Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 16 octobre 2015

Le Synode se penche sur la situation dramatique des chrétiens d'OrientRadio Vatican

Le Synode se penche sur la situation dramatique des chrétiens d'OrientRadio Vatican

Le Synode se penche sur la situation dramatique des chrétiens d'Orient

Célébration du Vendredi Saint dans une église grecque orthodoxe de Damas - AFP

(RV) En salle du Synode, l'actualité douloureuse dans plusieurs régions du monde a été évoquée par plusieurs participants.

Un évêque d'Orient a raconté, avec un accent dramatique, la souffrance des familles chrétiennes victimes du terrorisme surtout en Irak et en Syrie. « Des centaines de familles subissent des exactions d'un groupe que l'on appelle Daech, soutenu militairement par des pays qui prétendent défendre la liberté et la démocratie.» Cet évêque a évoqué avec douleur « les conséquences dramatiques de l'intervention injustifiée des États-Unis en Irak. Aujourd'hui Mossoul s'est vidée de ses chrétiens », a-t-il rappelé.

Cet évêque a solennellement demandé au Saint-Siège, aux conférences épiscopales d'Europe et des États-Unis de « faire pression sur les gouvernements qui soutiennent les groupes terroristes ». Ces propos ont été salués par des applaudissements nourris.

Quelques heures plus tard, un autre évêque oriental a lancé un appel en faveur de la Syrie, ravagée par une guerre qui dure depuis cinq ans. « Par milliers, les chrétiens de Syrie ont quitté leur maison et leurs villages. L'exode quotidien ébranle les familles chrétiennes et dégrade le moral des fidèles. Le souci principal des pasteurs de la région est d'aider les familles chrétiennes à rester. Oui, mais comment ? » Cet évêque a demandé au Pape François de « convoquer une session spéciale pour la Syrie, ne serait-ce qu'une demie-heure ».

L'an dernier, le 26 octobre 2014, à l'issue du Synode extraordinaire sur la Famille, le Pape François avait réuni un consistoire consacré spécifiquement à la situation des chrétiens d'Orient, en présence des patriarches orientaux et de nombreux cardinaux.



Jtk

jeudi 15 octobre 2015

EMIRATS ARABES UNIS - Déclarations du Ministre de la Culture aux chrétiens à Abu Dhabi



Jtk

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 octobre 2015 14:01:12 UTC+

ASIE/EMIRATS ARABES UNIS - Déclarations du Ministre de la Culture aux chrétiens à Abu Dhabi

Abu Dhabi (Agence Fides) - Le cheikh Nayan bin Mubarak al Nayan, Ministre de la Culture, de la jeunesse et du développement social des Emirats Arabes unis, est intervenu à la cérémonie organisée à l'occasion de la fin de la restauration de l'église anglicane Saint André à Abou Dhabi. Dans son discours, prononcé à l'intérieur de l'église, le Ministre a exalté la politique des EAU, la présentant comme inspirée à la tolérance et au respect des religions. « La leadership des EAU – a déclaré le Ministre – croit fermement à la tolérance et au respect des différentes identités religieuses » comme base de la coexistence pacifique, afin de donner vie à une société dans laquelle « toutes les personnes bénéficient de chances égales pour réaliser leur propre potentiel en tant qu'êtres humains ».
Le Ministre a réaffirmé que la présence simultanée aux EAU de différentes communautés de foi vivant en harmonie, célébrant leurs propres liturgies et pratiques religieuses dans les mosquées, les églises et autres lieux de culte, doit être considérée non comme une menace pour la stabilité sociale mais au contraire comme une chance d'enrichissement culturel réciproque. « Nous vous avons accueilli dans notre pays et nous avons beaucoup appris de vous » a-t-il affirmé dans son intervention. Aux EAU vivent environ 900.000 catholiques. Cette communauté est constituée de travailleurs immigrés provenant en grande partie d'autres pays asiatiques, à commencer par les Philippines et l'Inde. Le 12 juin dernier, S.Em. le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'Etat de Sa Sainteté, avait présidé les rites de consécration et de dédicace de la nouvelle église Saint Paul, construite à Mussaffah sur un terrain mis à disposition par la municipalité d'Abu Dhabi (voir Fides 12/06/2015). (GV) (Agenc e Fides 15/10/2015)

