Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 13 mai 2014

Jordanie : promouvoir une "pédagogie de la paix"


Invitation du card. Tauran aux responsables religieux

Anne Kurian

ROME, 12 mai 2014 (Zenit.org) - Travailler à la promotion d'une « pédagogie de la paix » : c'est l'invitation que le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, adresse aux responsables religieux. 

Le cardinal, accompagné du P. Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du dicastère et de Khaled Akasheh, chef de service pour l'Islam, est actuellement en Jordanie, où il a participé à un séminaire interreligieux sur le thème "Religion et violence", ce lundi 12 mai, à l'Université de Petra, à Amman.

Au cours de ce congrès organisé par l'Ambassade d'Italie à Amman, l'Institut royal pour les études interreligieuses et la délégation de l'Union européenne en Jordanie, le cardinal Tauran est intervenu sur "Religions, sociétés et violence. Un regard sur les causes et les résultats. Le rôle des responsables religieux pour la paix et la cohésion sociale". Radio Vatican rapporte des extraits de son intervention.

Le cardinal a souligné que si « toutes les religions n'adoptent pas la même position sur des questions comme la guerre juste, la légitime défense », cependant « en général, elles sont toutes d'accord pour affirmer que la paix est une valeur à respecter et à promouvoir » et que « la violence n'a jamais été la réponse adéquate aux offenses ou aux injustices ».

« La violence n'est pas le courage mais l'explosion d'une fureur aveugle qui dégrade la personne » et qui est « encore plus perverse quand elle s'exprime au nom de Dieu », a-t-il poursuivi.

« Aucune situation ne peut justifier le terrorisme », a insisté le cardinal en encourageant la « promotion d'une pédagogie de la paix », rappelant notamment « que le pluralisme n'est pas synonyme de violence, mais qu'il peut être source d'un enrichissement mutuel ».

Il s'agit aussi d'ouvrir la voie « à la purification de la mémoire à travers le pardon et la réconciliation » et de se souvenir qu'« il est mieux d'avoir une paix difficile qu'une guerre victorieuse ».

Le cardinal a exprimé « solidarité et compassion » pour le peuple du pays voisin, la Syrie, « victime non seulement de violence armée, mais aussi de toutes sortes de violation des droits fondamentaux ». Dans ce contexte, l'engagement commun des religions pour « la prévention et la suppression de la violence » est essentiel, a-t-il estimé.

« L'amitié et le respect des divergences et des convergences, sont les seuls instruments capables d'éviter la destruction et la mort », les seuls qui « puissent contribuer à consolider la justice et la solidarité dans le monde », a conclu le cardinal.

Les 13 et 14 mai, les représentants du Conseil pontifical participeront à un colloque organisé en collaboration avec l'Institut royal pour les études interreligieuses d'Amman sur le thème : "Affronter les défis actuels à travers l'éducation". Une déclaration commune est prévue à l'issue des travaux.

Avec une traduction d'Hélène Ginabat

dimanche 11 mai 2014

Zahra : Le patriarche a été victime d’une « tromperie » politique - L'Orient-Le Jour 10/5/2014

Zahra : Le patriarche a été victime d'une « tromperie » politique - L'Orient-Le Jour

Zahra : Le patriarche a été victime d'une « tromperie » politique

Le député Forces libanaises de Batroun Antoine Zahra a affirmé hier que la transformation (par le 8 Mars) de la candidature du chef des FL Samir Geagea à la présidence en repoussoir signifie que le patriarche maronite a été victime d'une « tromperie politique ».
Interrogé par Radio Liban libre, M. Zahra a déclaré : « Nous tenions des réunions (à Bkerké) sur la base du principe selon lequel les quatre pôles maronites sont des candidats naturels à la présidence et que le mieux serait que l'un de ces quatre soit élu. Comment une telle idée s'est-elle transformée en un rejet total (de la candidature de M. Geagea) et en une présentation insistante de la candidature du général Michel Aoun comme étant consensuelle, faute de quoi il n'y aurait pas de président ? »
« Tout cela signifie que durant toutes ces réunions, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a été victime d'une tromperie politique. Cela s'est d'ailleurs avéré depuis le début du processus de l'élection présidentielle », a ajouté M. Zahra.
« La candidature de M. Geagea n'est face à personne, a dit le député. Le problème, selon lui, c'est que d'aucuns se sont habitués depuis le début de l'ère de la tutelle syrienne à faire passer l'élection présidentielle à la trappe et à la soustraire à l'action des parties libanaises. Or nous nous étions entendus sur la nécessité de contrer toute tentative visant à imposer un compromis insultant pour les pôles chrétiens, ces derniers étant en mesure d'y faire face rassemblés. »
Répétant ce que le chef des FL avait dit la veille, au sujet de sa disposition à se retirer de la course en faveur d'un autre candidat fort du 14 Mars, M. Zahra a déclaré : « Il n'y a pas de reculade dans cette position. Depuis l'annonce de sa candidature, M. Geagea avait adopté cette même position et cela est fondé sur notre conviction qui rejette le principe qui dit nous ou personne d'autre. »



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Congressmen, Christian Coalition Want Special Envoy for Persecuted Christians - Aleteia

Congressmen, Christian Coalition Want Special Envoy for Persecuted Christians - Aleteia

Congressmen, Christian Coalition Want Special Envoy for Persecuted Christians

Two U.S. congress members and a coalition of Christian leaders are requesting that the Obama Administration appoint a special envoy on Middle East religious minorities.

