Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mercredi 21 janvier 2015

Chrétiens en terre d’Islam. Bienheureux les persécutés

Chrétiens en terre d'Islam. Bienheureux les persécutés
20/1/2015-Chrétiens en terre d'Islam. Bienheureux les persécutés

Chrétiens en terre d'Islam. Bienheureux les persécutés

Le 20 janvier 2015 - E. S. M. - Du voyage du pape François en Asie on gardera en mémoire ses propos concernant les massacres qui ont eu lieu à Paris. Ce qu'il a dit a montré qu'il comprenait que des gens qui voient leur foi insultée et tournée en dérision réagissent avec violence : "Si un ami me dit un gros mot contre ma mère, il peut s'attendre à recevoir un coup de poing ! C'est normal ! C'est normal !".

Cette déclaration a fait le tour du monde et elles ont été perçues comme une musique agréable par une très grande partie du monde musulman, qui se sent solidaire de l'assassinat des caricaturistes impies de "Charlie Hebdo".

Toutefois, au cours de la même conférence de presse, François a également dit d'autres choses : "Selon moi, le meilleur moyen de répondre est toujours la douceur. Il faut être doux, humble comme le pain, ne pas se livrer à des agressions".

Et ces phrases-là ont été perçues comme un commandement pour les chrétiens qui vivent en terre musulmane : ils doivent tendre l'autre joue l'autre joue, même lorsque l'ennemi ne se limite pas à les offenser et à les tourner en dérision, mais qu'il les assassine au nom d'Allah.

Dans un vibrant commentaire que l'on a pu lire dans le "Corriere della Sera" du 13 janvier, un rabbin italien des plus estimés, Giuseppe Laras, 79 ans, qui fut naguère un ami fraternel du cardinal Carlo Maria Martini, a lancé une mise en garde contre la "stratégie désastreuse" de ceux qui croient "faciliter une paix culturelle et religieuse avec l'islam politique", d'abord en "laissant les juifs et l'état d'Israël seuls " et ensuite en laissant les chrétiens sans défense :

"C'est une stratégie désastreuse, que les chrétiens arabes ont expérimentée avec le panarabisme et l'antisionisme. Les résultats en sont bien connus. Presque tous les pays musulmans, une fois qu'ils ont été débarrassés de leurs juifs, se sont concentrés sur leurs minorités chrétiennes, qui constituaient des populations nombreuses ; ils leur ont fait subir des violences et ils les ont massacrées. C'est une histoire qui se répète, allant des Arméniens qui ont été victimes d'un génocide (il y a de cela un siècle) aux chrétiens coptes d'Égypte, des chrétiens d'Éthiopie et du Nigéria jusqu'à Mossoul. Et beaucoup de pays européens, toute une série d'intellectuels et beaucoup de chrétiens d'Occident ont les mains ruisselantes du sang des chrétiens d'Orient, parce qu'ils ont été disposés à sacrifier ces derniers sur les autels du pacifisme, de l'opportunité politique, d'une conception mal comprise de la tolérance, de la culture bien-pensante et "radicale chic", et de la bonne conscience".

D'après le rabbin Laras, c'est dans l'éclipse du judéo-christianisme que cette abdication trouve son origine :

"La crise que nous traversons n'est pas seulement économique et démographique : c'est une crise de la culture et des valeurs, elle est liée à la crise du christianisme et, en un certain sens, à celle de la connaissance de la Bible, cette dernière étant le pivot de toute notre culture. Carlo Maria Martini avait raison lorsqu'il disait que la Bible est le livre de l'avenir de l'Europe et de l'Occident, mais il n'a pas été écouté. Benoît XVI avait raison quand il a prononcé sa célèbre conférence de Ratisbonne, mais il a été victime d'un discrédit médiatique et culturel. Faire en sorte que la Bible soit de nouveau une des bases de la culture et de l'éthique est un engagement religieux possible, d'une extraordinaire fécondité, qui pourrait être partagé par les juifs et les chrétiens".

Mais revenons-en aux chrétiens qui vivent en terre musulmane et en particulier au Moyen-Orient. Leur situation dramatique a fait l'objet d'une présentation faisant autorité et bien à jour qui a été publiée dans le premier numéro de cette année de "La Civiltà Cattolica", la revue des jésuites de Rome qui fait l'objet, avant d'être imprimée, d'un contrôle effectué par les autorités vaticanes.

Son auteur est un juif israélien qui s'est converti au christianisme et est entré dans la Compagnie de Jésus, David Neuhaus, vicaire du patriarcat latin de Jérusalem pour les catholiques d'expression hébraïque.

L'AVENIR DES CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT

par David Neuhaus S.J.


Actuellement, lorsque l'on veut parler de la situation des chrétiens au Moyen-Orient, il faut dans tous les cas commencer par prendre acte de la peur qui a saisi ces communautés lorsqu'elles ont vu les horribles scènes qui étaient diffusées en provenance de l'Irak et de la Syrie. […]

Cette peur est associée à une expression qui vient facilement aux lèvres de ceux qui étudient la situation actuelle : "la persécution des chrétiens". Il ne fait aucun doute que si les chrétiens sont assassinés, c'est parce que leurs bourreaux musulmans extrémistes les considèrent comme des infidèles, des polythéistes ou des espions qui travaillent pour l'Occident.

Et pourtant, comme l'a indiqué le Comité Justice et Paix de l'assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte : "Au nom de la vérité, nous avons le devoir de souligner que les chrétiens ne sont pas les uniques victimes de cette violence et de cette férocité. Les musulmans laïcs, tous ceux qui sont considérés comme hérétiques, schismatiques ou simplement comme non alignés sont également attaqués et assassinés". […]

Peur de quoi ?

La peur est mauvaise conseillère. Pour l'affronter et la vaincre, il faut la comprendre. Les chrétiens constituent une fraction particulièrement vulnérable du monde arabe, parce qu'un bon nombre d'entre eux se sont toujours refusés à s'organiser selon des critères confessionnels, comme des partis politiques ou des milices.

Pendant des décennies, à partir de la fin du XIXe siècle, les plus motivés d'entre eux au point de vue politique et social ont consacré leur énergie à développer le nationalisme arabe laïc sous ses diverses formes. Ils ont travaillé à ce projet en collaboration avec des musulmans et avec des membres d'autres communautés minoritaires qui avaient les mêmes convictions qu'eux.

Ce qui, habituellement, est connu sous le nom de "réveil arabe" a été couronné de succès jusqu'au point où les arabes ont développé le sens de leur identité, fondée sur la langue et sur la culture arabo-musulmane, dans le cadre de cette vaste partie du monde qui a été le centre des civilisations antiques qui ont donné au monde le judaïsme, le christianisme et l'islam.

À la suite de la guerre arabo-israélienne de 1948, les monarchies qui existaient dans plusieurs régions du monde arabe ont été renversées par des révolutions nationalistes. Cependant ces nouveaux régimes, bénéficiant souvent d'un ferme soutien de l'armée et de la police, se sont transformés ultérieurement en dictatures et ils ont eu recours à des systèmes de répression brutaux pour étouffer toute opposition. On trouve, parmi les victimes de ces régimes, des membres de certains mouvements qui avaient pour but de renforcer l'identité musulmane et de développer des modèles de gouvernement islamiques et anti-occidentaux.

