Arabes du Christ


" الهجرة المسيحية تحمل رسالة غير مباشرة للعالم بأن الإسلام لا يتقبل الآخر ولا يتعايش مع الآخر...مما ينعكس سلباً على الوجود الإسلامي في العالم، ولذلك فإن من مصلحة المسلمين، من أجل صورة الإسلام في العالم ان .... يحافظوا على الوجود المسيحي في العالم العربي وأن يحموه بجفون عيونهم، ...لأن ذلك هو حق من حقوقهم كمواطنين وكسابقين للمسلمين في هذه المنطقة." د. محمد السماك
L'emigration chretienne porte au monde un message indirecte :l'Islam ne tolere pas autrui et ne coexiste pas avec lui...ce qui se reflete negativement sur l'existence islamique dans le monde.Pour l'interet et l'image de l'Islam dans le monde, les musulmans doivent soigneusement proteger l'existence des chretiens dans le monde musulman.C'est leur droit ..(Dr.Md. Sammak)

jeudi 7 février 2013

Pour Mgr Lahham, « soit l’islam politique est modéré, soit il n’a aucune chance de réussir » | La-Croix.com

Lors d'un colloque organisé le 19 janvier dernier à Paris par le réseau Chrétiens de la Méditerranée et la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères, Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie et ancien archevêque de Tunis, est intervenu sur le thème : « Le rôle des religions dans l'évolution des sociétés arabes ».

Lors de cette conférence, il a d'abord replacé le sujet dans une histoire longue, rappelant que la question du rôle et de la place de la religion dans les sociétés en général et dans le monde politique en particulier est « vieille comme le monde », qui a connu, depuis l'Édit de Milan en 313, « des variations infinies » : soumission du religieux au politique, soumission du politique au religieux, séparation nette « et presque négative » (en France), séparation plus souple (pays anglophones et germanophones)… Actuellement, Vatican II parle d'« indépendance mutuelle et de saine collaboration » (Gaudium et Spes) et, « du côté politique européen, on parle de "laïcité positive" ».

« Ce cadre qui semble être assez équilibré ne s'applique pas au monde arabe », précise néanmoins Mgr Lahham, parce que « les sociétés ne sont pas les mêmes », mais surtout parce que « le rôle du religieux dans le politique et le social n'est pas le même ».

La religion, élément constitutif des sociétés arabes

Désormais, les mouvements religieux islamiques – même s'ils ont pris « en marche » le train de la contestation des pouvoirs autoritaires – sont arrivés au pouvoir avec des élections libres et démocratiques. « Je pense qu'il ne faut pas s'étonner de cette montée de l'islam et de l'islamisme ni de leur "victoire" politique », estime l'ancien archevêque de Tunis. « D'abord, et on le répète jamais assez – surtout pour des Occidentaux –, la religion est un élément constitutif dans la vie des personnes et des sociétés arabes. »

Ensuite, les seuls partis d'opposition existant sous la dictature étaient les partis islamistes (sauf en Libye, ce qui explique qu'ils n'aient pas gagné les élections). « Ces partis étaient opprimés, persécutés, mis en prison, mais ils étaient là, bien organisés et bien structurés. La persécution n'a fait que leur donner plus de fermeté et plus de volonté pour résister et pour survivre ».

« Passés de l'opposition au gouvernement, les partis religieux se sont vus obligés de parler économie et politique, sans toutefois renoncer au désir (volonté ?) de changer la société et de la faire "évoluer" dans une direction islamisante », note l'ancien archevêque de Tunis. « Certes, ils ne le disent pas, ils s'en défendent même, mais les exemples sont nombreux » : tentative – avortée – d'introduire la charia dans la nouvelle Constitution tunisienne, ligne plus stricte dans l'observation de jeûne du Ramadan, voile islamique partiel et intégral, ballons d'essai pour réintroduire la polygamie, etc. etc.

Des régimes juridiquement légitimes

« Clai dit, la présence des régimes musulmans ou islamistes au sommet du pouvoir est juridiquement légitime et incontestable », rappelle Mgr Lahham. À ses yeux, l'Occident doit se convaincre que le Moyen-Orient, et les pays arabes en général, « ne sont plus les mêmes », et qu'un retour en arrière est « impensable ». « Il n'est plus possible, ni permis de traiter avec des dirigeants arabes despotes, de fermer les yeux sur la violation des droits de l'homme sous prétexte de protéger ses propres frontières contre l'immigration illicite ou d'arrêter l'avancée des partis islamistes. Les pays arabes sont des pays à grande majorité musulmane, et l'Occident doit changer de ligne de conduite et traiter avec cette nouvelle réalité ».

Quant aux pays arabes qui choisissent d'être gouvernés par un islam politique, « ils doivent savoir que soit l'islam politique est modéré, soit il n'a aucune chance de réussir », assène-t-il. « Aucun pays, arabe ou non, ne peut plus vivre dans un "ghetto" religieux ou politique. Je donne un seul exemple : l'islam politique doit traiter avec des banques à intérêt ce qui n'est pas permis dans un islam rigide, régi par la chari'a ».

Des relations sereines entre Orient et Occident

Pour ce Jordanien, ordonné en 1972 pour le Patriarcat latin de Jérusalem et nommé en 2005 à Tunis avant d'être rappelé l'an dernier par le pape au Moyen-Orient, l'avènement au pouvoir des partis islamistes n'est donc pas forcément le signe d'un échec des « printemps arabes ».

Ces partis peuvent à ses yeux réussir à changer ou à faire évoluer les sociétés arabes, mais à plusieurs conditions : « adopter une position claire et tranchée face aux mouvements salafistes », « ce qui n'est pas le cas en Tunisie et en Égypte où l'on constate une certaine complicité, un laisser-faire, des positions molles, des condamnations gentilles » ; opter pour « une politique démocratique qui garantisse les droits de l'homme et les libertés qui en découlent, à commencer par la réciprocité et la liberté de conscience, et pas seulement la liberté de culte », un point « qui trouve encore beaucoup de résistance du côté musulman parce qu'il va contre l'interprétation littérale du Coran » ; ou encore « offrir au peuple un programme économique valide ».

Si l'islam politique y parvient, si Moyen-Orient et Occident parviennent à sortir « du complexe historique Orient/Occident, croisades/colonialisme, islamisation de l'Europe/évangélisation de l'islam », des relations « sereines » peuvent s'instaurer entre les deux rives de la Méditerranée. Et « si cela n'arrive pas, les partis à tendance islamique auront eu leur chance » et il faudra alors donner la leur à d'autres. Pour le nouveau vicaire patriarcal pour la Jordanie, « le parti qui saura gouverner les pays arabes et faire évoluer leurs sociétés vers le mieux sera celui pour lequel des centaines de jeunes ont sacrifié leur jeunesse et leur vie ».



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À Toulouse, l’évêque de Jérusalem souligne « les lumières et les ombres » du dialogue interreligieux | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Religion/Urbi-Orbi/France/A-Toulouse-l-eveque-de-Jerusalem-souligne-les-lumieres-et-les-ombres-du-dialogue-interreligieux-_NP_-2013-02-07-908652
À Toulouse, l'évêque de Jérusalem souligne « les lumières et les ombres » du dialogue interreligieux | La-Croix.com-7/2/2013

Le dialogue interreligieux en Terre Sainte est fait « de lumières et d'ombres », a constaté Mgr William Hanna Shomali, vicaire patriarcal latin de Jérusalem, invité samedi 2 février à l'Institut catholique de Toulouse, où il a donné une conférence sur les défis auxquels sont confrontés aujourd'hui les chrétiens de Terre Sainte.

Parmi les événements troublants de l'année dernière, Mgr Shomali mentionne les vingt actes de vandalisme, de destruction et de graffitis blasphématoires, visant surtout des sites chrétiens, et parfois aussi des mosquées et des synagogues. Dans la plupart des cas, les agresseurs sont des extrémistes juifs signant leurs actes du slogan « Le prix à payer », du nom d'un mouvement de colons ultranationalistes.

L'évêque auxiliaire de Jérusalem relève dans ce contexte un fait positif : les chefs des trois religions, en même temps que les politiciens palestiniens et israéliens, ont réagi ensemble. « Ils ont condamné ces actes, mettant le doigt sur la racine du problème qui réside dans l'éducation au fanatisme, reçue par ces extrémistes dans leurs écoles. »

Avec les musulmans « le dialogue théologique reste difficile »

Mgr Shomali relève d'autres points positifs. Ainsi, du côté palestinien, Noël est considéré comme une fête nationale. Le président Abbas assiste chaque année à la messe de Noël à Bethléem et il organise son programme annuel pour ne pas manquer ce rendez-vous. Du côté israélien, le président Shimon Peres invite chez lui les responsables des différentes Églises afin de leur présenter ses vœux. Un événement semblable est organisé par le maire de Jérusalem.

