Au Liban, Marine Le Pen nuance sa position sur la suppression de la double nationalité
Au fil d'un long entretien accordé au journal libanais L'Orient-Le Jour, Marine Le Pen a été interrogée sur l'un de ses 144 engagements présidentiels qui, selon le journaliste chargé de l'interview, «fait beaucoup de bruit» au Liban. En ligne de mire: la suppression de la double nationalité extra-européenne qui obligerait des «dizaines de milliers de Franco-Libanais» à choisir entre leurs nationalités. Dans sa réponse, la présidente du Front national a expliqué que des «accords bilatéraux» étaient envisageables «avec un certain nombre de pays». «Rien ne l'interdit. Je n'ai pas une vision braquée là-dessus...» a indiqué Marine Le Pen. Interrogée sur les critères qui pourraient être associés à ces «exceptions éventuelles», la candidate frontiste a répondu qu'il n'y aurait pas de «considérations religieuses».
Dans son projet initial, au chapitre consacré à la fin de «l'immigration incontrôlée», la vingt-septième proposition portant sur la «suppression du droit du sol» avait posé le sujet en ces termes: «L'acquisition de la nationalité française sera possible uniquement par la filiation ou la naturalisation dont les conditions seront par ailleurs plus exigeantes. Supprimer la double nationalité extra-européenne.» Les dernières déclarations de Marine Le Pen au Liban sont donc plus nuancées. «Cela étant, je rappelle que par principe je pense qu'on ne peut avoir en réalité qu'une seule nationalité, qu'une seule sujétion, parce qu'on a une nation», nuance cependant la candidate dans son interview. Selon elle, si les Libanais sont «si attachés» à la double nationalité avec la France, c'est parce qu'ils «craignent toujours le retour à la guerre».
Envoyé de mon iPhone JTK
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