Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

vendredi 28 novembre 2014

Turquie : visite papale sur fond de djihad

Turquie : visite papale sur fond de djihad
Turquie : visite papale sur fond de djihad

Préparatifs à l'église St Georges, à Istanbul, pour accueillir le Pape ce weekend.

François, qui arrive vendredi à Ankara avant de se rendre à Istanbul, rencontrera des réfugiés venus d'Irak.

Avec ses 58 prêtres et ses 53.000 fidèles, l'Église catholique de Turquie a la modestie d'un diocèse rural français, mais elle a l'ampleur d'un passé immense avec l'apôtre saint Paul et une vocation interreligieuse unique. C'est cette grandeur dans la petitesse que François vient stimuler, vendredi à Ankara, la capitale. Puis ce week-end à Istanbul. Son retour à Rome étant prévu dimanche soir. Ce pape s'inscrit dans la voie de trois de ses prédécesseurs, puisque Paul VI visita ce pays dès 1967, Jean-Paul II en 1979 et Benoît XVI en 2006.

Sur un plan personnel, le contexte de l'arrivée du pape argentin est moins conflictuel que le fut celui de Benoît XVI. Le pape allemand avait été très fraîchement accueilli deux mois après ses déclarations de Ratisbonne sur l'islam et la violence. Mais, aujourd'hui, ce ne sont plus les trois mots de trop dans un discours académique qui enflamment le paysage, mais les milliers de morts de la cynique furie violente et barbare commise au nom de… l'islam. Et ce aux frontières syriennes et irakiennes de la Turquie, dont beaucoup s'étonnent qu'elles soient si poreuses pour des jeunes islamistes européens candidats au djihad.

Une rencontre avec les réfugiés?

Cette actualité donne à ce sixième voyage international de François une dimension géopolitique majeure. Depuis cet été, le Pape a en effet cherché toutes les occasions pour rencontrer des réfugiés de ce conflit. Si les conditions de sécurité avaient été assurées, l'avion papal se serait même posé à Erbil, au nord de l'Irak, lors de son retour de Corée en août dernier. Pour la Turquie, le Pape a demandé qu'on lui organise depuis Ankara, au centre du pays, une excursion rapide vers les frontières dans un camp de réfugiés, mais, sauf surprise, il semble ne pas avoir eu gain de cause. Les réfugiés étant partout - 1,6 million en Turquie -, François en rencontrera donc autour des célébrations religieuses prévues dans les deux villes.

Une dimension humanitaire que ce pape, défenseur des droits de l'homme, comme il vient encore de le démontrer cette semaine à Strasbourg, va donc honorer. Mais ira-t-il jusqu'à pointer les étranges ambiguïtés de la conception de l'islam promue par son hôte présidentiel, Recep Tayyip Erdogan? C'est l'autre dimension de ce déplacement. Si François soutient comme ses prédécesseurs l'importance d'un dialogue avec l'islam, pourra-t-il ne serait-ce qu'évoquer les conséquences de la bienveillance passive du régime turc face aux islamistes, que les principaux responsables religieux musulmans turcs condamnent nettement?

Car, de ce point de vue, la Turquie est un laboratoire des mutations actuelles de l'islam. François - avant même d'aller au palais présidentiel flambant neuf d'Erdogan et sa grande mosquée de 5000 places - commence son séjour vendredi par le mausolée d'Atatürk, décédé en 1938 et premier président de la république turque. C'est lui qui imposa un régime laïque drastique abandonnant l'islam comme religion d'État, imposant le dimanche et non plus le vendredi comme jour de repos, interdisant le voile et la polygamie. Des acquis implicitement remis en cause comme une tentation qui hante le président Erdogan, qui fut destitué en 1998 de la mairie d'Istanbul en raison de ses prises de position pro-islamistes…

La Turquie, comme tous les pays musulmans du grand arc méditerranéen, est donc à un tournant. Voilà le piment de cette visite. Elle est travaillée par les affres des sociétés musulmanes tiraillées entre l'islam politique pur et dur et un islam occidentalo-compatible. Et ce n'est pas la part microscopique des chrétiens - toutes confessions confondues, catholiques et orthodoxes représentent moins de 1 % de la population, et beaucoup sont des étrangers - qui pèsera dans ce bouillonnement qui prépare l'avenir de l'islam.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 27 novembre 2014

Mgr Yakan : « En Turquie, le pape va réveiller la conscience internationale à l’égard des réfugiés » | La-Croix.com

Mgr Yakan : « En Turquie, le pape va réveiller la conscience internationale à l'égard des réfugiés » | La-Croix.com

Mgr François Yakan en novembre 2009.

 ENTRETIEN Mgr François Yakan, vicaire patriarcal des Assyro-Chaldéens de Turquie, fondateur de l'ONG « Entraide aux réfugiés de Turquie » 

  La Croix : Comment percevez-vous la venue du pape François à Istanbul ? 

  Mgr François Yakan :  Je me réjouis de pouvoir concélébrer avec lui la messe du samedi 29 novembre à la cathédrale du Saint-Esprit, et d'avoir auparavant une rencontre privée avec lui et tous les représentants des communautés catholiques. Je l'ai déjà rencontré à trois reprises et je le tiens régulièrement informé de la situation des réfugiés en Turquie et au Moyen-Orient.

 Combien sont-ils actuellement en Turquie ? 

  Mgr F. Y. :  Les chiffres officiels parlent de 1,6 million, mais on est plus proche désormais des 2 millions de réfugiés, syriens et irakiens. La plupart des Syriens sont installés dans une vingtaine de camps, près de la frontière syrienne. Les Irakiens sont ici depuis plus longtemps : au 30 octobre, ils étaient 84 000, réfugiés dans 65 villes de Turquie, dont 39 840 chrétiens – majoritairement chaldéens.

En moyenne depuis six mois, 350 personnes par jour déposent une demande de droit d'asile politique. Car pour l'écrasante majorité, la Turquie n'est qu'une étape, en attendant un visa pour s'exiler définitivement aux États-Unis, au Canada ou en Australie. Cette attente peut durer longtemps, de trois à huit ans. Ainsi, certains ont reçu, ce mois-ci, un rendez-vous au Haut-Commissariat des réfugiés de l'ONU (UNHCR) pour… le 30 décembre 2021 ! C'est totalement insupportable et impossible à vivre ! Qui peut attendre si longtemps sans le moindre argent pour se nourrir et se loger ? Nous avons donc mis en place une équipe d'une dizaine de juristes turcs bénévoles (dont un chrétien, les autres étant musulmans) qui suivent les dossiers auprès du HCR et tentent de réduire les temps d'attente.

 Que comptez-vous dire à ce propos au pape ? 

  Mgr F. Y. :  Un représentant des réfugiés chrétiens de Syrie et d'Irak va lui remettre un dossier qu'ils ont eux-mêmes rédigé. Tel un cri de détresse, il veut dire au Saint-Père, et à travers lui à l'opinion internationale, qu'ils se sentent abandonnés, que personne ne s'occupe d'eux, qu'ils s'inquiètent pour l'avenir de leurs enfants… Ils demandent de l'aide matérielle et c'est aussi ce que nous demandons pour notre association « Entraide aux réfugiés de Turquie », seule ONG chrétienne reconnue officiellement en Turquie. Lorsque je l'ai fondée en 2005, voyant l'immobilisme des autorités, c'était juste pour accueillir 10 000 réfugiés… pas deux millions ! Nous sommes submergés par les demandes.

 De quoi ont-ils besoin ? 

