OLJ
19/04/2017
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a eu recours à une image biblique pour évoquer la capacité des responsables et dirigeants politiques à trouver des solutions en vue de dégager la réforme électorale de l'impasse.
S'exprimant dans son homélie de Pâques, Mgr Raï a estimé que « les responsables dotés de bonnes intentions, avec à leur tête le président de la République, sont en mesure de rouler les pierres de plusieurs tombeaux. Nous prions pour que les blocs politiques, au Parlement et au gouvernement (...), roulent au cours du délai décisif d'un mois la pierre du tombeau dans lequel est enfermée la loi électorale depuis plusieurs années », a-t-il ajouté.
Mgr Raï a salué la décision prise mercredi dernier par le chef de l'État, Michel Aoun, de faire usage de l'article 59 de la Constitution pour ajourner d'un mois la séance parlementaire prévue jeudi et au cours de laquelle la Chambre devait décider de s'autoproroger, en validant un projet de loi proposé par le député Nicolas Fattouche.
Le cardinal Raï a en outre déclaré que « la pierre doit être roulée du tombeau de la corruption observée dans le monde politique, l'administration, la justice et la sécurité », et de celui « des souffrances de la population en raison de la crise économique et du manque d'opportunités de travail ». « Il faudrait également rouler la pierre du tombeau des réfugiés syriens (...) en coopération avec la communauté internationale », a-t-il dit.
Soulignant la solidarité sur le plan humain avec les réfugiés syriens, le patriarche a appelé à « les transférer dans des zones sécurisées en Syrie », et ce « pour que leurs droits, leur dignité, leur culture et leurs territoires leur soient restitués ».
De son côté, M. Aoun, qui a assisté à la messe pascale à Bkerké en compagnie de son épouse Nadia, a affirmé qu'« une nouvelle loi électorale verra le jour ».
Par ailleurs, le patriarche a célébré à Bkerké, en présence du patriarche honoraire Nasrallah Sfeir, la messe traditionnelle du lundi de Pâques aux intentions de la France, en présence de l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, des diplomates et membres du cadre de l'ambassade. Dans son homélie, Mgr Raï a levé les prières « à l'intention de la paix et de la prospérité » de la France. « Nos prières accompagnent également le peuple français qui se prépare à l'élection d'un nouveau président », a-t-il noté.
Le patriarche a également reçu de nombreux personnalités et fidèles venus lui présenter leurs vœux à l'occasion de la fête de Pâques.
S'exprimant dans son homélie de Pâques, Mgr Raï a estimé que « les responsables dotés de bonnes intentions, avec à leur tête le président de la République, sont en mesure de rouler les pierres de plusieurs tombeaux. Nous prions pour que les blocs politiques, au Parlement et au gouvernement (...), roulent au cours du délai décisif d'un mois la pierre du tombeau dans lequel est enfermée la loi électorale depuis plusieurs années », a-t-il ajouté.
Mgr Raï a salué la décision prise mercredi dernier par le chef de l'État, Michel Aoun, de faire usage de l'article 59 de la Constitution pour ajourner d'un mois la séance parlementaire prévue jeudi et au cours de laquelle la Chambre devait décider de s'autoproroger, en validant un projet de loi proposé par le député Nicolas Fattouche.
Le cardinal Raï a en outre déclaré que « la pierre doit être roulée du tombeau de la corruption observée dans le monde politique, l'administration, la justice et la sécurité », et de celui « des souffrances de la population en raison de la crise économique et du manque d'opportunités de travail ». « Il faudrait également rouler la pierre du tombeau des réfugiés syriens (...) en coopération avec la communauté internationale », a-t-il dit.
Soulignant la solidarité sur le plan humain avec les réfugiés syriens, le patriarche a appelé à « les transférer dans des zones sécurisées en Syrie », et ce « pour que leurs droits, leur dignité, leur culture et leurs territoires leur soient restitués ».
De son côté, M. Aoun, qui a assisté à la messe pascale à Bkerké en compagnie de son épouse Nadia, a affirmé qu'« une nouvelle loi électorale verra le jour ».
Par ailleurs, le patriarche a célébré à Bkerké, en présence du patriarche honoraire Nasrallah Sfeir, la messe traditionnelle du lundi de Pâques aux intentions de la France, en présence de l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, des diplomates et membres du cadre de l'ambassade. Dans son homélie, Mgr Raï a levé les prières « à l'intention de la paix et de la prospérité » de la France. « Nos prières accompagnent également le peuple français qui se prépare à l'élection d'un nouveau président », a-t-il noté.
Le patriarche a également reçu de nombreux personnalités et fidèles venus lui présenter leurs vœux à l'occasion de la fête de Pâques.
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