Le document du Comité Justice et Paix qui a été cité plus haut affirme : "Sous ces régimes dictatoriaux, les chrétiens ont vécu dans une relative sécurité. Ils craignaient, dans le cas où cette autorité forte disparaîtrait, que n'apparaissent le chaos et des groupes extrémistes qui, en s'emparant du pouvoir, apporteraient la violence et les persécutions. C'est ce qui explique pourquoi certains chrétiens avaient tendance à soutenir de tels régimes. Alors que, au contraire, la loyauté vis-à-vis de leur foi et le souci du bien de leur pays auraient peut-être dû les pousser à s'exprimer plus tôt, en proclamant la vérité et en demandant les réformes nécessaires pour parvenir à davantage de justice et à un plus grand respect des droits de l'homme, en même temps que beaucoup d'autres chrétiens et de musulmans qui ont osé prendre la parole".

Il semble donc que les pires cauchemars des chrétiens soient devenus la réalité lorsque les régimes dictatoriaux relativement laïcs ont été défiés par l'islam politique.

L'émergence de cet islam politique a fait naître une peur légitime chez les chrétiens. Ceux-ci, dans le meilleur des cas, allaient se trouver marginalisés par rapport à un système politique qui mettrait l'accent sur l'identité confessionnelle et qui définirait la société en termes confessionnels. Dans le pire des cas, en revanche, les chrétiens allaient être assassinés, chassés de leurs propres maisons, privés de leurs droits, contraints à subir des extorsions et des humiliations. […]

La peur peut être surmontée au moment où les chrétiens entrent directement en contact avec les responsables des différents courants de l'islam, mais également au moment où ils mettent ceux-ci au défi de réfléchir aux conséquences de leurs idéologies et de leurs intentions.

En effet, un certain nombre de courants de l'islam ont dès à présent commencé à réfléchir au défi que représente la diversité confessionnelle et ils se sont déjà mis à dialoguer avec les chrétiens.

À cause de la peur on a tendance à croire que tous les musulmans défendent une seule perspective, dans laquelle les chrétiens n'auraient aucune place. Surmonter la peur signifie être capable de percevoir la diversité au sein de ce phénomène complexe qu'est le réveil islamique.

Surmonter la peur et l'isolement

Le premier résultat qui ait été produit par la peur est une tendance à l'isolement. Cette tendance dont on peut constater l'existence chez les chrétiens du Moyen-Orient consiste à s'isoler dans leurs propres quartiers, dans leurs propres institutions et dans leurs propres cercles. Après avoir refusé pendant des décennies les tendances isolationnistes dans le domaine politique, certains chrétiens voudraient aujourd'hui avoir leurs propres partis politiques.

Les plus extrémistes vont jusqu'à proposer que l'identité chrétienne exclue l'élément arabe, sa langue et sa culture. Dans cette perspective, les chrétiens seraient araméens en Syrie, phéniciens au Liban, coptes en Égypte, chaldéens en Irak, araméens en Israël, mais surtout ils ne seraient pas arabes.

Surmonter la peur et ce qui en est le résultat, c'est-à-dire l'isolement, présuppose que les chrétiens sortent des ghettos qu'ils se sont imposés, de manière à découvrir tous ceux qui, dans le monde arabe au sens large, sont menacés de la même manière par des perspectives musulmanes monolithiques qui mettent en danger la composition même de la société moyen-orientale.

En premier lieu, il faut reconnaître que les premières victimes de l'extrémisme islamiste sont précisément ces musulmans qui ne sont pas d'accord avec le point de vue des extrémistes. Ces derniers ont massacré davantage de musulmans que de chrétiens. Et des musulmans en nombre encore plus élevé ont pris la fuite par peur.

En deuxième lieu, d'autres minorités courent un danger encore plus grand que celui qui pèse sur les chrétiens. Il s'agit, par exemple, des yazidis, des druzes ou des alaouites, parce que les extrémistes considèrent que la foi et les pratiques de ces minorités-là vont au-delà de ce qu'un musulman peut tolérer en matière de diversité religieuse.

En troisième lieu, les différents courants qui existent au sein de l'islam politique ne partagent pas une même conception des relations qu'il convient d'avoir avec les non-musulmans. Les chrétiens doivent chercher quels sont, parmi ces courants, ceux qui sont disposés à la rencontre et au dialogue. […]

Institutions et discours chrétiens

L'exhortation apostolique "Ecclesia in Medio Oriente" de Benoît XVI met l'accent sur le rôle prioritaire joué par les institutions chrétiennes présentes dans cette partie du monde en ce qui concerne la mission. […]

Des centaines d'écoles, d'universités et d'institutions pour les pauvres, pour les personnes âgées et pour les handicapés, d'hôpitaux et d'autres institutions qui proposent une éducation et des services sociaux et qui appartiennent à l'Église sont répandues sur tout le territoire du Moyen-Orient.

En pratique, toutes ces institutions sont caractérisées par leur dévouement et par les services qu'elles offrent aux communautés près desquelles elles se trouvent, ainsi que par l'ouverture dont elles font preuve à l'égard de chaque individu et de tous, qu'ils soient musulmans, chrétiens, ou encore membres d'autres minorités. Ces institutions révèlent le visage d'une présence chrétienne qui veut être au service non seulement des chrétiens, mais également de la société dans son ensemble.

De telles institutions représentent un progrès très significatif au-delà de la peur et de l'isolement. Certaines d'entre elles sont particulièrement importantes : ce sont celles qui servent presque exclusivement des populations musulmanes, montrant ainsi le visage d'une Église qui cherche à contribuer à la construction d'une société fondée sur la convivialité et sur le respect. Dans la bande de Gaza, 98 % des élèves des écoles chrétiennes sont musulmans.

D'autre part, on peut rappeler que, à la suite des révolutions qui ont été menées par le parti Baas en Irak et en Syrie, presque toutes les institutions chrétiennes ont été nationalisées dans ces pays, ce qui a eu pour conséquence la disparition de cette forme de présence chrétienne dans la société. Il est possible que la catastrophe actuelle ne soit pas dépourvue de liens avec ce fait. […]

La foi contre la peur

Face aux peurs que les chrétiens continueront à ressentir aussi longtemps que le Moyen-Orient sera secoué par l'instabilité et par le chaos, l'unique antidote chrétien est la foi. Les chrétiens portent le nom de leur Maître, qui ne leur a pas promis une vie facile. À ceux qui le suivaient, le Christ a déclaré : "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie, qu'il se charge de sa croix et qu'il ne suive. En effet celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l'Évangile la sauvera" (Mc 8, 34-35). Ces phrases ont guidé des générations de chrétiens, qui ont donné leur vie pour témoigner de leur foi en l'Évangile.

On comprend facilement pourquoi beaucoup d'entre eux préfèrent garantir à leurs enfants un avenir meilleur dans un monde apparemment plus sûr, que ce soit en Europe, aux États-Unis ou en Australie. Une diaspora des chrétiens du Moyen-Orient peut même aller jusqu'à fournir une aide à ceux qui décident, toutes réflexions faites, de rester dans leur pays, ou à ceux qui, simplement, n'ont pas les moyens de partir.

Cependant, il y a d'autres chrétiens qui, inspirés par leur propre courage, par leur détermination et par leur foi, font le choix, en dépit de toutes les circonstances qui s'y opposent, de rester sur la terre de leurs ancêtres, parce qu'ils savent qu'il en va de leur vocation et de leur mission, et qui décident de donner le témoignage du Christ dans la région même où celui-ci a marché.