  Mgr F. Y. :  De tout : nourriture, vêtements, logement, aide pour les documents administratifs, argent pour les frais médicaux, éducation des enfants… En octobre, nous avons entièrement habillé 733 personnes, grâce aux dons reçus des Turcs qui sont formidablement généreux. Toutes les semaines, nous envoyons dans notre centre d'Antakya (l'ancienne Antioche, proche de la frontière syrienne) une dizaine de camions remplis de vivres et de matériel de première nécessité à destination des réfugiés syriens. À Noël, nous devrions ouvrir un second centre à Mardin. Jusqu'à présent, nous ne sommes aidés que par les Caritas des États-Unis et du Luxembourg, par l'Office d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO) et un peu par l'Œuvre d'Orient. Ce n'est pas assez…

 Comment faites-vous pour scolariser tant d'enfants réfugiés ? 

  Mgr F. Y. :  Il y a dix ans, nous avons ouvert une école à Istanbul dans des locaux de la nonciature et avec le soutien des salésiens de Don Bosco. Nous avons accueilli jusqu'à 500 enfants par an, mais actuellement, ils sont 380 de 7 à 14 ans, avec des cours essentiellement en anglais et en turc donnés par 9 instituteurs irakiens et turcs. Dans toute la Turquie, nous scolarisons 800 enfants au total, qui ne pourraient l'être autrement.

 Que pensez-vous que le pape dira ou fera à propos des réfugiés ? 

  Mgr F. Y. :  Il remerciera sûrement la Turquie pour tout ce qu'elle fait pour eux. À son habitude, il saura attirer l'attention de l'opinion internationale sur ces centaines de milliers de réfugiés qui vivent dans des conditions inhumaines. C'est une grande chance, pour nous qui travaillons jour et nuit avec eux, car il rendra visible notre action sur le terrain. Rien que par sa présence, il va réveiller la conscience du monde. Notamment, je l'espère, celle des Européens qui n'ont accepté d'accueillir jusqu'à présent que quelques milliers de réfugiés…

 La moitié des 28 États membres ont refusé, en septembre, de répondre à la requête du HCR prônant l'installation en Europe de 30 000 réfugiés syriens en 2014, et de 100 000 en 2015-2016. Comment avez-vous réagi ? 

  Mgr F. Y. :  C'est vraiment dommage, car ces réfugiés chrétiens, généralement diplômés, sont dynamiques sur les plans économique, scientifique, intellectuel et pourraient apporter beaucoup aux pays européens… Avec 500 places accordées aux réfugiés syriens, la France s'est montrée bien peu généreuse. Certes, la solution de la crise syrienne est politique et non humanitaire. Mais, en attendant une issue probablement lointaine, l'Europe devrait empêcher une plus grande déstabilisation du Moyen-Orient et offrir une meilleure protection aux Syriens et Irakiens refoulés aux frontières. Elle devrait prendre ses responsabilités avant qu'il ne soit trop tard. C'est un devoir moral autant qu'un impératif de sécurité.



Envoyé de mon Ipad 

En Turquie, le pape vient appuyer la place des chrétiens en pays musulman | La-Croix.com

En Turquie, le pape vient appuyer la place des chrétiens en pays musulman | La-Croix.com
27/11/2014-
1500 ans de rencontres entre les papes et les patriarches de Constantinople

Le voyage du pape en Turquie s'annonce à la fois œcuménique, interreligieux et diplomatique. Œcuménique d'abord puisqu'il répond à une invitation du patriarche de Constantinople, Bartholomeos 1er, pour fêter la Saint-André, apôtre très cher au monde orthodoxe. D'où le choix de fixer autour du 30 novembre cette visite, bien qu'elle arrive tôt pour le nouveau gouvernement turc, en place après la présidentielle du 10 août, et qu'elle suit celle du pape à Strasbourg mardi 25 novembre – un record dans la succession de déplacements hors d'Italie.

Se rendre au Phanar devient de fait une tradition pour tout nouveau pape. François s'inscrit à la suite de Paul VI (1967), de Jean-Paul II (1979) et de Benoît XVI, venu en 2006 à l'occasion de la Saint-André au début de son pontificat, comme son prédécesseur. « La dimension œcuménique avait toutefois été éclipsée par la polémique avec le monde musulman, soulevée par le discours de Ratisbonne qui avait précédé ce voyage », rappelle une source vaticane, estimant que, cette fois, le dialogue œcuménique devrait mieux prévaloir.

La qualité des relations personnelles entre le pape François et Bartholomeos y contribue. « Il existe une estime réciproque entre eux, presque une complicité », observe cette même source. Les deux hommes, de la même génération, se sont déjà rencontrés à Jérusalem, en mai, puis au Vatican, le mois suivant.

Un message de coexistence pacifique entre les religions

Sa visite au patriarche de Constantinople sert aussi à conforter la place de la petite minorité chrétienne dans un pays en très grande majorité musulman. Les rencontres du pape à Ankara avec le président Erdogan et d'autres autorités de la République turque devraient être l'occasion de défendre la liberté religieuse et le dialogue entre confessions. La visite à la Mosquée bleue à Istanbul, où s'était rendu Benoît XVI, reprendra le message de coexistence pacifique entre les religions, que le pape François a déjà appuyé à Jérusalem et lors de sa visite le 21 septembre en Albanie, pays à majorité musulmane où orthodoxes et catholiques ont toute leur place.

Un message d'actualité aussi, au-delà de la Turquie, alors qu'à sa frontière, l'offensive de Daech se poursuit. Au retour de Corée du Sud, en août, le pape avait implicitement toléré les frappes militaires contre cette organisation terroriste, déclarant qu'« il est licite d'arrêter l'agresseur injuste ». Mais au retour de Strasbourg, mardi, il s'est inquiété, sans citer de pays, quand « chaque État, pour son compte, se sent le droit de massacrer les terroristes ». Son voyage en Turquie pourrait servir à borner davantage la position de la diplomatie du Saint-Siège et pousser Ankara à mieux clarifier la sienne. Interprétés comme un soutien aux chrétiens d'Orient, ces trois jours ne prévoient toutefois officiellement aucune rencontre avec des réfugiés d'Irak et de Syrie. La moindre intensité du programme tranche avec la densité de ses précédents déplacements. Mais peut augurer aussi des surprises.



Envoyé de mon Ipad 

Liban: l'ancien président Michel Sleiman Chevalier de la Grand-Croix

L'apport séculaire des chrétiens à la civilisation

Anita Bourdin

ROME, 26 novembre 2014 (Zenit.org) - M. Michel Sleiman, 66 ans, catholique maronite, président du Liban de 2008 à 2014, a été fait Chevalier de la Grand-Croix de l'ordre de Pie IX "pour son engagement personnel pour la paix et l'intégration, surtout pendant son mandat comme président du Liban", rapporte L'Osservatore Romano.

La cérémonie a eu lieu lundi, 24 novembre 2014, au Vatican, en présence du cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, pour qui cette reconnaissance constitue un "appel profond lancé à tout protagoniste de la vie politique, économique, sociale, à travailler pour la paix et la sécurité, en faisant du bien commun l'un des critères déterminants de toute décision, et tout choix concernant le sort des peuples".

Le cardinal Parolin a assuré le président de sa prière pour que Dieu accorde aux Libanais le don d'être des artisans de fraternité et que leur pays deviennent ainsi une oasis de paix dans laquelle tout citoyen "puisse se réaliser pleinement".


Dans son discours, M. Sleiman a pour sa part évoqué les problèmes du Liban et sa vocation, la montée des extrémistes et les souffrances des chrétiens, rapporte L'Orient-le Jour.