SYRIE - Réaction de l’Archevêque d’Hassaké Nisibi à propos de déclarations de hauts responsables du Patriarcat de Moscou



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 13 octobre 2015 14:14:29 UTC+3
ASIE/SYRIE - Réaction de l'Archevêque d'Hassaké Nisibi à propos de déclarations de hauts responsables du Patriarcat de Moscou

Hassakè (Agence Fides) – « J'ai entendu dire que de hauts responsables du Patriarcat de Moscou ont béni les opérations militaires russes contre les milices djihadistes opérant en Syrie comme une « guerre sainte ». Je tiens à dire clairement qu'il s'agit d'une manière insensée de définir ce qui se passe actuellement en Syrie et que, pour nous, ces paroles peuvent avoir des conséquences dévastatrices ». C'est ainsi que s'exprime, dans le cadre d'une conversation avec l'Agence Fides, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque d'Hassaké-Nisibi, à propos des formules utilisées par des ecclésiastiques « qui ne vivent pas au Proche-Orient et souvent appliquent des clefs de lecture politiques ou idéologiques aux souffrances des chrétiens de la région ».
Selon l'Archevêque syro-catholique, fournir des justifications religieuses aux interventions militaires contre les djihadistes est incorrect et trompeur pour plus d'un motif : « Ce sont justement les djihadistes qui parlent de guerre sainte – fait remarquer Mgr Hindo. Si nous aussi utilisons ces mêmes mots, quelle est la différence entre nous et eux ? Par de semblables expressions, on finit par confirmer leur idéologie sanguinaire. Si vraiment est en cours une guerre sainte, ils pourront mieux justifier toutes les infamies y compris contre des chrétiens du cru, en les persécutant comme des cinquièmes colonnes de l'ennemi qui les attaque ». En revanche, selon l'Archevêque syro-catholique, « il faut réaffirmer que la guerre est toujours un péché et que par suite il ne peut exister de guerre sainte. Il convient de conserver toujours clairement à l'esprit que les djihadistes ne sont pas seulement contre les chrétiens mais qu'ils sont contre tous, à commencer par les musulmans qui ne se soumettent pas à leur idéologie et à leur domination ».
Le recours à la catégorie de la guerre sainte risque de fournir des confirmations aux stéréotypes djihadistes qui qualifient les occidentaux de croisés, au travers d'une identification qui est elle aussi trompeuse selon l'Archevêque syro-catholique. « Ce sont les orientalistes occidentaux qui ont inventé le mot Croisade. Jusqu'à deux siècles en arrière, dans les livres d'histoire arabes, les interventions occidentales du Moyen Age au Proche-Orient étaient qualifiées de Guerres des Francs ». (GV) (Agence Fides 13/10/2015)

