" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)
Qui s'élèvera pour dire le courage des chrétiens d'Orient ? ... Quelques jours après l'assassinat de vingt-et-unchrétiens coptes en Libye, une centaine ...
Les chrétiens d'Orient sont victimes de la barbarie de l'Etat islamique. ... de Daesh qui ont montré leur savoir-faire en décapitant 27 coptes chrétiens.
Gard : "Je pars en Syrie pour défendre les chrétiens" ... partir en Syrie se battre aux côtés des chrétiens d'Orient, "victimes incessantes des exactions ...
Le Venezuela est un autre pays qui inquiète le Pape François. Après avoir rappelé qu'il priait pour les chrétiens du Proche-Orient, il est revenu sur la ...
L'Académicien, présent samedi à La Ferté pour le festival Croc'livres, évoque les sujets qui lui tiennent à cœur dont le génocide des chrétiens d'Orient ...
Sauf quand ces églises sont détruites par les jihadistes et que les chrétiens d'Orient font à leur tour l'expérience terrible de la Passion. Oui, tant de ...
Il est « urgent que le sort » des chrétiens d'Orient « martyrisés en raison de leur foi soit enfin pris en compte », ont ainsi affirmé les évêques de France.
Objectif : Soutenir les chrétiens d'Orient, victimes des terroristes de l'Etat islamique en Irak mais aussi en Syrie. Date de publication : 01/01/1970 ...
Le monde s'émeut et s'indigne parce que les vrais musulmans à la solde du Qatar, de la Turquie et de l'Arabie, les protégés d'Obama, ont saccagé le ...
Ce samedi matin, une trentaine de personnes se sont réunies devant l'hôtel de ville de Reims, en signe de solidarité avec les chrétiens d'Orient qui ...
Les évêques de France dénoncent des situations « particulièrement inhumaines » subies par les chrétiens d'Orient : « Il est urgent que le sort de ces ...
Citation : Nous devons tous être des Chrétiens d'Orient. « Nous avons tous été des juifs allemands, nous avons tous été des Charlie, et bien je crois ...
Video · Sarcelles : manifesation de soutien aux chrétiens d'Orient. 25 vues. iTélé - il y a 12 minutes - Actualité - Irak - Syrie Manifestation Sarcelles.
On s'indigne-à juste titre- de la destruction d'oeuvres d'art millénaires en Irak, ... il faut éradiquer leurs meurtriers ... Devant nos ordinateurs ? Pas grand ...
Histoire des Chrétiens d'Orient. J.-M. Billioud. Malgré sa vocation singulière l'islam, la syrie occidentale figarovox analyse l'historien jean. Tout une ...
Rappel : les chrétiens d'Orient ne sont pas des occidentaux implantés en Orient. Ce sont historiquement les 1ers chrétiens il y a 2000 ans. by CyrilleEm.
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Du 27/2/2015-Persécution des chrétiens en Syrie : un message pour l'Occident
Bombardement à Alep - REUTERS
(RV) - Entretien - L'inquiétude est grande pour les chrétiens enlevés en début de semaine dans le nord-est de la Syrie, dans la région de Hassaké. Les chiffres sont toujours difficiles à vérifier mais plus de 200 hommes, femmes et enfants sont retenus en otage par les djihadistes de l'état islamique. Au moins 1.000 familles d'Assyriens, soit près de 5.000 personnes, ont fui ces derniers jours leur domicile pour trouver refuge dans des villes tenues par les forces kurdes et gouvernementales.
La montée en force de l'EI en Syrie a éclipsé la confrontation entre le régime de Bachar al-Assad, et la rébellion, qui entrera le mois prochain dans sa cinquième année et a fait plus de 210.000 morts et 3,8 millions de Syriens réfugiés dans les pays voisins, sans compter les 7 millions de réfugiés internes. Selon le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, la crise des réfugiés syriens a attient « un tournant dangereux ».
Le Père Mourad Abou-Seif, syrien du Service Jésuite des Réfugiés (JRS) était directeur du bureau à Alep de 2009 à 2014. Actuellement à Bruxelles, en Belgique il nous livre son sentiment face au drame vécu par les Syriens et en particulier par les chrétiens. Des propos recueillis par Hélène Destombes.
Le mal est en train de toucher tout le monde. On ne peut pas dire qu'il y ait une communauté plus souffrante qu'une autre. Les chrétiens vivent avec les musulmans, côte à côte et ils subissent le mal que toute la Syrie subit. Maintenant, peut-être sont-ils plus inquiets pour l'avenir. Ils cherchent peut-être à comprendre ce qui se passe. Quand il y a peu d'espoir, comme on le voit maintenant, ça rend l'avenir très inquiétant, beaucoup plus inquiétant pour eux. Mais le présent, ils le vivent comme tout le monde.