Il a dit sa gratitude: « Je ne vous remercierai assez, Éminence, de l'honneur que vous me faites en me remettant, au nom de Sa Sainteté le pape François, la distinction de chevalier de la Grand-Croix de l'ordre de Pie IX. J'en ressens de la joie et de l'émotion. Par votre intermédiaire, je voudrais lui adresser ma gratitude et lui exprimer mon filial dévouement ».

N'ayez pas peur

« Cette haute distinction me conforte dans la voie que j'ai choisie et me donne le courage pour le chemin à parcourir encore. Elle me pousse à garder vivace en moi ce cri lancé par saint Jean-Paul II : Non abbiate paura ! « N'ayez pas peur » !


« Depuis le jour où les pas du Christ foulèrent notre sol, l'élevant au rang de terre sainte, le Liban est resté fidèle aux promesses de son baptême : terre du dialogue, terre de la nécessité (...). Comment oublier l'admiration de Leurs Saintetés pour le Liban ? Du "Liban-aigle" de Pie XII au "Liban-terre d'élection" de Jean XXIII ; du Liban "pays particulier" de Paul VI au "noble pays" de Jean-Paul Ier; du "Liban-message" de Jean-Paul II au "Liban, exemple... dans le sanctuaire de Dieu" de Benoît XVI, et au "Cher Liban" du pape François... C'est dire combien le Saint-Siège a honoré le double engagement du Liban : celui de mettre en œuvre un système politique fondé sur le principe de convivialité entre chrétiens et musulmans sur la base de l'égalité ; et celui de promouvoir les libertés de conscience, d'opinion et d'expression, ainsi que les autres libertés connues dans les régimes démocratiques. »


« Durant mon mandat, j'ai œuvré, en toute conscience, à éloigner les spectres d'extrémisme et de divisions de ma patrie, jusqu'à l'adoption de la déclaration de Baabda qui a bénéficié du soutien de toutes les composantes libanaises. Tous ont su, ou sauront, qu'elle protège le Liban et tous ses fils. Il y a deux jours, nous avons célébré l'indépendance du Liban. Combien aurais-je souhaité avoir près de moi, en recevant cette honorable distinction, le nouveau président de la République ou son représentant. D'ici, près de la tombe du Prince des apôtres et face à la statue de saint Maron, je renouvelle mon appel à toutes les parties libanaises concernées, et plus particulièrement aux maronites, les invitant à mettre tout intérêt personnel de côté et se résoudre à élire un nouveau chef de l'État dans les plus brefs délais », a déclaré Michel Sleiman.

Il a souligné l'importance des chrétiens au Moyen Orient: : « Le Moyen-Orient est plus qu'une région. C'est une maison commune. En son cœur, les chrétiens sont partie intégrante et ont toujours épousé ses causes justes. Aujourd'hui, ils ne veulent guère davantage que ce qu'ils réclament pour les autres. En contrepartie, ils ne sauraient accepter moins que ce que les autres exigent pour eux-mêmes. »

L'apport séculaire des chrétiens à la civilisation

« Dans le monde arabe, l'avenir des chrétiens ne consiste guère en une protection militaire étrangère. Il n'est pas non plus dans l'identification avec les régimes injustes et autoritaires. Même sur leur croix, leur témoignage ne saurait être qu'en faveur du respect des droits de l'homme, le droit à la liberté de croyance et de culte, et le droit à la participation de toutes les composantes à la gestion de la chose publique commune, compte tenu de l'apport séculaire des chrétiens à la civilisation, et non de leur nombre », a-t-il expliqué.

Et de citer le pape Benoît XVI: « N'est-ce pas cela que stipule l'Exhortation apostolique du pape émérite Benoît XVI, signée au Liban : Ecclesia in Medio Oriente ? Au nom de cette noble mission, en faveur d'un Moyen-Orient et d'un monde plus humains, il est de notre devoir que le Liban continue à faire exister ce qui, sans lui, ne saurait exister »


Il en a appelé à la Communauté internationale pour venir en aide aux réfugiés et au Liban qui les accueille dans une proportion difficile pour la population: « La guerre entamée il y a plus de trois ans en Syrie a submergé le Liban, au-delà de ses capacités d'absorption, par un exode massif de réfugiés qui risque de déstabiliser les structures mêmes du pays. La communauté internationale, avec le soutien du Saint-Siège, est appelée non seulement à y faire face, mais à se mobiliser en vue de leur retour à leur pays ».


Il a fait observer que le terrorisme est étranger à l'islam : « Un intégrisme terroriste, étranger à la religion islamique, a enflammé nos alentours (...). Il a forcé à l'exode des milliers de chrétiens de leur terre natale en Irak et en Syrie. À maintes reprises, il a tenté de menacer l'existence chrétienne au Liban, de déstabiliser l'intégrité de notre pays et de modifier à jamais la face humaniste de notre Orient. »

mercredi 26 novembre 2014

Rahi: Nous approuvons tout dialogue susceptible de sortir le pays de ses crises - iloubnan.info


Rahi: Nous approuvons tout dialogue susceptible de sortir le pays de ses crises

BEYROUTH | iloubnan.info / NNA - Le 26 novembre 2014 à 07h50

Le patriarche maronite Béchara Boutros Rahi est retourné ce mardi au Liban, après une visite en Italie où il a inauguré une nouvelle église maronite à Milan, en plus de sa participation, au Vatican, à une cérémonie en l'honneur du président Michel Sleiman qui s'est vu décerner une décoration papale. 

Interrogé à l'aéroport sur l'éventuel dialogue entre le Hezbollah et le courant du Futur, le patriarche a affirmé qu'il approuvait tout dialogue susceptible de sortir le pays de ses crises. 

"Nous ne devons pas oublier que la situation actuelle découle de l'absence de dialogue entre les forces du 8 et du 14 Mars", a-t-il dit, assurant que les portes de Bkerké étaient ouvertes à toutes les parties.

Envoyé de mon Ipad 

Syrie: à Alep, des chrétiens résistent à la tentation de fuir | La-Croix.com

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Un enfant le 18 novembre 2014 dans la rue principale d'Alep

Dans l'église orthodoxe Mar Elias d'Alep, la diacre bénit avec son encensoir la centaine de fidèles tandis que les chants du chœur étouffent le bruit des bombes qui tombent à proximité.

Venues des différents quartiers sous contrôle du régime syrien, des familles se pressent à la messe chaque dimanche à 18H00 dans cette église tout illuminée, grâce à un puissant générateur, dans une métropole ravagée et quasiment privée d'électricité.

"Beaucoup de coreligionnaires sont partis parce qu'ils ont perdu leur travail et surtout parce qu'ils sont affolés par Daech" (acronyme arabe du groupe extrémiste Etat islamique), assure Georges Bakhache, porte-parole des communautés chrétiennes d'Alep.

"Les jihadistes ne sont pas dans la ville mais ils ne sont pas loin" et "les chrétiens ont paniqué après avoir vu ce qu'ont subi les chrétiens de Mossoul" lors de la prise de cette ville irakienne par le groupe ultra-radical, indique-t-il.

- "Se convertir ou fuir" -

En Irak, "ils ont eu comme choix de se convertir, de payer la jizya (taxe autrefois imposée sur les non-musulmans en terre d'islam) ou de fuir. La quasi-totalité a choisi cette dernière option", explique M. Bakhache. Par répercutions, "cela a suscité l'épouvante chez nous et les chrétiens sont partis au Liban, en Suède, au Canada, en Amérique et en Arménie".

Représentant 10% de la population, les chrétiens de Syrie et ceux d'Irak représentent les plus anciennes communautés chrétiennes du Proche et Moyen-Orient.

