Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 16 décembre 2016

Le Saint-Siège souligne l’augmentation des actes antichrétiens en Europe - La Croix

Le Saint-Siège souligne l'augmentation des actes antichrétiens en Europe - La Croix

Le Saint-Siège souligne l'augmentation des actes antichrétiens en Europe

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a organisé mercredi 14 décembre une conférence sur la lutte contre l'intolérance et la discrimination, au cours de laquelle le représentant permanent du Saint-Siège auprès de cette organisation a évoqué les actes antichrétiens.

Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), est intervenu au sujet de la lutte contre l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens, mercredi 14 décembre, au cours de la conférence qui s'est tenue à Vienne (Autriche) sur la lutte contre l'intolérance et la discrimination.

L'éducation à la « culture de la rencontre », la promotion d'un climat de meilleure confiance envers les religions, la reconnaissance qu'« avec leurs valeurs et traditions », elles puissent contribuer « de façon significative » au développement de la société. Ce sont les clés pour prévenir l'intolérance et la discrimination antichrétiennes en Europe, et donc garantir la sécurité dans le continent, tel était le fil conducteur de l'intervention de Mgr Urbanczyk, rapporte Radio Vatican. L'OSCE, qui s'occupe de la protection des droits humains et de la démocratie, avait organisé cette conférence.

Des phénomènes souvent sous-évalués

Dans sa première intervention, le représentant du Saint-Siège a rappelé que si, heureusement, l'on n'assiste pas en Europe aux brutales persécutions subies aujourd'hui par tant de chrétiens dans d'autres parties du monde, on remarque une augmentation des manifestations d'intolérance, des crimes de haine et des épisodes de vandalisme à leur encontre, ainsi que les offenses et les insultes à cause de leurs convictions. Des phénomènes qui sont souvent sous-évalués, notamment, selon lui, par les médias. Est tout aussi préoccupante l'agressivité de certaines campagnes de dénigrement contre les chrétiens, taxés de bigoterie et d'intolérance parce que leurs opinions ne sont pas en ligne avec les idéologies aujourd'hui en vogue. Contre ces phénomènes, le Saint-Siège demande des « mesures législatives adéquates » et des déclarations officielles analogues à celle adoptée en 2004 par le Conseil ministériel de l'OSCE sur la lutte contre l'antisémitisme.

> Lire aussi : L'OSCE veut débusquer la xénophobie sur la Toile

Pour contrer la discrimination et l'intolérance, a souligné Mgr Urbanczyk, il faut intervenir surtout sur l'éducation. « Le Saint-Siège, a-t-il affirmé, est fermement convaincu que l'éducation est un instrument important pour construire des ponts de paix et de stabilité, et pour faire de nos jeunes des constructeurs de paix et des promoteurs d'une authentique tolérance ». La promotion du dialogue interreligieux, et plus largement d'un dialogue respectueux dans le débat public, est indispensable pour faire progresser cet état d'esprit.

Dans sa dernière intervention, le représentant du Saint-Siège a insisté encore sur l'importance du dialogue, de la compréhension et de la confiance réciproque, et sur la reconnaissance par les États européens de la contribution des religions au développement de la société. Il a donc invité les gouvernements, les croyants des diverses religions et de tous les acteurs sociaux à unir leur voix en défense de la tolérance et à redécouvrir la « culture de la rencontre » invoquée par le pape François.

Cl.H. avec Radio Vatican

mercredi 14 décembre 2016

ASIE/SYRIE - Accusations croisées sur la rupture de la trêve à Alep et commentaires de l’Archevêque arménien catholique d’Alep