Il existe également un Conseil des institutions religieuses de Terre Sainte réunissant les hauts représentants des trois religions : le ministre palestinien du waqf musulman, les deux grands rabbins et les trois patriarches de Jérusalem. « Les chefs religieux ont réussi à faire une étude sur les manuels scolaires dans les écoles palestiniennes et israéliennes pour voir (…) comment ils représentent l'image de l'autre. L'étude n'a pas été complètement publiée, mais nous avons su que les résultats ne sont pas encourageants, car ces manuels contiennent des points négatifs et l'image de l'autre y est parfois défigurée. »

L'évêque catholique relève qu'avec les musulmans, les chrétiens ont en commun la langue, la culture et le fait d'avoir vécu et souffert ensemble. « Malgré cela, le dialogue théologique reste difficile. On ne peut pas dialoguer avec eux autour de la Trinité, de la divinité du Christ et de son incarnation, par exemple. Mais on peut approfondir ensemble les valeurs éthiques et religieuses communes comme le jeûne, la prière, l'aumône, la justice, le pèlerinage et le respect de la vie… »

« Les Syriens auraient préféré la dictature d'Assad plutôt que la pagaille et la destruction actuelle »

Au niveau des relations humaines au quotidien, relève-t-il, « nous essayons dans nos écoles et œuvres sociales d'éduquer les jeunes musulmans et chrétiens à vivre ensemble dans le respect mutuel et la convivialité ». Un des objectifs auquel aspire l'Église en Terre sainte, dans son dialogue avec les musulmans, est de créer une nouvelle mentalité « de sorte que la majorité musulmane accepte, dans la pratique, la diversité religieuse et surtout la liberté de conscience, encore non reconnue par l'islam », insiste Mgr Shomali.

« Cet objectif devient de plus en plus difficile dans le contexte actuel de l'islamisation progressive du Moyen-Orient. L'islam politique monte au pouvoir et laissera moins d'espace à la liberté religieuse. Tout cela se fait au nom d'un "printemps arabe" qui s'est avéré comme un réveil islamique. Le plus dramatique, c'est que l'Occident croit encore dans ce "printemps" auquel ne croit même pas une grande partie des Arabes eux-mêmes. »

Mgr Shomali se dit certain que « les Syriens auraient préféré la dictature d'Assad plutôt que la pagaille et la destruction actuelle ». De même, vu le chaos actuel, les Égyptiens vont vite regretter la dictature de Moubarak. « J'ose dire la même chose de Saddam, dont la destitution a causé la mort de 350 000 Irakiens et de 8000 soldats américains, en plus d'une guerre civile qui a appauvri et déchiré le pays. Mais c'est un tabou d'en parler en Occident ! »

Le dialogue islamo-chrétien reste infructueux et de pure façade, souligne-t-il, « si nous n'arrivons pas à résoudre des problèmes réels comme celui de la liberté de conscience et la citoyenneté égale ».

« La situation politique jette ses ombres » sur les relations judéo-chrétiennes

Avec les juifs, relève Mgr Shomali, le dialogue religieux devrait être plus facile « à cause des points communs que nous partageons : la Bible, les personnages bibliques, la prière des psaumes et les valeurs éthiques communes comme les vertus humaines, la dignité de la personne et la valeur de la vie. Il y a plus : Jésus lui-même était juif et nous ne pouvons pas comprendre notre liturgie et nos fêtes chrétiennes sans référer aux fêtes et aux célébrations du judaïsme contemporain du Christ. »

Certes, le dialogue judéo-chrétien a fait des avancées théologiques importantes depuis le document conciliaire Nostra aetate qui date de 50 ans. « Ce dialogue interreligieux continue à Rome, à Paris, et surtout aux États-Unis et en Israël, où habitent le plus grand nombre de Juifs. Ce dialogue a abouti à une reconnaissance réciproque entre le Saint-Siège et Israël, aux échanges d'ambassadeurs, aux accords fondamentaux entre les deux pays et aux accords fiscaux qui pourront être signés dans une brève échéance. »

L'évêque auxiliaire de Jérusalem relève qu'au niveau de la vie quotidienne en Israël, les relations entre chrétiens et juifs sont très bonnes. « Cependant, la situation politique jette ses ombres sur les relations entre Palestiniens chrétiens et Israéliens et empêche un dialogue profond et fructueux. »


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mercredi 6 février 2013

Syrie : la plaie des enlèvements dénoncée par la presse vaticane


Syrie : la plaie des enlèvements dénoncée par la presse vaticane
La volonté de "faire de l'argent"

ROME, 5 février 2013 (Zenit.org) - L'augmentation exponentielle du nombre des enlèvements - effet collatéral du conflit syrien - continue à affecter gravement les populations civiles dans la province de Jézirah, en haute Mésopotamie syrienne, y compris au sein de zones non intéressées par les affrontements entre les rebelles et l'armée régulière, dénonce ce 5 février l'agence vaticane Fides, reprise immédiatement par Radio Vatican.

Le dernier enlèvement en date a été celui d'un pharmacien chrétien enlevé dimanche, 3 février, et pour lequel a été demandé une rançon d'un million de lires syriennes (près de 11.000 euro).

« Pour les bandits de toute sorte, indique à Fides Mgr Jacques Behnan Hindo, titulaire de l'archiéparchie syro-catholique d'Hassaké-Nisibi, il s'agit d'un bon moment pour faire de l'argent ».


Vendredi dernier, 1er février, des dizaines de chrétiens ont improvisé un barrage en brûlant des pneus à un carrefour de la ville d'Hassaké afin de protester contre l'enlèvement « éclair » du recteur de l'Université publique Al-Furat, le chrétien Jack Mardini, enlevé en plein jour par des hommes armés et libéré deux heures plus tard. 

Dans son cas, derrière l'enlèvement, ne se trouvait pas une tentative d'extorsion mais des questions liées au fonctionnement de l'Université. On se trouve donc devant un recours aux enlèvements visant à résoudre, par des abus, des conflits d'intérêts personnels et sociaux.


Au cours de ces dernières semaines, dans la seule ville d'Hassaké, ont été enregistrés une cinquantaine d'enlèvements, dont près de la moitié ont concerné des chrétiens, précise Fides : « Nombre des personnes enlevées sont des médecins, des avocats et des membres des professions libérales, remarque Mgr Hindo, mais désormais, les enlèvements commencent à concerner également les pauvres ».

L'archevêque dément cependant le fait que les enlèvements aient pour cible privilégie les chrétiens en disant : « Au cours de ces derniers jours certains otages musulmans ont cherché à rappeler les ravisseurs au sens de la pitié, racontant leur pèlerinage à la Mecque. Les bandits ont commencé, pour toute réponse, à maudire le nom d'Allah et du prophète Mahomet, déclarant que leur seul intérêt est l'argent ».

La fondation pontificale de l'Aide à l'Eglise en Détresse va consacrer 155 000 euros aux réfugiés syriens vivant maintenant au Liban et en Jordanie.

Ces populations, insiste Radio Vatican, affrontent l'hiver qui aggrave leurs conditions de vie. Selon le père Halemba, responsable international de l'AED pour le Proche-Orient, l'Eglise est devenue l'unique point de référence pour les réfugiés chrétiens. C'est pourquoi distribuer l'aide à travers les diocèses et la Caritas est essentielle, souligne-t-il.

Pour sa part, L'Osservatore Romano en italien du 6 février 2013 dénonce la violence et titre, à la une: "Terreur et violence déchirent les villes syriennes".

mardi 5 février 2013

Chaldéens : les convictions de Mgr Sako | ZENIT - Le monde vu de Rome

Renouveau, authenticité et unité

Rome, 4 février 2013 (Zenit.org). Anne Kurian | 243 clics

« Renouveau, authenticité, unité » : c'est la devise patriarcale de Mgr Louis Sako, nouveau patriarche de Babylone des Chaldéens (cf. Zenit du 1er février 2013). Il en explique le sens et exprime son engagement pour le dialogue, sur Baghdadhope.

Renouveau, authenticité et unité 

Par « authenticité », le patriarche entend la « nécessité d'être vrai et sincère à l'égard de soi et des autres, d'être clair et de parler sans crainte ». Il s'agit aussi « d'être libre d'exprimer son opinion même si elle est contraire à celle de son interlocuteur », en utilisant cependant « la délicatesse et le tact nécessaire afin que la critique devienne constructive ».

« L'unité », ajoute-t-il, « doit être poursuivie au niveau personnel, ecclésiastique, œcuménique et interreligieux ». Mgr Sako insiste sur la nécessité du « dialogue », qui est « l'unique chemin à opposer à la violence » et l'unique chemin « d'avenir pour nous ».

Enfin, le « renouveau » implique « beaucoup d'engagement », estime-t-il : il préconise une attention spéciale à la formation « qualitative » du clergé, comme « inspirateur et porteur de dialogue, dans l'Eglise et à l'extérieur », mais aussi une attention « à la figure du laïc dans l'Eglise, qui est partenaire et doit devenir toujours plus partie intégrante des conseils pastoraux et diocésains ».

Mgr Sako souhaite par conséquent que « les barrières tombent entre clergé et laïcs » et que soit effacée « toute trace de cléricalisme lié à des traditions respectables mais anciennes ».

Dans l'esprit de sa devise, le patriarche désire être « simple et direct », et non pas « élever des barrières ». Même sa tenue vestimentaire sera simple : Mgr Sako ne portera par le "Shash", couvre-chef typique du clergé chaldéen.

Pour un langage de grâce et de joie

Le patriarche appelle son Eglise à « arrêter de vivre dans le passé » et à « incarner son message dans les temps présents et dans l'homme d'aujourd'hui ».