mercredi 14 octobre 2015

Messe à Hadeth en mémoire des pères Cherfane et Abi Khalil - L'Orient-Le Jour

Messe à Hadeth en mémoire des pères Cherfane et Abi Khalil - L'Orient-Le Jour

Messe à Hadeth en mémoire des pères Cherfane et Abi Khalil

Pour le 25e anniversaire de la disparition des pères Albert Cherfane et Sleiman Abi Khalil, à la suite de l'offensive syrienne du 13 octobre 1990, le supérieur général de l'Ordre des moines antonins, le père David Raaydi, a cocélébré une messe au couvent Saint-Antoine de Hadeth, avec le supérieur du couvent, Georges Sadaka, et les pères Raymond Hachem et Boutros Azar.
Ont assisté à l'office divin l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, représentant le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, le député Hikmat Dib, l'ancien ministre Fadi Karam et M. Majid Ayli, représentant respectivement les chefs du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, des Forces libanaises, Samir Geagea, et des Kataëb, Samy Gemayel, ainsi que les députés Naji Gharios et Alain Aoun, les proches des deux pères disparus et plusieurs autres personnalités.
Dans son homélie, le père Raaydi s'est dit consterné parce que le sacrifice de ceux qui ont été tués, portés disparus ou emprisonnés dans les « geôles des tyrans », en allusion à la Syrie, semble avoir été, selon lui, vain, « étant donné l'absence d'une évolution humaine qui permette de réunifier les Libanais ». « La division s'installe dans les cœurs et les considérations confessionnelles ne font qu'augmenter », a-t-il souligné en reprochant à « une partie des responsables » d'avoir « transformé le pays en réserves fermées ou en chasses gardées économiques et financières consolidant leur pouvoir ».



Jtk

mardi 13 octobre 2015

L’archevêque syro-catholique d’Hassaké dénonce l’ambiguïté des frappes américaines

Mgr Jacques Hindo affirme que les raids russes sont efficaces contre les djihadistes. Il critique en revanche la stratégie américaine, décrite comme inefficace et « ambiguë ».

La Croix 12/10/15 - 13 H 55

En Syrie, trois chrétiens d'Hassaké exécutés par Daech

Pour Mgr Hindo, archevêque syro-catholique d'Hassaké, au nord-est de la Syrie, les offensives russes de ces derniers jours ont démontré leur efficacité contre le groupe Daech. Elles auraient provoqué le recul de l'organisation en direction du désert irakien, selon des témoignages locaux.

« L'intervention de Moscou est positive, assure l'archevêque syrien, parce qu'elle cible réellement Daech, et la milice est en train de fuir. Ils ont fui la région [d'Hassaké, ndlr.], dans l'empressement, à bord d'environ 20 véhicules. Ils ont dû abandonner 20 autres voitures sur place. C'est le signe qu'ils ont vraiment dû battre en retraite ».

PASSIVITÉ AMÉRICAINE ?

L'archevêque, cité vendredi 9 octobre 2015 par l'agence de presse américaine CNS, critique en revanche les opérations de Washington, qui seraient juste « pour la galerie » et qui laisseraient les terroristes agir librement. Les Américains ne bombarderaient pas les milices djihadistes, mais le gouvernement syrien.

« Il ne s'agit pas d'être pour ou contre le gouvernement, souligne l'archevêque. Mais les gens d'ici n'ont jamais cru dans les attaques américaines. Seuls les Kurdes ont réellement combattu sur le terrain, mais pour tenir leurs positions ».

Mgr Hindo relève que les Kurdes ne peuvent pas, à eux seuls, régler le problème. Il affirme que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ne parlent que d'attaquer Daech, mais pas le Front al-Nosra et les autres milices islamistes liées à Al-Qaida.

Mgr Hindo déplore en particulier que les frappes américaines n'aient pas empêché l'enlèvement de centaines de chrétiens, notamment après l'offensive de Daech dans la vallée du Khabour, en février. Les inquiétudes pour ces otages sont de plus en plus vives après la récente exécution de trois chrétiens assyriens, dont la vidéo a été diffusée sur les réseaux islamistes.

« La nuit du 23 février, quand Daech a attaqué, les avions américains ont survolé la zone pendant longtemps, sans intervenir, assure-t-il. Ensuite, pendant trois jours, nous n'avons plus vu d'avions. Ils ont laissé le champ libre aux militants. Ceci nous fait penser que, d'une certaine manière, les djihadistes ont été aidés par l'attitude ambiguë des Américains ».