Objet: [Agence Fides] Newsletter Fides del 14-12-2016
  ASIE/SYRIE - Accusations croisées sur la rupture de la trêve à Alep et commentaires de l'Archevêque arménien catholique d'Alep   Alep (Agence Fides) - La lettre envoyée par le Pape au Président syrien, Bashar al Assad, « contient des mots clairs et cohérents avec ce que le Successeur de Saint Pierre et le Saint-Siège ont toujours dit à propos de la tragique situation de la Syrie. Il suffit de lire ces paroles. Il n'est pas nécessaire de déchiffrer et encore moins de manipuler ce message ». C'est en ces termes que l'Archevêque arménien catholique d'Alep, S.Exc. Mgr Boutros Marayati, invite à reconnaître dans la missive envoyée par le Pape au Président syrien, un nouveau signe de la sollicitude constante manifesté par le Pape et par ses collaborateurs face aux souffrances de l'ensemble du peuple syrien.
« Le Pape François – répète l'Archevêque arménien catholique d'Alep – invite tout un chacun à mettre fin aux violences, d'où qu'elles viennent, et à cheminer sur la voie de la pacification et de la réconciliation. Il est hors de propos que d'essayer d'utiliser ce message ou les mots qu'il contient comme une prise de position favorable ou contraire au Président Assad ».
L'Agence de presse syrienne Sana avait donné la nouvelle de la lettre du Pape, en fournissant un certain nombre de passages. Le Pape François, dans la lettre parvenu le 12 décembre au Président syrien par le biais du Nonce apostolique en Syrie, S.Em. le Cardinal Mario Zenari, a condamné toute forme d'extrémisme et de terrorisme « d'où qu'elle puisse venir » et a fait appel au Président Assad afin que « soit pleinement respecté le droit humanitaire international en ce qui concerne la protection des civils et l'accès à l'aide humanitaire ».
Les préoccupations du Pape, en ce moment, concernent en particulier la ville d'Alep. A propos de ce qui se passe dans la ville, les nouvelles et les versions contrastantes s'entremêlent. L'armée syrienne déclare avoir repris possession de presque toute la métropole alors que des représentants des Nations unies et de la Croix Rouge internationale évoquent « des civils exécutés sur place » par l'armée régulière. Des milliers de personnes seraient prises au piège dans la partie d'Alep encore aux mains des rebelles et des djihadistes et, dans ces enclaves – indiquent des agences internationales citant des sources provenant des groupes rebelles – les bombardements auraient repris ce matin, malgré la trêve annoncée hier soir pour permettre l'évacuation des groupes armés. De telles informations contrastent avec les nouvelles diffusées par les sources russes, selon lesquelles ce sont les groupes armés djihadistes qui mènent une contre-attaque da ns des zones déjà reprises par l'armée syrienne, empêchant les civils de quitter la zone de combat. Près de 6.000 civils dont 2.210 enfants – selon le Ministère de la Défense russe, citant les données du centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie – ont cependant pu être évacués des districts orientaux au cours de ces dernières 24 heures. « Au sein de nos quartiers – indique à Fides Mgr Marayati – les personnes se réjouissent naturellement du fait que les groupes armés djihadistes aient été éloignés et que leurs tirs de mortier ne parviennent plus à frapper les maisons. Mais la peur reste et rend le soulagement fragile. Nous n'aurons la paix que lorsqu'une véritable réconciliation parviendra à prévaloir dans les cœurs, les libérant de la haine. C'est seulement de la sorte que nous pourrons repartir ensemble. D'ici là, nous prions afin de pouvoir vivre le temps de Noël dans l'espérance et avec un peu de séré nité ». (GV) (Agence Fides 14/12/2016)

« Il faudra des décennies pour reconstruire Alep » - La Croix

« Il faudra des décennies pour reconstruire Alep » - La Croix

« Il faudra des décennies pour reconstruire Alep »

Tandis que les forces pro gouvernementales sont en train de venir à bout des dernières poches rebelles à Alep-Est, Vincent Gelot, envoyé en Syrie par l'Œuvre d'Orient, fait le point sur la situation, notamment celle des chrétiens.

Des résidents syriens du quartier Bustan al-Qasr arrive dans le quartier de Fardos le 13 décembre.
ZOOM

Des résidents syriens du quartier Bustan al-Qasr arrive dans le quartier de Fardos le 13 décembre. / STRINGER/AFP

La Croix : Les uns affirment qu'Alep est tombée, d'autres qu'elle est libérée. Que se passe-t-il sur place ?

Vincent Gelot : Je suis logé dans la partie occidentale, chez les jésuites, dont la résidence a été frappée juste avant mon arrivée par des obus, tirés du côté rebelle, à Alep-est. Côté ouest, là où habitent encore entre 20 000 et 25 000 chrétiens sur une population d'1,2 million d'habitants environ, la victoire en vue des pro-Assad signifierait la fin des bombardements. Si les forces gouvernementales parviennent à reprendre la ligne de front, mettant un terme à plusieurs années de combats, ils retrouveront un semblant de stabilité.

À lire : L'étau se resserre sur Alep-est

Mais dans la partie orientale de la ville, les informations sont très difficiles à obtenir et parviennent de façon parcellaire, il y a peu de sources fiables. On sait que de nombreux quartiers ont été repris, mais le flou demeure sur les possibilités d'accord de cessez-le-feu et d'évacuation des personnes se trouvant sur place, dont de nombreux civils. Ces personnes se trouvent dans une situation extrêmement délicate. Certains ont pu, à un moment, sympathiser avec les rebelles ou avoir été dans l'impossibilité de partir. Ils sont pris au piège : ils craignent de faire face à des représailles de la part des loyalistes s'ils quittent Alep-Est, mais s'ils restent, ils seront tués.

Quelle est la situation à Alep-Ouest ?

Vincent Gelot : Depuis quatre ans, la ville est coupée en deux, entre l'ouest, resté dans le giron des forces pro gouvernementales, et l'est, pris par les rebelles à l'été 2012. Il fait très froid, pas loin de zéro degré, et il n'y a pas d'électricité. La nuit, il n'y a pas de lumière. Le prix des biens de première nécessité est exorbitant, la livre syrienne a été complètement dévaluée. Il n'y a plus de travail, de très nombreuses maisons sont détruites ou gravement endommagées. La ville est un champ de ruines, où flottent les drapeaux russes et ceux du Hezbollah libanais. Il ne reste rien que des squelettes d'immeubles.

A lire : À Alep, coupée en deux, « la violence augmente de jour en jour »

Comment la population envisage-t-elle l'avenir, si Bachar al-Assad reprend effectivement la ville ?

Vincent Gelot : Les habitants sentent qu'ils ne sont plus maîtres de rien, ils sont dans une logique de survie. (Là, des bruits d'obus viennent interrompre son propos). Ils ne raisonnent pas dans les mêmes termes que nous, entre pro et anti Assad. À l'ouest, ils n'ont pas le choix, ils n'en peuvent plus. Comme les chrétiens en Égypte, ils sont pris en otage par leur gouvernement protecteur. En tous les cas, ils sont conscients qu'il faudra des décennies pour reconstruire la ville, relancer l'économie.

