris pour cibles par des tirs d'armes à feu qui tuèrent dix chrétiens et en blessèrent un nombre non déterminé. On rapporte qu'un musulman assaillant aurait aussi été tué dans l'assaut, sans qu'on sache à qui il doit son trépas (un "tir ami" ?). Le quartier de l'église Saint-Georges fut ainsi livré aux destructions et aux incendies jusqu'à ce qu'arrivent, cinq heures après le début de l'assaut, les forces de sécurité qui ont mis fin à l'émeute. De nombreuses familles coptes ont quitté leurs domiciles de crainte d'une reprise des hostilités. C'était un vendredi "ordinaire" en Égypte.


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L’Église catholique est une « organisation religieuse extrémiste » pour la U.S. Army

Peut- on imaginer que l'Eglise catholique soit présentée par l'armée usa parmi les mouvements religieux extrémistes voire terroristes?

Kevin Eckstrom, rédacteur en chef de Religion News Service fait état  d'un programme de formation à base de diapositives sur « l'extrémisme politique et religieux » destiné aux réservistes de Pennsylvanie du « 316th Expeditionary Sustainment Command » de l'Armée de Terre des États-Unis, présentant l'Église catholique comme un mouvement « religieux extrémiste » dans un tableau figurant sur sa 24ème diapositive de la présentation « Extrémisme et organisations extrémistes » :

L'archidiocèse aux Armées [Archdiocese for the Military Services] et l'Alliance des aumôniers pour la liberté religieuse [Chaplain Alliance for Religious Liberty] ont récemment appris qu'une séance de formation destinée au programme de l'Armée de Terre des États-Unis sur l'égalité des chances des réservistes, classait expressément le « catholicisme », les « christianisme évangélique » et d'autres groupes religieux comme des exemples « d'extrémisme religieux », à l'instar de groupe comme « Al-Qaïda », « Hamas » ou le « KKK » [Ku Klux Klan].

L'archidiocèse est stupéfait que les catholiques figurent dans une liste à côté de groupes qui sont par leur vocation et leur nature mêmes, violents et extrémistes.

Selon la réponse après enquête du Chef du bureau des aumôniers de l'Armée de Terre, la session de formation en question semble être un incident isolé non toléré par l'Armée de Terre. L'archidiocèse et l'Alliance des aumôniers ont signalé que l'Armée de Terre devrait et doit prendre des initiatives pour que de tels incidents ne se reproduisent pas à l'avenir.

L'archidiocèse invite le ministère de la Défense à vérifier tout ce type de matériau et à garantir que l'argent du contribuable ne soit plus jamais utilisé à présenter des matériaux ouvertement antireligieux aux hommes et femmes sous les drapeaux.

De son côté, l'Armée de Terre, par son porte-parole George Wright, a précisé que « la diapo n'a pas été produite par l'Armée de Terre. Elle l'a été par une personne à l'insu et sans la permission de quiconque dans la chaîne de commandement (…) Après qu'une plainte, émanant d'une seule personne ayant vu la présentation, ait été reçue, la personne a supprimé cette diapo et elle n'a plus jamais été projetée. Cette personne a présenté ses excuses à tous ceux que cela aurait pu choquer, et nous considérons cette affaire comme classée ».

Classée, vraiment… Voilà qui va peut-être un peu vite en besogne. Car il y a une autre diapo, la n° 5, qui mériterait aussi d'être supprimée. La voici :
Si on lit bien ce qui précède, voici la liste des activités interdites aux militaires américains :

1. « Participer à des manifestations ou des rassemblements publics » : les militaires catholiques seraient-ils donc interdits de manifestation pour la défense de la vie ou du mariage ?

2. « Participer à un meeting ou à une activité en sachant que ce meeting ou cette activité implique une cause extrémiste » : serait-il donc interdit aux militaires catholiques de participer à une réunion du comité économique paroissial voire même à un pique-nique de la paroisse ?

3. « Activités de levée de fonds » : les militaires catholiques seraient-ils donc interdits  de vente de pierogis ou de roulés aux noisettes après la Messe pendant l'Avent pour procurer des ressources à la paroisse ?

4. « Recruter ou former des membres » : serait-il donc interdit aux militaires catholiques d'enseigner le catéchisme ?

5. « Créer, organiser ou assumer un rôle de direction visible dans de telles organisations » : serait-il donc interdits aux militaires catholiques d'être diacres, de présider un comité paroissial ou d'être chef de chœur ?

6. « Diffuser des documents imprimés à l'intérieur comme à l'extérieur d'enceintes militaires » : serait-il donc interdit aux militaires catholiques de distribuer un bulletin paroissial à la sortie de la Messe ou à un compagnon de chambrée ?