En même temps, les chrétiens sont victimes d'exactions de plus en plus nombreuses.
C'est vrai et je peux dire qu'il y a ici un changement parce qu'avant, on savait que les extrémistes contrôlaient les endroits où les chrétiens vivent avec les musulmans et peut-être étaient-ils traités comme minorité d'une manière qui n'était pas juste, mais ils n'étaient pas exécutés ou jugés pour être exterminés, comme on le voit maintenant. Donc, il y a un changement et il parait que ce changement devient un message de ces groupes extrémistes pour l'Occident via les chrétiens du Proche-Orient, comme on l'a vu dans le message du groupe qui a exécuté les 21 Égyptiens coptes.
À travers les chrétiens de Syrie, c'est l'Occident qui est visé par l'État islamique ?
C'est ce qu'on comprend dans ce qui se passe aujourd'hui.
Face à cette menace, quelle doit-être la réaction de la communauté internationale ? Vous avez le sentiment qu'elle n'a pas pris suffisamment la mesure de ce qui est en train de se jouer actuellement en Syrie et dans la région ?
J'ai l'impression que la communauté internationale était presque indifférente vis-à-vis de ce qui se passe. Ils essayaient d'aider comme si le mal qui est subi en Syrie ou au Proche-Orient ne les touchait pas encore. Mais il parait qu'ils réalisent de plus en plus que c'est un mal qui va toucher le monde entier. Il y a une nouvelle prise de conscience de la gravité et maintenant, on le considère comme un cancer qui est en train de se déployer partout dans le monde et donc, à mon avis, il faut prendre des mesures différentes. Et il y a cette prise de conscience, je le sens ici.
Avec notre correspondante à Beyrouth,Laure Stephan
Dans une église de Bauchrieh, un office rassemble quelques chrétiens assyriens. Les razzias menées par les jihadistes de l'organisation Etat islamique en Syrie suscitent le désespoir de Rita Kifarkis, originaire de la région de Hassaké.
« Je suis très en colère, de nombreuses filles ont été prises en otage. Les jihadistes ont fait irruption en pleine nuit. Les habitants qui l'ont pu ont fui, et ceux qui n'ont pas réussi ont été enlevés. Parmi eux, il y a ma tante, elle a 70 ans, elle avait essayé de venir au Liban, mais elle avait été refoulée. Je ne sais pas quel est le bénéfice pour Daech de cette opération. Ces gens n'ont pas de religion », nous confie Rita.
Nul ne sait avec exactitude où les otages chrétiens sont détenus. Ils pourraient être reclus à Chaddadé, un fief de l'EI dans le nord-est de la Syrie. Abdel Abdel, un fonctionnaire syrien, assure qu'il ne rentrera plus dans son pays :
« Plusieurs raisons m'ont poussé à fuir, dont des menaces de mort. On pensait venir pour une courte période, mais après les attaques contre les villages de la région de Hassaké, on ne reviendra pas, notre vie est plus importante. La Turquie a une grande responsabilité dans ce qui se passe, c'est elle qui laisse passer les terroristes par sa frontière ».
Un responsable religieux affirme que des négociations sont en cours pour libérer les otages. Il espère aussi que le Liban, qui a fermé ses frontières aux réfugiés syriens, va accueillir les chrétiens de Hassaké.
Dans le calendrier liturgique maronite, la fête de saint Jean Maroun, patriarche d'Antioche et fondateur de l'Église maronite, est célébrée le 2 mars, lorsque le pape lui donna juridiction sur les catholiques de rite syriaque. Il mena victorieusement deux guerres saintes : - L'une pour défendre la supériorité du pouvoir spirituel du pape sur le pouvoir temporel de l'empereur byzantin. En effet, celui-ci ne voulait pas de saint Jean Maroun comme patriarche d'Antioche, jugé trop partisan de la supériorité du spirituel sur le temporel. Dès qu'il fut élu, il lui déclara la guerre. Saint Jean Maroun se prépara à la confrontation en rassemblant une armée de partisans du pape auxquels il imposa une discipline monastique. La confrontation eut lieu vers 695 au Liban, et les partisans de saint Jean Maroun et du pape triomphèrent de leurs ennemis césaristes, véritablement précurseurs du grand schisme d'Orient. - L'autre contre l'invasion arabo-musulmane, qu'il arrêta dans les montagnes libanaises où il fonda un État catholique jusqu'à l'arrivée des croisés. Une des plus grandes batailles au début du VIIIe siècle rassembla 30 000 maronites contre 60 000 Arabes. Saint Jean Maroun avait deux neuveux, Abraham et Cyrus. Abraham fut désigné commandant militaire des forces du Liban, Cyrus succéda à son oncle comme patriarche d'Antioche