Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 5 juin 2013

Le pape François s’engage aux côtés des victimes de la guerre en Syrie



Le pape François s’engage aux côtés des victimes de la guerre en Syrie
Sur la ligne de crête de la « prudence positive », la diplomatie vaticane s’attache à panser les plaies de tous et à préparer l’avenir. Le pape a renouvelé, mercredi 5 juin, devant les organismes caritatifs catholiques de la région, son appel au dialogue et à la fin des combats.
 Quelles ont été les démarches réalisées par le Saint-Siège pour la paix en Syrie ?
Au cours du Synode d’octobre 2012 sur la nouvelle évangélisation, une délégation cardinalice avait tenté de se rendre à Damas. Devant les risques d’instrumentalisation, soulignés par la secrétairerie d’État, le projet ne s’était finalement pas concrétisé. En lieu et place, le cardinal guinéen Robert Sarah, président du Conseil pontifical « Cor unum », s’était rendu aux confins libano-syriens pour manifester aux civils victimes du conflit la solidarité du pape et de tous les catholiques.
Plus récemment, le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, vient de sillonner la région durant deux semaines. Une visite pastorale aux accents diplomatiques souvent internes à l’Église. Comme l’admet Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, « il y a des chrétiens de part et d’autre, et Rome tente d’aider les évêques à ne pas se positionner sur le plan politique mais spirituel, sauf en présence de violences inadmissibles ».
En toile de fond, le Saint-Siège est conscient que ce nouvel épisode de l’affrontement multiséculaire entre musulmans chiites et sunnites risque de perturber les fragiles équilibres démographiques et politiques de la région, secouée par la croissance fulgurante du nombre des centaines de milliers de réfugiés désormais hors de Syrie. L’hémorragie des chrétiens d’Orient s’en trouve accélérée.
 Quels sont les fondements de la position du Saint-Siège ?
Ils ont été affirmés à maintes reprises, notamment depuis le Synode sur le Moyen-Orient en octobre 2010 : tout faire pour maintenir le dialogue entre les factions, lutter pour l’égalité des statuts de tous les citoyens dans la construction des futures démocraties moyen-orientales, et appuyer le maintien sur place des communautés chrétiennes « là où elles ont été plantées ».
Joseph Farah, président de Caritas Moyen-Orient, présent à Rome pour la réunion de coordination des organisations caritatives catholiques intervenant en Syrie et alentour, se félicite de la position du Saint-Siège, dont il souligne la « prudence positive » : « Le Saint-Siège ne prend pas position. Il défend les droits de l’homme, condamne toutes les exactions, en étant conscient que l’orchestre des chrétiens du Moyen-Orient n’est pas toujours sans cacophonie. »
 Quel est l’accent particulier porté par le pape François ?
C’est sur un ton très personnel que le pape François a choisi, mercredi 5 juin, de s’engager pour la paix en Syrie (lire ci-dessous). S’adressant aux organisations humanitaires catholiques engagées en Syrie et dans les pays voisins (qui coordonnent plus de 25 millions d’euros d’aide à destination de 450 000 personnes), il a situé son action dans la continuité de la diplomatie vaticane, rappelant les nombreux appels de son prédécesseur « pour que se taisent les armes et parvenir à une réconciliation en profondeur ». Lui-même, le jour de Pâques, il avait demandé la paix « pour la Syrie bien-aimée ».
Pour la diplomatie vaticane, un tel engagement ne peut qu’être prudent. Nulle trace, dans l’appel du pape, des deux évêques orthodoxes enlevés depuis le 23 avril, ni aucune désignation des exactions commises soit par le régime, soit par les opposants. Le Vatican a été échaudé par certaines prises de position des Églises orientales catholiques locales en faveur du régime du président Assad, qui avait stabilisé en leur faveur un régime juridique et financier sans équivalent dans la région, aussi bien que par des ralliements explicites d’autres responsables catholiques aux forces d’opposition syrienne. Le Saint-Siège se tient donc sur une ligne de crête, décrite par Mgr Giovanni Pietro Dal Toso, secrétaire du Conseil pontifical « Cor Unum » : « Soutenir et coordonner les aides humanitaires, et manifester la présence du pape aux côtés de la population, pour qu’elle ne se sente pas abandonnée. » « Nous n’avons pas d’avis politique. Le salut de tous sera dans le dialogue », confirme Joseph Farah au nom des Caritas du Moyen-Orient. Obtenir l’arrêt des combats, prendre en compte le sort des réfugiés, faciliter l’accès des organisations humanitaires et l’ouverture sans préalable de négociations, sont considérés à Rome comme les piliers indispensables à la construction d’un avenir pour tous en Syrie.
FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome 
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-s-engage-aux-cotes-des-victimes-de-la-guerre-en-Syrie-2013-06-05-969337

RENFORCER L'AIDE AUX VICTIMES DU CONFLIT SYRIEN

Cité du Vatican, 5 juin 2013 (VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les participants à une réunion de coordination par le Conseil pontifical Cor Unum des organismes caritatifs catholiques impliqués par la crise syrienne et ses conséquences régionales. Remerciant ses hôtes de toute l'activité humanitaire qu'ils déploient pour venir en aide aux populations victimes du conflit, il a rappelé avoir encouragé Cor Unum à promouvoir cette réunion. Après avoir remercié le Cardinal Robert Sarah, il a souhaité la bienvenue aux participants venus du Proche Orient, en particulier à ceux qui représentent l'Eglise en Syrie.

"La préoccupation du Saint-Siège pour la crise syrienne, et plus particulièrement pour la population, souvent sans défense, qui souffre des conséquences du conflit, est bien connue. Benoît XVI a maintes fois demandé que se taisent les armes et que l'on puisse trouver une solution dans le dialogue, pour parvenir à une réconciliation en profondeur entre les parties". En novembre dernier, il avait envoyé le Cardinal Sarah dans la région pour demander qu'on "n'épargne aucun effort dans la recherche de la paix, et avait manifesté sa paternelle sollicitude par un don auquel avaient contribué les pères synodaux. A moi aussi, le sort de la population syrienne me tient particulièrement à cœur. Le jour de Pâques j'ai appelé à la paix pour une population syrienne blessée par le conflit, et pour les nombreux réfugiés qui attendent aide et consolation. Que de sang a été versé! Combien de souffrances devront encore lui être infligées avant qu'on réussisse à trouver une solution politique à la crise? Devant la persistance des violences et des abus, je renouvelle avec force mon appel à la paix. Ces dernières semaines, la communauté internationale a confirmé son intention de promouvoir des initiatives concrètes pour engager un dialogue fructueux dans le but de mettre fin à la guerre. Ce sont des tentatives qui doivent être soutenues et dont on espère qu'elles pourront conduire à la paix. L'Eglise se sent appelée à donner un témoignage humble, mais concret et efficace, de la charité qu'elle a reçu du Christ, Bon Samaritain. Nous savons que là où une personne souffr e, là le Christ est présent. Vraiment, nous ne pouvons pas reculer face à des situations de grande souffrance. Votre présence à la réunion de coordination manifeste votre volonté de poursuivre une précieuse assistance humanitaire, en Syrie et dans les pays voisins qui, généreusement, accueillent qui fuie les combats. Que votre action soit ponctuelle et coordonnée, expression de cette communion qui est en elle-même témoignage, comme l'a suggéré le récent synode. A la communauté internationale, à côté de la recherche d'une solution négociée du conflit, je demande de favoriser l'aide humanitaire aux personnes déplacées et aux réfugiés syriens, en recherchant en premier lieu le bien de la personne et la sauvegarde de sa dignité".

Puis le Pape a souligné combien l'action des agences de charité catholiques est extrêmement significative: "Aider la population syrienne, au-delà des appartenances ethniques et religieuses, est le moyen le plus direct pour contribuer à la pacification et à l'édification d'une société ouverte à ses diverses composantes. L'effort du Saint-Siège tend également à construire un avenir de paix pour la Syrie, dans laquelle tous puissent vivre librement et s'exprimer dans leur particularité. Ma pensée va également aux communautés chrétiennes qui vivent en Syrie et dans toute la région. L'Eglise soutient ceux de ses membres qui sont aujourd'hui particulièrement en difficulté. Ceux-ci ont la grande tâche de continuer à rendre présent le christianisme dans cette région où il est né. Et c'est l'un de nos engagements de favoriser la permanence de ce témoignage. La participation de toute la communauté chrétienne à cette grande œuvre d'assistance et d'aide est une exigence du moment présent. Je vous remercie encore pour cette initiative et j'invoque sur chacun de vous la bénédiction divine. Celle-ci s'étend en particulier aux fidèles qui vivent en Syrie, et à tous les syriens contraints d'abandonner leur pays à cause de la guerre. Quant à vous, soyez l'instrument pour dire à ces peuples que le Pape les accompagne et leur est proche. L'Eglise ne les abandonne pas!".

Les chrétiens d’Irak et de Syrie au cœur des préoccupations du Vatican


Les chrétiens d'Irak et de Syrie au cœur des préoccupations du Vatican

Une dépêche de l'Agence Fides en traite ce jour.