Avouez que tout cela est quand même fort inquiétant…
Source:
http://www.riposte-catholique.fr/americatho/leglise-catholique-est-une-organisation-religieuse-extremiste-pour-la-u-s-army#.UWJm-ssaySN
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Editions Payot & Rivages - Bernard Heyberger Les chrétiens au Proche-Orient (9782228908832)

 Les chrétiens au Proche-Orient |  Bernard Heyberger
De la compassion à la compréhension
 

Genre : Religions
Collection : Manuels Payot
 
Grand format  | 160 pages.  | Paru le : 17-04-2013  | Prix : 16.00 €

GENCOD : 9782228908832  | I.S.B.N. : 2-228-90883-5 
Editions : Payot

 

 L'opinion et les médias occidentaux s'intéressent aujourd'hui de plus en plus aux chrétiens du Proche-Orient. Mais c'est en général sur le mode de la complainte face à leur prochaine disparition. Sans nier les difficultés à être chrétien à l'heure actuelle dans la région, cet ouvrage place les événements récents dans une perspective du temps long et du contexte politique global.

L'histoire des chrétiens en Orient ne se réduit pas à celle d'une lente dégénérescence imputable aux musulmans. Malgré les discriminations qui leur étaient imposées, ils partageaient avec l'environnement islamique dominant des modes de vie, des croyances et des pratiques religieuses, dont l'introduction des formes modernes d'éducation les a progressivement éloignés à partir du XVIIe siècle. La montée des nationalismes a rendu difficile l'adaptation des institutions communautaires et des Églises aux nouveaux États et aux nouvelles frontières, et, à plusieurs reprises, a conduit à des massacres et des expulsions.

Les chrétiens ne sont pas des victimes passives de la persécution. Ils agissent et s'adaptent aux changements politiques et culturels de la région et du monde, à travers leurs institutions. Ce livre ne prédit pas la disparition des chrétiens du Proche-Orient, mais il invite à réfléchir sur les nouvelles conditions de leur présence dans ces pays majoritairement musulmans.


http://www.payot-rivages.net/livre_Les-chretiens-au-Proche-Orient-Bernard-Heyberger_ean13_9782228908832.html

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Chrétiens d'Orient : « Nous avons été trahis par l'Occident » ? Un constat effrayant

Chrétiens d'Orient : « Nous avons été trahis par l'Occident » – Un constat effrayant

Qu'ils viennent du Liban, de Syrie, de Palestine ou d'Égypte, les rangs des chrétiens qui partent d'Orient pour ne plus revenir grossissent.

Par Laurence D'Hondt

 

Malgré leurs différences nationales, les personnalités auxquelles nous avons laissé la parole , font un même constat : toutes déplorent le délitement d'une société multiculturelle dans laquelle ils auraient eu leur place.

Qu'ils viennent du Liban, de Syrie, de Palestine ou d'Égypte, les rangs des chrétiens qui partent d'Orient pour ne plus revenir grossissent. Pour comprendre ce qu'ils vivent et comment ils envisagent leur avenir dans le grand bouleversement que connaît actuellement le Proche-Orient, nous avons laissé la parole à quelques personnalités chrétiennes issues de ces pays : Joseph Yammouni, chrétien libanais et éditeur à Genève (Suisse) ; Sami Aldeeb, chrétien palestinien de nationalité suisse et professeur de droit musulman en Suisse, Italie et France ; le père Henri Boulad, directeur du centre culturel jésuite d'Alexandrie (Égypte) ; François Sweydan, chrétien d'Égypte et chercheur à l'université de Lyon (France) et, Elias el-Khoury, chrétien syrien et défenseur des droits de l'homme.

Même si les chiffres sont difficiles à évaluer, il semble que le mouvement d'exil des chrétiens d'Orient s'accélère en Syrie, Égypte et Palestine. Peut-on parler d'un départ collectif et sans retour ?

Joseph Yammouni Au Liban, il y a cinquante ans, les chrétiens représentaient 60 % de la population. Aujourd'hui, on parle de 25 % à 30 %. Le taux de natalité qui est plus élevé chez les musulmans joue un grand rôle dans ce renversement des chiffres, mais l'insécurité est aussi responsable de leur départ, donc de la baisse de ce pourcentage. Pourtant on peut dire que, au Liban, les maronites s'accrochent. C'est certainement le pays du Moyen-Orient où la communauté chrétienne reste la mieux implantée.

Je crois cependant que les maronites sont assez lucides pour comprendre que le tapis a déjà été retiré sous leurs pieds, même si stratégiquement, le pays a toujours besoin d'eux pour faire tampon entre les sunnites et les chiites.

François Sweydan En Égypte, il n'y a pas de chiffres officiels, mais chaque chrétien fait l'expérience du départ de proches, souvent vers le Canada. Je veux ajouter que les coptes d'Égypte s'infligent une autocensure depuis tant de décennies qu'ils sont à présent menacés de disparition culturelle. En tenant des discours schizophrènes dans lesquels ils minimisent leur différence, voire nient leur existence, les coptes se sont eux-mêmes affaiblis.