désormais nommé patriarche maronite en référence au nom de saint Jean Maroun. Ayant mené conjointement deux guerres, saint Jean Maroun, vrai fondateur de l'Église maronite, est aussi un des saints les moins « œcuméniques » de toute la catholicité. Ne pas confondre saint Jean Maroun avec l'anachorète saint Maroun de Cyr, moine syrien ayant vécu trois siècles plus tôt, que tout le monde présente aujourd'hui comme fondateur de la communauté maronite. Ce dont saint Maroun de Cyr fut à l'origine, c'est le courant de vie en plein air. Ses disciples, en concertation avec l'empereur byzantin, alors défenseur de la religion catholique, lui construisirent un monastère en Syrie. C'est de ce monastère qu'allait émerger le père Jean de Saroum pour rassembler les catholiques de rite syriaque contre Byzance, contre les Arabes et pour le pape, fondant ainsi l'Église maronite. Élevé à l'épiscopat puis au patriarcat, Jean de Saroum allait adjoindre à son nom le nom du saint patron de son monastère d'origine, devenant ainsi Jean Maroun. Donc, saint Maroun de Cyr ne fut qu'un précurseur. Mais vu le caractère peu œcuménique de saint Jean Maroun, il était souhaitable pour les modernistes d'utiliser saint Maroun de Cyr (fêté aussi chez les schismatiques grecs) pour éclipser saint Jean Maroun. D'où aujourd'hui l'idée largement répandue que c'est saint Maroun de Cyr qui est à l'origine de l'Église maronite, et l'ignorance encore plus largement répandue sur saint Jean Maroun.
Des musulmans affichent leurs solidarité avec les chrétiens d'Orient persécutés en se privant pendant le Carême.
Des musulmans du monde entier se privent, pendant le Carême, en signe de solidarité avec les chrétiens. L'objectif est d'envoyer un message de paix, suite aux drames dont sont actuellement victimes de nombreux chrétiens à travers la planète.
Sur le réseau social Twitter, ceux qui participent à ce Carême solidaire se retrouvent sous le hashtag #Muslims4Lent (« Musulmans pour le Carême »). Des personnes de confession musulmane y postent des photos d'eux-mêmes tenant un panneau entre les mains.
Il ne s'agit pas d'un jeûne, mais de sacrifier quotidiennement un petit plaisir ou de bannir une mauvaise habitude. « I'm Saadia, a muslim american. In solidarity, next 40 days, No McDonald's" ("Je suis Saadia, une musulmane américaine. Par solidarité, pendant 40 jours, pas de Mc Donald's »), peut-on ainsi lire sur Twitter.
D'autres s'engagent à ne plus se disputer avec leurs frères et sœurs, ou s'interdisent les sodas, les bonbons et même le shopping.
Une initiative américaine
L'initiative a été lancée par Bassel Riche, un entrepreneur américain et musulman âgé de 28 ans. Il a été inspiré par des étudiants non musulmans qui, dans son ancienne université, se sont joints à « Fast-a-thon », une association d'étudiants musulmans pour le jeûne.
« En dépit de ce que nos extrémistes ont fait pour détourner notre religion, nous croyons en la paix, l'amour, la tolérance et l'harmonie avec les autres religions. Le but est de remercier les nombreux chrétiens qui ont toujours manifesté de l'amour et du respect envers l'Islam », a expliqué Bassel Riche au quotidien britannique The Independent.
Parmi les participants, beaucoup habitent aux États-Unis. On compte des femmes, portant le voile ou non, et des hommes de tous les âges.
Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et président de la Conférence des évêques de France (CEF) et le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, ont publié un communiqué,vendredi 27 février, après l'enlèvement lundi 23 février d'au moins 220 chrétiens assyriens dans le nord de la Syrie. « Profondément choqués et attristés face au drame vécu par des milliers de chrétiens en Syrie ces derniers jours, nous voulons manifester notre entière solidarité avec les Églises locales et les assurer des prières ferventes des catholiques de France », écrivent-ils.
« En lien régulier avec les autorités religieuses et les acteurs humanitaires chrétiens, nous savons combien sont particulièrement inhumaines les situations subies par les chrétiens d'Orient », poursuivent les évêques français pour qui « en Irak, en Syrie, ces persécutions et ces exodes durent depuis de trop nombreuses années » et qui estiment « urgent que le sort de ces milliers d'hommes, de femmes et d'enfants martyrisés en raison de leur foi soit enfin pris en compte. »
« Encore une fois, nous redisons que nulle persécution ne peut être commise au nom de Dieu », concluent-ils.