Du 18 au 21 juin, aura lieu au Vatican la réunion des Œuvres d'aide aux Églises orientales (ROACO), le comité qui rassemble périodiquement à Rome les agences et œuvres actives dans différents pays du monde et apportant un soutien financier aux communautés catholiques de rite oriental (construction de lieux de culte, bourses d'études, mise en place de fonds au profit d'institutions éducatives et socio sanitaires). La réunion en question se concentrera en particulier sur les conditions critiques dans lesquelles vivent les chrétiens en Égypte et en Irak. Cette année, au nombre des participants – qui seront par ailleurs reçus en audience par le pape François – figurent le patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël I Sako, et celui d'Alexandrie des coptes catholiques, S.B. Ibrahim Isaac Sidrak, qui se sont installés à la tête de leurs Églises respectives en mars 2013. À la réunion – qui sera présidée par S. Ém. le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales – participeront entre autres des représentants des communautés chrétiennes orientales de Syrie ainsi que le Père Pierbattista Pizzaballa OFM, custode de Terre Sainte. La réunion de travail, qui comprendra la présentation de rapports dédiés à des thèmes spécifiques, constituera une occasion pour étudier et acquérir des informations directes concernant les nombreuses souffrances et difficultés traversées par les communautés chrétiennes dans les convulsions que connaît actuellement le Moyen-Orient.

Source : Agence Fides

mardi 4 juin 2013

Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques


3/6/2013-Au Liban, la crise syrienne a des répercussions politiques
Le conflit syrien pèse de plus en plus sur le Liban. Vendredi, le parlement libanais a voté le prolongement de son mandat jusqu'au 20 novembre 2014, reportant ainsi les élections législatives prévues initialement en juin. « Les tensions sécuritaires et politiques empêchent la tenue d'une campagne électorale » affirme la proposition de loi déposée par un député chrétien indépendant, Nicolas Fattouche.

Le vote n'a fait l'objet d'aucune contestation puisque les 98 députés présents lors de la séance, s'y sont déclarés en faveur à l'unanimité. En revanche, les différents groupes parlementaires se rejettent la responsabilité de ce report des élections, preuve de l'extrême division des partis libanais en cette période délicate pour le pays. Aux répercussions de la guerre civile en Syrie, s'ajoute l'absence de consensus sur la réforme électorale.

Samedi, le président Sleimane a annoncé avoir saisi le Conseil constitutionnel, « conformément à l'esprit de la Constitution » pour annuler ce report. Mais rien n'indique que la loi autorisant le prolongement de l'actuelle législature soit invalidée.

Ce rebondissement dans la vie politique libanaise ne fait pas que des heureux. Mgr Paul El Hachem, évêque émérite de Baalbeck et membre du synode des évêques maronites n'apprécie pas ce report RealAudioMP3

Propos recueillis par Massimiliano Menichetti de la rédaction italienne de Radio Vatican

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APPELS DU PAPE pour la paix en Syrie

> Cité du Vatican, 2 juin 2013 (VIS). Après l'angélus, le Pape François a dit sa préoccupation face à la prolongation du conflit armé qui ensanglante depuis deux ans la Syrie, et frappe directement une population civile qui aspire à la paix dans la justice et le respect: Cette guerre civile "a de tragiques effets. Elle cause de nombreux morts et de grandes destructions, provoque une situation économique et environnementale désastreuse, auxquels s'ajoute la plaie des séquestres de personnes. En déplorant tout cela, j'assure de ma prière et de ma solidarité toutes les victimes de rapt et leurs familles. J'en appelle à l'humanité des auteurs, afin qu'ils libèrent leurs otages". Puis il a salué les nombreux signes d'espérance qui se font jours à travers le monde, comme les progrès enregistrés en Amérique latine dans le domaine de la réconciliation et de la paix. Accompagnons les par la prière, a-t-il recommandé. Il a enfin évoqué la messe qu'il a célébré ce matin pour des soldats italiens engagés dans des opérations de paix et des parents de collègues tués en mission, saluant leur sacrifice en tentant de favoriser la réconciliation et la paix "dans des pays où le sang de nombreux frères est répandu par la folie guerrière. Tout est perdu avec la guerre, tout est à gagner avec la paix! Prions pour les morts, les blessés et leurs famille". Le Saint-Père, pour la première fois, a alors demandé à la foule de prier en silence, "dans le silence de nos coeurs" pour tous ceux qui tombent au cours de ces missions pacifiques.

Raï invite les futurs membres du gouvernement à respecter la déclaration de Baabda | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/817385/rai-invite-les-futurs-membres-du-gouvernement-a-respecter-la-declaration-de-baabda.html
3/6/2013-Raï invite les futurs membres du gouvernement à respecter la déclaration de Baabda
« La décision prise, vendredi dernier dans l'après-midi, par les députés libanais en moins de 15 minutes en vue de proroger leur propre mandat, après avoir échoué à adopter une nouvelle loi électorale pendant six ans (...), a poussé le peuple libanais à perdre confiance en ses représentants. » C'est ce qu'a déclaré le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, hier lors de son homélie, à Bkerké.
Le patriarche a souligné que « les parlementaires ont renouvelé leur mandat sans prendre en compte la volonté du peuple, voire même contre cette volonté, et sans avancer des raisons convaincantes », précisant que l'unique motif était « les intérêts personnels ».

« De notre côté, nous déplorons le fait que les requêtes formulées lundi dernier par le Conseil des évêques – qui a invité les députés à ne pas procéder à la prorogation sans avoir préalablement adopté une nouvelle loi électorale – n'aient pas été prises en compte. »

Rappelant les difficultés économiques auxquelles font face les Libanais, et la tension qui prévaut sur le plan sécuritaire, le prélat maronite a exhorté le Premier ministre désigné et le chef de l'État à œuvrer en vue de la formation d'un gouvernement en passant outre les raisons et les conditions qui ont empêché à ce jour sa formation.
« Toutes les parties qui désirent participer à ce gouvernement doivent respecter en premier lieu les règles constitutionnelles qui doivent également régir leurs décisions, ainsi que la teneur de la déclaration de Baabda », a ajouté Mgr. Raï.
Le patriarche a exprimé l'espoir de voir accéder au pouvoir des politiciens qui travaillent en « toute neutralité et avec courage en faveur du salut du Liban et de sa libération des mains de ceux qui portent atteinte à sa sécurité, à sa dignité et à son peuple ».
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France : le patriarche Grégorios III à Marseille


Appel à la paix au Moyen-Orient

ROME, 3 juin 2013 (Zenit.org) - Le patriarche Gregorios III, patriarche grec melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem, était en visite à Marseille, 2 juin 2013. Il a notamment célébré une messe à Saint-Nicolas de Myre, la paroisse grecque melkite catholique de la ville, où il a lancé un appel à la paix : « Si on ne réussit pas le vrai dialogue en Orient dans une perspective de paix on ne le réussira jamais ailleurs ».

Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence épiscopale de France, Mgr Claude Bresollette vicaire du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, ordinaire des catholiques orientaux résidents en France et représentant l'Œuvre d'Orient, Mgr Amin Chahine, représentant Mgr Nasser Gemayel, évêque maronite de l'éparchie de France, concélébraient avec lui.

Le consul général du Liban Madame Hala Keyrouz, le consul de Monaco Jean-Louis Jourdan et le consul honoraire de Syrie Monsieur Salamé, étaient également présent à la célébration.

Dans son sermon, le patriarche a salué l'église de Saint-Nicolas de Myre « symbole vivant de la présence grecque-melkite catholique en France… symbole vivant d'une Eglise qui respire de ses deux poumons comme le disait le bienheureux Jean-Paul II. »

Gregorios III a appelé instamment à prier et à prier sans cesse pour la paix et la réconciliation : « si pendant des décennies la solution de la crise palestinienne était la clef de la paix au Proche-Orient, cette clé se trouve aujourd'hui en Syrie. Il faut trouver le chemin de la paix en Syrie parce que cette paix est la clé de la convivialité, du savoir vivre ensemble et du dialogue islamo-chrétien. Un dialogue vécu au quotidien, lui-même chemin du dialogue islamo-chrétien au niveau mondial. Si on ne réussit pas le vrai dialogue en Orient dans une perspective de paix on ne le réussira jamais ailleurs. »

Au cours de sa visite, le patriarche a conféré l'archimandritat à Antoine Forget, curé de la paroisse, et décoré Farid Salem et Michel Raphaël de l'Ordre de la Sainte-Croix de Jérusalem.

Selon un communiqué du patriarcat, Farid Salem, originaire du Liban, est un des directeurs général délégué de la troisième compagnie mondiale du transport maritime la CMA-CGM. Il est reconnu pour « sa capacité de travail, sa droiture, son honnêteté », tel « un capitaine de bateau qui montrera l'exemple et affrontera le danger en première ligne sans se retrancher derrière les autres ».