Comment les chrétiens se préparent-ils à vivre Noël dans ce contexte d'incertitude ?

Vincent Gelot : Les familles chrétiennes qui sont restées, soit parce qu'elles ne pouvaient pas faire autrement, soit parce qu'elles ont des affaires à Alep, ont un courage impressionnant. On se demande comment elles tiennent depuis tout ce temps dans ces conditions... Noël se prépare doucement, dans les doutes et l'attente. Les maronites célébreront dans leur cathédrale, détruite il y a deux ans, comme un symbole fort.

> À lire : Vincent Gelot, la 4L et les chrétiens d'Orient

Recueilli par Marie Malzac

Commentaires du Patriarche copte orthodoxe après l’attentat contre l’église de Botrosiya


Expéditeur:
Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 14 décembre 2016


AFRIQUE/EGYPTE - Commentaires du Patriarche copte orthodoxe après l'attentat contre l'église de Botrosiya

Le Caire (Agence Fides) – « Nos martyrs, et le martyre en soi, nous unissent au Ciel et font monter notre cœur jusqu'à ceux qui sont déjà là et de là intercèdent pour nous » : c'est en ces termes que le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, a célébré les 25 victimes de l'attentat terroriste perpétré Dimanche dernier, 11 décembre, au cours de la Messe, contre l'église de Botrosiya, se trouvant dans le complexe d'édifices adjacent à la Cathédrale copte orthodoxe du Caire. Les mots du Patriarche copte orthodoxe ont été prononcés au cours de l'homélie donnée au cours des obsèques des victimes, célébrées hier dans la Cathédrale Saint Marc.
« Nous appelons notre Eglise, l'Eglise des martyrs. – a ajouté le Patriarche copte orthodoxe, rappelant que – Depuis le I° siècle après Jésus Christ, les coptes ont donné leur vie en sacrifice par amour pour le Christ ». Au cours de son homélie, Tawadros II a également rappelé que les nouveaux martyrs coptes ont perdu la vie au cours du mois de Kiahk, mois dédié à la Très Sainte Vierge Marie dans le cadre du calendrier copte et qui précède Noël, un mois de joie et de louange. « Disons adieu à ses êtres chers dans le même esprit de louange – a déclaré le Patriarche copte orthodoxe – parce que nous croyons qu'il n'existe pas de mort pour ceux qui aiment Dieu. Ils seront ressuscités dans la joie pour la vie éternelle ». Le Patriarche copte orthodoxe a conclu en soulignant que la main du terroriste ne pourra jamais échapper à la punition divine.
Pascal Maguesyan devant l'Église Sainte-Croix d'Aghtamar (Arménie Occidentale, Turquie) en septembre 2010. Crédit Pascal Maguesyan.Hier déjà, au cours de la commémoration civile des victimes ayant eu lieu au Mémorial du soldat inconnu, le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi, avait annoncé l'arrestation de quatre personnes, soupçonnées d'être impliquées dans l'attentat et a indiqué comme responsable du massacre un jeune kamikaze. Après les relevés de la police scientifique, les forces de sécurité affirment avoir identifié l'auteur de l'attentat suicide dans la personne de Mahmud Shafik Mohamed Mostafa, 22 ans, affilié à la Wilayat Sinaï, groupe égyptien lié au prétendu « Etat islamique », accréditant la piste djihadiste comme matrice de l'attentat. Cependant, les deux plus importantes organisations djihadistes actives au Caire, le mouvement Hasam et le groupe Liwaa al Thuwrah, ont condamné l'attaque. Hasam a accusé les services répondant au Président al Sisi d'avoir perpétré l'attentat pour terroriser la population et consolider son pouvoir.
Les familles et les amis des victimes – indique la presse égyptienne – avaient accueilli hier l'arrivée du Patriarche copte orthodoxe dans la Cathédrale par un mélange de douleur et de jubilation, certains invoquant la pitié de Dieu et d'autres lançant des cris de victoire dans la certitude que leurs proches avaient été accueillis au Paradis.
Le Patriarche copte orthodoxe, visiblement attristé, s'est placé, la tête baissée, face aux cercueils, avant de prononcer l'homélie. La cérémonie funéraire a débuté par une prière d'action de grâce, a continué au travers de la lecture de l'Ecriture Sainte et de la prière pour la vie éternelle des défunts.
Les paroles du Patriarche copte orthodoxe au cours de l'homélie pour les dernières victimes coptes du terrorisme attestent de manière simple et désarmante le regard que les chrétiens posent toujours sur leurs martyrs et aident à vaincre le manque de mémoire qui semble le plus souvent voiler cette caractéristique sans pareil de l'histoire chrétienne dans le monde : un amas d'équivoques et de dénaturations alimentés non seulement par la propagande djihadiste – qui exalte comme martyrs les auteurs des attentats suicides – mais également par des slogans et autres petites phrases relayés par le réseau des institutions mobilisées à temps plein pour défendre les chrétiens persécutés. (GV) (Agence Fides 13/12/2016)