Du 25/2/2015-Pour les patriarches orientaux, la responsabilité de la communauté internationale est clairement engagée
Les patriarches orientaux Béchara Raï (maronite) et Grégorios III (grec-catholique) ont tous deux dénoncé hier, dans les termes les plus vifs, l'agression perpétrée par le groupe État islamique contre les villages assyriens de la province syrienne de Hassaké, le meurtre et l'enlèvement d'un certain nombre d'entre eux, et l'incendie de leur église. La responsabilité de la communauté internationale est clairement engagée, ont-ils estimé en substance. Grégorios III a condamné les « actions bestiales qui visent nos frères et sœurs dans la citoyenneté, la foi et le patrimoine ». « Ces actions barbares, a-t-il ajouté, ont atteint l'église de Tal Hermoz et les habitants des villages assyriens. L'église a été détruite et incendiée. Un certain nombre d'Assyriens ont été tués, d'autres innocents sans défense ont été capturés. » « Le sang de ces innocents et leurs souffrances crient vers Dieu, et ce cri retentit dans la conscience du monde entier. De quelles preuves supplémentaires a-t-on besoin pour prendre une bonne fois clairement et fermement position contre ce fléau, ces crimes, cette inhumanité qui détruit les êtres et les choses ? ». « Nous prions pour ceux-là, nos frères et sœurs, et les assurons de notre solidarité et de notre amour », a-t-il conclu.
Raï : Priver l'EI des moyens de se perpétuer Pour sa part, le patriarche Raï a dénoncé « la violence infligée aux chrétiens de la province de Hassaké, et dont de nombreux innocents de la communauté assyrienne ont été victimes ». Le cardinal Raï a exhorté « les États qui appuient le terrorisme et l'extrémisme à cesser de fournir au projet de destruction, de meurtre et d'extermination les moyens de se perpétuer ». Il a insisté sur « la généralisation du langage du dialogue, de l'acceptation de l'autre et de l'amour comme unique voie pour se rapprocher du Dieu au service duquel ces extrémistes disent agir ».
Présidentielle Notons par ailleurs que les anciens ministres Marwan Charbel et Mikhaël Daher figuraient hier parmi les visiteurs du siège patriarcal. S'exprimant devant les journalistes, les deux ministres se sont faits les porte-voix d'une même préoccupation : rétablir l'autorité de l'État et redresser les institutions par l'élection d'un nouveau chef de l'État. L'article 62 de la Constitution, qui accorde au Conseil des ministres les prérogatives du président, en l'absence de ce dernier, est conçu comme une disposition intérimaire de courte durée, sachant que les sessions électorales restent ouvertes jusqu'à l'élection présidentielle, a fait remarquer en substance M. Daher.
Syrie : la terrible fuite des chrétiens face aux djihadistes de l'EI
En apprenant que les djihadistes du groupe État islamique (EI) approchaient de son village dans le nord-est de la Syrie, Danny Jano a pris la fuite en pyjama, avec sa femme et ses deux filles. Terrorisée, la famille Jano n'avait qu'une idée en tête : gagner un endroit sûr, au plus vite et sans se faire prendre, comme de nombreux autres chrétiens assyriens. Joint par téléphone dans la ville de Hassaké (nord-est), l'homme de 35 ans a expliqué à l'AFP que les combats avaient commencé lundi à 4 heures du matin. "Nous avons entendu le bruit des armes automatiques et des bombardements pendant sept heures, effrayés, avant de nous décider à abandonner notre maison."
"Bien nous en a pris, car nous avons su que Daesh (acronyme en arabe pour l'EI) était tout proche de notre village" de Tall Misas, aujourd'hui entre les mains des djihadistes. Le sauve-qui-peut des villageois s'est fait en tracteur et en voiture. "J'ai pris trois enfants sur ma mobylette et j'ai rejoint le convoi", a expliqué Danny Jano, tailleur de profession, précisant qu'il leur avait fallu cinq heures pour faire 30 kilomètres et rejoindre Hassaké. "Ce furent les heures les plus longues et les plus difficiles de ma vie, car nous avons été la cible de tireurs embusqués et un mortier a touché une voiture."
"Tous ont eu la peur de leur vie"
Décrivant l'échappée avec sa famille, Jano assure que "tous ont eu la peur de leur vie", mais qu'ils n'ont "pas réfléchi à deux fois". "Nous sommes partis en pyjama sans nous retourner, sans nous arrêter jusqu'à ce que nous arrivions ici." L'EI a lancé une attaque lundi contre une série de villages et hameaux du Haut-Khabour et a kidnappé 220 chrétiens assyriens et pris le contrôle de dix localités dans la région de Tall Tamr, dans le nord-ouest de la province de Hassaké, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
D'après des militants et des responsables de formations assyriennes, cette offensive a fait fuir 5 000 personnes vers les villes de Hassaké et de Qamishli. Yokhana Haroun, chef de la branche syrienne du Parti démocratique assyrien, a affirmé que 1 100 familles avaient pu être logées et aidées. Haroun, qui parlait d'un point de rassemblement pour les réfugiés à Hassaké, a ajouté que "les gens sont arrivés épuisés et dans un dénuement total". "C'est un crime contre les assyriens pacifiques. Ils (l'EI) ont brisé la coexistence, la civilisation et l'histoire et ils nous ont rejetés des siècles en arrière et la communauté internationale regarde tout cela en silence. C'est un massacre", a-t-il dit.