Sami Aldeeb Il est clair qu'en « Palestine », les chrétiens sont devenus tout à fait minoritaires (3 %). À Jérusalem, ils sont à peine 1,5 %. Ils sont soumis à une pression territoriale importante dans laquelle on les pousse à vendre leurs biens et leur terre. Par ailleurs, on constate que le rôle historique de certains des leaders chrétiens « du mouvement de libération de la Palestine » est à présent gommé de l'histoire officielle, comme celui de Georges Habache ou Hanan Ashrawi.

Aujourd'hui, la Constitution palestinienne assure sans détour que l'islam est religion d'État. Dans les manuels scolaires des petits Palestiniens, il n'est plus question de chrétienté ni d'Évangiles. Cela me rappelle une question que mon père me posait : « Crois-tu que nos frères d'Occident vont nous oublier ? » Aujourd'hui, je dis, quitte à provoquer : « Oui, ils nous ont vendus comme Judas a vendu le Christ. » Mais attention, je ne revendique pas une solidarité chrétienne. Je veux que nous soyons reconnus comme citoyens à part entière dans une société laïque.

Elias el-Khoury Je n'ai pas de chiffres précis depuis les événements en Syrie, mais je sais que les chrétiens sont devenus l'objet de massacres ciblés et perpétrés par des groupes salafistes. Ce que je peux également dire avec certitude, c'est que dans la ville à majorité chrétienne de Saidnayya, dont je suis originaire et où je retourne chaque année, 3 000 chrétiens irakiens sont venus s'établir. Ces chrétiens irakiens ont vécu ce que nous sommes peut-être en train de commencer à vivre.

En quoi les « révolutions » arabes affectent-elles aujourd'hui le destin des chrétiens ?

Père Boulad Les chrétiens ont participé au mouvement de la place Tahrir, en tant que citoyens demandant plus de liberté et de dignité. Mais les chrétiens n'ont jamais joué la carte chrétienne en tant que telle, car ils sont trop minoritaires pour cela. Aujourd'hui, ils se sont retirés, car tous les leviers du pouvoir sont en train de passer aux mains des islamistes. Cela n'est pas une surprise : cela fait huit ans que l'Occident est entré en pourparlers avec les Frères musulmans, en sachant qu'ils représentaient la première force incontournable du pays. Les chrétiens et tous les libéraux sont sacrifiés au nom d'intérêts économiques et politiques qui sont les seuls qui comptent. Mais tout cela n'est que la conséquence du développement de l'Occident lui-même : l'Occident sous-estime complètement le facteur religieux. L'Occident le considère comme une sorte de « superstructure », il le néglige, comme il est négligé en Europe elle-même. Or, en Orient, ce facteur est fondamental. Et c'est l'islam qui en sort gagnant et se trouve en situation hégémonique.

Sami Aldeeb Les « révolutions » arabes n'ont fait que révéler l'inculture des uns et des autres. Elles accélèrent la désagrégation des sociétés. Je dis l'inculture des jeunes libéraux qui ont tenté de faire valoir leurs droits, mais n'avaient pas la formation nécessaire pour construire un projet de société. Je dis aussi l'inculture de l'Occident dont les élites se plaisent à méconnaître l'islam. Ces élites n'ont pas de connaissance du Coran ni du droit musulman. On n'enseigne pas les fondements du droit musulman, on n'ouvre pas le Coran. Ces élites occidentales sont dangereuses, à force d'ignorance, délibérée ou non. Je dis enfin inculture des Frères musulmans qui ignorent eux aussi les mécanismes d'une société moderne. Je pense que les « révolutions » arabes sont en train de tirer un trait sur le projet d'une société multiculturelle et multireligieuse.

Elias el-Khoury Les chrétiens syriens sont au cœur de la tourmente, mais leur position dans l'ensemble est claire : ils militent pour le respect des droits de l'homme et du citoyen dans le cadre du respect de la souveraineté de l'État syrien. J'étais à Homs en 2011 avec l'ensemble des quatre Églises syriennes (catholiques melkites, orthodoxes, maronites et assyriens) qui demandent la même chose : des réformes allant dans le sens du respect des droits de l'homme et du respect de la liberté, mais dans le cadre du respect de la souveraineté de l'État syrien. Je tiens à préciser que je suis un militant des droits de l'homme et ai longtemps été banni du territoire syrien par le régime d'Assad. On ne peut donc me suspecter de soutien aveugle au régime en place.

Pensez-vous que le renversement des régimes arabes éloigne l'avènement d'une société multiculturelle et multireligieuse au Proche-Orient ?