Si certains sont partis, M. Bakhache assure ne pas vouloir rejoindre ses frères et ses parents aux Etats-Unis. "Malgré tout, nous ne quitterons pas notre terre, c'est impossible", assure-t-il, son fils de deux ans dans les bras.

L'exode des Aleppins, chrétiens et musulmans, a débuté après la prise par les rebelles de la moitié de l'ancienne capitale économique du pays en 2012. Selon le géographe français Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie, Alep ne compte plus qu'un million d'habitants sur les 2,5 millions qui y vivaient il y a deux ans.

Quant aux seuls chrétiens, qui étaient 250.000, "plus de la moitié sont partis et il n'en reste que 100.000, dont 50.000 Arméniens", selon M. Balanche.

"De nombreux chrétiens émigrés affirment que leur exil est temporaire, qu'ils rentreront au pays dès que la situation s'améliorera et qu'il y aura à nouveau du travail. Je suis sûr qu'un jour, ce sera le cas", affirme, confiant, Basile Chawa, qui possède un café juste derrière Mar Elias.

A l'église latine Saint-François, le père Imad Daher soutient que les chrétiens "seront toujours là dans 100 ans, car c'est notre terre et il n'y en a pas d'autres".

- "Messe de paix" -

"On fêtera Noël, même si nous sommes beaucoup moins nombreux. Nous célébrerons une messe de paix. Nous décorerons les arbres de Noël dans l'église et dans les maisons", annonce le prêtre. Il n'y aura en revanche pas de décorations extérieures "car beaucoup de sang a coulé. Il faut respecter les martyrs".

Lui-même a été marqué dans sa chair. "Le 10 octobre 2012, à 22H00, un obus est tombé sur l'église de la Dormition. J'ai perdu un œil, une prothèse en plastique a remplacé ma joue et j'ai un barre de fer avec des vis dans mon bras".

"J'ai été soigné au Liban puis je suis rentré car le berger n'abandonne pas son troupeau. Sinon le loup viendra dévorer les moutons ou ils s'enfuiront", soutient le père Daher.

Les huit communautés chrétiennes vivent dans six quartiers gouvernementaux. Mais, de l'"autre côté", celui des rebelles, beaucoup ont fui à l'ouest. Il en reste une centaine dans le quartier kurde de Cheikh Maqsoud et une poignée dans le secteur rebelle de Jdaidé, près de la ligne de démarcation.

Dans ce quartier, sur la façade de l'église rattaché au Centre Saint-Elie pour personnes âgées, on peut lire: "Notre Seigneur Jésus Christ, Écoute-nous". A l'intérieur, le plafond est perforé, vraisemblablement en raison d'un bombardement.

Il ne reste plus que six hôtes, d'âge avancé, les autres étant partis avec leurs familles dans les quartiers loyalistes, selon le responsable du centre, Abou Youssef. "Ils ne sont jamais revenus

26/11/14 - 10 H 21 - Mis à jour le 26/11/14 - 13 H 30Envoyé de mon Ipad 

Le dernier carré des chrétiens de Turquie rêve de jours meilleurs - RTL info

Le dernier carré des chrétiens de Turquie rêve de jours meilleurs - RTL info

http://www.rtl.be/info/monde/international/1145215/le-dernier-carre-des-chretiens-de-turquie-reve-de-jours-meilleurs
26/11/2014-Le dernier carré des chrétiens de Turquie rêve de jours meilleurs

Un petit village perdu dans le sud-est de la Turquie, où les ruines se mêlent aux maisons neuves. Au bout d'une route, deux églises. L'une millénaire, l'autre moderne, témoins du passé chrétien de la région et de la volonté de ses habitants de le ressusciter.

Seyde Bozdemir est née et a été baptisée dans ce hameau d'Elbegendi --Kafro dans sa langue syriaque--, au sud de Midyat. Comme nombre de ses habitants, elle a un jour pris le chemin de l'exil, direction l'Allemagne. Aujourd'hui, elle est résolue à y revenir.

"Ici, c'est chez nous. C'est ici que l'on veut finir notre vie et être enterrés", dit Seyde, de confession chrétienne syriaque.

"Dans les années 1980, on a tout laissé et on a pris la fuite sans se retourner. C'était devenu très difficile, invivable même", poursuit-elle, "mais quand on rêve, on rêve encore d'ici. C'est pour ça qu'on veut rentrer chez nous".des chré

Le "muhtar" (maire) d'Elbegendi a déjà accompli ce chemin. Après vingt-trois ans en Suisse, Aziz Demir a regagné la terre de son enfance. Il se souvient encore des années de plomb du conflit kurde, qui ont fait de sa bourgade un village fantôme.

"C'était la guerre entre les rebelles kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée. Le jour, l'armée était dans les rues, la nuit c'était le PKK", raconte Aziz Demir.

"Pendant cette période, 50 à 60 Chrétiens ont été assassinés dans la région. On voulait rester neutre, mais ce n'était pas possible. Alors on est parti", regrette-t-il. "Mais maintenant, on veut revenir. Pour protéger notre religion, notre culture".

Comme lui, une poignée d'habitants ont fait ce retour aux sources. Ces dernières années, 17 imposantes maisons sont sorties de terre à Elbegendi pour accueillir les familles de ceux qui reviennent. Et d'autres sont prêts à les rejoindre, si les pourparlers de paix en cours entre Ankara et le PKK se concrétisent.

- Mort à petit feu -

Amorcé avec les échanges de populations à l'indépendance turque en 1923, le grand exil des chrétiens de Turquie s'est accéléré à la faveur des émeutes intercommunautaires des années 1950, de l'invasion de Chypre-Nord (1974) et des crises économiques. Massif, il a réduit leur communauté à la portion congrue.

Dans cette plaine de la Haute-Mésopotamie où ils ont fait leurs premiers pas hors de Jérusalem comme dans le reste du pays, ils ne sont plus que 80.000. Des orthodoxes surtout, Arméniens ou Syriaques, et une poignée de catholiques, chaldéens ou autres. Une goutte d'eau dans un océan de 75 millions de musulmans.

Adnan Saglamoglu est l'un de ces rescapés. De confession chaldéenne, ce bijoutier a fait le choix de rester à Mardin (sud-est) où, il l'avoue, il se sent parfois un peu seul.

"Nous ne sommes plus que quatre familles", confie-t-il.

S'il avoue sentir la tension monter "dès lors qu'il arrive quelque chose à un musulman", M. Saglamoglu ne se sent pas menacé et assure pouvoir vivre sa foi sans crainte.

Quatre ans après l'assassinat du chef de l'Eglise catholique en Turquie, il redoute bien plus la mort à petit feu de sa communauté. "Sans l'aide de ceux qui sont à l'étranger, nous aurions déjà disparu. Mais nous essayons de faire vivre notre culture", assure-t-il en ouvrant fièrement la porte de sa petite église de centre-ville.

Quelques pâtés de maisons plus loin, l'église syriaque dite des "quarante martyrs", construite aux IIIe et IVe siècles, affiche elle aussi, fière allure. Comme les dix autres encore debout à Mardin, elle a été entièrement et fraîchement remise à neuf, pour près d'un million de livres turques (350.000 euros).

- "Citoyens à part entière" -

"Nous survivons grâce à l'argent récolté dans notre communauté, nous ne recevons aucune aide de l'Etat turc, ni de fonds européens", explique son prêtre, Gabriel Aktas.

Plus que de son budget, il s'inquiète de l'état de son "troupeau". "Comme nous n'avons plus assez de fidèles ni de prêtres, nous organisons chaque dimanche la messe dans une église différente", dit-il, "et puis nous proposons un enseignement religieux. Ce n'est pas officiel mais les autorités turques laissent faire".