Le docteur Mikhaël Raphaël, est originaire du village de Ras Baalbek, dans la région de la Békaa nord au Liban. Il vit aujourd'hui en France, comme cardiologue, trésorier de l'Association des cardiologues en France et trésorier de l'Association Saint Nicolas de Myre. Selon le témoignage de son épouse, leur double culture, franco-libanaise, « est la plus grande des richesses que Mikhaël aime partager » : elle « guide notre regard sur le monde, nos choix, les conseils et les réponses que nous donnons ».

France : le patriarche Grégorios III à Marseille

Appel à la paix au Moyen-Orient

ROME, 3 juin 2013 (Zenit.org) - Le patriarche Gregorios III, patriarche grec melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient d'Alexandrie et de Jérusalem, était en visite à Marseille, 2 juin 2013. Il a notamment célébré une messe à Saint-Nicolas de Myre, la paroisse grecque melkite catholique de la ville, où il a lancé un appel à la paix : « Si on ne réussit pas le vrai dialogue en Orient dans une perspective de paix on ne le réussira jamais ailleurs ».

Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence épiscopale de France, Mgr Claude Bresollette vicaire du cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, ordinaire des catholiques orientaux résidents en France et représentant l'Œuvre d'Orient, Mgr Amin Chahine, représentant Mgr Nasser Gemayel, évêque maronite de l'éparchie de France, concélébraient avec lui.

Le consul général du Liban Madame Hala Keyrouz, le consul de Monaco Jean-Louis Jourdan et le consul honoraire de Syrie Monsieur Salamé, étaient également présent à la célébration.

Dans son sermon, le patriarche a salué l'église de Saint-Nicolas de Myre « symbole vivant de la présence grecque-melkite catholique en France… symbole vivant d'une Eglise qui respire de ses deux poumons comme le disait le bienheureux Jean-Paul II. »

Gregorios III a appelé instamment à prier et à prier sans cesse pour la paix et la réconciliation : « si pendant des décennies la solution de la crise palestinienne était la clef de la paix au Proche-Orient, cette clé se trouve aujourd'hui en Syrie. Il faut trouver le chemin de la paix en Syrie parce que cette paix est la clé de la convivialité, du savoir vivre ensemble et du dialogue islamo-chrétien. Un dialogue vécu au quotidien, lui-même chemin du dialogue islamo-chrétien au niveau mondial. Si on ne réussit pas le vrai dialogue en Orient dans une perspective de paix on ne le réussira jamais ailleurs. »

Au cours de sa visite, le patriarche a conféré l'archimandritat à Antoine Forget, curé de la paroisse, et décoré Farid Salem et Michel Raphaël de l'Ordre de la Sainte-Croix de Jérusalem.

Selon un communiqué du patriarcat, Farid Salem, originaire du Liban, est un des directeurs général délégué de la troisième compagnie mondiale du transport maritime la CMA-CGM. Il est reconnu pour « sa capacité de travail, sa droiture, son honnêteté », tel « un capitaine de bateau qui montrera l'exemple et affrontera le danger en première ligne sans se retrancher derrière les autres ».

Le docteur Mikhaël Raphaël, est originaire du village de Ras Baalbek, dans la région de la Békaa nord au Liban. Il vit aujourd'hui en France, comme cardiologue, trésorier de l'Association des cardiologues en France et trésorier de l'Association Saint Nicolas de Myre. Selon le témoignage de son épouse, leur double culture, franco-libanaise, « est la plus grande des richesses que Mikhaël aime partager » : elle « guide notre regard sur le monde, nos choix, les conseils et les réponses que nous donnons ».

lundi 3 juin 2013

le synode de l'église chaldéenne débutera le 5 Juin | L'Œuvre d'Orient

http://www.oeuvre-orient.fr/2013/05/31/prions-pour-le-synode-de-leglise-chaldeeen-qui-debutera-le-5-juin-prochain/
Prions pour le synode de l'église chaldéenne qui débutera le 5 Juin prochain
31/05/2013
Le 5 juin prochain, débutera à Bagdad le premier Synode de l'Eglise chaldéenne convoqué par le nouveau Patriarche, S.B. Louis Raphaël I Sako, élu le 31 janvier dernier.
Mgr SAKO - patriarche de Babylone                                      
 L'agenda de l'Assemblée synodale est plus que chargé, puisque se trouvent à l'ordre du jour la nomination d'Evêques dans les nombreux Diocèses chaldéens demeurés vacants en Irak, au Moyen-Orient et dans les pays occidentaux, la formation des prêtres, la rédaction définitive d'un « droit propre » de l'Eglise chaldéenne qui devra être soumis à l'approbation du Saint-Siège, la mise à jour et l'harmonisation des rites liturgiques célébrés de manière non uniforme dans les différents Diocèses, l'étude de mesures concrètes permettant d'endiguer le phénomène de la migration et d'encourager les chrétiens à demeurer sur leur terre d'origine ou d'y revenir.
Afin d'invoquer la réussite de ce Synode imminent, S.B. Louis Raphaël I Sako a demandé aux Diocèses, aux Paroisses et aux Monastères chaldéens du monde entier de réciter une prière spécifique au cours de la Messe dominicale, après la Prière universelle. Le texte en question invoque le Père Tout Puissant d'aider « à aimer notre Eglise chaldéenne comme elle est, dans toutes ses variétés et différences, dans sa grandeur comme dans sa faiblesse ». Face aux « tempêtes » qui « soufflent contre la barque dans laquelle nous nous trouvons », tous les chrétiens chaldéens sont appelés à invoquer « la puissance de Ton Esprit Saint pour nous aider à redécouvrir Ta présence dans notre réalité quotidienne et à susciter en nous toutes les vocations nécessaires pour construire Ton Eglise ».
« Le Patriarche Louis Raphaël I Sako – réaffirme à l'Agence Fides le Père Albert Hisham Zarazeer, responsable de la communication du Patriarcat d'Antioche des Chaldéens – a conservé sa ferme intention de convoquer le prochain Synode à Bagdad notamment pour donner un signe d'encouragement à toutes les personnes qui sont ici, lasses des souffrances continuelles ».
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la rage antichrétienne des “rebelles” en Syrie

Photo du jour : la rage antichrétienne des "rebelles" en Syrie




Cette photo n'est pas datée mais elle a été publiée sur le site LiveLeak le 31 mai et a été prise selon cette source, dans une église d'Al Qussair (banlieue sud d'Homs, en Syrie). Elle montre le soi disant "respect" que les islamistes manifestent envers Isa (Jésus) et Miriam (Marie)… Sans commentaire. Malgré une longue recherche, je n'ai pas été capable d'identifier l'origine de l'emblème figurant comme "crédit" en haut et à gauche de la photo. Si quelque lecteur pouvait le préciser, je lui en serais très reconnaissant…
Source : LiveLeak



31/5/2013- ASIE/SYRIE - Invasion et dévastation de villages chrétiens de la zone d’Homs de la part de bandes armées Homs (Agence Fides) – La tension est de nouveau élevée dans la zone d’Homs. De violents combats ont été enregistrés ces derniers jours dans le secteur de Qusayr et selon des informations parvenues à Fides par le biais du récit d’un certain nombre de réfugiés, des violences gratuites ont été perpétrées dans des villages chrétiens de la province d’Homs n’abritant que des civils. Selon les témoignages recueillis par Fides, le 26 mai dernier, la violence de bandes armées – liées selon certains au groupe Jabhat al-Nusra – a concerné le village de Douar, où vivaient environ 100 familles de chrétiens grecs orthodoxes. Douar se trouve le long de la route qui relie Homs à Tartous. Probablement, des groupes armés rebelles, après avoir combattu à Qusayr, entendaient atteindre une école militaire de l’armée syrienne se trouvant dans les environs de Douar. Pour ce faire, ils sont passés par le village de Douar, n’épargnant pas les civils sur leur passage. Deux des habitants, un homme et sa fille, ont été tués chez eux et leur corps brûlés. Toutes les familles du village ont commencé à fuir précipitamment. Les groupes armés ont occupé l’église du village, y plaçant des tireurs embusqués et ouvrant le feu sur la population en fuite, tuant également un garçon de 11 ans et une jeune fille de 18 ans, blessant par ailleurs 10 autres personnes dont deux grièvement. Les rebelles demeurent à l’affût dans l’église et ont retenu avec eux deux chrétiens dont le maire du village, Joseph Jamil Adra. Entre temps, toutes les maisons du village ont été dévastées et incendiées. Les familles qui ont évacué, terrorisées et traumatisées, ont été accueillies dans une Paroisse arménienne orthodoxe à la périphérie d’Homs. Les autorités civiles et les prêtres locaux, en coopération avec la Croix Rouge, pourvoient actuellement à leur assistance primaire, dans des écoles ou auprès d’autres familles. Une mésaventure du même genre est advenue, voici deux jours, à un autre village chrétien de la province d’Homs. Des groupes armés ont pénétré dans le village d’Oum Sharshouh, dans les environs de Talbisseh, et ont commencé à ouvrir le feu, faisant irruption dans les maisons, dévastant et incendiant tout sur leur passage. Plus de 250 familles chrétiennes ont été contraintes à s’enfuir, suite à l’invasion. « Pourquoi tout cela ? Pourquoi cette haine envers des civils innocents ? », se demande effarée la communauté locale. Selon des informations parvenues à Fides, certains villages de la zone d’Hama connaissent eux aussi des violences sans motivations sur leurs populations civiles. (PA) (Agence Fides 31/05/2013) Envoyé de mon iPad jtk

dimanche 2 juin 2013

Liban : Raï appelle les députés à corriger leur erreur


Le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a estimé dimanche, dans son homélie dominicale, que les députés ont prorogé leur mandat malgré le refus du peuple libanais. "Nous somme confiants que le Conseil constitutionnel va prendre en considération les appels soumis dans cette affaire", a-t-il dit. "Le Parlement devrait corriger cette erreur en adoptant une nouvelle loi électorale", a poursuivi le patriarche maronite, lors de la messe du dimanche à Bkerké.

