Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

mardi 21 avril 2015

L'Etat islamique assassine 28 chrétiens en Libye

L'Etat islamique assassine 28 chrétiens en Libye
19/4/2015-L'Etat islamique assassine 28 chrétiens en Libye

La soumission ou la mort. C'est le message renouvelé de l'Etat islamique aux chrétiens d'Orient et d'Afrique. Dans une nouvelle vidéo diffusée dimanche 19 avril sur les réseaux sociaux, l'EI met en scène l'exécution d'au moins 28 hommes présentés comme des « ressortissants de la croix » de « l'Eglise éthiopienne ennemie ». Sans doute des migrants  interceptés par le groupe en Libye, selon le ministre éthiopien de la communication, Redwan Hussein.

Les 12 hommes d'un premier groupe sont décapités en Cyréanaïque (côte est), 16 autres victimes sont exécutées par balle dans la région du Fezzan (sud), prétend le groupe. Dans le premier cas, la mise en scène est similaire à une précédente vidéo – celle de la décapitation de 21 coptes égyptiens, en février – : les 12 hommes, vêtus de combinaisons orange, sont amenés sur la plage avant d'être tuées.

Lire : L'EI revendique le meurtre de chrétiens égyptiens enlevés en Libye

Debout derrière certaines des victimes, un bourreau habillé de noir déclare que « le massacre de musulmans (par vos) religions n'est pas gratuit (…). Nations de la croix, nous sommes maintenant de retour ».

Les Ethiopiens, une nouvelle cible

C'est la première fois que l'EI cible dans une vidéo des ressortissants de l'Ethiopie, dont les deux tiers des 90 millions d'habitants sont chrétiens, en majorité orthodoxes. De nombreux Ethiopiens ont quitté leur pays pour aller chercher du travail, notamment en Libye, où la main-d'œuvre étrangère était nombreuse avant que le pays ne sombre dans le chaos après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, ou dans l'attente de rejoindre l'Europe par la mer. Des troupes éthiopiennes sont, en outre, actuellement déployées en Somalie voisine dans le cadre de la force de l'Union africaine pour combattre les islamistes chebab affiliés à Al-Qaida.

Les Etats-Unis ont réagi en condamnant « dans les termes les plus forts le massacre brutal de chrétiens éthiopiens présumés par des terroristes en Libye affiliés à l'EI », selon la porte-parole du Conseil de sécurité nationale Bernadette Meehan.

Présent en Syrie, en Irak et dans le Sinaï égyptien, l'EI a pris pied en Libye en profitant du désordre dans le pays livré aux milices et dirigé par deux gouvernements rivaux. Il contrôle notamment des zones dans la région de Syrte, une ville côtière située à 450 km à l'est de Tripoli. En montrant l'exécution de chrétiens dans la région du Fezzan, il semble vouloir suggérer qu'il étend les territoires sous son contrôle dans le pays.

>> Lire (en édition abonnés) : En Libye, l'Etat islamique affirme peu à peu sa présence:

Des activistes se réclamant de l'EI ont pris pour cible à plusieurs reprises des étrangers en Libye depuis le début de l'année : outre les coptes égyptiens, l'attaque de l'hôtel Corinthia à Tripoli avait fait 9 morts, dont un Français, en janvier.

 Un impôt forcé ou la mort

Dans sa vidéo d'une demi-heure, le groupe terroriste envoie aussi un message aux chrétiens d'Orient :  après un « documentaire historique » entrecoupé de montages réalisés à partir du film Kingdom of Heaven, de Ridley Scott, dont la trame se déroule à l'époque des croisades, des chrétiens de Raqqa (Syrie) « témoignent » de leur condition : leur sécurité n'est garantie qu'à la condition de payer un impôt.

Le message : se soumettre, payer, ou mourir :  « l'Etat islamique va s'étendre et arriver jusqu'à vous (…), celui qui embrassera l'islam ou payera la djizia (impôt auxquels sont soumis les non musulmans)  vivra en sécurité. Quant aux autres, les hommes seront tués ; les femmes rendues en esclavage et les biens seront confisqués », menace le groupe.

Lire : Chrétiens d'Orient, une mosaïque fragile

En Irak, le nombre de chrétiens est passé de 1,5 million en 2003 à moins d'un demi-million aujourd'hui et pour la première fois depuis quinze siècles, la région de Ninive ne compte plus de chrétiens ; en Syrie, ils sont 300 000 à avoir pris le chemin de l'exil depuis 2011.



Envoyé de mon Ipad 

lundi 20 avril 2015

/EGYPTE - Déclarations de l’Evêque copte catholique de Gizeh à propos des chrétiens éthiopiens massacrés, martyrs d



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 20 avril 2015 14:16:05 UTC+3
AFRIQUE/EGYPTE - Déclarations de l'Evêque copte catholique de Gizeh à propos des chrétiens éthiopiens massacrés, martyrs dans lesquels resplendit la victoire du Christ