Le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002 en Turquie se pose volontiers en défenseur de "toutes les religions". Mais les communautés chrétiennes du pays ne sont toujours pas considérées juridiquement comme des minorités.

Cette reconnaissance figure en tête des revendications des chrétiens de Turquie, eux aussi victimes des massacres qui ont visé les Arméniens sous l'Empire ottoman en 1915.

"Aujourd'hui, on ne peut toujours pas construire d'église en Turquie, c'est une honte", fulmine Ayhan Gürkan, qui donne des cours de catéchisme, non officiels, dans le secret d'une petite église syriaque de Midyat.

"Nous voulons pouvoir enseigner dans notre langue maternelle (...) que tous les biens, terres, églises, monastères qui nous ont été confisqués nous soient rendus", poursuit-il, "nous voulons être des citoyens à part entière".

Dans ce combat, Aziz Demir attend l'aide du pape François, qui visite la Turquie à la fin de la semaine. "Nous ne voulons plus que l'Europe sacrifie les Chrétiens d'Orient", lance-t-il, "il faut qu'ils puissent enfin vivre sur leurs terres".



Envoyé de mon Ipad 

Le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi reçu au VaticanRadio Vatican

(RV) Le Pape François a reçu dans l'après-midi de lundi au Vatican, Monsieur Abdel Fattah Al Sissi, Président de la République Arabe d'Egypte, qui s'est également entretenu avec le Cardinal Secrétaire d'Etat Pietro Parolin. Au cours des entretiens cordiaux, il a été souligné la proximité et la solidarité dont a fait preuve l'Eglise auprès du peuple égyptien durant la période politique transitoire qu'a connue l'Egypte. Il a été également souhaité que la nouvelle Constitution, dans le cadre de la promotion des droits fondamentaux et de la liberté religieuse, puisse renforcer la coexistence pacifique entre toutes les composantes de la société civile et en vue de poursuivre sur le chemin du dialogue interreligieux.

Plusieurs thèmes d'intérêts communs ont été également passés en revue avec une attention particulière sur le rôle que l'Egypte est appelée à jouer dans la promotion et la recherche de la paix, ainsi que de la stabilité dans la partie du Proche-Orient et du Nord de l'Afrique. Les parties ont en outre rappelé que seule la voie du dialogue et de la négociation, est l'unique option pour mettre fin aux conflits et aux violences qui mettent en danger les populations civiles entraìnant des pertes humaines.

http://fr.radiovaticana.va/news/2014/11/24/le_pr%C3%A9sident_%C3%A9gyptien_abdel_fattah_al_sissi_re%C3%A7u_au_vatican/1112261


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mardi 25 novembre 2014

Au Vatican, l’ancien président du Liban Michel Sleiman commente les événements du Moyen-Orient | La-Croix.com

Au Vatican, l'ancien président du Liban Michel Sleiman commente les événements du Moyen-Orient | La-Croix.com
Au Vatican, l'ancien président du Liban Michel Sleiman commente les événements du Moyen-Orient

Alors qu'il recevait des mains du cardinal Pietro Parolin, au nom du pape François, les insignes de chevalier de la grande croix de l'ordre de Pie IX, au Vatican, lundi 24 novembre, Michel Sleiman, président de la République libanaise de 2008 à 2014, s'est exprimé sur plusieurs événements marquant le Moyen-Orient.

Un terrorisme étranger à l'islam

L'ancien président, chrétien de confession maronite, a déploré l'émergence des groupes extrémistes dans la région – un intégrisme terroriste « étranger à l'islam » – ainsi que les souffrances des chrétiens d'Orient, estimant que l'avenir de ces derniers n'était pas dans une identification avec les régimes autoritaires.

La guerre entamée il y a plus de trois ans en Syrie a submergé le Liban, « au-delà de ses capacités d'absorption, par une arrivée massive de réfugiés qui risque de déstabiliser les structures mêmes du pays. La communauté internationale, avec le soutien du Saint-Siège, est appelée non seulement à y faire face, mais à se mobiliser en vue de leur retour dans leur pays », a-t-il poursuivi.

Michel Sleiman a estimé que l'avenir des chrétiens dans le monde arabe ne consiste guère en une protection militaire étrangère, soulignant que « les chrétiens ne veulent guère davantage que ce qu'ils réclament pour les autres. En contrepartie, ils ne sauraient accepter moins que ce que les autres exigent pour eux-mêmes ».

En Israël

Commentant l'actualité en Israël, l'ancien président libanais a lancé : « Proclamer la judaïté de l'État hébreu, agresser le haut lieu saint de l'islam qu'est la Grande Mosquée de Jérusalem et refuser aux Palestiniens le droit d'avoir un État propre sont des actes contraires à la logique du devenir humain et qui ne sauraient rétablir la paix. »

Cette décoration, a déclaré le cardinal Parolin, « constitue un appel profond lancé à tous les protagonistes de la vie politique, économique et sociale à travailler pour la paix et la sécurité, en faisant du bien commun un des critères déterminants de chaque décision et chaque choix qui touche au destin des peuples ».

> À lire : Que signifierait un « État national du peuple juif » ?

Lors de la cérémonie, à laquelle participait également le patriarche maronite Béchara Raï, Michel Sleiman a souligné que cette haute distinction le confortait dans la voie qu'il avait choisie et lui donnait le courage pour le chemin à parcourir encore. « Elle me pousse à garder vivace en moi ce cri lancé par saint Jean-Paul II : 'Non abbiate paura ! N'ayez pas peur !' » 

L'ordre de Pie IX fut créé par le pape du même nom, le 17 juin 1847. Il a été remis à des personnalités aussi diverses que, par exemple, l'émir Abd-el-Kader (1808-1883), le journaliste André Frossard (1915-1995), ou encore le syndicaliste Lech Wałęsa.



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La déclaration d’Amman, feuille de route en 12 points pour l’avenir des

ASIE/JORDANIE - La déclaration d'Amman, feuille de route en 12 points pour l'avenir des chrétiens arabes

Amman (Agence Fides) – Les participants à la II° Conférence sur les chrétiens et l'impact des « printemps arabes » qui a eu lieu à Amman les 22 et 23 novembre ont rédigé, au terme des travaux, un document qui se veut une exposition clairvoyante et détaillée des problèmes, des urgences et des dangers qui caractérisent aujourd'hui la condition des communautés chrétiennes au Proche-Orient. La déclaration d'Amman, approuvée par 80 hommes politiques, intellectuels et ecclésiastiques présents à la Conférence organisée par la Fondation Konrad Adenauer, l'al-Quds Center for Political Studies et la Danmission Foundation, se présente comme une feuille de route en 12 points visant à favoriser « un avenir meilleur pour les chrétiens dans les pays arabes ».
Le document prend acte des difficultés et des échecs enregistrés jusqu'ici en ce qui concerne l'effort visant à enraciner des démocraties au Proche-Orient capables de garantir à tous le même droit de citoyenneté. Au cours des dernières décennies, de nombreux pays ont vu s'enraciner des régimes tyranniques et corrompus et les chrétiens ont souvent été injustement accusés d'excessive soumission aux nomenklaturas qui les guidaient.
Dans ce contexte – indique l'un des points de la déclaration – la montée de l'intolérance au sein des sociétés arabes a été surtout due à l'émergence d'une interprétation extrémiste des enseignements de l'islam. Ce processus a eu lieu sous les yeux d'une grande partie des gouvernements de la région et dans certains cas avec leur appui, trouvant des réponses inadaptées au sein des classes dirigeantes du Proche-Orient.
La déclaration d'Amman reconnaît le besoin de distinguer entre les différentes expressions et tendances de l'islam politique et d'impliquer les composantes les plus averties de la galaxie islamiste dans une prise de position claire et ferme contre tout type de discrimination juridique, sociale et politique à l'encontre des chrétiens arabes. Les Eglises et communautés présentes au Proche-Orient – réaffirme la déclaration d'Amman – représentent une réalité autochtone et ne peuvent en aucun cas être identifiées avec un « corps étranger » importé par l'Occident.
La déclaration d'Amman met également en garde les communautés chrétiennes du Proche-Orient contre le risque de tomber dans le particularisme et l'isolationnisme et contre la tentation de répondre à l'extrémisme islamiste par un extrémisme égal et contraire. En outre, le document demande à ce que toutes les formes et les initiatives de soutien et de solidarité internationale destinées aux chrétiens arabes aident leurs différentes communautés chrétiennes à demeurer enracinées sur leurs terres, en évitant de favoriser, même involontairement, l'exode des baptisés des terres où le Christianisme est né et s'est diffusé depuis l'époque apostolique. (GV) (Agence Fides 25/11/2014)