Ce sont ces chrétiens-là qui, grâce à leur sens de la mission, assurent l'avenir de l'Église au Moyen-Orient. Ils se sont retroussé les manches et ils ne regardent pas en arrière, ils ne s'enfuient pas. Ils n'ont pas peur ; ils ne lancent même pas d'accusations ; ils ne s'isolent pas derrière des barrières confessionnelles ; ils ne se laissent pas paralyser par l'amertume qu'ils ressentent ; ils regardent plutôt vers l'avant, en cherchant à distinguer le chemin qui permet d'aller plus loin.

La foi est, au-delà de la peur et de l'isolement, la seule voie sûre qui conduise vers l'ouverture et vers le service, lorsqu'on se met à la recherche du Christ et que l'on marche à la suite de Celui qui est allé à la rencontre de tous les hommes, y compris de ceux qui étaient le plus éloignés. La foi est le sentiment profondément enraciné que la victoire a déjà été obtenue par la résurrection et que, quelles que soient les croix rencontrées au long du chemin – l'extrémisme, la haine et le refus – les forces de mort ont été surmontées dans la Croix du Christ. En définitive, c'est la vie qui triomphe.

Au Moyen-Orient, chez les chrétiens durement éprouvés, le renouvellement de la foi passe certainement par un sens renforcé de l'unité des chrétiens qui dépasse les divisions confessionnelles du passé. À plusieurs reprises, le pape François a mis l'accent sur l'"œcuménisme du sang", comme il l'a fait, par exemple, dans le discours qu'il a prononcé devant le Saint Sépulcre de Jérusalem, où il se trouvait en compagnie de Barthélémy, le patriarche œcuménique de Constantinople. […]

De la même manière, le renouvellement de la foi passe par le fait de s'engager dans un dialogue avec les musulmans (ainsi qu'avec les juifs dans le territoire israélo-palestinien), dans un appel authentique et honnête au respect des uns par les autres et dans un travail effectué en commun afin de construire une société qui soit libérée de l'oppression, de l'ignorance et de la peur. Ce qui renforce également la demande d'une égalité entre les citoyens, de telle sorte que ceux-ci jouissent des mêmes droits et soient soumis aux mêmes obligations.

C'est cette voix de la foi que l'on peut percevoir dans la déclaration de la Commission Justice et Paix, lorsque celle-ci affirme : "Nous prions pour tout le monde, pour ceux qui unissent leurs efforts aux nôtres et pour ceux qui nous font du mal aujourd'hui, et même pour ceux qui nous tuent. […] Notre seule protection est dans le Seigneur et, comme lui, nous offrons nous aussi nos vies pour ceux qui nous persécutent, mais également pour ceux qui, avec nous, défendent l'amour, la vérité et la dignité".



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mardi 20 janvier 2015

Colloque : Où en est l’affaire des deux évêques kidnappés en Syrie ? - L'Orient-Le Jour

Colloque : Où en est l'affaire des deux évêques kidnappés en Syrie ? - L'Orient-Le Jour
20/1/2015-Colloque : Où en est l'affaire des deux évêques kidnappés en Syrie ?

La Ligue syriaque a organisé hier une rencontre de solidarité avec les deux évêques kidnappés en Syrie, en avril 2013, Youhanna Ibrahim et Boulos Yazigi. Ont pris part à l'événement le représentant du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, père Antonio Youakim, les députés Samy Gemayel et Ghassan Moukheiber, le chef de l'Église copte au Liban, le père Ourachalimy, le vice-président de la Ligue maronite, Suhail Matar, le représentant du Conseil national de l'audiovisuel, le journaliste Fouad Daaboul, le membre de la Fédération des Ligues libanaises chrétiennes, Farès Dagher, et le président de l'ordre des journalistes, Élias Aoun.
« N'est-il pas grand temps que les efforts des personnes influentes aboutissent à dévoiler la vérité sur le sort des deux évêques et à mettre un terme à l'anarchie ? » s'est d'abord interrogé le représentant du patriarche maronite, avant de déclarer : « Nous ne nous tairons pas sur cette affaire. Le silence est en soi un crime. »
« Nous n'avons pas bloqué les routes et n'avons dressé des tentes au centre-ville. Nous avons tenté de ramener nos deux évêques chez eux par des moyens politiques », a souligné pour sa part Ghassan Moukheiber, qui a en même temps évoqué le dossier des militaires otages pour inciter à « plus de mobilisation ».
Pour le député Samy Gemayel, « l'enlèvement des deux évêques est une violation flagrante des droits de l'homme et une atteinte à l'Église et à tous ses symboles, y compris la coexistence. Cette affaire aurait dû secouer le monde ».
Le père Ourachalimy s'est interrogé dans ce cadre sur le rôle des Églises dans la sensibilisation de l'opinion sur l'affaire.
« Est-il désormais exigé de nous de nous plier devant nos bourreaux ? Où est donc le peuple chrétien ? » s'est interrogé enfin le président de la Ligue syriaque, Habib Frem.



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lundi 19 janvier 2015

Le patriarche Sako appelle les musulmans à rejeter la doctrine du « takfirisme » | La-Croix.com

Le patriarche Sako appelle les musulmans à rejeter la doctrine du « takfirisme » | La-Croix.com

Mgr Louis Sako, patriarche de Babylone des chaldéens, a lancé samedi 17 janvier à Bagdad un appel aux musulmans pour qu'ils rejettent la doctrine du takfir au nom de laquelle l'Etat islamique a tué, déplacé les minorités chrétiennes et non-chrétiennes, notamment dans la plaine de Ninive.

S'exprimant dans le cadre d'une conférence organisée par le Centre Irakien pour la diversité (Iraqi Center for diversity management, ICDM), le patriarche catholique a souligné que le terrorisme n'est pas la cause principale du déferlement de la barbarie sur l'Irak. Sous le couvert de la religion, c'est « l'idéologie » du takfirisme qui menace les populations de la région, spécialement les minorités religieuses.

Le takfirisme est un courant islamiste radical jetant l'anathème (takfir) sur des musulmans identifiés ainsi comme mécréants ou apostats, lesquels sont alors passibles de mort.

Responsabilité des médias

Mgr Sako a appelé les musulmans à « prendre l'initiative d'une campagne rejetant toute discrimination sectaire pour démanteler radicalement cette idéologie ». Le patriarche des Chaldéens, rappelant que les minorités d'Irak ont « partagé le sel et le pain, le doux et l'amer » avec les musulmans depuis des siècles, propose aux musulmans de « construire un islam ouvert et éclairé » en « réinterprétant les textes », en particulier ceux qui « conduisent les jeunes à faire usage de la violence au nom de la religion », en « revoyant les pratiques de prédication dans les mosquées ».

Le patriarche des Chaldéens souhaite « promouvoir une culture reconnaissant les autres comme des frères, des concitoyens et des partenaires à part entière », et de bannir tout sectarisme.

Mgr Sako a également fait allusion aux récents événements en France en dénonçant la responsabilité des médias. « Il est urgent qu'ils informent en respectant la religion » a-t-il souhaité alors que des journaux, dans le monde entier, ont publié les caricatures de Charlie Hebdo.