Le Caire (Agence Fides) – Les Patriarches et les Evêques catholiques d'Egypte, réunis au Caire pour leur assemblée périodique qui a lieu deux fois l'an, dédieront une partie de leur réflexion pastorale commune aux nouveaux massacres de chrétiens éthiopiens perpétrés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et documentés dans des vidéos réalisées avec un professionnalisme macabre pour être diffusées en ligne comme instruments de leur propagande délirante.
Dans la nouvelle vidéo, reprise comme produite par al Furqan Media – se présentant comme réseau médiatique de référence du prétendu « Etat islamique » - on voit deux groupes différents de prisonniers présentés comme des chrétiens éthiopiens qui sont massacrés par décapitation et de balles à la nuque dans un lieu désertique ainsi que sur une plage libyenne. La vidéo, accompagnée des habituels slogans contre la « nation de la croix » et d'images de destruction d'églises, d'icônes et de tombes chrétiennes, répète, en s'adressant aux chrétiens qu'il n'y aura pas de salut pour eux s'ils ne se convertissent pas à l'islam ou n'acceptent pas de payer la « taxe de protection ».
Dans la vidéo – particulièrement éloquente – les victimes sont présentées comme appartenant à « l'Eglise éthiopienne hostile ». Pour le moment, vérifications et confirmations indépendantes concernant l'identité des victimes font défaut. Selon des sources gouvernementales et de l'Eglise éthiopienne, il est probable qu'il s'agisse de pauvres émigrants éthiopiens faisant partie des multitudes d'hommes et de femmes qui tentent d'atteindre l'Europe en traversant la Libye avant de s'embarquer sur les embarcations gérées par le réseau criminel des passeurs.
« Le Patriarche de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie, Matthias I° - indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh – avait programmé de venir en Egypte et de repartir avec le Patriarche copte Tawadros II pour participer à Erevan aux commémorations du Génocide arménien. Maintenant, il a dû, au dernier moment, annuler sa visite. Il s'en est excusé et a déclaré qu'il restera en Egypte. Les histoires de martyrs du passé croisent celles des martyrs d'aujourd'hui ».
L'Eglise orthodoxe d'Ethiopie a été liée au plan juridictionnel au Patriarcat copte d'Alexandrie jusqu'en 1959, année où elle a été reconnue comme Eglise autocéphale par le Patriarche copte Cyrille VI. En avril dernier, Matthias I° avait accompli une visite historique en Egypte, qui avait marqué un pas important dans le dépassement de contrastes passés entre les deux Eglises. Le Patriarche éthiopien avait été reçu avec tous les honneurs également par le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi.
« Il est frappant – fait remarquer S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina – que l'Eglise éthiopienne soit qualifiée d'Eglise hostile… Evidemment, ces étranges djihadistes suivent également les évolutions politiques des rencontres entre les Eglises. Mais, dans cette grande douleur, nous continuons à regarder ces événements avec le regard de la foi. La liste des martyrs n'est pas finie et elle accompagnera toute l'histoire, jusqu'à la fin. Les chrétiens ne recherchent pas le martyre, ils veulent vivre dans la paix et dans la joie. Mais si le martyr arrive, nous l'acceptons avec la même paix que celle avec laquelle l'ont accepté les coptes qui prononçaient le nom du Christ et se remettaient à Lui alors qu'ils étaient égorgés. L'Eglise ne s'est jamais plainte du martyr mais elle a toujours célébré les martyrs comme ceux en qui, lorsqu'ils sont tués, resplendit la grande et consolante victoire du Christ » (GV) (Agence Fides 20/04/2015

Chrétiens d'Orient - Actualités du 20/4/2015



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 20 avril 2015 12:03:03 UTC+3
Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS
La Nouvelle Gazette Française
Génocide des chrétiens d'Orient et d'Afrique – Résumé des interventions du samedi 18 avril au ...
Le Père Montes rappelle aussi que nous tous devons faire en sorte que le « véritable génocide que vivent les chrétiens d'Orient » soit connu, ...
      Signaler comme non pertinent
Le Monde
Point de vue. Ces chrétiens qu'on assassine
En persécutant les chrétiens d'Orient, Daech ne fait que poursuivre la ... Les chrétiens d'Irak étaient au nombre d'un million en 1980, ils ne sont ...

Syrie: l'appel poignant des évêques d'Alep



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: ZENIT <info@zenit.org>
Date: 19 avril 2015 20:00:25 UTC+
Syrie: l'appel poignant des évêques d'Alep
Nous n'avions jamais vu ni entendu pareille destruction auparavant !

Rédaction

ROME, 18 avril 2015 (Zenit.org) - "Assez de désolation et de destruction ! Assez d'être un laboratoire d'armes de guerre dévastatrices ! ": le Patriarcat latin de Jérusalem relaye sur son site cet appel des évêques d'Alep (Syrie), précisant que, du 10 au 12 avril, de violents bombardements ont touché les quartiers chrétiens de cette ville du nord du pays, au moment de la Pâque orthodoxe. Le patriarche grec-catholique Grégoire III d'Antioche a dénoncé avec force ces bombardements, et en appelle à la communauté internationale.

Communiqué des évêques d'Alep

Est-ce la Résurrection du Sauveur ou l'enterrement de ses disciples ?

Au milieu de la semaine sainte et de Pâques, notre ville ainsi que nos fidèles ont souffert douleur et tristesse et dépression profonde, dans la nuit où nos quartiers ont été bombardés par des grenades propulsées par des fusées.

Nous n'avions jamais vu ni entendu pareille destruction auparavant !

Nous sommes allés et avons vu, nous avons pleuré : des corps ont été retirés des décombres, des restes collés sur les murs et le sang qui mouillait le sol de la patrie !

Des dizaines de martyrs de toutes les religions et doctrines, des hommes blessés, des femmes, des enfants et des vieillards.

Nous avons entendu des pleurs et des lamentations des veuves et des enfants, la panique sur les visages des gens. 

Du profond de notre douleur et de notre chagrin, nous appelons les gens de conscience, s'il en existe encore, pour nous entendre :

Assez de désolation et de destruction ! Assez d'être un laboratoire d'armes de guerre dévastatrices ! Nous sommes fatigués !

Verrouillez les portes des armements et des munitions, arrêtez la fourniture des instruments de mort ! Nous sommes fatigués !

Que voulez-vous de nous ? Dites-nous ? Nous sommes fatigués !

Voulez-vous que nous restions : blessés et humiliés, des semblants d'êtres humains ? Ou allons-nous quitter de force, et être anéantis ?