ASIE/IRAQ - Destruction d’un couvent des religieuses du Sacré-Coeur sis à Mossoul d

ASIE/IRAQ - Destruction d'un couvent des religieuses du Sacré-Coeur sis à Mossoul de la part de djihadistes du prétendu « Etat islamique »

Mossoul (Agence Fides) – Selon des sources locales consultées par l'Agence Fides, au cours de la journée d'hier, 24 novembre, des miliciens djihadistes du prétendu « Etat islamique » qui contrôlent la ville de Mossoul, ont fait exploser le couvent des religieuses chaldéennes du Sacré-Cœur, que les miliciens avaient précédemment occupé et utilisé comme logement et base logistique.
Les moyens de communication liés à la communauté chaldéenne indiquent que la destruction à l'explosif aurait eu lieu en deux temps : une première série d'explosions aurait causé des dommages limités puis les djihadistes auraient utilisé des charges plus puissantes, provoquant des dommages massifs au couvent. Avant de perpétrer leur acte de dévastation, les miliciens du prétendu « Etat islamique » ont averti les habitants de la zone, leur suggérant d'ouvrir les fenêtres afin d'éviter que les vitres ne soient brisées par l'onde de choc.
Des sources locales font l'hypothèse que le couvent ait été abandonné en ce que considéré comme une cible imminente des raids aériens effectués également sur Mossoul par la coalition conduite par les Etats-Unis. Pour le moment, le monastère voisin de Saint Georges appartenant à l'ordre antonien de Saint Hormisdas des Chaldéens parait ne pas avoir été endommagé.
Le couvent des religieuses chaldéennes du Sacré-Cœur, connu comme couvent de la Victoire, avait été construit grâce à une donation de Saddam Hussein, le Président irakien exécuté par pendaison le 30 décembre 2006. (GV) (Agence Fides 25/11/2014)

Le Patriarche Raï Boutros : « Le fondamentalisme a été forgé avec des armes et de l’argent de l’Ouest» | La-Nouvelle-Gazette-Française

Le Patriarche Raï Boutros : « Le fondamentalisme a été forgé avec des armes et de l'argent de l'Ouest» | La-Nouvelle-Gazette-Française
Le Patriarche Raï Boutros : « Le fondamentalisme a été forgé avec des armes et de l'argent de l'Ouest» INTERVIEW TRADUIT

patriarche boutros raiLe journaliste Andrea Tornelli de Vatican Insider, journal issu de la Stampa, a interrogé le cardinal Béchara Boutros Rai, patriarche maronite d'Antioche et de tout le Moyen-Orient, de passage à Milan. Le site InfoCatolica a fait une traduction de l'italien en espagnol. Nous avons, de notre côté, effectué la traduction en français.

L'État islamique, avec son califat autoproclamé, veut la guerre de religion: sommes-nous dans la bataille finale entre islam et christianisme?

Il ne faut pas tomber dans les simplifications. Les fondamentalistes de l'état islamique combattent contre tous ceux qui ne sont pas comme eux: à Mossoul et à Ninive, ils ont persécutés musulmans sunnites et chiites, et la minorité des Yézidis. …. Ils sont un mouvement d'ultra fondamentalistes, appelés « takfiri », c'est-à-dire des musulmans qui accusent d'autres musulmans d'infidélité. Le mufti du Liban me disait: «Nous ne pouvons pas les appeler « takfiri » parce qu'ils n'ont pas la foi et combattent contre tous». Il est certain que les chrétiens ont été leurs victimes, mais le plus grand nombre de morts a été des musulmans sunnites et chiites et  Yézidis.

 

Que diriez-vous de l'attitude de l'Occident face à la crise du Moyen-Orient?

Je m'attendais à un autre rôle par l'Europe, qui a été aveuglée par la guerre en Irak et maintenant en Syrie. Nous demandons à la communauté internationale d'arrêter la guerre en Irak et en Syrie, assez aussi de la tragédie des Palestiniens. Je suis convaincu que le conflit entre Israéliens et Palestiniens est le grand foyer et il doit être résolu si nous voulons la paix dans la région. La solution ne peut être qu'entre les deux états. Pourquoi cela ne se fait-il pas? Sans État palestinien, la guerre ne finira jamais. Et depuis le conflit israélo-arabe, il y a des zones occupées en Syrie et au Liban. Tant que les résolutions de l'ONU ne seront pas appliquées,  il n'y aura pas de paix. Nous devons mettre fin à la guerre en Syrie: le Pape a parlé clairement du commerce des armes. L'Europe doit aider à la réconciliation, elle devrait favoriser la recomposition du conflit entre musulmans sunnites et chiites, et aider l'islam à séparer la religion de l'État.

Que demandent les chrétiens?

Ils ne demandent aucun protectorat! Nous ne demandons à être protégés par l'Occident. Les fondamentalistes nous accusent d'être des descendants des Croisés, mais nous avons vécu ici des siècles avant l'arrivée de l'Islam. Les chrétiens du Moyen-Orient, en 1400 ans de vie commune avec les musulmans, ont transmis des valeurs et de la culture. L'Occident, avec des armes et de l'argent, détruit ce que nous avons créé et, dans les faits, favorise le fondamentalisme. Il est triste de  constater, au vu de  ce qui s'est passé au cours des dernières décennies, que les ennemis d'aujourd'hui sont les alliés d'hier. Il ne sert à rien d'appeler les chrétiens à quitter le Moyen-Orient, ce qui les aiderait, ce serait une politique d'investissement pour le développement, pour fournir des emplois.

Y a-t-il des voix dans le monde musulman qui s'élèvent contre l'État islamique?

Beaucoup de musulmans sont contre, mais n'osent pas le déclarer. Cependant, il y a des voix qu'ils l'ont condamné. Les 2 et 4 Décembre, à l'université Al-Azhar au Caire, se tiendra une réunion entre les musulmans pour dénoncer l'intégrisme du califat. Des chrétiens ont été également invités.

Quelles sont les conséquences de ces conflits dans la situation du Liban?