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Raï à Jabal Mohsen : Éradiquer la pauvreté à Tripoli pour barrer la voie aux fauteurs de troubles - L'Orient-Le Jour

Raï à Jabal Mohsen : Éradiquer la pauvreté à Tripoli pour barrer la voie aux fauteurs de troubles - L'Orient-Le Jour

19/1/2015-Raï à Jabal Mohsen : Éradiquer la pauvreté à Tripoli pour barrer la voie aux fauteurs de troubles

Accompagné de l'archevêque maronite de Tripoli, Mgr Georges Abou Jaoudé, et d'une délégation d'évêques, composée de NN.SS. Mtanios Khoury, Joseph Bouary et Boutros Jabbour, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, s'est rendu hier à Jabal Mohsen, à Tripoli, pour présenter ses condoléances au chef de la communauté alaouite au Liban, le cheikh Assad Assi, ainsi qu'aux familles des neuf victimes du double attentat qui avait, comme on le sait, visé un café de Jabal Mohsen.
Le cheikh Assi et Mgr Raï ont tous deux mis l'accent sur la coexistence islamo-chrétienne dans leurs interventions respectives. Le dignitaire alaouite, qui a vu dans la visite du patriarche « un baume sur les plaies », a mis l'accent sur la convivialité et l'importance du dialogue islamo-chrétien, avant d'exprimer l'espoir d'un dénouement heureux de l'affaire des deux évêques grec-orthodoxe et syriaque d'Alep, NN.SS. Boulos Yazigi et Youhanna Ibrahim, enlevés depuis plusieurs mois en Syrie. Il a également invité l'État à « n'épargner aucun effort pour obtenir la libération des otages militaires » aux mains des jihadistes d'al-Nosra et de l'État islamique.
Assad Assi a rendu un vibrant hommage au gouvernement, applaudissant notamment la campagne pour une meilleure hygiène alimentaire menée par le ministre de la Santé, Waël Bou Faour, et la campagne anticorruption du ministre des Finances, Ali Hassan Khalil. Il a salué en particulier le Premier ministre, Tammam Salam, « un homme qui parle peu mais qui agit beaucoup » et a également rendu hommage à l'armée « qui veille sur la stabilité et la sécurité du pays ».

Une valeur ajoutée
Prenant à son tour la parole, Béchara Raï s'est félicité des réactions mesurées des habitants de Jabal Mohsen, au lendemain du double attentat-kamikaze. Il a fait remarquer que « le Liban dans son ensemble apprécie les efforts que vous avez menés pour désamorcer la tension et éviter la discorde, en faisant taire les pulsions vindicatives ».
Le patriarche a plaidé en faveur de la tolérance, de la solidarité et de la coopération, en soulignant la communauté de destin des Libanais « appelés à vivre ensemble en paix et dont la diversité culturelle et communautaire est une valeur ajoutée à la composition de ce pays ».
Mgr Raï a ensuite appelé l'État à s'occuper de Tripoli pour en éradiquer la pauvreté et favoriser son développement. « Il faut que l'État sorte les habitants de la pauvreté et des privations, afin de barrer la voie à tous ceux qui essaient d'exploiter cette pauvreté », a-t-il dit, jugeant qu'il est temps pour les autorités d'assumer leurs responsabilités et d'appliquer le développement équitable des régions. « Pas de paix à l'ombre des privations et de la pauvreté », a-t-il insisté, avant de saluer le gouvernement et notamment le ministère de l'Intérieur pour les efforts déployés afin de maintenir la sécurité et la stabilité.
À l'instar de son hôte, le patriarche maronite a également espéré un dénouement heureux de l'affaire des otages militaires.
Avant de regagner Bkerké, Mgr Raï s'est arrêté à Tripoli pour présenter ses condoléances à la famille de l'ancien Premier ministre, Omar Karamé. Il a été accueilli par sa veuve, Mariam, son frère, Maan, et ses deux fils, Khaled et Fayçal Karamé, en présence du chef de la gendarmerie à Tripoli, le général Bassam Ayoubi.
Devant ses hôtes, le chef de l'Église maronite a de nouveau insisté sur la coexistence, en considérant que Tripoli « a de tout temps été un modèle de convivialité islamo-chrétienne et de pluralisme ». Il a exprimé la souhait d'une consolidation de la sécurité et de la stabilité dans le chef-lieu du Liban-Nord.



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dimanche 18 janvier 2015

Les chrétiens d'Orient vus par le Pr Christian Lochon - 17/01/2015 - La Nouvelle République Deux-Sèvres

Les chrétiens d'Orient vus par le Pr Christian Lochon - 17/01/2015 - La Nouvelle République Deux-Sèvres
Les chrétiens d'Orient vus par le Pr Christian Lochon

Près de 150 personnes ont pris place dans la salle du Metullum pour suivre la conférence du Pr Christian Lochon et consacrée aux chrétiens du Moyen-Orient et plus largement aux minorités religieuses et culturelles.

En liaison avec le jihadisme

Un rendez-vous proposé par la nouvelle paroisse Saint-Junien et qui en raison des évènements dramatiques liés au jihadisme a pris un intérêt particulier.
Christian Lochon, considéré comme une des grands spécialistes du Moyen-Orient s'est attaché à prôner une mise en avant des similitudes existant entre les différentes religions. Il est également revenu sur l'histoire des chrétiens à travers les siècles. « La position actuelle des chrétiens d'Orient est très difficile mais ils ont eu par le passé une grande importance sociale et culturelle, et pas que dans leur religion ».
Il a enfin regretté que « la télévision et la grande presse ne nous donnent pas les événements qui permettraient de mieux comprendre ».
Avant la conférence, il avait participé à l'inauguration de l'exposition consacrée à la « Grande aventure des chrétiens d'Orient », elle reste visible à l'Hôtel de Ménoc tous les jours de 10 h à 17 h (15 h à 17 h les samedi et dimanche) jusqu'au 27 janvier.

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Condamnation par le patriarche melkite-catholique Gregorios III Laham des attentats en France | Riposte-catholique

Condamnation par le patriarche melkite-catholique Gregorios III Laham des attentats en France | Riposte-catholique
Rappel: Condamnation par le patriarche melkite-catholique Gregorios III Laham des attentats en France

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Le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem des melkites, Gregorios III Laham, a condamné les attentats qui ont visé la France les 7 et 9 janvier 2015. Cette condamnation a été relatée par Parole de vie, Bulletin hebdomadaire de la paroisse Saint-Julien-le-Pauvre, dans son dernier numéro (numéro 117, 18 janvier 2015). Le patriarche melkite-catholique s'associe ainsi aux condamnations des différents responsables d'Églises d'Orient.



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samedi 17 janvier 2015

Emile Shoufani. «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens d'Orient» - Débats - Le Télégramme, quotidien de la Bretagne

Emile Shoufani. «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens d'Orient» - Débats - Le Télégramme, quotidien de la Bretagne
Emile Shoufani. «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens d'Orient»
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Emile Shoufani.  «L'Occident a une responsabilité vis-à-vis des chrétiens...

Pour la première fois de son histoire, l'Amitié judéo-chrétienne de France a décerné, en 2014, son prix à un Arabe chrétien israélien, le père Émile Shoufani, connu comme le « curé de Nazareth ». Il parle ici de la liberté de conscience des chrétiens et des musulmans en Israël, de la responsabilité de l'Occident dans la non-résolution du conflit israélo-palestinien, dans la dégradation de la situation des chrétiens d'Orient et dans la radicalisation de l'Islam.