À l’Angélus, le pape réclame la paix en Syrie et « la libération » des otages


Le pape François a lancé un appel pressant dimanche 2 juin lors de l'Angélus aux responsables de prises d'otages en Syrie pour qu'ils fassent preuve d'"humanité".
La Croix du 2/6/13

Au terme de la prière de l’angélus, dimanche 2 juin 2013, le pape François a exprimé « sa vive préoccupation » face à « la persistance du conflit qui, depuis plus de deux ans, enflamme la Syrie et affecte en particulier la population civile qui aspire à la paix dans la justice et la compréhension ». Cette situation de guerre, souligne-t-il, « a de tragiques conséquences : mort, destruction, dommages économiques et environnementaux considérables, mais aussi la plaie des enlèvements. »
Tout en déplorant ces faits, il a exprimé sa solidarité et dit prier pour les personnes enlevées et leurs familles. « Je fais appel à l’humanité des ravisseurs afin qu’ils libèrent les victimes », a-t-il précisé alors qu’on est toujours sans nouvelles de Mgr Yohanna Ibrahim, évêque syrien-orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos Yaziji, évêque grec-orthodoxe de la ville, kidnappés fin avril à Kafar Dael, près d’Alep, de retour de la frontière turque où ils s’étaient rendus pour négocier la libération du P. Michael Kayyal et du P. Maher Mahfouz, enlevés le 9 février.
Dans le monde, a poursuivi le pape « il y a tellement de situations de conflit, mais il y a aussi de nombreux signes d’espérance. (…) Je voudrais encourager les récents pas accomplis, dans différents pays d’Amérique latine, vers la réconciliation et la paix. (…) Accompagnons-les de nos prières. »
(Radio Vatican) Manœuvres diplomatiques autour de la Syrie 
 lire aussi:


samedi 1 juin 2013

L’implication libanaise dans la guerre syrienne, une atteinte au pacte, souligne Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

28/5/2013-L'implication libanaise dans la guerre syrienne, une atteinte au pacte, souligne Bkerké

Ni prorogation du mandat de la Chambre ni retour à la loi électorale de 1960. L'Assemblée des évêques maronites, réunie hier à Bkerké sous la présidence du patriarche Béchara Raï, a exigé, au terme de sa réunion mensuelle, « qu'aucune date ne soit fixée pour les élections avant que la Chambre n'approuve une nouvelle loi électorale », tout en rejetant l'idée d'une prorogation du mandat de la Chambre.
Ces exigences peuvent paraître contradictoires, mais elles doivent être prises moins comme un calendrier d'action que comme des exigences d'éthique politique.
On rappelle que le mandat de la Chambre des députés actuelle expire le 20 juin, et qu'en toute logique, le dernier délai pour l'organisation du scrutin expire le 16 juin.
Réunie en présence du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation des Églises orientales, l'Assemblée a commencé par souhaiter la bienvenue au patriarche, retour d'une longue visite pastorale en Amérique latine au cours de laquelle il a exhorté les fidèles maronites à « rester forts dans la foi et à garder vivant le lien qui les relie au siège patriarcal », et les Libanais en général à « préserver leur nationalité libanaise et les droits civils qui en découlent ».
L'Assemblée a ensuite réitéré sa condamnation du rapt en Syrie des deux évêques Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Youhanna Ibrahim (syriaque-orthodoxe), ainsi que celle des deux prêtres Michel Kayal et Ishak Mahfoud, estimant que de tels actes « sont une atteinte flagrante à la vie commune, à la dignité humaine et aux droits les plus élémentaires ».
Ces enlèvements « soulèvent les inquiétudes au sujet des développements qui se produisent en Syrie et de ce qui peut advenir, d'autant que les personnes enlevées sont des personnalités religieuses dont les efforts pour rapprocher les points de vue et maintenir la fraternité entre les fils d'un même peuple sont bien connus », souligne le texte. Les évêques ont ensuite lancé à nouveau un appel pour une solution pacifique à la crise syrienne et l'arrêt du « cycle de violence, avec le concours de la communauté internationale ».

L'implication libanaise en Syrie
L'Assemblée a en outre exprimé son « inquiétude » au sujet des « incidents sécuritaires qui se produisent à la frontière syrienne ainsi qu'à Tripoli et Saïda, avec toutes les tensions et les appels à la vengeance qui les marquent (...) » ainsi que de « l'implication libanaise dans les conflits à l'intérieur de la Syrie, de quelque camp qu'elle provienne ».
Pour les évêques, « il s'agit d'une entorse flagrante au pacte national, à la déclaration de Baabda agréée par toutes les composantes libanaises concernées, ainsi qu'une atteinte évidente à la souveraineté nationale et à la politique officielle de l'État libanais ». Les prélats « exhortent donc toutes les parties concernées, et en particulier les responsables, à respecter leur citoyenneté libanaise et leurs responsabilités constitutionnelles, et à n'en user que pour le bien du pays et la sauvegarde de sa sécurité ».
Partant, et au vu de « l'incapacité politique qui affecte le pays », il est nécessaire, estiment les évêques, « de parvenir à une loi électorale à la dimension du pays et non à la mesure des blocs et des intérêts partiels (...), une loi assurant une parité réelle qui est l'assise de la vie en commun (...) ». Ils demandent « qu'aucune prorogation ne soit décidée et qu'aucune date ne soit fixée pour les élections, avant le vote d'une nouvelle loi électorale ».
Enfin, l'Assemblée réclame la formation, au plus vite, d'un nouveau gouvernement, et « l'arrêt de toutes les campagnes médiatiques haineuses qui soulèvent d'anciennes rancœurs et le souvenir d'un passé qui n'a apporté que des drames et des catastrophes, portant ainsi atteinte à la vocation historique du Liban ».

Le patriarche grégoire III Laham en visite à la région de Marseille-France


لحام غادر الى فرنسا: المسيحيون في هذا الشرق رسل محبة وسلام وحوار

باريس, 31 مايو 2013 (زينيت) - غادر البطريرك غريغوريوس الثالث لحام صباح اليوم الى فرنسا يرافقه رئيس الديوان البطريركي الاب انطوان ديب حيث سيدشن كاتدرائية (مار نقولا) للروم الكاثوليك في مرسيليا بعد ترميمها ويبارك المؤمنين ويقلد الصليب البطريركي الاورشليمي للدكتور مخايل روفايل والسيد فريد سالم .

ويقوم غبطته بجولة على المسؤولين في منطقة مرسيليا حيث سيلتقي رئيس اساقفة المدينة المطران جورج بونتيه والسيناتور جان كلود غودان وابناء الجالية ورعايا الطائفة في فرنسا الذين يأتون من مختلف المناطق للمشاركة في القداس الاحتفالي الذي يرأسه غبطة البطريرك صباح الاحد بمشاركة المطران بونتينه . كما يلقي الاثنين المقبل محاضرة في المعهد الكاثوليكي في مرسيليا بعنوان " الكنيسة في شرق اوسط منقسم" .

واعتبر لحام "ان المرحلة الدقيقة التي يمر فيها لبنان والمنطقة تتطلب جهودا استثنائية من كل المسؤولين ، سياسيين وروحيين"، مؤكدا "ان التلاقي والمصالحة والتضامن ومحبة الاخر هي من اساسيات الوجود الحر والعيش الكريم بين الشعوب والجماعات في المجتمع المتنوع" .

ودعا المسيحيين في الشرق الاوسط الى "البقاء في ارضهم واوطانهم وعيش ايمانهم بانفتاح والى ان يظلوا رسل محبة وابناء شهادة وعنوانا للمصالحة والحوار والتلاقي" .