Il cite saint Jean Chrysostome : « la Liturgie est pour l'homme et non l'homme pour la liturgie ». Concrètement, précise-t-il, si l'Eglise chaldéenne a « une ligne pastorale et spirituelle de nature orientale », elle doit cependant « s'adapter aux temps modernes avec un langage plus direct, qui n'oublie pas notre tradition « d'Eglise des martyrs » mais qui parle aussi aux fidèles de grâce et de joie, de salut et d'espérance ».

Mgr Sako se prononce en ce sens « en faveur de l'utilisation de la langue arabe dans le domaine liturgique », ce pour « parvenir plus directement aux fidèles » : il souligne la « nécessité d'être proche des gens, non seulement en utilisant un langage simple, en mesure d'être compris » mais aussi « en utilisant la langue du lieu, qui peut être l'arabe mais aussi le kurde ou le persan ».

En revanche, il se déclare attaché aux traditions, donnant l'exemple de la "Croix Glorieuse", qui orne de nombreuses églises chaldéennes : cette croix ne porte pas le Christ, mais est ornée, sur chacun des quatre segments, de « trois cercles qui représentent la Trinité », leur ensemble symbolisant « les douze apôtres », les quatre cercles à l'intersection des segments représentant les Évangélistes et le cercle central « le Christ, commencement et fin de tout ».       

Le dialogue entre chaldéens et assyriens

Le patriarche confie également son souci du dialogue entre les églises chaldéennes et assyriennes : Mar Dinkha IV, patriarche de l'Eglise assyrienne de l'Est, a été l'un des premiers à le féliciter pour son élection, se réjouit-il.

En remerciant Mar Dinkha IV, Mgr Sako s'est défini comme son « Petit frère » : « parmi mes désirs depuis l'élection, j'ai celui de lui rendre visite à Chicago, siège de son patriarcat. Malheureusement les engagements urgents ici à Rome et en Iraq ne permettent pas de réaliser ce désir tout de suite », regrette-t-il.

Mgr Sako évoque à ce sujet le courant qui s'est développé récemment, sur l'affirmation que les chaldéens sont « différents des fidèles des autres Eglises en Irak, non seulement du point de vue religieux mais aussi ethnique ».

Pour le patriarche, « c'est un argument qui devrait être étudié de manière approfondie sur des bases historiques, scientifiques et linguistiques », même si « établir si les ancêtres de chaque irakien chrétien viennent de Babylone ou de Ninive n'est pas chose facile ».

Il invite chaldéens et assyriens à ne pas tomber « dans le piège du nationalisme aveugle » : « nationalisme et fondamentalisme, quelles que soient leurs origines, sont des obstacles sur le chemin du développement et de la paix ».

« Notre Eglise est à la fois locale et universelle et des termes comme 'Chaldéen' ou 'Assyrien' sont hérités du colonialisme qui visait à diviser une communauté avec des origines communes », conclut-il.

Le patriarche souligne par ailleurs que le prochain synode abordera la question de la création d'un diocèse pour « les dizaines de milliers de fidèles qui vivent en Europe ».



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Chaldéens : Benoît XVI reçoit le nouveau patriarche Mgr Sako | ZENIT - Le monde vu de Rome

http://www.zenit.org/fr/articles/chaldeens-benoit-xvi-recoit-le-nouveau-patriarche-mgr-sako
Chaldéens : Benoît XVI reçoit le nouveau patriarche Mgr Sako

Pour la réconciliation sur la terre d'Abraham

Rome, 4 février 2013 (Zenit.org). Anne Kurian | 195 clics

Benoît XVI a reçu le nouveau patriarche de Babylone des Chaldéens, Mgr Louis Raphaël I Sako, ce matin, février 2013. Le pape lui a conféré la communion ecclésiastique le 1er février dernier, souhaitant "la réconciliation, l'accueil réciproque et la paix" pour toute la "terre d'Abraham".

Elu patriarche de Babylone des Chaldéens dans la nuit de jeudi 31 janvier à vendredi 1er février 2013, Mgr Louis Raphaël I Sako a en effet demandé à Benoît XVI la communion ecclésiastique, selon les dispositions du droit canon des Eglises orientales (Can. 76 § 2).

Dans une lettre datée du 1er février, Benoît XVI exprime sa « vive joie » à la nouvelle de cette élection : « Je rends grâce à Dieu Père et, accueillant bien volontiers la demande que vous m'adressez, je concède la communion ecclésiastique, accompagnée de ma charité fraternelle en Christ ».

Le pape assure de ses prières pour que le patriarche proclame « sans se lasser » l'Evangile, « dans la tradition vivante qui remonte à l'apôtre saint Thomas, dans l'ardeur des martyrs d'hier et aujourd'hui, pour protéger le patrimoine spirituel et liturgique de l'Eglise chaldéenne ».

Il formule le souhait que le ministère de Mgr Sako conforte « les fidèles de la patrie mère et de la diaspora, mais aussi toute la communauté catholique et les chrétiens qui vivent sur la terre d'Abraham », dans l'encouragement à « la réconciliation, à l'accueil réciproque et à la paix pour toute la population irakienne ».

Le patriarche a promis de son côté, dans une lettre adressée au pape, d'être « fidèle au Seigneur dans l'annonce de la Bonne Nouvelle et d'oeuvrer pour l'unité et la concorde, ainsi que de conduire avec zèle et dévouement le troupeau qu'Il m'a confié ».

Il a également exprimé sa « fidélité, vénération, obéissance et dévotion filiale » à Benoît XVI, demandant sa bénédiction apostolique pour cette nouvelle mission.

Le synode des 17 évêques chaldéens d'Irak et de la diaspora, ouvert le 28 janvier dernier, sous la présidence du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, s'est déroulé dans un climat de « partage serein », a également souligné le patriarche.



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La part de responsabilité des chrétiens d’Orient dans leurs propres malheurs | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

http://www.lorientlejour.com/category/Liban/article/799322/La_part_de_responsabilite_des_chretiens_d'Orient_dans_leurs_propres_malheurs.html
La part de responsabilité des chrétiens d'Orient dans leurs propres malheurs | Politique Liban | L'Orient-Le Jour-5/2/2013

Un ambitieux colloque international sur le thème du « Discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient en période de crise » vient d'être organisé par le Centre de recherche et de publications de l'Orient chrétien (Cerpoc), un centre d'études du fait religieux rattaché à la faculté des sciences religieuses de l'USJ.
Le colloque s'est penché sur les trois dimensions religieuse, politique et culturelle du discours des communautés chrétiennes. Dans sa présentation, le recteur de l'USJ, le P. Salim Daccache s.j., en a souligné le caractère «d'écoute réciproque»; les conférences et les témoignages du colloque formeront une base de données pour approfondir une recherche qui s'étalera sur trois ans et servira à une analyse cohérente d'un discours éparpillé et volontariste ; un discours qui laisse souvent le peuple chrétien sur son ignorance, sa faim, son désarroi et sa vulnérabilité aux circonstances.

Parmi les participants, le député Farid el-Khazen, Mgr Basile G. Cassmoussa, archevêque de Beyrouth pour les syriaques-catholiques, Kamel Abou Jaber, représentant le prince Hassan ben Talal de Jordanie, Mohammad Sammak, secrétaire général du Comité national islamo-chrétien du dialogue, Joseph Maïla, Abdallah Abou Habib, directeur exécutif du Centre Issam Farès au Liban, Olivier Roy, professeur à l'Université européenne, Mgr Antoine Audo, archevêque d'Alep pour les chaldéens, Laure Guirguis, chercheuse postdoctorale au département de sciences politiques de l'Université de Montréal, plusieurs chercheurs et professeurs de l'Université libanaise et de l'USJ, ainsi que le P. Salah Abou Jaoudé, directeur du Cerpoc, et le P. Nagy Edelby, coordinateur du centre.
«Analyser le discours des autorités religieuses chrétiennes du Liban et d'autres pays du Proche-Orient dans ses traits les plus généraux risque d'être considéré comme une entreprise iconoclaste» ou même «illusoire», a averti dans sa présentation, axée sur la dimension religieuse du discours, le P. Daccache. Le recteur de l'USJ a classé, grosso modo, les discours dans les quatre catégories suivantes: vie ecclésiale et croyante chrétienne ; rapport des chrétiens à la vie politique, nationale et aux politiciens; rapport des chrétiens aux autres communautés religieuses, surtout musulmanes; présence chrétienne et émigration.