Le Liban officiel stigmatise l’attentat contre les coptes en Égypte - L'Orient-Le Jour 13/12/2016

Le Liban officiel stigmatise l'attentat contre les coptes en Égypte - L'Orient-Le Jour

Le Liban officiel stigmatise l'attentat contre les coptes en Égypte

Au lendemain de l'attentat perpétré dimanche contre des coptes en l'église Saints-Pierre-et-Paul au Caire, qui a fait 24 morts, plusieurs personnalités libanaises ont stigmatisé l'attaque et exprimé leur solidarité avec les coptes d'Égypte.
Ainsi, le président de la République, Michel Aoun, est entré en contact par téléphone avec son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, lui présentant ses condoléances. Selon M. Aoun, « ce crime qui a secoué la conscience humaine a prouvé que le terrorisme n'a pas de limite morale ou religieuse ». Le chef de l'État a également affirmé à M. Sissi la solidarité du Liban avec l'Égypte et son peuple.
Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a estimé de son côté dans une déclaration que « le terrorisme ne pourra porter atteinte au martyre des innocents qui intercèdent désormais pour leurs églises et leurs patries ».
Mgr Raï a fait état de sa solidarité avec la communauté copte, et a présenté ses condoléances au pape Tawadros II.
Le mufti de la République, le cheikh Abdellatif Deriane, a profité de son discours prononcé à l'occasion de la fête du Mawlid pour dénoncer les attentats du Caire, saluant le peuple égyptien qui épargne à son pays toute discorde.
« Au Liban, nous serons unis, chrétiens et musulmans, pour lutter contre le terrorisme, et protéger notre vivre-ensemble », a-t-il déclaré, invitant les Arabes à « faire de même face à un terrorisme qui ne distingue pas chrétiens et musulmans ».
À son tour, l'ancien chef de l'État Amine Gemayel a adressé un message au président égyptien et au pape Tawadros II. Pour M. Gemayel, cet attentat devrait stimuler et favoriser la lutte contre le terrorisme.
De même, le président de la Chambre, Nabih Berry, a adressé un message au président égyptien estimant que « ce crime s'inscrit dans le cadre de l'atteinte à l'Égypte et à son rôle pionnier dans la lutte contre les complots visant le monde arabo-musulman ». Il a présenté ses condoléances à son homologue égyptien, Ali Abdel Aal, et au pape Tawadros II.
De son côté, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, est entré en contact avec le président égyptien et l'ambassadeur d'Égypte à Beyrouth, Nazih Najjari, pour stigmatiser les attaques de dimanche.
Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a stigmatisé les attentats du dimanche qui coïncident avec les attaques perpétrés samedi à Istanbul. « Ces attaques prouvent que le terrorisme ne distingue pas entre chrétiens et musulmans », a lancé M. Hariri, avant d'ajouter : « Ces incidents fréquents devraient pousser la communauté internationale à résoudre les crises et les guerres qui ont conduit à l'amplification de ce phénomène effrayant, dont notamment la question palestinienne et les guerres en Syrie et en Irak. »
Le ministre d'État pour la Réforme administrative sortant, Nabil de Freige, a indiqué dans une déclaration que « la seule stigmatisation des attaques terroristes ne suffit plus ». « Il faut coordonner les efforts régionaux et internationaux pour mettre fin à ce phénomène », a-t-il dit.
Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a affirmé dans un communiqué publié hier être solidaire de l'État égyptien face aux actes terroristes, invitant par la même occasion le monde entier à « œuvrer pour arracher les racines du terrorisme ».
Dans le même ordre d'idées, le Hezbollah a publié hier un communiqué dans lequel il a dénoncé les attentats contre l'église copte au Caire. Le parti chiite a souligné que ces attentats « s'inscrivent dans la continuité de l'esprit takfiriste (jihadiste) qui commet des crimes à tout moment et en tout lieu ». Le Hezbollah a, par ailleurs, invité « les sages du monde arabe et musulman à une renaissance face à ces terroristes, et leurs soutiens afin de protéger la nation arabe et son avenir ».
Le ministère des Affaires étrangères a lui aussi dénoncé l'attentat du Caire. Dans un communiqué publié hier, le ministère a estimé qu'il s'agit d'une atteinte au rôle pionnier de l'Égypte dans la lutte contre le terrorisme.
Plusieurs personnalités ont dénoncé aussi les attentats du Caire dont notamment la ministre sortante des Déplacés, Alice Chaptini, le député Talal Arslane, l'ancien chef de gouvernement Fouad Siniora, le rassemblement Saydet el Jabal et le Centre catholique d'information.