In a "Pledge of Solidarity and Call to Action on Behalf of Christians and Other Small Religious Communities in Egypt, Iraq and Syria," the coalition is calling for a "high caliber envoy of stature who has the ear of the president" to pay special attention to the plight of Christians in those three countries, where reports of violence against churches have increased significantly in recent years.

Rep. Frank Wolf (R-VA) and Rep. Anna G. Eshoo (D-CA), co-chairpersons of the bipartisan Religious Minorities in the Middle East Caucus, hosted presented the pledge at a May 7 press conference in Washington. Wolf, author of the 1998 International Religious Freedom Act, plans to enter the new document into the Congressional Record next week. He and Eshoo, who is of Armenian and Assyrian heritage, last year introduced legislation for a special envoy for Middle East religious minorities, but while the bill passed easily in the House of Representatives, it has languished in the Senate.

"I regularly meet with beleaguered Christians from this part of the world," Wolf said at the press conference.  "Their stories are eerily similar: believers kidnapped for ransom; churches–some full of worshippers–attacked; clergy targeted for killing. In the face of this violence, Christians are leaving in droves."

Over 20 special envoy posts exist to protect a range of groups and interests, but none is dedicated to the plight of Middle East religious minorities, the pledge said.

The pledge also calls for a review of foreign aid and refugee and reconstruction assistance.

Foreign aid reviews should consider, among other criteria, a government's national identity card policy, as the inclusion of one's religious identity is often used to deny rights, the pledge says.

A request for comment from the White House has not yet been answered.

Wolf said at the press conference that Christians in Egypt, Syria and Iraq, whose communities trace their roots to the early years of the Church, now "are facing an existential crisis which threatens their very survival." 

George Marlin, chairman of the board of Aid to the Church in Need, who also spoke at the press conference, seconded that. "Events of recent days, weeks, months and even years in Syria, Iraq and Egypt have revealed an increasingly blatant and violent campaign of Christian religious targeting and persecution that has provoked an unprecedented exodus of faithful from the region," said Marlin, whose international Catholic charity supports the persecuted and suffering Church around the world.

"This is not a matter of pitting Christianity against Islam," said Marlin, "but to put a halt to the abuses perpetrated by extremist Islamic factions bent on the destruction of Christianity—groups which inflict suffering on the general population as well."

The pledge notes that Egypt, Syria and Iraq are the three Middle Eastern countries with the largest Christian communities remaining. All have "seen scores of churches deliberately destroyed, many clergy and laypeople targeted for death, kidnapping, intimidation and forcible conversion, and hundreds of thousands of believers driven from their countries."

So far, the pledge has over 200 signatories, including several Catholic bishops, among them Washington Cardinal Donald Wuerl and Philadelphia Archbishop Charles Chaput.


John Burger is a freelance writer covering mostly topics in Catholicism. He has worked as a reporter and editor at the National Catholic Register and Catholic New York, the newspaper of the Archdiocese of New York, and his articles have appeared in Human Life Review, Legatus and Family Foundations, as well as online at Fathers for Good and Catholic World Report.


Envoyé de mon Ipad 

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Nouvelles d'Arménie en Ligne

Le pape François a reçu jeudi le patriarche des Arméniens Karékine II, appelant à ne jamais oublier le sang versé par les chrétiens arméniens au siècle dernier et en soulignant que le sacrifice des martyrs doit permettre de renforcer l'unité entre leurs différentes communautés.

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Le pape a fait indirectement allusion aux grands massacres des Arméniens sous l'empire Ottoman au début du XXe siècle : "Le nombre des disciples qui ont versé leur sang pour le Christ dans les tragédies du siècle dernier est certainement supérieur à celui des martyrs des premiers siècles" de l'Eglise.

"Dans ce martyrologue, les enfants de la nation arménienne ont une place d'honneur", a-t-il relevé, devant le patriarche de cette Eglise orthodoxe très ancienne de sept millions de fidèles, dispersés entre l'Arménie et la diaspora, notamment en Amérique du nord.

Le témoignage des Arméniens "ne doit pas être oublié. Commme dans l'Eglise antique, le sang des martyrs devient semence de nouveaux chrétiens, de même que, de nos jours, le sang de nombreux chrétiens est devenu semence de l'unité" entre les Eglises, a-t-il estimé.