Discontinuité et inefficacité
Si les constantes sont nombreuses, ce qui marque ce discours, selon le P. Daccache, c'est sa «discontinuité» et son «inefficacité». «Il sera judicieux de souligner que la discontinuité marque le discours», affirme-t-il. Une discontinuité due, d'abord, au type de discours tenu. Celui-ci est tantôt officiel (exhortations postsynodales, communiqués, déclarations), tantôt individuel (entretiens, déclarations spontanées à la presse, etc.). Une discontinuité due, aussi, aux désaccords sur les causes des phénomènes observés. C'est particulièrement vrai dans les diverses analyses sur les causes de l'émigration, rapportées par certains à la théorie du complot, par d'autres à un ensemble de causes qui vont de l'économique au sécuritaire, sans référence à un quelconque plan occulte visant à vider l'Orient de ses chrétiens.
Cette «discontinuité» se voit, aussi, dans les analyses des «divisions» chrétiennes, interprétées tantôt comme un signe de santé démocratique, tantôt comme épiphénomènes d'une lutte pour le pouvoir politique ou d'une entropie suicidaire.
Par ailleurs, tout en soulignant que, dans son discours, l'Église engage tout le poids de son autorité morale, ce qui n'est pas peu, le P. Daccache relève «l'inefficacité» d'un discours plein de «bonnes intentions», mais «abstrait». Cette inefficacité, pense le P. Daccache, a souvent pour conséquences une passivité piétiste ou, pire, la démission et la décision de quitter le pays.
Dans son analyse du discours sur «la vie religieuse et croyante chrétienne», le P. Daccache souligne le caractère positif des appels à la conversion du cœur figurant dans le discours religieux, tout en mettant en relief les obstacles auxquels ils se heurtent, en particulier, selon l'un des conférenciers, «la prostitution politique » de ceux qui « aiment les pays étrangers plus qu'ils n'aiment le Liban». «Seule la vraie conversion du cœur et la réconciliation avec Dieu et la nation peuvent conduire à une relation saine avec soi-même et avec les autres», relève le recteur de l'USJ.

Les chrétiens responsables de leurs propres malheurs
Autant dire que les chrétiens sont en partie responsables de leurs propres malheurs: qu'ils assument une partie de responsabilité dans ce qui leur arrive ou de ce qu'ils subissent. C'est ce qu'a relevé en particulier Kamel Abou Jaber, ancien ministre jordanien des Affaires étrangères, représentant la fondation du prince Hassan ben Talal.
«Les chrétiens du Machrek font face à de nombreux et difficiles obstacles, dont certains sont certainement de leur propre confection», a relevé le conférencier, citant en particulier le manque de solidarité qui marque les rapports des communautés chrétiennes entre elles et l'impact de ces conduites de repli et d'appropriation jalouse des privilèges et des moyens financiers sur l'émigration.
Abou Jaber a quand même l'honnêteté de reconnaître le poids du facteur politique dans le drame que vivent les communautés chrétiennes du Machrek, notamment l'impact négatif de la cause palestinienne sur l'ensemble du monde arabe et, aujourd'hui, celui du «printemps arabe», en particulier en Syrie, sur le Liban et la Jordanie.
Du reste, même dans cette dimension politique de la crise et quelles que soient les circonstances, la responsabilité du monde arabe, dont les chrétiens sont partie intégrante, dans ses propres malheurs ne saurait être totalement dégagée.

Synthèse
Esquissant la synthèse finale du colloque, son modérateur, le P. Richard Abisaleh, a relevé le grand nombre « de questions et d'inquiétudes » qui s'expriment aujourd'hui, aussi bien dans le monde arabe qu'au Vatican ou dans certaines capitales occidentales, sur la présence – et le mode de présence – des Églises et des chrétiens dans l'Orient arabe.
Citant le P. Thom Sicking s.j., doyen p.i. de la faculté des sciences religieuses de l'USJ, le P. Abisaleh a posé l'une des questions centrales du colloque: «Les chrétiens dans l'Orient arabe, au début de ce troisième millénaire, sont-ils réellement acculés à choisir entre la lutte pour l'existence contre les vicissitudes de l'histoire et l'appel spirituel et ecclésial à se rendre présents à leurs compatriotes arabes, au risque de l'extinction?»
De ce dilemme, plusieurs autres questions surgissent. Les chrétiens peuvent-ils surmonter les risques inhérents à ces deux choix et réussir le pari de les concilier? Quelle place doit occuper la politique dans leur discours, et celui-ci peut-il leur être commun? Le partenariat islamo-chrétien a-t-il un avenir?
Au demeurant, le P. Abisaleh a souligné l'ambiguïté, voire le point faible de la problématique du colloque, qui a choisi de se limiter au discours des communautés chrétiennes. «Faut-il analyser unilatéralement le discours des communautés chrétiennes au Proche-Orient, sans prendre en compte le discours de leur environnement, pour vérifier combien la présence de ces communautés chrétiennes est acceptée dans sa différence et reconnue dans son apport original et positif?» a-t-il noté.
Et de proposer, en rapport avec ce qu'on appelle «le printemps arabe», la question suivante: «Est-il vrai que nous risquons d'assister à l'émergence de la personne humaine, au-delà des communautés, comme le référentiel fondamental de la vie sociopolitique, malgré toutes les vicissitudes néfastes et les dissensions politiques et militaires actuelles?»
Le colloque du Cerpoc n'a pas cherché à répondre à toutes les questions, mais s'est présenté comme un état des lieux, «montrant les lignes de force du discours des communautés chrétiennes, signalant les conditions de possibilité d'un apport positif de ces communautés ou, au contraire, les circonstances de leur blocage».

 

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lundi 4 février 2013

FAVORISER LA RECONCILIATION EN IRAK

> Cite du Vatican, 3 février 2013 (VIS). A l'occasion de la confirmation de son élection par le Synode de l'Eglise chaldéenne, le Pape a écrit à SB Louis Raphaël I Sako, nouveau Patriarche de Babylone. Demandant au Seigneur de le combler de ses grâces, Benoît XVI forme des voeux fervents pour qu'il puisse continuer à annoncer l'Evangile dans le sillage de l'apôtre Thomas. "Puisse le Bon Pasteur vous soutenir dans la foi de vos pères et vous accorder l'ardeur des martyrs d'hier et d'aujourd'hui, afin de garder le patrimoine spirituel et liturgique de votre vénérable Eglise. Puisse votre ministère de père et de guide conforter les chaldéens d'Irak et de la diaspora, ainsi que toute la communauté chrétienne et catholique vivant sur la terre d'Abraham, favoriser la réconciliation et la paix du peuple irakien tout entier". En outre le Saint-Père a délégué le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, pour présider demain lundi la messe célébrée en la Basilique vaticane à l'occasion de la communion ecclésiale du nouveau Patriarche.

Général Kahwaji: "Toute main dirigée contre l’armée sera coupée"

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=95066&frid=18&seccatid=23&cid=18&fromval=1
Général Kahwaji: "Toute main dirigée contre l'armée sera coupée"

Après une réunion dimanche avec le ministre de la Défense Fayez Ghosn et le commandant en chef de l'armée Jean Kahwagi, consacrée aux affrontements entre la troupe et des éléments armés vendredi à Ersal (est du Liban), le Premier ministre libanais Nagib Mikati a assuré que l'institution militaire bénéficie de tout le soutien et de la couverture politiques, appelant les habitants de Ersal à coopérer avec elle.

Prenant la parole au ministère de la Défense, le chef du gouvernement a en outre appelé à livrer le plus vite possible les accusés qui ont tiré sur les membres des services de renseignements de l'armée.

"Il faut permettre à l'armée de régler l'affaire avec sagesse, loin de toute provocation, a ajouté M. Mikati. Nous refusons qu'une partie libanaise se sente visée, mais cette crise ne doit pas s'amplifier. L'armée est le gardien de la patrie".

De son côté, le commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, a salué les membres de l'institution militaire, pour leurs efforts, face aux tentatives de déstabilisation du pays pour plonger ce dernier dans le chaosrégional, duquel l'armée s'acharne de prémunir le Liban.

"Dans cette triste journée, nous affirmons à ceux qui comptent prendre pour cible l'armée, que notre comportement sage à l'égard des événements, ne relève guère de la faiblesse. Ceux qui pensent que notre lutte contre le terrorisme visant notre société et notre coexistence, pourrait prendre fin, commettent une grave erreur de jugement. Nos efforts se poursuivront et ne s'arrêteront pas en faveur des intérêts de n'importe quelle partie, quelle que soit son importance locale ou régionale", a martelé le général dans son message.

"Nous affirmons à nos deux confrères martyrs et aux blessés, que le baptême du sang face au complot se poursuivra. Nous ne nous tairons guère et n'admettrons aucun compromis autour du sang de nos deux martyrs, le colonel Pierre Bachaalani, et le sergent Ibrahim Zahraman. Nous refusons toute tentative, quel qu'en soit l'auteur, de minimiser l'ampleur du crime prémédité, commis à l'encontre de l'armée, de manière barbare, loin de nos croyances chrétiennes et musulmanes", a poursuivi le général.

Il a enfin affirmé, que l'armée est déterminée à poursuivre les criminels, quelles que soient leur identité et leur appartenance, et en dépit de la réaction de leurs défenseurs.

Selon le commandant en chef de l'armée, les criminels et leurs complices seront punis, quel qu'en soit le prix payé, pour présever l'union et la stabilité du Liban.

De son côté, le patriarche maronite Mgr Bechara Raï a déclaré dans son homélie dominicale que "les deux martyrs de l'armée libanaise, Pierre Bachaalani et Ibrahim Zahraman, sont les victimes de ladite sécurité à l'amiable". Le chef de l'Eglise maronite a ainsi tenu toutes les parties pour responsables de leur mort du fait de la  couverture politique assurée à de telles attaques contre l'armée et les forces de sécurité et de l'atteinte au prestige de l'Etat."

Mgr Raï a également appelé l'Etat à mettre un terme à de tels actes et à se débarrasser des armes illégitimes sur tout le territoire.

 
Condamnant vivement l'incident, le président Michel Sleiman a pour sa part appelé samedi l'armée à empêcher toute action qui pourrait porter atteinte à la sécurité du pays.