كذلك وجه غبطته كلمة تعزية ورجاء الى قائد الجيش العماد جان قهوجي والى اهالي شهداء الجيش الابطال الذين يرتفعون قرابين نقية على مذبح الوطن، ورفع صلاته القلبية من اجل راحة نفوسهم وبلسمة جراح ذويهم وان يحفظ الرب هذه المؤسسة الوطنية حتى تبقى عنوان الشرف والتضحية والوفاء وكي تبقى ضمانة للسلام والكرامة الوطنية

La médiation, le « cheikh solh » du XXIe siècle | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


La médiation, le « cheikh solh » du XXIe siècle | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Mode alternatif de règlement des conflits, la médiation fait lentement, mais sûrement, son chemin dans le monde du barreau. À l'issue d'un processus de maturation de plusieurs années, entamé sous le mandat de la bâtonnière Amal Haddad, le Centre professionnel de médiation (CPJ) de l'USJ, dirigé par Johanna Hawari-Bourgély, a signé le 27 mai un protocole d'accord avec l'ordre des avocats pour la formation des avocats à ce type de règlement à l'amiable des conflits ; un règlement tout à fait distinct des deux procédures contentieuses de l'action en justice et de l'arbitrage.
L'accord signé au siège de l'ordre par le bâtonnier Nouhad Jabre et le recteur de l'USJ, le Pr Salim Daccache s.j. , entre en vigueur le 1er juin. Il prévoit, en premier lieu, la création d'une cellule de médiation au sein du barreau de Beyrouth. Au terme de leur formation, les

avocats-médiateurs qui s'y engageront pourront, en fonction des besoins, œuvrer en leur qualité de médiateurs dans les dossiers où l'alternative au contentieux est possible et demandée. 

Qu'est-ce que la médiation? C'est d'abord un esprit. Il suffit d'évoquer le souvenir des « cheikh solh » qui existaient et du rôle qu'ils jouaient dans nos villes et villages pour en saisir la portée. Bien entendu, ce rôle s'est aujourd'hui codifié. Mode de règlement à l'amiable relativement léger et rapide, la médiation s'impose particulièrement dans les conflits où les deux parties ont raison. Le rôle du médiateur sera d'essayer de comprendre les besoins pour dégager une solution qui les satisfasse tous deux. Pour prendre un exemple courant : la médiation dans les litiges sur des questions d'héritage peut aboutir rapidement à une solution, là où un processus judiciaire prend des années et provoque une dégradation des relations familiales.
Les médiations peuvent prendre en outre des dimensions commerciales, s'imposer dans des litiges entre employeurs et employés, associés commerciaux, partenaires d'entreprise, etc. Des spécialistes estiment qu'une bonne filière de médiation pourrait contribuer à régler au moins la moitié des actions introduites en justice. Avec la complexité et la lenteur de la procédure et le nombre croissant des procès, cela peut donc constituer une solution à l'engorgement des tribunaux et à la frustration des plaignants.

Missions complémentaires
« Est-il possible de porter à la fois la casquette de médiateur et d'avocat ? » Ces deux fonctions sont-elles compatibles ? À cette question que tous les avocats se posent, Johanna Hawari-Bourgély, avocate de profession elle-même, répond qu'au-delà de leurs similitudes et de leurs différences, les deux missions sont complémentaires.
« Les deux missions sont similaires, précise-t-elle, car l'avocat et le médiateur sont soumis à des règles éthiques et déontologiques strictes, comme le respect du secret professionnel. Similaires aussi, car l'avocat et le médiateur écoutent le client et recherchent ses besoins et intérêts. »
« La différence entre les deux missions, poursuit la présidente du CPM, réside dans le fait que l'avocat a pour mission de défendre son client contre un adversaire, alors que le médiateur est impartial ; il ne peut prendre parti ni pour une personne ni pour l'autre. En outre, l'avocat propose des solutions à son client alors que le médiateur a un devoir de neutralité quant au choix de la solution. »
« Mais finalement, soutient-elle, le médiateur et l'avocat sont nécessairement complémentaires. En France, les avocats pensent que la médiation va les priver de leurs dossiers. Ce n'est pas du tout le cas. En effet, c'est l'avocat qui va conseiller à son client de recourir ou non à la médiation. C'est l'avocat qui va l'assister en sa qualité de conseil durant les séances de médiation. Et c'est encore l'avocat qui va rédiger l'accord conclu en médiation. Le médiateur ne pouvant ni rédiger ni signer cet accord. »
« Créé en 2006 et rattaché à l'USJ, le CPM est le premier centre de médiation au Liban, conclut Johanna Hawari-
Bourgély. Notre but est de chercher à promouvoir la médiation aussi bien conventionnelle que judiciaire au Liban. Le centre a formé à ce jour plus de 200 médiateurs provenant de tous les horizons culturels et professionnels, et parmi eux, soixante avocats. »
Notons par ailleurs que le barreau de Beyrouth et le CPM se sont engagés à promouvoir la promulgation d'un projet de loi déposé en 2009 par le CPM en faveur du développement de la médiation dans le cadre judiciaire au Liban. Ce processus a déjà été mis en place dans de nombreux pays européens et arabes, et a prouvé son efficacité.

 F. N.

vendredi 31 mai 2013

Vandalisme à l’abbaye de la Dormition | Patriarcat latin de Jérusalem


31/5/2013-Vandalisme à l'abbaye de la Dormition

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JERUSALEM – Des graffitis et des insultes anti-chrétiens ont été tracés en hébreu au cours de la nuit dernière, sur un mur du monastère de la Dormition ainsi que sur deux voitures dont les huit pneus ont été crevés. L'abbaye, située sur le mont Sion à Jérusalem est tenue par une communauté de moines bénédictins allemands qui a découvert les inscriptions ce matin. L'une des portes du cimetière grec-orthodoxe voisin a aussi été graffitée. 

Les graffitis comparent les chrétiens à des singes et appellent à la vengeance contre Jésus. Cet incident survient à la suite d'une série de profanations de monastères chrétiens qui en septembre et octobre dernier avaient été la cible de telles atteintes.

Le 4 septembre  2012, une porte du monastère de Latroun, près de Jérusalem avait été incendiée et les murs tagués d'insultes antichrétiennes. La semaine suivante, un graffiti en hébreu insultant Jésus avait été écrit sur la porte d'entrée d'un couvent franciscain du Mont Sion à Jérusalem, à proximité du Cénacle, haut lieu du christianisme dans la Ville Sainte. Une église roumaine orthodoxe Saint-Georges avait aussi été la cible de pierres, de bouteilles et de détritus.

Pour Mgr Shomali, vicaire patriarcal pour Jérusalem : « il faut absolument mettre fin à ces actes de vandalisme en favorisant une meilleure éducation des jeunes, notamment à l'école. » Convaincu qu'il s'agit d'« un processus à long terme », l'évêque n'hésite pas à dire qu'il faudra « beaucoup de patience. »

Pour l'heure, le Patriarcat « condamne ces actes qui ont eu lieu à Jérusalem, Ville Sainte pour les trois religions (judaïsme, christianisme et islam). Poser un tel acte est une tentative abjecte de miner la coexistence entre les différents croyants. »

Christophe Lafontaine

jeudi 30 mai 2013

Raï reçu à Varsovie par l’archevêque de la ville et le président polonais | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


30/5/2013-Raï reçu à Varsovie par l'archevêque de la ville et le président polonais
Le patriarche maronite Béchara Raï est arrivé mardi dans l'après-midi à Varsovie, où il effectue une visite de deux jours à l'invitation de l'épiscopat polonais. Il a été accueilli par l'archevêque de Varsovie, le cardinal Kazimierz Nycz, l'ambassadeur du Liban en Pologne, Michel Katra, et la consule Sofia Abou Azar. Mgr Nycz a donné une réception en l'honneur du cardinal Raï au siège de l'évêché. Dans son allocution, l'archevêque polonais a rappelé qu'il avait fait la connaissance de Mgr Raï lors du synode sur la nouvelle évangélisation à Rome et qu'une visite en Pologne pour y donner une conférence sur les chrétiens d'Orient avait été décidée depuis lors.
Pour sa part, le patriarche maronite a rendu hommage « aux relations spéciales et très anciennes entre le Liban et la Pologne, fondées sur l'amitié ». « Quand le cardinal Nycz m'a convié en Pologne, je n'ai pas hésité une seconde, et j'espère que nous pourrons poursuivre notre collaboration pour le bien de l'Église », a-t-il poursuivi

Au cours de la première journée de sa visite, Mgr Raï a également été reçu par le président polonais Bronislaw Komorowski au siège de la présidence. L'entretien entre les deux hommes a porté sur les relations bilatérales et les similitudes entre les parcours des deux pays, notamment durant les guerres et la lutte pour la liberté et l'indépendance. Ils ont également discuté de la situation actuelle au Proche-Orient et de la nécessité de trouver des solutions pacifiques aux crises en cours.
Enfin, le patriarche maronite a célébré la messe avec d'autres prêtres en la cathédrale de Varsovie, pour la paix au Liban et au Proche-Orient.

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CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT: Martyrs du 21e siècle. | La Croix du Benin-26/5/2013


CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT: Martyrs du 21e siècle

Interview exclusive de Mgr Michel Aoun, évêque de Byblos-Jbeil.

 En visite pastorale aux catholiques libanais du Bénin et du Nigeria, Mgr Michel Aoun, évêque de Byblos-Jbeil au Liban, fait connaître l'Eglise au Moyen-Orient.

 La Croix du Bénin : En ce 21e siècle, que signifie vivre en tant que chrétien au Moyen-Orient?