» Lire aussi : En Syrie, trois chrétiens d'Hassaké exécutés par Daech

Mgr Hindo accuse les gouvernements occidentaux de « travailler pour la sécurité d'Israël et pour diviser la Syrie et l'Irak, afin de mettre la main sur les richesses de ces pays. Il ne s'agit pas seulement de pétrole, parce que, au large de nos côtes, un très grand gisement de gaz a récemment été découvert. Il existe également un enjeu concernant les pipelines que l'Arabie saoudite et le Qatar voudraient construire vers l'Occident », affirme-t-il. Damas n'a pas accepté leur passage sur son territoire, et voilà le résultat », martèle l'archevêque syro-catholique.

Le problème est « extrêmement complexe », avertit Mgr Hindo. Il déplore la vision occidentale selon laquelle il ne s'agirait que d'une guerre de religion entre les sunnites, les chiites, les chrétiens et les musulmans. « Dans cette guerre, Daech dissimule des intérêts économiques et a pour but de diviser le pays, contre la volonté d'un peuple, dont une majorité est unie et veut rester unie », lance l'archevêque.

L'archevêque vit sous la menace constante de Daech : « Je réside à moins de trois kilomètres de la ville. Il y a un mois, l'offensive des djihadistes a été repoussée et ils se sont déployés autour de la ville. Ces deux dernières semaines, grâce à l'attaque des Russes, ils ont commencé à se retirer. »

Avec Apic et CNS

En Syrie, trois chrétiens d'Hassaké exécutés par Daech

12/10/15 - 13 H 55

 

JTK

lundi 12 octobre 2015

ASIE/SYRIE - Libération du Père Jacques Mourad, près de cinq mois après son enlèvement

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 12 octobre 2015 14:04:29 UTC+3
ASIE/SYRIE - Libération du Père Jacques Mourad, près de cinq mois après son enlèvement

Homs (Agence Fides) – « Nous sommes reconnaissants au Seigneur et nous rendons grâce à Dieu miséricordieux pour ce don. Et il nous tient à coeur de remercier tous les amis de par le monde qui priaient pour Jacques et pour notre communauté monastique, chrétiens, musulmans ou autres, tout comme ceux qui ne croient pas ou croient différemment pour leur solidarité et leur proximité ». C'est ainsi que le Père Jihad Youssef, moine syrien de la communauté monastique de Deir Mar Musa, relate à l'Agence Fides la joie et la gratitude de tous les moines et moniales de la communauté suite à la libération du Père Jacques Mourad, prêtre syrien lui aussi membre de cette communauté monastique et Prieur du monastère syro-catholique de Qaryatayn. « Nous demandons les prières et la solidarité de tout homme et femme de bonne volonté pour la paix en Syrie et de par le monde – ajoute le Père Youssef – et en particulier pour toutes les personnes enlevées ou disparues ».
Le Père Jacques Mourad, prêtre syrien, a retrouvé sa pleine liberté hier, Dimanche 11 octobre, après que des hommes armés l'aient enlevé le 21 mai dernier au monastère syro-catholique de Qaryatayn – à 60 Km au sud-est d'Homs – dont il était le Prieur. Selon les nouvelles diffusées par des sources locales, le prêtre est en bonne santé et a célébré hier la Messe dominicale à Zaydal, localité du sud-est d'Homs.
Le Père Mourad fait partie de la communauté monastique de Deir Mar Musa, fondée par le Père Paolo Dall'Oglio, SI, disparu dans le nord de la Syrie le 29 juillet 2013 alors qu'il se trouvait à Raqqa, place forte des djihadistes du prétendu « Etat islamique ».
Le monastère de Saint Elie, sis à la périphérie de Quaryatayn, avait représenté, au cours des années de conflit, une oasis de paix et d'accueil au cœur d'une zone de guerre. Le Père Mourad, en compagnie d'un avocat sunnite, avait joué le rôle de médiateur afin de garantir que le centre urbain de 35.000 habitants soit épargné pendant de longues périodes par les affrontements entre l'armée syrienne et les militants anti-Assad. Au monastère, avaient également été accueillis des centaines d'évacués, y compris plus de 100 enfants de moins de 10 ans. Le Père Mourad et ses amis avaient pourvu à trouver le nécessaire à leur survie, en recourant notamment à l'aide de donateurs musulmans. En août dernier, cependant, les djihadistes du prétendu « Etat islamique » ont pris le contrôle de la zone, dévastant le monastère. Durant leur offensive au sud-est d'Homs, les djihadistes ont également pris en otage environ 270 personnes, chrétiens et musulmans, de la zone de Qaryatayn. Ces jours der niers, sur les sites djihadistes, avait été diffusé une vidéo montrant également un groupe de chrétiens de Qaryatayn alors qu'ils signaient, devant des membres du prétendu « Etat islamique » le « contrat de paiement » qui leur est imposé par la jizia (« loi de protection ») afin de continuer à vivre dans leurs maisons sur le territoire contrôlé par le prétendu « Etat islamique » (voir Fides 08/10/2015). Des photographies de cette assemblée, tenue dans une salle de conférence, avaient déjà été diffusées fin août. Tant dans la vidéo que dans les photographies, on pouvait voir la figure du Père Mourad dans l'assemblée. (GV) (Agence Fides 12/10/2015)