 "Toute atteinte à la sécurité sera combattue fermement", a déclaré M. Sleiman, appelant le commandement de l'institution militaire à empêcher toute attaque "contre les officiers et les soldats".

Du côté des familles des deux militaires décédés, les adieux sont émouvants.

Ainsi, c'est dans une atmosphère très émouvante que le corps du commandant Pierre Bachaalani est arrivé dimanche matin à son domicile à Ballouneh, au Kesrouan, en provenance de l'hôpital militaire de Beyrouth. Le cercueil du commandant a été tenu sur les épaules par ses proches qui l'ont escorté jusqu'à son domicile. Le militaire tué a été salué par une danse de cercueil sur fond de musique militaire et de feux d'artifice.

Le convoi funèbre s'est ensuite dirigé vers Mrayjate, le village natal de Pierre Bachaalani, où il été accueilli par un rassemblement populaire massif sur fond de tirs nourris avant les funérailles à l'église Saint-Georges. Plusieurs collègues du militaire étaient présents ainsi que le commandant en chef de l'armée qui s'est rendu sur place pour présenter ses condoléances.

 "Le crime de Ersal a été planifié à l'avance. Nous refusons toute tentative d'atténuer sa portée", a par ailleurs mis en garde le général Kahwaji dans l'ordre du jour. Et de marteler : "Toute main dirigée contre l'armée sera coupée."

 La même atmosphère de tristesse mêlée de colère régnait samedi au Akkar lors des obsèques du soldat Ibrahim Zahraman, deuxième victime de la troupe.

"L'armée est une ligne rouge et lui porter atteinte c'est souiller l'honneur du pays", ont scandé ses proches, exigeant que ses tueurs soient arrêtés et punis.

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dimanche 3 février 2013

Mgr Sako, un homme de dialogue à la tête de l’Eglise chaldéenne | La-Croix.com

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Mgr-Sako-un-homme-de-dialogue-a-la-tete-de-l-Eglise-chaldeenne-_NG_-2013-02-01-906247
                               Mgr Louis Sako :              
« Benoît XVI est venu au Liban pour tout le Proche-Orient »

« Je reconnais là le travail de ­l'Esprit Saint ! Mgr Sako est vraiment l'homme dont ont besoin l'Église chaldéenne, les chrétiens d'Irak et même la société irakienne dans son ensemble. » Dominicain, curé de la paroisse chaldéenne de Lyon, le P. Muhannad Al Tawil ne cachait pas sa joie, vendredi, aussitôt après avoir appris, au quatrième jour du synode des évêques de son Église à Rome, le choix du nouveau patriarche, auquel Benoît XVI a concédé la communion ecclésiastique : Mgr Louis Sako, 64 ans, jusqu'ici archevêque de Kirkouk, en Irak. Il succède, sous le nom de Louis Raphaël Ier Sako, au cardinal Emmanuel III Delly, démissionnaire en décembre 2012 pour raisons d'âge.

Formé par les dominicains de Mossoul

Né le 4 juillet 1948 à Zakho, formé par les dominicains de Mossoul, il a été ordonné prêtre en 1974 dans cette ville martyre depuis l'invasion américaine. Polyglotte – il parle parfaitement le français, l'anglais, l'italien, en plus de l'arabe, de l'araméen et du soureth –, il a également étudié à Rome, et notamment à l'Institut pontifical d'études arabes et d'islamologie (Pisai). Lauréat des prix Defensor fidei en 2008 et Pax Christi en 2010, Mgr Sako est très connu pour son engagement œcuménique – en faveur de l'unité des chrétiens dans son pays – mais aussi interreligieux, notamment en faveur du dialogue avec les musulmans.
Dans un pays en proie aux divisions à la fois ethniques – entre Arabes, Kurdes, Turkmènes notamment – et religieuses – entre sunnites, chiites, mais aussi yézidis, etc. –, cet homme de paix et de dialogue s'emploie à favoriser les rencontres entre Irakiens, insistant sans cesse sur ce qui les réunit (la culture notamment) pour mieux les inciter à dépasser leurs différences. Son discours vigoureux mais toujours affable, empreint de douceur, s'adresse aussi à ses frères chrétiens. Alors que certains partis « assyriens » prétendent les représenter sur le plan politique, lui ne cesse de leur redire que leur avenir passe par une « citoyenneté irakienne » laissant de côté ethnie et religion.

Favoriser l'insertion des chrétiens dans leur pays

Désireux de favoriser l'insertion des chrétiens dans leur pays, il a même choisi, à la différence de certains de ses confrères, de revaloriser leur ancrage dans la culture et la langue arabe. Dans son diocèse de Kirkouk, la messe est majoritairement célébrée en arabe, quand l'araméen est historiquement la langue liturgique des chaldéens. La chorale qu'il a créée, très appréciée des fidèles, compose et chante en arabe.
Son élection devrait également rassurer ceux qui craignaient un déplacement du siège historique du Patriarcat de Babylone de Bagdad vers les États-Unis. De fait, la guerre et les attentats qui font rage en Irak depuis dix ans ont poussé à l'émigration une grande partie des chrétiens vers l'Europe, l'Amérique et l'Australie, au point que l'on estime désormais le nombre des chaldéens exilés supérieur à celui de ceux vivant actuellement en Irak, en Turquie et en Iran.
Comme le rappelle le P. Muhannad, Mgr Sako n'a « jamais encouragé l'hémorragie des chrétiens mais les a toujours incités à rester et à participer à la reconstruction de leur pays ». Récemment, il tentait même de mettre sur pied des programmes d'aide au retour pour les réfugiés en Syrie, Jordanie ou Liban, dont certains vivent dans des conditions misérables…

Défenseur d'une présence chrétienne en Irak

Fervent défenseur d'une présence chrétienne en Irak, il considérait avec prudence le choix de certains de ses coreligionnaires de Bagdad ou Mossoul d'accepter la main tendue par le Kurdistan irakien : pour des raisons parfois qualifiées de politiques ou stratégiques, celui-ci a offert ces dernières années terrains et argent aux chrétiens pour qu'ils construisent églises, maisons, et même une université.
Y voyant lui aussi un enjeu, Mgr Sako a ouvert à la rentrée 2012 une école chrétienne dans sa ville de Kirkouk, la première depuis l'avènement de Saddam Hussein. Elle accueille élèves chrétiens et musulmans, prodiguant à chacun un enseignement de sa religion « mais dans le respect de celle de l'autre ». « Il a de très bonnes relations avec les autres Églises, il a fait un travail énorme avec la communauté musulmane. Avec lui s'ouvrira peut-être une période d'épanouissement pour l'Église chaldéenne, lui permettant de trouver sa place dans la société irakienne », espère le P. Muhannad.


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Joseph Yacoub : « L’unité des Églises est une priorité » | La-Croix.com

3/2/2013-Joseph Yacoub : « L'unité des Églises est une priorité » | La-Croix.com

Joseph Yacoub, professeur honoraire de l'université catholique de Lyon

- Spécialiste des droits de l'homme, des minorités ethniques, linguistiques et culturelles, Joseph Yacoub est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les chrétiens d'Orient. Il a publié en 2012 « L'Humanisme réinventé » (Cerf).

- Membre de l'Église chaldéenne, il explique les défis qui attendent Mgr Zako, nouveau patriarche des Chaldéens.

« Dans la période difficile que traversent les chrétiens d'Irak, et particulièrement la communauté chaldéenne, cet homme de grande culture, polyglotte, à la fois historien des Églises d'Orient et pasteur, est une voix qui peut à la fois rassurer et unifier.

En Irak, les chrétiens, et notamment les Chaldéens, qui depuis 2004 souffrent en raison de l'insécurité et des attentats dont ils sont régulièrement victimes, ont besoin d'une voix plus forte, pour faire respecter leurs droits, et permettre aux différentes communautés - chaldéennes, syriaques orthodoxes, assyriennes - actuellement divisées, de s'unir pour parler d'une seule voix.

« La diasporisation de la communauté chaldéenne est inquiétante »

À l'extérieur, la diasporisation de la communauté chaldéenne, liée à l'exode massif des chrétiens, est inquiétante à la fois pour la survie de la communauté mais aussi pour le maintien du dialogue entre les différentes composantes de la société irakienne. Mgr Zako, qui a toujours critiqué cet exode, va aussi devoir trouver une parole forte pour l'endiguer. Récemment, aux États-Unis, j'ai pu constater le risque de dissolution qui menace notre communauté. 

Celle-ci n'a pas les mêmes moyens que d'autres, comme les Maronites, manque de berger et de vision commune de la situation et de l'avenir. L'urgence est la même à Chicago, Détroit, Turlock et Modesto en Californie. On retrouve une situation analogue à Toronto au Canada, en Australie et en Nouvelle Zélande, dans la Caucase, en Arménie, et Géorgie.

« Les Chaldéens ont besoin d'une main protectrice »

Aujourd'hui, où qu'ils se trouvent, les Chaldéens ont besoin d'une main protectrice et rassurante, ainsi que d'une parole unifiante. Ainsi, Mgr Zako va devoir guider l'Église chaldéenne qui est à un tournant de son histoire, tout en rassurant une communauté fragilisée et inquiète.

Mais il devra aussi continuer à œuvrer à la paix pour toute la population irakienne. Pour lui, le dialogue est le moyen le plus adapté pour sortir de la violence. Et il est convaincu que l'avenir du pays dépend de la capacité des chrétiens à agir ensemble et à dialoguer. Il incarne la voie pour défendre l'unité de l'Irak. 