Vous êtes né en 1947 et avez passé toute votre vie en Israël. Quelle est la situation des chrétiens dans ce pays ?
Israël est un État de droit où la loi garantit à ses citoyens la liberté de conscience et la liberté d'expression, une nouveauté dans la région. Aujourd'hui, je pense que 95 % de la population arabe palestinienne d'Israël, musulmane ou chrétienne, ne voudrait pas quitter Israël pour vivre dans un État palestinien ou dans un État arabe. Et ce n'est pas en raison d'un niveau économique et social élevé en Israël mais parce que la loi garantit notre existence. La loi et non le bon vouloir du roi ou de la dictature, comme c'est le cas dans les pays voisins. Il n'y a pas de ségrégation à l'égard des chrétiens ou des musulmans en Israël. Parfois, en raison du conflit, les Arabes, chrétiens ou musulmans, perdent une partie de leurs droits mais la loi est toujours là en garde-fou. La communauté arabe chrétienne, avec ses 140.000 âmes, soit 2 % de la population israélienne, jouit d'une liberté d'action dans la construction des églises et des écoles - ce qui n'existe pas dans les autres pays de la région - et d'une liberté de célébrations.

Lors de la remise du prix de l'AJCF, vous vous êtes dit « optimiste » pour l'avenir des Israéliens et des Palestiniens. Comment restez-vous optimiste ?
Mon optimisme repose sur le fait qu'il y a de plus en plus de gens favorables au principe du vivre ensemble, à l'écoute de l'autre. Il est aussi lié au fait que je compte sur le Seigneur et sur la valeur de la personne humaine. Chacun de nous est une parcelle de Dieu. Même chez le pire des extrémistes, il y a toujours une lumière potentielle. Je reste fondamentalement optimiste car je crois que Dieu est toujours là. Et il veut que ce pays soit le lieu de la rencontre entre les hommes et toutes les nations et avec lui, dans Jérusalem.

Les députés français ont, récemment, voté pour la reconnaissance d'un État palestinien comme l'ont fait d'autres parlements en Europe. Qu'en pensez-vous ?
Les initiatives personnelles ne servent à rien. La résolution du conflit israélo-palestinien passe par l'entente entre l'Europe et les États-Unis. Or, ce n'est pas le cas. Il faut nous apprendre à vivre ensemble, en respectant l'histoire de chacun. Mais je doute des intentions des Occidentaux. Le président égyptien a récemment relancé l'idée du plan de paix arabe de 2002, qui permettrait une reconnaissance d'Israël par tous les États arabes. Mais les Occidentaux n'ont pas relevé l'initiative d'al-Sissi car les États-Unis et l'Europe d'aujourd'hui sont un peu comme la France et le Royaume-Uni après la guerre de 1914 : ils défendent leurs intérêts respectifs dans la région avant de se préoccuper des intérêts réels des populations locales.

Les chrétiens d'Orient souffrent beaucoup depuis plusieurs années. Certains pensent que, comme ces derniers sont parfois très proches des régimes dictatoriaux, ils ont une part de responsabilité dans le sort qui leur est fait. Qu'en pensez-vous ?
D'abord, le terme de chrétiens d'Orient est utilisé par les églises et les médias, pour évoquer le sort de toute cette population mais la situation de chaque pays est différente. On ne peut pas parler des chrétiens en Égypte comme des chrétiens en Irak ou en Jordanie. Ensuite, croyez-vous que les chrétiens n'avaient pas conscience de la dictature en Syrie ou en Irak ? D'une certaine manière, ils étaient obligés de se taire pour survivre. Ceci dit, en Syrie, un des premiers opposants au régime, Michel Kilo, est chrétien. Cependant, même en Jordanie, où le roi protège les chrétiens, que croyez-vous qu'il se passerait si un évêque émettait une critique politique à son égard ? Le sort des chrétiens dans ces pays est toujours précaire, aucune loi ne protège les citoyens. Ainsi, c'est toujours le bon vouloir du roi, du dictateur ou bien les événements internationaux qui décident du sort des chrétiens. Sur ce dernier point, l'Occident a une responsabilité politique vis-à-vis d'eux. Ainsi, quand on entreprend une opération militaire en Syrie, on prend le risque d'anéantir 1,5 million de chrétiens. La France en porte la responsabilité. De même, il y avait 1,6 million de chrétiens en Irak avant la guerre de Bush dans ce pays. Aujourd'hui, ils sont 600.000. Pourtant, pendant des centaines d'années, les chrétiens ont vécu en Irak avec les musulmans, chiites ou sunnites.

L'Islam s'est nettement radicalisé ces dernières années. Comment l'expliquez-vous ? Est-ce qu'à côté des facteurs externes, comme la guerre américaine en Irak, il n'y a pas aussi des raisons intrinsèques ?
Ni l'Islam, ni le Coran ne sont responsables de tout cela. Les musulmans ne sont pas terroristes par essence et le Coran ne porte pas de message de guerre. Pas plus que les Croisades et leur cortège de victimes ne sont inscrits dans l'Évangile. Tous ces pays sont en retard de plusieurs générations. À part l'Islam, qu'a-t-on proposé aux jeunes de ces pays ? Tout était fermé. Seule la porte de la mosquée était ouverte. Cela explique la progression d'Al Quaïda, des mouvements salafistes, des Frères musulmans égyptiens ou bien d'Erdogan qui se croit moderne parce qu'il porte une cravate. Et pour les Occidentaux qui partent là-bas ou qui basculent ici dans la violence, ce sont les mêmes raisons qui sont à l'?uvre : ce sont des gens qui ont échoué à avoir une appartenance en France. Le monde arabe et musulman est à sauver, mais personne ne veut l'aider à se relever. Ni les Américains, ni l'Onu, ni les pays européens.


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 16 janvier 2015

Profanation d’une église orthodoxe en Israël | Riposte-catholique

Profanation d'une église orthodoxe en Israël | Riposte-catholique
15 janvier 2015 / / 469 vues

Les attaques contre les églises chrétiennes continuent en Terre Sainte. Cette fois, c'est l'église orthodoxe de Haïfa dépendant du Patriarcat de Jérusalem qui a été la victime de ces attaques. Selon les médias, le samedi 10 janvier, des inconnus ont fait irruption dans l'église Saint-Jean-Baptiste après avoir forcé la serrure et ont profané l'église, détruisant ou abîmant ce qui était à la portée de leurs mains, cierges, icônes, livres liturgiques, lutrins. Les vandales ont également cassé le tiroir spécial destiné aux dons et ont volé tous les dons des paroissiens à l'église. On ignore actuellement l'identité des profanateurs.

Source et photographie : orthodoxie.com



Envoyé de mon Ipad 

Nouvelles d'Arménie en Ligne-Aram 1er dénonce la persécution des chrétiens au Moyen-Orient

Nouvelles d'Arménie en Ligne
Du 15/1/2015-Nouvelles d'Arménie en Ligne

Le Catholicos de Cilicie Aram 1er a déploré le ciblage des chrétiens par des groupes extrémistes de la région et a appelé le Liban pour élire un nouveau président pour protéger le pays contre la violence endémique.