Joseph Yammouni : Je croyais en l'avènement d'une société multiculturelle jusqu'à ce que j'aie atteint mes 25 ans. Cela fait donc quarante-deux ans que je n'y crois plus ! Je m'explique : plus je lis et approfondis les textes fondateurs de l'islam, soit le Coran, les hadiths et la sunna, plus je vois que les extrémistes sont proches de certains textes. De cela, ils tirent une autorité fondamentale. De leurs côtés, les modérés et libéraux laissent faire. Constatons par exemple qu'à l'exception de la Tunisie, il n'y a jamais eu, même en Occident, de grandes manifestations de modérés dénonçant les radicaux. Même les intellectuels musulmans qui vivent en Occident et sont proches des chrétiens ne semblent pas comprendre la souffrance des non-musulmans au Moyen-Orient. Par exemple, à la souffrance des chrétiens d'Irak, ils répondent toujours d'abord : c'est la faute des Américains.

Les seuls intellectuels qui semblent manifester une certaine empathie envers les non-musulmans et désirent changer les mentalités sont soit à l'étranger parce qu'ils craignent pour leur vie, soit ils la risquent au quotidien, tel le sociologue Sayed al-Qomni en Égypte. Cela fait peu de monde pour un si grand projet…

Père Boulad Je ne suis pas optimiste pour ce projet. Je pense que les chrétiens vont poursuivre un exil qui risque d'être définitif. C'est d'abord les enfants qui partent pour se construire un avenir. Ensuite les parents les rejoignent. Ces gens-là ne reviendront pas. Mais si je suis pessimiste, j'ai encore de l'espérance. J'ai le sentiment qu'avec ces révolutions, nous ne sommes entrés que dans le premier acte d'une pièce qui va être longue et certainement pleine de souffrances. Je vois dans le deuxième acte une confrontation entre musulmans chiites et sunnites à grande échelle. Mais je ne suis pas prophète. Ce que j'espère, c'est que le dernier acte se terminera par l'avènement d'une société plurireligieuse, multiculturelle et pacifique.

Sami Aldeeb Je suis pessimiste dans la pensée, mais positif dans l'action. Il y a une légende palestinienne que j'aime bien. On raconte que l'hyène ensorcelle sa proie. Elle lui fait à ce point perdre la tête que la victime finit par croire que l'hyène est devenue son père. L'hyène amène alors sa victime dans une caverne et la mange. Sauf si, en entrant dans la caverne, l'hyène heurte la tête de la victime contre une paroi, laquelle reprend alors subitement ses esprits et s'enfuit. C'est cela que j'espère : que chacun heurte son cerveau et reprenne ses esprits.

Elias el-Khoury Non, malheureusement, cette société multiculturelle s'éloigne, et cela avec le soutien de l'Occident lui-même. L'Occident appuie les mouvements les plus radicaux, entraînant consciemment la région vers un éclatement en micro-États kurdes, alaouites, chiites, etc. Regardez l'Irak : c'est un pays ravagé aujourd'hui, qui n'aura plus d'existence sur la scène régionale pendant des décennies. Les Occidentaux arment aujourd'hui les groupes qui entrent en Syrie et ils n'ignorent pas le projet de ces combattants. De même ne peuvent-ils ignorer que les chrétiens, dans ce jeu, sont perdants parce qu'ils réclament un respect de la citoyenneté de chacun, au-delà de sa confession ou de son appartenance ethnique. Une chose me fait espérer cependant : il est possible que le cas de la Syrie montre qu'à l'ordre qu'essaie d'imposer l'Occident, s'oppose à nouveau un bloc constitué de la Russie, de la Chine et d'un certain nombre d'États non alignés qui ne veulent plus accompagner l'Occident dans son projet.

Alexandre del Valle, géopolitologue renommé, enseigne les relations internationales à l'Université de Metz et est chercheur associé à l'Institut Choiseul. Il a publié plusieurs livres sur la faiblesse des démocraties, les Balkans, la Turquie et le terrorisme islamique.

Il trace un état des lieux du dialogue islamo-chrétien.

Le calvaire des chrétiens dans le monde. En terre d'islam, des millions de chrétien fêtent la Résurrection du Christ souvent au péril de leur vie.

 par Alexandre Del Valle, Atlantico.fr, 1 avril 2013

Où en est le dialogue islamo-chrétien ?

Les responsables musulmans qui ont écouté la messe d'inauguration du Pape François semblent préférer le nouveau pontife argentin – qui a lavé les pieds d'un musulman dans une prison de Rome et a souhaité « bâtir des ponts entre les religions » en relançant un « dialogue serein avec le monde islamique » – à son prédécesseur germanique Benoît XVI, qui avait osé interpeller les musulmans sur la question de la violence religieuse.