mardi 13 décembre 2016

Attentat : le pape François appelle le patriarche de l’Église copte - La Croix

Attentat : le pape François appelle le patriarche de l'Église copte - La Croix

Attentat : le pape François appelle le patriarche de l'Église copte



Le pape reçoit Tawadros II au Vatican (2013)
Le pape reçoit Tawadros II au Vatican (2013) / ANDREAS SOLARO/AFP
« Nous sommes unis par le sang de nos martyrs ». C'est ce qu'a assuré le pape François au patriarche copte orthodoxe Tawadros II au cours d'une conversation téléphonique à la suite de l'attentat perpétré dimanche 11 décembre contre une église contiguë à la cathédrale copte Saint-Marc, siège du Patriarcat.
Dans un communiqué diffusé au lendemain de cette attaque, le Saint-Siège fait état du coup de téléphone du pape, dans la matinée, pour présenter ses « condoléances » au patriarche, à la tête de la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient, représentant en Égypte plusieurs millions de fidèles. Le pape s'est notamment montré sensible au sort des femmes et des enfants, « qui représentent le nombre le plus important parmi les victimes » et a assuré à son interlocuteur de sa prière au cours de la messe qu'il devait célébrer pour le Vierge de Guadaloupe.
Le patriarche Tawadros II a lui aussi évoqué cet « œcuménisme du sang » dont le pape François lui avait parlé à l'occasion de sa visite au Vatican, en mai 2013 et « promis qu'il transmettrait ses condoléances à toute la communauté ».
Au mois de mai, le pape avait adressé une lettre au patriarche Tawadros II pour saluer la qualité des relations entre coptes et catholiques, après des siècles d'incompréhensions.
> À lire : Le pape François a reçu le patriarche copte orthodoxe Tawadros II
Marie Malzac


Attentats du Caire : l'enquête se tourne vers les Frères musulmans

Attentats du Caire : l'enquête se tourne vers les Frères musulmans

Attentats du Caire : l'enquête se tourne vers les Frères musulmans

Deux jours après l'attentat kamikaze qui a tué 25 Coptes dans une église du Caire, l'enquête privilégie la piste islamiste. Il n'y a pas eu de revendication, mais le ministère de l'Intérieur égyptien accuse clairement les dirigeants des Frères Musulmans établis au Qatar d'en être à l'origine, avec pour objectif de «créer un conflit religieux à grande échelle».

Quatre suspects proches des Frères musulmans ont été arrêtés lundi, a déclaré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. «L'auteur de l'attentat est Mahmoud Chafiq Mohamed Mostafa, il a 22 ans et il s'est fait exploser à l'aide d'une ceinture explosive», a-t-il affirmé lundi, lors des funérailles des victimes en présence de proches accablés par la douleur. Un prélèvement ADN sur les parties du corps du kamikaze, qui s'est fait exploser dans la partie de l'église réservée aux femmes et aux enfants, a permis de l'identifier.

L'attentat embarrasse le régime égyptien

«Trois hommes et une femme ont été arrêtés et deux autres personnes étaient toujours recherchées», a précisé le président égyptien. Le premier, Mohamed Abdel Hameed Abdel Ghani, est soupçonné d'avoir caché les explosifs et d'avoir logé et préparé le kamikaze. Les trois autres personnes arrêtées sont Mohsen Mostafa el-Sayed Qassem, Mohamed Hamdi Abdel Hamid Abdel Ghani et Ola Hussein Mohamed Ali, la femme. Ces quatre suspects seront présentés à la sûreté de l'État égyptien.

Les autorités continuent de rechercher d'autres suspects, selon le communiqué du ministère de l'Intérieur. Parmi eux, Mohab Mostafa el-Sayed Qassem, surnommé «Le Docteur», qui dirigeait le groupe. Il s'était rendu en 2015 au Qatar pour rejoindre les dirigeants des Frères musulmans qui avaient fui l'Egypte. Ces derniers lui auraient offert un soutien logistique et financier afin de mener des attaques terroristes en Egypte. A son retour en Egypte, il se serait rendu dans le nord du Sinaï pour s'entraîner au maniement des armes et à la fabrication d'explosifs. Un fois au Caire, les Frères musulmans lui auraient, depuis le Qatar, donné des instructions pour préparer un attentat contre la communauté copte égyptienne. Il aurait ensuite entraîné, dans le quartier al-Zeitoun du Caire, des personnes pour mener l'attentat. Un groupe nommé le Conseil révolutionnaire égyptien, une branche présumée des Frères musulmans, avait publié une déclaration le 5 décembre «jurant de cibler les chefs de l'église orthodoxe en raison de son soutien à l'Etat».

Les Coptes, une cible facile

L'attentat a durement frappé les Coptes d'Egypte mais il embarrasse aussi le régime d'Abdel Fattah al-Sissi, véritable cible des agresseurs, et lui donne du fil à retordre. En premier lieu selon Victor Salama, professeur à la faculté de Sciences politiques de l'université du Caire, c'est le soutien de l'Eglise copte au gouvernement qui est visé. «La revendication politique des islamistes pourrait être de dire qu'on fait payer aux Coptes leur soutien à la destitution des Frères musulmans (en juillet 2013, ndlr)», explique cet expert. Déjà ciblés à plusieurs reprises depuis la destitution par l'armée de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi, les Coptes représentent une cible facile. Depuis l'été 2013, au moins 42 églises ont été attaquées, dont 37 incendiées ou endommagées, ainsi que des dizaines d'écoles, de maisons et de commerces appartenant à des Coptes, affirme Human Rights Watch. L'ONG accuse les forces de l'ordre d'avoir été absentes lors de ces attaques confessionnelles. Les Coptes d'Egypte représentent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient et l'une des plus anciennes. Près de 10% des 90 millions d'Egyptiens appartiendraient à la communauté copte dans un pays où les musulmans sunnites représentent une immense majorité.