Mgr Aoun : Les chrétiens au Moyen-Orient vivent le martyr au quotidien, car le fanatisme religieux augmente sans cesse. Toute la région est en état de bouillonnement avec ce qui s'est passé en Irak, en Iran et avec ce qui se passe actuellement en Syrie. Pour cette raison, nous voyons que même s'il n'y a pas une persécution systématique, il faut reconnaître que généralement, les fanatiques créent beaucoup de souffrance. Quelquefois, ils font des explosions ou bien ils kidnappent un prêtre. C'est le cas par exemple des deux évêques enlevés en Syrie : Mgr Youhanna Ibrahim, évêque syriaque orthodoxe d'Alep et de Mgr Boulos Yazigi, évêque grec orthodoxe de la même ville. On ne connaît pas encore leur sort. Le 21 mai dernier, les évêques et les représentants des Eglises en Jordanie ont appelés à une marche silencieuse pour les deux évêques. Tout cela met les chrétiens en difficulté et ils doivent témoigner quand même de leur foi. Ils cherchent à assurer leur sécurité et l'avenir de leurs enfants. Cela entraîne beaucoup de migration. Au Liban, même si la persécution n'est pas intentionnelle, les chrétiens paient un tribut à cause des conflits interreligieux du Moyen-Orient. Parfois même, les fanatiques s'attaquent aux chrétiens parce qu'ils sont des autochtones. Des voies modérées disent : les chrétiens sont nos frères et nous voulons qu'ils vivent avec nous. Malgré cela, il y a un problème réel.

 Comment le chrétien peut témoigner de sa foi dans un tel contexte?

Ce n'est pas facile. Il faut une grande foi pour témoigner. La grande majorité des chrétiens veulent vivre leur stabilité, ils veulent pratiquer leur foi ; mais ils demandent aussi la sécurité. Avec la pastorale des jeunes, nous insistons sur le fait que si le Seigneur nous a implantés dans cette région du monde, c'est qu'il y a une mission et nous devons l'assumer. Mais il n'est pas toujours facile pour les jeunes de comprendre. Ils se disent que si c'est possible pour eux de vivre librement leur foi ailleurs, pourquoi donc se résigner à continuer de vivre là où il y a la guerre et la violence. Alors, il faut encourager. Je sais qu'il y a pas mal de mouvements de jeunes qui aident les gens à croire en ce témoignage

 Quelle est donc la proportion des chrétiens dans la région?

Le plus grand pays où il y a les chrétiens au Moyen-Orient, c'est l'Egypte. L'Eglise copte compte au moins 10 millions de fidèles sur une population de 80 millions. Au Liban, même si 40% de la population sont des chrétiens actuellement, le pays a 4 millions d'habitants. En Syrie où la majorité est orthodoxe, les chrétiens ne dépassent pas 10% de la population. En Irak, il y a les Chaldéens et les Assyriens. On y comptait plus d'un million de chrétiens, actuellement ils sont  à peu près 300.000.

 Comment se porte l'Eglise du Liban ?

C'est une Eglise vivante avec beaucoup d'initiatives et de vocations. Les mouvements de jeunes aussi sont en croissance. Cependant, il y a également de nombreux jeunes qui vivent loin de l'Eglise et nous reconnaissons qu'il faut faire bien davantage. Nous les exhortons à ne pas vivre la foi au niveau de la religiosité seulement, au niveau sentimental, mais à aller en profondeur.

 Quel est l'impact de la religion sur la vie intime des jeunes ?

Il n'y a pas beaucoup de mariage mixte au Liban, mais il n'est pas interdit non plus.

Nous essayons de leur faire comprendre que s'ils croient au mariage comme sacrement et qu'ils veulent vivre leur foi, c'est  très important aussi de communiquer cette foi à leurs enfants. Mais il y a plusieurs jeunes filles musulmanes qui se convertissent au christianisme lorsqu'elles aiment un jeune catholique. Mais généralement, on ne donne pas le baptême avant le mariage parce qu'il faut s'assurer que ce n'est pas seulement pour plaire à la famille du futur conjoint, que ce soit une conviction. Nous acceptons donc la disparité de culte et après le mariage, ils suivent le cheminement pour recevoir le baptême. Plusieurs le font chez nous.

 Quel est le rôle de l'Eglise dans la consolidation de la paix au Liban ?

Au Liban, l'Eglise est très impliquée parce que le patriarche a toujours eu un rôle même politique. Il est bien regardé par toutes les confessions comme une référence nationale. La parole du patriarche est entendue non seulement au niveau religieux, mais aussi au niveau politique parce que l'indépendance du Liban date de 1943. Or avant, le patriarche était le chef religieux et politique. Jusqu'à maintenant, le patriarche a toujours son mot à dire. Il peut convoquer par exemple les politiciens chrétiens pour s'entendre autour d'un sujet.

Qui sont les Maronites?

Les Maronites constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban où siège l'Église maronite, une des Églises catholiques orientales. Née avec Saint Maroun au Ve siècle, elle est la seule Eglise d'Orient à être fidèle à l'Eglise catholique universelle dès ses origines. Comme toutes les Eglises d'Orient en communion avec Rome, l'Eglise maronite a évolué avec son propre rite au cours des siècles, attachés à la langue syriaque, fille de l'araméen, langue du Christ.

Au Bénin, il existe une communauté maronite. L'église de la paroisse Maronite, Saint Charbel, est consacrée en 2009. Elle est composée d'une forte communauté libanaise.

Propos recueillis par

André QUENUM & Valerie ZINSOU

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À l’USJ, un nouveau diplôme Médias et religion « au service de l’homme » | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

29/5/2013-À l'USJ, un nouveau diplôme Médias et religion « au service de l'homme »
« Comprendre l'enjeu stratégique de la communication au sein des institutions religieuses, afin de (ré)inventer les bases de leur politique médiatique », et leur manière de s'adresser au public, est sans doute la valeur ajoutée du nouveau diplôme universitaire Médias et religion établi par la faculté des sciences religieuses de l'USJ, et dont la première promotion vient d'achever ses cours. La valeur de ce diplôme est de reconnaître d'abord que la communication est un pilier essentiel de la vitalité des institutions religieuses, et d'accepter donc implicitement la nécessaire évolution de ces institutions. « L'enchevêtrement de la religion et du domaine public est un constat élémentaire », a précisé le père Sélim Daccache, recteur de l'USJ, à l'ouverture d'une table ronde sur les rapports entre médias et religion, organisée en guise de clôture du premier semestre du nouveau DU. Une approche développée par sœur Katia Raya, coordinatrice du diplôme (proposé par la coordinatrice des cours à la faculté des sciences religieuses Betsa Estephano).
« Malgré les tendances à marginaliser, négliger ou renier les médias religieux, la religion reste un élément de la fermentation médiatique, surtout au Liban », a-t-elle affirmé, soulignant le rôle des médias religieux et de la religion à l'éveil social.
Un éveil desservi par les pratiques médiatiques actuelles, dont la journaliste Hyam Abou Chédid, également enseignante au DU des Médias et religions, a dressé une liste exhaustive. La journaliste a dénoncé avec virulence les cas qui prouvent « la capacité des médias à faire de l'anomalie la règle ». Mais il existe également des « effets positifs », sur lesquels les médias religieux doivent parier, comme « la diffusion de valeurs solides, qui neutralisent le processus à peine ressenti par le public, de destruction de l'homme ».
Devant ces dérapages multiples de l'exercice médiatique, les médias religieux paraissent comme un modèle potentiel d'éthique, de dialogue et de non-violence. Autrement dit, ils pourraient être un remède au confessionnalisme, durement ancré dans les rapports – de plus en plus enchevêtrés – entre politique de cloisonnement et médias du sensationnel.

« Les médias de meurtre »
Le député Marwan Hamadé a établi la corrélation entre la teneur de l'Exhortation apostolique du pape Jean-Paul II pour le Liban (chapitre 5 relatif aux rapports entre chrétiens et musulmans) et le contenu du pacte national et de la Constitution relatif à « l'équilibre entre les confessions ». C'est pourquoi « les guerres ont toujours commencé avec l'assassinat de journalistes », a-t-il fait remarquer, dénonçant le fait que « les médias libanais se soient transformés aujourd'hui en outils de meurtre ».
Le journaliste Mohammad Machnouk s'est attardé sur les détails de l'écart entre les textes garants du pacte national (la loi de 1994 sur les médias audiovisuels) et de la liberté de religion (la Constitution). Il a constaté en effet que « la dimension confessionnelle prévaut aujourd'hui sur toutes les composantes de l'identité du citoyen ». Une réalité que « seul un média religieux qui s'adresse à toutes les religions, c'est-à-dire porteur d'une dimension nationale », serait capable de contrebalancer.