"Cela fait trois jours que des familles arrivent en continu"
À Qamishli, au nord-est de la ville de Hassaké et près de la frontière turque, 200 familles ayant fui l'EI ont trouvé un abri temporaire dans des maisons, selon Jean Tolo, un responsable de l'Organisation assyrienne pour les secours et le développement. "Ils sont arrivés dans un terrible état mental", a-t-il expliqué à l'AFP au téléphone précisant qu'à Qamishli, "cela fait trois jours que des familles arrivent en continu". Les assyriens sont environ 30 000 en Syrie, soit 2,5 % du 1,2 million de chrétiens. Ils habitent surtout près de la rivière Khabour, dans la province de Hassaké, divisée entre les forces kurdes et l'EI alors que l'armée loyaliste est présente dans la capitale provinciale.
L'EI est connu pour sa brutalité contre les minorités en Syrie et en Irak. "C'est un crime indescriptible. Ils ont brûlé des maisons, fait sauter des églises, kidnappé nos familles, et tout cela pour quoi ? C'est une question à laquelle je n'ai pas la réponse", assure Danny Jano. Mais, pour se donner du courage, il affirme : "Nous retournerons chez nous. Si ce n'est demain, ce sera après-demain."
Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org> Date: 26 février 2015 20:40:51
Syrie : le pape suit la situation et prie pour les chrétiens
Deux fronts de guerre dans le pays, par Mgr Zenari
Anne Kurian
ROME, 26 février 2015 (Zenit.org) - Le pape François, qui est actuellement à Ariccia pour la retraite de carême de la Curie romaine, se tient informé et suit avec préoccupation la situation en Syrie, affirme Mgr Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, au micro de Radio Vatican ce 26 février 2015.
L'avancée des djihadistes de l'« État islamique » (DAESH) dans le Nord-Est de la Syrie, a causé la destruction de nombreux villages à majorité chrétienne : près de 250 chrétiens ont été pris en otage et une quinzaine a déjà été exécutée. Des centaines de familles en fuite tentent de se réfugier à Hassaké.
« Il est clair que le pape vit continuellement en pensant à nous, en pensant à la situation des chrétiens et à la situation de tous ces gens qui souffrent. Il est continuellement informé et sa prière est toujours en union avec la souffrance de ces gens, et des chrétiens en particulier », affirme le nonce.
« En Syrie, il y a désormais deux fronts aussi graves l'un que l'autre », ajoute-t-il : « Il y a le front de la guerre civile, qui dure désormais depuis quatre ans et dans trois semaines, nous entrerons dans la cinquième année de guerre civile : elle a causé plus de deux-cent-mille morts, plus d'un million de blessés, plus de sept millions de réfugiés à l'intérieur et quatre millions de réfugiés en dehors du pays... Et puis il y a aussi ces faits atroces et terribles dans les zones qui sont sous le contrôle du califat. »
Devant ces événements, il souligne une « peur » parmi les groupes minoritaires « qui ont toujours été le maillon le plus faible de la chaîne » mais aussi au-delà des chrétiens : « tout le monde a peur de ce qui se passe dans ces zones qui sont sous le contrôle des djihadistes... tout le monde craint, a peur et s'enfuit quand c'est possible ».
Il note chez les chrétiens le sentiment d'être « abandonnés par la Communauté internationale » car « ils ne voient malheureusement pas de résultats tangibles ».
Pour plus d'efficacité, Mgr Zenari appelle à « unir les efforts et les mesures de la Communauté internationale » qui commencent à être mis en œuvre : « couper le ravitaillement destiné à ces gens, les comptes bancaires, le pétrole ; ou arrêter ceux qui ont été pris par cette idéologie et qui viennent de l'Europe. »
Sur le plan humanitaire, « c'est une des catastrophes les plus graves depuis la Seconde guerre mondiale », souligne-t-il, avec « des dégâts et des morts qui augmentent tous les jours, ainsi que des réfugiés à cause de la guerre civile ».
Mgr Zenari : la Syrie prise entre la guerre civile et l'avancée du califat
Combattants kurdes à Tel Jumaa le 25 février - REUTERS
(RV) Selon les dernières informations en provenance du nord de la Syrie, de la région de Hassaké, plus de deux cents chrétiens ont été emmenés par des djihadistes ces derniers jours faisant craindre le pire pour leur vie. Les récentes exécutions mises en scène par l'EI ces dernières semaines, en Syrie ou en Libye ne sont pas faites pour être rassurantes.