(Avec AFP)



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vendredi 9 décembre 2016

Le grand mufti de Syrie à Baabda et Bkerké - L'Orient-Le Jour

Le grand mufti de Syrie à Baabda et Bkerké - L'Orient-Le Jour

Le grand mufti de Syrie à Baabda et Bkerké

Le grand mufti de Syrie, cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, a rendu visite hier au président Michel Aoun, ainsi qu'au patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï. Accompagné de l'ambassadeur de Syrie au Liban, Ali Abdel Karim Ali, le mufti s'est rendu d'abord à Baabda, ensuite à Bkerké.
Selon les informations officielles relayées par l'Agence nationale d'information, sa tournée au Liban s'est limitée aux deux chefs de l'État et de l'Église maronite, sans que l'objet de cette double visite ne soit précisé. Que ce soit à Baabda ou à Bkerké, cheikh Hassoun a plaidé en faveur d'une réconciliation, soulignant « l'ancienneté » et « la solidité » des rapports libano-syriens.
Prié de dire s'il compte s'entretenir durant son séjour avec des personnalités qui étaient en conflit avec son pays, il s'est contenté de répondre : « Nous ne sommes en conflit avec personne. Nous ne l'avons jamais été et nous n'envisageons pas de l'être à l'avenir », avant d'ajouter : « Nous invitons tous ceux qui nous vouaient de l'inimité au Liban et ailleurs à la réconciliation et au pardon. »
Il a rendu un vibrant hommage au président Aoun, saluant sa « modération » et son « éthique », avant d'exprimer l'espoir que « les dirigeants libanais verront en lui un modèle et que le peuple verra en lui un leader ».

mercredi 7 décembre 2016

Chrétiens d'Orient: un si pieux mensonge - L'Express

Chrétiens d'Orient: un si pieux mensonge - L'Express

Chrétiens d'Orient: un si pieux mensonge

Terrible sort que celui de ces chrétiens d'Irak ou de Syrie, abandonnés face à la cruauté djihadiste, mais aussi instrumentalisés par des dictateurs qui se prétendent leurs protecteurs.

La double peine, à perpétuité. Destin funeste que celui des chrétiens d'Orient, menacés d'extinction et deux fois victimes. Victimes de l'apathie des puissances occidentales, qui, par calcul ou par veulerie, les ont abandonnés à leur sort, donc à leurs bourreaux, de la Haute-Egypte à l'Irak via la Palestine; quitte à avaliser l'anachronisme inepte selon lequel les disciples du Christ constitueraient jusqu'en Mésopotamie, berceau de leur foi, un corps étranger, voire une anomalie postcoloniale.  

Victimes aussi de l'instrumentalisation de leur instinct de survie, qu'elle soit orchestrée par des despotes prompts à revêtir la toge de protecteur des minorités confessionnelles face au fléau djihadiste, ou relayée béatement par des militants européens et nord-américains chez qui la sincérité le dispute à la candeur. Nul doute que la mansuétude de François Fillon envers l'abject régime de Bachar al-Assad doit moins à sa russophilie qu'à cette illusion lyrique.

Variables d'ajustement géopolitique et culturelle

Nul doute que les plaidoyers du catho sarthois en faveur des frères et soeurs persécutés auront, à l'heure de la primaire, grossi les rangs de ses fidèles, au-delà du noyau des zélotes de Sens commun. Mais il y a un hic: la thèse du rempart contre les barbus procède d'une imposture. Elle a beaucoup servi sous l'Irakien Saddam Hussein, légataire d'une idéologie baasiste réputée laïque, et bienfaiteur supposé des Chaldéens.  

Encore fallut-il, à l'orée du millénaire, feindre d'ignorer l'embardée islamiste du tyran moustachu, que refléta notamment l'adjonction, entre les étoiles du drapeau national, de l'incantation rituelle "Allahou Akbar". Otages de cette dérive, les chrétiens d'Irak subirent en outre l'impact désastreux du raccourci de George W. Bush, enclin à revendiquer la dignité de "nouveau croisé". 

LIRE AUSSI >> Faut-il être de droite pour soutenir les chrétiens d'Orient? 

Pour eux, un sceau d'infamie biface: au recto, collabos des "koufar" (infidèles); au verso, supplétifs du satrape sunnite. En Syrie, même motif, même punition. Héritier d'un clan dynastique minoritaire, Assad Junior y cultive avec un implacable cynisme son image de parrain des lointains cousins du Livre; lui qui a certes choyé l'épiscopat local, mais aussi libéré de ses geôles maints fantassins du djihad.  

Bagdad, Damas: dans les deux cas, les fils de la Bible se voient relégués au rang de variables d'ajustement géopolitique et culturelle. Et astreints à une "dhimmitude" laïcisée. En clair, ils paient au prix fort - celui d'une forme de soumission - la protection que leur octroie le pouvoir. Pour qui prie Issa (Jésus), l'étreinte du raïs est l'autre nom du baiser de la mort lente. 