Un tiers de la population libanaise, selon l'ONU, vit dans la pauvreté. Au Liban, on trouve un million et demi de réfugiés Palestiniens et un million et demi de réfugiés syriens. La moitié de la population sont des réfugiés. Beaucoup d'entre eux, afin de survivre, acceptent d'être payé moins pour travailler. Un pays, avec seulement 10 000 km², a des possibilités limitées. Mais le Liban, malgré les difficultés (nous sommes actuellement un État sans président en raison de conflits entre sunnites et chiites qui reflètent ce qui se passe dans la région), reste un modèle de coexistence au Moyen-Orient, et aussi pour l'Occident. Un modèle dans lequel les musulmans ont renoncé au chevauchement entre religion et politique, et dans lequel les chrétiens ont renoncé à ce laïcisme qui laisse d'un côté Dieu et la religion.

 

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lundi 24 novembre 2014

Pour la fin de l’année Saint-Louis, le diocèse de Versailles envoie un message aux chrétiens d’Orient | La-Croix.com

Pour la fin de l'année Saint-Louis, le diocèse de Versailles envoie un message aux chrétiens d'Orient | La-Croix.com

Le cérémonie de clôture de l'année jubilaire du diocèse de Versailles a eu lieu dimanche 23 novembre 2014.

Lors de la clôture de l'Année Saint-Louis dans le diocèse de Versailles, un « message fraternel de communion et de prière », signé par neuf évêques, a été adressé aux chrétiens du Moyen-Orient, au nom des « fidèles laïcs, religieux et religieuses, prêtres, diacres et évêques rassemblés à cette occasion ».

Outre Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles, la lettre rendue publique dimanche 23 novembre, lors de la cérémonie clôturant l'année jubilaire du diocèse, est signée par Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France, Mgr Olivier de Berranger, évêque émérite de Saint-Denis et résident à Versailles, Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise, Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, Mgr William Shomali, évêque auxiliaire de Jérusalem et Mgr Jean Teyrouz, éparque des Arméniens en France.

Les conflits orientaux « nous concernent tous, chrétiens et non chrétiens »

Les évêques évoquent les conflits « qui secouent les populations de Syrie, d'Irak, du Liban, de la Libye », et « touchent aussi l'Égypte, la Palestine, Israël, Jérusalem ». « Ils nous concernent tous, chrétiens et non chrétiens », écrivent les évêques aux « habitants de ces pays d'Orient depuis bientôt deux millénaires ». « Héritiers de vos pères et de nos pères les premiers chrétiens, vous voulez cohabiter respectueusement avec tous, notamment avec les juifs et les musulmans, en pratiquant simplement et ouvertement votre foi », poursuivent-ils, rappelant que « le seul fait d'être chrétiens (les) expose et (les) désigne souvent à une violence inhumaine », qui « veut éradiquer toute forme de diversité religieuse, est indigne de l'homme, et insulte Dieu ».

« Dans ce contexte, vous nous donnez l'exemple de chrétiens qui ne trahissent pas la foi au Christ et rendent un beau témoignage, n'ayant pas d'autre" stratégie" que celle des pauvres, des disciples qui ne sont pas plus grands que leur Maître », poursuivent les évêques qui demandent « au Seigneur qu'une vraie paix s'instaure », « dont le signe soit le retour des exilés ». « Nous demandons que justice vous soit rendue. Nous le demandons par l'intercession de Marie et de Saint Louis, l'époux chrétien fidèle et le chef d'État roi très chrétien, pauvre pèlerin vers Jérusalem », ajoutent-ils.

« Puissions-nous recevoir comme il convient les chrétiens d'Orient contraints à l'exil »

« Nous osons enfin nous confier à votre prière, concluent les évêques. Puissions-nous en Occident, en Europe, en France, affirmer avec clarté notre propre foi, dans nos paroles et par nos actes. (…) Puissions – nous intensifier nos relations fraternelles ; puissions-nous recevoir comme il convient les chrétiens d'Orient contraints à l'exil, mais aussi mettre tout en œuvre pour que vous puissiez simplement vivre en paix sur votre terre ! »

L'année 2014, année jubilaire du diocèse de Versailles, était consacrée à Saint Louis, patron du diocèse, à l'occasion de 800 ans de sa naissance, le 25 avril 1214 à Poissy (Yvelines).



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Le patriarche d’Antioche ne voit "aucun espoir" pour les chrétiens d’Irak - Fdesouche

Le patriarche d'Antioche ne voit "aucun espoir" pour les chrétiens d'Irak - Fdesouche
Du 22/11/2014-Le patriarche d'Antioche ne voit « aucun espoir » pour les chrétiens d'Irak

À l'occasion de son passage à Paris, sa Béatitude le patriarche d'Antioche Youssef Ignace III Younan fait le point sur la situation dramatique des chrétiens d'Irak, cinq mois après l'invasion de Mossoul par l'Etat islamique, l'avenir des chrétiens d'Orient et la prochaine visite du Pape en Turquie.

Que pourrait dire le pape [lors de sa visite en Turquie]? Il parlera des droits de l'homme, de tous les citoyens et citoyennes, et aussi des minorités chrétiennes restées en Turquie. Mais je doute fort que cela aboutisse concrètement à quelque chose.

Quel témoignage de foi votre peuple donne-t-il ?

Si notre peuple n'était pas fidèle à la foi du Christ, il y a longtemps qu'il se serait converti à l'Islam. Les chrétiens d'Irak se rappellent toujours la parole du Seigneur : « L'homme ne vit pas seulement de pain ». Mais je dois dire qu'ils sont quand même tentés de perdre la foi. [...]

Ici, ils sont réfugiés à l'intérieur de leurs propres frontières. C'est toute une communauté qui lutte pour sa survie dans son propre pays.

N'y a-t-il donc aucun espoir ?

Je n'en vois pas. Prenez l'exil à Babylone, même le peuple d'Israël avait l'espoir de retourner en Terre promise. Pour les chrétiens d'Irak, cet espoir disparaît. À quoi bon rester pour vivre dans ces conditions inhumaines ?

C'est une hémorragie presque fatale, parce que les chrétiens d'Orient sont déjà une minorité. On voit poindre chez nous le même sort que celui de la Turquie qui, jusqu'en 1914, avait une présence chrétienne assez importante. Cent ans après, il n'y a même pas un chrétien sur 1 000 habitants dans ce pays. [...]

Le pape se rendra en Turquie à la fin du mois. Qu'aimeriez-vous que le gouvernement turc entende de sa part ?

Personnellement, je ne suis pas tellement optimiste quant à ces visites d'ordre diplomatique. La Turquie, qui se prétendait laïque, est de plus en plus touchée par le fanatisme religieux. Le gouvernement turc est dans la ligne des Frères musulmans qui entendent rétablir l'Empire ottoman sur la base du califat islamique.

famille chrétienne



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Egypte : le président Abdel Fattah Al-Sissi au Vatican


Promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient

Anne Kurian

ROME, 24 novembre 2014 (Zenit.org) - Le pape François a reçu M. Abdel Fattah Al-Sissi, président de la République arabe d'Égypte, ce 24 novembre 2014, au Vatican. Le président a rencontré également le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin.

Les échanges ont été l'occasion de souligner la nécessité de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, dont les « seules options » sont « le dialogue et la négociation ».

Un communiqué du Saint-Siège publié après la rencontre fait état « d'échanges cordiaux », centrés notamment sur la situation actuelle de la nation égyptienne, après la chute du président Morsi et la prise de pouvoir de l'armée en juillet 2013.

L'Église a redit sa « proximité et sa solidarité » à tous les Égyptiens « au cours de cette période de transition politique ».

Les discussions ont exprimé « l'espoir que dans le cadre des garanties prévues par la nouvelle Constitution en termes de sauvegarde des droits de l'homme et de la liberté religieuse, la coexistence pacifique entre toutes les composantes de la société puisse être renforcée et que le chemin du dialogue interreligieux soit poursuivi ». Les musulmans représentent 95% de la population.