Contacté par Radio Vatican, Mgr Mario Zenari, le nonce apostolique à Damas, reconnait que « ces faits ne contribuent en rien à avoir confiance dans l'avenir. Depuis longtemps la communauté chrétienne vit dans cette situation de tension. Mais au-delà des chrétiens, tout le monde a peur de ces événements, surtout ceux qui vivent dans ces zones contrôlées par les djihadistes. Et s'ils peuvent, ces gens s'enfuient », explique-t-il.
Sur le front humanitaire, Mgr Zenari assure que l'on assiste à une des « catastrophes les plus graves depuis la Seconde Guerre mondiale. Et cela sous les yeux de tout le monde ! ». « Il faut arrêter et résoudre la guerre civile mais en même temps il faut aussi arrêter l'avancée du califat. »
«Génocide» des chrétiens d'Orient : où sont passés les défenseurs des droits de l'homme?
FIGAROVOX/TRIBUNE - Jean d'Ormesson a dénoncé ce mercredi les massacres des chrétiens d'Orient perpétrés par Daech, qu'il qualifie de Génocide. Maxime Tandonnet approuve cette prise de position et s'indigne du refus d'agir de la communauté internationale.
Maxime Tandonnet décrypte chaque semaine l'exercice de l'État pour FigaroVox. Il est haut fonctionnaire, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République, Perrin, 2013.
Mercredi 25 février, sur Europe 1, Jean d'Ormesson a dénoncé le génocide des chrétiens d'Orient par le Daesh, ou État islamique d'Irak et de Syrie, à la suite de l'enlèvement de 100 chrétiens d'un village syrien, rappelant le martyr médiatisé subi par 21 Coptes en Libye quelques jours plus tôt.
Il faut craindre le massacre dans les jours à venir, des villageois enlevés femmes et enfants inclus, à des mises en scène d'une cruauté qui dépasse l'imagination. Ce génocide, comme tous les grands génocides de l'histoire, se déroule dans la passivité et la lâcheté de la communauté internationale.
Une poignée de Kurdes déterminés, dont de nombreuses femmes, a montré que l'État islamique était loin d'être invincible. Dès lors, l'échec de la communauté internationale à mettre fin au massacre, ou bien son indifférence, est incompréhensible. L'histoire retiendra les noms des dirigeants qui n'ont pas bougé le petit doigt face à ce génocide. La France a certes pris des initiatives, dont l'envoi du porte-avion Charles de Gaulle, mais elle ne peut pas être seule, engagée sur tous les fronts, dans la lutte contre la barbarie. Le silence des milieux politiques et intellectuels, en Europe et dans le monde, est une abomination. Où sont-ils passés les défenseurs des droits de l'homme? Pourquoi une telle indifférence face au sort de minorités chrétiennes?
Serait-ce la vieille haine de la religion chrétienne -écraser l'infâme- qui s'exprime dans cet abandon? La Jordanie et l'Egypte ont réagi aux atrocités dont leurs citoyens ont été l'objet. Il est invraisemblable que les grandes puissances, Etats-Unis, Russie, Allemagne, Chine, le Japon, qui ont tous été victimes à travers leurs citoyens, ne mettent pas entre-parenthèse leurs conflits pour constituer un front commun, une coalition face à une menace qui pèse sur la civilisation.
Il a fallu qu'un écrivain nonagénaire prenne la parole pour tenter de secouer les esprits. Ce qui se passe est évidemment dans l'ordre du crime contre l'humanité. Est-ce que la parole de ce grand Monsieur, courageux et lucide, dans le brouillard de l'aveuglement et de la lâcheté qui pèse sur le monde, va enfin permettre une prise de conscience? Une intervention armée d'une coalition internationale, pour mettre fin à un génocide, cela n'aurait strictement rien à voir avec les opérations militaires passées qui ont eu pour effet de déstabiliser des États et de répandre le chaos au Moyen-Orient. Cette fois-ci nous sommes dans une situation radicalement différente, celle d'un génocide en cours, comparable au «Kamputchéa» des Khmers rouges dans les années 1976-1979, ou au Rwanda dans les années 1990, pour ne parler que des génocides récents. Le refus d'agir, dans de telles circonstances, relève de la non assistance à personne en danger, voire de la complicité passive de la part de la communauté internationale. Après, avec le recul des années, on le regrette amèrement, on ne comprend pas comment une telle lâcheté a été possible. On se dit que c'est la dernière fois, qu'on ne laissera plus jamais faire... Et puis cela recommence, sous d'autres formes, dans d'autres circonstances, toujours dans l'indifférence générale et la passivité...
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Syrie : rapt de 220 chrétiens par l'Etat islamique
Une dizaine de jours après l'exécution de 21 coptes par Daech en Libye, le pire scénario est à craindre pour ces chrétiens capturés dans le nord-est de la Syrie.