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dimanche 4 décembre 2016

Le problème libanais est systémique - L'Orient-Le Jour

Le problème libanais est systémique - L'Orient-Le Jour

Le problème libanais est systémique

Depuis l'élection du président de la République, le 31 octobre, par une Chambre des députés autoprorogée, les tractations honteuses auxquelles se livre la classe politique libanaise pour la formation du gouvernement démontrent que le vrai, le seul et l'unique problème du Liban est son organisation légale, politique et sociétale. Au mépris du peuple libanais, cette classe politique qui domine le pays depuis 40 ans essaye de se répartir les ministères comme les parts d'un gâteau, chicanant sur les ministères régaliens, de services, ou secondaires.
Ces tractations se font entre quatre murs, les Libanais devant se contenter de photos de poignées de main entre gens cravatés entourés de gardes du corps et circulant en convois blindés à coup de sirènes hurlantes. Même les autorités religieuses sont consultées... À quel titre ? Sont-elles une instance constitutionnelle ?
Ont-elles été élues par le peuple ? Sont-elles des organes de l'État ? Le Liban politique ressemble furieusement à la royauté française avant la Révolution. Une aristocratie politique au pouvoir absolu, dont aucun des partis ne peut pourtant aligner plus de 20 000 partisans, le deuxième pouvoir, les religieux de tous bords, élus par personne mais faisant la pluie et le beau temps, et le tiers État, la société civile issue du peuple, mais n'ayant aucun pouvoir.
Devons-nous blâmer les membres de la classe politique à titre individuel comme le font de nombreux commentateurs ? Probablement pas ! La particularité de l'homme, politique ou pas, est de s'adapter et de tirer le meilleur de l'écosystème dans lequel il évolue... Qui peut blâmer les hommes politiques et les forces politiques en présence de tirer parti d'un système comportant un vice de structure fondamental depuis sa création ? En effet, le problème du Liban depuis 73 ans est systémique.
Lorsque nos pères fondateurs héritèrent du Grand Liban en 1943, une entité politique nouvelle recouvrant une identité nationale millénaire, ils commirent deux erreurs fondamentales. La première fut de diviser en droit le nouveau peuple libanais. En effet, ayant incorporé l'intégralité des droits constitutionnels, administratifs, judiciaire et commercial français, ils refusèrent d'incorporer l'essence du droit, le droit du statut personnel, naissance, filiation, mariage, divorce et succession, les droits fondamentaux de la vie en société et en laissèrent la compétence aux tribunaux religieux des 18 communautés, leur donnant ainsi la prérogative d'appliquer aux citoyens libanais des droits différents, des lois que nul Parlement démocratique ou républicain n'a jamais voté. Au lieu de bâtir l'identité nationale de la nouvelle République libanaise, nos pères fondateurs ont inscrit dans le marbre le droit de la division communautaire des Libanais, les empêchant depuis 73 ans d'être libanais avant d'être communautaires.
Cette division identitaire a affaibli structurellement la nation libanaise en la divisant au lieu de l'unir dans l'identité nationale. Cette organisation juridique est pourtant contraire à la Constitution libanaise. « Le peuple est le détenteur de la souveraineté qu'il exerce à travers les institutions constitutionnelles » et « il n'est point de discrimination entre la population fondée sur une quelconque allégeance », dit-elle en préambule. La délégation de la justice du statut personnel aux tribunaux religieux a divisé les Libanais en créant une inégalité des citoyens devant la loi. Or l'article 7 de la Constitution pose le principe fondamental de toute république : « Tous les Libanais sont égaux devant la loi. »
La deuxième erreur commise par nos pères fondateurs fut de rajouter la division politique à la division juridique. En superposant le pacte national à la Constitution républicaine, nos pères fondateurs ont inscrit la division communautaire dans les organes politiques et administratives libanais, affaiblissant structurellement toutes les institutions de l'État. La répartition arbitraire des postes politiques et administratifs entre les communautés a créé un conflit d'intérêt à tous les niveaux de l'État. Cette double allégeance systémique a ouvert la voie au népotisme, à la corruption et a miné l'essence de toute institution : l'« Accountability ». La construction juridique, constitutionnelle et politique libanaise est malheureusement bancale depuis sa création. Et les conséquences sociétales de ces erreurs sont catastrophiques.
Chaque événement de l'histoire de la République libanaise et son déclin constant trouvent leurs causes et leurs racines dans cette construction inachevée. Peut-on blâmer nos pères fondateurs ? Sans doute les temps de l'époque et leur histoire leur ont fait croire qu'ils étaient dans le juste, mais leur absence de vision nationale est inexcusable. Doit-on blâmer la succession d'hommes politiques et encore ceux d'aujourd'hui, pour avoir maximisé leurs intérêts propres ou communautaires au lieu de réformer un système structurellement vicié ? Est-ce parce que pendant 73 ans nous avons eu un système intrinsèquement condamné que nous devons poursuivre dans cette voie ? Est-ce que la solution est véritablement de savoir si la communauté chiite doit diriger le pays après les expériences ratées des communautés sunnite et maronite ?
Messieurs les Libanais, réveillez-vous ! Prenez votre destinée en main. Il suffit de réformer pacifiquement l'organisation juridique, constitutionnelle et politique du pays pour en faire enfin un pays fonctionnel et magnifique, tant il est vrai qu'il dispose de tous les atouts structurels de développement.
Messieurs les politiques, réveillez-vous ! Prenez l'opportunité de cette nouvelle présidence et de votre présence à tous au gouvernement pour attaquer enfin le mal à sa racine et donner aux Libanais l'État qu'ils méritent, un État de droit, un État juste, un État fort, uni dans la nationalité et non divisé dans la confession.