« Nous saluons les efforts inlassables des fonctionnaires pour préserver l'unité du Liban, et nous réaffirmons notre foi dans le rôle de l'armée libanaise dans la défense de la nation, malgré les énormes et douloureux sacrifices » a déclaré Aram 1er aux fidèles assistant à la messe du Noël arménien. « Nous nous félicitons également de la sage politique des politiciens libanais à maintenir le Liban à distance des bouleversements régionaux » a dit Aram 1er soulignant, toutefois, la nécessité urgente et primaire d'élire un président.

« Quels que soient les obstacles et les difficultés, il n'est tout simplement pas acceptable de ne pas avoir un président au Liban » a ajouté le Catholicos.

Le prélat a également déploré les dangers auxquels sont confrontés les chrétiens, y compris les Arméniens, au Moyen-Orient, en particulier en Irak et en Syrie.

« Malgré les énormes difficultés et les atrocités auxquelles ils sont confrontés, les chrétiens sont déterminés à rester dans cet Orient, et rester fidèles à leurs fonctions et attachés à leurs droits » a déclaré Aram 1er en référence à la persécution des chrétiens aux mains de militants djihadistes de l'ISIS en Irak et en Syrie.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 15 janvier 2015

Appel de la Ligue maronite en faveur de l’adoption d’une résolution des Nations unies contre les attaques contre les religionss


Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 janvier 2015 13:51:50 UTC+2
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>
Objet: [Agence Fides] Fides News
ASIE/LIBAN - Appel de la Ligue maronite en faveur de l'adoption d'une résolution des Nations unies contre les attaques contre les religions

Beyrouth (Agence Fides) – Le Conseil directif de la Ligue maronite, qui s'est réuni le 14 janvier, a condamné les attentats perpétrés en France la semaine passée, les qualifiant « d'attaques contre les droits fondamentaux et la dignité humaine, qui est en contradiction avec l'islam et ses enseignements ». Les auteurs des attentats – peut-on lire dans un communiqué diffusé par la Ligue maronite et parvenu à l'Agence Fides – étaient « conduits par un fanatisme aveugle ». Entre temps – poursuivent les dirigeants de l'organisation – la condamnation de ces deux actes de terrorisme doit s'accompagner de la ferme intention de « rejeter tout type d'attaque contre les religions révélées et les prophètes » qui sèment « la haine entre les croyants » et fomentent ainsi la violence.
« La liberté de pensée et de credo – peut-on lire dans la déclaration – doit être garantie, à condition qu'elle ne porte pas à la démolition des valeurs fondamentales de l'humanité ». A ce propos, la Ligue maronite sollicite que soit formulée et approuvée « une résolution des Nations unies visant à prévenir les attaques contre les religions, de manière à préserver la paix dans le monde ». La Ligue maronite est une organisation créée dans les années 1970 pour soutenir l'identité et la présence maronite au Liban et dans le monde. (GV) (Agence Fides 15/01/2015

Fwd: [Agence Fides] Fides News



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 15 janvier 2015 13:51:50 UTC+2
Destinataire: Agence International FIDES <fidesnews-fr@fides.org>
Objet: [Agence Fides] Fides News
AFRIQUE/EGYPTE - Réaction du Patriarche copte orthodoxe aux caricatures de Charlie Hebdo représentant Mahomet

Le Caire (Agence Fides) – Les caricatures représentant Mahomet publiées par l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo sont « offensantes » et tout outrage doit être rejeté « à tous les niveaux ». C'est ainsi que le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II a exprimé sa claire désapprobation quant au choix opéré par les survivants de la rédaction de la revue, prise pour cible par un attentat terroriste le 7 janvier dernier et décimée dans ce cadre. Après le massacre, l'hebdomadaire est revenu dans les kiosques le 14 janvier avec une édition tirée à 5 millions d'exemplaires portant sur sa couverture une caricature du prophète Mahomet qui pleure et tient un écriteau portant la mention « je suis Charlie », sous le titre « tout est pardonné ».
« Je refuse toute forme d'insulte personnelle – a expliqué le Patriarche orthodoxe – et lorsque les offenses concernent les religions, elles ne peuvent être approuvées ni au plan humain ni au plan moral et social. Elles n'aident pas la paix dans le monde et ne produisent aucun bénéfice ». Les propos du Patriarche copte orthodoxe ont été recueillis par des journalistes en marge d'une importante visite accomplie en Egypte par le Patriarche de l'Eglise orthodoxe éthiopienne, Mathias.
« Les caricatures – ajoute pour l'Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh – sont exaltées comme expression de la liberté mais la vraie liberté est toujours responsable. Elle n'offense pas gratuitement, elle ne ridiculise pas et ne blesse pas les autres en les touchant dans ce qu'ils ont de plus à cœur, surtout en matière de religion et de foi. Peut-être est-il bien de ne pas accorder d'importance à ces attaques et de ne pas avoir de réactions qui sont ensuite manipulées et considérées, à tort, comme obscurantistes. Notamment parce que, pour nous chrétiens, la foi est un don gratuit de Dieu, qui la donne à qui Il veut. Et ceux qui la reçoivent non seulement ne peuvent pas l'imposer aux autres mais n'ont pas même le problème de la défendre des offenses parce que c'est le Seigneur qui pense à défendre le don de la foi ». (GV) (Agence Fides 15/01/2015)

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Dialogue inter -religieux : Fr Anawati op, promoteur du dialogue islamo-chrétien - Le blog de Père Patrice Sabater

Dialogue inter -religieux : Fr Anawati op, promoteur du dialogue islamo-chrétien - Le blog de Père Patrice Sabater
Dialogue inter -religieux : Fr Anawati op, promoteur du dialogue islamo-chrétien

Un chrétein égyptien devant le Mystère de l'Islam

Le Frère Georges Chehata Anawati, op. est né à Alexandrie en 1905, d'une famille grecque-orthodoxe venue de Syrie vers les années 1860. Comme beaucoup à cette époque, il reçut une éducation française chez les Frères des Ecoles chrétiennes, par qui il se convertit au catholicisme.


Baignant dans un milieu cultivé, il ne s'intéressa pas seulement aux études de pharmacie auxquelles son père l'avait destiné : lecteur de Maritain, il se passionna très tôt pour la philosophie et cultiva l'ambition de devenir "un grand savant chrétien". Au terme d'une longue et laborieuse recherche intérieure, il choisit d'entrer dans l'Ordre de saint Dominique à l'âge de 29 ans et rejoint le Saulchoir de Kain, en Belgique. Il y fit des études assez classiques, bénéficiant du renouveau thomiste amorcé par les Pères Mandonnet et Chenu. C'est ce dernier qui, à la fin des études, lui suggéra de se mettre à l'étude de l'islam dans une perspective nouvelle : "non pas certes partir à la conquête de l'islam, ni même convertir ici et là quelques individus séparés par là même de la Communauté musulmane, mais se livrer à l'étude approfondie de l'islam, de sa doctrine, de sa civilisation…". Louis Massignon l'aida aussi à aborder l'islam avec un a-priori de sympathie. Olives de Taybeh compressé2