L'affranchissement de Télé-Lumière
La mise en œuvre concrète de cette approche a été décrite en détail par Marie-Thérèse Kreidy, responsable des programmes au sein de Télé-Lumière, également inscrite au cursus du diplôme universitaire Médias et religions. C'est dans une perspective d'ouverture que l'intervenante s'est exprimée, une ouverture aujourd'hui caractéristique de Télé-Lumière, quand bien même elle reste occultée par certains zélés de la laïcité, qui refusent la complémentarité entre religion et progrès social. « Les différentes institutions médiatiques religieuses ont un grand rôle dans le renforcement de la réconciliation, a-t-elle estimé. Un rôle qui impose de prendre indéfectiblement le choix de protéger la dignité humaine, et de prendre partie pour la vérité, l'amour et la justice sociale ». Elle appelle à « aller au-delà de la religion pour atteindre l'homme, dans tous les domaines de la vie ». Il s'agit « certes de transmettre le discours religieux, mais sans cloisonnement » ; et surtout « ne pas se contenter de transmettre les cérémonies religieuses, mais participer à la prise de décision dans tous les domaines, même politiques ». Transcender ainsi les étroites limites du religieux, en diffusant le message plus large de la vérité et du respect de l'autre, intrinsèques à toutes les religions, préluderait à un affranchissement des médias par rapport aux autorités religieuses. « Les médias religieux ne devraient pas devenir des moyens exploités par les politiques et les hommes religieux à des fins privées », conclut-elle. Un combat qui rejoint le combat déontologique des médias non religieux.
http://www.lorientlejour.com/article/816628/a-lusj-un-nouveau-diplome-medias-et-religion-au-service-de-lhomme-.html


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De la « compassion à la compréhension » à l’égard des chrétiens d’Orient | La-Croix.com


LES CHRÉTIENS AU PROCHE-ORIENT
De la compassion à la compréhension
de Bernard Heyberger
Manuels Payot, 153 p., 

L'histoire des chrétiens d'Orient ne se réduit pas à celle d'une « lente dégénérescence imputable aux musulmans ». En cent cinquante pages, solidement documentées mais accessibles au grand public, l'historien Bernard Heyberger contredit la thèse selon laquelle, depuis 622, date du début de l'Hégire, le christianisme est condamné à disparaître au Moyen-Orient et l'islam à « l'emporter ». 

Le tableau que dresse ce spécialiste des chrétiens d'Orient et des relations entre islam et christianisme, en particulier en Syrie et au Liban, n'est pas idyllique, loin de là : les chrétiens ont disparu en Turquie et sont « en voie de l'être en Palestine, en Irak et en Syrie ». De surcroît la « confessionnalisation » croissante des fidèles des deux grandes religions monothéistes – c'est-à-dire leur plus grande homogénéisation, sous la houlette d'un clergé renforcé – fait que « jamais sans doute (ils) n'ont été aussi éloignés dans leurs croyances et leurs pratiques qu'aujourd'hui ». 

Mais tel n'a pas toujours été le cas, démontre Bernard Heyberger, qui rappelle que les « premières élaborations théologiques islamiques » ont traité de leur rapport au christianisme, et n'ont pas été sans conséquences à leur tour sur la doctrine chrétienne. Et qui cite également ces nombreux lieux de pèlerinage, en Palestine ou en Égypte, partagés par les croyants de diverses religions et confessions.

Sur le plan démographique, la thèse du déclin inéluctable ne tient pas davantage : un coup d'œil en arrière, aux XIXe  et XXe  siècles notamment, suffit à le démontrer. Quoi qu'il en soit de l'avenir des chrétiens d'Orient, et sans nier les épreuves qu'ils traversent actuellement dans de nombreux pays, ce petit livre a le mérite de nous pousser à reconsidérer la question non plus seulement sous l'angle de la « compassion » mais de la « compréhension », et à mettre l'accent sur les ressources dont ils disposent, ici ou là, pour se prendre en charge.

Quant aux sociétés majoritairement musulmanes, même confrontées à une « islamisation galopante », elles devront inévitablement se poser la question du pluralisme en leur sein, assure Bernard Heyberger, que ce soit en raison de la persistance de fidèles chrétiens sur leur sol natal, ou – dans le pire des cas – à partir des traces historiques de leur passage : églises, monastères, etc.



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La dénonciation de Mgr Tomasi devant l’ONU : 100 000 chrétiens tués par an


La dénonciation de Mgr Tomasi devant l'ONU : 100 000 chrétiens tués par an



Environ cent mille chrétiens sont tués violemment chaque année à cause de leur foi. C'est le chiffre avancé par Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l'Homme et le Haut-Commissaire.

A ce nombre de morts s'ajoute bien d'autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l'Afrique et l'Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l'intolérance, du terrorisme et de lois d'exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège.

L'Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n'est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l'apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

L'Eglise présente dans tous les domaines de la société

A ce propos, Mgr Tomasi a rappelé le poids de l'Eglise dans de nombreux domaines : l'éducation, de la crèche à l'université ; la santé, des dispensaires aux hôpitaux ; le social, au travers des maisons de retraite, des orphelinats ou des centres de réhabilitation sociale. A ces établissements permanents, s'ajoutent les services rendus dans les camps de réfugiés ou de déplacés.

Mgr Tomasi a tenu à saluer la Premier ministre du Bangladesh qui a introduit une loi anti-blasphème dans la législation de son pays et le gouvernement italien qui a défendu la liberté de religion. Il a cité également le pape François qui s'est exprimé à l'occasion du 1700e anniversaire de l'Edit de Milan qui ouvra la voie à la liberté religieuse : « que les autorités civiles respectent partout le droit à exprimer publiquement sa foi et acceptent sans préjudice la contribution que le christianisme continue d'offrir à la culture et à la société de notre temps ».

Le patriarche Rai poursuit sa visite en Pologne

الراعي من بولندا: المسيحيون اصيلون في الشرق ولا يقاسون بالعدد
واصل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي زيارته الرسمية والكنسية الى بولندا لليوم الثاني، وقد استهله بالذبيحة الالهية في كنيسة مقر رئاسة الاساقفة، تلاها جولة على الدوائر الاسقفية. 

ثم شارك البطريرك الراعي في ندوة خاصة عن المسيحيين في الشرق الاوسط التي نظمها ودعا اليها الكاردينال نيتش، فالقى محاضرة عن وضع المسيحيين في الشرق تناول فيها تعريف الكنائس المشرقية ودورها في الدول العربية والأحداث الجارية حاليا في الشرق والتحديات التي تواجهها على صعيدي الشراكة والشهادة.

وعدد البطريرك الراعي لاسباب العنف والهجرة والاصولية وعدم الاستقرار الاقتصادي والاجتماعي في الشرق الاوسط، وتداعيات النزاع الاسرائيلي - العربي والاسرائيلي - الفلسطيني على المنطقة عامة وعلى المسيحيين خصوصا، معتبرا ان الدول العربية بحاجة الى ديمقراطية واصلاحات شرط الا تنحرف المطالبات بها عن مسارها الحقيقي فتؤدي الى تنامي الأصوليات والفوضى وهجرة المزيد من المسيحيين، الذين ان غابوا عن الشرق فقد الشرق خصوصيته وتميزه وتراجع فيه الاعتدال الاسلامي.

واضاف: "المسيحيون هم سكان اصيلون في هذا الشرق واصليون وليسوا اقلية فهم لا يقاسون بالعدد بل بحضورهم الفاعل والتاريخي الذي يعود الى أكثر من الفي سنة، وجودهم في هذا الشرق هو في صلب ايمانهم، لهم حقوق المواطنة وليسوا بحاجة الى حماية احد فالمواطنة تحميهم ومن يريد ان يدعمهم عليه ان يوقف تغذية العنف وارسال الأسلحة الى الشرق. 

بعدها التقى البطريرك الراعي عددا من الصحافيين والاعلاميين البولنديين واجاب على اسئلتهم. مشددا على اهمية الدور المسيحي كصمام امان للشرق، والنموذج اللبناني كدولة عربية فريدة بديمقراطيتها وتعايشها مع مختلف الأديان بمحبة وتفاهم لكن السياسات الغربية والتدخلات الخارجية هي التي تعكر هذا التعايش من وقت الى آخر.

وتابع غبطته: "يمكن دعم مسيحيي الشرق من خلال احترام التعددية والمساواة والحرية والديمقراطية وخصوصية الطوائف وبالاحتكام الى النصوص الدولية للمحافظة على حقوق المواطنين ومن خلال عدم تهميش المسيحيين او تغذية الأصولية." 

وكانت الندوة المخصصة حول المسيحيين في الشرق الاوسط قد بدأت صباحا بكلمة للكردينال نيتش رحب فيها بغبطته متوقفا عند اهمية زيارته الى بولندا وكلامه في هذا الوقت الدقيق عن الحضور المسيحي في الشرق الاوسط امام المسؤولين السياسيين البولنديين وامام السلك الدبلوماسي في وارسو. بعد ذلك توالى على الكلام كل من البروفسور جوزف ناموريز الذي تحدث عن جذور الكنيسة المسيحية في الشرق والسفير البولندي السابق في سوريا ميشال موزوكوستشسكي الذي تكلم عن الدور المسيحي الفاعل في سوريا، والدكتورة مرتا وفنيزك التي تطرقت الى اهمية الحوار الاسلامي المسيحي، والبروفسور كريسكوف كوشيلنياك الذي تحدث عن مسيحية لبنان كضمانة للوجود المسيحي في الشرق، والصحافي جورج بولاك الذي القى مداخلة عن الطوباوي يوحنا بولس الثاني وعلاقته بالكنيسة في الشرق.

