L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a organisé mercredi 14 décembre une conférence sur la lutte contre l'intolérance et la discrimination, au cours de laquelle le représentant permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation a évoqué les actes antichrétiens.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a organisé mercredi 14 décembre une conférence sur la lutte contre l'intolérance et la discrimination, au cours de laquelle le représentant permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation a évoqué les actes antichrétiens.
Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), est intervenu au sujet de la lutte contre l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens, mercredi 14 décembre, au cours de la conférence qui s'est tenue à Vienne (Autriche) sur la lutte contre l'intolérance et la discrimination.
L'éducation à la « culture de la rencontre », la promotion d'un climat de meilleure confiance envers les religions, la reconnaissance qu'« avec leurs valeurs et traditions », elles puissent contribuer « de façon significative » au développement de la société. Ce sont les clés pour prévenir l'intolérance et la discrimination antichrétiennes en Europe, et donc garantir la sécurité dans le continent, tel était le fil conducteur de l'intervention de Mgr Urbanczyk, rapporte Radio Vatican. L'OSCE, qui s'occupe de la protection des droits humains et de la démocratie, avait organisé cette conférence.
Des phénomènes souvent sous-évalués
Dans sa première intervention, le représentant du Saint-Siège a rappelé que si, heureusement, l'on n'assiste pas en Europe aux brutales persécutions subies aujourd'hui par tant de chrétiens dans d'autres parties du monde, on remarque une augmentation des manifestations d'intolérance, des crimes de haine et des épisodes de vandalisme à leur encontre, ainsi que les offenses et les insultes à cause de leurs convictions. Des phénomènes qui sont souvent sous-évalués, notamment, selon lui, par les médias. Est tout aussi préoccupante l'agressivité de certaines campagnes de dénigrement contre les chrétiens, taxés de bigoterie et d'intolérance parce que leurs opinions ne sont pas en ligne avec les idéologies aujourd'hui en vogue. Contre ces phénomènes, le Saint-Siège demande des « mesures législatives adéquates » et des déclarations officielles analogues à celle adoptée en 2004 par le Conseil ministériel de l'OSCE sur la lutte contre l'antisémitisme.
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Pour contrer la discrimination et l'intolérance, a souligné Mgr Urbanczyk, il faut intervenir surtout sur l'éducation. « Le Saint-Siège, a-t-il affirmé, est fermement convaincu que l'éducation est un instrument important pour construire des ponts de paix et de stabilité, et pour faire de nos jeunes des constructeurs de paix et des promoteurs d'une authentique tolérance ». La promotion du dialogue interreligieux, et plus largement d'un dialogue respectueux dans le débat public, est indispensable pour faire progresser cet état d'esprit.
Dans sa dernière intervention, le représentant du Saint-Siège a insisté encore sur l'importance du dialogue, de la compréhension et de la confiance réciproque, et sur la reconnaissance par les États européens de la contribution des religions au développement de la société. Il a donc invité les gouvernements, les croyants des diverses religions et de tous les acteurs sociaux à unir leur voix en défense de la tolérance et à redécouvrir la « culture de la rencontre » invoquée par le pape François.
Cl.H. avec Radio Vatican