Des thèmes d'intérêt commun ont été abordés, avec « une référence particulière au rôle du pays dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient et Afrique du Nord ».

« À cet égard, il a été rappelé que le dialogue et la négociation sont les seules options pour mettre fin aux conflits et à la violence qui mettent en danger les populations sans défense et causent la perte de vies humaines », ajoute la note.

Honoré au Vatican, Sleiman estime que "l'avenir des chrétiens ne s'identifie pas aux régimes dictatoriaux" - L'Orient-Le Jour 24/11/2014-

Honoré au Vatican, Sleiman estime que "l'avenir des chrétiens ne s'identifie pas aux régimes dictatoriaux" - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/897667/honore-au-vatican-sleiman-appelle-a-mettre-fin-a-la-vacance-a-la-tete-de-letat.html
Honoré au Vatican, Sleiman estime que "l'avenir des chrétiens ne s'identifie pas aux régimes dictatoriaux"

L'ancien président de la République, Michel Sleiman, en visite officielle au Vatican, a reçu lundi une distinction papale, au cours d'une cérémonie à laquelle plusieurs personnalités libanaises, notamment le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, ont assisté.

Dans son discours prononcé pour l'occasion, M. Sleiman a réitéré son appel aux responsables libanais, notamment maronites, les invitant à dépasser leurs intérêts personnels et à œuvrer pour mettre fin à la vacance à la présidence.

Le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Sleiman le 25 mai. Convoqués à 15 reprises, les députés ont échoué à élire un nouveau chef de l'Etat. Aucun des candidats n'a réussi à obtenir le nombre de voix nécessaires au premier tour, le quorum n'a pas été atteint aux tours suivants. Une seizième séance a été fixée au 10 décembre. Le Parlement s'est, en outre, autoprorogé le 5 novembre dernier, et ce pour la deuxième fois.

Dans son discours, M. Sleiman a par ailleurs indiqué que "les chrétiens constituent une partie essentielle du Moyen-Orient". Il a dans ce contexte estimé que "l'avenir des chrétiens dans le monde arabe ne dépend pas d'une protection militaire étrangère" et "ne s'identifie pas aux régimes dictatoriaux".

Après l'Italie, l'ancien président s'envolera pour la France. Il sera reçu jeudi par le président François Hollande à l'Élysée.



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jordanie-colloque dédié aux chrétiens et aux « printemps arabes


ASIE/JORDANIE - Considérations du Directeur du Catholic Center for Studies and Media en marge d'un colloque dédié aux chrétiens et aux « printemps arabes »

Amman (Agence Fides) – Un document final dénommé « Déclaration d'Amman » a été approuvé au terme du colloque sur les chrétiens et les « printemps arabes » promu les 22 et 23 novembre dans la capitale jordanienne par la Fondation Konrad Adenauer et l'al-Quds Center for Political Studies. Ont participé à la rencontre des parlementaires et des hommes politiques provenant de différentes nations du Proche-Orient ainsi que des représentants d'églises et de communautés chrétiennes, tels que l'Archevêque chaldéen de Kirkuk, S.Exc. Mgr Yousif Thomas Mirkis. « Le document conclusif – indique à l'Agence Fides le Père Rifat Bader, prêtre jordanien et Directeur du Catholic Center for Studies and Media – représente une feuille de route pour chercher à déterminer un avenir meilleur pour les chrétiens au Proche-Orient, qui verrait la fin des violences et des crimes sectaires et la mise en place de digues contre les abus de tyrannies politiques et religieuses ainsi que le renforcement d'un véritable Etat de droit ».
Dans son intervention, le Père Bader a rappelé l'urgence d'intervenir sur les graves carences des programmes scolaires, qui ignorent la présence et l'histoire des chrétiens dans les pays du Proche-Orient et ne favorisent donc pas la connaissance réciproque au sein des jeunes générations, connaissance qui est indispensable pour alimenter une coexistence pacifique et collaborative. « Dans les programmes scolaires – explique le Père Bader à Fides – la présence et l'histoire des communautés chrétiennes autochtones, présentes au Proche-Orient depuis l'époque apostolique, sont complètement ignorées. Comment est-il possible d'éduquer les enfants à respecter l'autre si cet autre n'est pas même mentionné dans les manuels scolaires ? ».
En ce qui concerne le jugement d'ensemble sur ce qu'il est convenu d'appeler les « printemps arabes », on a pu enregistrer dans les interventions prononcées durant le colloque la disparition totale des tons emphatiques avec lesquels ce phénomène avait été salué à ses débuts. « Désormais – indique à Fides le Père Bader – tous en parlent comme d'une phase historique passée et l'attention se concentre sur la manière dont affronter les urgences et les conséquences négatives qui y ont fait suite ». (GV) (Agence Fides 24/11/2014)

samedi 22 novembre 2014

AFRIQUE/EGYPTE - Etude du projet de loi sur le statut personnel des chrétiens et des membres des minorités de la part des Eglises


Le Caire (Agence Fides) – Les Eglises chrétiennes présentes en Egypte ont été impliquées par le Ministère transitoire de la Justice dans la mise au point d'un nouveau projet de loi portant sur le statut personnel des chrétiens et des membres des autres minorités religieuses. Une ébauche du nouveau texte législatif a été soumise aux responsables des différentes Eglises et communautés chrétiennes présentes en Egypte, en leur demandant d'envoyer leurs considérations sur le texte d'ici le 26 novembre.

La nouvelle loi réglementera également le droit matrimonial des membres des communautés chrétiennes. Comme l'a déclaré publiquement l'Evêque copte orthodoxe de Tanta et Président du Comité des ecclésiastiques chargé d'exprimer l'évaluation de son Eglise, Anba Paula, le projet de loi sur le statut personnel est bon et pourrait résoudre de nombreux problèmes. Cependant, l'Eglise copte orthodoxe fournira également différents avis sur des points à discuter. L'Evêque a par ailleurs indiqué que l'Eglise copte orthodoxe et l'ensemble des Eglises catholiques présentes en Egypte ne reconnaîtront ni ne donneront leur consentement à l'éventuelle introduction des mariages civils.
Ces jours derniers, Peter Ramses, juriste et conseiller légal de l'Association « coptes 38 » a envoyé au Patriarche copte orthodoxe Tawadros II une lettre afin de demander d'autoriser des représentants laïcs de l'association à participer aux discussions relatives à la nouvelle loi sur le statut personnel. (GV) (Agence Fides 22/1/2014)

vendredi 21 novembre 2014

Sat-7 ouvre un nouveau studio au Liban - Christianisme Aujourd'hui, journal chrétien

Sat-7 ouvre un nouveau studio au Liban - Christianisme Aujourd'hui, journal chrétien
Sat-7 ouvre un nouveau studio au Liban

21.11.14 09:42 - Le 15 novembre, la chaîne télévisée d'évangélisation Sat-7 a inauguré un nouveau bâtiment de studios au Liban. Plus de 400 responsables chrétiens et des représentants de diverses œuvres actives dans la région étaient présentes. «Sat-7 est un cadeau de Dieu», a déclaré le patriarche maronite d'Antioche. Selon lui, la chaîne fais plus que juste proclamer la foi et évangéliser: elle participe à la construction culturelle du pays.
Active dans plusieurs pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord, cette entreprise chrétienne propose des programmes en trois langues, dont l'arabe, sur cinq chaînes différentes. Au Liban, quelques 80 collaborateurs salariés et bénévoles réalisent cinq émissions hebdomadaires en direct, ainsi que des programmes variés, notamment adressés aux enfants.


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