Au terme de trois années d'études spécialisées à Alger, il revint au Caire en 1944 et s'employa à constituer une équipe dominicaine poursuivant les mêmes objectifs : Serge de Beaurecueil et Jacques Jomier furent ses premiers compagnons dans une aventure qui allait aboutir à la création en 1953 de l'Institut Dominicain d'Études Orientales (IDEO). Fin connaisseur de la philosophie arabe médiévale, Georges Anawati sut nouer des relations de confiance avec la prestigieuse université al-Azhar, considérée comme la référence pour l'islam sunnite. Grâce à ces contacts, il put très vite publier, en collaboration avec Louis Gardet, une Introduction à la théologie musulmane, qui sera pour longtemps en Occident l'ouvrage de référence sur le sujet (Paris, Vrin, 1948, 541 p.). Sa double formation d'arabisant et de médiéviste lui vaut aussi d'être choisi par le comité culturel de la Ligue arabe pour participer au recueil des manuscrits d'Avicenne, dont il édite la bibliographie qu'il présente au congrès du millénaire d'Avicenne à Bagdad en 1952. Il sera désormais l'égal des meilleurs orientalistes et savants musulmans qu'il fréquente assidûment dans les congrès de spécialistes, où sa compétence et sa cordialité sont appréciées. Ceci lui vaut aussi d'être invité à enseigner dans des universités étrangères, en particulier Montréal et Los Angeles.ronde-op.-compresse.jpg

Il sera très actif dans les coulisses du concile Vatican II, lorsqu'il s'agit de reformuler la position de l'Église catholique sur les religions non-chrétiennes, en particulier l'islam, dont il est dit : "L'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes…" ( Nostra Aetate, n° 3). Apôtre inlassable du dialogue islamo-chrétien, il est consulteur du Secrétariat pour les non-chrétiens, avant de devenir, en 1982, membre du Conseil pontifical pour la Culture. A ces divers titres, il participe à de nombreuses rencontres islamo-chrétiennes, dont il connaît les joies et les limites Mais, lorsque le dialogue théologique semblait dans l'impasse, sa cordialité et son humour égyptien savaient rétablir le contact. Car Georges Anawati n'est pas qu'un savant : c'est, d'abord, un religieux, d'une riche et belle humanité. A l'heure où l'islam radical commençait à émerger, il fut aussi un des premiers à souligner que le dialogue des cultures et des civilisations reste un lieu où l'on peut continuer à bâtir ensemble un monde meilleur. Travailleur inlassable, il laisse une œuvre impressionnante dont on a pris la mesure lors des hommages unanimes qui lui furent rendus à sa mort. Œuvre multiforme, qui couvre des domaines aussi divers que les études médiévales, l'histoire des sciences arabes et le dialogue islamo-chrétien. Sa mort un 28 janvier, jour de la fête de saint Thomas d'Aquin, fit la une du quotidien égyptien al-Ahram, qui rendit hommage au "savant et penseur égyptien, pionnier des études islamiques, qui a consacré sa vie au rapprochement et à la compréhension entre les chrétiens et les musulmans". Sa présence reste toujours vive dans le cœur de ceux qui l'ont connu, comme des frères dominicains, qui ont choisi de suivre ses traces, au sein de l'Institut Dominicain d'Etudes Orientales du Caire. Ils ont voulu le signifier en donnant son nom à la nouvelle bibliothèque de l'IDEO, "bibliothèque Georges Chehata Anawati" solennellement inaugurée le 19 octobre 2002 en présence des plus hautes autorités musulmanes et chrétiennes d'Égypte.

Fr. Jean-Jacques Perennès, op (Couvent du Caire)

- See more at: http://www.op.org/fr/content/fr-anawati-op-promoteur-du-dialogue-islamo-chretien#sthash.SP6XC0in.uECcSpzr.dpuf



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Raï stigmatise pêle-mêle les tueries de Tripoli, de Kfardebian et de Paris - L'Orient-Le Jour

Raï stigmatise pêle-mêle les tueries de Tripoli, de Kfardebian et de Paris - L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/article/905281/rai-stigmatise-pele-mele-les-tueries-de-tripoli-de-kfardebian-et-de-paris.html
12/1/2015-Raï stigmatise pêle-mêle les tueries de Tripoli, de Kfardebian et de Paris

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a stigmatisé dans son homélie dominicale hier le double attentat de Jabal Mohsen, à Tripoli, le drame de Kfardebian et l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo, à Paris.
« Nous avons été attristés, aux côtés de tous les Libanais et des habitants de Tripoli, par le double attentat perpétré hier soir (samedi) contre les habitants de Jabal Mohsen. Nous prions pour le repos de l'âme des martyrs qui sont tombés, pour la guérison des blessés et pour que les habitants du quartier fassent preuve de retenue », a lancé le patriarche, avant d'ajouter : « Nous demandons à l'État de pourchasser les terroristes, de les punir sévèrement et d'anéantir le terrorisme. »
Et de poursuivre : « Nous avons également été très attristés par le meurtre du jeune Yves Nawfal à Kfardebian. Les tueurs, quels qu'ils soient, continueront-ils ainsi à agresser Dieu dans ses créatures ? Tout comme nous avons été affligés par le crime commis par des terroristes à Paris contre les locaux de Charlie Hebdo. Les peuples et les États ne pourront pas vivre en paix tant qu'ils porteront atteinte à la loi de Dieu, la religion et l'éthique du vivre-ensemble. Le plus douloureux, c'est de constater que les êtres humains se font tuer comme des oiseaux, sachant que les gens aujourd'hui respectent les législations interdisant la chasse des oiseaux et ne respectent toujours pas la loi de Dieu interdisant de tuer l'homme physiquement, spirituellement et moralement. Quelle honte pour cette génération ! »
Le patriarche maronite a d'autre part évoqué une fois de plus la vacance présidentielle. Il a souhaité l'élection rapide d'un président qui soit « détaché » et « dont le passé et le présent montrent qu'il est capable de conduire l'État et de le guérir de ses crises politiques, économiques et sociales ».



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dimanche 11 janvier 2015

Existe-t-il encore des raisons de ne pas craindre l’Islam ? - Nouvelles de France Portail libéral-conservateurNouvelles de France Portail libéral-conservateur

Existe-t-il encore des raisons de ne pas craindre l'Islam ? - Nouvelles de France Portail libéral-conservateurNouvelles de France Portail libéral-conservateur

Les_raisons_de_ne_pas_craindre_Islam

Islam, religion de paix et de tolérance ? « Les Occidentaux qui répètent ces affirmations connaissent en général peu de choses de l'Islam. Ils acceptent volontiers ces thèses émanant de milieux musulmans mais en fait elles ne sont pas exactes. […] [Pour les musulmans] la majorité des juifs et des chrétiens sont des impies qui doivent donc être combattus comme « kuffar » ou « kafirun », des mécréants. N'oublions pas que nous parlons de chrétiens et de juifs et non de polythéistes. Pour ces derniers il n'existe aucune échappatoire : ou ils deviennent musulmans ou ils sont tués. […] le verset 39 de la sourate du Butin recommande : « Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition, et que le culte soit rendu à Dieu en sa totalité. »

Auteur, entre autres ouvrages, des livres Les raisons de ne pas craindre l'Islam et Islam en Occident : les enjeux de la cohabitation, Samir Khalil Samir est un Égyptien copte et jésuite qui vit à Beyrouth où il enseigne à l'université Saint-Joseph. Orientaliste et islamologue reconnu, ce professeur de philosophie et de théologie enseigne aussi à l'Institut pontifical oriental de Rome. Il était présent au Forum de conversion des musulmans qui s'est déroulé les 11 et 12 octobre à Steenwerck (Nord-Pas-de-Calais) à l'initiative d'un groupe de prière : « Jésus le Messie » (Jeshua al Massih).