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"L'oecuménisme de la souffrance et du martyre est une exhortation puissante à arpenter la route de la réconciliation entre les Eglises. Nous ressentons le devoir de parcourir cette route de fraternité".

Cette notion de "l'oecuménisme du martyre" est revenue à plusieurs reprises dans la bouche du pape ou de hauts responsables de l'Eglise, notamment à propos de la tragédie syrienne ou des actions terroristes de Boko Haram au Nigeria. Des chrétiens de différentes confessions ayant été tués ou enlevés par des groupes islamistes dans ces pays.

L'appel à l'unité des Eglises, catholiques et orthodoxes, souvent divisées par des querelles anciennes, devrait être un point fort du message de François, quand il se rendra en Jordanie, Palestine et Israël du 24 au 26 mai.

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Le Catholicos, déjà présent lors de la messe d'inauguration du pontificat de François en mars 2013, a ensuite eu un temps de prière oecuménique avec le pape, dans une chapelle du Vatican.

En 1999, Karékine avait été élu 132e patriarche des Arméniens, et a eu plusieurs rencontres avec les derniers papes.

Arrivé mercredi pour un séjour de plusieurs jours à Rome avant de se rendre aux Etats-Unis, il avait au programme une rencontre au Conseil Pontifical pour l'unité des Chrétiens, et une entrevue avec le pape émérite Benoit XVI.

AFP

ADDRESS OF POPE FRANCIS TO HIS HOLINESS KAREKIN II SUPREME PATRIARCH AND CATHOLICOS OF ALL ARMENIANS WITH HIS ENTOURAGE

Thursday, 8 May 2014

Your Holiness, Dear Brothers in Christ,

I gladly offer a most heartfelt welcome to you and to the distinguished delegation accompanying you. Through Your Holiness, I also extend respectful and affectionate greetings to the members of the Catholicate family and to all Armenians around the world. It is a particular grace to greet you here so close to the tomb of the Apostle Peter and to share this moment of fraternity and prayer.

With you, I praise the Lord, because in recent years relations between the Armenian Apostolic Church and the Church of Rome have been strengthened, thanks to the events which are so dear to our memory. Here I recall the visit of my sainted predecessor to Armenia in 2001, and the welcome presence of Your Holiness in the Vatican for the official visit toPope Benedict XVI in 2008 and for the inauguration of my ministry as Bishop of Rome last year.

Here I wish to recall another occasion full of meaning in which Your Holiness participated : the commemoration of the witnesses to the faith of the twentieth century, which took place in the context of the Great Jubilee of the Year 2000. In truth, the number of disciples who shed their blood for Christ during the tragic events of the last century is certainly greater than that of the martyrs of the first centuries, and in this martyrology the children of the Armenian nation have a place of honour. The mystery of the Cross, precious to the memory of your people and depicted in the splendid stone crosses which adorn every corner of your land, has been lived as a direct participation in the chalice of the Passion by so many of your people. Their witness, at once tragic and great, must not be forgotten.

Your Holiness, dear Brothers, the sufferings endured by Christians in these last decades have made a unique and invaluable contribution to the unity of Christ's disciples. As in the ancient Church, the blood of the martyrs became the seed of new Christians. So too in our time the blood of innumerable Christians has become a seed of unity. The ecumenism of suffering and of the martyrdom of blood are a powerful summons to walk the long path of reconciliation between the Churches, by courageously and decisively abandoning ourselves to the working of the Holy Spirit. We feel the duty to follow this fraternal path also out of the debt of gratitude we owe to the suffering so many of our brothers and sisters, which is salvific because it is united to the Passion of Christ.

In this regard, I wish to thank Your Holiness for the effective support given to ecumenical dialogue, and in particular to the work of the joint commission for theological dialogue between the Catholic Church and the Oriental Orthodox Churches, and for the skillful theological contributions offered by representatives of the Catholicate of All Armenians.

"Blessed be the God and Father of our Lord Jesus Christ, the Father of mercies and the God of all consolation, who consoles us in all our affliction, so that we may be able to console those who are in any way afflicted with the consolation with which we ourselves are consoled by God" (2 Cor 1 : 3-4). Full of trust, may we walk the path that lies ahead of us, sustained by so great a cloud of witnesses (cf. Heb 12:1), and implore the Father for the unity which Christ himself prayed for at the Last Supper (cf. Jn 17:21).

Let us pray for each other : may the Holy Spirit enlighten us and lead us to that day, so greatly desired, in which we can share the Eucharistic table. We praise God in the words of Saint Gregory of Narek, "Accept the song of blessing from our lips and deign to grant to this Church the gifts and graces of Zion and of Bethlehem, so that we can be made worthy to participate in salvation". May the all-holy Mother of God intercede for the Armenian people now and always.