Quant à nous, nous aimons vivre en paix, comme des citoyens honnêtes avec les autres citoyens de ce pays. Nous ne craignons pas le témoignage, mais nous refusons de mourir pour un prix très suspect et sinistre.

Nous refusons d'être « Alep des martyrs » mais nous voulons rester d'« Alep le joyau », le témoin d'amour et de paix, de pardon et de dialogue. Alep, joyau sur la couronne de notre pays la Syrie, et de toutes les catégories de la diversité culturelle et religieuse.

Pitié pour nos martyrs et guérison pour nos patients et tranquillité dans les âmes de nos enfants, la sécurité et la paix pour tous nos citoyens.

Alep, le 13 Avril 2015.

dimanche 19 avril 2015

Visite du Patriarche Rai en France , commentaire d

Visite du Patriarche Rai en France , commentaire de mgr Gemayel,
Liban/France / chrétiens d'Orient : visite officielle, du 25 au 28 avril 2015, du patriarche maronite, le cardinal libanais Bechara Boutros Raï.

http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r183/religions_du_monde_1_20150419.mp3


Envoyé de mon Ipad 

La double mort des chrétiens d'Orient - L'Express

La double mort des chrétiens d'Orient - L'Express
17/4/2015-La double mort des chrétiens d'Orient
Des chrétiens du Moyen-Orient qui ont fui leurs pays devant l'avancée du groupe Etat islamique assistent à la messe de l'église Notre-Dame de Chaldée, dans le quartier de la Chapelle, à Paris, le 8 mars 2015

La morne indifférence qui recouvre le sort des chrétiens d'Orient ne relève pas de la sphère de l'étranger lointain, ni des "dommages collatéraux" inhérents à la vague de destruction qui ravage actuellement le Moyen-Orient, certaines zones de l'Afrique et en partie l'Asie. Elle est le puissant révélateur du malaise nihiliste qui ronge l'Europe. 

En dehors de groupes de croyants très motivés, qui effectuent dans l'ingratitude générale un travail de sensibilisation remarquable, la disparition des minorités les plus anciennes du Moyen-Orient ne soulève pas d'émoi particulier au sein d'une opinion publique française par ailleurs prompte à se mobiliser pour d'autres causes bien moins alarmantes. Cherchez bien, vous ne trouverez pas d'artistes de premier plan pour défendre cette cause, point d'acteurs de cinéma prêts à engager leur renommée, ni de stars du rock'n'roll, qu'on a pourtant vu faire campagne pour la protection des Indiens d'Amazonie menacés par la déforestation. En Orient, en fait de déracinement, ce sont des vies humaines que l'on arrache par milliers et un rameau originel que l'on détache à coups de hache de l'arbre généalogique des civilisations. 

Pourquoi restons-nous si impavides?

Cette tiédeur devient en elle-même le sujet d'une interrogation plus profonde: hors de toute conviction religieuse, laquelle doit rester le domaine secret de chacun, sommes-nous encore capables de nous indigner contre des massacres, des viols de masse, des persécutions organisées, des rackets érigés en système économique, des enlèvements contre rançon, des vexations, lorsqu'il s'agit de populations qui partagent, non le même environnement culturel mais les mêmes valeurs que les nôtres? Ce qui induit une autre question, bien plus gênante: croyons-nous encore en ces valeurs humanistes pour lesquelles des communautés coupées du monde mettent leur vie en péril, et les trouvons-nous dignes d'être maintenues sur la terre où elles ont vu le jour? La réponse est d'autant plus embarrassante que les minorités chrétiennes d'Orient (mais aussi d'Afrique ou d'Asie) sont attaquées par des bandes d'assassins invariablement enrôlés sous la bannière djihadiste, qui ne voient dans ces survivants que des alliés de la culture occidentale. Par leur sauvagerie, les terroristes visent deux buts principaux. En immolant des innocents ou en les forçant à l'exil, ils veulent atteindre l'Europe comme l'Amérique et démontrer que ces deux continents n'ont plus la capacité de se projeter. Ils cherchent à détruire la riche diversité du monde arabe, laquelle fut à l'origine de l'arabisme (adversaire de l'obscurantisme religieux) et du rêve d'une modernité orientale, pour y imposer une exclusivité islamique - qui n'a jamais existé. Une régression en tout point. Dans Les Désorientés (Grasset), Amin Maalouf écrit qu'un chrétien d'Orient meurt deux fois: la première en tant qu'être humain, la deuxième en tant que membre d'une communauté en voie de disparition. 

Il ne s'agit pas d'affirmer que nous devrions être par nature solidaires avec les chrétiens d'Irak, de Syrie, du Nigeria, du Kenya ou du Pakistan au motif que leur religion est toujours celle dont les édifices ornent nos villes et nos villages, mais précisément de se demander pourquoi nous restons si impavides. Dans un livre prenant, qui mêle le vécu et l'analyse, Sébastien de Courtois avance une explication qui nous éclaire: "Cette indifférence est liée à un rejet de notre propre reflet dans le miroir, comme si le fait d'avoir été nous-mêmes chrétiens devait nous interdire de nous intéresser à cette réalité. Avec une vision étroite de la laïcité - ce qu'elle n'était pas à ses débuts [...] -, nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain, réservant les questions du "fait religieux à la seule sociologie, puis à la sphère politique, ce qui est pire, le laïcisme devenant à son tour une idéologie de remplacement." 

Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions. Le crépuscule des chrétiens d'Orient, par Sébastien de Courtois. Stock, 187 p., 18,50€ 

 


Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d’Orient : le cardinal Raï sera reçu par François Hollande et l'Unesco - Aleteia

Chrétiens d'Orient : le cardinal Raï sera reçu par François Hollande et l'Unesco - Aleteia

17/4:2015-Chrétiens d'Orient : le cardinal Raï sera reçu par François Hollande et l'Unesco - Aleteia
C'est un véritable marathon qui attend Sa Béatitude Mgr Bechara Boutros Raï pendant les quatre jours qu'il passera à Paris, du samedi 25 au mardi 28 avril. Venu avant tout pour inaugurer le premier siège de l'Éparchie maronite de Paris, ce déplacement, dans le contexte actuel, revêt « une signification particulière » souligne Mgr Nasser Gemayel, évêque de l'Éparchie Notre-Dame du Liban de Paris des maronites.

« La situation politique des chrétiens au Moyen-Orient est dramatique comme jamais auparavant. Ils sont persécutés et obligés de fuir, leur patrimoine est détruit. Une nouvelle carte géopolitique semble se dessiner actuellement au Moyen-Orient et celui-ci ne doit pas se voir vidé d'une de ses composantes originelles », prévient le prélat. Présents depuis 2 000 ans sur ces territoires, « les chrétiens d'Orient ont vécu pratiquement sous tous les régimes et tous les peuples même musulmans, explique Mgr Gemayel. Pourquoi tout cela ? Qu'ont fait les chrétiens pour mériter un tel sort ? Pourquoi s'acharne-t-on à les éloigner ainsi de l'Orient ? » 
 

Les chrétiens d'Orient, un pont entre l'islam et l'Occident 

Au-delà d'une visite pastorale et de temps forts spirituels passés auprès de la communauté maronite de France (messe d'action de grâce à la cathédrale Notre-Dame du Liban, inauguration de la nouvelle Éparchie, catéchèse, visite au siège de la Conférence des évêques de France, vernissage de l'exposition « Présence maronite en France », lancement des journées culturelles de Beit Maroun à Meudon, etc.), c'est bien un déplacement politique que va accomplir le cardinal Raï, qui sera d'ailleurs accueilli comme un chef d'État par la présidence de la République : une rencontre officielle avec François Hollande est prévue lundi après-midi à l'Élysée.

Au cours de cet entretien, il est prévu que le cardinal évoque la situation dramatique des chrétiens d'Orient : « Les relations entre l'Église maronite et la France sont séculaires. Le cardinal Raï vient remplir une mission d'avant-garde afin de convaincre le président de la République de l'importance de la défense des chrétiens d'Orient ». « La question est la suivante, poursuit-il : peut-on imaginer un Orient sans chrétiens ? Comment l'Église universelle, qui prêche le dialogue œcuménique et interreligieux, peut-elle l'imaginer ? Les chrétiens, au Moyen-Orient, sont un pont entre l'islam et l'Occident. S'ils disparaissent, qui va remplir ce rôle ? L'Occident va se retrouver nez à nez avec l'islam, prévient l'évêque. Les chrétiens d'Orient aident l'Europe dans ses relations avec le monde islamique depuis 1 400 ans ! » Le sujet de la conférence de Mgr Raï à l'Unesco, samedi 25 avril, portera d'ailleurs sur « la présence chrétienne au Moyen-Orient et son rôle dans la promotion de la culture de la paix ». 


Une part musulmane dans chaque chrétien libanais

« Nous avons les mêmes habitudes, ajoute Mgr Gemayel. Le Liban est un pays modèle. Il y a dans chaque chrétien libanais une partie musulmane et dans chaque musulman libanais une partie chrétienne. S'il n'y a plus qu'une composante en Orient, cela va poser un problème capital. En ce sens, le message que porte le cardinal Raï est primordial. » Concernant la position de la France vis-à-vis de Bachar el-Assad, qui voit en Damas un ennemi de la liberté et non un allié dans la lutte face au pseudo État islamique, le patriarche d'Antioche et de tout l'Orient ne reviendra a priori pas sur ses déclarations qui avaient grand bruit en 2012 quand il avait pris publiquement la défense du régime syrien face à Daesh. « Le cardinal Raï ne fait que son travail de défense et de sauvegarde des chrétiens opprimés, loin de toute rancœur politique. » Si aucune rencontre officielle particulière n'est prévue avec les autorités musulmanes de France, Mgr Gemayel assure que « beaucoup d'amis musulmans seront présents et fêteront avec les chrétiens maronites l'inauguration de l'Éparchie. Des rencontres et des dîners privés sont d'ailleurs prévus », confie-t-il.


Envoyé de mon Ipad 

Michel Pharaon évoque avec Raï la situation des chrétiens d’Orient - L'Orient-Le Jour

Michel Pharaon évoque avec Raï la situation des chrétiens d'Orient - L'Orient-Le Jour
18/4/2015-Michel Pharaon évoque avec Raï la situation des chrétiens d'Orient

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Boutros Raï, a reçu hier au siège patriarcal de Bkerké une délégation du Conseil supérieur grec-catholique, présidée par le ministre du Tourisme, Michel Pharaon.
Le ministre Pharaon a indiqué à l'issue de la rencontre qu'il avait discuté avec le patriarche de l'échéance présidentielle et de la situation des chrétiens d'Orient ainsi que de la réunion du prélat, jeudi, avec les ambassadeurs des cinq grandes puissances.
M. Pharaon a mis l'accent sur les préoccupations du patriarche concernant l'élection présidentielle et l'application de la Constitution, garante de l'équilibre interne et reflet de la formule unique capable d'exprimer l'image du « Liban message ».
Le patriarche Raï a reçu, par ailleurs, plus tard dans la journée l'ancien ministre Mikhaël Daher qui a déclaré à l'issue de l'entrevue : « Le plus grand souci du patriarche c'est la persistance du déséquilibre flagrant au niveau du pouvoir au Liban. Le patriarche tient à tout prix à préserver le grand héritage laissé par son prédécesseur, le patriarche Élias Hoayek, depuis près de cent ans, à savoir le Grand Liban. »



Envoyé de mon Ipad 

Le centenaire de la Grande famine au Liban : pour ne jamais oublier - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Le centenaire de la Grande famine au Liban : pour ne jamais oublier - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Le centenaire de la Grande famine au Liban : pour ne jamais oublier

L'équipe de Tehkik, conduite par Claude Abou Nader Hindi, revisite dimanche soir à 18h50 l'horrible drame vécu au début du siècle dernier par la population du Mont-Liban, victime, entre 1915 et 1918, d'une famine qui a décimé plus du tiers de la population de la région à l'époque. Des chiffres qui peuvent à la limite qualifier ce drame de véritable génocide. Un génocide sans effusion de sang, certes, sans exode, sans bruit, mais dont le bilan a été ahurissant: 150000 à 200000 morts sur un total d'environ 400000 habitants.