À Kirkouk, ville convoitée à la fois par le Kurdistan irakien et le gouvernement central de Bagdad, et partagée entre les musulmans chiites et sunnites ainsi que la communauté turkmène, il a toujours défendu cette voix audacieuse du dialogue avec les différentes communautés, le gouvernement central irakien et les autorités kurdes. En janvier dernier, on y a inauguré le tout nouveau Centre socioculturel qu'il a fondé pour accueillir toutes les activités de l'évêché en faveur de la coexistence harmonieuse entre les différentes communautés.

Enfin, et il s'agit à mes yeux d'une priorité, il doit réactiver le dialogue entre les deux Églises héritières de l'ancienne Église d'Orient, l'Église assyrienne d'Orient (dite nestorienne) et l'Église chaldéenne. En 1994, l'Église assyrienne avait signé avec Jean-Paul II une déclaration christologique commune reconnaissant que les deux Églises « peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation » et l'Église catholique accepte, depuis 2001, l'intercommunion entre les deux Églises. Il est urgent aujourd'hui de reprendre le dialogue théologique entre ces deux communautés qui partagent la même langue et la même culture. »



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Là où Dieu pleure_ Chrétiens à Mossoul, Irak by h2onewsfr



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Là où Dieu pleure_ Chrétiens à Mossoul, Irak
35.000 chrétiens environ vivent côte à côte avec les musulmans. Aujourd'hui, ce chiffre est descendu à environ 3.000. Les attaques systématiques, comme le bombardement de 2004 contre la résidence de l'évêque chaldéen, ont ravagé cette ancienne communauté.

Les chrétiens, à Mossoul, ont du faire face à une violence inouïe. Beaucoup sont morts pour leur foi. Parmi eux un jeune prêtre, le père Ragheed Ganni, tué par balles en 2007, tout près de son église. En mars 2008, le prédécesseur de Mgr Nona à Mossoul, son excellence Paulos Faraj Rahho, a été enlevé puis tué par des extrémistes islamiques.
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Vient de paraitre: L’INTERMINABLE GUERRE DES SUNNITES ET DES CHIITES
Grasset & Fasquelle, 16 janvier 2013.
lislam-contre-lislam.jpgLorsque les observateurs occidentaux se penchent sur « l’Orient compliqué », ils commettent généralement une erreur en lisant les événements égyptiens, syriens, iraniens ou irakiens à travers la grille « démocrates contre intégristes » – car ce partage est loin d’être pertinent. En vérité, la réelle ligne de fracture qui divise le monde arabo-islamique est celle, fort ancienne, qui sépare les deux branches de l’islam, à savoir le sunnisme et le chiisme. Mais sait-on, au juste, ce qui distingue l’un de l’autre ? Et comment comprendre cette « guerre de religions » qui dure depuis treize siècles?
De façon très pédagogique, cet ouvrage entreprend d’exposer les faits historiques, théologiques et politiques qui, depuis la mort du prophète Mahomet, ont figé le conflit entre une majorité sunnite et une minorité chiite. Il montre comment ce conflit, purement conceptuel au départ, s’est progressivement incarné.
Plusieurs cartes géopolitiques et des graphiques généalogiques permettent ici de mieux comprendre l’enchaînement des faits.
http://antoinesfeir.wordpress.com/2013/01/10/dedicace/
1er février 2013 - Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) a estimé hier que plus de 223 000 réfugiés syriens profitent de la protection et de l’aide du gouvernement libanais, des Nations unies ou d’ONG. Le communiqué de l’Agence onusienne précise que quelque 155 000 de ces réfugiés sont inscrits à l’UNHCR, sans compter quelque 67 000 autres qui attendent d’être inscrits. Le texte constate que le rythme d’arrivée de nouveaux réfugiés au Liban est soutenu, la plupart venant de Homs, d’Edleb, de Damas et d’Alep. L’UNHCR continue d’inscrire 1 500 réfugiés environ par jour, dans ses quatre centres répartis sur tout le territoire libanais, ajoute le communiqué. Les réfugiés inscrits se répartissent ainsi dans les différentes mohafazats (ndlr: circonscriptions administratives) : 76 803 au Liban-Nord, 59 411 à la Békaa et 19 176 à Beyrouth et au Liban-Sud.
 http://www.chretiensdorient.com/article-le-nombre-de-refugies-syriens-au-liban-a-depasse-les-223-000-selon-l-onu-114949625.html     lire la suite: le nombre des refugies syriens atteint 223.000

Chrétiens Orient- delitement d'une societe


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Le Proche-Orient est le berceau de naissance du christianisme : il a accueilli la prédication du Christ, a vu se fonder les premières Églises, a (...)
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L’islam dans les Constitutions des pays du monde musulman

L'islam dans les Constitutions des pays du monde musulman

Alors que l'Égypte et la Tunisie réécrivent leur Constitution et cherchent quelle place y donner à l'islam, « La Croix » fait le point sur les formulations actuellement existantes et leurs conséquences pratiques.
QUELLES SONT LES FORMULATIONS LES PLUS COURANTES ?

« Quasiment tous les pays du monde arabo-musulman, sauf le Liban qui est pluriconfessionnel, font référence à l'islam dans leur Constitution, constate Jean-Philippe Bras, professeur de droit public à l'université de Rouen.
Mais on distingue deux groupes :
ceux qui se bornent à faire de l'islam la religion d'État, comme au Maghreb,
et ceux qui, comme au Moyen-Orient, font de la charia, en plus, une ou la source du droit. »

- L'islam est même « religion du peuple et de l'État » en Mauritanie. Et l'État lui-même est « islamique » en Afghanistan, en Iran, à Bahreïn, au Pakistan ou au Yémen.
Hormis le Liban, la Syrie est finalement le seul pays du monde arabe dont la Constitution ne fait pas de l'islam la religion d'État (toutefois, le droit musulman y constitue une source de la législation et le chef de l'État doit être musulman).
-Et en dehors du monde arabe, c'est aussi le cas de l'Indonésie, de la Gambie, de l'Ouzbékistan, et même du Soudan (mais le texte voté en 2005 fait référence aux peines corporelles prévues par le Coran). -Quant à la Turquie, l'Azerbaïdjan et à quelques États africains comme le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal ou le Tchad, ce sont des États explicitement séculiers.

Quelles sont les conséquences de ces mentions ?

Elles diffèrent d'un pays à l'autre, indique Nathalie Bernard-Maugiron, codirectrice de l'Institut d'études de l'islam et des sociétés du monde musulman, spécialiste de droit contemporain des pays arabes, et auteur d'une étude sur « La place de la charia dans la hiérarchie des normes » (1).
-Dans la plupart des cas, elles n'ont pas d'effets concrets sur l'organisation du pouvoir ou des institutions qui fonctionnent sur le modèle d'une séparation plus ou moins absolue de l'État et de la religion. « Dans le monde arabe, on ne trouve guère que l'Arabie saoudite pour affirmer que le roi tire son pouvoir du Coran et de la Sunna, qui s'imposent à lui et où un comité de grands oulémas participe à l'exercice du pouvoir. »
-En Iran, République islamique, le pouvoir politique est même exercé par le clergé chiite.

Aux yeux de la chercheuse, ces références visent surtout à « se réapproprier le référent religieux pour renforcer la légitimité du régime ».
En pratique, elles ont surtout conduit à une « administration de la religion par l'État et à une fonctionnarisation des imams », note Jean-Philippe Bras.
Autre conséquence : à l'exception de quelques pays, telle l'Égypte, qui reconnaissent explicitement d'autres religions (chrétienne, juive), les citoyens sont considérés a priori comme musulmans.

Quelles sont les autres mentions de l'islam ?

Certains textes réservent les plus hautes fonctions à des musulmans : au président de la République dans plusieurs pays, à l'héritier du trône au Qatar.
- En Jordanie, au Koweït et à Oman, le souverain doit être « de père et de mère musulmans ». « Même si les autres Constitutions ne l'imposent pas expressément, il demeure qu'en pratique la candidature et plus encore l'élection d'un non-musulman est difficilement imaginable », relève par ailleurs Nathalie Bernard-Maugiron.
- Enfin, d'autres pays – Yémen, Égypte – prévoient la prestation d'un serment religieux pour le président de la République, voire les ministres ou les parlementaires. Sans toutefois que cela empêche des non-musulmans d'accéder à ces fonctions.

Enfin, la référence à l'islam est souvent utilisée pour conditionner l'exercice de droits et libertés : le respect des droits de l'homme (en Arabie saoudite), de l'égalité entre l'homme et la femme (en Égypte, Bahreïn ou en Iran) se fait « conformément » ou « sans préjudice des principes de la charia islamique ».
- En Iran et en Arabie saoudite, l'islam oriente également la politique étrangère, qui doit rechercher l'unification de la communauté musulmane (la oumma).

Enfin, certaines institutions islamiques traditionnelles – comme l'aumône ou les peines corporelles prévues par le Coran pour quelques infractions comme le vol, la consommation de vin ou l'apostasie au Soudan – sont parfois mentionnées. « Mais dans la plupart des pays, on n'en est plus là », affirme Jean-Philippe Bras.

Quelles sont les références à la charia ?