C'est ainsi que Ekmeleddin Ihsanoglu, le dirigeant de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI, regroupant 57 Etats musulmans), a souhaité que « la relation entre l'islam et le christianisme retrouve sa cordialité et son amitié sincère. » De même, Al-Azhar, la plus haute autorité de l'islam sunnite, basée au Caire, a annoncé qu'elle pourrait renouer le dialogue qui fut interrompu deux fois sous Benoît XVI : une première fois en 2006, suite au « discours de Ratisbonne » de Ratzinger qui citait un empereur byzantin déplorant les « mauvaises et inhumaines » idées de Mahomet « propagées par la violence » ; puis une seconde fois en 2011, lorsque l'ex-Pape appela les pays musulmans à protéger les minorités chrétiennes menacées…

Cet appel répondait à l'attentat-suicide perpétré contre l'Église des Deux Saints d'Alexandrie (Égypte), qui tua 23 chrétiens coptes dans la nuit du 31 décembre 2010 au 1er janvier 2011. Mais il ne convainquit point les pays islamiques à dénoncer la violence envers les Infidèles dès lors qu'elle est inscrite dans la Charià et le Coran, ce que déplorait justement Ratzinger. Et au lieu de faire leur aggiornamento sur ce point, Al-Azhar, l'OCI et La Mecque, qui défendent une conception totalitaire de l'islam, décidèrent au contraire de suspendre les rencontres avec le Vatican, au prétexte que Benoît XVI aurait « attaqué l'islam ». Niant une réalité pourtant reconnue par les musulmans modérés et réformistes, ils rejetèrent en bloc l' »affirmation injustifiée que les musulmans persécutent les autres personnes qui vivent avec eux au Moyen-Orient »…

Les 57 pays de l'OCI – Arabie saoudite, Turquie, Pakistan et Egypte en tête – initièrent alors une campagne planétaire de dénigrement de l'Eglise et de « l'Occident croisé », jouant sur la corde sensible du victimisme islamique et de la mauvaise conscience européenne. Cette campagne, qui entraîna la mort de nombre de Chrétiens, culmina avec l'affaire des « caricatures de Mahomet » et des « films anti-islam » montés en épingle pour faire oublier la christianophobie islamique.

Double langage et absence de remise en question des pays musulmans

Gagnés par la dhimmitude volontaire et la peur – renforcées par l'explosion de violences anti-chrétiennes et anti-occidentale, nombre de chrétiens ont donc salué le fait que Pape François ménage bien mieux que Ratzinger la « susceptibilité des pays musulmans » et espèrent que par sa politique d'apaisement, il pourra améliorer le triste sort des chrétiens d'Orient. De son côté, Mahmoud Azab, conseiller pour les affaires interreligieuses de l'imam Ahmed Al-Tayyeb d'Al-Azhar, a déclaré : « Espérons que le nouveau pape jettera de nouveaux ponts solides et équitables pour un dialogue équilibré et efficace entre le monde islamique et le Vatican, un dialogue pour atteindre un consensus sur les valeurs suprêmes communes qui préservent la dignité de l'islam et la réalise concrètement ». « Nous reviendrons au dialogue avec le Vatican dès qu'apparaîtra une nouvelle politique ». Une réconciliation sous condition … qui laisse entendre que l'Eglise serait la seule responsable des blocages et que les pays islamiques n'auraient pas à respecter la liberté religieuse des minorités, bafouée par les lois inspirées de la Charià qui, dans certains pays tels l'Arabie, l'Iran ou le Soudan, punissent de mort l'apostasie ou le prosélytisme chrétien !

On reste donc stupéfaits par cette exigence de tolérance à sens unique et par cette absence totale de remise en question des instances islamiques officielles qui exercent continuellement des pressions à l'ONU et sur nos gouvernements pour faire adopter des législations « anti-blasphème » visant en fait à limiter la liberté d'expression au prétexte de ne pas « diffamer l'islam ». Alors que dans les pays islamiques, les chrétiens sont soit interdits (Arabie saoudite), soit régulièrement pris pour cibles par des attentats (Pakistan, Soudan, Maghreb, Turquie, Egypte, etc)… Ainsi, tandis que les pays de l'OCI dénoncent « l'islamophobie » occidentale, les adeptes du Christ sont réduits à des citoyens de seconde zone en pays d'islam et y forment des minorités humiliées.