Envoyé de mon Ipad 

Raï ne fera pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican - L'Orient-Le Jour

Raï ne fera pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican - L'Orient-Le Jour

oLJ 9/5/2014- Raï ne fera pas partie de la délégation officielle qui se rend en Terre sainte, rappelle le Vatican

Alors que la visite du patriarche maronite Béchara Raï fin mai en Terre sainte suscite des remous au Liban, le porte-parole du Vatican Federico Lombardi a rappelé à Reuters que le religieux libanais ne fait pas partie de la délégation officielle du souverain pontife.

La visite à Jérusalem du patriarche maronite est une initiative personnelle, a souligné le porte-parole du Vatican.

Mgr Raï a annoncé, il y a quelques jours, qu'il accompagnerait le souverain pontife lors de sa visite en Terre Sainte du 24 au 26 mai, une première pour un dignitaire religieux libanais de ce rang depuis la création de l'État d'Israël en 1948.

"Le Pape François se rend en Terre Sainte et à Jérusalem. Il va dans le diocèse du patriarche, c'est normal que le patriarche l'accueille", a déclaré le patriarche maronite, précisant qu''il ne s'agit en rien d'une visite politique mais religieuse".

Depuis l'annonce de cette visite à Amman (Jordanie) et en Terre sainte, une campagne visant à dissuader le patriarche d'accompagner le pape François dans son voyage pastoral a été lancée. Deux journaux libanais proches du Hezbollah ont critiqué samedi cette visite prévue de Mgr Raï l'un d'eux la qualifiant de "péché historique".

Le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et les Libanais qui se rendent en Israël peuvent être poursuivis pour haute trahison. Des dérogations existent cependant pour les hommes de religion, selon un proche de Mgr Raï.

Le directeur du Centre catholique d'information (CCI), le père Abdo Abou Kasm, a précisé que le patriarche ne rencontrera aucun responsable israélien au cours de sa visite, démentant les informations rapportées par les journaux as-Safir et al-Akhbar sur une possible "normalisation" entre l'Église maronite et l'État hébreu.

Mgr Raï a, pour sa part, dénoncé mardi ces campagnes, indiquant que "Jérusalem est notre ville et c'est une Terre sainte. Il est inconcevable de ne pas recevoir le pape qui visite notre terre, le diocèse du patriarche". "Que personne ne me dicte ma conduite", a-t-il martelé. "Nous dirons au président palestinien Mahmoud Abbas que nous soutenons l'émergence d'un État palestinien et que Jérusalem est une terre arabe", a-t-il ajouté.

A L'Orient-Le Jour, le patriarche a également souligné que cette visite en Terre Sainte "sera une occasion pour visiter les fidèles de notre éparchie". Mgr Raï a également regretté la polémique suscitée autour de cette visite pastorale. "Nous reconnaissons qu'il y a des hostilités entre le Liban et Israël, mais nous n'allons pas pour faire de la politique. C'est là l'affaire de l'État libanais", a-t-il noté.

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Raï à « L'OLJ » : Le pape vient en Terre sainte rappeler l'enracinement des chrétiens depuis 2 000 ans...

Les autorités israéliennes se débattent face à la montée du vandalisme antichrétien et islamophobe



Envoyé de mon Ipad 

vendredi 9 mai 2014

Les chretiens dans la presqu'île arabique, un livre ecrit par le père Joseph Daou



telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo المسيحيون في الجزيرة العربية من القرن الرابع حتى القرن الثالث عشر ( تيلي لوميار ). وقّع الخوري جوزيف ضو كتابه ...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo المسيحيون في الجزيرة العربية من القرن الرابع حتى القرن الثالث عشر ( تيلي لوميار ).
telelumiere

Terre sainte: l'Eglise catholique exhorte Israël à stopper les actes de vandalisme

Terre sainte: l'Eglise catholique exhorte Israël à stopper les actes de vandalisme

7/5/2014- Terre sainte: l'Eglise catholique exhorte Israël à stopper les actes de vandalisme


Jérusalem - Les évêques catholiques de Terre sainte ont demandé mercredi aux autorités israéliennes d'agir après un nouvel acte de vandalisme, attribué à des juifs extrémistes, contre un bâtiment appartenant au Vatican à Jérusalem-Est, moins de trois semaines avant la visite du pape.

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch, a de son côté indiqué que son gouvernement avait l'intention de recourir à la détention administrative contre les personnes commettant ce type d'attaques.

Selon le Patriarcat latin (catholique romain) de Jérusalem, l'inscription en hébreu Mort aux Arabes, aux chrétiens et à tous ceux qui haïssent Israël a été taguée lundi devant le bureau de l'Assemblée des Evêques à Notre-Dame de Jérusalem. La phrase étant surmontée d'une étoile de David, a-t-il précisé.