Cette famine, méconnue de beaucoup de Libanais, a été en effet le résultat d'une convergence de quatre facteurs. Le littoral libanais était soumis à l'époque à un blocus maritime imposé par la flotte des forces alliées (notamment la flotte britannique) qui empêchait les navires d'arriver sur la côte libanaise. Il était donc impossible aux Ottomans, dans le camp de l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale, de recevoir des armes ou des munitions...
À ce siège maritime s'était ajouté un autre blocus, terrestre cette fois, imposé par Jamal Pacha, le gouverneur ottoman, qui dominait le pays et contrôlait les principaux accès routiers. Ce sont surtout les maronites qui seront les principales victimes de cette « arme de la famine » : les soldats ottomans se montraient particulièrement intransigeants avec les chrétiens plus qu'avec les autres habitants du Mont-Liban.
Mais la responsabilité de cette Grande famine retombe aussi sur certains Libanais, profiteurs et usuriers, qui n'ont pas hésité à tirer profit de la situation pour s'enrichir, contribuant ainsi à l'aggravation de la crise.
Un quatrième événement a été la cerise sur le gâteau : l'invasion des criquets. Pendant une centaine de jours, une nuée de sauterelles a ainsi dévasté les terres agricoles, venant à bout de toutes les récoltes.

Le plus choquant à l'époque était l'attitude passive des forces allemandes et celles de l'Autriche-Hongrie, qui ont cruellement laissé faire, sur base du ne rien voir, ne rien entendre, la raison d'État germano-ottomane ayant la priorité sur toute autre considération. Parallèlement, l'Empire ottoman poussait à l'exode, pourchassait et assassinait à tour de bras les Arméniens, considérés auparavant comme des fidèles mais désormais accusés de traîtrise parce qu'ils avaient aidé, dans la région, les Russes...
Dans ce contexte, la communauté libanaise d'Égypte a contribué dans une large mesure à atténuer les effets de la famine en acheminant des aides par le biais de l'île de Rouad, face au littoral syrien, au nord de Tripoli. Cette aide était livrée au patriarcat maronite qui la distribuait à son tour à la population par l'intermédiaire des couvents et des ordres monastiques.

Mise à mort muette
Il n'empêche, un devoir de mémoire est indispensable et il faut reposer le problème, ne serait-ce que par respect pour tous ceux qui sont morts à cause de cette famine. On ne peut oublier certaines descriptions atroces, comme dans Al-Raghif, le livre de Toufic Youssef Aouad : « Il y avait là une femme étendue sur le dos, envahie de poux. Un nourrisson aux yeux énormes pendait à son sein nu (...). La tête de la femme était renversée et ses cheveux épars. De sa poitrine émergeait un sein griffé et meurtri que l'enfant pétrissait de ses petites mains et pressait de ses lèvres puis abandonnait en pleurant.»

Cette triste commémoration devrait avoir lieu chaque année, malgré le fait qu'elle soit reléguée dans un passé qu'on préfère ne pas réveiller. Le film des frères Rahbani, Safar Barlek, retrace aussi, sous forme d'une comédie musicale, cet épisode dramatique de l'occupation ottomane, mettant en exergue la solidarité syro-libanaise face à l'hégémonie de l'occupant.
Beaucoup de Libanais ont été poussés à quitter leur village et à aller mendier dans les villes; beaucoup de femmes ont été contraintes de se prostituer en contrepartie de nourriture. Un volet humiliant et douloureux pour cette population conservatrice qui a préféré oublier et ne pas transmettre ces détails aux générations futures.
Ce ne sont que les photos d'archives personnelles, comme celles puisées dans les archives de la Compagnie de Jésus au Liban et les (journal quotidien) de nombreux pères jésuites qui ont été exhumés par Christian Tawtel et Pierre Witouck s.j., qui peuvent dénoncer de la meilleure façon, mieux même que tous les témoignages poignants, cette mise à mort muette et obscure de la population chrétienne du Liban il y a cent ans.

Dans L'Orient Littéraire
Frères humains d'il y a 99 ans !



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samedi 18 avril 2015

De Bkerké, les ambassadeurs des grandes puissances pressent les Libanais d’élire un chef de l’État - L'Orient-Le Jour

De Bkerké, les ambassadeurs des grandes puissances pressent les Libanais d'élire un chef de l'État - L'Orient-Le Jour
18/4/2015-De Bkerké, les ambassadeurs des grandes puissances pressent les Libanais d'élire un chef de l'État