Le dialogue à sens unique : islamophobie versus christianophobie

Adeptes de l'accusation-miroir, les pays musulmans exigent que les Européens s'excusent pour les Croisades et la Colonisation, mais ils ne songent aucunement à s'excuser pour les pirateries barbaresques, l'esclavage des Noirs et des Slaves, la colonisation islamique (Afrique, Andalousie, Sicile, Balkans, Indes) du passé, ou même les génocides de 1,5 millions d'Arméniens-assyro-chaldéens de Turquie (1896-1915), puis de 2 millions de chrétiens-animistes du Sud-Soudan (massacrés par le régime islamiste soudanais entre 1970 et 2007). Ce génocide du sud-Soudan n'a jamais été reconnu officiellement par l'ONU, qui reste soumise au diktat moral et aux pressions diplomatiques de l'OCI…

Certes, le passé doit être dépassé et le dialogue islamo-chrétien semble partir d'une intention louable.Mais à condition que les pays musulmans combattent en échange la christianophobie islamique comme l'Occident combat l'islamophobie. Il n'en est rien. Et ce dialogue entamé sans conditions par le Concile Vatican II ans les années 60 restera un accord de dupes tant que les pays musulmans verront dans la main tendue des chrétiens et leur acceptation de cette tolérance à sens unique des marques de faiblesse, ce qui n'est pas entièrement faux d'ailleurs… Car cette faiblesse incite les bourreaux impunis à redoubler de violence.

En réalité, de même que le dialogue islamo-chrétien voulu par Jean Paul II n'empêcha pas le massacre de chrétiens au Soudan ou en Irak, ni même l'assassinat de prélats catholiques en Turquie (Don Andrea Santoro en 2006 ou Mgr Luigi Padovese en 2010), le silence du Pape François sur la nouvelle christianophobie et ses professions de foi islamiquement correctes ne stopperont pas les condamnations d'apostats et autres persécutions de chrétiens au Pakistan, en Syrie, en Afrique du Nord ou ailleurs…

Le vrai « printemps islamique » arrivera lorsque l'égalité musulmans/non-musulmans sera officiellement enseignée et inscrite dans les lois des pays islamiques (comme l'égalité hommes/femmes), ce qui ne semble pas être pour demain… En attendant, l'ONU, les Etats-Unis, l'UE et les gouvernements européens doivent exiger l'égalité de droits et la réciprocité religieuse et même en faire des conditions aux aides économiques et aux accords diplomatiques… Les démocraties occidentales n'ont plus à recevoir de leçons de "lutte contre l'islamophobie" de la part de pays ouvertement christianophobes !

dimanche 7 avril 2013

Au moins cinq morts dans des affrontements confessionnels au nord du Caire | La-Croix.com

7/4/2013-Le pape copte Tawadros II critique le gouvernement égyptien

Au moins quatre chrétiens et un musulman ont trouvé la mort dans des affrontements confessionnels armés dans le gouvernorat de Qalyoubia, au nord du Caire, ont annoncé samedi 6 avril auprès des services de sécurité égyptiens.

La présidence égyptienne a, dans un communiqué, dénoncé ces violences survenues vendredi 5 avril, et lancé un appel « à tous les citoyens à respecter la loi et à éviter tout acte qui menace la sécurité et la stabilité du pays ».

Selon les services de sécurité, cinq personnes ont été tuées dans les heurts, dont quatre chrétiens, et six blessées, dont au moins deux par balles dans les accrochages à Al-Khossousse, un secteur déshérité du gouvernorat de Qalyoubia.

« Beaucoup de blessés »

Cependant, Tony Sabry, militant d'une association copte, a indiqué à l'AFP que le bilan pourrait être de sept morts. « Il y a beaucoup de blessés », a-t-il dit.

Les heurts ont éclaté après une remarque d'un musulman à un groupe d'enfants qui dessinaient un swastika sur un institut religieux. L'homme a ensuite insulté les chrétiens et la croix, puis s'est disputé avec un passant chrétien, avant que l'affaire ne dégénère en échange de tirs d'armes automatiques entre musulmans et chrétiens, selon les services de sécurité.

Des musulmans en colère ont ensuite encerclé l'église Saint-Georges voisine, protégée par les forces de sécurité, avant que les deux camps ne mettent le feu à des pneus dans les ruelles du quartier surpeuplé.

Église anglicane incendiée

« Aucune habitation n'a brûlé dans ces affrontements qui se sont prolongés durant la nuit et samedi matin », a affirmé la source de sécurité, assurant que les autorités contrôlaient « parfaitement la localité ».

Selon Suryal Younane, un prêtre cité par l'agence égyptienne Mena, des agresseurs ont incendié « une partie » d'une église anglicane. Des musulmans ont aussi incendié le logement d'une famille copte et pillé une pharmacie appartenant à un Copte, selon une source policière.

Les Coptes chrétiens représentent entre 6 et 10 % des 83 millions d'Égyptiens, et des affrontements surviennent régulièrement entre coptes et musulmans. En février, le nouveau pape copte, Tawadros II, avait vivement critiqué le gouvernement égyptien. Depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, ces heurts ont tué une cinquantaine de chrétiens et plusieurs musulmans.