Des djihadistes de l'Etat islamique ont enlevé ces trois derniers jours 220 chrétiens assyriens dans des villages du nord-est de la Syrie, rapporte jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme. L'OSDH explique que les enlèvements se sont produits lors de la capture d'une dizaine de villages situés non loin de la ville d'Hassaka. Cette région du nord-est de la Syrie est le théâtre d'affrontements entre djihadistes de l'Etat islamique et combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).
Les miliciens kurdes ont lancé une double offensive contre l'EI dimanche, avec le soutien de peshmergas irakiens et l'appui aérien de la coalition formée par les Etats-Unis. Les djihadistes ont profité de cette offensive pour avancer sur un autre front et s'emparer de plusieurs villages chrétiens. L'archimandrite (haut dignitaire orthodoxe) Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens explique à l'Association pour l'Eglise en Détresse (AED) qui vient en aide aux chrétiens d'Orient : «J'ai pu parler par téléphone à l'un des contacts de CAPNI à Hasseke qui préfère rester anonyme. Les combats ont commencés lundi très tôt le matin à 4h00 du matin (heure syrienne) quand Daech a ouvert un front de combat de 40km de Tel Shamiram à Tel Hormizd. Daech a profité de l'engagement militaire du PYD (Parti démocratique de l'union Kurde) sur d'autre front pour avancer. Particulièrement à la frontière Irako-syrienne. C'est pourquoi il y a eu moins de résistance pour combattre les djihadistes.»
Le sort des 21 coptes exécutés par Daech est dans toutes les mémoires
La région de Khabour accueille 35 villages chrétiens. Ils ont été construits par des chrétiens assyriens qui ont fui le massacre d'août 1933 par les kurdes en Irak. Présents depuis 80 ans, ces chrétiens continuent d'appeler leurs villages des «camps», se concevant toujours sur une terre d'exil provisoire en attendant de rejoindre leur patrie en Irak. Las, face à la percée de l'Etat islamique, les voilà obligé de fuir à nouveau.
600 de ces chrétiens auraient réussi à fuir, mais d'autres ont été capturés par l'Etat islamique. Lors de la chute de Mossoul et l'avancée des djihadistes dans la plaine de Ninive, 125.000 chrétiens avaient fui en l'espace de quelques jours. Mais une vague d'enlèvements de chrétiens d'une telle ampleur est inédite. Le dernier enlèvement d'un groupe chrétien était celui des 21 coptes en Libye, début janvier. On connait désormais le sort monstrueux que les djihadistes leur ont réservé. Une dizaine de jours après la diffusion de la vidéo montrant leur assassinat par Daech en Libye, ce scénario est dans toutes les têtes. Si des chrétiens, souvent plus riches et éduqués que la moyenne ont pu être enlevés en Syrie ou en Irak pour récolter des rançons, ces villageois pauvres ne paraissent pas devoir servir de monnaie d'échange.
Pour Marc Fromager directeur de l'AED, joint par Le Figaro, il ne fait aucun doute ces enlèvements procèdent d'une volonté d'épuration «Il s'agit d'envoyer un signal sans appel aux chrétiens encore sur place: partez. Les djihadistes de Daech ne progresse plus dans leur conquête territoriale, ils cherchent à terminer leur travail d'épuration sur le terrain conquis». Selon lui, «le pire est à craindre». Face à la situation catastrophique des minorités dans l'Est syrien livré au chaos, il appelle la France à faire pression sur la Turquie pour qu'elle ferme sa frontière avec la Syrie, ainsi qu'à renouer le dialogue avec Bachar-el-Assad.
Les chrétiens assyriens victimes du double jeu turc - Moyen-Orient - RFI
Après l'enlèvement par l'organisation Etat islamique de plus d'une centaine de chrétiens dans cette province syrienne mardi, près de 1 000 familles ont fui leurs villages. Certaines, qui ont atteint la ville de Qamichli à la frontière turque, n'auraient pas pu entrer dans le pays. Patrick Karam, président de la coordination Chrétiens d'Orient en danger, dénonce le traitement discriminatoire que subissent les chrétiens quand ils arrivent en Turquie.
« Généralement, ils n'arrivent à accéder aux camps de réfugiés. Quand ils peuvent rentrer en Turquie, ils le font généralement en rejoignant des familles qu'ils ont en Turquie, mais c'est beaucoup plus compliqué pour eux d'accéder aux camps de réfugiés. Et quand ils y sont, ils se retrouvent isolés, ils ont moins accès que d'autres à l'aide humanitaire.
Il faut quand même se rappeler que la Turquie joue un double jeu. Elle laisse passer des personnes qui vont faire le jihad en Irak et en Syrie. Par contre, quand des Kurdes turcs souhaitent aller combattre aux côtés de leurs frères syriens contre Daesh et ça a été le cas à Kobane, la Turquie a su fermer la frontière.