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a exprimé hier devant les ambassadeurs des membres permanents du Conseil de sécurité et d'autres puissances son souhait de voir la communauté internationale faciliter l'élection d'un chef de l'État. Sans attendre, les diplomates ont appelé unanimement les responsables libanais à réagir en urgence pour mettre un terme à la vacance présidentielle, dans un communiqué conjoint publié à l'issue de la rencontre.
Le prélat maronite s'exprimait lors d'une rencontre traditionnelle organisée à Bkerké à l'intention des diplomates. Étaient présents le nonce apostolique, Gabriele Caccia, les ambassadeurs de France, Patrice Paoli, des États-Unis, David Hale, de Grande-Bretagne, Tom Fletcher, de Chine, Jiang Jiang, de Russie, Alexander Zasypkin, et de l'Union européenne, Angelina Echhorst, ainsi que la coordinatrice spéciale des Nations unies au Liban, Sigrid Kaag.
Des sources proches de Bkerké ont indiqué que les diplomates ont convenu avec Mgr Raï de l'importance de parer au vide au niveau de la première magistrature et ont fait part de leur volonté à aider sur ce plan. Reconnaissant qu'il existe effectivement une impasse, ils ont admis le fait que les facteurs internationaux obstruant cette échéance sont intimement liés aux facteurs internes. Et d'exprimer d'une seule voix leur souhait d'un Liban « stable et sécurisé ».
Prenant la parole devant ses convives, Mgr Raï a insisté également sur la nécessité pour les cinq Grands de soutenir également le dialogue entre les différentes parties libanaises afin de parvenir à redynamiser la vie politique. « L'élection d'un chef de l'État reste toutefois la priorité puisqu'elle prélude à la solution des crises à tous les niveaux », a-t-il dit. Il a insisté sur l'importance de protéger « la Constitution, le pacte national et la formule libanaise (de coexistence), trois fondements indissociables », selon lui.
Le patriarche a saisi l'occasion pour demander aux cinq Grands de soutenir et de renforcer l'armée et les forces de l'ordre face au terrorisme.
Dans le communiqué conjoint publié à l'issue de la rencontre, Mme Kaag, les représentants des cinq membres permanents de l'Onu, et les ambassadeurs d'Italie, Giuseppe Morabito, et d'Allemagne, Christian Clages, notent que le patriarche a fait part devant eux de ses craintes de voir le vide se perpétuer à la présidence. « Des craintes d'autant plus justifiées que onze mois de stagnation au niveau de la présidence ne peuvent que miner la capacité du Liban à faire face aux défis sécuritaires, économiques et sociaux auxquels il fait face », souligne le communiqué, selon lequel la vacance présidentielle « porte atteinte au fonctionnement au jour le jour des institutions libanaises ». Le texte souligne que les diplomates concernés se sont engagés à lancer unanimement un message fort aux leaders libanais afin de « les inciter à respecter la Constitution, les accords de Taëf et le pacte national ». Un appel a été en outre lancé en direction de toutes les parties en présence, les invitant à « faire preuve de responsabilité, et à accorder la priorité au Liban et à ses intérêts, et non à la politique partisane ».
Le communiqué insiste également sur « l'urgence » de cette requête et sur l'importance de respecter le mécanisme en place en ce qui concerne les élections.
S'adressant aux députés libanais, les diplomates ont invité ces derniers à « préserver les traditions démocratiques du Liban et à tenir une séance parlementaire sans plus tarder pour élire un chef d'État ».



Envoyé de mon Ipad 

Chrétiens d'Orient : serons-nous complices d'un nouveau génocide ? - Aleteia

Chrétiens d'Orient : serons-nous complices d'un nouveau génocide ? - Aleteia
16/4/2015-Chrétiens d'Orient : serons-nous complices d'un nouveau génocide ? - Aleteia

«Arrêtons le double jeu ! En ce moment, on tue à grande échelle à Alep, deuxième ville de Syrie, et personne ne réagit. Pourtant, les évêques d'Alep viennent de lancer un réel cri d'alerte : cela ne peut plus durer ! » . Au lendemain des violences inouïes qui ont ensanglanté les quartiers chrétiens d'Alep, les jours de la Pâque orthodoxe, les 11 et 12 avril dernier (Aleteia), l'Aide à l'Église en détresse (AED) tape à nouveau du poing sur la table.
 
Marc Fromager, le directeur de l'association, dans un nouveau cri de colère, appelle la communauté internationale à un sursaut de conscience face à une situation qui, selon lui, prend de plus en plus l'allure d'un nouveau génocide.
 
Voici sa déclaration, diffusée ce 15 avril 2015 : « Nous sommes face à un nouveau génocide et il ne sert à rien de se disputer sans fin pour savoir si on peut utiliser ce mot, que ce soit pour les Arméniens en 1915 ou pour les chrétiens du Moyen-Orient en 2015. La réalité, c'est que les chrétiens sont en train de disparaître sous nos yeux. Les chrétiens ne sont pas les seuls visés dans ce massacre qui se déroule à Alep mais tous les habitants de la ville. Allons-nous laisser cette population se faire massacrer par les djihadistes sans rien dire et sans rien faire ? Serons-nous complices de cette horreur ? Et après ? Il y a eu Mossoul, maintenant Alep, mais ensuite ? L'Europe ? Le front se rapproche.

L'Aide à l'Église en détresse est particulièrement active sur le terrain : plus de 12 millions d'euros ont été envoyés depuis 2011 pour soutenir les chrétiens en Syrie et en Irak (6 millions dans chaque pays). Depuis quatre ans, la situation ne cesse de se détériorer en Syrie. Il y a déjà 220 000 morts et 12 millions de déplacés, c'est-à-dire plus de la moitié de la population. Qu'attendons-nous pour réagir ? Peut-on continuer à élaborer des stratégies politiques de renversement de régime pour faire plaisir à nos « partenaires » de la péninsule arabique, alors que chaque jour supplémentaire plonge la population locale dans un gouffre toujours plus profond d'horreur et de désespérance ?