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En Egypte, nouvelles tensions entre musulmans et coptes | La-Croix.com

7/4/2013-Au moins cinq morts dans des affrontements confessionnels au nord du Caire

Des témoins ont indiqué à l'AFP que les fidèles, qui sortaient de l'église en scandant des slogans contre le pouvoir islamiste, avaient été attaqués à coups de pierres par des inconnus. Des images en direct de la télévision montraient des nuages de fumée blanche dans une rue près de la cathédrale et des détonations d'origine indéterminée se faisaient entendre.

Selon un témoin, les Coptes se sont retranchés dans la cathédrale et la police a formé un cordon autour du bâtiment.

Le ministère de l'Intérieur a affirmé de son côté dans un communiqué que des participants aux funérailles avaient endommagé des voitures à leur sortie, "ce qui a provoqué des heurts avec les résidents du quartier".

Des milliers de personnes s'étaient pressées plus tôt dans la cathédrale Saint-Marc pour les funérailles des quatre Coptes.

"Dégage! Dégage!", ont crié les fidèles à l'attention du président islamiste Mohamed Morsi.

"A bas le pouvoir du Guide" des Frères musulmans, dont le chef de l'Etat est issu, ont-ils aussi scandé en brandissant des croix en bois, selon des images retransmises en direct à la télévision.

Un musulman a également été tué dans ces violences qui ont éclaté vendredi soir à Al-Khoussous, une région déshéritée du gouvernorat de Qalioubiya, après qu'un quinquagénaire musulman se fût opposé à des enfants qui dessinaient une croix gammée sur un institut religieux.

Tirs d'armes automatiques

L'homme a ensuite insulté les chrétiens et la croix, puis s'est disputé avec un jeune passant chrétien avant que l'affaire ne dégénère en échange de tirs d'armes automatiques entre musulmans et chrétiens, selon les services de sécurité.

Selon Suryal Younane, un prêtre à Al-Khoussous cité par l'agence officielle Mena, des assaillants ont incendié "une partie" d'une église anglicane. Des musulmans ont aussi incendié le logement d'une famille copte et pillé une pharmacie appartenant à un Copte, selon une source policière.

Des musulmans en colère ont ensuite tenté d'encercler l'église Mar Girgis (Saint-Georges) de la ville, mais la présence des forces de l'ordre les en a empêchés.

Les Coptes, qui représentent de 6 à 10% des 84 millions d'Egyptiens, sont la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient.

Des affrontements surviennent régulièrement entre Coptes et musulmans en Egypte. Depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en février 2011, ces heurts ont tué une cinquantaine de chrétiens et plusieurs musulmans.



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Syrie : une fatwa autorise à violer les femmes chrétiennes… | L'observatoire de la Christianophobie

6/4/2013
Syrie : une fatwa autorise à violer les femmes chrétiennes…
La conquête du quartier de Cheikh Maksoud de la part des milices anti-Assad intervenue au cours de ces derniers jours pourrait marquer le destin d'Alep, métropole martyrisée depuis des mois par une sanglante guerre civile. « Ce quartier – confirme à l'Agence Fides le Père David Fernandez, missionnaire de l'Institut du Verbe Incarné – se trouve sur une colline qui domine Alep et représente un secteur stratégique pour ceux qui veulent conquérir le centre ville où se trouvent les édifices gouvernementaux. On dit que de nombreuses rues du centre sont déjà fermées et que personne ne peut plus y circuler parce que des tireurs embusqués tirent depuis les édifices sur tout ce qui bouge ».
A Cheikh Maksoud, les chrétiens représentaient un temps la majorité de la population. Au cours de ces dernières années, cependant, la population kurde était devenue majoritaire mais les familles chrétiennes étaient encore nombreuses, rassemblées autour de l'église arméno-catholique et gréco-orthodoxe.
Le Père Fernandez confirme à Fides qu'au cours de ces derniers jours, plus de 300 familles chrétiennes ont quitté le quartier conquis par les rebelles. « Au moins 120 chrétiens – indique le prêtre – ont trouvé refuge dans le couvent des frères maristes ». Parmi les fugitifs, circulent des nouvelles relatives à de meurtres et à des viols de femmes perpétrés à l'encontre de familles liées à l'armée régulière. « J'en ai moi-même aussi entendu parler – raconte le Père Fernandez – mais les informations qui arrivent sont très nombreuses et parfois contradictoires. Pour le moment, il n'existe pas de moyen permettant de les vérifier ».
Hier, a été également diffusée sur Youtube la nouvelle de l'émission d'une fatwa de la part de Yasir al-Ajlawni – un cheikh salafiste d'origine jordanienne résident à Damas – déclarant licite le fait que les opposants au régime de Bashar al Assad violent « toute femme syrienne non sunnite ». Selon ce personnage inquiétant, capturer et violer des femmes alaouites ou chrétiennes ne serait pas contraire aux préceptes de l'islam.