Les raisons de ne pas craindre l'Islam a été publié en italien et il s'agit en fait d'entretiens avec un journaliste de l'Avvenire qui a beaucoup enquêté sur la présence islamique en Italie et en Europe et avec un journaliste libanais vivant en Italie.

Le père Samir Khalil Samir parle de l'islam en connaisseur et il n'a pas peur d'appeler les choses par leur nom. Il est extrêmement critique à l'égard du multiculturalisme à la mode dans les esprits des élites européennes et nous expose dans ces entretiens les conditions d'une cohabitation pacifique avec les musulmans. En ces temps troubles, c'est un ouvrage à connaître car notre ignorance de l'islam nous expose à de grands dangers. Rappelons à ce sujet le cri d'avertissement lancé par l'archevêque de Mossoul aux Occidentaux : « S'il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n'ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l'encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais ce n'est pas une chose certaine. L'Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d'un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison. »

Depuis plusieurs décennies nos élites politico-médiatiques nous racontent des contes de fées à propos de l'Islam. Écoutons donc plutôt ce qu'ont à nous dire les chrétiens d'Orient brimés et persécutés depuis des siècles et qui subissent aujourd'hui les pires sévices de la main des musulmans. Sachons écouter et agir avant qu'il ne soit trop tard, car le jour où les musulmans pourraient devenir majoritaires en France n'est pas si éloigné. Il ne s'agit pas de condamner chaque musulman pour sa religion car tous les musulmans ne sont pas des islamistes (par contre une chose est sûre : tous les islamistes sont bien des musulmans) et beaucoup choisissent la voie pacifique de l'islam. Car l'interprétation pacifique du Coran est, ainsi que nous l'explique le père Samir Khalil Samir, légitime comme est légitime la voie de la violence. « Je fais cette réflexion sur la violence dans le Coran et la vie de Mahomet pour répondre à l'affirmation répandue en Occident selon laquelle la violence que nous voyons aujourd'hui constitue une déformation de l'islam. Nous devons au contraire reconnaître avec honnêteté qu'il existe deux lectures du Coran et de la sunna : une lecture légitime qui sélectionne les versets invitant à la tolérance envers les autres croyants et une autre, tout aussi légitime, qui préfère les versets appelant au conflit. »

Quand à ces histoires de jihad mal compris des terroristes et autres islamistes musulmans, un djihad qui serait en réalité une lutte intérieure, spirituelle, contre ses propres faiblesses, ce sont de gros mensonges qui nous sont servis par les musulmans eux-mêmes, dont la religion justifie de mentir aux non-musulmans pour endormir leur vigilance, et par les partisans de l'utopie du multiculturalisme (« utopie » est le mot employé par Samir Khalil Samir lui-même) : « Dans le Coran, le mot jihad est toujours utilisé dans le sens de lutte pour Dieu, selon l'expression intégrale 'jihad fi sabil Allah', lutte dans la voie de Dieu, et est donc traduit dans les langues européennes par 'guerre sainte' par les musulmans eux-mêmes. Cette traduction a été récemment remise en cause par quelques spécialistes, surtout occidentaux, pour lesquels 'jihad' n'est pas la guerre mais la lutte spirituelle, l'effort intérieur. On fait aussi la distinction entre le 'jihad akbar' et le 'jihad asgbar', le grand jihad et le petit jihad. Le premier serait la lutte contre l'égoïsme et les maux de la société – effort éthique et spirituel en fait – et le second la guerre sainte à mener contre les infidèles au nom de Dieu. Tout cela est une élaboration qui ne correspond ni à la tradition islamique ni au langage moderne. Tous les groupes islamistes qui utilisent le mot jihad en leur nom ne l'entendent pas du tout dans son sens mystique mais dans son acception violente, et les dizaines de livres publiés sur le 'jihad' ces dernières années se réfèrent tous à la guerre sainte. Donc, tant au niveau historique, des origines du Coran à maintenant, qu'au niveau sociologique le sens actuel de 'jihad' est univoque et désigne la guerre musulmane pour défendre l'islam au nom de Dieu. »

Plus loin, notre spécialiste de l'islam nous explique que le jihad est un devoir pour chaque homme musulman adulte dès lors qu'il est décrété par l'imam.
Ainsi, comme nous l'explique sans ambages Samir Khalil Samir, quand des fanatiques tuent hommes, femmes et enfants, on ne peut pas leur dire qu'ils ne sont pas de vrais musulmans. Le musulman non islamiste et sain d'esprit ne peut que leur rétorquer que leur lecture de l'islam n'est pas la sienne, mais quand il dit que ce n'est pas sa religion, c'est qu'il connaît très mal sa propre religion ou qu'il nous ment.

Parmi les autres explications contenues dans l'ouvrage Les raisons de ne pas craindre l'Islam, on retiendra aussi tout particulièrement la description du rôle de la mosquée qui, contrairement encore à ce qu'on voudrait nous faire croire, n'est pas comparable à une église chrétienne. En effet, si la mosquée est bien un lieu de prière, c'est aussi un lieu de rassemblement ou la communauté musulmane vient discuter de questions sociales, culturelles et politiques et où elle prend ses décisions. La mosquée est donc aussi un centre politique. C'est pour cette raison que dans beaucoup de pays musulmans, les mosquées sont surveillées par les autorités et le père Samir Khalil Samir recommande aux Européens de s'intéresser de près à ce qui se dit dans les mosquées présentes sur leur territoire.

Alors pourquoi ce titre « Les raisons de ne pas craindre l'islam » si l'on trouve dans ces entretiens tant de raisons de craindre l'islam ? Pour Samir Khalil Samir, il est possible de cohabiter pacifiquement avec les musulmans en Europe dans la mesure où ils sont toujours malgré tout largement minoritaires. Mais pour cela, encore faudrait-il revenir aux valeurs qui ont constitué notre civilisation européenne et savoir les imposer aux nouveaux arrivants. Et surtout rejeter l'utopie multiculturaliste qui puise ses sources dans le mépris de notre propre histoire et de nos propres traditions et dans la perte de nos valeurs. En cela la présence de l'islam sur le sol européen est une chance car elle nous incite à redécouvrir ce que nous sommes et à rejeter ce sentiment de culpabilité typiquement occidental. Sans doute les choses seraient-elles plus claires et plus faciles si l'Europe et la France n'avaient pas mis Dieu de côté. Peut-être cette présence de musulmans pour lesquels Dieu n'a pas perdu sa place nous incitera-t-elle à retrouver Dieu en revenant au Christ, notre Seigneur. En cela, nous devons voir les musulmans pacifiques comme l'instrument de Dieu et les respecter comme tels tout en sachant combattre les musulmans violents, que l'on appelle aujourd'hui islamistes, avec tous les moyens à notre disposition. Il en va de notre survie.

Du même auteur :

Samir Khalil Samir : le renversement de Bachar el-Assad ne résoudra rien

«Nous rétablirons l'islam par la coercition, en vous rouant la face de coups et en vous coupant la tête»

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Existe-t-il encore des raisons de ne pas craindre l'Islam ?, 4.8 sur 5 basé sur 22 votes

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