Nous demandons :
1. La fin de l'armement et du financement des djihadistes, officiellement modérés ou pas, du Nord-Est syrien
2. La mise en œuvre immédiate d'un cessez-le-feu
3. Une aide d'urgence internationale et massive pour sauver la population d'Alep

Marc Fromager, directeur de l'AED

Pour en savoir plus, lire sur le site de l'AED  leurs récents articles sur la Syrie et se procurer les Actes du dernier colloque de l'AED intitulé : Vers un Moyen-Orient, la fin des chrétiens ?

IC


Envoyé de mon Ipad 

vendredi 17 avril 2015

De Strasbourg à Moscou, soutien au pape sur le « génocide arménien » | La-Croix.com - Rome

De Strasbourg à Moscou, soutien au pape sur le « génocide arménien » | La-Croix.com - Rome
De Strasbourg à Moscou, soutien au pape sur le « génocide arménien »

Il est rare que le Parlement européen et le Kremlin s'accordent sur un sujet. De même, il est reste exceptionnel que le pape François soit mentionné dans ces deux enceintes. Mais ses propos du dimanche 12 avril sur le génocide arménien y ont trouvé le même écho favorable. Alors qu'Ankara ne cesse depuis de dénoncer, au plus haut niveau, cette qualification des événements, le président Vladimir Poutine a estimé que le pape est « la seule autorité à pouvoir parler à n'importe qui sur la planète ».

» Lire aussi : Le pape fait mémoire du génocide arménien pour alerter sur l'actualité de ces tragédies

Le président russe réagissait, en direct à la télévision, à une question sur la crise diplomatique entre Ankara et le Saint-Siège, la première du pontificat de François. Il avait déjà salué positivement le rôle de ce pape pour empêcher une intervention occidentale en Syrie en septembre 2013 et est venu ensuite le rencontrer à Rome.

« Esprit de paix et de réconciliation »

Les députés européens, qui avaient applaudi debout le pape François dans leur hémicycle à Strasbourg le 25 novembre, ont mentionné ses propos sur le génocide arménien dans une résolution votée à une large majorité le 15 avril, lors d'une brève session plénière à Bruxelles. Les élus européens conseillent à la Turquie de reconnaître le génocide arménien afin de poser les jalons d'une véritable réconciliation et saluent la manière dont le pape François « commémore le centenaire du génocide arménien dans un esprit de paix et de réconciliation ».

» Lire aussi : La Turquie dénonce l'évocation du génocide arménien par le Pape François

Le pape François a repris le terme de génocide déjà utilisé par Jean-Paul II en 2001 dans une déclaration. En le reprenant au cours d'une célébration en la basilique Saint Pierre pour le centenaire de cette tragédie, en présence du président arménien, il lui a donné une emphase inédite.

» Lire aussi : « Une culture chrétienne unique », déclaration commune du Pape Jean-Paul II et du Patriarche Karékine II le 27 septembre 2001 

Le Saint-Siège a «pris acte des réactions » que cela suscite en Turquie mais se défend de vouloir « créer une polémique ». Selon une source diplomatique européenne à Rome, Ankara risque l'isolement à trop réagir aux propos du pape.



Envoyé de mon Ipad 

jeudi 16 avril 2015

Fwd: Le Sénat crée son Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient à la demande de la CHREDO



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Coordination Chretiens d'Orient en Danger <chretiensdorientendanger@gmail.com>
Date: 16 avril 2015 12:29:53 UTC+
Objet: Le Sénat crée son Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient à la demande de la CHREDO

Le Sénat crée son Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient à la demande de la CHREDO

La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (CHREDO) se félicite de la création d'un Groupe de Liaison sur les Chrétiens d'Orient, ce mercredi 15 avril, qui sera rattaché au président du Sénat.

Après 18 mois de lobbying intense de la CHREDO, le Bureau du Sénat vient enfin d'accepter la création d'une structure de concertation sur les chrétiens d'Orient portée dès le mois d'octobre 2013 par le sénateur Roger Karoutchi et la sénatrice Bariza Khiari à l'issue de l'audition de la CHREDO au Sénat par une vingtaine de parlementaires. Notre deuxième audition au Sénat en septembre 2014 co-organisée par le sénateur Roger Karoutchi, et les sénatrices Bariza Khiari et Garriaud-Maylam avait permis de relancer le processus.

La CHREDO avait fait valoir la nécessité pour le Sénat de se doter d'un outil opérationnel comme c'est le cas pour l'Assemblée Nationale qui avait créé son Groupe d'études sur les Chrétiens d'Orient en juin 2014 à la demande et avec le soutien de la CHREDO.

Le président de la CHREDO, Patrick Karam, ancien délégué interministériel, considère que: "Cette création constitue une nouvelle étape dans la prise de conscience sur la situation critique des chrétiens dans cette partie du monde. À la différence d'une mission d'information ou d'une commission d'enquête, d'une durée de vie limitée, un Bureau de liaison est une instance permanente, même si elle dispose de moins de moyens financiers qu'un Groupe d'études."

"Ce Bureau de liaison va alimenter la réflexion des élus et du gouvernement, auditionner les experts, les religieux et les ONG qui travaillent sur la question, stimuler le débat national et donner aux sénateurs une connaissance précise de ce qui se passe dans les régions du monde.Chaque groupe politique pourra y désigner un représentant comme vice-président, ce qui lui donnera une représentativité politique. Il permettra aux sénateurs d'être réactifs et de peser favorablement sur la politique du gouvernement français. Il servira de caisse de résonance et pourra examiner les solutions concrètes en réponse aux besoins les plus urgents et saisir le Parlement et le gouvernement pour prendre toutes les mesures propres à assurer la protection de ces minorités.", se félicite Patrick Karam qui entend bien utiliser ce nouvel outil au service de la cause que défend la CHREDO depuis septembre 2013.