Le père Mourad, prêtre syriaque catholique en Syrie est libreRadio Vatican

Le père Mourad, prêtre syriaque catholique en Syrie est libreRadio Vatican

Le père Mourad, prêtre syriaque catholique en Syrie est libre

Le père Jacques Mourad - RV

(RV) En Syrie, le père Jacques Mourad, prêtre siro-catholique, a retrouvé la liberté samedi. La confirmation en a été donnée ce dimanche par des sources sûres, en Syrie. Aucune précision n'a été donnée pour des raisons de sécurité sur les conditions de ce retour à la liberté.

Le père Mourad officiait au monastère de Mar Elian, dans la ville de Qaryatayn, près de Palmyre. Il avait été enlevé en mai dernier par des hommes masqués appartenant sans doute à l'Etat islamique. En août, 230 civils avaient été à leur tour enlevés. Ils sont encore plus d'une centaine à être aux mains des islamistes. 



Jtk

La symbolique de l’enracinement, ou le retour du siège de l’Église assyrienne d’Orient en Irak - Joseph YACOUB - L'Orient-Le Jour

La symbolique de l'enracinement, ou le retour du siège de l'Église assyrienne d'Orient en Irak - Joseph YACOUB - L'Orient-Le Jour

La symbolique de l'enracinement, ou le retour du siège de l'Église assyrienne d'Orient en Irak

Nous assistons aujourd'hui à un événement d'ordre historique, impensable jusqu'ici, car il s'agit d'un renversement de situation.

Alors que les chrétiens d'Irak et de Syrie, forcés à l'exil, sont de plus en plus tentés, voire contraints, de quitter leur terre ancestrale, voilà que l'Église assyrienne d'Orient décide lors de son dernier synode tenu en Irak même, les 17 et 18 septembre dernier, le transfert de son siège patriarcal de Chicago (où il était établi depuis quelques décennies) à Erbil, précisément, au nord de l'Irak.

Succédant à Mar Dinkha IV, décédé le 26 mars dernier, le synode a élu un nouveau patriarche le 18 septembre, Mar Gewarges Sliwa, métropolite d'Irak et de Russie, qui prit le nom de Gewarges III. Lors de son intronisation solennelle en présence des hautes autorités religieuses et politiques irakiennes et kurdes, ainsi que des représentants du corps diplomatique, à Erbil, le dimanche 27 septembre, il a prononcé un important discours. Le lendemain, il a reçu la visite de Massoud Barzani, président de la région du Kurdistan. Sa Sainteté a célébré sa première messe à Bagdad le dimanche 4 octobre et le lendemain, il a rencontré le président du Parlement irakien et le président de la République qui ont réitéré que les chrétiens d'Irak sont une composante fondamentale et originelle du pays.