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samedi 6 avril 2013

À la veille d’une nouvelle visite en France ,le Patriarche maronite

En toute liberté

À la veille d'une nouvelle visite en France qu'il entame le 8 avril, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a une fois de plus pris ses distances à l'égard d'un « printemps arabe » dont l'élan démocratique cache mal, selon lui, et d'abord en Syrie, le risque de discorde confessionnelle – qui menace de s'étendre à des régions libanaises – et la possible dérive fondamentaliste.

« Des forces obscures œuvrent à désarticuler les États et les institutions, et à tenter inlassablement d'allumer la "fitna" entre les différentes confessions jusque-là coexistant paisiblement, et, quelle ironie, au nom de la démocratie et du "printemps arabe" », a-t-il gravement affirmé lundi de Pâques, devant l'ambassadeur de France, Patrice Paoli.

Les réserves du patriarche à l'égard du soulèvement arabe, en particulier en Syrie, clairement visé par le chef de l'Église maronite, semblent avoir été mieux comprises cette fois que celles qu'il avait exprimées lors de sa première visite dans la capitale française, en septembre 2011.

En 18 mois, en effet, bien des choses sont devenues plus claires pour les Libanais comme pour les responsables français. Ces derniers ne viennent-ils pas, en effet, de renoncer à armer l'ASL, de crainte que les armes livrées ne finissent entre les mains des groupes fondamentalistes.

En ce qui concerne l'appréciation du patriarche, elle porte, semble-t-il, aussi bien sur les fondamentalismes jihadistes de Jabhat al-Nosra, qui consolident leur emprise sur certaines zones de combat en Syrie, que sur le fondamentalisme politique prôné par les Frères musulmans sur le (mauvais) modèle égyptien. Le fait qu'il parle de forces « obscures » peut laisser penser que ces courants sont manipulés.

« La France des Lumières ne sera pas indifférente (...) face à la montée du radicalisme et du fondamentalisme et à la prolifération d'un obscurantisme fort des contradictions politiques et des pesanteurs régionales et internationales », a affirmé le chef de l'Église maronite en présence de M. Paoli.
Et d'appeler la France, toute laïque qu'elle soit, « à la clairvoyance », en lui demandant de ne pas ignorer le rôle de « ferment démocratique » que jouent les chrétiens dans les sociétés arabes. « La montée du fondamentalisme islamique menace les musulmans, qui sont modérés dans leur majorité. Ces derniers risquent de basculer dans la pensée fondamentaliste, si les chrétiens perdent leur présence effective et leur influence bénéfique sur les sociétés arabes », a souligné le patriarche.

En appuyant sur ce point, ce dernier va à l'encontre de certains courants qui, pour des raisons de pure politique, ne manquent aucune occasion de diaboliser l'islam et de placer musulmans modérés et extrémistes dans le même sac. Il cherche aussi à alerter l'Occident sur les conséquences, pour lui, de la désertification chrétienne de l'Orient.
Partant, et en accord avec tous les chefs religieux chrétiens, catholiques et orthodoxes, le patriarche redemande aujourd'hui, comme il l'avait fait une première fois en septembre 2011, l'arrêt immédiat de la violence en Syrie et une solution politique au conflit. Pour lui, même s'il ne l'avait pas dit assez prudemment, il n'a jamais été question d'appuyer un régime particulier que de promouvoir une solution politique qui réduise le risque d'exode des chrétiens de Syrie. Entre l'enclume et le marteau, les chrétiens n'ont pas à choisir, insistent des sources à Bkerké, qui sont concernées par l'impact immédiat des combats, qui risquent d'être durables, sinon définitifs, plutôt que par leurs répercussions historiques à long terme.

Pour un Libanais conscient de l'enjeu, cette demande relève d'ailleurs de l'autodéfense. Dans plusieurs régions libanaises, à commencer par Tripoli, des affrontements sporadiques opposent des fondamentalistes sunnites aux forces prosyriennes. Sur le plan national, l'antagonisme sunnito-chiite s'exacerbe. N'a-t-on pas vu des voyous chiites raser de force la barbe d'un cheikh sunnite qu'ils avaient coincé dans un quartier de Beyrouth ? Certes, le danger jihadiste au Liban est encore diffus. Les quelque 2 700 éléments armés qui se trouveraient au Liban, selon des sources militaires privées, sont géographiquement éparpillés, et relèvent d'obédiences diverses. Leur impact est, jusqu'à présent, limité. Ce n'est pas une raison pour négliger ce danger potentiel et une possible radicalisation de la communauté sunnite qui risque de déboucher sur des violences incontrôlables. Cette radicalisation est latente et risque de jaillir, au premier incident venu. Jusqu'à présent, fort heureusement, l'armée, restée à l'abri de cette contagion, a pu juguler ces flambées de violence. Mais peut-on demander à la troupe, déjà surdéployée de l'avis des spécialistes, d'être partout à la fois ?

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