Elles sont extrêmement variées. Une dizaine d'États n'y font aucune référence dans leur Constitution : Algérie, Maroc, Tunisie (où, après d'âpres débats, elle ne devrait pas figurer dans le nouveau texte) mais aussi Mali, Niger, Tchad, Indonésie ou encore Turquie.
À l'inverse, en Arabie saoudite, le Coran et la Sunna (la tradition) font office de Constitution, en vertu de la loi fondamentale adoptée par le roi en 1993. Une vingtaine d'autres lui confèrent une valeur normative mais sans toujours préciser sa place par rapport aux autres normes.

- En Iran, la charia prévaut même sur les dispositions constitutionnelles.
- Dans d'autres pays (Émirats arabes unis, Bahreïn ou Koweït), la charia est « une » des sources principales de la législation.
- En Syrie, c'est le fiqh (jurisprudence islamique) qui joue ce rôle, et en Irak « l'islam »…
- Enfin, en Égypte, au Yémen, à Oman ou au Soudan, les principes de la charia sont « la » source principale de la législation.

Par ailleurs, d'autres Constitutions se réfèrent à la charia dans des domaines précis : droit des successions, mariage, divorce, etc. Problème : la plupart de ces textes ne précisent pas de quels principes il s'agit, ni à quelle école juridique il convient de se référer pour les identifier, ni même à qui revient la tâche d'apprécier la conformité de la loi à la charia. L'Égypte représente une exception puisqu'une Cour constitutionnelle a été chargée de ce contrôle, qu'elle a exercé de façon très moderniste, adoptant une conception très restrictive du concept de « principes de la charia ».

Pour cette raison, la nouvelle Constitution égyptienne soumise au référendum en décembre 2012 par le président Mohamed Morsi, qui laisse inchangé l'article 2 sur le rôle de la charia dans la législation, explicite en revanche son contenu dans un article 219 visant clairement à « contrecarrer l'interprétation moderniste de l'article 2 qu'avait adoptée la Haute Cour constitutionnelle », estime Nathalie Bernard-Maugiron.

Si les constituants ont généralement espéré contrebalancer la montée de l'opposition islamiste par la promotion d'un « islam officiel », sans portée juridique réelle, l'arme est à double tranchant, reconnaît la chercheuse : « Les mouvements radicaux de l'islam politique vont en effet l'invoquer eux aussi pour fonder leur contestation du pouvoir. » « Avec la prise du pouvoir de certains partis islamistes, les juges vont peut-être se sentir pousser des ailes pour interpréter plus directement la charia, notamment en droit de la famille », souligne Jean-Philippe Bras.

Anne-Bénédicte HOFFNER

(1) Publiée dans La Charia aujourd'hui, usages de la référence au droit islamique, sous la direction de Baudouin Dupret, Éd. La Découverte, 2012, 301 p., 26 €.

* En Egypte la Constitution controversée défendue par les islamistes au pouvoir a été approuvée par près de 64 % des votants au terme d'un référendum entaché, selon l'opposition, d'irrégularités.

Source:La Croix -http://www.la-croix.com/Religion/Spiritualite/L-islam-dans-les-Constitutions-des-pays-du-monde-musulman-_NP_-2013-02-01-906436-
1/2/2013



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samedi 2 février 2013

Assemblée générale de la Fondation maronite dans le monde à Bkerké | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

La Fondation maronite dans le monde a tenu hier son assemblée générale au siège patriarcal de Bkerké, en présence du cardinal Béchara Raï. Ce dernier a de nouveau pris fait et cause pour la mission de la Fondation, créée par le patriarche Sfeir et l'ancien ministre Michel Eddé, qui consiste à maintenir le lien légal entre les émigrés et la mère patrie, et à encourager les Libanais d'origine à inscrire leurs mariages et leurs enfants dans les chancelleries libanaises.
S'adressant aux membres de l'assemblée, le patriarche a affirmé : « Il est indispensable que tous les Libanais conservent leur identité d'origine et leurs papiers, puisque le système politique libanais repose sur les données démographiques. Sauvegarder notre identité libanaise revient donc à sauvegarder notre patrie et notre formule politique. Cela permettra à notre présence de continuer d'avoir un poids. Le Liban doit jouer un rôle à la fois comme facteur de stabilité et de paix dans la région, et comme modèle de convivialité pour le monde arabe, dans l'ouverture à la démocratie, à la modernité et aux valeurs. C'est là le rôle du Liban, un rôle que musulmans et chrétiens doivent jouer, car nous avons une seule culture et une seule civilisation. (...) Je le dis donc aux émigrés, en préservant votre nationalité d'origine, c'est le sol libanais que vous préservez pour vous-mêmes et vos enfants. »
« Votre travail est à la dimension de l'histoire, a encore dit le patriarche, et je sais les obstacles auxquels vous vous heurtez ; car il en est qui ne réalisent pas l'importance de ce que vous faites. » « La Fondation maronite dans le monde rend service aussi bien à l'Église qu'au Liban », a-t-il insisté.
Un déjeuner a ensuite été donné en l'honneur des membres et des personnalités proches de la Fondation, en présence notamment des ministres de l'Intérieur, Marwan Charbel, de l'Énergie et de l'Eau, Gebran Bassil, et de la Justice, Chakib Cortbaoui.

Voyage en Amérique latine
Par ailleurs, le patriarche a reçu hier l'ambassadeur du Brésil, Alfonso Massao, accompagné de l'évêque maronite du Brésil, Edgar Madi, venus parler de la visite que le chef de l'Église maronite doit effectuer au Brésil, au printemps.
« Je représente le ministère brésilien des Affaires étrangères à São Paulo, a affirmé le diplomate. Cette ville est le centre de gravité de la présence maronite au Brésil. Notre pays compte quelque 10 millions d'habitants d'origine libanaise. »
L'ambassadeur du Brésil a annoncé qu'il avait soumis au palais Bustros trois projets d'accord portant sur l'octroi de visas prolongés (5 ans) aux hommes d'affaires et touristes libanais se rendant au Brésil, l'élimination des frais de visas pour les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques et enfin le renforcement du dialogue politique entre les deux pays. Et d'annoncer qu'il organisera prochainement une exposition sur la présence libanaise au Brésil.

Brésil et Paraguay
Pour sa part, Mgr Madi devait affirmer : « Nous travaillons avec les ambassadeurs du Brésil et du Paraguay pour préparer cette visite nationale et pastorale en Amérique du Sud. La colonie libanaise au Brésil est la plus importante du monde, et les maronites au Brésil ne viennent pas seulement du Liban. Il en est qui sont d'origine syrienne. Ils vont pouvoir toucher du doigt, grâce à cette visite, la première d'un patriarche maronite au Brésil, que leur Église s'intéresse à leur sort et qu'ils peuvent renouer avec leurs racines libanaises. »

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ZENIT - Arméniens Catholiques de France : Mgr Jean Teyrouz évêque

http://www.zenit.org/article-33351?l=french
ARMÉNIENS CATHOLIQUES DE FRANCE : MGR JEAN TEYROUZ ÉVÊQUE-1/2/2013

Le pape Benoît XVI a nommé, ce samedi 2 février 2013, Mgr Jean Teyrouz évêque pour les Arméniens catholiques de France.

Il était jusqu'à présent évêque titulaire de Mélitène des Arméniens et évêque de la Curie patriarcale.

Le pape avait accepté la démission de Mgr Grégoire Ghabroyan qui était évêque de l'Éparchie de Sainte-Croix de Paris depuis 1984.

Mgr Grégoire Ghabroyan est nommé Administrateur apostolique jusqu'à la prise de possession canonique de son successeur.

« Eparchie », pour les Eglises orientales, est synonyme de « diocèse ».

Agé de 71 ans, Mgr Teyrouz est originaire d'Alep (Syrie).

Séminariste au Grand séminaire de Rome, il a étudié la philosophie puis la théologie à l'Université pontificale Grégorienne de Rome et la sociologie à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth.

Il a été ordonné prêtre de l'Institut patriarcal de Bzommar (Liban) le 24 décembre 1965.

Il a ensuite exercé différents ministères : dans l'enseignement à Alep et au Liban et en paroisse, au Liban.

Économe interne et autres charges au Couvent Notre-Dame de Bzommar, il a été également vice-recteur puis recteur du petit séminaire.


Curé au Venezuela, d'avril à octobre 1982, il est rentré au Liban, chargé de plusieurs associations de pastorale des jeunes, notamment du mouvement scout.

Ordonné évêque titulaire de Mélitène des Arméniens et auxiliaire du diocèse patriarcal de Beyrouth, le 25 mars 2001.
 Il a été élu évêque de la Curie patriarcale, le 7 octobre 2007.

L'accord préalable écrit de l'éditeur est nécessaire pour toute reproduction des informations de ZENIT.



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Sondage : 51% des Libanais seraient favorables au mariage civil facultatif | À La Une | L'Orient-Le Jour

1/2/2013- Sondage : 51% des Libanais seraient favorables au mariage civil facultatif

Une majorité de Libanais souhaiteraient la légalisation du mariage civil au Liban, selon un sondage publié par le centre de recherche "Information International", basé à Beyrouth.

Le sondage a été réalisé les 29 et 30 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 500 personnes - toutes confessions confondues - présenté comme représentatif de la population libanaise âgée de 18 ans et plus.