(Lire aussi : Indignation après l'exécution de trois assyriens par Daech)

Les thèmes abordés par Mar Gewarges III se concentrent autour des sujets suivants : le retour du siège patriarcal en Irak ; la sauvegarde de l'existence de l'Église qu'il a qualifiée d'Église « de souffrance et d'espérance, martyre et témoin » ; le terrorisme et ses effets néfastes ; un travail en profondeur sur les origines du terrorisme ; les singularités du christianisme oriental et mésopotamien ; la défense de l'appartenance citoyenne; l'unité de l'Église dans sa diversité et le dialogue œcuménique (catholiques, orthodoxes...) dans le respect réciproque des particularités théologiques, canoniques, ecclésiales, liturgiques et culturelles ; et l'union des Églises de tradition syriaque.

Sur ce dernier point, il a renouvelé l'engagement pour un travail œcuménique fructueux qui vise l'unité des Églises orientales, celles qui partagent ensemble des spécificités identitaires et d'héritage national, culturel et linguistique. En les nommant, ce sont les Églises assyrienne, chaldéenne et syriaque, avec comme objectif le rapprochement et l'union, suggérant la mise en place d'un mécanisme de travail commun.

Trois données sacrées

Parlant de sa propre Église, le nouveau patriarche a plaidé pour l'institutionnalisation de son travail, la participation des laïcs, la défense du pouvoir ecclésial comme service. À l'adresse des éparchies de la diaspora, il a appelé à la sauvegarde de l'identité, des particularités liturgiques et linguistiques et le maintien du lien avec la mère patrie. Il a renouvelé ces trois données qu'il considère comme « sacrées » auxquelles son Église est attachée : le christianisme, l'assyrianisme et l'appartenance à l'Orient.
Il a terminé en priant pour l'Irak, la Syrie et ses deux évêques enlevés, pour la libération des prisonniers assyriens du Khabour, et pour le Liban « des Cèdres et de la civilisation », souhaitant vivement l'élection d'un président de la République.

(Lire aussi : À Södertälje, la renaissance assyrienne est en marche)

Deux points se doivent d'être relevés. Sur le terrorisme et les catastrophes engendrées depuis un an, les chrétiens ainsi que les yazidis et beaucoup de musulmans ont été victimes d'exactions. À ce sujet, il a fait remarquer qu'il faut aller plus loin et chercher plus profondément les causes qui poussent les petites composantes à émigrer. Certes, il faudra lutter pour l'éradication du terrorisme, mais ça reste insuffisant. Le patriarche désigne alors d'autres maux : les législations en vigueur, les pratiques, la marginalisation et une absence complète de vue. Il prône une révision complète des racines du terrorisme, particulièrement dans les discours religieux, les programmes pédagogiques et d'enseignement, les médias et les textes législatifs, ceux basés sur la suppression de l'autre et sa réduction. Il appelle, par conséquent, les États et leurs institutions à s'engager en faveur de ces réaménagements en vue de réaliser ce qu'il appelle l'État de la citoyenneté, seule garant de l'égalité, sans distinction de religion, de confession, de nationalité et de langue.

Renforcer son enracinement

Le deuxième point concerne le retour du siège patriarcal de l'Église d'Orient à Erbil, capitale de la région du Kurdistan irakien. Quand on connaît l'histoire, on mesure l'importance du geste. En effet, cette ville, historique et bénie, déclare-t-il, fut à un certain moment de l'histoire le siège de l'Église d'Orient. Et ce retour « se distingue et s'oppose à cette politique forcée de l'exil et d'immigration dans les barques de la mort, les errements dans la nature et les chemins vers l'exil ».