Le Centre Notre-Dame est propriété du Saint-Siège et cette provocation arrive deux semaines avant la visite du pape François en Terre Sainte et à Jérusalem, a déploré le Patriarcat.

Les Evêques sont très préoccupés par le manque de sécurité et par l'absence de réactivité sur la scène politique, et redoutent l'escalade de la violence, a-t-il ajouté.

Face à l'absence ou à la faiblesse des poursuites, les vandales en viennent désormais aux menaces personnelles, a dénoncé le Patriarcat, en faisant allusion aux récentes menaces de mort adressées à l'évêque de Nazareth (nord d'Israël).

Les chefs de toutes les Eglises en Terre Sainte se préparent à une série d'actions visant à (...) mettre les autorités et responsables de l'ordre devant leurs responsabilités, a-t-il promis.

La police a par ailleurs confirmé de nouveaux incidents visant des musulmans dans le nord d'Israël mercredi.

Le porte-parole de la police Micky Rosenfeld a indiqué à l'AFP qu'un homme avait été arrêté alors qu'il perçait les pneus de véhicules appartenant à des Arabes à Yokneam.

Les enquêteurs cherchaient aussi à établir s'il avait également vandalisé le bureau d'un dentiste druze plus tôt dans la journée. Mort aux Arabes et Prix à payer ont été tagués sur les fenêtres de la clinique, selon les médias.

Sous l'appellation du Prix à payer, des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite ont multiplié ces derniers mois les agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encore l'armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des Palestiniens.

Une femme de la colonie d'Yitzhar (nord de la Cisjordanie) a par ailleurs été arrêtée, accusée d'avoir proféré des menaces contre les soldats israéliens, selon la police.

Lundi, un tribunal de Jérusalem avait prolongé de trois jours la détention d'un autre habitant d'Yitzhar, un bastion de colons extrémistes, soupçonné d'avoir participé le 18 avril à un acte de vandalisme contre une mosquée à Oum al-Fahem (nord d'Israël).

Le gouvernement a l'intention de recourir à la détention administrative contre ceux qui commettent les attaques dénommées +le prix à payer+, a affirmé à la radio militaire M. Aharonovitch.

La détention administrative permet d'emprisonner des suspects sans jugement, sur ordre d'une cour militaire, pour des périodes de six mois indéfiniment renouvelables. Ce type de détention est pour le moment uniquement utilisé contre les Palestiniens, pour des raisons de sécurité.

Le ministre de la Sécurité intérieure et sa collègue de la Justice, Tzipi Livni, ont tenu mercredi une réunion d'urgence avec le procureur général et les chef des agences de sécurité pour discuter d'éventuelles mesures répressives.

Le gouvernement envisage d'accroître les restrictions de mouvement aux suspects et prévoir leur arrestation en cas de non obéissance, selon un communiqué de Mme Livni.

Cette dernière avait appelé dimanche à traiter les exactions des colons et extrémistes juifs contre des Palestiniens ou Arabes israéliens comme des actes terroristes, après que le département d'Etat américain a pour la première fois fait état dans son rapport annuel sur le terrorisme d'une vague croissante d'attaques du Prix à payer.

Bien que la police ait procédé à de nombreuses arrestations, elles n'ont donné lieu pour le moment à aucune poursuite.


(©AFP / 07 mai 2014 22h41)

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Envoyé de mon Ipad 

Le CARDINAL TAURAN EN JORDANIE


Cité du Vatican, 9 mai 2014 (VIS). Le Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, accompagné du Secrétaire le P.Miguel Angel Ayuso Guixot, sera le 12 mai à Amman (Jordanie) pour participer à un séminaire universitaire sur religion et violence, destiné à favoriser le dialogue inter-religieux. Le Cardinal prendra la parole dans le cadre de la section religieuse de ces assises. La délégation du Saint-Siège prendra part les 13 et 14 au troisième colloque que le conseil pontifical organise avec le Royal Institute for Interfaith Studies de Amman: Faire face aux enjeux par le biais de l'éducation. Les travaux, qui s'ouvriront par les interventions du Prince El Hassan Bin Talal et du Cardinal Tauran, s'achèveront par une déclaration commune.

Faut-il prendre au sérieux les menaces antichrétiennes en Israël ? | La-Croix.com 9/5/2014

Faut-il prendre au sérieux les menaces antichrétiennes en Israël ? | La-Croix.com

Faut-il prendre au sérieux les menaces antichrétiennes en Israël ?

Deux semaines avant la visite du pape en Terre sainte, une nouvelle menace « Mort aux Arabes, aux chrétiens et à tous ceux qui haïssent Israël » a été taguée lundi devant le bureau de l'Assemblée des évêques à Notre-Dame de Jérusalem.