 Près de 51% des personnes interrogées affirment soutenir le mariage civil au Liban s'il est facultatif, alors que 46% disent préférer que seul le mariage religieux soit possible au Liban. Les sunnites représentent la communauté la plus opposée à la légalisation de l'union civile (66%), suivis des minorités chrétiennes (chaldéens, assyriens, coptes-orthodoxes…, avec 60%), des chiites (55%), des alaouites (50%), des orthodoxes (41%), des druzes (30%), des maronites (28%), des catholiques (22%), et des arméniens (20%).

 Par ailleurs, parmi ceux qui souhaitent que le mariage civil soit rendu obligatoire au Liban (18% des sondés), les catholiques viennent en tête avec 41% de "oui", suivis par les druzes (37%), les orthodoxes (31%), les alaouites et les arméniens (25%), les maronites (23%), les chiites (13%) et les sunnites (5%).

 Toujours selon l'étude du centre "Information International", les chrétiens sont plus nombreux que les musulmans à soutenir le mariage civil au Liban avec 42% contre 27%.

 42% des sondés dénoncent les menaces proférées par le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, contre tout fidèle soutenant la légalisation du mariage civil, alors que 26% des personnes interrogées ont salué ces propos. 22% des personnes interrogées se disent indifférentes, alors que 10% ont refusé de répondre.

 Lundi, cheikh Kabbani a affirmé que "tout responsable musulman qui approuverait la légalisation du mariage civil au Liban serait considéré comme apostat et traître à la religion musulmane". "Il ne sera ni lavé (après sa mort), ni mis dans un linceul, et ne recevra pas les prières après son décès, et il ne sera pas enterré dans les tombes des musulmans", a-t-il ajouté, à l'issue d'une réunion extraordinaire portant sur le mariage civil à Dar el-Fatwa, en présence d'ulémas.

 L'Orient-Le Jour a également posé la question de la légalisation du mariage civil au Liban à ses internautes. Sur les 1.791 personnes ayant répondu à ce sondage mis en ligne le 21 janvier dernier, 85,5% sont pour le mariage civil au Liban, 11,4 contre et 3,1 sans opinion.

 Dans un Liban comprenant 18 communautés religieuses, les mariages, divorces et questions d'héritage sont du ressort des autorités religieuses propres à chaque communauté. La loi libanaise n'autorise que les unions religieuses mais reconnaît les mariages civils contractés à l'étranger. Quand les couples sont mixtes, l'un des deux époux se convertit à la religion de l'autre, ou les deux fiancés optent pour le mariage civil à l'étranger, souvent dans l'île de Chypre voisine, puis font reconnaître leur union au Liban.

L'ancien président Elias Hraoui avait proposé en 1998 une loi qui aurait permis le mariage civil au Liban. Acceptée par le gouvernement, elle avait néanmoins été retirée face à la levée de boucliers des autorités religieuses.

 Le centre "Information International" rappelle qu'en moyenne, plus de 35.650 mariages sont enregistrés au Liban chaque année. Près de 800 de ces unions, soit 2,2%, ont été conclues sur la base d'un mariage civil à l'étranger.

 Le débat sur le mariage civil a été récemment relancé après que Khouloud Sukkarieh et Nidal Darwiche, un jeune couple chiite et sunnite, se sont symboliquement mariés civilement au Liban et ont officiellement demandé au ministère de l'Intérieur de reconnaître leur union, une première au Liban. Le ministère a toutefois rejeté cette demande.

 L'affaire a pris de l'ampleur quand le président de la République, Michel Sleiman, a indiqué dans un tweet être favorable à l'instauration du mariage civil au Liban. Autre son de cloche du côté du Premier ministre, Nagib Mikati, qui a déclaré que "la question n'a pas à être soulevée actuellement". Il a même ajouté qu'elle ne le serait pas "tant que je serai Premier ministre".

 Jeudi, le ministre libanais de l'Intérieur Marwan Charbel a annoncé avoir demandé à des experts juridiques d'oeuvrer pour une solution consensuelle à la question de la législation sur le mariage civil, une solution qui "satisferait toutes les parties". Selon Marwan Charbel, changer le système politique confessionnel au Liban pourrait ouvrir la voie à une solution aux crises qui rongent actuellement le pays.

 Sur les réseaux sociaux, les Libanais en faveur d'une loi pour le mariage civil se mobilisent. Un groupe créé il y a deux jours sur Facebook appelle à la tenue d'un sit-in, lundi 4 février, pour soutenir la cause. Jusqu'à présent, plus de 1.000 personnes ont confirmé leur présence au rassemblement qui se tiendra Place de l'Étoile, au centre-ville de Beyrouth à 15 heures précises.

 Pour mémoire

Khouloud Succariyeh Darwiche : Notre mariage est légal "à 100%"

 

L'avant-premier « mariage civil » au Liban d'un point de vue légal

 

Dossier

À quand une loi libanaise sur le statut personnel ?

 

 





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Le siège patriarcal de Bkerké se dote de structures administratives | Politique Liban | L'Orient-Le Jour

Le siège patriarcal maronite s'est doté de structures administratives, conformément à des orientations prises par le patriarche Béchara Raï au moment de son élection. L'inauguration des bureaux de la nouvelle administration patriarcale a eu lieu jeudi soir, à Zouk Mikaël, au cours d'une cérémonie placée sous la présidence du patriarche.
Les bureaux occupent une aile d'un bâtiment jouxtant les tribunaux religieux maronites et abritant déjà le Centre maronite de développement et de la recherche (CMDR), une institution qui a déjà plusieurs publications à son actif, dont la Revue patriarcale maronite, une publication de niveau universitaire présente dans les principales bibliothèques universitaires et les « think tanks » du monde.

La cérémonie d'inauguration s'est tenue en présence d'un grand nombre de personnalités religieuses, laïcs et chercheurs associés à Bkerké, et notamment des chefs des différents bureaux dépendant de Bkerké, qui travailleront sous la supervision de Mgr Boulos Sayah, numéro deux du siège patriarcal, assisté sur le plan exécutif par l'abbé Antoine Khalifé.
Nous en sommes encore à la période d'installation, a affirmé Mgr Sayah dans une courte allocution, mais nous nous engageons à concrétiser ces structures, conformément à la vision qui a été dessinée pour eux par le synode patriarcal maronite (2003-2006).
Les bureaux inaugurés abriteront les responsables des commissions suivantes : synode patriarcal maronite, pastorale de la famille, pastorale des jeunes, pastorale des affaires de la femme, commission des affaires liturgiques, du dialogue œcuménique, du dialogue interreligieux, du travail et du développement, de l'émigration, commission sacerdotale, commission des rapports entre les diocèses et les ordres religieux, commission des biens culturels, commission des affaires internes et externes, commission des relations avec l'État libanais et les ambassades accréditées. Ces bureaux sont appelés à incarner la dimension collégiale du travail de l'Église maronite.
Présent à la cérémonie, Mgr Camille Zeidan, ancien directeur du CMDR, a rendu hommage au Dr Nizar Younès pour sa contribution à l'équipement du bâtiment. Mgr Zeidan, apprend-on, a passé la main à Mgr Saïd Saïd, ancien directeur du Foyer franco-libanais de Paris, après son élection et son affectation au diocèse d'Antélias.
Sur un autre plan, on apprend que le patriarche Raï vient d'être nommé par Benoît XVI dans quatre institutions de la curie romaine : la Congrégation des Églises orientales, le Tribunal de la signature ecclésiastique, la Congrégation pour la pastorale des migrants et enfin la Congrégation pour les communications sociales. Ces engagements ne font que confirmer l'engagement pris par le patriarche Raï à assister le pape dans la conduite des affaires de l'Église universelle, ce qui rendra normalement plus fréquentes ses absences du pays.


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Le Vatican parle de l'«État de Palestine» pour la première fois | Europe

Le Vatican parle de l'«État de Palestine» pour la première fois- 1/2/2013

Pour la première fois, le Saint-Siège a employé officiellement le terme d'«Etat... (Photo archives Reuters)

Évoquant les négociations qui se sont tenues à Ramallah le 30 janvier entre des délégations de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Saint-Siège, un comuniqué officiel du Saint-Siège, publié jeudi, a évoqué à trois reprises «l'État de Palestine».

«Après la session de l'Assemblée générale (de l'ONU) qui a reconnu le nouveau statut de la Palestine, c'est sa dénomination officielle, le Saint-Siège l'accepte et l'utilise», a déclaré vendredi le porte-parole du Saint-Siège, le jésuite Federico Lombardi, interrogé par des journalistes.

La négociation portait sur un projet d'accord en discussion depuis des années entre l'Autorité palestinienne et le Vatican.

La délégation du Saint-Siège était emmenée par Mgr Ettore Ballestrero, sous-secrétaire pour les relations avec les États, qui s'était réuni la veille avec ses partenaires israéliens à Jérusalem dans le cadre des négociations visant à parvenir à la signature d'un accord juridico-financier.

Le Saint-Siège a offert à la Palestine une contribution de 100 000 euros pour la restauration du toit de la Basilique de la Nativité à Bethléem.

En novembre, le Vatican avait «salué» la décision de l'ONU d'accorder un statut d'observateur non membre à la Palestine tout en jugeant que ce n'était «pas une solution suffisante aux problèmes de la région».



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