Qui plus est, ce retour dépasse les frontières du simple déplacement « spatial et géographique ». Il s'inscrit comme message de l'Église par lequel elle annonce sa volonté de rester et de montrer qu'elle est enracinée dans sa terre où les premiers apôtres ont vécu et où ses Pères ont été élevés et instruits, et produit des richesses comme saint Ephrem et Mar Narsai, et où le patriarche Mar Shimoun Barsabae et d'autres ont été suppliciés en 341. Cette terre, ajoute-t-il, a donné également des patriarches d'envergure comme Mar Aba et Mar Timothée Ier, premier artisan du dialogue islamo-chrétien il y a de cela 1 200 ans.

Fort de ces références, le nouveau patriarche appelle donc à protéger cette existence, à renforcer son enracinement et à assurer sa continuité. À ses yeux, cette responsabilité est nationale et internationale et incombe aux autorités respectives. À l'inverse, sa perte serait une pauvreté pour tout le monde.
Ce discours est salutaire et nécessite d'être appuyé.


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Jtk

dimanche 11 octobre 2015

L’archevêque grec-melkite d’Alep salue l’intervention russe en Syrie | La-Croix.com - Monde

L'archevêque grec-melkite d'Alep salue l'intervention russe en Syrie | La-Croix.com - Monde

L'archevêque grec-melkite d'Alep salue l'intervention russe en Syrie

L'archevêque grec-melkite d'Alep, Mgr Jean-Clément Jeanbart, a salué jeudi 8 octobre dans un entretien à la Télévision suisse-romande l'intervention russe en Syrie, jugeant qu'elle « redonnait espoir » aux chrétiens de son pays.

Vladimir Poutine « sert la cause des chrétiens », a-t-il estimé, tout en précisant qu'il n'est pas « dupe » sur le fait que le président russe sert en même temps les intérêts de puissance de son pays dans la région.

Selon Mgr Jeanbart, il y a « un regain de confiance » chez les chrétiens depuis cette intervention. Vladimir Poutine « est en train de résoudre un problème et de nous sortir d'une situation inextricable », a-t-il dit.

Interrogé sur les atrocités du régime de Bachar al-Assad, Mgr Jeanbart a reconnu leur existence mais a ajouté ne pas comprendre « la position extrémiste » de la France qui refuse de traiter avec lui.

Au mois d'avril puis en septembre, l'archevêque d'Alep a exprimé son désarroi devant l'attitude de l'Occident dont les chrétiens attendent « en vain le secours ».



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Une initiative pour la Syrie en gestation au Synode | La-Croix.com - Rome

Une initiative pour la Syrie en gestation au Synode | La-Croix.com - Rome

Une initiative pour la Syrie en gestation au Synode

Interrogé au « Rendez-vous du Synode », émission conçue en partenariat entre RCF et Radio Vatican et La Croix, Grégoire III Laham, le patriarche d'Antioche des Grecs-melkites établi à Damas et qui participe actuellement au Synode des évêques sur la famille à Rome, a réagi aux exactions qui se poursuivent dans son pays, la Syrie.

Tout en se félicitant de l'accueil de familles de réfugiés en Europe, à l'appel du pape François, le patriarche syrien s'est interrogé aussi pourquoi les pays arabes plus proches n'en accueillaient pas alors qu'ils en auraient les moyens. Il a réitéré son appel aux populations à avoir le courage de rester en Syrie.

Devant le « péril international » que représente à ses yeux Daech, il demande une « coalition internationale qui n'exclut personne », citant l'Irak, la Turquie et la Syrie – malgré son régime : « Notre peuple est plus important que Bachar al-Assad ».

Loin du terrain, le sort des familles en exil n'indiffère pas pour autant les pères synodaux à Rome. « J'espère que nous allons réussir à un appel », a déclaré Grégoire III Laham, qui retrouvera dans la soirée du samedi 10 octobre les autres patriarches orientaux pour « prendre quelques résolutions ».