Ces derniers, relayant l'inquiétude et le sentiment d'insécurité des chrétiens, ont appelé les autorités à agir. La ministre de la justice, Tzipi Livni, a qualifié ces actes de « terrorisme ».  

Pour Frédéric Encel, maître de conférences en géopolitique à Sciences-Po Paris (1), le problème pourrait venir du projet d'intégration des citoyens arabes de confession chrétienne à l'armée israélienne.

« Sur l'ensemble des incidents de ce type qui prévalent sur ce territoire, les actes de vandalisme visant les communautés chrétiennes représentent une très faible minorité.

Cela dit, les évêques ont raison d'exiger une enquête judiciaire sérieuse. D'autant que les Israéliens réagissent parfois avec un certain cynisme, en répondant aux chrétiens que leur situation en Israël est somme toute bien meilleure que celle de leurs voisins en Égypte ou en Syrie.

Pas de lien évident avec la visite du pape

Je ne pense pas toutefois que cet incident soit lié à la visite du pape François en Terre sainte. Certes, ces menaces peuvent être le fait des juifs nationalistes extrémistes – sous l'appellation du "prix à payer" –, qui considèrent que les chrétiens sont tout aussi déloyaux que les musulmans, auquel cas il s'agirait effectivement d'une provocation à l'approche du voyage du pape François.

Mais cela n'est qu'une hypothèse car, d'une part, la visite du pape précédent, Benoît XVI, en 2009, n'avait pas suscité ce type de menaces, et, d'autre part, le pape François bénéficie d'une réputation plutôt conciliante. Il n'a prononcé aucun mot qui pourrait être jugé outrageant par les juifs ou par les musulmans.

Le problème de la conscription

L'augmentation des actes antichrétiens ces dernières semaines peut être liée, très localement, au projet de loi destiné à faciliter l'intégration des citoyens arabes de confession chrétienne à l'armée israélienne. Cet appel à la conscription, relayé par certains prêtres comme le P. Gabriel Nadaf (de l'Église grecque-orthodoxe, NDLR), suscite des tensions.

Peut-être est-ce là une réaction épidermique à ce projet. Dans ce cas, ces menaces pourraient tout aussi bien avoir été taguées par des musulmans – il arrive souvent dans cette région que les uns se fassent passer pour les autres.

Sont-elles sérieuses ? Jusqu'à présent en tout cas, il n'y a jamais eu d'attaque massive ni de complot à l'encontre de la communauté chrétienne. Le dernier complot de fanatiques juifs visait à détruire les mosquées du mont du Temple au début des années 1980 et avait été déjoué par l'armée israélienne. »



Envoyé de mon Ipad 

Entretien avec Ziad Majed – Où en est la situation en Syrie ? - Les clés du Moyen-Orient

Entretien avec Ziad Majed – Où en est la situation en Syrie ? - Les clés du Moyen-Orient

ENTRETIEN AVEC ZIAD MAJED – OÙ EN EST LA SITUATION EN SYRIE ? ARTICLE PUBLIÉ LE 02/05/2014

Ziad Majed est politologue libanais, professeur des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris et coordinateur du Réseau arabe pour la démocratie.
Il est l'auteur de plusieurs études sur les réformes et transitions politiques au Liban et dans le monde arabe. Il vient de publier "Syrie, la révolution orpheline" chez Actes Sud, en avril 2014.

Il revient pour Les clés du Moyen-Orient sur la situation en Syrie.

Aujourd'hui, on assiste à l'apparition de groupes rebelles toujours plus radicaux, pouvez nous rappeler l'ensemble des forces qui compose l'opposition au régime de Bachar Al-Assad.

Sans rappeler les détails de l'historique de la révolution syrienne qui a connu plusieurs phases : manifestations pacifiques (mars – août 2011), manifestations parallèlement à une résistance armée (septembre 2011 – juin 2012) et lutte armée depuis juillet 2012, il faut dire aujourd'hui que le régime Assad contrôle moins de 50% du territoire syrien, et que dans les régions libérées, néanmoins bombardées régulièrement par l'aviation du régime, plusieurs groupes de l'opposition armée s'installent. Auprès d'eux, des comités civils et des structures qui gèrent plusieurs aspects de la vie quotidienne (services, soins médicaux, enseignement, etc…) sont également présents.