La CHREDO tient à remercier Roger Karoutchi qui n'a jamais ménagé ses efforts et dont l'engagement total est aujourd'hui couronné de succès, Bariza Khiari qui a porté aussi cette demande dans les rangs socialistes, Joëlle Garriaud-Maylam qui est mobilisée, le président du groupe UMP au Sénat Bruno Retailleau qui avait été sensibilisé par la CHREDO et enfin le président du Sénat, Gérard Larcher qui a accepté et met en oeuvre ce Bureau de liaison.


                               Patrick Karam

AFRIQUE/EGYPTE - Vers la participation du Patriarche copte orthodoxe aux commémorations du centenaire du Génocide arménien à Erevan



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 avril 2015 13:58:37 UTC+3

AFRIQUE/EGYPTE - Vers la participation du Patriarche copte orthodoxe aux commémorations du centenaire du Génocide arménien à Erevan

Le Caire (Agence Fides) – Le Patriarche copte orthodoxe Tawadros II se rendra à Erevan à compter du 20 avril pour prendre part aux événements les plus significatifs programmés pour commémorer le centenaire du Génocide arménien. La visite en Arménie de Tawadros II durera environ une semaine. Des sources du Patriarcat copte orthodoxe consultées par l'Agence Fides indiquent qu'il s'agira de la première participation d'un Patriarche copte orthodoxe à des commémorations officielles du Génocide arménien.
L'Eglise arménienne apostolique et l'Eglise copte orthodoxe appartiennent au groupe des antiques Eglises d'Orient qualifiées de pré-chalcédoniennes parce qu'elles avaient refusé un certain nombre de formulations christologiques définies par le Concile de Chalcédoine de 451.
Du point de vue ecclésial, la commémoration du centenaire du « Grand mal » culminera dans la liturgie de canonisation des victimes du Génocide arménien, prévue le 23 avril à Erevan près le Siège patriarcal du Catholicossat d'Echmiadzin, gouverné par le Patriarche Karénique II. Une quarantaine d'Eglises, communautés ecclésiales et organismes œcuméniques ont déjà annoncé leur participation au rite de canonisation. Ce même jour, à partir de 19.15 – heure choisie en ce que rappelant symboliquement l'année 1915 – toutes les églises arméniennes du monde, à l'exception de celles se trouvant en territoire turc, feront résonner cent coups de cloches pour rappeler également de cette manière les cent ans du Génocide. (GV) (Agence Fides 16/04/2015)

ASIE/TURQUIE - Annonce de la commémoration du Génocide arménien de la part du Patriarcat arménien de Constantinople



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Fides News Fr <fidesnews-fr@fides.org>
Date: 16 avril 2015 13:58:37 UTC+3

Istanbul (Agence Fides) – Le Patriarcat arménien de Constantinople ayant son siège à Istanbul commémorera le centenaire des massacres systématiques perpétrés à l'encontre du peuple arménien à partir du 24 avril 1915 au travers d'un ratissage et de la mise à mort de quelques centaines d'intellectuels arméniens résidant dans la métropole sur le Bosphore. Une Messe, présidée par le Vicaire patriarcal, Aram Ateshian, sera célébrée en l'église du Siège patriarcal pour faire mémoire des victimes de l'extermination qui seront en cette occasion commémorées comme saintes. La presse turque met en évidence le fait que le célébrant n'utilisera pas la définition de génocide pour rappeler les souffrances vécues « par toutes les parties » au cours des faits tragiques intervenus voici un siècle.
Dans le même temps, le journaliste et écrivain turc d'origine arménienne, Etyen Mahcupyan, actuel Premier conseiller du Premier Ministre turc, Ahmet Davutoglu, a reconnu que les massacres d'arméniens perpétrés en Anatolie en 1915 sous la conduite idéologique des Jeunes Turcs peuvent être légitimement qualifiés de Génocide. « Si l'on reconnaît que ce qui a eu lieu en Bosnie et en Afrique ont constitué des Génocides – a déclaré Etyen Mahcupyan dans un entretien accordé à un site Internet – alors il est impossible de ne pas appeler génocide ce qui arriva aux arméniens en 1915 » ajoutant que l'usage de ce terme pour les arméniens revêt une signification « plus psychologique que politique ».
Le Premier Ministre turc Davutoglu, dont Etyen Mahcupyan est conseiller, a affirmé que, par sa citation du Génocide arménien, le Pape s'était rangé avec le « front du mal », hostile à la Turquie alors que le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans des déclarations reprises par les moyens de communication turcs, a affirmé que le Turquie « se comporte de manière généreuse » en n'expulsant pas les 100.000 immigrés arméniens qui travaillent dans le pays sans être citoyens turcs même si « elle pourrait le faire ». (GV) (Agence Fides 16/04/2015)

Chrétiens d'Orient -Actualités



Envoyé de mon Ipad 

Début du message transféré :

Expéditeur: Google Alerts <googlealerts-noreply@google.com>
Date: 15 avril 2015 12:04:52 UTC

Chrétiens d'Orient ACTUALITÉS
Dreuz Info
La censure de l'affiche du Métro pour les Chrétiens d'orient, c'est lui: Gérard Unger
Pourquoi le socialiste Gérard Unger, président de Metrobus, la régie de publicité du Métro parisien, a-t-il fait supprimer les mots « Chrétiens d'Orient ...
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lalibre.be
L'interminable exil des chrétiens d'Orient, chassés de leurs foyers
Les chrétiens veulent vivre dignement, en liberté, avec les autres. ... La menace est devenue plus directe sur les chrétiens d'Orient, de ces deux pays ...
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Libnanews
Patrimoine des Chrétiens d'Orient, jeudis de l'IMA
Capture d'écran 2015-04-14 à 14.15.05 Ce Mercredi 15 avril 2015, à 18h30, sera organisé par l'Oeuvre d'Orient, une conférence concernant la ...
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