« Voix chrétienne internationale »

Au-delà, il propose au pape François de rédiger un document œcuménique avec les orthodoxes, anglicans et luthériens, texte qui soit « une voix chrétienne internationale pour la paix en Syrie ». À La Croix, Grégoire III a ajouté qu'il rencontrerait, à cette fin, en milieu de semaine prochaine, le secrétaire d'État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin.

« Je suis fier que l'Église catholique puisse tenir un tel Synode », a-t-il commenté à propos de l'assemblée à laquelle il prend part. À ses yeux, aucune autre Église, y compris chez les orthodoxes (qui pratiquent la synodalité, NDLR.), n'est capable de cette « harmonie, ce respect et cette liberté d'expression » : « Les cardinaux se tutoient, on blague, on se contredit, on est chez soi, on donne des opinions ».

« J'admire l'esprit positif », a-t-il commenté à propos du groupe de travail germanophone où il siège : « Au lieu de critiquer les différents problèmes de la société pour la famille, on est en train de découvrir des éléments positifs ». « On va sortir avec un document très beau, très positif », prédit-il : « Il faut tenir un langage à la fois ouvert et chrétien ».



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Le cardinale Parolin : arrêter la main des violents en IrakRadio Vatican

Le cardinale Parolin : arrêter la main des violents en IrakRadio Vatican

Le cardinale Parolin : arrêter la main des violents en Irak

Le cardinal Parolin lors d'une messe le 2 octobre 2015 - OSS_ROM

(RV) Le sort des chrétiens au cœur de la mission du nouveau nonce apostolique en Jordanie et en Irak, Mgr Alberto Ortega Martin. Lors de sa messe d'ordination épiscopale dans la basilique Saint-Pierre ce samedi après-midi, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, a souligné dans son homélie que le nouveau représentant du Pape à Amman et Bagdad avait déjà rencontré « le précieux témoignage de foi offert, souvent au prix de graves sacrifices, par les communautés chrétiennes du Proche-Orient ».

« Nombreux sont ceux qui ont dû abandonner maisons et biens et même leur patrie pour continuer à témoigner leur propre foi », a reconnu le prélat. Or, « face à cette souffrance et à ce témoignage », l'Eglise « prie sans cesse et œuvre pour transformer en acte chaque initiative qui puisse arrêter la main des violents ».

Le cardinal Parolin a précisé que Mgr Ortega Martin apporterra en Irak et en Jordanie, « la parole de sagesse du Saint-Père, son attention pour le bien de ces nations comme de tous les groupes qui les composent, et sa proximité spéciale pour les chrétiens, leur faisant comprendre que, parce qu'ils vivent justement la densité de la croix, ils sont au cœur de l'Eglise, du Pape et du Saint-Siège ».

Appuyer toute initiative de paix

Le secrétaire d'Etat a invité le nouveau nonce à œuvre en faveur des initiatives qui visent à « rétablir les conditions de sécurité pour tous et à en garantir les droits fondamentaux », parmi lesquels figurent la liberté de culte, « sans risquer des discriminations ou pire, de véritables persécutions ». Autre droit mentionné, celui de « demeurer sur la terre de ses origines ». Le cardinal Parolin a aussi évoqué le sort de ceux contraints d'émigrer qui doivent pouvoir « revenir dans de bonnes conditions de sécurité, ayant la possibilité de vivre et de travailler en liberté et avec des perspectives pour le futur »

« La présence d'un nonce en Irak est un signe éloquent que l'Eglise n'abandonne pas ses enfants dans les épreuves, qu'elle vit et souffre avec eux, qu'elle prie et qu'elle est solidaire avec eux », a également ajouté le cardinal. 

Mgr Ortega Martin est né en 1963 à Madrid. Ordonné prêtre en 1990, il est entré au service diplomatique du Saint-Siège en 1997 travaillant au Nicaragua, en Afrique du Sud, au Liban et au sein de la Section pour les Rapports avec les Etats de la secrétairerie d'Etat. Auparavant il a été nonce à Cuba.



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