Pour revenir aux groupes armés qui combattent le régime, il existe aujourd'hui quatre catégories :

- L'armée syrienne libre (ASL) : très affaiblies et mal équipées, les brigades de cette armée maintiennent une présence militaire dans les gouvernorats d'Idlib (nord), de Deir Ezzor (est), de Hama (centre), de Deraa et Qoneitra (sud).
- Les brigades indépendantes : à l'origine faisant partie de l'ASL, ces brigades sont maintenant autonomes et parfois isolées (chacune se bat dans la localité à laquelle appartient ses combattants). Elles sont surtout présentes dans la Ghouta de Damas, dans le sud, à Homs (centre) et ses alentours, à Idlib (où ils forment deux alliances « le front des révolutionnaires de la Syrie » et « Hazm ») et à Alep.
- Le front islamique : composé de sept formations islamistes syriennes, ce front est le plus puissant et le mieux armé. Il est sur les fronts autour de Damas, à Idlib et Alep (nord), à Deir Ezzor, et dans d'autres localités.
- Le front Annosra : engagés sur la plupart des fronts contre les forces du régime, les combattants d'Annosra sont moins nombreux que les membres des autres groupes. Ils sont par contre plus disciplinés et mieux entrainés, d'où leur impact militaire et médiatique important. Ils sont également les plus radicaux d'un point de vue idéologique.

A ces groupes opposés au régime, s'ajoute un autre qui occupe le gouvernorat de Raqqa (au nord-est) et qui maintient une présence à l'est d'Alep, et dans la région de Deir Ezzor. Il s'agit de « l'Etat Islamique en Iraq et au Levant » (l'EIIL). Ce groupe ne fait pas partie de l'opposition ou de la révolution syrienne. D'ailleurs, il est en conflit armé avec la plupart des groupes mentionnés plus haut. Constitué à majorité de jihadistes étrangers, ce groupe profite de la situation actuelle pour prolonger son « expérience iraquienne ». Il n'est pas concerné par la lutte contre le régime d'Assad, mais plutôt par l'instauration de son autorité dans les zones qu'il contrôle, et ses premières victimes sont les militants laïques et islamistes anti-régime (des centaines parmi eux ont été assassinés ou emprisonnés, et des centaines d'autres sont morts dans les combats qui opposent l'EIIL aux différents groupes armés de l'opposition depuis décembre 2013). Il est également responsable de l'enlèvement de journalistes syriens et étrangers, et de personnalités amies de la révolution comme le père Paolo. Dans ce sens, l'EIIL est un allié objectif du régime Assad. Il sert sa propagande et affaiblit ses ennemis, ce qui explique le fait que l'aviation du régime par exemple épargne ses positions de tout bombardement, au même moment où elle bombarde les quartiers civils autour de ces mêmes positions.

Où en est sur le terrain le rapport de force entre le régime et les forces d'opposition ?

Des combats violents se déroulent sur plusieurs fronts. Le régime mène des offensives dans les gouvernorats de Homs et de Damas, et tout au long de la frontière libanaise. Il a réussi grâce à son aviation militaire, aux drones iraniens, et au grand soutien fourni par les milices du Hezbollah libanais et des formations chiites iraquiennes dépêchées par Téhéran pour l'aider, à reprendre plusieurs localités que l'opposition contrôlait.

De son côté, l'opposition a ouvert un nouveau front dans le gouvernorat de Lattaquié, fief du régime, l'obligeant à mobiliser des troupes pour défendre ses positions dans la région peu inquiétée militairement auparavant. Elle mène aussi depuis des semaines des opérations militaires visant à encercler les forces du régime dans la partie qu'il contrôle dans la ville d'Alep, et à prendre l'aéroport militaire de Deir Ezzor, position stratégique aidant le régime à défendre ses bases militaires dans la région.
L'opposition mène également des offensives dans le sud du pays, région qui inquiète le plus le régime, puisqu'une déroute militaire de ses troupes là-bas signifierait la fin de son siège de la Ghouta et des banlieues sud de Damas, ouvrant la voie à l'opposition vers la capitale.

Nous pouvons ainsi dire qu'aucun des deux camps n'est en mesure de remporter une victoire militaire. Le régime est très affaibli et compte de plus en plus sur les milices étrangères libanaises et iraquiennes pour mener ses offensives. Il n'arrive à se maintenir dans les régions où l'opposition attaque que grâce à son aviation. L'opposition est toujours active, mais elle manque de coordination et d'armement efficace, surtout de missiles anti-air qui auraient pu changer beaucoup de choses sur le terrain (et auraient pu aussi protéger des populations civiles bombardées quotidiennement par l'aviation).

Les Syriens favorables au régime à l'intérieur du pays sont-ils encore nombreux ? Qui sont-ils et comment expliquer ce soutien ? Que risquent-ils si le régime tombe ?