وبعد الظهر زار الكردينال الراعي، يرافقه الكردينال نيتش، السفارة البابوية في وارسو حيث التقى السفير البابوي المطران شيليستينو ميليوري وعرض معه لعمل الدبلوماسية الفاتيكانية في ظل الاوضاع الحالية في الشرق الاوسط والدفع بعملية السلام. 

ثم زار نيافته بازيليك العناية الالهية التي تشيد في وسط العاصمة لتكون مزارا روحيا وطنيا وعالميا ومحجا للمؤمنين الذين يودون التبرك من ذخيرة الطوباوي البابا يوحنا بولس الثاني الموضوعة في داخل البازيليك. وامام الذخيرة رفع البطريرك الراعي الصلاة على نيّة السلام في لبنان الذي احبّه الطوباوي وحمله في قلبه طوال مدة حبريته. وفي ساحة البازيليك الكبرى كانت تجري الاستعدادات للاحتفال الكبير الذي كان سيحتفل به غبطته يوم السبت المقبل لولا تقليص ايام زيارته من سبعة الى ثلاثة بسبب الاوضاع الراهنة في لبنان.

ومساء اقام السفير اللبناني في بولندا ميشال كاترا حفل استقبال على شرف البطريرك بحضور الكاردينال نيتش وعدد من الشخصيات الديبلوماسية والدينية. 

القى السفير كاترا كلمة ترحيبية عبر فيها عن سعادته بزيارة صاحب الغبطة الضيف غير الاعتيادي لما يحمله من بعد نظر وعمق تفكير. ورد البطريرك بكلمة شكر ضمنها تفسيرا للنسيج اللبناني والنظام الديمقراطي فيه، موجها من البيت اللبناني في وارسو تحية الى رئيس الجمهورية اللبنانية العماد ميشال سليمان، وتحية اخرى الى رئيس الجمهورية البولندية. 

ثم كانت كلمة للكاردينال نيتش الذي تحدث عن العلاقة المميزة التي كانت تربط الطوباوي يوحنا بولس الثاني بلبنان، معتبرا ان العلاقة بين الكنيسة والدولة في لبنان هي نموذجية بالنسبة لبلدان الشرق الأوسط، والبابا بندكتوس السادس عشر الذي كان يرى ان الكنيسة هي ذات طابع عالمي وهذا ما عبر عنه خلال حفل تنصيب البطريرك الراعي كاردينالاً لذا يجب تغيير نظرتنا للشرق.


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Visite du patriarche maronite en Pologne


زيارة البطريرك الراعي الى بولندا - الاربعاء 29 ايار 2013

الفاتيكان, 29 مايو 2013 (زينيت) - واصل البطريرك الكاردينال مار بشارة بطرس الراعي زيارته الرسمية والكنسية الى بولندا لليوم الثاني، الاربعاء 29 ايار 2013، وقد استهله بالذبيحة الالهية في كنيسة مقر رئاسة الاساقفة تلاها جولة على الدوائر الاسقفية. ثم شارك غبطته في ندوة خاصة عن المسيحيين في الشرق الاوسط التي نظّمها ودعا اليها الكرينال نيتش، فالقى محاضرة عن وضع المسيحيين في الشرق تناول فيها تعريف الكنائس المشرقية ودورها في الدول العربية والأحداث الجارية حاليًا في الشرق والتحديات التي تواجهها على صعيدي الشراكة والشهادة.

وعدد غبطته اسباب العنف والهجرة والاصولية وعدم الاستقرار الاقتصادي والاجتماعي في الشرق الاوسط، وتداعيات النزاع الاسرائيلي - العربي والاسرائيلي - الفلسطيني على المنطقة عامة وعلى المسيحيين خاصة معتبرًا ان الدول العربية بحاجة الى ديمقراطية واصلاحات شرط الا تنحرف المطالبات بها عن مسارها الحقيقي فتؤدي الى تنامي الأصوليات والفوضى وهجرة المزيد من المسيحيين، الذين ان غابوا عن الشرق فقد الشرق خصوصيته وتميّزه وتراجع فيه الاعتدال الاسلامي.

واضاف: "المسيحيون هم سكان اصيلون في هذا الشرق واصليون وليسوا اقلية فهم لا يقاسون بالعدد بل بحضورهم الفاعل والتاريخي الذي يعود الى أكثر من الفي سنة، وجودهم في هذا الشرق هو في صلب ايمانهم، لهم حقوق المواطنة وليسوا بحاجة الى حماية احد فالمواطنة تحميهم ومن يريد ان يدعمهم عليه ان يوقف تغذية العنف وارسال الأسلحة الى الشرق.

بعدها التقى البطريرك الراعي عددا من الصحافيين والاعلاميين البولنديين واجاب على اسئلتهم. مشددًا على اهمية الدور المسيحي كصمام امان للشرق، والنموذج  اللبناني كدولة عربية فريدة بديمقراطيتها وتعايشها مع مختلف الأديان بمحبة وتفاهم لكن السياسات الغربية والتدخلات الخارجية هي التي تعكر هذا التعايش من وقت الى آخر.

وتابع غبطته: "يمكن دعم مسيحيي الشرق من خلال احترام التعددية والمساواة والحرية والديمقراطية وخصوصية الطوائف وبالاحتكام الى النصوص الدولية للمحافظة على حقوق المواطنين ومن خلال عدم تهميش المسيحيين او تغذية الأصولية."

وكانت الندوة المخصصة حول المسيحيين في الشرق الاوسط قد بدأت صباحًا بكلمة للكردينال نيتش رحب فيها بغبطته متوقفًا عند اهمية زيارته الى بولندا وكلامه في هذا الوقت الدقيق عن الحضور المسيحي في الشرق الاوسط امام المسؤولين السياسيين البولنديين وامام السلك الدبلوماسي في وارسو. بعد ذلك توالى على الكلام كل من البروفسور جوزف ناموريز الذي تحدث عن جذور الكنيسة المسيحية في الشرق والسفير البولندي السابق في سوريا ميشال موزوكوستشسكي الذي تكلم عن الدور المسيحي الفاعل في سوريا، والدكتورة مرتا وفنيزك التي تطرقت الى اهمية الحوار الاسلامي المسيحي، والبروفسور كريسكوف كوشيلنياك الذي تحدث عن مسيحية لبنان كضمانة للوجود المسيحي في الشرق، والصحافي جورج بولاك الذي القى مداخلة عن الطوباوي يوحنا بولس الثاني وعلاقته بالكنيسة في الشرق.

وبعد الظهر زار الكردينال الراعي، يرافقه الكردينال نيتش، السفارة البابوية في وارسو حيث التقى السفير البابوي المطران شيليستينو ميليوري وعرض معه لعمل الدبلوماسية الفاتيكانية في ظل الاوضاع الحالية في الشرق الاوسط والدفع بعملية السلام.

ثم زار نيافته بازيليك العناية الالهية التي تشيّد في وسط العاصمة لتكون مزارًا روحيًا وطنيًا وعالميًا ومحجّا للمؤمنين الذين يودّون التبرك من ذخيرة الطوباوي البابا يوحنا بولس الثاني الموضوعة في داخل البازيليك. وامام الذخيرة رفع البطريرك الراعي الصلاة على نيّة السلام في لبنان الذي احبّه الطوباوي وحمله في قلبه طوال مدة حبريته. وفي ساحة البازيليك الكبرى كانت تجري الاستعدادات للاحتفال الكبير الذي كان سيحتفل به غبطته يوم السبت المقبل لولا تقليص ايام زيارته من سبعة الى ثلاثة بسبب الاوضاع الراهنة في لبنان.

ومساء اقام السفير اللبناني في بولندا ميشال كاترا حفل استقبال على شرف البطريرك بحضور الكاردينال نيتش وعدد من الشخصيات الديبلوماسية والدينية. القى السفير كاترا كلمة ترحيبية عبر فيها عن سعادته بزيارة صاحب الغبطة الضيف غير الاعتيادي لما يحمله من بعد نظر وعمق تفكير. ورد البطريرك بكلمة شكر ضمّنها تفسيرًا للنسيج اللبناني والنظام الديمقراطي فيه، موجهًا من البيت اللبناني في وارسو تحية الى رئيس الجمهورية اللبنانية العماد ميشال سليمان، وتحية اخرى الى رئيس الجمهورية البولندية. ثم كانت كلمة للكاردينال نيتش الذي تحدث عن العلاقة المميزة التي كانت تربط الطوباوي يوحنا بولس الثاني بلبنان معتبرًا ان العلاقة بين الكنيسة والدولة في لبنان هي نموذجية بالنسبة لبلدان الشرق الأوسط، والبابا بندكتوس السادس عشر الذي كان يرى ان الكنيسة هي ذات طابع عالمي وهذا ما عبر عنه خلال حفل تنصيب البطريرك الراعي كاردينالاً لذا يجب تغيير نظرتنا للشرق. 

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