vendredi 2 décembre 2016



Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 2 décembre 2016 10:26:16 UTC

  Le Caire (Agence Fides) – La justice égyptienne a accusé un certain nombre d'égyptiens considérés comme en contact avec les djihadistes du prétendu "Etat islamique" d'être impliqués dans le massacre de 21 égyptiens coptes massacrés en territoire libyen au cours de l'hiver 2015 (voir Fides 16/02/2015). Les inculpés font partie d'un groupe de 20 égyptiens devant par ailleurs répondre de la création d'une cellule terroriste affiliée au prétendu "Etat islamique" au sein du gouvernorat de Matruh et de leur fréquentation des camps d'entraînement militaire gérés par les djihadistes en Libye. Le nouveau chef d'inculpation semble significatif à cause de la motivation dont l'accompagne le Parquet, à savoir que les personnes en question seraient liées au massacre perpétré sur une plage libyenne, dans le cadre duquel 21 chrétiens coptes - selon ce que reprend la presse égyptienne - auraient été massacrés "pour obliger l'armée à intervenir militairement" dans le conflit opposant les milices djihadistes affiliées au prétendu "Etat islamique" qui contrôlaient une partie du territoire libyen.
En effet, à l'aube du 16 janvier 2015, quelques heures après la diffusion en ligne de la vidéo macabre retraçant l'exécution des 21 coptes, des avions de l'armée égyptienne avaient attaqué et bombardé des positions djihadistes en Libye, et en particulier dans la zone de Derna. "La vengeance par le sang des égyptiens - était-il écrit dans un communiqué diffusé par les forces armées égyptiennes à propos des opérations accomplies en territoire libyen - est un droit absolu et sera appliqué". L'Egypte - pouvait-on lire dans le texte - revendique le droit de défendre sa sécurité et sa stabilité des actes criminels perpétrés par "des éléments et des formations terroristes à l'intérieur comme à l'extérieur du pays".
Les 21 coptes massacrés avaient été enlevés en Libye au début janvier 2015. "La vidéo retraçant leur exécution - indiqua à l'Agence Fides après le massacre l'Evêque copte catholique de Gizeh, S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina - a été construite comme une mise en scène cinématographique effroyable dans le but de répandre la terreur. Pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l'horreur sanguinaire, il est possible de voir que certains martyrs, au moment de leur mise à mort, répètent "Seigneur Jésus Christ". Le nom de Jésus a été le dernier mot à affleurer sur leurs lèvres. Comme lors de la passion des premiers martyrs, ils se sont recommandés à Celui qui les aurait accueillis peu après. Ils ont ainsi célébré leur victoire, la victoire qu'aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom susurré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre". (GV) (Agence Fides 29/11/2016)

Hariri devant un émissaire du Vatican : « Notre pays est en train d’émerger des ruines » - L'Orient-Le Jour

Hariri devant un émissaire du Vatican : « Notre pays est en train d'émerger des ruines » - L'Orient-Le Jour

Hariri devant un émissaire du Vatican : « Notre pays est en train d'émerger des ruines »

Maison du Centre

Le Premier ministre désigné a organisé hier un déjeuner en l'honneur de Mgr Carlos Azevedo.

Le Premier ministre désigné, Saad Hariri, a organisé hier un déjeuner l'honneur du délégué du conseil pontifical à la Culture, Carlos Alberto de Pinho Moreira Azevedo, en présence du chef du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, des ministres sortants du Tourisme, Michel Pharaon, et de l'Énergie et de l'Eau, Arthur Nazarian, du nonce apostolique, Mgr Gabriele Caccia, de la présidente de la commission parlementaire de l'Éducation, Bahia Hariri, de la représentante du secrétaire général de l'Onu au Liban, Sigrid Kaag, de l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, du chef de la communauté évangélique au Liban, le pasteur Habib Badr, ainsi que d'un grand nombre de députés et de personnalités des mondes religieux et culturel.
Dans son mot de bienvenue, M. Hariri a salué la visite de Mgr Azevedo qui se trouve au Liban pour l'inauguration de la neuvième édition du festival de musique sacrée, Beirut Chants, et s'est dit heureux de ce que le pape l'ait envoyé « afin de voir le vrai visage du Liban où chrétiens et musulmans vivent ensemble et de constater que ce pays est en train d'émerger des ruines du passé ».
Prenant à son tour la parole, l'émissaire pontifical a indiqué que sa visite est « un témoignage de l'amitié du pape aux Libanais et de son estime pour leur accueil exemplaire aux réfugiés syriens avec qui ils vivent dans un cadre de respect, de coopération et d'amitié mutuels ». Mgr Azevedo a estimé que le fait que les Libanais « aient pu accueillir les réfugiés au-delà de leurs moyens est une preuve d'amour qui transcende les différences culturelles et religieuses, et qui constitue une ouverture à un monde de paix ».
Il a également applaudi Beirut Chants, « une initiative qui reflète l'unité, la fraternité et la paix, et qui constitue un message au monde entier, qui en a besoin ». S'adressant à M. Hariri, Mgr Azevedo a salué son « ouverture » et sa « modération », avant d'exprimer l'espoir qu'il réussira à « aider le Liban à consolider la stabilité et la paix afin de bâtir un monde meilleur pour nous tous ».

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