Il y a deux catégories favorables au régime. Une constituée de la majorité des familles des officiers et responsables de ce régime, notamment dans la communauté alaouite, de même que des familles des hommes d'affaires qui ont profité au cours des dernières décennies (et qui sont de toutes les communautés). Ceux-là se considèrent sur le même bateau avec les caciques du régime (le clan Assad) et se sentent directement menacés par sa chute.
L'autre catégorie est plus large, et est constituée de tous ceux qui ont peur du changement : ils préfèrent la « stabilité » à la « liberté », et craignent l'après Assad, se basant dans leurs discours sur le scénario iraquien. Parmi ceux-là, nous trouvons surtout des Syriens issus des minorités religieuses, ou des classes urbaines aisées.
Quant aux risques si le régime tombe, il est difficile de les prévoir. Il est sûr que la transition sera très difficile et les défis nombreux. Par contre, nous savons aujourd'hui et après plus de trois ans de catastrophes, que s'il ne tombe pas, les massacres continueront, les destructions et le déplacement également, et les risques pour l'avenir s'élèveront donc d'avantage…

Quelle est la situation humanitaire en Syrie ? Y a t-il eu des améliorations depuis la Conférence de paix à Genève dans l'acheminement de l'aide humanitaire notamment au sein des zones assiégées ?

La situation humanitaire en Syrie est considérée comme l'une des plus tragiques depuis de longues décennies. Plus de 150 mille morts, 200 mille personnes détenues dans les geôles du régime dans des conditions terribles (11 milles personnes ont déjà trouvé la mort sous la torture dans ces geôles), des centaines de milliers de blessés, 9 millions de déplacés (soit 40% de la population) dont 2,5 millions vers les pays voisins, et des destructions terribles dans la majorité des régions.
Le régime a utilisé les armes balistiques (missiles Scud), l'arme chimique, les barils explosifs, la torture et la politique de la faim pour opprimer ses opposants et pour punir ou soumettre les régions qu'ils contrôlent de nouveau à son autorité. Des milliers de civils sont mort de faim ou de maladie dans les zones rebelles assiégées, autour de Damas, à Homs, et dans les camps de réfugiés palestiniens, surtout à Yarmouk. Depuis Genève 2, peu de choses ont changé, et les organisations internationales, y compris les agences concernées des Nations unies, ont publié ces deux derniers mois plusieurs rapports sur le refus du régime d'Assad de coopérer ou de laisser passer les provisions et les médicaments aux zones assiégées.

Quelles sont les répercussions du conflit syrien sur les pays voisins ?

Les deux pays qui souffrent le plus des conséquences de la situation en Syrie sont le Liban et l'Iraq. Tous deux connaissent des clivages politiques et confessionnels et des tensions qui s'accentuent depuis que le conflit syrien fait rage, et tous deux sont affectés directement par le fait que des milliers de leurs jeunes combattent en Syrie dans les rangs des forces du régime. A cela s'ajoute l'impact des jihadistes sur la scène iraquienne puisque ces derniers voyagent entre les deux pays, et la direction de leur principale formation (l'Etat Islamique en Iraq et au Levant) est basée du côté iraquien de la frontière. Quant au Liban, c'est la présence de plus d'un million de réfugiés syriens (dans un pays qui compte près de 4 millions d'habitants) qui est alarmante. La majorité de ses derniers vivent dans des conditions difficiles, et le temps ne fera qu'aggraver leurs conditions à cause du manque d'aide humanitaire qu'ils reçoivent.

Vous êtes l'un des signataires d'une tribune parue dans Le Monde le 1er mars 2014 qui appelle à rompre la solitude du peuple syrien. Comment expliquez-vous l'indifférence et le silence d'une grande partie de la sphère intellectuelle sur la crise syrienne ?

Je pense qu'il y a plusieurs raisons : le déclin des valeurs universelles et l'isolationnisme qui gagne de plus en plus vu les crises économiques et la montée en puissance des approches culturalistes ; les théories de complot qui occultent les visages des Syriens et les remplacent par des considérations géostratégiques ou des analyses naïves sur la laïcité du régime Assad et l'islamisme de ses opposants ; et il y a surtout une volonté de prétendre que « le conflit en Syrie est aujourd'hui entre deux barbaries : celle des Assad et celle des jihadistes, et qu'il faut donc éviter d'intervenir ».
Tout cela contribue à l'indifférence que nous découvrons, et aux hésitations politiques qui ne font que prolonger le calvaire des Syriens et qui finiront par renforcer deux barbaries qui peuvent très bien coexister : celle des Assad et celle des jihadistes.
Nous sommes aujourd'hui face à des crimes contre l'humanité commis par un régime en toute impunité. Nous sommes face à une production de la mort à une échelle industrielle, et le silence n'est qu'une lâcheté, une honte.



Envoyé de mon Ipad 

Fwd: telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne

Point de vue de Mgr Moussa Haje , ėvêque maronite des Terres Saintes, au sujet de la visite du Patriarche prévue 

9/5/2014

telelumiere vient de mettre une vidéo en ligne telelumiere a mis en ligne la vidéo ما موقف المطران موسى الحاج من زيارة البطريرك الراعي الى القدس؟ ( تيلي لوميار). كشف رئيس أساقفة حيفا والأرا...

                                             
telelumiere a mis en ligne la vidéo ما موقف المطران موسى الحاج من زيارة البطريرك الراعي الى القدس؟ ( تيلي لوميار).
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