Il y a aussi un double jeu dans le trafic de pétrole. Entre 800 000 et un million de dollars par mois des revenus de Daesh sont issus de la vente de pétrole. Mais par où passent les camions ? Tout simplement par la Turquie. C'est absolument intolérable. La Turquie doit choisir son camp : soit elle est avec nous, soit elle est contre nous, et là-dessus on ne peut plus tergiverser. »
Des chiffres incertains
Le chiffre qui revient le plus souvent tourne autour de cent cinquante. Deux cents selon des sources locales citées dans la presse, quatre cents selon une estimation de chrétiens syriens qui se battent aux côtés des Kurdes. Mais on sait de différentes sources que certains ont été relâchés. Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d'Orient, le confirme avec réserve : « Il semblerait que très vite des contacts aient été pris et que les femmes et les enfants aient été libérés. Il faut prendre ces informations avec beaucoup de prudence. Il resterait donc les hommes qui seraient gardés un peu comme bouclier, donc pour éviter d'être bombardés, avec des menaces très précises de les exécuter au cas où il y aurait des représailles. »
Cet enlèvement est une riposte du groupe Etat islamique aux défaites qu'elle avait subies la veille. Les Kurdes syriens, appuyés par la coordination internationale, ont en effet repris une vingtaine de villages ou hameaux le weekend dernier. La région, à l'extrémité nord-est de la Syrie est stratégique, car elle se trouve entre les bastions djihadistes de Raqqa en Syrie et de Mossoul en Irak.
Les Kurdes qui continuent de progresser dans la région, ils auraient réussi mercredi à couper une route importante entre Tel Hamis et Houla à quelques kilomètres de la frontière irakienne.
incendiaire contre le Séminaire théologique orthodoxe de Jérusalem
Jérusalem (Agence Fides) – Aux premières heures de ce 26 février, un attentat incendiaire a endommagé le Séminaire théologique du Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem, non loin de la Vieille Ville. L'incendie a dévasté une salle du séminaire et un certain nombre de locaux annexes. Les auteurs de l'attentat ont également tracé sur les murs des inscriptions en hébreu contenant des phrases blasphématoires contre le Christ. L'acte a été immédiatement condamné dans un communiqué – parvenu à l'Agence Fides – par le Conseil des institutions religieuses de Terre Sainte, dont fait notamment partie le grand rabbinat d'Israël. Les modalités de l'attentat et les inscriptions retrouvées sur les murs font penser que l'attaque contre le Séminaire grec orthodoxe représente le énième épisode de la longue série de profanations et d'actes d'intimidation perpétrée par des groupes de colons juifs extrémistes au détriment de monastères, d'églises et de cimetières chrétiens depuis février 2012. Depuis lors, en signant souvent leurs actes au travers de la formule « le prix à payer », des militants extrémistes de groupes proches du mouvement des colons ont perpétré des attaques y compris contre des mosquées fréquentées par les arabes palestiniens musulmans. Au cours de la journée d'hier, les extrémistes juifs avaient incendié la mosquée d'al-Huda, dans la ville de Jabaa, au sud-ouest de Bethléem. (GV) (Agence Fides 26/02/2015)
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ASIE/SYRIE - Déportation des prisonniers chrétiens des villages du Khabur de la part des djihadistes du prétendu « Etat islamique »
Hassakè (Agence Fides) – Au fil du temps, s'accroît le nombre de chrétiens des villages de la vallée du Khabur faits prisonniers par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » dans la province syrienne de Jézirah, dans le nord-est du pays. Selon les dernières informations fournies à l'Agence Fides par l'Archevêque syro-catholique d'Hassaké-Nisibi, S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, plus de 250 habitants assyriens et chaldéens des villages tombés entre les mains des djihadistes ont été déportés en direction des zones contrôlées par ces derniers dans la zone de Sheddadi, à 40 Km au sud d'Hassaké. « De là – indique l'Archevêque – nous arrivent des rumeurs non confirmées selon lesquelles les djihadistes festoieraient. Nous cherchons à activer des canaux de négociations au travers de responsables musulmans arabes en contact avec des cheikhs passés à l'Etat islamique. Nous sommes préoccupés par le sort des otages, parmi lesquels se trouvent de nombreuses personnes âgées, de nombreuses femmes et de nombreux enfants ». L'Archevêque ne confirme pas les rumeurs non vérifiables parlant d'exécutions sommaires et de viols commis par les djihadistes au détriment des populations chrétiennes agressées et s'interroge quant aux incursions aériennes réalisées par des contingents internationaux contre les positions du prétendu « Etat islamique » y compris en Syrie. « Avant – indique Mgr Hindo – nous entendions toutes les nuits les avions passer au-dessus de nos têtes vers 03.00 (locales). Au cours de ces quatre derniers jours, les opérations aériennes ont été suspendues. Je m'en demande la raison ». (GV) (Agence Fides 26/02/2015)